On entend une mouche voler...
Du grand calme d'un plat pays !
On regarde les hirondelles !
Remettre un pays fleuri
En d'belles choses intemporelles !
Où le temps fait son affaire !
Pour n'plus s'en faire de la vie !
On redevient très solidaires !
Pour en faire une jolie vie !
Avec des gants de velours
Et une formidable dentelle;
Pour recréer de l'amour !
Autour de la bagatelle...
A ne plus se faire la guerre !
Mais en fleurant le printemps !
Si tous les gens débonnaires;
On les rend bien bienveillants !
On entend une mouche voler...
En chantant la légèr'té !
Rendant les gens tristes très gais !
Enchantant des airs enjoués !
On rechante la liberté...
Le plaisir d'se voir ensemble !
Pour être bien quand on s'rassemble !
Il faut aimer; tous s'aimer !
Dans un beau monde qui émet
D'belles ondes sur la même longueur
D'ondes ! Où tout l'monde s'apprécierait...
Sans critiquer la rondeur
De chacun ! Grâce au soleil...
Qui ferait tourner le monde
Plus rond ! Et sans étincelles !
Si le monde entier féconde
De l'amour pour qu'tous se sondent !
Si on veut un soleil dense !
Il faut diffuser comme ondes...
De la bonté sans contredense !
On entend une mouche voler...
En chantant la légèr'té !
Rendant les gens tristes très gais !
Enchantant des airs enjoués !
Si on refait ainsi tous front !
Ensemble contre l'adversité !
Il n'y aurait jamais d'affront !
Mais de la fraternité !
Pour voir à la place d'l'oseille !
Un soleil rempli d'amour !
Qui donnerait des merveilles...
Des merveilles lors d'un séjour
D'passer des vacances ensemble !
Sans être long à la détente !
Sans qu'aucune personne ne tremble !
Mais s'assemble sans une attente !
D'attendre longtemps au long cours...
Pour qu'le temps dure plus longtemps !
Avec du beau temps en r'cours...
L'bon temps rend les gens charmants !
On entend une mouche voler...
En chantant la légèr'té !
Rendant les gens tristes très gais !
Enchantant des airs enjoués !
Jérôme de Mars
Rebelle des bois !
D'mon âme rebelle;
J'ai envie d'fuir
L'superficiel !
Sans rien m'enfouir;
Je veux parler
Le parler franc !
Pour discuter
Des anciens Francs !
J'rends la monnaie
De toute ma pièce !
L'tout à mes frais
En mon espèce !
Taillée en pièces !
Pièce détachée !
J'paye en espèces !
D'pièce rapportée !
Rebelle des bois !
J'montre de quel bois !
J'me chauffe à bois !
Sans langue de bois !
Je parle en vrai !
Tout le langage
D'ma vérité !
Dans le naufrage
D'la quarantaine !
En une grande crise
D'la quarantaine !
D'où je m'enlise
En n'oubliant
Tout mon passé !
Me dépensant
A m'outrepasser !
A m'affranchir
Du hors-limite !
Pour ne franchir
C'est très l'imite !
Rebelle des bois !
J'montre de quel bois !
J'me chauffe à bois !
Sans langue de bois !
Où j'écrivais
Tout mon jet d'encre !
Où j'm'écriais
Tout mon sang d'encre !
Et dont l'objet
De mon appel !
Je fut l'objet
Dans un rappel !
Rappel d'la loi
Du jeu de loi !
Moi; or ! La loi !
J'respecte la loi !
Moi; le vilain
Petit canard !
Moi; plein d'entrain
Petit cagnard !
Rebelle des bois !
J'montre de quel bois !
J'me chauffe à bois !
Sans langue de bois !
Jérôme de Mars
Le soleil qui flamboie les rêves
Rebelle des bois imaginaires;
Il y a le ciel qui fait briller
Les pensées! grandement lunaires
Des humains pour vraiment songer
A leurs belles histoires parallèles !
En des rêves clairs sur le cagnard !
Respirant les choses éternelles
D'une vie sans faire de cauchemars !
Le soleil respire la beauté
De la vie dans un bol d'air libre !
Le soleil respire la bonté
D'un ciel bleu fabuleux qui vibre
Pendant les lueurs des beaux jours !
A contre-nuit ! Réveillant l'envie
D'profiter de la vie ! Autour
Du pouvoir pour rendre si joli
Le soleil qui flamboie les rêves;
Faisant roucouler toute la sève;
Avant que les regrets achèvent
D'supprimer la paix dans sa trêve !
Le soleil consigne le traité
De la paix sans refaire la guerre !
En s'armant de sérénité
Pour voir la vie dans la lumière !
Dans un clair d'lumière populaire,
Pour réveiller les côtés clairs,
Pas les côtés obscurs austères;
Il faut faire rêver comme un frère
D'lumière ! A des années-lumière
Des cauchemars pour faire en vie !
En redonnant vie si prospère
A une belle vie épanouie !
Pour oublier tous les malheurs
De la vie sur Terre délétère !
Pour y insuffler du bonheur
En redonnant dans la matière !
Le soleil qui flamboie les rêves;
Faisant roucouler toute la sève;
Avant que les regrets achèvent
D'supprimer la paix dans sa trêve !
Il faudra juste beaucoup d'amour !
Pour sauver les tristes âmes en peine !
Qui font des cauchemars chaque jour !
L'amour réveille l'monde à la traîne !
Il faut concrétiser les rêves !
Rejetant tous les cauchemars
Au vieux placard ! Qui les achève
Pour mieux ruer dans les brancards !
D'la ligne de la limite des rêves !
Pour franchir tous les cauchemars !
Pour les affranchir en élèves
D'une zone du confort du cagnard !
Il faut songer; rêvant d'une vie
Sous d'meilleures auspices; sans hospices !
Décrétant un droit à la vie !
En jetant à l'encre d'armistice !
Le soleil qui flamboie les rêves;
Faisant roucouler toute la sève;
Avant que les regrets achèvent
D'supprimer la paix dans sa trêve !
Jérôme de Mars
La mer embrasse le sable
Ricochets sur la mer
Dans un ras de marée !
Il y a un appel d'air
D'coquillages; crustacés !
Ayant du vague à l'âme !
Emmenant en bateau
Tous les hommes et les dames !
En menant en bateau
Les poissons hauts pêchés !
Qui ne font qu'un sang faute !
Aux poissons d'leurs péchés !
Qui ne font que des fautes !
Terre de rivage à pied !
Donc, en rivant de bord !
Mer d'naufrage n'ayant pied !
En dérivant de bord !
La mer embrasse le sable
Jusqu'à la mer de sable !
La mer; elle brasse le sable
Jusqu'à qu'la mer se sable !
En sablant le champagne !
L'champagne qui coule à flot !
En sablant la montagne !
La montagne est dans l'eau !
En bouée d'sauvetage !
La mer en note salée !
Pas sucrée abordage !
La mer dénote sucrée !
Sucrée salée; ah ! Mer !
Pour dessaler sale ! Hé !
Acidulée à mer !
Pour des salées sale ! Hé !
Les crabes sont pince sans rire !
Pour en pincer d'amour !
Les crabes se pincent de rire !
Pour se pincer d'amour !
La mer embrasse le sable
Jusqu'à la mer de sable !
La mer; elle brasse le sable
Jusqu'à qu'la mer se sable !
La mer peut avoir pied !
Ayant six pieds sur terre !
La mer peut n'avoir pied !
Ayant six pieds sous terre !
La mer; elle démonte tout !
En une grande marée basse !
La mer; elle remonte tout !
Jouant d'la contrebasse !
Comme les poissons volages !
Qui en nage; n'se ménagent !
Comme les poissons dans l'âge !
Qui en âge; se ménagent !
La mer aux bleus à l'âme !
Attend un ciel radieux !
Pour décorer son âme
Et s'détend fabuleux !
La mer embrasse le sable
Jusqu'à la mer de sable !
La mer; elle brasse le sable
Jusqu'à qu'la mer se sable !
Jérôme de Mars
Les oiseaux chantent mes chansons !
De par leur plumage d'oiseaux;
Il y a des oiseaux chanteurs !
Qui chantent l'printemps en échos
De la maison du bonheur !
Avec une bonne plume d'joyaux !
Pour faire s'envoler les mots
Dans un gazouillis très beau !
Le firmament vers le haut
En des ramages d'par leurs becs !
Où les oiseaux chantent en vrai
Toutes leurs tripes sans des mots secs !
Ca fait du bien d'être au frais !
De par l'air pur d'une cantate;
Avec en sérénade d'l'air !
En respirant; ça les flatte !
En embellie pulmonaire !
Les oiseaux chantent mes chansons !
A la maison d'l'unisson !
Enchantant avec raison
L'oraison de leur chanson !
Les oiseaux chantent juste et vrai !
Chantant le coffre de leur voix !
Le coffre rempli de bonté
En des vers avec éclats !
Qui font des bulles; préambule;
Conciliabules; déambulent !
Et en dormant dans leur bulle !
Les drôles d'oiseaux somnambules !
Et pétillants sortent d'leur bulle !
En franchissant funambules !
Rien que des bulles de savon !
En leur passant un savon !
Un gros savon de Marseille !l
Leur mettant des vers d'poèmes !
Pour réenchanter Marseille !
Des vers qui sentent la bohème !
Les oiseaux chantent mes chansons !
A la maison d'l'unisson !
Enchantant avec raison
L'oraison de leur chanson !
Les oiseaux petits et grands !
Se passent et repassent tous l'mot !
Qu'il faut y aller élégants !
Des moineaux jusqu'aux corbeaux !
Chantant tout ce qu'il y a d'plus beau !
Très tiré par les cheveux !
En y allant très volo !
En se faisant des cheveux !
Des cheveux blancs à-vau-l'eau !
Les oiseaux volent vers le haut;
Ou s'envolent vers le chaos !
L'caniveau niveau zéro !
Il faut redonner envie !
Pour qu'ils volent de leurs propres ailes !
Il faut redonner en vie !
Pour qu'ils ne s'en battent de l'aile !
Les oiseaux chantent mes chansons !
A la maison d'l'unisson !
Enchantant avec raison
L'oraison de leur chanson !
Jérôme de Mars
Le handicap, ça coule de source !
Une petite saynète avec des vannes entre Jérôme Bedrossian
et ses amis en situation de handicap !
1ère saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Jonathan Preto :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Jonathan, ça gaze ? "
Jonathan Preto :
- " Bonjour du con, ça va mais je pense que pour
toi, ça ne gaze pas ! Comme tu n'as pas le gaz chez toi !
Et que tu es toujours à côté de la plaque ! Déjà, ta vie
ne tient pas debout ! Comme tu n'es pas
handicapé physique mais handicapé psychique !
Surtout que tu n'as aucune béquille pour ta sécurité psychique ! »
Jérôme Bedrossian :
- " Jonathan, sache que pour ta gouverne ! Que même
si je n'ai pas le gaz chez moi ! Que ça ne gaze pas toujours pour moi !
Et que si je suis toujours à côté de la plaque ! C'est parce-que
j'ai des plaques à induction pour cuisiner tout le monde !
De manière à passer les plats en mettant tout à plat !
Comme je suis toujours à plat et raplapla ! Tu vois Jonathan,
ma béquille, c'est quand je me fais des films dans un festival
de cannes avec des personnes handicapées physiques ! "
2ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Boris Pitoeff :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Boris, ça va ? "
Boris Pitoeff :
- " Bonjour mon p'tit Jérôme, tout va très bien !
Tu vois Jérôme, même si tu te fais des films ! Moi, j'ai
un p'tit truc en plus par rapport à toi ! C'est que je suis
acteur de ma vie en jouant le rôle de ma vie dans le
film d'Artus ! Et pour terminer Jérôme, promis, j'aurai
bientôt les autographes d'Artus et de Clovis Cornillac ! "
Jérôme Bedrossian :
- " Merci Boris, j'ai remarqué que depuis quelques temps
par écrit, tu ne fais plus de fautes d'orthographe !
C'est parce-que comme l'autre fois, tu devais me remettre
les autographes d'Artus et de Clovis Cornillac que t'avais
perdu dans tes affaires ! On peut en déduire que tu avais fait
des fautes d'autographes en faisant l'écrit ! "
3ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Jean-Paul Garnier :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour JP, comment vas-tu ? "
Jean-Paul Garnier :
- " Bonjour mon ami, moi ça va, comment se faisait-il
qu'avant quand je te voyais, tu n'étais jamais dans
ton assiette ? "
Jérôme Bedrossian :
- " Mon p'tit Jean-Paul, même si ce que je vais te dire,
ça te fait une belle jambe ! Si avant, je n'étais
jamais dans mon assiette quand on se voyait !
C'est parce-que le restaurant bio qui s'appelle :
" Les Mains dans La Terre " où je mange avec toi maintenant
parfois le vendredi après ton ESAT n'existait pas avant !
Comme ce resto n'était pas encore ouvert, j'étais trop renfermé ! "
4ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Alexandre Strub :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour mon cher Alexandre, ça va ? "
Alexandre Strub :
- " Bonjour mon cher Jérôme, moi ça va ! A part
que toi et moi, on est deux clowns tristes !
On a trop souffert dans la vie d'avoir été rejetés
et incompris à cause de notre handicap !
C'est sans doute pour ça que toi et moi,
on fait de l'humour noir dans notre style gothique !
Mon cher Jérôme, pourquoi à chaque fois
que je te propose de faire un resto, tu me dis
que t'es pas dispo ? "
Jérôme Bedrossian :
- " Mon cher Alexandre, c'est parce-qu'à
cause de ma méchanceté gratuite que j'ai
eu envers les amis à l'époque ! C'est à moi de
payer pour tout ce que je t'ai fait ! Après que
tu m'aies fait payer en pique-assiette tous
mes problèmes psychiatriques que je t'avais
dévoilés que t'avais répétés ensuite à Boris !
La preuve que pour toi et moi, notre vie fut
un enfer avec du labeur dans les épinards !
Ce qui fait que toi et moi, on n'a pas une santé
de fer au paradis ! A tel point, que toi et moi,
on achète parfois des tee-shirt de hard roc sur
Ah ! ma zone ! Qu'on s'entaille à ma zone pour mieux
s'endurcir endure à cuire ! Le tout dans un métal d'acier
pour ne plus s'en faire un paradis d'enfer ! "
5ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Philippe Benguigui :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Philippe, ça va ? "
Philippe Benguigui :
- " Ca va ! Comme sur des roulettes mon ami ! Quoi de neuf ?
En fait, ce soir, je ne pourrai pas dormir chez toi !
Car j'ai mal aux dents après avoir été chez le dentiste !
qui m'a arraché la dent à la roulette Russe ! "
Jérôme Bedrossian :
- " Je suis rassuré Philippe ! Si ce soir, tu ne dors pas
chez moi ! Apparemment, ce n'est pas du au fait
que j'ai des montagnes Russes dans ma vie quotidienne !
A force de remonter la pente ! A chaque fois que j'en fais
toute une montagne en dévale de Marne ! Donc, si
je comprends bien, si tu ne dors pas chez moi ce soir !
C'est parce-que t'as la dent dure contre ton dentiste
et pas contre moi ! Comme je suis un aidant pour toi !
Et que j'ai l'aidant dur ! "
6ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Tony Angaman :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour mon petit Tony, comment vas-tu ? En fait,
pourquoi ne m'appelles-tu plus en ce moment ? "
Tony Angaman :
- " Bonjour Jéjé, ça roule bien pour moi ! Jéjé, si on ne se
voit plus depuis un bout de temps le mercredi !
C'est parce-que je vais aux rendez-vous médicaux
pour mes transfusions sanguines un mercredi sur deux !
Et à chaque fois que j'en ressors, je suis trop fatigué !
Jérôme Bedrossian :
- " Ah ok ! Si je comprends bien, c'est à cause de tes
transfusions sanguines qu'on ne peut pas se voir !
Ca n'a rien à voir avec le fait que je me ronge les
sans; en me faisant un sang d'encre ! "
7ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Adel Azak :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Adel, ça va ? "
Adel Azak :
- " Ca peut aller Jérôme ! Si tu savais comme à L'APF, ça part
en sucettes ! T'as bien fait d'arrêter L'ESAT, Jérôme !
Merci de m'avoir souhaité bon anniversaire tout à l'heure
par SMS Jérôme ! "
Jérôme Bedrossian :
- " De rien Adel ! Je t'ai souhaité bon anniversaire, commme tu
es une crème d'ami ! Car ma vie n'a jamais été du
gâteau de par mon passé affûté ! Je voulais qu'aujourd'hui,
ton anniversaire soit du gâteau pour toi avec de la crème ah ! Futée ! "
8ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Guillaume Leprette :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour lascar, comment te sens-tu ? "
Guillaume Leprette :
- " Ca va lascar, je vais bien ! T'as pas remarqué que maintenant,
j'ai moins de tics qu'avant ! ? "
Jérôme Bedrossian :
- " Oui lascar, j'ai remarqué que maintenant, tu avais
beaucoup moins de tics qu'avant ! Pas pathétiques mais
pas tes tics d'avant ! "
9ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Farid Hamza :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour mon petit Farid ? "
Farid Hamza :
- " Bonjour Jérôme, ça va ! Tu me promets que dorénavant,
tu te tiens à carreaux ! Et que tu ne feras plus de bêtises !
Promis ? "
Jérôme Bedrossian :
- " Promis Farid ! La preuve que je tiens paroles ! C'est moi
qui écris les paroles de mes poèmes sans aucun bémol !
Et c'est moi qui demande à mon auxiliaire de vie de laver
mes carreaux pour ne pas me jeter par la fenêtre ! "
Jérôme de Mars
Il faut être râleur !
Gueuler; engueuler !
Il faut s'faire entendre !
Pour bien déranger,
Il faut s'faire comprendre !
Pour bien dire les choses
Dans la vérité !
De quelle est leur cause ?
Pour décortiquer
L'origine du blême
Dans la solution !
De tout autre problème
En adéquation !
Avec ses valeurs
A l'heure très synchrone !
Pour remettre d'bonne heure
Les pendules d'la zone !
Il faut être raleur !
Toujours de bonheur !
Il faut être à l'heure !
Toujours de bonne heure !
Il faut rester franc
Sans faire d'mauvais coup !
Il faut des coups francs !
Sans un contrecoup
En des coups fourrés !
Il faut être intègre;
Loyal et carré !
En restant allègre !
En toutes circonstances !
Respirant la joie !
De semer l'essence
D'avoir trop la foi !
Et d'garder espoir !
Malgré les épreuves
Sans de belles histoires !
Même si les jours pleuvent !
Il faut être raleur !
Toujours de bonheur !
Il faut être à l'heure !
Toujours de bonne heure !
En montrant l'exemple !
Seuls ceux qui contemplent !
Attendent le déluge !
Il ne faut d'grabuge !
Et personne qui gruge
En des subterfuges !
Seul l'amour; il sème
En des stratagèmes !
Le fait d'être heureux !
Et de vivre heureux !
Sans être très aigri
Par l'gris de la vie !
Il n'y a pas qu'l'argent !
Il n'y a qu'l'amitié
Précieuse sans diamant !
Pour bien témoigner !
Il faut être raleur !
Toujours de bonheur !
Il faut être à l'heure !
Toujours de bonne heure !
Jérôme de Mars
Mixe les platines !
Si tu faisais
Chic bonne figure !
Pour composer
En métal dur
De bons CD !
Où tu jouerais
Des variétés;
Qui déferlaient
Dans les années
Années 80 !
Pas surannées !
Trop boute-en-train !
En des chanteurs;
Soit des CD !
En enchanteurs;
Soit DCD !
Mixe les platines !
A l'origine
R'mix de platines !
D'adrénaline
Où tu vas faire
Des 33 tours !
Où tu vas fer
45 tours !
Qui valent l'détour !
Sans le retour
De ces vautours !
Où c'est du lourd !
Si tu manges disques
De ton mange-disque !
Si tu tournes disques
De ton tourne-disque !
En ton Teppaz !
Si tu repasses
Du jazz qui jase !
Où tu ressasses !
Mixe les platines !
A l'origine
R'mix de platines !
D'adrénaline
D'ta nostalgie !
Où tu écoutes
Sur Nostalgie !
Dont coûte que coûte !
Tu vas graver
En souvenirs
Tous tes CD !
En devenir
DJ Jéjé !
Où tu dis, j'en
Ai envoyé
De très bonnes ondes
Pour l'Nouvel An !
Même longueur d'ondes !
Pour valdinguer
Et mieux groover !
Mixe les platines !
A l'origine
R'mix de platines !
D'adrénaline.
Jérôme de Mars
Si on chantait mille devises !
Morceau de jazz sur Teppaz !
Qui fait jazzer la musique
En de belles paroles qui jasent !
Charlie par coeur magnifique !
Mirifiques effets spéciaux !
Musique; c'est d'la dynamo !
Explosive en mécano !
Mécanique dans la sono !
John Coltrane; ce mélomane !
Qui émane en mélodie !
Sa musique mégalomane !
Mise sur écoute Count Basie !
Il faut toujours inspirer
Et s'inspirer en musique !
Comme pour humer, respirer !
Roulement de mécanique !
Si on chantait mille devises !
En écoutant Miles Davis !
Si on chantait Miles Davis !
En écoutant mille devises !
En relevant le niveau
Parmi la génération !
N'jouant jamais du pipeau
Dans la rénégération !
Qui fait jaser les plus grands
Dans la musique symphonique !
Qui fait jazzer l'océan
Dans la musique pacifique !
Qui émane yes ! Man d'prestige !
La pointure de ces jazzman !
Genre de petits grands prodiges !
Classieux ces gars qui jasent man !
Composant des partitions
De p'tites pépites de musiques !
Des morceaux d'érudition !
Qui déroulent des mécaniques !
Si on chantait mille devises !
En écoutant Miles Davis !
Si on chantait Miles Davis !
En écoutant mille devises !
Qui est là avec Ella !
Cette dame Ella Fitzgerald !
Elle est là chantant la la !
La chanson faisant une halte...
En musique anglo-saxonne...
Ecoutant Duke Ellington !
Avec pour refrain son jazz...
Qui jazze; jase tout son Teppaz
En un raz-d'marée de vague !
Vague déferlante dans le vague !
Ayant un grand vague à l'âme !
A en découper une lame
D'rasoir ! D'une vie pas rasoire !
A en couper son labeur !
Dur labeur dans le pinard !
Du beurre dans les épinards !
Si on chantait mille devises !
En écoutant Miles Davis !
Si on chantait Miles Davis !
En écoutant mille devises !
Jérôme de Mars
Si on roulait en coccinelle...
Empreint tant de temps de saison ;
Il y a au printemps du beau temps !
Pour faire des illuminations
Face au soleil très reluisant !
Qui irradie en faisant mouche...
Avec les insectes d'la forêt !
Où tous les insectes; ils se mouchent !
Faisant mouche du coche en forêt !
Avec des moustiques qui astiquent
Les tiques pathétiques dans leurs tics !
Qui ont de grands tics lunatiques;
Esthétiques assez frénétiques !
Qui papillonnent 'ffet papillon !
Comme des papillons à tire d'ailes !
Volant vers l'haut de l'horizon !
Les prenant tous sous leurs propres ailes !
Si on roulait en coccinelle...
Points de non-retours d'coccinelle...
Si on allait au Coccinelle...
Magasin voir des coccinelles...
On pourrait en voir des cigales
En été dans l'champ des cigales !
Pour entendre chanter les grillons
D'barbecue ! Si nous nous grillons...
A petit feu d'une cheminée
Sur l'grill ! Aux dépens des cigales !
Des fourmis qui fourmillent d'idées...
Plus économes que les cigales !
En attendant les hirondelles...
Pour qu'elles fassent du zèle en leurs ailes !
Attendant l'vol des tourterelles !
Ces beaux oiseaux qui prennent deux L !
Volant leurs L qui les déplument...
Tous ces oiseaux n'ont pas de plume !
Une fois n'est presque jamais coutume !
De porter son lot de costumes !
Si on roulait en coccinelle...
Points de non-retours d'coccinelle...
Si on allait au Coccinelle...
Magasin voir des coccinelles...
Pour entrevoir dare-dare des guêpes,
Qui pompent l'dard du miel des abeilles !
Sans avoir un déni de guêpes !
Passant une nouvelle lune de miel !
Avec les abeilles en lune d'fiel !
Ayant le bourdon bourdonnant...
Refilant le bourdon du miel
Aux frelons se contaminant...
Tous avec de la cire d'abeilles !
Pour cirer les pompes des abeilles,
Qui n'en ont pas rien à cirer !
Des bougies en cire pour souffler
Dessus pour tenir la chandelle !
Soufflant les bougies d'une voiture...
Accédant à la passerelle;
Passerelle qui a fière allure...
Si on roulait en coccinelle...
Points de non-retours d'coccinelle...
Si on allait au Coccinelle...
Magasin voir des coccinelles...
Jérôme de Mars
Le bureau des complaintes
Si vous passiez le mot !
Vous tenant à carreau !
En allant au bureau
Pour laver les carreaux !
Pour chanter doléances
De la dernière séance !
Projetant la séquence !
Avec pour conséquences...
D'savoir à quelle fréquence !
Vous chanteriez du blues !
En une belle éloquence;
Qui vous donnerait l'blues !
Ecrivant sur feuilles mortes
Votre langue si bien pendue !
En enfonçant la porte !
Problèmes irrésolus...
Le bureau des complaintes
En déposant une plainte !
Tel le bureau des plaintes !
Déposant une complainte !
Pour chanter, déchanter
Vos paroles de foutaise !
D'vos mots désenchantés
En bémol de fadaise...
Musique qui vous balade...
Promenade de santé !
Musique en une ballade !
C'est une formalité...
Ce que vous écrivez...
Vous libérant d'l'impasse !
Ce que vous transposez...
Adaptant votre mot d'passe !
Pour bien vous adapter,
Ecrivant une bluette !
Pour vous réadapter,
Créant en chansonnette !
Le bureau des complaintes
En déposant une plainte !
Tel le bureau des plaintes !
Déposant une complainte !
Ce qui vous casse la tête !
Pour faire de vos fossettes...
C'qui vous passe par la tête !
Pour en faire plein d'facettes...
Mélodie d'harmonie !
Rôle de composition !
Musique d'mélancolie !
Rôle de l'incarnation !
En restant en amont
De tous vos vieux démons...
Dont vous bravez des monts...
Comme coureur de jurons...
La vie, comme elle vous pèse !
Avec l'argent du pèze !
Si vous preniez d'grands airs...
Pour prendre à la légère !
Le bureau des complaintes
En déposant une plainte !
Tel le bureau des plaintes !
Déposant une complainte !
Jérôme de Mars
Bijoux; bougie !
Soleil d'argent !
Argent d'oseille !
En s'racontant !
Tous s'émerveillent
D'avoir haut ! Ciel !
Bijoux d'famille !
T'nant la chandelle
D'un air d'famille !
Et en soufflant !
S'ils en jouissaient
Musical'ment !
Un grand soufflé
Fromage d'ramage !
Qui gonflerait
En étalage
D'un air en jouet !
Bijoux; bougie !
Bijoux d'famille !
Soufflant l'orgie !
Bougies d'orgies !
Qui allum'rait
Les hommes; les femmes !
Pour aguicher
Soleil infâme !
Tous leurs fantasmes !
Qui les enflamment !
Ayant l'orgasme !
Brûlant la flamme
De leurs envies !
Pour s'accoupler
En bains d'Minuit !
Pour copuler
D'baisers sucrés !
Faisant l'amour !
A en baiser
Leurs points d'retours !
Bijoux; bougie !
Bijoux d'famille !
Soufflant l'orgie !
Bougies d'orgies !
Le soleil péché !
Il fait couler
Une poignée d'sève !
Hommes; femmes élèves !
Qui élèvent l'plaisir
De l'argent sûr !
Pour faire sortir
Toute la luxure !
Comme tous les hommes
Prennent toutes les femmes !
En pénétrant
Leur belle pleine lune !
Pour faire fortune !
Rien qu'pour leur pomme !
Soleil clinquant !
Les femmes réclament !
Bijoux; bougie !
Bijoux d'famille !
Soufflant l'orgie !
Bougies d'orgies !
Jérôme de Mars
Un voyou qui voit you !
Marchant dans la truande !
Il y a un vrai big-bang !
Marchand de la truande !
Avec une bande de gangs !
Qui tangue en démarchant !
En volant des bijoux;
Malfaiteurs malveillants !
En demeurant ripoux;
Pourris comme des bandits !
Fumant de la contrebande !
Foutant en l'air leur vie !
Enfumant toute leur bande !
Un assassin qui dit !
Je tue toi, je tutoie
L'assassin qui agit !
Je vous vois, je vouvoie !
Un voyou qui voit you !
Qui voit you un voyou !
Un voit you qui voyou !
Qui voyou un voit you !
En un tiers-monde d'l'immonde !
Qui abonde de gangsters
En voulant faire la fronde !
En recréant l'enfer
De ceux qui croisent le fer
En épée d'Damoclès !
Faisant vivre un enfer !
En bémol de fadaise
Sans le code de l'honneur !
Mais y a des voyous bien
Avec l'code de l'honneur !
Qui s'sentent mal; font le bien !
Tout le monde a du bon
En lui; luit qui reluit !
Pour montrer que le bon
Dans un droit à l'oubli !
Un voyou qui voit you !
Qui voit you un voyou !
Un voit you qui voyou !
Qui voyou un voit you !
Y a des voyous filous !
Y a des voyous ripous !
Qui ne cherchent que des poux
En demeurant relous !
Connus comme les loups blancs...
Pour faire tous les choux gras
De la presse en tremblant !
Défendant en bouts d'gras !
Ceux qui n'sont ni tout blancs !
Ni tout noirs entre les deux !
N'faisant jamais semblant !
Un et un égalent deux !
Un et un l'égalent deux !
Comme personne n'est parfait !
Fabuleux; sulfureux !
La vie n'est un conte d'fée !
Un voyou qui voit you !
Qui voit you un voyou !
Un voit you qui voyou !
Qui voyou un voit you !
Jérôme de Mars
Les paroles s'envolent, les écrits restent !
Allongés sur des lits en délits;
Il y a des délinquants sensuels !
Qui parlent plus qu'd'agir n'en ayant fi !
Ils ne sont dangereux pour untel !
Comme ils sont surtout inoffensifs !
Surtout très dangereux pour eux-même !
Qu'ils n'sont envers les autres transgressifs !
Mais juste subversifs dans leurs problèmes !
Ils ont juste besoin d'éducation !
Avec un grand rappel de la loi !
Qui s'ra pour eux une rééducation !
Pour filer droits ! Jamais maladroits !
La prévention diminue les risques
De passage à l'acte ! Pour enseigner
Qu'il faut se prémunir contre les risques !
Chantant comme nouveau disque enrayé !
Les paroles s'envolent, les écrits restent !
Les cris; ils s'envolent, tout l'écrit reste !
Les paroles survolent, tous les cris restent !
Les cris; ils survolent, les et cris restent !
Parler dans la violence fait moins mal !
Il vaut mieux écrire qu'frapper quelqu'un !
Frapper dans la violence fait moins mâle !
Il vaut mieux crier qu'tuer quelqu'un !
Il vaut mieux voler qu'être assassin !
Avec des gros maux sans des gros mots !
Il vaut mieux être assassin d'gros mots !
En insultant sans tuer quelqu'un !
Les paroles sont moins graves que les actes
Physiques et agressions sexuelles !
Tous les grands voleurs qui ont du tact !
Et le code de l'honneur sensuel !
Sont davantage respectables qu'méchants !
Parfois; ils volent juste pour à peine vivre !
Même qu'ils volent; ils peuvent être bienveillants !
Vaillants n'ayant le choix pour survivre !
Les paroles s'envolent, les écrits restent !
Les cris; ils s'envolent, tout l'écrit reste !
Les paroles survolent, tous les cris restent !
Les cris; ils survolent, les et cris restent !
N'importe qui est capable du meilleur !
Comme du pire pour reproduire le mal !
De ce qu'il a subi de bonne heure !
Risquant de devenir animal !
Une fois à l'âge adulte sans morale !
Ayant juste l'moral pour faire le mâle !
Il faut faire l'bien sans faire le mal !
En tant que mâle qui a le moral !
Faisant juste le bien en tant que mâle !
Pour que ce soit un mal pour un bien !
Quelqu'un d'bien sans regard animal
En ses vieux démons manichéens !
Même que quelqu'un a fait une grosse faute !
En faisant des menaces en paroles !
Il faut lui pardonner pour qu'il ôte
Le mal en lui ! Pour qu'le bien l'enrôle !
Les paroles s'envolent, les écrits restent !
Les cris; ils s'envolent, tout l'écrit reste !
Les paroles survolent, tous les cris restent !
Les cris; ils survolent, les et cris restent !
Jérôme de Mars
Cœur de slam
Dans le vide
D'une maison !
J'veux avide
Une chanson !
Pour m'entendre
Dans l'amour !
Pour m'détendre
En velours !
J'veux des mots !
Qui veulent dire
Mes échos !
Pour sourire
En chantant
Des paroles !
Fredonnant
L'air frivole !
Cœur de slam,
Comme je slame
En chœur d'slam !
Mon air d'slam !
Je me sers
D'instruments !
Je me serre
Instrument
De ma voix !
Sans une voie
A cap'lla !
Comme je croîs
Mensonger !
Que je crois
A songer
D'mes dix doigts !
Que je dois
Les bouger !
En éclats
Laminés !
Cœur de slam,
Comme je slame
En chœur d'slam !
Mon air d'slam !
Composant !
Avec ça
R'composant
Aux dégâts !
Rien qu'pour ça !
En deça
De toute ma
Très fosse joie !
J'veux mûrir
Pour grandir !
Sans mourir
Pour croupir !
L'âme pourrie,
Comme j'ai l'blues !
Pot-pourri !
Et qu'j'épouse !
Cœur de slam,
Comme je slame
En chœur d'slam !
Mon air d'slam !
Jérôme de Mars
Rock à Billy
Musique d'ambiance
De ces années !
En opulence
Assez yéyés !
Quand Bill allait !
Chantant du rock !
Quand Bill Haley !
Chantait en roc !
Sans aucune gêne !
Gènes en coups d'sang !
Avec pour gène;
Un Gene Vincent !
Chanteurs de rock
Du rock'n'roll !
Ce furent des rocs
Dans leurs paroles !
Rock à Billy
En frénésie;
Rockabilly
En hystérie;
Eddie Cochran;
Qui en chantait !
Voix mélomane !
Pour enchanter
Dans le rock dur !
Y a d'la matière !
Tout c'qu'ils endurent
D'leur vie sur Terre !
D'excès; décès !
Décès; d'excès !
D'essais; d'excès !
D'essais; décès !
En rejouant
Avec le feu !
En allumant
Avec le feu !
Rock à Billy
En frénésie;
Rockabilly
En hystérie;
En allumant
Leurs cigarettes
Sur cigarettes !
En rallumant
Leurs têtes brûlées
Dans leurs excès
Intemporels !
Brûlant l'soleil
Par les deux bouts
De la chandelle !
Qu'ils brûlent debout
Toute la chandelle !
Par les deux bouts
De leur oseille !
Sans un soleil;
Qu'ils étincellent !
Rock à Billy
En frénésie;
Rockabilly
En hystérie.
Jérôme de Mars
Le flow du bitume
Et cris noirs sur blancs !
Ma plume; elle m'envole
Sans un chèque en blanc !
Je prends mon envol !
Tel l'oiseau brisé
Par la force du vent !
Cassé; tracassé
En démons troublants !
Qu'je me casse la tête
A m'soûler la vie !
J'me casse la nénette
A brûler hardi !
Le tempo défaut
De mes qualités !
Que j'ai par des faux
En info du vrai !
Le flow du bitume,
Où j'y laisse des plumes !
Le flow sans bitume;
J'écris de ma plume !
Je rape; je dérape !
Comme à la maison
D'un fromage à râpe !
Comme à l'unisson !
J'pars à la dérive
En m'mettant aux vers !
Des vers qui arrivent
En écrits ouverts !
Au centre d'gravité;
J'cherche d'un air léger
A bien m'égayer !
J'gravis; j'ai gravé
Tous mes beaux CD
En des chants vivants !
Pas moches DCD;
Décédés vivants !
Le flow du bitume,
Où j'y laisse des plumes !
Le flow sans bitume,
J'écris de ma plume !
J'en fais une montagne !
Des râpes à fromage !
J'soulève une montagne
D'un rap à ramage !
Remontant la pente !
Plus dure est la chute
D'mon histoire parapente !
Qu'j'ai un parachute !
Pour bien retomber
Sans tomber à pied !
Au pied d'un guêpier;
J'retombe sur mes pieds !
En prenant des risques;
J'calcule au maître prêt !
Cris d'un astérisque;
J'calcule au mètre près !
Le flow du bitume,
Où j'y laisse des plumes !
Le flow sans bitume;
J'écris de ma plume !
Jérôme de Mars
Tout baigne à la mer !
Allant en vacances;
Voilà ! C'est l'été !
L'heure d'itinérance
Pour bien s'remuer
Au contact de l'eau !
Vacances dans l'Midi !
Pour boire un sirop
D'orgeat à Midi !
Avant d'se baigner
Toute l'après-midi !
A la plage chauffée
Par l'soleil hardi !
Avant que le soir;
C'soit l'apéritif !
Entre larrons en foire
En impératif !
Tout baigne à la mer !
Sur la plage solaire !
Tout baigne sur la Terre !
En âge populaire !
De tremper les pieds
Dans l'eau en marchant !
Caractère trempé !
S'vantant en marchand !
Ils vont sans une faute
Pêcher des poissons !
Qu'ils ne vont sans faute
N'pécher la mousson !
De l'eau dans le vague
D'une triste vague à l'âme !
Pour que l'ciel élague
Sans un macadam !
Qu'tout va vraiment bien
Rien qu'dans l'essentiel !
Entre gens boute-en-train !
Car pour l'éternel !
Tout baigne à la mer !
Sur la plage solaire !
Tout baigne sur la Terre !
En âge populaire !
De nager dans l'eau
Pour qu'tous se ménagent !
En disant hello !
Sans remue-ménage !
Y a l'eau qui débarque !
Emmenant sur barque
Rien que les marmots !
Voguant sur bateaux !
Qui embarquent les mots
Des bambins; enfants !
Faisant en échos !
De grands cris d'enfants !
Se rappelant phares
Qu'ils feront le monde !
Jouant tintamarre
Tous en mer ! Qu'ils sondent...
Tout baigne à la mer !
Sur la plage solaire !
Tout baigne sur la Terre !
En âge populaire !
Jérôme de Mars
Si on filait le cagnard !
Malgré la pluie; s'il y avait
Un beau soleil pour sourire !
Il y aurait de belles journées
Dans la vie pour le plaisir !
Pour rire sans temps bipolaires !
Reflets du temps contrasté !
Qui vient avec la colère
D'un mauvais temps agité !
Pour dissiper les tensions,
Si on refaisait appel
En scandant Madame Soleil !
Pour résoudre les dissensions !
Avec pour pure embellie;
Après la tempête; le calme !
Dans des endroits de répits;
Une accalmie bien au calme !
Si on filait le cagnard !
Sans refiler le cafard !
Si on redonnait rencard !
En jouant de la fanfare !
Pour faire passer les temps durs
En un bon temps débonnaire !
Dans l'air du temps assez pur !
Il faut passer l'temps solaire !
A c'monde non en solitaire
Comme un soliste égoïste !
Il faut chanter solidaire
En passant le temps altruiste !
En passant du très bon temps
En des temps modernes anciens !
S'rappelant du bon vieux temps !
A conter manichéen !
Sur tout le monde solidaire,
Pour défier le temps lunaire !
Le faisant passer solaire !
Pour rassurer linéaire !
Si on filait le cagnard !
Sans refiler le cafard !
Si on redonnait rencard !
En jouant de la fanfare !
Certes; le temps, c'est de l'argent !
Mais dans d'l'argent qui dore
L'soleil en des paroles d'argent !
On préfère l'argent qui r'dore !
En paroles dans une chanson !
Qui écrit des sentiments
Sans ressentiment d'saison !
Toujours en avances sur l'temps !
Le temps qui passe; repasse
Chaque jour jusqu'au lendemain !
Qui nous prélasse; nous enlace
A bien aimer notre prochain !
Passant des temps subalternes
De tout l'immonde solitaire !
Vers des temps plus jamais ternes
En temps modernes solidaires !
Si on filait le cagnard !
Sans refiler le cafard !
Si on redonnait rencard !
En jouant de la fanfare !
Jérôme de Mars
Sur le grill !
Comme La France;
Elle s'effrite !
Et que les gens;
Ils se fritent !
Y a urgence
De remettre
Du courant !
Sans miettes
Entre les gens !
Sans mettre d'l'huile
Sur le feu
Si brûlant !
En aimant
Etre heureux !
En mangeant
Volubile !
Sur le grill !
Gens fragiles;
Qui les grille
Indociles !
Sur friteuse !
En grillant
Sulfateuse !
Les méchants
En des coups
De merguez !
Barbecue
En une braise !
En grillant
Les saucisses !
En cuisant
L'écrevisse !
Pour se pincer
En satire !
Pour pincer
Pince sans rire !
Sur le grill !
Gens fragiles;
Qui les grille
Indociles !
Pince-moi
Comme je rêve !
Aux abois;
Qui achèvent
D'en pincer
Amoureux !
Pour penser
Chaleureux !
Au bonheur
D'être en vie !
Sans la peur
D'l'agonie !
Il faudrait
Réfléchir !
A rester
Sans souffrir !
Sur le grill !
Gens fragiles;
Qui les grille
Indociles !
Jérôme de Mars
Si nous salons deux thés !
Sucrés salés amers !
Il y a du thé grand-mère
Au salon d'tes causettes !
Pour y mettre thé dosettes
Avec ta tassimo !
T'as six mots à me dire ?
Comme l'café; c'est ta tasse !
De thé qu'tu bois la tasse !
Si tu faisais salon !
Au salon d'thé café !
Tu ouvrirais l'salon !
Au salon de tes thés !
Pour entêter ton thé !
Le sucrant sans café !
Pour te tenter santé !
Pour t'intenter en thé !
Si nous salons deux thés !
Salon de thé qu'a fait !
Si nous dessalons d'thés !
Salon de T cafés !
Pour retenter l'salon !
En t'sucrant au passage !
Pour contenter l'salon !
En t'salant au passage !
Et si on détestait
Te sucrer; te saler !
Au passage; on prendrait
Ta tension d'tes sales hé !
Pour n'pas boire n'importe quoi !
Il faut boire les paroles
D'un homme sage ! T'es qui là ?
Thé qui la ! Pas de bol !
Tes souvenirs t'ramassent !
Que tu la bois la tasse
D'thé malheurs ! On t'ramasse
A la p'tite cuillère lasse !
Si nous salons deux thés !
Salon de thé qu'a fait !
Si nous dessalons d'thés !
Salon de T cafés !
Où tu y vas au bar
Avec des malabars !
Qu'tu manges des carembars !
Où tout l'monde te rembarre !
Mal à bars isocèles !
Ces bars qui t'isolent sel !
Aucun bar parallèle !
En ton régime sans sel !
Avec du sucre sans sel !
A part celle comme parcelle !
Où en ton escarcelle !
Tu nous casses du sucre d'celle
Avec du sel sans sucre !
Toi; qui n'es pas en sucre !
Si bien qu'tu casses du sucre
Sur ton dos ! Comme tu t'sucres !
Si nous salons deux thés !
Salon de thé qu'a fait !
Si nous dessalons d'thés !
Salon de T cafés !
Jérôme de Mars
J'étais, je suis, je serai...
Passé, présent, futur !
Etre quelqu'un est un mystère !
Qu'on ne sait si la nature
Humaine n'est que délétère...
Et individualiste..>.
N'pensant qu'à son intérêt !
La longue liste des égoïstes !
Parlant qu'd'argent d'intérêts !
L'être humain n'est que posture...
En n'étant jamais lui-même !
Qui n'est que désinvolture !
Ne pensant qu'à ses problèmes !
Et pas aux problèmes des autres !
Qui s'en fout de tout sauf d'lui !
Comme jamais personne n'se vautre
En luit qu'il clame insoumis !
J'étais, je suis, je serai...
Pour la vie, l'éternité !
Je suis quelqu'un d'torturé
A l'intérieur consumé !
En un paradis d'enfer
Dans les brûlures de l'histoire !
Qu'il s'fait en un inventaire !
Un passé four-crématoire !
Votant assez nul dans l'urne !
En brûlant et s'embrasant
En ses grands ténèbres trop diurnes !
Qu'il va d'l'avant embrassant...
Indécence du vent qui tourne
En ristourne qu'il détourne tout
En ses démons qui l'retournent !
Qu'là maintenant; il s'en fout !
De sa vie sans des gardes-fous...
Qu'il se fait passer pour fou !
Allant tout doux juste filou !
Il l'est en filant tout doux...
J'étais, je suis, je serai...
Pour la vie, l'éternité !
Je suis quelqu'un d'torturé
A l'intérieur consumé !
Faisant aller pour aller...
Bien juste pour faire un grand bien
A sa vie qu'il laisse aller !
Qu'il se laisse aller éteint !
Sans lumière de ses lumières
En lui-même qu'il n'est pas clair !
Pas très clair comme un éclair !
Loin à des années-lumière...
De sa triste vie dissolue...
Souvenirs irrésolus
En ses excès absolus...
Qu'il est perdu, éperdu...
Ne parvenant résolu
A vraiment se modérer...
Et sans péchés défendus...
Il veut r'devenir léger...
J'étais, je suis, je serai...
Pour la vie, l'éternité !
Je suis quelqu'un d'torturé
A l'intérieur consumé !
Jérôme de Mars
La belle et la bite !
En jouant des notes !
Notte elle s'réjouit !
En jouissant des notes !
Notte elle en jouit !
C'est une vierge Marie !
Qui marie la vierge
Et la Verge Marie !
En brûlant des cierges !
Verge effarouchée;
Qui crache la purée !
Vierge effarouchée;
Qui crache épurée !
Des mots orduriers !
Sexes dans ascenseurs !
De l'eau qu'elle pompait !
Sexes dent ah ! Censeurs !
La belle et la bite !
Qu'elle presse et débite !
La belle; elle habite !
Qu'elle en presse des bites !
Qu'elle adore pomper
L'tuyau d'arrosage !
Pour le faire branler
L'liquide de fromage !
Liquide séminal !
Sur piano à queue !
Qu'elle lèche très bestiale !
En bandant la queue !
De touche-touche quéquête !
En faisant monter
Rien que la bébête !
En faisant bouger
La bite d'érection !
Avec peau; sans peau
D'éjaculations !
Jouant du pipeau !
La belle et la bite !
Qu'elle presse et débite !
La belle; elle habite !
Qu'elle en presse des bites !
En faisant la queue
A la queuleuleue !
Remuant la queue
En jouissant quoique !
Assez circoncis
En un manque de peau !
Qu'elle a bien choisi
Pour sucer l'tuyau !
Qu'elle tend le piano !
D'un piano à queue !
Pour faire un salto !
Le long de la queue !
Qu'elle attend d'sortir
Le petit oiseau !
Pour bien le faire jouir !
Ce gros bon tuyau !
La belle et la bite !
Qu'elle presse et débite !
La belle; elle habite !
Qu'elle en presse des bites !
Jérôme de Mars
Charlotte pour sa pomme !
On connaît une femme
Qui s'appelle Charlotte !
Une femme qui s'enflamme
Avec d'l'échalote !
Qu'elle fait la cuisine !
Faisant un gâteau
Dans l'adrénaline !
Qu'elle y va franco !
Disant des gros mots !
Elle; qui vient du Nord !
Ce sacré numéro;
Qu'elle est aux abords !
Une personne gentille !
Jamais extensible !
Qu'en ses ustensiles;
Elle fait âme sensible !
Charlotte pour sa pomme !
Une charlotte aux pommes !
Tout ça pour sa pomme !
Rien qu'avec des pommes !
Qu'elle fait trop la poire
Pour tout ce beau monde !
C'est une très grosse poire !
D'quoi qu'elle fasse une fronde !
Qu'elle fait une charlotte !
Une charlotte aux poires !
Qu'elle met une charlotte !
Qu'elle s'prend pour une poire !
Une poire pour la soif !
Qu'elle a toujours soif !
Faisant bien les choses !
En plaidant sa cause !
Que c'est une ch'timi !
Elle; qui reste sans fard !
Quand Charlotte prépare
D'Midi à Minuit !
Charlotte pour sa pomme !
Une charlotte aux pommes !
Tout ça pour sa pomme !
Rien qu'avec des pommes !
Qu'elle ne prend personne
En traître de son être !
Quand Charlotte résonne
Au pied de la lettre !
En son caractère
Assez bien trempé !
Quand elle va frapper
En lettres d'caractère !
De ses nerfs à vif !
Sans jamais perdre l'Nord !
Quand piquée au vif !
Charlotte n'en démord !
D'dire ses vérités !
Elle; qui est si franche !
Qu'elle va préparer
S'retroussant les manches !
Charlotte pour sa pomme !
Une charlotte aux pommes !
Tout ça pour sa pomme !
Rien qu'avec des pommes !
Jérôme de Mars
Stone dans le ciel !
Orage de pluie
En confettis !
Il y a l'soleil
Qui ensorcelle
Les déprimés !
Art de la vie
Des opprimés
Dans l'inertie !
Y a des nuages !
Effet brouillard !
Dans le cirage
Des nénuphars !
Qui shootent d'un blues !
La brousse humaine !
Peine qui jalouse
L'âme puritaine
Stone dans le ciel !
Un arc en ciel !
Qui gratte le ciel
Sur un gratte ciel !
Peignant en noir !
La nuit qui broie
D'un café noir !
S'shootant le foi !
Avec des idées
Spleen claires-obscures !
Acidulées !
Faisant le mur
Des très hautes plaines
En parapente !
Qu'elles sont à peine
Effet d'une plante
Shootée au blues !
Idées qui planent !
Effet du flouze
En delta-plane !
Stone dans le ciel !
Un arc en ciel;
Qui gratte le ciel
Sur un gratte ciel !
Mélancolique !
Pleurant d'sanglots !
Mélancomique
Riant d'sanglots !
Haute altitude
En mode avion !
Haute amplitude
Du groupe avions !
En dérivant
A l'étalage !
Et en virant
D'une nuit sauvage !
En renaissance
De ses cendres noires !
En résurgence;
Ce fut l'histoire !
Stone dans le ciel !
Un arc en ciel;
Qui gratte le ciel
Sur un gratte ciel !
Jérôme de Mars
Dix nés linéaires !
Voici en indice !
Une portée de dix
En un dix sans chute
En des parachutes
Dorés adorés !
Il seront plus tard
Des grands redorés !
Se dorant sans fard !
Il seront très riches !
Ayant pour talents
D'être en haut d'l'affiche !
Si intelligents !
Qu'ils seront artistes !
Artistes de street art
En leur fibre altruiste !
Qu'ils donneront rencard !
Dix nés linéaires !
Dîner littéraire !
Dix nés littéraires !
Dîner linéaire !
Montant leur affaire
En fonds de commerce !
En ayant à faire
D'leur fond de commerce !
Qu'ils voudront réussir
Leur brillante carrière !
Pour s'épanouir
Pleins dans la lumière !
Qu'ils peindront des fresques !
Pour voir en peinture
Leur tag pittoresque !
Graffiti d'peinture !
Qu'ils recadreront
Les laissés-pour-compte !
Qui s'encadreront
Tous ! Au bout du compte !
Dix nés linéaires !
Dîner littéraire !
Dix nés littéraires !
Dîner linéaire !
Qu'ils mettront en cadre
Toutes leurs belles peintures !
En donnant pour cadre !
Ils peuvent s'voir en peinture !
Pour qu'tout le monde s'encadre !
Dans le cadre; hors-cadre !
En donnant un cadre
De travail aux cadres !
Qu'ils restaur'ront tous !
Tous les liens du coeur !
Donnant en coups d'pouce !
Des liens sans rancoeur !
En tant qu'artistes libres !
Trop bien dans leur peau !
Ils veulent que ça vibre !
Sans être mal dans leur peau !
Dix nés linéaires !
Dîner littéraire !
Dix nés littéraires !
Dîner linéaire !
Jérôme de Mars
On veut des croissants !
Petit appétit !
On achète du pain
D'boulangerie !
Comme on a trop faim
Et qu'on veut manger
L'pain au chocolat !
Qu'on aime boire l'café !
Et boire un soda !
Comme on veut en boire
Du thé ! Salon d'thé !
Buvant pour la gloire
L'lait chocolaté !
Ca s'ra du gâteau !
Cette bonne religieuse !
Allant chez l'poto
En vente élogieuse !
On veut des croissants !
Qu'on mange décroissant !
Qu'on achète croissant !
Qu'on mange des croissants !
En plus d'un triangle
Aux délicieuses amandes !
Qu'on tient dans la sangle
A s'manger une amende !
Garés en double fil !
En ayant besoin
D'ach'ter sur le fil !
Un pain au raisin !
Avec du café !
Et comme un éclair !
On achète l'éclair
D'chocolat, café !
Pour y voir plus clair !
Comme un croissant d'lune !
Pas dans la lumière !
Il faut voir en l'une !
On veut des croissants !
Qu'on mange décroissant !
Qu'on achète croissant !
Qu'on mange des croissants !
Pour prendre en sandwich !
Sa femme en casse-croûte !
Qu'on mange un sandwich !
Pour casser la croûte !
D'un pain suédois
En un pain complet !
Qu'on compte de nos doigts !
Si y a la monnaie !
Pour faire nos emplettes !
Avec une baguette
Et du pain de seigle !
Qu'on achète espiègles !
Et lors d'l'addition
Si sucrée; salée !
On va tout payer
En dégustation !
On veut des croissants !
Qu'on mange décroissant !
Qu'on achète croissant !
Qu'on mange des croissants !
Jérôme de Mars
T'auras la Bible du Coran !
Si tu prenais de ton temps !
En y allant à l'église !
Pour lire l'nouveau testament !
En des mots qui embellissent
Ta vie ! Si tu t'convertis
Au Judaïsme ! En allant
A la synagogue qui t'dit !
Il faut prier le Coran !
Si tu vas à la mosquée !
Religion monothéiste !
Le bon Dieu à évoquer
Qui te rend assez altruiste !
En lisant tout le Missel !
En tant qu'enfant d'Abraham !
Qui te chante en ritournelles
Messagères ! T'disant Islam !
T'auras la Bible du Coran !
En Ave édulcorants !
Dont t'auras l'testament !
Aimant des cinq éléments !
Qu'il t'faudra prier avec
L'Imam; le Curé; Le Rabbin !
Avec pour Dieux invoqués !
Allah; Judas et Abraham !
Il t'faudra avoir la paix
Intérieure sans prises de becs !
Priant notre père sans impairs !
Avec pour repère; l'repaire !
De croire en tes idéaux !
Dans une belle vie d'ange ! Volant
Au secours d'tous les prolos !
Pour qu'ils mangent enfin ! N'volant
La nourriture d'ton prochain !
Faisant à la place une quête
Pour l'amour de ton prochain !
Bon Samaritain en quête !
T'auras la Bible du Coran !
En Ave édulcorants !
Dont t'auras l'testament !
Aimant des cinq éléments !
Avec pour baptême de feu !
Ta communion revivant
En ton baptême fabuleux !
Dans le monde des sûrs vivants !
Tu reviens loin des ténèbres !
Avec pour remords vivants !
Aucun regrets morts-vivants !
Que tu retrouves tes vertèbres !
Sans le monde noir du néant !
Que tout le monde t'a absous
D'tous tes péchés ! Arrivant
Vers le bien en mal dissous !
Que tu veux te racheter
Une très bonne ligne de conduite !
Qu'tu t'es réhabilité
Blanchi que t'as quitté la fuite !
T'auras la Bible du Coran !
En Ave édulcorants !
Dont t'auras l'testament !
Aimant des cinq éléments !
Jérôme de Mars
La taxe lapin !
Eleonore;
Et rendez-vous !
Elle n'les honore
Ses rendez-vous !
Qu'elle les oublie
D'son regard mièvre !
Qu'elle en fait fi
D'avoir d'la fièvre !
Qu'elle ne veut pas
Voir l'médecin !
Disant qu'tout va
Bien dans l'entrain !
Qu'elle n'a besoin
D'aller chez l'doc !
Pour qu'il prenne soin
En des médocs !
La taxe lapin !
Poseur d'lapins !
Surtaxe d'lapins !
Payeur d'lapins !
Qu'elle ne prévient
Son médecin
De ses absences !
Lui en carence !
D'ne la traiter !
D'manquer de temps !
De ne traiter
Les autres patients !
Par manque de temps !
Qu'il est trop pris !
Car tout le temps !
Jamais assis !
Cette patiente;
Pas impatiente
D'être bien soignée !
Qu'elle n'veut payer !
La taxe lapin !
Poseur d'lapins !
Surtaxe d'lapins !
Payeur d'lapins !
Qu'ce médecin;
Il en a marre
Des gens malsains !
Qui n'viennent même tard
Aux rendez-vous !
Qu'il n'veut soigner
Sans des garde-fous !
Pour enseigner
Qu'il faut payer !
Si les gens n'viennent
Pour être soignés !
Sans qu'ils préviennent
De leur absence
Injustifiée !
En conséquences;
Il faut payer
La taxe lapin !
Poseur d'lapins !
Surtaxe d'lapins !
Payeur d'lapins !
Jérôme de Mars
Borderline !
Sale état
D'un état
Aux dégâts !
En fracas
D'ses tracas !
Ca l'détruit
Ce p'tit gars !
Qui se nuit !
Et qui nuit
D'ses insultes
Dépéries !
Dans l'tumulte !
D'un état
Très limite !
Qui ne va
Trop l'imite !
Borderline !
Etat line !
Bordel line !
Dégâts line !
Tout remonte
A l'enfance !
Qu'il n'surmonte
Ses carences !
Qu'il est là
Sur l'qui-vive !
D'ses dégâts
Qui ravivent
Sa colère
Et sa haine
Incendiaires !
Qu'il dégaine
Qu'il en veut
A tout l'monde !
Ce morveux
Qui féconde !
Borderline !
Etat line !
Bordel line !
Dégâts line !
Très tenté
En démons !
Qu'il tentait
En amont !
L'self-contrôle
Contre ses crises !
Qui l'enrôlent;
Qui l'enlisent !
Montagnes Russes
Fluctuantes !
Roulette Russe
Turbulente !
En humeurs
Bipolaires !
Sans bonheur
Linéaire !
Borderline !
Etat line !
Bordel line !
Dégâts line !
Jérôme de Mars
Remue-ménage de printemps !
Si on chantait en refrain !
Il faut s'en laver les mains !
Du printemps pour s'en laver
L'bas du rein ! Pour nettoyer
Et ramasser les feuilles mortes !
Avec la pelle d'la forêt !
En ouvrant-là la grande porte
De l'arbre qui cache la forêt !
Si on passait lors d'une danse !
Un ballet d'un coup d'balai
En redonnant une contredanse !
Passant un coup déballé !
En fourchant trop bien la langue !
Qui enfourche en des feuilles mortes !
Un remue-ménage exsangue !
Il faut tirer la langue forte !
Remue-ménage de printemps !
Il faut s'en laver empreint tant !
Dans un ménage de printemps !
Depuis tout ce temps pourtant !
Juge parti du garde des seaux !
Avec la brosse à reluire
L'tapis de feuilles ! A l'assaut
Avec la brosse à enduire !
Du lavage de ce refrain !
Qui est enfreint du beau temps !
Du lavage d'ce coup de mains !
Qui parle là du bon vieux temps !
Si on se lavait les mains !
En chantant ce même refrain !
Si on s'en lavait les mains !
En donnant des coups de mains !
Aux animaux de la forêt;
Ainsi qu'aux arbres effeuillés;
Les arbres qui cachent la forêt !
Chantant les mots du feuillet !
Remue-ménage de printemps !
Il faut s'en laver empreint tant !
Dans un ménage de printemps !
Depuis tout ce temps pourtant !
Si on chantait le ménage !
A la sueur de son front !
Si on chantait des ménages !
A la sueur d'leur affront !
Qui emménagent; aménagent !
Et déménagent très en nage !
En âge que personne n'ménage !
En un grand remue-ménage !
Qui déménage des ménages !
Qui ménagent le grand ménage !
Qui ménage tous les ménages !
Qui déménagent; emménagent !
Et aménagent trop en âge !
En nage de suer d'ses mains !
On n'a jamais passé l'âge
D'faire le ménage ! Au refrain !
Remue-ménage de printemps !
Il faut s'en laver empreint tant !
Dans un ménage de printemps !
Depuis tout ce temps pourtant !
Jérôme de Mars
Si on faisait tous un boeuf !
Comme on n'fait pas d'omelettes
Sans casser des eux sur oeufs !
Si on faisait une bluette !
Une chansonnette en un bleu
De la vie en un grand jour !
Qui vaudrait que des paroles !
Des paroles de chansons d'amour !
Des mots qui seraient frivoles !
Pour en reprendre du bonheur
Sans que la vie; elle nous pèse !
Allant en apesanteur !
Voir la vie jamais obèse !
Avec des paroles légères
Sur un air de fête joyeux !
Où on reprendrait l'grand air !
Un air qui nous rend heureux !
Si on faisait tous un boeuf !
Qui vole un neuf vole un boeuf !
Si on faisait tous un oeuf !
Qui vole un oeuf vole un boeuf !
Pour envoler tous les mots
Sur mélodie printanière !
D'après le guide du Vermot
Sur mélo-dit d'notre chaumière !
Pour les réveiller les mots
Avec un air entraînant !
Pour les survolter les mots
Avec un air en traînant !
Voyageant dans les ramages !
Avec des balises no d'tresse !
En voguant dans les bagages !
Avec des valises no stress !
Si on vagabondait tous !
En chantant en levant l'pouce !
Si on chantait en refrain !
D'un air d'entrain dans le train !
Si on faisait tous un boeuf !
Qui vole un neuf vole un boeuf !
Si on faisait tous un oeuf !
Qui vole un oeuf vole un boeuf !
Si on errait dans une gare !
Cherchant une musique de raï !
Dans l'entrain pour qu'on se gare !
Avec de l'entrain sur rails !
Pour qu'on déraille en jouant
De la musique survoltée !
Vagabondant en suant
Toute notre musique vir'voltée !
Si on jouait enjoué !
En cassant bien la baraque !
On casserait en jouet !
En chantant bien toute notre niaque !
Maniaque d'un genre mythomane !
Une musique de mélomanes
Pyromanes ! Allumant l'feu !
Qui émane show faisant feu !
Si on faisait tous un boeuf !
Qui vole un neuf vole un boeuf !
Si on faisait tous un oeuf !
Qui vole un oeuf vole un boeuf !
Jérôme de Mars
Des couleurs sans noir et blanc !
Si on coloriait la vie
Avec des gens trop gentils !
Pour faire oublier la nuit !
Qui rendrait l'monde indocile !
Avec des couleurs joyeuses !
Pour envoyer balader
La pluie assez ténébreuse;
Brumeuses qu'on veut conjurer !
En mettant que du soleil
Pour resplendir les rivières !
Un ciel bleu qui étincelle
Les ricochets d'un éclair !
Bordant les fleurs qui éclosent
Avec de belles hirondelles !
Et de l'eau vive qui arrose
La vaste prairie qui ruisselle
Des couleurs sans noir et blanc !
Pour rendre l'soleil élégant !
Des couleurs d'un clair flagrant !
Pour rendre le ciel fascinant !
Comme une couleur émeraude;
Qui taraude tout l'univers !
Avec des étoiles à l'aube !
Pour donner de la lumière !
A ces jours tristes lunatiques !
Qui font penser bipolaires
A une fin du monde toxique !
Il suffit d'un inventaire
Pour faire prendre conscience d'la Terre !
Qu'il faut toujours en prendre soin !
En l'arrosant sans jachère !
En lui redonnant l'béguin !
D'un monde davantage solaire
Sans harcèlement scolaire !
D'un monde assez solidaire
En harcèlement solaire !
Des couleurs sans noir et blanc !
Pour rendre l'soleil élégant !
Des couleurs d'un clair flagrant !
Pour rendre le ciel fascinant !
Avec du papier buvard !
Pour colorier l'boulevard !
Avec que des belles voitures
Sans aucune désinvolture !
Il faudrait y mettre la gomme
Pour rendre tout le monde radieux !
Sans redire et boules de gommes
En gommant un monde heureux !
Si on mettait des couleurs
Pour donner que de l'amour !
Avec au bout du bonheur !
En une tirade troubadour !
On veut rire et plus pleurer !
On ne veut rien regretter !
On veut au juste s'amuser !
Insouciants d'un air léger !
Des couleurs sans noir et blanc !
Pour rendre l'soleil élégant !
Des couleurs d'un clair flagrant !
Pour rendre le ciel fascinant !
Jérôme de Mars
Gospel en noir et blanc !
Métissage des couleurs !
Les choeurs; ils vont chanter
Le plaisir d'la ferveur !
La fureur d'interpréter
Un bel hymne à la paix !
Dans les églises brillant
Du regard d'la bonté !
Chantant l'hymne apaisant
Du Gospel ! Hit d'diamant
En un coeur dans la voix !
Irradiant déferlant
En un chemin de croix !
Qu'la vie c'est toujours mieux
En fredonnant des chants !
Des cantiques ! L'air radieux
Sans par être mécréant !
Gospel en noir et blanc !
Les gens ne font semblant !
Gospel en noir troublant !
Les gens ne font sans blanc !
L'jeu en vaut la chandelle !
Priant avec des cierges !
Pour tenir la chandelle !
L'abri de Dieu héberge !
Les âmes maudites éprises
D'justice pour être sereines !
Et d'surprises en surprises !
En religion Chrétienne !
Attendant le miracle
Avec des airs d'Gospel !
Pour n'avoir des obstacles !
Chantant en ritournelle !
Des airs qui rendent joyeux !
Etudiant la bible pour
Aimer l'fait d'être heureux !
Sans la haine mais d'l'amour !
Gospel en noir et blanc !
Les gens ne font semblant !
Gospel en noir troublant !
Les gens ne font sans blanc !
Car croire si y a quelque chose !
Permet juste d'avancer
D'croire que la vie est rose !
Arrosant l'amitié !
Pour bien entretenir
Surtout les liens du coeur !
Pour bien s'affranchir
De la famille rancoeur !
Sans choeur déchantant
Surtout mon père aux cieux !
Ma mère se reposant
Loin de ce monde anxieux !
En cieux ! On va chanter !
La libération d'l'âme !
On va tant espérer !
Priant sans vague à l'âme !
Gospel en noir et blanc !
Les gens ne font semblant !
Gospel en noir troublant !
Les gens ne font sans blanc !
Jérôme de Mars
Le train train quotidien !
Le matin aux aurores !
Il faut se réveiller !
Le matin qui redore !
Il faut toujours s'lever !
Se laver tout l'entrain !
Se laver les aisselles !
Il faut être boute-en-train !
En faisant la vaisselle !
Après le petit déj';
Il faut se préparer
Même si rien ne s'allège;
Il faut bien s'habiller !
Avant d'faire le trajet !
Pour aller travailler
En attendant le tram !
Pour voir ce qui se trame !
Le train train quotidien !
Du paysage urbain;
Avec des baladins;
En plus des malandrins !
Qui font le petit train !
A bord ! Virant de bord !
Les gens qui prennent le train !
Dérivant bien à bord !
Même s'ils sont du même bord !
Tous les deux; ils déraillent
Dans le train aux abords !
N'remettant sur les rails !
Tout leur itinéraire !
Attendant le métro
En descendant du tram !
Qu'ils vont vivre un enfer
Dans le Paris Paname !
A la fois aux badauds;
A la fois aux quidams;
Attendant sur la rame;
Le train train quotidien !
Du paysage urbain;
Avec des baladins;
En plus des malandrins !
Qu'arrive l'dernier métro !
Ayant là un métro
De retard ! Et qui rame !
Chantant pas d'âme ! Pas d'âme !
En une station debout !
Pas loin d'l'arrêt de bus !
De ces gens très à bout !
Lents jusqu'au terminus !
Là ! Y a le RER !
Qui voyage sans arrêt !
Et en dernier arrêt !
Y a beaucoup d'courants d'air !
En sortant d'là ! Dehors !
Les gens remontent en haut !
Qu'ils arrivent au boulot !
Avec un coeur en or !
Le train train quotidien !
Du paysage urbain;
Avec des baladins;
En plus des malandrins !
Jérôme de Mars
Donner et recevoir !
Prêté pour un rendu !
Il ne faut rien attendre
En retour si fourbu !
Il vaut mieux se détendre
Avec ça en conscience !
Pour s'dire qu'on a agi
Avec une déférence !
Pour le meilleur réuni !
On a fait notre devoir
Pour aider son prochain !
Notre bonté est l'miroir
De Bon Samaritain !
Voyant nos bons côtés !
On essaie d'faire le bien
Sans nos mauvais côtés !
Comme on a rien sans rien !
Donner et recevoir !
Et changeant nos avoirs !
Donnant pour recevoir !
S'échangeant nos histoires !
L'union fait tant la force
De ceux qui se rencontrent !
Malgré que tout se corse
Allant à leur encontre !
La vie est un échange !
Où c'est chacun son tour !
Pour que tous se mélangent !
Rien qu'en donnant d'l'amour !
Le plaisir de se voir
Et de se rendre service !
Discutant d'nos déboires !
Pour boire à votre service !
De s'aider; d's'entraider !
Donnant qu'des bons tuyaux !
Pour bien tous s'apprécier !
Avec pour dernier mot !
Donner et recevoir !
Et changeant nos avoirs !
Donnant pour recevoir !
S'échangeant nos histoires !
Pour ainsi tous s'comprendre !
Et s'rendre compte que la vie !
Elle peut parfois surprendre !
Etant tantôt jolie !
Etant tantôt dans l'gris !
A vraiment trop souffrir !
Pour avoir du plaisir,
On a besoin d'amis !
Pour rire et tous sourire
A la vie sans le pire !
Il n'faut penser au pire
Sans avoir de soupirs !
Le bien efface le mal !
Le mal gangrène; parsème
Un harem animal !
Il vaut mieux dire qu'on aime !
Donner et recevoir !
Et changeant nos avoirs !
Donnant pour recevoir !
S'échangeant nos histoires !
Jérôme de Mars
Les torchons et les serviettes...
Si on mélangeait tout l'monde
Lors d'un repas pour manger
Tous ensemble ! Refaisant l'monde
D'la vie pour tant déguster !
A en manger son pain noir;
Son pain blanc avec du vin !
En faisant de l'humour noir !
En dégustant tout en vain !
Si on parlait ainsi d'tout !
En remettant tout à plat !
Pour qu'il n'y ait aucun grippe-sous !
A table en passant les plats !
Qui sont trop près de leurs sous !
A en vouloir toujours plus
Pour que rien ne soit dissous !
L'argent rend dans l'absolu !
Les torchons et les serviettes...
Fin de journée en fossettes !
Au travail de leurs serviettes...
On va faire tous des emplettes !
Pour cuisiner tout le monde !
Avec en vaches maigres menues;
Des clients que tout le monde sonde
Pour voir s'ils prennent un menu !
En première ou deuxième classe !
Pour être bien dans leur assiette !
Sans être torchés dans la casse !
Pour être tous dans la fourchette
Des prix ! Sans rien à leurs frais...
Ils veulent manger bien pas cher !
Et sans faire de trop grands frais;
Ils parlent que de leurs affaires...
Pour tous rentrer dans leurs frais !
Ils n'en font jamais tout un plat !
D'leur argent ! Même qu'il est frais !
A leurs frais qui tombent à plat !
Les torchons et les serviettes...
Fin de journée en fossettes !
Au travail de leurs serviettes...
On va faire tous des emplettes !
Si tout le monde s'mélangeait !
Quelques soient les classes sociales !
Les pauvres; ils dégusteraient !
Pas riches en classe libérale !
Qui veulent faire d'la casse sociale !
En leurs cuillères en argent !
Nés sans jamais faire d'social !
Nés d'une cuillère en argent !
L'argent rend heureux les riches !
Pas les pauvres qui sont en friche !
Comme tous les riches; ils s'en fichent
D'ces miséreux ! Qu'ils affichent !
En urne d'une mauvaise affiche !
Si au lieu d'les éviter !
On mettait en grande affiche !
Les riches; les pauvres invités !
Les torchons et les serviettes...
Fin de journée en fossettes !
Au travail de leurs serviettes...
On va faire tous des emplettes !
Jérôme de Mars
La maison au bord de la route
En inconnus qui vivent sur l'qui-vive !
Il y a des voitures qui poussent trop
Loin le bouchon ! Et qui ravivent
Les embouteillages ! Aux accrocs
Des gens pas contents au volant...
Et à côté y a une maison
De parents et enfants ! Jouant
Aux cerfs-volants comme une chanson !
D'gens qui viennent; reviennent du travail !
Voulant s'détendre comme des enfants !
Habitant près d'un restaurant !
Mangeant dans l'Courte-Paille sur la paille !
En des fins de mois difficiles...
Faisant sur la route des fausses routes !
Faisant fausse route ! C'est pas facile !
D'être assez proche d'la banqueroute !
La maison au bord de la route,
Comme à la maison d'la déroute !
Mangeant chaque fin d'mois un casse-croûte !
La précarité les encroûte...
Avec des voitures s'insultant...
Comme tout le monde en a trop marre
De ce monde de fous ! Dérivant
Genre ça baigne jamais dans la mare !
A part faire-semblant d'aller bien !
Et d'avancer en apparences !
Sans repenser trop à demain !
On verra bien si ça avance...
Ou s'il y a des bouchons encore
A subir en roue de secours !
Pour payer tous les désaccords
De ceux qui veulent faire un recours !
Comme ces p'tites gens de la maison...
Qui attendent vraiment un miracle
Pour sortir d'cette situation !
On pourrait en faire un spectacle !
La maison au bord de la route,
Comme à la maison d'la déroute !
Mangeant chaque fin d'mois un casse-croûte !
La précarité les encroûte...
Et avec en pièce rapportée...
Des riches à côté de la plaque !
Qui n'savent pas bien se comporter...
Grâce à leur argent; les riches plaquent...
Tous ces pauvres gens ! Mettant en pièces...
Leur magnifique rêve de toute une vie
D'être propriétaires ! Bientôt mis
A la rue ! N'leur donnant une pièce...
Eux; ils sont en pièces détachées !
Attachées juste à peine survivre...
Ces riches d'égoïstes aliénés
Pansent juste qu'seul l'argent les enivre !
Juste en grand besoin matériel...
Ces pauvres qui n'sont propriétaires !
Mis à la rue ! Sans l'essentiel
Peut-être d'devenir locataires !
La maison au bord de la route,
Comme à la maison d'la déroute !
Mangeant chaque fin d'mois un casse-croûte !
La précarité les encroûte...
Jérôme de Mars
Carnaval !
Confettis !
Quand le masque;
Je l'ai mis
En bourrasques !
Toutes mes frasques;
Je les cache
Sous un casque !
Parlant cash
Des erreurs
De ma vie !
En horreur
D'hérésie !
Où j'écris
De ma plume !
Où j'péris
De mes plumes !
Carnaval !
Je dévale !
Car naval,
Je l'avale !
En aval
De mon vote !
Je dévale;
Je pivote
D'élections !
Qui me vibrent
D'électrons !
Je suis libre !
De voter
La Marine !
Pour crier
D'origine !
Bal masqué;
En appel
Très masqué;
En rappel;
Carnaval !
Je dévale !
Car naval,
Je l'avale !
Bulletin
De mon vote !
En butin
D'ma cagnotte !
Arlequin,
Comme je suis
Si coquin !
Qui s'ensuit...
J'suis taquin !
J'me déguise
En rupin
A ma guise !
Où j'aiguise
Pierre lunaire !
Et en guise
Sans être clair !
Carnaval !
Je dévale !
Car naval,
Je l'avale !
Jérôme de Mars
Dans le tombeau des remords
Mort d'ses conflits intérieurs !
Reposant au cimetière !
Le rongeant de l'extérieur !
Aux regrets d'finir en poussière !
En un squelette d'ses os laids !
Comme il est mort de l'intérieur
En jouant aux osselets !
Qu'il crève assez tapageur !
Ravageur de son état
A l'état de l'agonie !
En un bonjour ! Les dégâts !
L'état de son hérésie !
Qu'il tombe d'haut en son tombeau !
Le tombeau d'ses souvenirs !
Réduit qu'il part en morceaux !
Plus de peau à en souffrir !
Dans le tombeau des remords;
Qu'il s'en contrefout d'être mort !
Une fois mort, qu'il n'en démord !
Très à cheval en son mors !
Embaumé et rétamé
Dans un monceau étiolé !
Entassé sur le bûcher
Qu'il a bûché pour brûler
Les brûlures de son histoire !
En crâmant à p'tit feu !
Au feu de son purgatoire !
Voulant crever en odieux !
En fumant des cigarettes
Pour vraiment partir en cendres !
S'décomposant en squelette !
Pour répandre et pour descendre !
En votant la mort dans l'urne !
Pour embraser sans remords
Le néant à vie d'être diurne !
Pour embrasser une belle mort !
Dans le tombeau des remords;
Qu'il s'en contrefout d'être mort !
Une fois mort, qu'il n'en démord !
Très à cheval en son mors !
La vie passe; la mort trépasse !
Qu'il pourrit dans un monceau !
Un monceau à la ramasse
De ceux qui morts; perdent les os !
Les os; les eaux de la mère !
Avec comme fardeau; l'enfer !
De s'en faire une grande colère !
Qui fait du mal à la mère !
La mère d'tous les vices novices !
Dont le fils s'fait un complexe
D'Oedipe ! Avec pour ces vices;
Sévices d'une triste vie complexe !
Le bon fils regrette la mère !
L'mauvais fils regrette l'amer !
La mère de l'écume qui vise
Son intégrité qu'il s'brise !
Dans le tombeau des remords;
Qu'il s'en contrefout d'être mort !
Une fois mort, qu'il n'en démord !
Très à cheval en son mors !
Jérôme de Mars
L'courant l'emportait...
Il y en avait un
Chanteur enchanteur !
Dans un tous pour un !
Qui rêvait songeur !
Sacré Claude François !
Artiste à fleur d'peau !
Chantant toute la joie
D'être bien dans sa peau !
D'chanteur populaire !
Sur un air de rien !
Refrain débonnaire !
Ca vient; ça revient !
Que ses chansons nous trottent
Dans la tête ! D'un air
D'famille pas lèche-bottes !
Il ne manquait d'air !
L'courant l'emportait...
D'un court-jus porté
Electrocuté !
Qu'il a vir'volté !
Luit si survolté
Sans être révolté !
Qu'il a trop volté !
R'luit électrisé !
Que sa peau partit
Lorsqu'il fut très mort !
Qu'ça a trop surpris
Tout'le monde en remords !
D'être parti si tôt !
Sitôt aussitôt !
Qu'il fut oh ! Plutôt !
L'gars dur comme plus tôt !
D'son passé d'agonie !
Lui; l'enfant d'Egypte
Dans son embollie...
L'passé qui décrypte
L'courant l'emportait...
D'un court-jus porté
Electrocuté !
Qu'il a vir'volté !
Maint'nant dans la crypte !
Lui ! Là en morceaux !
Embaumé d'Egypte !
Sa mort en lambeaux !
Qu'il fut au courant !
En son embellie
Pulmonaire ! Errant
Dans la nostalgie...
D'une époque passée
Et tant révolue
D'une vie tracassée !
Limite dissolue...
Que dans l'absolu !
Il fit des avances
En génie perdu...
Qu'il sut par avance !
L'courant l'emportait...
D'un court-jus porté
Electrocuté !
Qu'il a vir'volté !
Jérôme de Mars
Portée de piano
D'une touche retouchée;
Voici quelles belles notes !
De musiques notées
Aux mots que grignotent
Une composition
Sur une esquisse brute !
De doigté position !
Musique qui permute
Des vers à l'envers
D'une musique à l'an vert !
D'un diese en bémol !
Alèse en paroles !
La musique se joue
En orchestration !
Piano en des joues !
Fossettes en option !
Portée de piano;
Rapportée aux mots !
Déportés d'sanglots !
Comportés mezzo !
Do ré mi fa sol;
La musique se note
Sans aucun bémol !
Des idées qui trottent !
Mélodie en sol !
Y a du grand mélo !
Mélodie sous sol !
Rappel très synchro !
Il faut mettre des notes !
Des notes sur un piano !
Remontant la côte
D'un méli-mélo !
Et qui sort comme lot !
Un lot apporté !
Et qui sort du lot !
Une note à portée !
Portée de piano;
Rapportée aux mots !
Déportés d'sanglots !
Comportés mezzo !
En trouvant sa voix !
En voix de secours !
En portant sa croix !
Qui croit au recours !
D'un concours d'bonté !
Une beauté d'musique !
C'est d'la charité
D'écrire acoustique !
Un air de classique
D'quelques notes sur piano !
Devenant classiques !
Dérangeant les mots !
Des mots sur piano !
Qui s'accordent en paix !
S'jouant maestro !
Serrant empoignée !
Portée de piano;
Rapportée aux mots !
Déportés d'sanglots !
Comportés mezzo !
Jérôme de Mars
Un poisson dans un étang !
En âge, il fait chaud dans l'eau !
Que des poissons nagent soufflant
Des bulles de savons en mots !
Qui veulent dire ambivalents !
Dont on n'sait s'ils parlent ou chantent
Pour répéter leur concert !
Un concert replay béante !
Ceux qui pèchent des courants d'air !
Qui errent à l'air libre ! Faisant
Un salto sur l'eau voguant !
Sur les saison d'l'eau vibrant
Au contact des poissons lents !
Les poissons s'font cocooner !
Choyer et couvés par Dame
Nature ! Pour emménager
Sous la vase sans macadam !
Un poisson dans un étang !
Fait aménager le temps !
Qui se détend et répand
Un Havre de paix apaisant !
Où les poissons flirtent d'leur âme !
Avec des belles femmes poissons !
Nageant en âge dans un slam !
Faisant chanter les poissons !
Pour faire petit à petit !
Des petits poissons qui nagent...
Respirant le paradis
D'untel bon-remue-ménage !
Qui fait chanter les pêcheurs;
Qui pèchent en les attrapant
Comme des poissons enchanteurs !
D'mère l'un en chanteur r'lâchant !
Les poissons victimes d'l'appât
Du gain des pécheurs voulant
Mordre à l'hameçon des gars !
Bonjour les dégâts ! Chantant !
Un poisson dans un étang !
Fait aménager le temps !
Qui se détend et répand
Un Havre de paix apaisant !
Se régénérant ensemble...
En génération nouvelle !
Générant l'tout qui assemble
Que des mâles et des femelles !
Après l'effort ! L'réconfort !
Dans une belle zone de confort !
Qui sent assez le phosphore !
Pour éclore dans un folklore !
Avec du clore dans l'étang...
Pour faire éclore les poissons...
Des poissons dans le courant
Des choses ! Chantant la saison
Qu'il est temps d'passer le temps !
Pour l'remanier tout le temps...
Le temps de prendre tout son temps !
Chantant sur un air dense en !
Un poisson dans un étang !
Fait aménager le temps !
Qui se détend et répand
Un Havre de paix apaisant !
Jérôme de Mars
Arlette Laguiller
Femme de l'extrême-gauche !
Elle s'appelle Arlette !
Et prenant le gauche !
Elle fait des emplettes !
En luttant toujours
Pour ses idéaux !
Rien qui n'soit vautour !
Tout pour les prolos !
D'sa lutte ouvrière !
Contre le patronat
Qui n'en a que faire !
Faisant des dégâts !
Rien qu'aux salariés
Sans aucune vergogne !
Pour les dénigrer
Faiseur d'sale besogne !
Arlette Laguiller
Va bien s'en charger !
Pour mieux protéger
Tous les ouvriers !
Virés sans scrupules !
Loi d'capitalisme
Qui est une crapule !
Rien qu'pour l'égoïsme
De leur suffisance !
A tous les patrons
Avec arrogance !
Comme mauvaise gestion
Des licenciements
Trop économiques !
Car servilement,
C'est une rhétorique !
De servir la soupe
A tout l'patronat !
Pour leur vendre d'la soupe
Dans l'anonymat !
Arlette Laguiller
Va bien s'en charger !
Pour mieux protéger
Tous les ouvriers !
Arlette; elle défend
Tous les travailleurs !
Patrons qu'elle pourfend
En conservateurs !
Elle n'aime l'injustice !
Ces pauvres opprimés !
Qu'personne ne rend service !
Pour les exploiter !
Tant que cette Arlette
Dira travailleurs !
Comme aux travailleuses !
On vous spolie tous !
Avec des fossettes !
Effets ravageurs
En une mort faucheuse !
Elle lèvera l'pouce !
Arlette Laguiller
Va bien s'en charger !
Pour mieux protéger
Tous les ouvriers !
Jérôme de Mars
Les quatre saisons r'pliées en quatre !
En des mots maussades de l'hiver;
Il y a l'hiver qui sent l'sapin !
De ses effets spéciaux divers
En fées d'hiver Samaritain !
Bon samaritain de la neige !
Il y a des chutes effet boule d'neige !
L'hiver, les gens ont trop les boules !
Que du sapin; ils perdent la boule !
Car après le calme; la tempête !
Avec du verglas en bouts d'gras !
Comme à Noël, les gens hébètent !
Pour faire semblant Mardi-Gras !
Déguisés, mais quand le masque tombe !
Il y a des bourrasques de vent !
Buvant du champagne en sortant
D'sa bulle de Nouvel An ! Qui plombent
Les quatre saisons r'pliées en quatre !
Qu'il faut aller voir le psychiatre !
Les quatre saisons pliées en quatre !
Pour bien en essuyer les plâtres !
En Mars; y a la grève de l'hiver !
Giboulées d'Mars en fin d'hiver !
Y a le printemps en fées divers !
Lors du printemps; y a plus divers !
Mais avant; il y a les Saints de Glace !
Qui laissent de glace Jérôme de Mars !
Giboulées de Jérôme de Mars !
Il ne se regarde dans la glace !
Empreint tant ! Temps de nostalgie
Avec des grêlons !
Y a de la grêle d'mélancolie !
A fleur de pot de cette saison !
Lors du printemps qui peint les fleurs;
Il y a Vivaldi qui enchante
Les gens à fleur d'peau qu'on effleure !
Songeant à Vivaldi qui vante !
Les quatre saisons r'pliées en quatre !
Qu'il faut aller voir le psychiatre !
Les quatre saisons pliées en quatre !
Pour bien en essuyer les plâtres !
Assez torrides qu'arrive l'été !
Sous les cocotiers vahiné !
Il faut secouer l'cocotier !
Sans aucune rancoeurs de palmiers !
Pour mettre des slows durant l'été !
En faisant l'amour bien au show !
En mangeant des coeurs de palmiers
Sous un vent léger sirocco !
Derrière un slow très aguicheur;
Il y a un soleil amoureux !
Donnant; redonnant du bonheur
En un paradis fabuleux !
En tombant des nues à Minuit !
En faisant un bain de Minuit !
Malgré les Démons de Minuit,
Comme dorment en Démons de Midi !
Les quatre saisons r'pliées en quatre !
Qu'il faut aller voir le psychiatre !
Les quatre saisons pliées en quatre !
Pour bien en essuyer les plâtres !
Après un été joyeux; gai !
Il faut s'égayer en Automne !
En mettant des mots qui détonnent !
Pas des maux monotones ! Regrets !
D'une saison qui dérive en tristesse
Après la liesse de l'été !
Il faut se soûler de tendresse !
Pour faire repenser à l'été !
Ecrivant des vers d'poésie
Radieux; inertes sur des feuilles mortes !
Des mots en prêts vers d'bonhomie !
Jacques Prévert rend les larmes trop fortes !
Que Jacques Prévert souffle d'un long vent !
Bon vent pour respirer de l'air !
Avant l'hiver boursoufflant lent !
C'est l'heure de l'inventaire sur Terre !
Les quatres saisons r'pliées en quatre !
Qu'il faut aller voir le psychiatre !
Les quatre saisons pliées en quatre !
Pour bien en essuyer les plâtres !
Jérôme de Mars
Lens s'élance !
Sans perdre L'Nord !
Décalé !
Cette ville
Vient du Nord !
Pas d'Calais !
Qui frétille
Aux abords
Des quartiers !
Parlant l'Chti
Solidaire !
Ville d'amis
Pas solitaires !
Il y fait
Très bon vivre !
En effet
Qui enivre !
Lens s'élance !
En fer d'Lens !
Lens, c'est Lens !
Enfer d'Lance !
De l'enfer
Du Grand Nord !
Pour en faire
Un trésor !
En braderie
D'Ville de Lille !
Cette galerie
Pas fébrile !
Où tout l'monde !
Il s'entend
Sans une fronde !
Qui se tend !
Comme le monde
Se détend !
Qui abonde
Et s'comprend !
Lens s'élance !
En fer d'Lens !
Lens, c'est Lens !
Enfer d'Lance !
Tout le monde
Travaille dur !
Dans une ronde !
L'coeur si pur !
A l'usine !
Qu'tous s'entraident
Sans rustines !
Dont l'remède
Est d'rester
Très soudés !
En s'serrant
Les grands coudes !
Traversant
Qu'tous se soudent !
Plus qu'alliés
Dans l'acier !
Lens s'élance !
En fer d'Lens !
Lens, c'est Lens !
Enfer d'Lance !
Jérôme de Mars
Les seins de la guêpe !
Il y avait dare-dare !
Une abeille rôdant
Pour pomper le dard !
D'ces frelons bandant !
Attendant en rut !
Le charme de cette guêpe !
Pour qu'là elle turlute
Tous leurs sexes en crêpes !
D'cette guêpe caressant
Leurs parties intimes !
Et dans la tendresse !
Leur miel qu'elle butine
En sa lune de miel
Pour bien faire l'amour !
Astiquant leur miel
Pour faire de la cour !
Les seins de la guêpe !
Sans des nids de guêpes !
L'essaim de la guêpe !
Sans dénis de guêpes !
Branlant ! Ebranlant
Tous leurs durs boutons
A tous ces bourdons !
Là ! En bourdonnant !
Qu'il y avait une guêpe !
Qui s'appelait Line !
Qui prenait en crêpes !
Leurs sexes que mousse Line !
Crachant leur purée
En une demie-heure !
Une crème épurée !
Lâchant leur quart-d'heure !
Où tous les bourdons
Et tous les frelons
Pénétrèrent cette guêpe !
Et qui prirent en crêpes !
Les seins de la guêpe !
Sans des nids de guêpes !
L'essaim de la guêpe !
Sans dénis de guêpes !
D'folie ! Débitant
Si olé au lait
Leur jus écrémant
Des bites hé au lait !
Où cette belle femelle !
Butina le miel
Aux mâles si bestiaux !
Léchant le tuyau !
D'toute leur bonne crème fraîche !
Qu'cette guêpe but si fraîche !
Voulant téter l'sexe !
Le tout sans complexe !
Suçant en tétine
Leurs pis ! Avalant
Leur miel qu'elle butine !
En surexcitant !
Les seins de la guêpe !
Sans des nids de guêpes !
L'essaim de la guêpe !
Sans dénis de guêpes !
Jérôme de Mars
La joie de vivre !
Si on savait
Tous que l'herbe
Est verte pour tous !
Partout en verve !
On s'aimerait
Tous sans qu'on tousse !
On penserait
Tous à tout l'monde !
Avec faconde !
Pour parler d'tout
Du tout pour l'tout !
On chercherait
A se parler !
Tous sans une frousse !
Pour s'rencontrer,
Pour renforcer
La joie de vivre !
Qui nous enivre !
Pour vivre; revivre !
L'amour délivre !
Y a qu'l'amitié !
Pour résorber
C'monde fracturé !
Pour n'plus saigner
Dans ce sale monde
Nauséabond !
Comme il abonde
Furibond !
Que y a personne
Qui ne s'entend !
Si on résonne
Qu'on se comprend !
Ca va permettre
De se détendre
Sans être en miettes !
Pour la répandre
La joie de vivre !
Qui nous enivre !
Pour vivre; revivre !
L'amour délivre !
Qu'il faut penser
A vivre; revivre !
Qu'il faut panser
Qu'l'amour délivre !
Les gens fermés;
Assez bégueules !
Les renfermés
Qui font la gueule !
Gueule repliée
Trop sur elle-même !
Si on s'parlait !
Et sans problèmes !
Si on dit là
Sans rester seul !
Qu'on fait d'un pas !
Sans faire la gueule !
La joie de vivre !
Qui nous enivre !
Pour vivre; revivre !
L'amour délivre !
Jérôme de Mars
Si ça vous chante !
Assis sur l'banc !
Voyant passer
Tous ces tristes gens !
A en pleurer
Leur dure journée !
Si vous chantiez
A leurs côtés !
Pour les aider
En leur chantant
De belles chansons !
En leur changeant
D'leur horizon !
Si vous disiez
Que vous aimez
Tous ces braves gens !
Leur claironnant
Si ça vous chante !
Qu'tout le monde chante !
Et s'réenchante !
Rien qui déchante !
Douce mélodie;
D'aucune douleur !
Douce fantaisie;
Dans la douceur !
D'une joie de vivre
Grâce au soleil !
Qui vous enivre
En ritournelle !
Qu'vous cultivez
Le jardin d'l'amour !
Pour parsemer
D'chants troubadours !
La paix sereine
En un séjour !
Sans aucune haine
Qui vaut d'amour !
Si ça vous chante !
Qu'tout le monde chante !
Et s'réenchante !
Rien qui déchante !
Vous préférez
La farandole !
Que vous voulez
Sans un bémol !
Rien qu'une chanson
Qui tient paroles !
Dans l'horizon
D'un rossignol !
Pour qu'vous voliez
Vers le très haut !
D'une envolée
Vers l'haut niveau !
Que vous chantez
En votre micro !
Rien qu'la clarté
D'un monde plus beau !
Si ça vous chante !
Qu'tout le monde chante !
Et s'réenchante !
Rien qui déchante !
Jérôme de Mars
Une famille en Nord !
Une petite saynète à travers différents appels téléphoniques entre Jérôme Bedrossian et la famille Bedrossian :
Saynète entre Jérôme Bedrossian et son oncle Georges Bedrossian :
Appel de Jérôme Bedrossian vers Georges Bedrossian, son oncle :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Michel Sardou, comment vas-tu ? "
Georges Bedrossian :
- " Allo ! Pourquoi m'appelles-tu à chaque fois Michel Sardou ? "
Jérôme Bedrossian :
- " Parce-que toi, tu chantes toujours la même chose pendant que je déchante toujours la même chose à force que tu parles de façon mal à droite de moi en me disant qu'il faut que je me démerde ! Et qu'il faut que je compte sur moi et pas sur les autres ! C'est surtout pour ça que la famille Bedrossian ne m'a jamais calculé en ayant l'impression de compter du beurre dans les épinards ! "
Saynète entre Jérôme Bedrossian et son père Michel Bedrossian :
Appel de Jérôme Bedrossian vers Michel Bedrossian, son père :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Papa, comment vas-tu ? Quand pourrait-on manger ensemble au Resto ? "
Michel Bedrossian :
- " Je vais très mâle ! Pour le restaurant, on verra quand j'irai mieux car là ! Je fais aller que je me laisse aller à petit feu ! "
Jérôme Bedrossian :
- " Papa, si je te cuisine autant, c'est pour mettre tout à plat, sans te passer les plats comme t'es trop raplapla, je sais que tu te laisses aller à petit feu ! A tel point que tu n'y as vu que du feu quand deux fois, je t'ai fait des appels masqués quand le masque tombe, déjà que tu me laisses tomber souvent ! "
Saynète entre Jérôme Bedrossian et Maurice Bedrossian, son oncle :
Appel masqué de Jérôme Bedrossian vers Maurice Bedrossian, son oncle :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonjour Maurice, ça va ? "
Maurice Bedrossian :
- " Petit connard, je savais que c'était toi qui me faisais sans arrêt des appels masqués ! Ca y est, je t'ai démasqué que tu vas y perdre des plumes ! "
Jérôme Bedrossian :
- " Ecoute Maurice, à force que j'écoute l'émission : " Le Masque et La Plume " sur France inter, ça m'a donné envie de t'envoyer comme mauvaises ondes négatives plusieurs appels masqués de ma part envers toi pour y perdre des plumes en n'étant plus sur la même longueur d'ondes que toi ! "
Saynète entre Jérôme Bedrossian et Simone Moll, sa cousine :
Appel masqué de Jérôme Bedrossian envers Simone Moll, sa cousine :
Jérôme Bedrossian :
- " Allo ! Simone, comment vas-tu ? "
Simone Moll :
- " Allo ! A l'huile ! A force de m'appeler en appel masqué, tu mets
de l'huile sur le feu dans l'eau ! J'ai envie de te dire comme dernier mot !
Fous-moi la paix ! Toi qui ne perds jamais le Nord alors que moi, je suis au Sud en prenant de la distance avec toi à plus de 1000 Kilomètres depuis Octobre 2021 ! "
Jérôme Bedrossian :
- " Tu es si molle avec moi que dans ton dernier mot ! Y a un baie molle ! "
Saynète entre Jérôme Bedrossian et Jacqueline Bedrossian, sa tante :
Appel de Jérôme Bedrossian vers Jacqueline Bedrossian, sa tante :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonsoir Jacquoshi, comment vas-tu ? "
Jacqueline Bedrossian :
- " Oh ! Non ! Il ne manquait plus que toi ! Maintenant, je peux te confirmer
ne compte plus sur moi, ne compte que sur toi, au bout du compte, je n'ai plus rien à te dire pour te calculer ! "
Jérôme Bedrossian :
- " J'avais bien raison Jacquoshi, je n'ai jamais compté pour toi; à part juste
compter pour moi au bout du compte de faits d'hiver depuis que t'as perdu le Nord en allant vivre dans le Sud ! "
Saynète entre Jérôme Bedrossian et Catherine Bels-Pautrat, sa petite-cousine :
Appel masqué de Jérôme Bedrossian vers Catherine Bels-Pautrat, sa petite cousine :
Jérôme Bedrossian :
- " Bonsoir Catherine, comment te portes-tu ? "
Catherine Bels-Pautrat :
- " Allo, je savais que c'était toi qui me faisais ces appels masqués quotidiens en objet de ton appel masqué, il faut te faire soigner, je n'ai plus envie de t'adresser la parole Jérôme ! "
Jérôme Bedrossian :
- " Quand tu me dis qu'il faut que je me fasse soigner, tu veux dire qu'il faut que je me fasse soigner à la Clinique de L'Isle ( Clinique de Lille ) sans perdre le Nord dans cette même clinique psychiatrique à Crosnes, où ma mère s'est faite soigner son addiction à l'alcool et aux médicaments ! "
Jérôme Bedrossian