On entend une mouche voler...

 

Du grand calme d'un plat pays !

On regarde les hirondelles !

Remettre un pays fleuri

En d'belles choses intemporelles !

 

Où le temps fait son affaire !

Pour n'plus s'en faire de la vie !

On redevient très solidaires !

Pour en faire une jolie vie !

 

Avec des gants de velours

Et une formidable dentelle;

Pour recréer de l'amour !

Autour de la bagatelle...

 

A ne plus se faire la guerre !

Mais en fleurant le printemps !

Si tous les gens débonnaires;

On les rend bien bienveillants !

 

On entend une mouche voler...

En chantant la légèr'té !

Rendant les gens tristes très gais !

Enchantant des airs enjoués !

 

On rechante la liberté...

Le plaisir d'se voir ensemble !

Pour être bien quand on s'rassemble !

Il faut aimer; tous s'aimer !

 

Dans un beau monde qui émet

D'belles ondes sur la même longueur

D'ondes ! Où tout l'monde s'apprécierait...

Sans critiquer la rondeur

 

De chacun ! Grâce au soleil...

Qui ferait tourner le monde

Plus rond ! Et sans étincelles !

Si le monde entier féconde

 

De l'amour pour qu'tous se sondent !

Si on veut un soleil dense !

Il faut diffuser comme ondes...

De la bonté sans contredense !

 

On entend une mouche voler...

En chantant la légèr'té !

Rendant les gens tristes très gais !

Enchantant des airs enjoués !

 

Si on refait ainsi tous front  !

Ensemble contre l'adversité !

Il n'y aurait jamais d'affront !

Mais de la fraternité !

 

Pour voir à la place d'l'oseille !

Un soleil rempli d'amour !

Qui donnerait des merveilles...

Des merveilles lors d'un séjour

 

D'passer des vacances ensemble !

Sans être long à la détente !

Sans qu'aucune personne ne tremble !

Mais s'assemble sans une attente !

 

D'attendre longtemps au long cours...

Pour qu'le temps dure plus longtemps !

Avec du beau temps en r'cours...

L'bon temps rend les gens charmants !

 

On entend une mouche voler...

En chantant la légèr'té !

Rendant les gens tristes très gais !

Enchantant des airs enjoués !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

Rebelle des bois !

 

D'mon âme rebelle;

J'ai envie d'fuir

L'superficiel !

Sans rien m'enfouir;

 

Je veux parler

Le parler franc !

Pour discuter

Des anciens Francs !

 

J'rends la monnaie

De toute ma pièce !

L'tout à mes frais

En mon espèce !

 

Taillée en pièces !

Pièce détachée !

J'paye en espèces !

D'pièce rapportée !

 

Rebelle des bois !

J'montre de quel bois !

J'me chauffe à bois !

Sans langue de bois !

 

Je parle en vrai !

Tout le langage

D'ma vérité !

Dans le naufrage

 

D'la quarantaine !

En une grande crise

D'la quarantaine !

D'où je m'enlise

 

En n'oubliant

Tout mon passé !

Me dépensant

A m'outrepasser !

 

A m'affranchir

Du hors-limite !

Pour ne franchir

C'est très l'imite !

 

Rebelle des bois !

J'montre de quel bois !

J'me chauffe à bois !

Sans langue de bois !

 

Où j'écrivais

Tout mon jet d'encre !

Où j'm'écriais

Tout mon sang d'encre !

 

Et dont l'objet

De mon appel !

Je fut l'objet

Dans un rappel !

 

Rappel d'la loi

Du jeu de loi !

Moi; or ! La loi !

J'respecte la loi !

 

Moi; le vilain

Petit canard !

Moi; plein d'entrain

Petit cagnard !

 

Rebelle des bois !

J'montre de quel bois !

J'me chauffe à bois !

Sans langue de bois !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Le soleil qui flamboie les rêves

 

Rebelle des bois imaginaires;

Il y a le ciel qui fait briller

Les pensées! grandement lunaires

Des humains pour vraiment songer

 

A leurs belles histoires parallèles !

En des rêves clairs sur le cagnard !

Respirant les choses éternelles

D'une vie sans faire de cauchemars !

 

Le soleil respire la beauté

De la vie dans un bol d'air libre !

Le soleil respire la bonté

D'un ciel bleu fabuleux qui vibre

 

Pendant les lueurs des beaux jours !

A contre-nuit ! Réveillant l'envie

D'profiter de la vie ! Autour

Du pouvoir pour rendre si joli

 

Le soleil qui flamboie les rêves;

Faisant roucouler toute la sève;

Avant que les regrets achèvent

D'supprimer la paix dans sa trêve !

 

Le soleil consigne le traité

De la paix sans refaire la guerre !

En s'armant de sérénité

Pour voir la vie dans la lumière !

 

Dans un clair d'lumière populaire,

Pour réveiller les côtés clairs,

Pas les côtés obscurs austères;

Il faut faire rêver comme un frère

 

D'lumière ! A des années-lumière

Des cauchemars pour faire en vie !

En redonnant vie si prospère

A une belle vie épanouie !

 

Pour oublier tous les malheurs

De la vie sur Terre délétère !

Pour y insuffler du bonheur

En redonnant dans la matière !

 

Le soleil qui flamboie les rêves;

Faisant roucouler toute la sève;

Avant que les regrets achèvent

D'supprimer la paix dans sa trêve !

 

Il faudra juste beaucoup d'amour !

Pour sauver les tristes âmes en peine !

Qui font des cauchemars chaque jour  !

L'amour réveille l'monde à la traîne !

 

Il faut concrétiser les rêves !

Rejetant tous les cauchemars

Au vieux placard ! Qui les achève

Pour mieux ruer dans les brancards !

 

D'la ligne de la limite des rêves !

Pour franchir tous les cauchemars !

Pour les affranchir en élèves

D'une zone du confort du cagnard !

 

Il faut songer; rêvant d'une vie

Sous d'meilleures auspices; sans hospices !

Décrétant un droit à la vie !

En jetant à l'encre d'armistice !

 

Le soleil qui flamboie les rêves;

Faisant roucouler toute la sève;

Avant que les regrets achèvent

D'supprimer la paix dans sa trêve !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

 

Constituer et gérer le patrimoine d'une personne handicapée

 

 

La mer embrasse le sable

 

Ricochets sur la mer

Dans un ras de marée !

Il y a un appel d'air

D'coquillages; crustacés !

 

Ayant du vague à l'âme !

Emmenant en bateau

Tous les hommes et les dames !

En menant en bateau

 

Les poissons hauts pêchés !

Qui ne font qu'un sang faute !

Aux poissons d'leurs péchés !

Qui ne font que des fautes !

 

Terre de rivage à pied !

Donc, en rivant de bord !

Mer d'naufrage n'ayant pied !

En dérivant de bord !

 

La mer embrasse le sable

Jusqu'à la mer de sable !

La mer; elle brasse le sable

Jusqu'à qu'la mer se sable !

 

En sablant le champagne !

L'champagne qui coule à flot !

En sablant la montagne !

La montagne est dans l'eau !

 

En bouée d'sauvetage !

La mer en note salée !

Pas sucrée abordage !

La mer dénote sucrée !

 

Sucrée salée; ah ! Mer !

Pour dessaler sale ! Hé !

Acidulée à mer !

Pour des salées sale ! Hé !

 

Les crabes sont pince sans rire !

Pour en pincer d'amour !

Les crabes se pincent de rire !

Pour se pincer d'amour !

 

La mer embrasse le sable

Jusqu'à la mer de sable !

La mer; elle brasse le sable

Jusqu'à qu'la mer se sable !

 

La mer peut avoir pied !

Ayant six pieds sur terre !

La mer peut n'avoir pied !

Ayant six pieds sous terre !

 

La mer; elle démonte tout !

En une grande marée basse !

La mer; elle remonte tout !

Jouant d'la contrebasse !

 

Comme les poissons volages !

Qui en nage; n'se ménagent !

Comme les poissons dans l'âge !

Qui en âge; se ménagent !

 

La mer aux bleus à l'âme !

Attend un ciel radieux !

Pour décorer son âme

Et s'détend fabuleux !

 

La mer embrasse le sable

Jusqu'à la mer de sable !

La mer; elle brasse le sable

Jusqu'à qu'la mer se sable !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Les oiseaux chantent mes chansons !

 

De par leur plumage d'oiseaux;

Il y a des oiseaux chanteurs !

Qui chantent l'printemps en échos

De la maison du bonheur !

 

Avec une bonne plume d'joyaux !

Pour faire s'envoler les mots

Dans un gazouillis très beau !

Le firmament vers le haut

 

En des ramages d'par leurs becs !

Où les oiseaux chantent en vrai

Toutes leurs tripes sans des mots secs !

Ca fait du bien d'être au frais !

 

De par l'air pur d'une cantate;

Avec en sérénade d'l'air !

En respirant; ça les flatte !

En embellie pulmonaire !

 

Les oiseaux chantent mes chansons !

A la maison d'l'unisson !

Enchantant avec raison

L'oraison de leur chanson !

 

Les oiseaux chantent juste et vrai !

Chantant le coffre de leur voix !

Le coffre rempli de bonté

En des vers avec éclats !

 

Qui font des bulles; préambule;

Conciliabules; déambulent !

Et en dormant dans leur bulle !

Les drôles d'oiseaux somnambules !

 

Et pétillants sortent d'leur bulle !

En franchissant funambules !

Rien que des bulles de savon !

En leur passant un savon !

 

Un gros savon de Marseille !l

Leur mettant des vers d'poèmes !

Pour réenchanter Marseille !

Des vers qui sentent la bohème !

 

Les oiseaux chantent mes chansons !

A la maison d'l'unisson !

Enchantant avec raison

L'oraison de leur chanson !

 

Les oiseaux petits et grands !

Se passent et repassent tous l'mot !

Qu'il faut y aller élégants !

Des moineaux jusqu'aux corbeaux !

 

Chantant tout ce qu'il y a d'plus beau !

Très tiré par les cheveux !

En y allant très volo !

En se faisant des cheveux !

 

Des cheveux blancs à-vau-l'eau !

Les oiseaux volent vers le haut;

Ou s'envolent vers le chaos !

L'caniveau niveau zéro !

 

Il faut redonner envie !

Pour qu'ils volent de leurs propres ailes !

Il faut redonner en vie !

Pour qu'ils ne s'en battent de l'aile !

 

Les oiseaux chantent mes chansons !

A la maison d'l'unisson !

Enchantant avec raison

L'oraison de leur chanson !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 Le handicap, ça coule de source !

 

 

 

Une petite saynète avec des vannes entre Jérôme Bedrossian

 

et ses amis en situation de handicap !

 

 

 

1ère saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Jonathan Preto :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour Jonathan, ça gaze ? "

 

 

 

Jonathan Preto :

 

- " Bonjour du con, ça va mais je pense que pour

 

    toi, ça ne gaze pas ! Comme tu n'as pas le gaz chez toi !

 

    Et que tu es toujours à côté de la plaque ! Déjà, ta vie

 

   ne tient pas debout ! Comme tu n'es pas

 

  handicapé physique mais handicapé psychique !

 

  Surtout que tu n'as aucune béquille pour ta sécurité psychique ! »

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Jonathan, sache que pour ta gouverne ! Que même

 

    si je n'ai pas le gaz chez moi ! Que ça ne gaze pas toujours pour moi !

 

    Et que si je suis toujours à côté de la plaque ! C'est parce-que

 

     j'ai des plaques à induction pour cuisiner tout le monde !

 

    De manière à passer les plats en mettant tout à plat !

 

    Comme je suis toujours à plat et raplapla ! Tu vois Jonathan,

 

   ma béquille, c'est quand je me fais des films dans un festival

 

  de cannes avec des personnes handicapées physiques ! "

 

 

 

2ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Boris Pitoeff :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour Boris, ça va ? "

 

 

 

Boris Pitoeff :

 

- " Bonjour mon p'tit Jérôme, tout va très bien !

 

    Tu vois Jérôme, même si tu te fais des films ! Moi, j'ai

 

    un p'tit truc en plus par rapport à toi ! C'est que je suis

 

    acteur de ma vie en jouant le rôle de ma vie dans le

 

   film d'Artus ! Et pour terminer Jérôme, promis, j'aurai

 

  bientôt les autographes d'Artus et de Clovis Cornillac ! "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- "  Merci Boris, j'ai remarqué que depuis quelques temps

 

     par écrit, tu ne fais plus de fautes d'orthographe !

 

     C'est parce-que comme l'autre fois, tu devais me remettre

 

     les autographes d'Artus et de Clovis Cornillac que t'avais

 

     perdu dans tes affaires ! On peut en déduire que tu avais fait

 

     des fautes d'autographes en faisant l'écrit !  "

 

 

 

3ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Jean-Paul Garnier :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour JP, comment vas-tu ? "

 

 

 

Jean-Paul Garnier : 

 

- " Bonjour mon ami, moi ça va, comment se faisait-il

 

    qu'avant quand je te voyais, tu n'étais jamais dans

 

   ton assiette ? "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Mon p'tit Jean-Paul, même si ce que je vais te dire,

 

    ça te fait une belle jambe ! Si avant, je n'étais

 

    jamais dans mon assiette quand on se voyait !

 

   C'est parce-que le restaurant bio qui s'appelle :

 

    " Les Mains dans La Terre " où je mange avec toi maintenant

 

    parfois le vendredi après ton ESAT n'existait pas avant !

 

    Comme ce resto n'était pas encore ouvert, j'étais trop renfermé ! "

 

 

 

4ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Alexandre Strub :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour mon cher Alexandre, ça va ? "

 

 

 

Alexandre Strub :

 

- " Bonjour mon cher Jérôme, moi ça va ! A part

 

    que toi et moi, on est deux clowns tristes !

 

    On a trop souffert dans la vie d'avoir été rejetés

 

    et incompris à cause de notre handicap !

 

   C'est sans doute pour ça que toi et moi,

 

   on fait de l'humour noir dans notre style gothique !

 

   Mon cher Jérôme, pourquoi à chaque fois

 

  que je te propose de faire un resto, tu me dis

 

  que t'es pas dispo ? "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Mon cher Alexandre, c'est parce-qu'à

 

    cause de ma méchanceté gratuite que j'ai

 

   eu envers les amis à l'époque ! C'est à moi de

 

    payer pour tout ce que je t'ai fait ! Après que

 

   tu m'aies fait payer en pique-assiette tous

 

   mes problèmes psychiatriques que je t'avais

 

   dévoilés que t'avais répétés ensuite à Boris !

 

   La preuve que pour toi et moi, notre vie fut

 

   un enfer avec du labeur dans les épinards !

 

  Ce qui fait que toi et moi, on n'a pas une santé

 

  de fer au paradis ! A tel point, que toi et moi,

 

  on achète parfois des tee-shirt de hard roc sur

 

  Ah ! ma zone ! Qu'on s'entaille à ma zone pour mieux

 

   s'endurcir endure à cuire ! Le tout dans un métal d'acier

 

  pour ne plus s'en faire un paradis d'enfer ! "

 

 

 

5ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Philippe Benguigui :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

 

 

- " Bonjour Philippe, ça va ? "

 

 

 

Philippe Benguigui :

 

- " Ca va ! Comme sur des roulettes mon ami ! Quoi de neuf ?

 

   En fait, ce soir, je ne pourrai pas dormir chez toi !

 

   Car j'ai mal aux dents après avoir été chez le dentiste !

 

  qui m'a arraché la dent à la roulette Russe ! "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

 

 

- " Je suis rassuré Philippe ! Si ce soir, tu ne dors pas

 

    chez moi ! Apparemment, ce n'est pas du au fait

 

   que j'ai des montagnes Russes dans ma vie quotidienne !

 

   A force de remonter la pente ! A chaque fois que j'en fais

 

   toute une montagne en dévale de Marne ! Donc, si

 

   je comprends bien, si tu ne dors pas chez moi ce soir !

 

  C'est parce-que t'as la dent dure contre ton dentiste

 

  et pas contre moi ! Comme je suis un aidant pour toi !

 

   Et que j'ai l'aidant dur ! "

 

 

 

6ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Tony Angaman :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour mon petit Tony, comment vas-tu ? En fait,

 

    pourquoi ne m'appelles-tu plus en ce moment ? "

 

 

 

Tony Angaman :

 

- " Bonjour Jéjé, ça roule bien pour moi ! Jéjé, si on ne se

 

    voit plus depuis un bout de temps le mercredi !

 

    C'est parce-que je vais aux rendez-vous médicaux

 

    pour mes transfusions sanguines un mercredi sur deux !

 

    Et à chaque fois que j'en ressors, je suis trop fatigué !

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- "  Ah ok ! Si je comprends bien, c'est à cause de tes

 

     transfusions sanguines qu'on ne peut pas se voir !

 

    Ca n'a rien à voir avec le fait que je me ronge les

 

    sans; en me faisant un sang d'encre ! "

 

 

 

7ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Adel Azak :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour Adel, ça va ? "

 

 

 

Adel Azak :

 

- " Ca peut aller Jérôme ! Si tu savais comme à L'APF, ça part

 

  en sucettes ! T'as bien fait d'arrêter L'ESAT, Jérôme !

 

 Merci de m'avoir souhaité bon anniversaire tout à l'heure

 

par SMS Jérôme ! "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " De rien Adel ! Je t'ai souhaité bon anniversaire, commme tu

 

    es une crème d'ami ! Car ma vie n'a jamais été du

 

   gâteau de par mon passé affûté ! Je voulais qu'aujourd'hui,

 

   ton anniversaire soit du gâteau pour toi avec de la crème ah ! Futée ! "

 

 

 

8ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Guillaume Leprette :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour lascar, comment te sens-tu ? "

 

 

 

Guillaume Leprette :

 

- " Ca va lascar, je vais bien ! T'as pas remarqué que maintenant,

 

    j'ai moins de tics qu'avant ! ? "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Oui lascar, j'ai remarqué que maintenant, tu avais

 

   beaucoup moins de tics qu'avant ! Pas pathétiques mais

 

   pas tes tics d'avant ! "

 

 

 

9ème saynète entre Jérôme Bedrossian et son ami Farid Hamza :

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Bonjour mon petit Farid ? "

 

 

 

Farid Hamza :

 

- " Bonjour Jérôme, ça va ! Tu me promets que dorénavant,

 

     tu te tiens à carreaux ! Et que tu ne feras plus de bêtises !

 

      Promis ? "

 

 

 

Jérôme Bedrossian :

 

- " Promis Farid ! La preuve que je tiens paroles ! C'est moi

 

    qui écris les paroles de mes poèmes sans aucun bémol !

 

    Et c'est moi qui demande à mon auxiliaire de vie de laver

 

   mes carreaux pour ne pas me jeter par la fenêtre ! "

 

 

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

Il faut être râleur !

 

Gueuler; engueuler !

Il faut s'faire entendre !

Pour bien déranger,

Il faut s'faire comprendre !

 

Pour bien dire les choses

Dans la vérité !

De quelle est leur cause ?

Pour décortiquer

 

L'origine du blême

Dans la solution !

De tout autre problème

En adéquation !

 

Avec ses valeurs

A l'heure très synchrone !

Pour remettre d'bonne heure

Les pendules d'la zone !

 

Il faut être raleur !

Toujours de bonheur !

Il faut être à l'heure !

Toujours de bonne heure !

 

Il faut rester franc

Sans faire d'mauvais coup !

Il faut des coups francs !

Sans un contrecoup 

 

En des coups fourrés !

Il faut être intègre;

Loyal et carré !

En restant allègre !

 

En toutes circonstances !

Respirant la joie !

De semer l'essence

D'avoir trop la foi !

 

Et d'garder espoir !

Malgré les épreuves

Sans de belles histoires !

Même si les jours pleuvent !

 

Il faut être raleur !

Toujours de bonheur !

Il faut être à l'heure !

Toujours de bonne heure !

 

En montrant l'exemple !

Seuls ceux qui contemplent !

Attendent le déluge !

Il ne faut d'grabuge !

 

Et personne qui gruge

En des subterfuges !

Seul l'amour; il sème

En des stratagèmes !

 

Le fait d'être heureux !

Et de vivre heureux !

Sans être très aigri

Par l'gris de la vie !

 

Il n'y a pas qu'l'argent !

Il n'y a qu'l'amitié

Précieuse sans diamant !

Pour bien témoigner !

 

Il faut être raleur !

Toujours de bonheur !

Il faut être à l'heure !

Toujours de bonne heure !

 

Jérôme de Mars

Mixe les platines !

 

Si tu faisais

Chic bonne figure !

Pour composer

En métal dur

 

De bons CD !

Où tu jouerais

Des variétés;

Qui déferlaient

 

Dans les années

Années 80 !

Pas surannées !

Trop boute-en-train !

 

En des chanteurs;

Soit des CD !

En enchanteurs;

Soit DCD !

 

Mixe les platines !

A l'origine

R'mix de platines !

D'adrénaline

 

Où tu vas faire

Des 33 tours !

Où tu vas fer

45 tours !

 

Qui valent l'détour !

Sans le retour

De ces vautours !

Où c'est du lourd !

 

Si tu manges disques

De ton mange-disque !

Si tu tournes disques

De ton tourne-disque !

 

En ton Teppaz !

Si tu repasses

Du jazz qui jase !

Où tu ressasses !

 

Mixe les platines !

A l'origine

R'mix de platines !

D'adrénaline

 

D'ta nostalgie !

Où tu écoutes

Sur Nostalgie !

Dont coûte que coûte !

 

Tu vas graver

En souvenirs

Tous tes CD !

En devenir

 

DJ Jéjé !

Où tu dis, j'en

Ai envoyé

De très bonnes ondes

 

Pour l'Nouvel An !

Même longueur d'ondes !

Pour valdinguer

Et mieux groover !

 

Mixe les platines !

A l'origine

R'mix de platines !

D'adrénaline.

 

Jérôme de Mars

 

Si on chantait mille devises !

 

Morceau de jazz sur Teppaz !

Qui fait jazzer la musique

En de belles paroles qui jasent !

Charlie par coeur magnifique !

 

Mirifiques effets spéciaux !

Musique; c'est d'la dynamo !

Explosive en mécano !

Mécanique dans la sono !

 

John Coltrane; ce mélomane !

Qui émane en mélodie !

Sa musique mégalomane !

Mise sur écoute Count Basie !

 

Il faut toujours inspirer

Et s'inspirer en musique !

Comme pour humer, respirer !

Roulement de mécanique !

 

Si on chantait mille devises !

En écoutant Miles Davis !

Si on chantait Miles Davis !

En écoutant mille devises !

 

En relevant le niveau

Parmi la génération !

N'jouant jamais du pipeau

Dans la rénégération !

 

Qui fait jaser les plus grands

Dans la musique symphonique !

Qui fait jazzer l'océan

Dans la musique pacifique !

 

Qui émane yes ! Man d'prestige !

La pointure de ces jazzman !

Genre de petits grands prodiges !

Classieux ces gars qui jasent man !

 

Composant des partitions

De p'tites pépites de musiques !

Des morceaux d'érudition !

Qui déroulent des mécaniques !

 

Si on chantait mille devises !

En écoutant Miles Davis !

Si on chantait Miles Davis !

En écoutant mille devises !

 

Qui est là avec Ella !

Cette dame Ella Fitzgerald !

Elle est là chantant la la !

La chanson faisant une halte...

 

En musique anglo-saxonne...

Ecoutant Duke Ellington !

Avec pour refrain son jazz...

Qui jazze; jase tout son Teppaz

 

En un raz-d'marée de vague !

Vague déferlante dans le vague !

Ayant un grand vague à l'âme !

A en découper une lame 

 

D'rasoir ! D'une vie pas rasoire !

A en couper son labeur !

Dur labeur dans le pinard !

Du beurre dans les épinards !

 

Si on chantait mille devises !

En écoutant Miles Davis !

Si on chantait Miles Davis !

En écoutant mille devises !

 

Jérôme de Mars

 

Si on roulait en coccinelle...

 

Empreint tant de temps de saison ;

Il y a au printemps du beau temps !

Pour faire des illuminations

Face au soleil très reluisant !

 

Qui irradie en faisant mouche...

Avec les insectes d'la forêt !

Où tous les insectes; ils se mouchent !

Faisant mouche du coche en forêt !

 

Avec des moustiques qui astiquent

Les tiques pathétiques dans leurs tics !

Qui ont de grands tics lunatiques;

Esthétiques assez frénétiques !

 

Qui papillonnent 'ffet papillon !

Comme des papillons à tire d'ailes !

Volant vers l'haut de l'horizon !

Les prenant tous sous leurs propres ailes !

 

Si on roulait en coccinelle...

Points de non-retours d'coccinelle...

Si on allait au Coccinelle...

Magasin voir des coccinelles...

 

On pourrait en voir des cigales

En été dans l'champ des cigales !

Pour entendre chanter les grillons

D'barbecue ! Si nous nous grillons...

 

A petit feu d'une cheminée

Sur l'grill ! Aux dépens des cigales !

Des fourmis qui fourmillent d'idées...

Plus économes que les cigales !

 

En attendant les hirondelles...

Pour qu'elles fassent du zèle en leurs ailes !

Attendant l'vol des tourterelles !

Ces beaux oiseaux qui prennent deux L !

 

Volant leurs L qui les déplument...

Tous ces oiseaux n'ont pas de plume !

Une fois n'est presque jamais coutume !

De porter son lot de costumes !

 

Si on roulait en coccinelle...

Points de non-retours d'coccinelle...

Si on allait au Coccinelle...

Magasin voir des coccinelles...

 

Pour entrevoir dare-dare des guêpes,

Qui pompent l'dard du miel des abeilles !

Sans avoir un déni de guêpes !

Passant une nouvelle lune de miel !

 

Avec les abeilles en lune d'fiel !

Ayant le bourdon bourdonnant...

Refilant le bourdon du miel

Aux frelons se contaminant...

 

Tous avec de la cire d'abeilles !

Pour cirer les pompes des abeilles,

Qui n'en ont pas rien à cirer !

Des bougies en cire pour souffler

 

Dessus pour tenir la chandelle !

Soufflant les bougies d'une voiture...

Accédant à la passerelle;

Passerelle qui a fière allure...

 

Si on roulait en coccinelle...

Points de non-retours d'coccinelle...

Si on allait au Coccinelle...

Magasin voir des coccinelles...

 

Jérôme de Mars

Le bureau des complaintes

 

Si vous passiez le mot !

Vous tenant à carreau !

En allant au bureau

Pour laver les carreaux !

 

Pour chanter doléances

De la dernière séance !

Projetant la séquence !

Avec pour conséquences...

 

D'savoir à quelle fréquence !

Vous chanteriez du blues !

En une belle éloquence;

Qui vous donnerait l'blues !

 

Ecrivant sur feuilles mortes

Votre langue si bien pendue !

En enfonçant la porte !

Problèmes irrésolus...

 

Le bureau des complaintes

En déposant une plainte !

Tel le bureau des plaintes !

Déposant une complainte !

 

Pour chanter, déchanter

Vos paroles de foutaise !

D'vos mots désenchantés

En bémol de fadaise...

 

Musique qui vous balade...

Promenade de santé !

Musique en une ballade !

C'est une formalité...

 

Ce que vous écrivez...

Vous libérant d'l'impasse !

Ce que vous transposez...

Adaptant votre mot d'passe !

 

Pour bien vous adapter,

Ecrivant une bluette !

Pour vous réadapter,

Créant en chansonnette !

 

Le bureau des complaintes

En déposant une plainte !

Tel le bureau des plaintes !

Déposant une complainte !

 

Ce qui vous casse la tête !

Pour faire de vos fossettes...

C'qui vous passe par la tête !

Pour en faire plein d'facettes...

 

Mélodie d'harmonie !

Rôle de composition !

Musique d'mélancolie !

Rôle de l'incarnation !

 

En restant en amont

De tous vos vieux démons...

Dont vous bravez des monts...

Comme coureur de jurons...

 

La vie, comme elle vous pèse !

Avec l'argent du pèze !

Si vous preniez d'grands airs...

Pour prendre à la légère !

 

Le bureau des complaintes

En déposant une plainte !

Tel le bureau des plaintes !

Déposant une complainte !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

Bijoux; bougie !

 

Soleil d'argent !

Argent d'oseille !

En s'racontant !

Tous s'émerveillent

 

D'avoir haut ! Ciel !

Bijoux d'famille !

T'nant la chandelle

D'un air d'famille !

 

Et en soufflant !

S'ils en jouissaient

Musical'ment !

Un grand soufflé

 

Fromage d'ramage !

Qui gonflerait

En étalage

D'un air en jouet !

 

Bijoux; bougie !

Bijoux d'famille !

Soufflant l'orgie !

Bougies d'orgies !

 

Qui allum'rait

Les hommes; les femmes !

Pour aguicher

Soleil infâme !

 

Tous leurs fantasmes !

Qui les enflamment !

Ayant l'orgasme !

Brûlant la flamme

 

De leurs envies !

Pour s'accoupler

En bains d'Minuit !

Pour copuler 

 

D'baisers sucrés !

Faisant l'amour !

A en baiser

Leurs points d'retours !

 

Bijoux; bougie !

Bijoux d'famille !

Soufflant l'orgie !

Bougies d'orgies !

 

Le soleil péché !

Il fait couler

Une poignée d'sève !

Hommes; femmes élèves !

 

Qui élèvent l'plaisir

De l'argent sûr !

Pour faire sortir

Toute la luxure !

 

Comme tous les hommes

Prennent toutes les femmes !

En pénétrant

Leur belle pleine lune !

 

Pour faire fortune !

Rien qu'pour leur pomme !

Soleil clinquant !

Les femmes réclament !

 

 

Bijoux; bougie !

Bijoux d'famille !

Soufflant l'orgie !

Bougies d'orgies !

 

Jérôme de Mars

Un voyou qui voit you !

 

Marchant dans la truande !

Il y a un vrai big-bang !

Marchand de la truande !

Avec une bande de gangs !

 

Qui tangue en démarchant !

En volant des bijoux;

Malfaiteurs malveillants !

En demeurant ripoux;

 

Pourris comme des bandits !

Fumant de la contrebande !

Foutant en l'air leur vie !

Enfumant toute leur bande !

 

Un assassin qui dit !

Je tue toi, je tutoie

L'assassin qui agit !

Je vous vois, je vouvoie !

 

Un voyou qui voit you !

Qui voit you un voyou !

Un voit you qui voyou !

Qui voyou un voit you !

 

En un tiers-monde d'l'immonde !

Qui abonde de gangsters

En voulant faire la fronde !

En recréant l'enfer

 

De ceux qui croisent le fer

En épée d'Damoclès !

Faisant vivre un enfer !

En bémol de fadaise

 

Sans le code de l'honneur !

Mais y a des voyous bien

Avec l'code de l'honneur !

Qui s'sentent mal; font le bien !

 

Tout le monde a du bon

En lui; luit qui reluit !

Pour montrer que le bon

Dans un droit à l'oubli !

 

Un voyou qui voit you !

Qui voit you un voyou !

Un voit you qui voyou !

Qui voyou un voit you !

 

Y a des voyous filous !

Y a des voyous ripous !

Qui ne cherchent que des poux

En demeurant relous !

 

Connus comme les loups blancs...

Pour faire tous les choux gras

De la presse en tremblant !

Défendant en bouts d'gras !

 

Ceux qui n'sont ni tout blancs !

Ni tout noirs entre les deux !

N'faisant jamais semblant !

Un et un égalent deux !

 

Un et un l'égalent deux !

Comme personne n'est parfait !

Fabuleux; sulfureux !

La vie n'est un conte d'fée !

 

Un voyou qui voit you !

Qui voit you un voyou !

Un voit you qui voyou !

Qui voyou un voit you !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

Les paroles s'envolent, les écrits restent !

 

Allongés sur des lits en délits;

Il y a des délinquants sensuels !

Qui parlent plus qu'd'agir n'en ayant fi !

Ils ne sont dangereux pour untel !

 

Comme ils sont surtout inoffensifs !

Surtout très dangereux pour eux-même !

Qu'ils n'sont envers les autres transgressifs !

Mais juste subversifs dans leurs problèmes !

 

Ils ont juste besoin d'éducation !

Avec un grand rappel de la loi !

Qui s'ra pour eux une rééducation !

Pour filer droits ! Jamais maladroits !

 

La prévention diminue les risques

De passage à l'acte ! Pour enseigner

Qu'il faut se prémunir contre les risques !

Chantant comme nouveau disque enrayé !

 

Les paroles s'envolent, les écrits restent !

Les cris; ils s'envolent, tout l'écrit reste !

Les paroles survolent, tous les cris restent !

Les cris; ils survolent, les et cris restent !

 

Parler dans la violence fait moins mal !

Il vaut mieux écrire qu'frapper quelqu'un !

Frapper dans la violence fait moins mâle !

Il vaut mieux crier qu'tuer quelqu'un !

 

Il vaut mieux voler qu'être assassin !

Avec des gros maux sans des gros mots !

Il vaut mieux être assassin d'gros mots !

En insultant sans tuer quelqu'un !

 

Les paroles sont moins graves que les actes

Physiques et agressions sexuelles !

Tous les grands voleurs qui ont du tact !

Et le code de l'honneur sensuel !

 

Sont davantage respectables qu'méchants !

Parfois; ils volent juste pour à peine vivre !

Même qu'ils volent; ils peuvent être bienveillants !

Vaillants n'ayant le choix pour survivre  !

 

Les paroles s'envolent, les écrits restent !

Les cris; ils s'envolent, tout l'écrit reste !

Les paroles survolent, tous les cris restent !

Les cris; ils survolent, les et cris restent !

 

N'importe qui est capable du meilleur !

Comme du pire pour reproduire le mal !

De ce qu'il a subi de bonne heure !

Risquant de devenir animal !

 

Une fois à l'âge adulte sans morale !

Ayant juste l'moral pour faire le mâle !

Il faut faire l'bien sans faire le mal !

En tant que mâle qui a le moral !

 

Faisant juste le bien en tant que mâle !

Pour que ce soit un mal pour un bien !

Quelqu'un d'bien sans regard animal

En ses vieux démons manichéens !

 

Même que quelqu'un a fait une grosse faute !

En faisant des menaces en paroles !

Il faut lui pardonner pour qu'il ôte

Le mal en lui ! Pour qu'le bien l'enrôle !

 

Les paroles s'envolent, les écrits restent !

Les cris; ils s'envolent, tout l'écrit reste !

Les paroles survolent, tous les cris restent !

Les cris; ils survolent, les et cris restent !

Jérôme de Mars

 

 

 

Cœur de slam

 

Dans le vide

D'une maison !

J'veux avide

Une chanson !

 

Pour m'entendre

Dans l'amour !

Pour m'détendre

En velours !

 

J'veux des mots !

Qui veulent dire

Mes échos !

Pour sourire

 

En chantant

Des paroles !

Fredonnant

L'air frivole !

 

Cœur de slam,

Comme je slame

En chœur d'slam !

Mon air d'slam !

 

Je me sers

D'instruments !

Je me serre

Instrument

 

De ma voix !

Sans une voie

A cap'lla !

Comme je croîs

 

Mensonger !

Que je crois

A songer

D'mes dix doigts !

 

Que je dois

Les bouger !

En éclats

Laminés !

 

Cœur de slam,

Comme je slame

En chœur d'slam !

Mon air d'slam !

 

Composant !

Avec ça

R'composant

Aux dégâts !

 

Rien qu'pour ça !

En deça

De toute ma

Très fosse joie !

 

J'veux mûrir

Pour grandir !

Sans mourir

Pour croupir !

 

L'âme pourrie,

Comme j'ai l'blues !

Pot-pourri !

Et qu'j'épouse !

 

Cœur de slam,

Comme je slame

En chœur d'slam !

Mon air d'slam !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Rock à Billy

 

Musique d'ambiance 

De ces années !

En opulence

Assez yéyés !

 

Quand Bill allait !

Chantant du rock !

Quand Bill Haley !

Chantait en roc !

 

Sans aucune gêne !

Gènes en coups d'sang !

Avec pour gène;

Un Gene Vincent !

 

Chanteurs de rock

Du rock'n'roll !

Ce furent des rocs

Dans leurs paroles !

 

Rock à Billy

En frénésie;

Rockabilly

En hystérie;

 

Eddie Cochran;

Qui en chantait !

Voix mélomane !

Pour enchanter

 

Dans le rock dur !

Y a d'la matière !

Tout c'qu'ils endurent

D'leur vie sur Terre !

 

D'excès; décès !

Décès; d'excès !

D'essais; d'excès !

D'essais; décès !

 

En rejouant 

Avec le feu !

En allumant

Avec le feu !

 

Rock à Billy

En frénésie;

Rockabilly

En hystérie;

 

En allumant

Leurs cigarettes

Sur cigarettes !

En rallumant

 

Leurs têtes brûlées

Dans leurs excès

Intemporels !

Brûlant l'soleil

 

Par les deux bouts

De la chandelle !

Qu'ils brûlent debout

Toute la chandelle !

 

Par les deux bouts

De leur oseille !

Sans un soleil;

Qu'ils étincellent !

 

Rock à Billy

En frénésie;

Rockabilly

En hystérie.

 

Jérôme de Mars

 

 

Le flow du bitume

 

Et cris noirs sur blancs !

Ma plume; elle m'envole

Sans un chèque en blanc !

Je prends mon envol !

 

Tel l'oiseau brisé

Par la force du vent !

Cassé; tracassé

En démons troublants !

 

Qu'je me casse la tête

A m'soûler la vie !

J'me casse la nénette

A brûler hardi !

 

Le tempo défaut

De mes qualités !

Que j'ai par des faux

En info du vrai !

 

Le flow du bitume,

Où j'y laisse des plumes !

Le flow sans bitume;

J'écris de ma plume !

 

Je rape; je dérape !

Comme à la maison

D'un fromage à râpe !

Comme à l'unisson !

 

J'pars à la dérive

En m'mettant aux vers !

Des vers qui arrivent

En écrits ouverts !

 

Au centre d'gravité;

J'cherche d'un air léger

A bien m'égayer !

J'gravis; j'ai gravé

 

Tous mes beaux CD

En des chants vivants !

Pas moches DCD;

Décédés vivants !

 

Le flow du bitume,

Où j'y laisse des plumes !

Le flow sans bitume,

J'écris de ma plume !

 

J'en fais une montagne !

Des râpes à fromage !

J'soulève une montagne

D'un rap à ramage !

 

Remontant la pente !

Plus dure est la chute

D'mon histoire parapente !

Qu'j'ai un parachute !

 

Pour bien retomber

Sans tomber à pied !

Au pied d'un guêpier;

J'retombe sur mes pieds !

 

En prenant des risques;

J'calcule au maître prêt !

Cris d'un astérisque;

J'calcule au mètre près !

 

Le flow du bitume,

Où j'y laisse des plumes !

Le flow sans bitume;

J'écris de ma plume !

 

Jérôme de Mars

Tout baigne à la mer !

 

Allant en vacances;

Voilà ! C'est l'été !

L'heure d'itinérance

Pour bien s'remuer 

 

Au contact de l'eau !

Vacances dans l'Midi !

Pour boire un sirop

D'orgeat à Midi !

 

Avant d'se baigner

Toute l'après-midi !

A la plage chauffée

Par l'soleil hardi !

 

Avant que le soir;

C'soit l'apéritif !

Entre larrons en foire

En impératif !

 

Tout baigne à la mer !

Sur la plage solaire !

Tout baigne sur la Terre !

En âge populaire !

 

De tremper les pieds

Dans l'eau en marchant !

Caractère trempé !

S'vantant en marchand !

 

Ils vont sans une faute

Pêcher des poissons !

Qu'ils ne vont sans faute

N'pécher la mousson !

 

De l'eau dans le vague

D'une triste vague à l'âme !

Pour que l'ciel élague

Sans un macadam !

 

Qu'tout va vraiment bien

Rien qu'dans l'essentiel !

Entre gens boute-en-train !

Car pour l'éternel !

 

Tout baigne à la mer !

Sur la plage solaire !

Tout baigne sur la Terre !

En âge populaire !

 

De nager dans l'eau

Pour qu'tous se ménagent !

En disant hello !

Sans remue-ménage !

 

Y a l'eau qui débarque !

Emmenant sur barque

Rien que les marmots !

Voguant sur bateaux !

 

Qui embarquent les mots

Des bambins; enfants !

Faisant en échos !

De grands cris d'enfants !

 

Se rappelant phares

Qu'ils feront le monde !

Jouant tintamarre

Tous en mer ! Qu'ils sondent...

 

Tout baigne à la mer !

Sur la plage solaire !

Tout baigne sur la Terre !

En âge populaire !

 

Jérôme de Mars

 

Si on filait le cagnard !

 

Malgré la pluie; s'il y avait

Un beau soleil pour sourire !

Il y aurait de belles journées

Dans la vie pour le plaisir !

 

Pour rire sans temps bipolaires !

Reflets du temps contrasté !

Qui vient avec la colère

D'un mauvais temps agité !

 

Pour dissiper les tensions,

Si on refaisait appel

En scandant Madame Soleil !

Pour résoudre les dissensions !

 

Avec pour pure embellie;

Après la tempête; le calme !

Dans des endroits de répits;

Une accalmie bien au calme !

 

Si on filait le cagnard !

Sans refiler le cafard !

Si on redonnait rencard !

En jouant de la fanfare !

 

Pour faire passer les temps durs

En un bon temps débonnaire !

Dans l'air du temps assez pur !

Il faut passer l'temps solaire !

 

A c'monde non en solitaire

Comme un soliste égoïste !

Il faut chanter solidaire

En passant le temps altruiste !

 

En passant du très bon temps

En des temps modernes anciens !

S'rappelant du bon vieux temps !

A conter manichéen !

 

Sur tout le monde solidaire,

Pour défier le temps lunaire !

Le faisant passer solaire !

Pour rassurer linéaire !

 

Si on filait le cagnard !

Sans refiler le cafard !

Si on redonnait rencard !

En jouant de la fanfare !

 

Certes; le temps, c'est de l'argent !

Mais dans d'l'argent qui dore

L'soleil en des paroles d'argent !

On préfère l'argent qui r'dore !

 

En paroles dans une chanson !

Qui écrit des sentiments

Sans ressentiment d'saison !

Toujours en avances sur l'temps !

 

Le temps qui passe; repasse

Chaque jour jusqu'au lendemain !

Qui nous prélasse; nous enlace

A bien aimer notre prochain !

 

Passant des temps subalternes

De tout l'immonde solitaire !

Vers des temps plus jamais ternes

En temps modernes solidaires !

 

Si on filait le cagnard !

Sans refiler le cafard !

Si on redonnait rencard !

En jouant de la fanfare !

 

Jérôme de Mars

 

 

Sur le grill !

 

Comme La France;

Elle s'effrite !

Et que les gens;

Ils se fritent !

 

Y a urgence

De remettre

Du courant !

Sans miettes

 

Entre les gens !

Sans mettre d'l'huile

Sur le feu

Si brûlant !

 

En aimant

Etre heureux !

En mangeant

Volubile !

 

Sur le grill !

Gens fragiles;

Qui les grille

Indociles !

 

Sur friteuse !

En grillant

Sulfateuse !

Les méchants

 

En des coups

De merguez !

Barbecue

En une braise !

 

En grillant

Les saucisses !

En cuisant

L'écrevisse !

 

Pour se pincer

En satire !

Pour pincer

Pince sans rire !

 

Sur le grill !

Gens fragiles;

Qui les grille

Indociles !

Pince-moi

Comme je rêve !

Aux abois;

Qui achèvent

 

D'en pincer

Amoureux !

Pour penser

Chaleureux !

 

Au bonheur

D'être en vie !

Sans la peur

D'l'agonie !

 

Il faudrait

Réfléchir !

A rester

Sans souffrir !

 

Sur le grill !

Gens fragiles;

Qui les grille

Indociles !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Si nous salons deux thés !

 

Sucrés salés amers !

Il y a du thé grand-mère

Au salon d'tes causettes !

Pour y mettre thé dosettes 

 

Avec ta tassimo !

T'as six mots à me dire ?

Comme l'café; c'est ta tasse !

De thé qu'tu bois la tasse !

 

Si tu faisais salon !

Au salon d'thé café !

Tu ouvrirais l'salon !

Au salon de tes thés !

 

Pour entêter ton thé !

Le sucrant sans café !

Pour te tenter santé !

Pour t'intenter en thé !

 

Si nous salons deux thés !

Salon de thé qu'a fait !

Si nous dessalons d'thés !

Salon de T cafés !

 

Pour retenter l'salon !

En t'sucrant au passage !

Pour contenter l'salon !

En t'salant au passage !

 

Et si on détestait

Te sucrer; te saler !

Au passage; on prendrait

Ta tension d'tes sales hé !

 

Pour n'pas boire n'importe quoi !

Il faut boire les paroles

D'un homme sage ! T'es qui là ?

Thé qui la ! Pas de bol !

 

Tes souvenirs t'ramassent !

Que tu la bois la tasse 

D'thé malheurs ! On t'ramasse

A la p'tite cuillère lasse !

 

Si nous salons deux thés !

Salon de thé qu'a fait !

Si nous dessalons d'thés !

Salon de T cafés !

 

Où tu y vas au bar

Avec des malabars !

Qu'tu manges des carembars !

Où tout l'monde te rembarre !

 

Mal à bars isocèles !

Ces bars qui t'isolent sel !

Aucun bar parallèle !

En ton régime sans sel !

 

Avec du sucre sans sel !

A part celle comme parcelle !

Où en ton escarcelle !

Tu nous casses du sucre d'celle

 

Avec du sel sans sucre !

Toi; qui n'es pas en sucre !

Si bien qu'tu casses du sucre

Sur ton dos ! Comme tu t'sucres !

 

Si nous salons deux thés !

Salon de thé qu'a fait !

Si nous dessalons d'thés !

Salon de T cafés !

 

Jérôme de Mars

 

 

J'étais, je suis, je serai...

 

Passé, présent, futur !

Etre quelqu'un est un mystère !

Qu'on ne sait si la nature

Humaine n'est que délétère...

 

Et individualiste..>.

N'pensant qu'à son intérêt !

La longue liste des égoïstes !

Parlant qu'd'argent d'intérêts !

 

L'être humain n'est que posture...

En n'étant jamais lui-même !

Qui n'est que désinvolture !

Ne pensant qu'à ses problèmes !

 

Et pas aux problèmes des autres !

Qui s'en fout de tout sauf d'lui !

Comme jamais personne n'se vautre

En luit qu'il clame insoumis !

 

J'étais, je suis, je serai...

Pour la vie, l'éternité !

Je suis quelqu'un d'torturé

A l'intérieur consumé !

 

En un paradis d'enfer

Dans les brûlures de l'histoire !

Qu'il s'fait en un inventaire !

Un passé four-crématoire !

 

Votant assez nul dans l'urne !

En brûlant et s'embrasant

En ses grands ténèbres trop diurnes !

Qu'il va d'l'avant embrassant...

 

Indécence du vent qui tourne

En ristourne qu'il détourne tout

En ses démons qui l'retournent !

Qu'là maintenant; il s'en fout !

 

De sa vie sans des gardes-fous...

Qu'il se fait passer pour fou !

Allant tout doux juste filou !

Il l'est en filant tout doux...

 

J'étais, je suis, je serai...

Pour la vie, l'éternité !

Je suis quelqu'un d'torturé

A l'intérieur consumé !

 

Faisant aller pour aller...

Bien juste pour faire un grand bien

A sa vie qu'il laisse aller !

Qu'il se laisse aller éteint !

 

Sans lumière de ses lumières

En lui-même qu'il n'est pas clair !

Pas très clair comme un éclair !

Loin à des années-lumière...

 

De sa triste vie dissolue...

Souvenirs irrésolus

En ses excès absolus...

Qu'il est perdu, éperdu...

 

Ne parvenant résolu

A vraiment se modérer...

Et sans péchés défendus...

Il veut r'devenir léger...

 

J'étais, je suis, je serai...

Pour la vie, l'éternité !

Je suis quelqu'un d'torturé

A l'intérieur consumé !

 

Jérôme de Mars

 

La belle et la bite !

 

En jouant des notes !

Notte elle s'réjouit !

En jouissant des notes !

Notte elle en jouit !

 

C'est une vierge Marie !

Qui marie la vierge

Et la Verge Marie !

En brûlant des cierges !

 

Verge effarouchée;

Qui crache la purée !

Vierge effarouchée;

Qui crache épurée !

 

Des mots orduriers !

Sexes dans ascenseurs !

De l'eau qu'elle pompait !

Sexes dent ah ! Censeurs !

 

La belle et la bite !

Qu'elle presse et débite !

La belle; elle habite !

Qu'elle en presse des bites !

 

Qu'elle adore pomper

L'tuyau d'arrosage !

Pour le faire branler

L'liquide de fromage !

 

Liquide séminal !

Sur piano à queue !

Qu'elle lèche très bestiale !

En bandant la queue !

 

De touche-touche quéquête !

En faisant monter

Rien que la bébête !

En faisant bouger

 

La bite d'érection !

Avec peau; sans peau

D'éjaculations !

Jouant du pipeau !

 

La belle et la bite !

Qu'elle presse et débite !

La belle; elle habite !

Qu'elle en presse des bites !

 

En faisant la queue

A la queuleuleue !

Remuant la queue

En jouissant quoique !

 

Assez circoncis

En un manque de peau !

Qu'elle a bien choisi

Pour sucer l'tuyau !

 

Qu'elle tend le piano !

D'un piano à queue !

Pour faire un salto !

Le long de la queue !

 

Qu'elle attend d'sortir

Le petit oiseau !

Pour bien le faire jouir !

Ce gros bon tuyau !

 

La belle et la bite !

Qu'elle presse et débite !

La belle; elle habite !

Qu'elle en presse des bites !

 

Jérôme de Mars

 

Charlotte pour sa pomme !

 

On connaît une femme

Qui s'appelle Charlotte !

Une femme qui s'enflamme

Avec d'l'échalote  !

 

Qu'elle fait la cuisine !

Faisant un gâteau

Dans l'adrénaline !

Qu'elle y va franco !

 

Disant des gros mots !

Elle; qui vient du Nord !

Ce sacré numéro;

Qu'elle est aux abords !

 

Une personne gentille !

Jamais extensible !

Qu'en ses ustensiles;

Elle fait âme sensible !

 

Charlotte pour sa pomme !

Une charlotte aux pommes !

Tout ça pour sa pomme !

Rien qu'avec des pommes !

 

Qu'elle fait trop la poire

Pour tout ce beau monde !

C'est une très grosse poire !

D'quoi qu'elle fasse une fronde !

 

Qu'elle fait une charlotte !

Une charlotte aux poires !

Qu'elle met une charlotte !

Qu'elle s'prend pour une poire !

 

Une poire pour la soif !

Qu'elle a toujours soif !

Faisant bien les choses !

En plaidant sa cause !

 

Que c'est une ch'timi !

Elle; qui reste sans fard !

Quand Charlotte prépare

D'Midi à Minuit !

 

Charlotte pour sa pomme !

Une charlotte aux pommes !

Tout ça pour sa pomme !

Rien qu'avec des pommes !

 

Qu'elle ne prend personne

En traître de son être !

Quand Charlotte résonne

Au pied de la lettre !

 

En son caractère

Assez bien trempé !

Quand elle va frapper

En lettres d'caractère !

 

De ses nerfs à vif !

Sans jamais perdre l'Nord !

Quand piquée au vif !

Charlotte n'en démord !

 

D'dire ses vérités !

Elle; qui est si franche !

Qu'elle va préparer

S'retroussant les manches !

 

Charlotte pour sa pomme !

Une charlotte aux pommes !

Tout ça pour sa pomme !

Rien qu'avec des pommes !

 

Jérôme de Mars

 

 

Stone dans le ciel !

 

Orage de pluie

En confettis !

Il y a l'soleil

Qui ensorcelle

 

Les déprimés !

Art de la vie

Des opprimés

Dans l'inertie !

 

Y a des nuages !

Effet brouillard !

Dans le cirage

Des nénuphars !

 

Qui shootent d'un blues !

La brousse humaine !

Peine qui jalouse

L'âme puritaine

 

Stone dans le ciel !

Un arc en ciel !

Qui gratte le ciel

Sur un gratte ciel !

 

Peignant en noir !

La nuit qui broie

D'un café noir !

S'shootant le foi !

 

Avec des idées

Spleen claires-obscures !

Acidulées !

Faisant le mur

 

Des très hautes plaines

En parapente !

Qu'elles sont à peine

Effet d'une plante

 

Shootée au blues !

Idées qui planent !

Effet du flouze

En delta-plane !

 

Stone dans le ciel !

Un arc en ciel;

Qui gratte le ciel

Sur un gratte ciel !

 

Mélancolique !

Pleurant d'sanglots !

Mélancomique

Riant d'sanglots !

 

Haute altitude

En mode avion !

Haute amplitude

Du groupe avions !

 

En dérivant

A l'étalage !

Et en virant

D'une nuit sauvage !

 

En renaissance

De ses cendres noires !

En résurgence;

Ce fut l'histoire !

 

Stone dans le ciel !

Un arc en ciel;

Qui gratte le ciel

Sur un gratte ciel !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

Dix nés linéaires !

 

Voici en indice !

Une portée de dix

En un dix sans chute

En des parachutes

 

Dorés adorés !

Il seront plus tard

Des grands redorés !

Se dorant sans fard !

 

Il seront très riches !

Ayant pour talents

D'être en haut d'l'affiche !

Si intelligents !

 

Qu'ils seront artistes !

Artistes de street art

En leur fibre altruiste !

Qu'ils donneront rencard !

 

Dix nés linéaires !

Dîner littéraire !

Dix nés littéraires !

Dîner linéaire !

 

Montant leur affaire

En fonds de commerce !

En ayant à faire

D'leur fond de commerce !

 

Qu'ils voudront réussir

Leur brillante carrière !

Pour s'épanouir

Pleins dans la lumière !

 

Qu'ils peindront des fresques !

Pour voir en peinture

Leur tag pittoresque !

Graffiti d'peinture !

 

Qu'ils recadreront

Les laissés-pour-compte !

Qui s'encadreront

Tous ! Au bout du compte !

 

Dix nés linéaires !

Dîner littéraire !

Dix nés littéraires !

Dîner linéaire !

 

Qu'ils mettront en cadre

Toutes leurs belles peintures !

En donnant pour cadre !

Ils peuvent s'voir en peinture !

 

Pour qu'tout le monde s'encadre !

Dans le cadre; hors-cadre !

En donnant un cadre

De travail aux cadres !

 

Qu'ils restaur'ront tous !

Tous les liens du coeur !

Donnant en coups d'pouce !

Des liens sans rancoeur !

 

En tant qu'artistes libres !

Trop bien dans leur peau !

Ils veulent que ça vibre !

Sans être mal dans leur peau !

 

Dix nés linéaires !

Dîner littéraire !

Dix nés littéraires !

Dîner linéaire !

 

Jérôme de Mars

On veut des croissants !

 

Petit appétit !

On achète du pain

D'boulangerie !

Comme on a trop faim

 

Et qu'on veut manger

L'pain au chocolat !

Qu'on aime boire l'café !

Et boire un soda !

 

Comme on veut en boire

Du thé ! Salon d'thé !

Buvant pour la gloire

L'lait chocolaté !

 

Ca s'ra du gâteau !

Cette bonne religieuse !

Allant chez l'poto

En vente élogieuse !

 

On veut des croissants !

Qu'on mange décroissant !

Qu'on achète croissant !

Qu'on mange des croissants !

 

En plus d'un triangle

Aux délicieuses amandes !

Qu'on tient dans la sangle

A s'manger une amende !

 

Garés en double fil !

En ayant besoin

D'ach'ter sur le fil !

Un pain au raisin !

 

Avec du café !

Et comme un éclair !

On achète l'éclair

D'chocolat, café !

 

Pour y voir plus clair !

Comme un croissant d'lune !

Pas dans la lumière !

Il faut voir en l'une !

 

On veut des croissants !

Qu'on mange décroissant !

Qu'on achète croissant !

Qu'on mange des croissants !

 

Pour prendre en sandwich !

Sa femme en casse-croûte !

Qu'on mange un sandwich !

Pour casser la croûte !

 

D'un pain suédois

En un pain complet !

Qu'on compte de nos doigts !

Si y a la monnaie !

 

Pour faire nos emplettes !

Avec une baguette

Et du pain de seigle !

Qu'on achète espiègles !

 

Et lors d'l'addition

Si sucrée; salée !

On va tout payer

En dégustation !

 

On veut des croissants !

Qu'on mange décroissant !

Qu'on achète croissant !

Qu'on mange des croissants !

 

Jérôme de Mars

 

 

T'auras la Bible du Coran !

 

Si tu prenais de ton temps !

En y allant à l'église !

Pour lire l'nouveau testament !

En des mots qui embellissent

 

Ta vie ! Si tu t'convertis 

Au Judaïsme ! En allant

A la synagogue qui t'dit !

Il faut prier le Coran !

 

Si tu vas à la mosquée !

Religion monothéiste !

Le bon Dieu à évoquer

Qui te rend assez altruiste !

 

En lisant tout le Missel !

En tant qu'enfant d'Abraham !

Qui te chante en ritournelles

Messagères ! T'disant Islam !

 

T'auras la Bible du Coran !

En Ave édulcorants !

Dont t'auras l'testament !

Aimant des cinq éléments !

 

Qu'il t'faudra prier avec

L'Imam; le Curé; Le Rabbin !

Avec pour Dieux invoqués !

Allah; Judas et Abraham !

 

Il t'faudra avoir la paix

Intérieure sans prises de becs !

Priant notre père sans impairs !

Avec pour repère; l'repaire !

 

De croire en tes idéaux !

Dans une belle vie d'ange ! Volant

Au secours d'tous les prolos !

Pour qu'ils mangent enfin ! N'volant

 

La nourriture d'ton prochain !

Faisant à la place une quête

Pour l'amour de ton prochain !

Bon Samaritain en quête !

 

T'auras la Bible du Coran !

En Ave édulcorants !

Dont t'auras l'testament !

Aimant des cinq éléments !

 

Avec pour baptême de feu !

Ta communion revivant

En ton baptême fabuleux !

Dans le monde des sûrs vivants !

 

Tu reviens loin des ténèbres !

Avec pour remords vivants !

Aucun regrets morts-vivants !

Que tu retrouves tes vertèbres !

 

Sans le monde noir du néant !

Que tout le monde t'a absous

D'tous tes péchés ! Arrivant

Vers le bien en mal dissous !

 

Que tu veux te racheter

Une très bonne ligne de conduite !

Qu'tu t'es réhabilité

Blanchi que t'as quitté la fuite !

 

T'auras la Bible du Coran !

En Ave édulcorants !

Dont t'auras l'testament !

Aimant des cinq éléments !

 

Jérôme de Mars

 

La taxe lapin !

 

Eleonore;

Et rendez-vous !

Elle n'les honore

Ses rendez-vous !

 

Qu'elle les oublie

D'son regard mièvre !

Qu'elle en fait fi

D'avoir d'la fièvre !

 

Qu'elle ne veut pas

Voir l'médecin !

Disant qu'tout va

Bien dans l'entrain !

 

Qu'elle n'a besoin

D'aller chez l'doc !

Pour qu'il prenne soin

En des médocs !

 

La taxe lapin !

Poseur d'lapins !

Surtaxe d'lapins !

Payeur d'lapins !

 

Qu'elle ne prévient

Son médecin

De ses absences !

Lui en carence !

 

D'ne la traiter !

D'manquer de temps !

De ne traiter

Les autres patients !

 

Par manque de temps !

Qu'il est trop pris !

Car tout le temps !

Jamais assis !

 

Cette patiente;

Pas impatiente 

D'être bien soignée !

Qu'elle n'veut payer !

 

La taxe lapin !

Poseur d'lapins !

Surtaxe d'lapins !

Payeur d'lapins !

 

Qu'ce médecin;

Il en a marre

Des gens malsains !

Qui n'viennent même tard

 

Aux rendez-vous !

Qu'il n'veut soigner

Sans des garde-fous !

Pour enseigner

 

Qu'il faut payer !

Si les gens n'viennent

Pour être soignés !

Sans qu'ils préviennent

 

De leur absence

Injustifiée !

En conséquences;

Il faut payer

 

La taxe lapin !

Poseur d'lapins !

Surtaxe d'lapins !

Payeur d'lapins !

 

Jérôme de Mars

Borderline !

 

Sale état

D'un état

Aux dégâts !

En fracas 

 

D'ses tracas !

Ca l'détruit

Ce p'tit gars !

Qui se nuit !

 

Et qui nuit

D'ses insultes 

Dépéries !

Dans l'tumulte !

 

D'un état

Très limite !

Qui ne va

Trop l'imite !

 

Borderline !

Etat line !

Bordel line !

Dégâts line !

 

Tout remonte

A l'enfance !

Qu'il n'surmonte

Ses carences !

 

Qu'il est là

Sur l'qui-vive !

D'ses dégâts 

Qui ravivent

 

Sa colère

Et sa haine

Incendiaires !

Qu'il dégaine

 

Qu'il en veut

A tout l'monde !

Ce morveux

Qui féconde !

 

Borderline !

Etat line !

Bordel line !

Dégâts line !

 

Très tenté

En démons !

Qu'il tentait

En amont !

 

L'self-contrôle

Contre ses crises !

Qui l'enrôlent;

Qui l'enlisent !

 

Montagnes Russes

Fluctuantes !

Roulette Russe

Turbulente !

 

En humeurs

Bipolaires !

Sans bonheur

Linéaire !

 

Borderline !

Etat line !

Bordel line !

Dégâts line !

 

Jérôme de Mars

 

Remue-ménage de printemps !

 

Si on chantait en refrain !

Il faut s'en laver les mains !

Du printemps pour s'en laver

L'bas du rein ! Pour nettoyer

 

Et ramasser les feuilles mortes !

Avec la pelle d'la forêt !

En ouvrant-là la grande porte

De l'arbre qui cache la forêt !

 

Si on passait lors d'une danse ! 

Un ballet d'un coup d'balai

En redonnant une contredanse !

Passant un coup déballé !

 

En fourchant trop bien la langue !

Qui enfourche en des feuilles mortes !

Un remue-ménage exsangue !

Il faut tirer la langue forte !

 

Remue-ménage de printemps !

Il faut s'en laver empreint tant !

Dans un ménage de printemps !

Depuis tout ce temps pourtant !

 

Juge parti du garde des seaux !

Avec la brosse à reluire

L'tapis de feuilles ! A l'assaut

Avec la brosse à enduire !

 

Du lavage de ce refrain !

Qui est enfreint du beau temps !

Du lavage d'ce coup de mains !

Qui parle là du bon vieux temps !

 

Si on se lavait les mains !

En chantant ce même refrain !

Si on s'en lavait les mains !

En donnant des coups de mains !

 

Aux animaux de la forêt;

Ainsi qu'aux arbres effeuillés;

Les arbres qui cachent la forêt !

Chantant les mots du feuillet !

 

Remue-ménage de printemps !

Il faut s'en laver empreint tant !

Dans un ménage de printemps !

Depuis tout ce temps pourtant !

 

Si on chantait le ménage !

A la sueur de son front !

Si on chantait des ménages !

A la sueur d'leur affront !

 

Qui emménagent; aménagent !

Et déménagent très en nage !

En âge que personne n'ménage !

En un grand remue-ménage !

 

Qui déménage des ménages !

Qui ménagent le grand ménage !

Qui ménage tous les ménages !

Qui déménagent; emménagent !

 

Et aménagent trop en âge !

En nage de suer d'ses mains !

On n'a jamais passé l'âge

D'faire le ménage ! Au refrain !

 

Remue-ménage de printemps !

Il faut s'en laver empreint tant !

Dans un ménage de printemps !

Depuis tout ce temps pourtant !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Si on faisait tous un boeuf !

 

Comme on n'fait pas d'omelettes

Sans casser des eux sur oeufs !

Si on faisait une bluette !

Une chansonnette en un bleu

 

De la vie en un grand jour !

Qui vaudrait que des paroles !

Des paroles de chansons d'amour !

Des mots qui seraient frivoles !

 

Pour en reprendre du bonheur

Sans que la vie; elle nous pèse !

Allant en apesanteur !

Voir la vie jamais obèse !

 

Avec des paroles légères

Sur un air de fête joyeux !

Où on reprendrait l'grand air !

Un air qui nous rend heureux !

 

Si on faisait tous un boeuf !

Qui vole un neuf vole un boeuf !

Si on faisait tous un oeuf !

Qui vole un oeuf vole un boeuf !

 

Pour envoler tous les mots

Sur mélodie printanière !

D'après le guide du Vermot

Sur mélo-dit d'notre chaumière !

 

Pour les réveiller les mots

Avec un air entraînant !

Pour les survolter les mots

Avec un air en traînant !

 

Voyageant dans les ramages !

Avec des balises no d'tresse !

En voguant dans les bagages !

Avec des valises no stress !

 

Si on vagabondait tous !

En chantant en levant l'pouce !

Si on chantait en refrain !

D'un air d'entrain dans le train !

 

Si on faisait tous un boeuf !

Qui vole un neuf vole un boeuf !

Si on faisait tous un oeuf !

Qui vole un oeuf vole un boeuf !

 

Si on errait dans une gare !

Cherchant une musique de raï !

Dans l'entrain pour qu'on se gare !

Avec de l'entrain sur rails !

 

Pour qu'on déraille en jouant

De la musique survoltée !

Vagabondant en suant

Toute notre musique vir'voltée !

 

Si on jouait enjoué !

En cassant bien la baraque !

On casserait en jouet !

En chantant bien toute notre niaque !

 

Maniaque d'un genre mythomane !

Une musique de mélomanes

Pyromanes ! Allumant l'feu !

Qui émane show faisant feu !

 

Si on faisait tous un boeuf !

Qui vole un neuf vole un boeuf !

Si on faisait tous un oeuf !

Qui vole un oeuf vole un boeuf !

 

Jérôme de Mars

Des couleurs sans noir et blanc !

 

Si on coloriait la vie

Avec des gens trop gentils !

Pour faire oublier la nuit !

Qui rendrait l'monde indocile !

 

Avec des couleurs joyeuses !

Pour envoyer balader

La pluie assez ténébreuse;

Brumeuses qu'on veut conjurer !

 

En mettant que du soleil

Pour resplendir les rivières !

Un ciel bleu qui étincelle

Les ricochets d'un éclair !

 

Bordant les fleurs qui éclosent

Avec de belles hirondelles !

Et de l'eau vive qui arrose

La vaste prairie qui ruisselle

 

Des couleurs sans noir et blanc !

Pour rendre l'soleil élégant !

Des couleurs d'un clair flagrant !

Pour rendre le ciel fascinant !

 

Comme une couleur émeraude;

Qui taraude tout l'univers !

Avec des étoiles à l'aube !

Pour donner de la lumière !

 

A ces jours tristes lunatiques !

Qui font penser bipolaires

A une fin du monde toxique !

Il suffit d'un inventaire

 

Pour faire prendre conscience d'la Terre !

Qu'il faut toujours en prendre soin !

En l'arrosant sans jachère !

En lui redonnant l'béguin !

 

D'un monde davantage solaire

Sans harcèlement scolaire !

D'un monde assez solidaire

En harcèlement solaire !

 

Des couleurs sans noir et blanc !

Pour rendre l'soleil élégant !

Des couleurs d'un clair flagrant !

Pour rendre le ciel fascinant !

 

Avec du papier buvard !

Pour colorier l'boulevard !

Avec que des belles voitures

Sans aucune désinvolture !

 

Il faudrait y mettre la gomme

Pour rendre tout le monde radieux !

Sans redire et boules de gommes

En gommant un monde heureux !

 

Si on mettait des couleurs

Pour donner que de l'amour !

Avec au bout du bonheur !

En une tirade troubadour !

 

On veut rire et plus pleurer !

On ne veut rien regretter !

On veut au juste s'amuser !

Insouciants d'un air léger !

 

Des couleurs sans noir et blanc !

Pour rendre l'soleil élégant !

Des couleurs d'un clair flagrant !

Pour rendre le ciel fascinant !

 

Jérôme de Mars

Gospel en noir et blanc !

 

Métissage des couleurs !

Les choeurs; ils vont chanter

Le plaisir d'la ferveur !

La fureur d'interpréter

 

Un bel hymne à la paix !

Dans les églises brillant

Du regard d'la bonté !

Chantant l'hymne apaisant

 

Du Gospel ! Hit d'diamant

En un coeur dans la voix !

Irradiant déferlant

En un chemin de croix !

 

Qu'la vie c'est toujours mieux

En fredonnant des chants !

Des cantiques ! L'air radieux

Sans par être mécréant !

 

Gospel en noir et blanc !

Les gens ne font semblant !

Gospel en noir troublant !

Les gens ne font sans blanc !

 

L'jeu en vaut la chandelle !

Priant avec des cierges !

Pour tenir la chandelle !

L'abri de Dieu héberge !

 

Les âmes maudites éprises

D'justice pour être sereines !

Et d'surprises en surprises !

En religion Chrétienne !

 

Attendant le miracle

Avec des airs d'Gospel !

Pour n'avoir des obstacles !

Chantant en ritournelle !

 

Des airs qui rendent joyeux !

Etudiant la bible pour

Aimer l'fait d'être heureux !

Sans la haine mais d'l'amour !

 

Gospel en noir et blanc !

Les gens ne font semblant !

Gospel en noir troublant !

Les gens ne font sans blanc !

 

Car croire si y a quelque chose !

Permet juste d'avancer

D'croire que la vie est rose !

Arrosant l'amitié !

 

Pour bien entretenir

Surtout les liens du coeur !

Pour bien s'affranchir

De la famille rancoeur !

 

Sans choeur déchantant

Surtout mon père aux cieux !

Ma mère se reposant

Loin de ce monde anxieux !

 

En cieux ! On va chanter !

La libération d'l'âme !

On va tant espérer !

Priant sans vague à l'âme !

 

Gospel en noir et blanc !

Les gens ne font semblant !

Gospel en noir troublant !

Les gens ne font sans blanc !

 

Jérôme de Mars

 

Le train train quotidien !

 

Le matin aux aurores !

Il faut se réveiller !

Le matin qui redore !

Il faut toujours s'lever !

 

Se laver tout l'entrain !

Se laver les aisselles !

Il faut être boute-en-train !

En faisant la vaisselle !

 

Après le petit déj';

Il faut se préparer

Même si rien ne s'allège;

Il faut bien s'habiller !

 

Avant d'faire le trajet !

Pour aller travailler

En attendant le tram !

Pour voir ce qui se trame !

 

Le train train quotidien !

Du paysage urbain;

Avec des baladins;

En plus des malandrins !

 

Qui font le petit train !

A bord ! Virant de bord !

Les gens qui prennent le train !

Dérivant bien à bord !

 

Même s'ils sont du même bord !

Tous les deux; ils déraillent

Dans le train aux abords !

N'remettant sur les rails !

 

Tout leur itinéraire !

Attendant le métro

En descendant du tram !

Qu'ils vont vivre un enfer

 

Dans le Paris Paname !

A la fois aux badauds;

A la fois aux quidams;

Attendant sur la rame;

 

Le train train quotidien !

Du paysage urbain;

Avec des baladins;

En plus des malandrins !

 

Qu'arrive l'dernier métro !

Ayant là un métro

De retard ! Et qui rame !

Chantant pas d'âme ! Pas d'âme !

 

En une station debout !

Pas loin d'l'arrêt de bus !

De ces gens très à bout !

Lents jusqu'au terminus !

 

Là ! Y a le RER !

Qui voyage sans arrêt !

Et en dernier arrêt !

Y a beaucoup d'courants d'air !

 

En sortant d'là ! Dehors !

Les gens remontent en haut !

Qu'ils arrivent au boulot !

Avec un coeur en or !

 

Le train train quotidien !

Du paysage urbain;

Avec des baladins;

En plus des malandrins !

 

Jérôme de Mars

Donner et recevoir !

 

Prêté pour un rendu !

Il ne faut rien attendre

En retour si fourbu !

Il vaut mieux se détendre

 

Avec ça en conscience !

Pour s'dire qu'on a agi

Avec une déférence !

Pour le meilleur réuni !

 

On a fait notre devoir

Pour aider son prochain !

Notre bonté est l'miroir

De Bon Samaritain !

 

Voyant nos bons côtés !

On essaie d'faire le bien

Sans nos mauvais côtés !

Comme on a rien sans rien !

 

Donner et recevoir !

Et changeant nos avoirs !

Donnant pour recevoir !

S'échangeant nos histoires !

 

L'union fait tant la force

De ceux qui se rencontrent !

Malgré que tout se corse

Allant à leur encontre !

 

La vie est un échange !

Où c'est chacun son tour !

Pour que tous se mélangent !

Rien qu'en donnant d'l'amour !

 

Le plaisir de se voir

Et de se rendre service !

Discutant d'nos déboires !

Pour boire à votre service !

 

De s'aider; d's'entraider !

Donnant qu'des bons tuyaux !

Pour bien tous s'apprécier !

Avec pour dernier mot !

 

Donner et recevoir !

Et changeant nos avoirs !

Donnant pour recevoir !

S'échangeant nos histoires !

 

Pour ainsi tous s'comprendre !

Et s'rendre compte que la vie !

Elle peut parfois surprendre !

Etant tantôt jolie !

 

Etant tantôt dans l'gris !

A vraiment trop souffrir !

Pour avoir du plaisir,

On a besoin d'amis !

 

Pour rire et tous sourire

A la vie sans le pire !

Il n'faut penser au pire

Sans avoir de soupirs !

 

Le bien efface le mal !

Le mal gangrène; parsème

Un harem animal !

Il vaut mieux dire qu'on aime !

 

Donner et recevoir !

Et changeant nos avoirs !

Donnant pour recevoir !

S'échangeant nos histoires !

 

Jérôme de Mars

 

 

Les torchons et les serviettes...

 

Si on mélangeait tout l'monde

Lors d'un repas pour manger

Tous ensemble ! Refaisant l'monde

D'la vie pour tant déguster !

 

A en manger son pain noir;

Son pain blanc avec du vin !

En faisant de l'humour noir !

En dégustant tout en vain !

 

Si on parlait ainsi d'tout !

En remettant tout à plat !

Pour qu'il n'y ait aucun grippe-sous !

A table en passant les plats !

 

Qui sont trop près de leurs sous !

A en vouloir toujours plus

Pour que rien ne soit dissous !

L'argent rend dans l'absolu !

 

Les torchons et les serviettes...

Fin de journée en fossettes !

Au travail de leurs serviettes...

On va faire tous des emplettes !

 

Pour cuisiner tout le monde !

Avec en vaches maigres menues;

Des clients que tout le monde sonde

Pour voir s'ils prennent un menu !

 

En première ou deuxième classe !

Pour être bien dans leur assiette !

Sans être torchés dans la casse !

Pour être tous dans la fourchette

 

Des prix ! Sans rien à leurs frais...

Ils veulent manger bien pas cher !

Et sans faire de trop grands frais;

Ils parlent que de leurs affaires...

 

Pour tous rentrer dans leurs frais !

Ils n'en font jamais tout un plat !

D'leur argent ! Même qu'il est frais !

A leurs frais qui tombent à plat !

 

Les torchons et les serviettes...

Fin de journée en fossettes !

Au travail de leurs serviettes...

On va faire tous des emplettes !

 

Si tout le monde s'mélangeait !

Quelques soient les classes sociales !

Les pauvres; ils dégusteraient !

Pas riches en classe libérale !

 

Qui veulent faire d'la casse sociale !

En leurs cuillères en argent !

Nés sans jamais faire d'social !

Nés d'une cuillère en argent !

 

L'argent rend heureux les riches !

Pas les pauvres qui sont en friche !

Comme tous les riches; ils s'en fichent

D'ces miséreux ! Qu'ils affichent !

 

En urne d'une mauvaise affiche !

Si au lieu d'les éviter !

On mettait en grande affiche !

Les riches; les pauvres invités !

 

Les torchons et les serviettes...

Fin de journée en fossettes !

Au travail de leurs serviettes...

On va faire tous des emplettes !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

La maison au bord de la route

 

En inconnus qui vivent sur l'qui-vive !

Il y a des voitures qui poussent trop

Loin le bouchon ! Et qui ravivent

Les embouteillages ! Aux accrocs

 

Des gens pas contents au volant...

Et à côté y a une maison

De parents et enfants ! Jouant

Aux cerfs-volants comme une chanson !

 

D'gens qui viennent; reviennent du travail !

Voulant s'détendre comme des enfants !

Habitant près d'un restaurant !

Mangeant dans l'Courte-Paille sur la paille !

 

En des fins de mois difficiles...

Faisant sur la route des fausses routes !

Faisant fausse route ! C'est pas facile !

D'être assez proche d'la banqueroute !

 

La maison au bord de la route,

Comme à la maison d'la déroute !

Mangeant chaque fin d'mois un casse-croûte !

La précarité les encroûte...

 

Avec des voitures s'insultant...

Comme tout le monde en a trop marre

De ce monde de fous ! Dérivant

Genre ça baigne jamais dans la mare !

 

A part faire-semblant d'aller bien !

Et d'avancer en apparences !

Sans repenser trop à demain !

On verra bien si ça avance...

 

Ou s'il y a des bouchons encore

A subir en roue de secours !

Pour payer tous les désaccords

De ceux qui veulent faire un recours !

 

Comme ces p'tites gens de la maison...

Qui attendent vraiment un miracle

Pour sortir d'cette situation !

On pourrait en faire un spectacle !

 

La maison au bord de la route,

Comme à la maison d'la déroute !

Mangeant chaque fin d'mois un casse-croûte !

La précarité les encroûte...

 

Et avec en pièce rapportée...

Des riches à côté de la plaque !

Qui n'savent pas bien se comporter...

Grâce à leur argent; les riches plaquent...

 

Tous ces pauvres gens ! Mettant en pièces...

Leur magnifique rêve de toute une vie

D'être propriétaires ! Bientôt mis

A la rue ! N'leur donnant une pièce...

 

Eux; ils sont en pièces détachées !

Attachées juste à peine survivre...

Ces riches d'égoïstes aliénés

Pansent juste qu'seul l'argent les enivre !

 

Juste en grand besoin matériel...

Ces pauvres qui n'sont propriétaires !

Mis à la rue ! Sans l'essentiel

Peut-être d'devenir locataires !

 

La maison au bord de la route,

Comme à la maison d'la déroute !

Mangeant chaque fin d'mois un casse-croûte !

La précarité les encroûte...

 

Jérôme de Mars

 

 

Carnaval !

 

Confettis !

Quand le masque;

Je l'ai mis

En bourrasques !

 

Toutes mes frasques;

Je les cache

Sous un casque !

Parlant cash

 

Des erreurs

De ma vie !

En horreur

D'hérésie !

 

Où j'écris

De ma plume !

Où j'péris

De mes plumes !

 

Carnaval !

Je dévale !

Car naval,

Je l'avale !

 

En aval

De mon vote !

Je dévale;

Je pivote

 

D'élections !

Qui me vibrent

D'électrons !

Je suis libre !

 

De voter

La Marine !

Pour crier

D'origine !

 

Bal masqué;

En appel

Très masqué;

En rappel;

 

Carnaval !

Je dévale !

Car naval,

Je l'avale !

Bulletin

De mon vote !

En butin

D'ma cagnotte !

 

Arlequin,

Comme je suis

Si coquin !

Qui s'ensuit...

 

J'suis taquin !

J'me déguise

En rupin

A ma guise !

 

Où j'aiguise

Pierre lunaire !

Et en guise

Sans être clair !

 

Carnaval !

Je dévale !

Car naval,

Je l'avale !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Dans le tombeau des remords

 

Mort d'ses conflits intérieurs !

Reposant au cimetière !

Le rongeant de l'extérieur !

Aux regrets d'finir en poussière !

 

En un squelette d'ses os laids !

Comme il est mort de l'intérieur

En jouant aux osselets !

Qu'il crève assez tapageur !

 

Ravageur de son état

A l'état de l'agonie !

En un bonjour ! Les dégâts !

L'état de son hérésie !

 

Qu'il tombe d'haut en son tombeau !

Le tombeau d'ses souvenirs !

Réduit qu'il part en morceaux !

Plus de peau à en souffrir !

 

Dans le tombeau des remords;

Qu'il s'en contrefout d'être mort !

Une fois mort, qu'il n'en démord !

Très à cheval en son mors !

 

Embaumé et rétamé

Dans un monceau étiolé !

Entassé sur le bûcher

Qu'il a bûché pour brûler

 

Les brûlures de son histoire !

En crâmant à p'tit feu !

Au feu de son purgatoire !

Voulant crever en odieux !

 

En fumant des cigarettes

Pour vraiment partir en cendres !

S'décomposant en squelette !

Pour répandre et pour descendre !

 

En votant la mort dans l'urne !

Pour embraser sans remords

Le néant à vie d'être diurne !

Pour embrasser une belle mort !

 

Dans le tombeau des remords;

Qu'il s'en contrefout d'être mort !

Une fois mort, qu'il n'en démord !

Très à cheval en son mors !

 

La vie passe; la mort trépasse !

Qu'il pourrit dans un monceau !

Un monceau à la ramasse

De ceux qui morts; perdent les os !

 

Les os; les eaux de la mère !

Avec comme fardeau; l'enfer !

De s'en faire une grande colère !

Qui fait du mal à la mère !

 

La mère d'tous les vices novices !

Dont le fils s'fait un complexe

D'Oedipe ! Avec pour ces vices;

Sévices d'une triste vie complexe !

 

Le bon fils regrette la mère !

L'mauvais fils regrette l'amer !

La mère de l'écume qui vise

Son intégrité qu'il s'brise !

 

Dans le tombeau des remords;

Qu'il s'en contrefout d'être mort !

Une fois mort, qu'il n'en démord !

Très à cheval en son mors !

 

Jérôme de Mars

L'courant l'emportait...

 

Il y en avait un

Chanteur enchanteur !

Dans un tous pour un !

Qui rêvait songeur !

 

Sacré Claude François !

Artiste à fleur d'peau !

Chantant toute la joie

D'être bien dans sa peau !

 

D'chanteur populaire !

Sur un air de rien !

Refrain débonnaire !

Ca vient; ça revient !

 

Que ses chansons nous trottent

Dans la tête ! D'un air 

D'famille pas lèche-bottes !

Il ne manquait d'air !

 

L'courant l'emportait...

D'un court-jus porté

Electrocuté !

Qu'il a vir'volté !

 

Luit si survolté

Sans être révolté !

Qu'il a trop volté !

R'luit électrisé !

 

Que sa peau partit

Lorsqu'il fut très mort !

Qu'ça a trop surpris

Tout'le monde en remords !

 

D'être parti si tôt !

Sitôt aussitôt !

Qu'il fut oh ! Plutôt !

L'gars dur comme plus tôt !

 

D'son passé d'agonie !

Lui; l'enfant d'Egypte

Dans son embollie...

L'passé qui décrypte

 

L'courant l'emportait...

D'un court-jus porté

Electrocuté !

Qu'il a vir'volté !

 

Maint'nant dans la crypte !

Lui ! Là en morceaux !

Embaumé d'Egypte !

Sa mort en lambeaux !

 

Qu'il fut au courant !

En son embellie

Pulmonaire ! Errant

Dans la nostalgie...

 

D'une époque passée

Et tant révolue

D'une vie tracassée !

Limite dissolue...

 

Que dans l'absolu !

Il fit des avances

En génie perdu...

Qu'il sut par avance !

 

L'courant l'emportait...

D'un court-jus porté

Electrocuté !

Qu'il a vir'volté !

 

Jérôme de Mars

 

Portée de piano

 

D'une touche retouchée;

Voici quelles belles notes !

De musiques notées

Aux mots que grignotent

 

Une composition

Sur une esquisse brute !

De doigté position !

Musique qui permute

 

Des vers à l'envers

D'une musique à l'an vert !

D'un diese en bémol !

Alèse en paroles !

 

La musique se joue

En orchestration !

Piano en des joues !

Fossettes en option !

 

Portée de piano;

Rapportée aux mots !

Déportés d'sanglots !

Comportés mezzo !

 

Do ré mi fa sol;

La musique se note

Sans aucun bémol !

Des idées qui trottent !

 

Mélodie en sol !

Y a du grand mélo !

Mélodie sous sol !

Rappel très synchro !

 

Il faut mettre des notes !

Des notes sur un piano !

Remontant la côte

D'un méli-mélo !

 

Et qui sort comme lot !

Un lot apporté !

Et qui sort du lot !

Une note à portée !

 

Portée de piano;

Rapportée aux mots !

Déportés d'sanglots !

Comportés mezzo !

 

En trouvant sa voix !

En voix de secours !

En portant sa croix !

Qui croit au recours !

 

D'un concours d'bonté !

Une beauté d'musique !

C'est d'la charité

D'écrire acoustique !

 

Un air de classique

D'quelques notes sur piano !

Devenant classiques !

Dérangeant les mots !

 

Des mots sur piano !

Qui s'accordent en paix !

S'jouant maestro !

Serrant empoignée !

 

Portée de piano;

Rapportée aux mots !

Déportés d'sanglots !

Comportés mezzo !

 

Jérôme de Mars

 

 

Un poisson dans un étang !

 

En âge, il fait chaud dans l'eau !

Que des poissons nagent soufflant

Des bulles de savons en mots !

Qui veulent dire ambivalents !

 

Dont on n'sait s'ils parlent ou chantent

Pour répéter leur concert !

Un concert replay béante !

Ceux qui pèchent des courants d'air !

 

Qui errent à l'air libre ! Faisant

Un salto sur l'eau voguant !

Sur les saison d'l'eau vibrant

Au contact des poissons lents !

 

Les poissons s'font cocooner !

Choyer et couvés par Dame

Nature ! Pour emménager

Sous la vase sans macadam !

 

Un poisson dans un étang !

Fait aménager le temps !

Qui se détend et répand

Un Havre de paix apaisant !

 

Où les poissons flirtent d'leur âme !

Avec des belles femmes poissons  !

Nageant en âge dans un slam !

Faisant chanter les poissons !

 

Pour faire petit à petit !

Des petits poissons qui nagent...

Respirant le paradis

D'untel bon-remue-ménage !

 

Qui fait chanter les pêcheurs;

Qui pèchent en les attrapant

Comme des poissons enchanteurs !

D'mère l'un en chanteur r'lâchant !

 

Les poissons victimes d'l'appât

Du gain des pécheurs voulant

Mordre à l'hameçon des gars !

Bonjour les dégâts ! Chantant !

 

Un poisson dans un étang !

Fait aménager le temps !

Qui se détend et répand

Un Havre de paix apaisant !

 

Se régénérant ensemble...

En génération nouvelle !

Générant l'tout qui assemble

Que des mâles et des femelles !

 

Après l'effort ! L'réconfort !

Dans une belle zone de confort !

Qui sent assez le phosphore !

Pour éclore dans un folklore !

 

Avec du clore dans l'étang...

Pour faire éclore les poissons...

Des poissons dans le courant

Des choses ! Chantant la saison

 

Qu'il est temps d'passer le temps !

Pour l'remanier tout le temps...

Le temps de prendre tout son temps !

Chantant sur un air dense en !

 

Un poisson dans un étang !

Fait aménager le temps !

Qui se détend et répand

Un Havre de paix apaisant !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Arlette Laguiller

 

Femme de l'extrême-gauche !

Elle s'appelle Arlette !

Et prenant le gauche !

Elle fait des emplettes !

 

En luttant toujours

Pour ses idéaux !

Rien qui n'soit vautour !

Tout pour les prolos !

 

D'sa lutte ouvrière !

Contre le patronat

Qui n'en a que faire !

Faisant des dégâts !

 

Rien qu'aux salariés

Sans aucune vergogne !

Pour les dénigrer

Faiseur d'sale besogne !

 

Arlette Laguiller

Va bien s'en charger !

Pour mieux protéger

Tous les ouvriers !

 

Virés sans scrupules !

Loi d'capitalisme

Qui est une crapule !

Rien qu'pour l'égoïsme

 

De leur suffisance !

A tous les patrons

Avec arrogance !

Comme mauvaise gestion

 

Des licenciements

Trop économiques !

Car servilement,

C'est une rhétorique !

 

De servir la soupe

A tout l'patronat !

Pour leur vendre d'la soupe

Dans l'anonymat !

 

Arlette Laguiller

Va bien s'en charger !

Pour mieux protéger

Tous les ouvriers !

 

Arlette; elle défend

Tous les travailleurs !

Patrons qu'elle pourfend

En conservateurs !

 

Elle n'aime l'injustice !

Ces pauvres opprimés !

Qu'personne ne rend service !

Pour les exploiter !

 

Tant que cette Arlette

Dira travailleurs !

Comme aux travailleuses !

On vous spolie tous !

 

Avec des fossettes !

Effets ravageurs

En une mort faucheuse !

Elle lèvera l'pouce !

 

Arlette Laguiller

Va bien s'en charger !

Pour mieux protéger

Tous les ouvriers !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Les quatre saisons r'pliées en quatre !

 

En des mots maussades de l'hiver;

Il y a l'hiver qui sent l'sapin !

De ses effets spéciaux divers

En fées d'hiver Samaritain !

 

Bon samaritain de la neige !

Il y a des chutes effet boule d'neige !

L'hiver, les gens ont trop les boules !

Que du sapin; ils perdent la boule !

 

Car après le calme; la tempête !

Avec du verglas en bouts d'gras !

Comme à Noël, les gens hébètent !

Pour faire semblant Mardi-Gras !

 

Déguisés, mais quand le masque tombe !

Il y a des bourrasques de vent !

Buvant du champagne en sortant

D'sa bulle de Nouvel An ! Qui plombent

 

Les quatre saisons r'pliées en quatre !

Qu'il faut aller voir le psychiatre !

Les quatre saisons pliées en quatre !

Pour bien en essuyer les plâtres !

 

En Mars; y a la grève de l'hiver !

Giboulées d'Mars en fin d'hiver !

Y a le printemps en fées divers !

Lors du printemps; y a plus divers !

 

Mais avant; il y a les Saints de Glace !

Qui laissent de glace Jérôme de Mars !

Giboulées de Jérôme de Mars !

Il ne se regarde dans la glace !

 

Empreint tant ! Temps de nostalgie

Avec des grêlons !

Y a de la grêle d'mélancolie !

A fleur de pot de cette saison !

 

Lors du printemps qui peint les fleurs;

Il y a Vivaldi qui enchante

Les gens à fleur d'peau qu'on effleure !

Songeant à Vivaldi qui vante !

 

Les quatre saisons r'pliées en quatre !

Qu'il faut aller voir le psychiatre !

Les quatre saisons pliées en quatre !

Pour bien en essuyer les plâtres !

 

Assez torrides qu'arrive l'été !

Sous les cocotiers vahiné !

Il faut secouer l'cocotier !

Sans aucune rancoeurs de palmiers !

 

Pour mettre des slows durant l'été !

En faisant l'amour bien au show !

En mangeant des coeurs de palmiers

Sous un vent léger sirocco !

 

Derrière un slow très aguicheur;

Il y a un soleil amoureux !

Donnant; redonnant du bonheur

En un paradis fabuleux !

 

En tombant des nues à Minuit !

En faisant un bain de Minuit !

Malgré les Démons de Minuit,

Comme dorment en Démons de Midi !

 

Les quatre saisons r'pliées en quatre !

Qu'il faut aller voir le psychiatre !

Les quatre saisons pliées en quatre !

Pour bien en essuyer les plâtres !

 

Après un été joyeux; gai !

Il faut s'égayer en Automne !

En mettant des mots qui détonnent !

Pas des maux monotones ! Regrets !

 

D'une saison qui dérive en tristesse

Après la liesse de l'été !

Il faut se soûler de tendresse !

Pour faire repenser à l'été !

 

Ecrivant des vers d'poésie

Radieux; inertes sur des feuilles mortes !

Des mots en prêts vers d'bonhomie !

Jacques Prévert rend les larmes trop fortes !

 

Que Jacques Prévert souffle d'un long vent !

Bon vent pour respirer de l'air !

Avant l'hiver boursoufflant lent !

C'est l'heure de l'inventaire sur Terre !

 

Les quatres saisons r'pliées en quatre !

Qu'il faut aller voir le psychiatre !

Les quatre saisons pliées en quatre !

Pour bien en essuyer les plâtres !

 

Jérôme de Mars

Lens s'élance !

 

Sans perdre L'Nord !

Décalé !

Cette ville

Vient du Nord !

 

Pas d'Calais !

Qui frétille

Aux abords

Des quartiers !

 

Parlant l'Chti

Solidaire !

Ville d'amis

Pas solitaires !

 

Il y fait

Très bon vivre !

En effet

Qui enivre !

 

Lens s'élance !

En fer d'Lens !

Lens, c'est Lens !

Enfer d'Lance !

 

De l'enfer

Du Grand Nord !

Pour en faire

Un trésor !

 

En braderie

D'Ville de Lille !

Cette galerie

Pas fébrile !

 

Où tout l'monde !

Il s'entend

Sans une fronde !

Qui se tend !

 

Comme le monde

Se détend !

Qui abonde

Et s'comprend !

 

Lens s'élance !

En fer d'Lens !

Lens, c'est Lens !

Enfer d'Lance !

 

Tout le monde

Travaille dur !

Dans une ronde !

L'coeur si pur !

 

A l'usine !

Qu'tous s'entraident

Sans rustines !

Dont l'remède

 

Est d'rester

Très soudés !

En s'serrant

Les grands coudes !

 

Traversant

Qu'tous se soudent !

Plus qu'alliés

Dans l'acier !

 

Lens s'élance !

En fer d'Lens !

Lens, c'est Lens !

Enfer d'Lance !

 

Jérôme de Mars

 

 

Les seins de la guêpe !

 

Il y avait dare-dare !

Une abeille rôdant

Pour pomper le dard !

D'ces frelons bandant !

 

Attendant en rut !

Le charme de cette guêpe !

Pour qu'là elle turlute

Tous leurs sexes en crêpes !

 

D'cette guêpe caressant

Leurs parties intimes !

Et dans la tendresse !

Leur miel qu'elle butine

 

En sa lune de miel

Pour bien faire l'amour !

Astiquant leur miel

Pour faire de la cour !

 

Les seins de la guêpe !

Sans des nids de guêpes !

L'essaim de la guêpe !

Sans dénis de guêpes !

 

Branlant ! Ebranlant

Tous leurs durs boutons

A tous ces bourdons !

Là ! En bourdonnant !

 

Qu'il y avait une guêpe !

Qui s'appelait Line !

Qui prenait en crêpes !

Leurs sexes que mousse Line !

 

Crachant leur purée

En une demie-heure !

Une crème épurée !

Lâchant leur quart-d'heure !

 

Où tous les bourdons

Et tous les frelons

Pénétrèrent cette guêpe !

Et qui prirent en crêpes !

 

Les seins de la guêpe !

Sans des nids de guêpes !

L'essaim de la guêpe !

Sans dénis de guêpes !

 

D'folie ! Débitant

Si olé au lait

Leur jus écrémant

Des bites hé au lait !

 

Où cette belle femelle !

Butina le miel

Aux mâles si bestiaux !

Léchant le tuyau !

 

D'toute leur bonne crème fraîche !

Qu'cette guêpe but si fraîche !

Voulant téter l'sexe !

Le tout sans complexe !

 

Suçant en tétine

Leurs pis ! Avalant

Leur miel qu'elle butine !

En surexcitant !

 

Les seins de la guêpe !

Sans des nids de guêpes !

L'essaim de la guêpe !

Sans dénis de guêpes !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

La joie de vivre !

 

Si on savait

Tous que l'herbe

Est verte pour tous !

Partout en verve !

 

On s'aimerait

Tous sans qu'on tousse !

On penserait

Tous à tout l'monde !

 

Avec faconde !

Pour parler d'tout

Du tout pour l'tout !

On chercherait

 

A se parler !

Tous sans une frousse !

Pour s'rencontrer,

Pour renforcer

 

La joie de vivre !

Qui nous enivre !

Pour vivre; revivre !

L'amour délivre !

 

Y a qu'l'amitié !

Pour résorber

C'monde fracturé !

Pour n'plus saigner

 

Dans ce sale monde

Nauséabond !

Comme il abonde

Furibond !

 

Que y a personne

Qui ne s'entend !

Si on résonne

Qu'on se comprend !

 

Ca va permettre

De se détendre

Sans être en miettes !

Pour la répandre

 

La joie de vivre !

Qui nous enivre !

Pour vivre; revivre !

L'amour délivre !

 

Qu'il faut penser

A vivre; revivre !

Qu'il faut panser

Qu'l'amour délivre !

 

Les gens fermés;

Assez bégueules !

Les renfermés

Qui font la gueule !

 

Gueule repliée

Trop sur elle-même !

Si on s'parlait !

Et sans problèmes !

 

Si on dit là

Sans rester seul !

Qu'on fait d'un pas !

Sans faire la gueule !

 

La joie de vivre !

Qui nous enivre !

Pour vivre; revivre !

L'amour délivre !

 

Jérôme de Mars

 

 

Si ça vous chante !

 

Assis sur l'banc !

Voyant passer

Tous ces tristes gens !

A en pleurer

 

Leur dure journée !

Si vous chantiez

A leurs côtés !

Pour les aider

 

En leur chantant

De belles chansons !

En leur changeant

D'leur horizon !

 

Si vous disiez

Que vous aimez

Tous ces braves gens !

Leur claironnant

 

Si ça vous chante !

Qu'tout le monde chante !

Et s'réenchante !

Rien qui déchante !

 

Douce mélodie;

D'aucune douleur !

Douce fantaisie;

Dans la douceur !

 

D'une joie de vivre

Grâce au soleil !

Qui vous enivre

En ritournelle !

 

Qu'vous cultivez

Le jardin d'l'amour !

Pour parsemer

D'chants troubadours !

 

La paix sereine

En un séjour !

Sans aucune haine

Qui vaut d'amour !

 

Si ça vous chante !

Qu'tout le monde chante !

Et s'réenchante !

Rien qui déchante !

 

Vous préférez

La farandole !

Que vous voulez

Sans un bémol !

 

Rien qu'une chanson

Qui tient paroles !

Dans l'horizon

D'un rossignol !

 

Pour qu'vous voliez

Vers le très haut !

D'une envolée

Vers l'haut niveau !

 

Que vous chantez

En votre micro !

Rien qu'la clarté

D'un monde plus beau !

 

Si ça vous chante !

Qu'tout le monde chante !

Et s'réenchante !

Rien qui déchante !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

Une famille en Nord !

 

Une petite saynète à travers différents appels téléphoniques entre Jérôme Bedrossian et la famille Bedrossian :

 

Saynète entre Jérôme Bedrossian et son oncle Georges Bedrossian :

 

Appel de Jérôme Bedrossian vers Georges Bedrossian, son oncle :

 

Jérôme Bedrossian : 

- " Bonjour Michel Sardou, comment vas-tu ? " 

 

Georges Bedrossian :

- " Allo ! Pourquoi m'appelles-tu à chaque fois Michel Sardou ? "

 

Jérôme Bedrossian :

- " Parce-que toi, tu chantes toujours la même chose pendant que je déchante toujours la même chose à force que tu parles de façon mal à droite de moi en me disant qu'il faut que je me démerde ! Et qu'il faut que je compte sur moi et pas sur les autres ! C'est surtout pour ça que la famille Bedrossian ne m'a jamais calculé en ayant l'impression de compter du beurre dans les épinards ! "

 

Saynète entre Jérôme Bedrossian et son père Michel Bedrossian : 

 

Appel de Jérôme Bedrossian vers Michel Bedrossian, son père :

 

Jérôme Bedrossian :

- " Bonjour Papa, comment vas-tu ? Quand pourrait-on manger ensemble au Resto ? "

 

Michel Bedrossian :

- " Je vais très mâle ! Pour le restaurant, on verra quand j'irai mieux car là ! Je fais aller que je me laisse aller à petit feu ! "

 

Jérôme Bedrossian :

- " Papa, si je te cuisine autant, c'est pour mettre tout à plat, sans te passer les plats comme t'es trop raplapla, je sais que tu te laisses aller à petit feu ! A tel point que tu n'y as vu que du feu quand deux fois, je t'ai fait des appels masqués quand le masque tombe, déjà que tu me laisses tomber souvent ! "

 

Saynète entre Jérôme Bedrossian et Maurice Bedrossian, son oncle :

 

Appel masqué de Jérôme Bedrossian vers Maurice Bedrossian, son oncle :

 

Jérôme Bedrossian :

- " Bonjour Maurice, ça va ? " 

 

Maurice Bedrossian :

- " Petit connard, je savais que c'était toi qui me faisais sans arrêt des appels masqués ! Ca y est, je t'ai démasqué que tu vas y perdre des plumes ! "

 

Jérôme Bedrossian :

- " Ecoute Maurice, à force que j'écoute l'émission : " Le Masque et La Plume " sur France inter, ça m'a donné envie de t'envoyer comme mauvaises ondes négatives plusieurs appels masqués de ma part envers toi pour y perdre des plumes en n'étant plus sur la même longueur d'ondes que toi ! "

 

Saynète entre Jérôme Bedrossian et Simone Moll, sa cousine :

 

Appel masqué de Jérôme Bedrossian envers Simone Moll, sa cousine :

 

Jérôme Bedrossian :

- " Allo ! Simone, comment vas-tu ? "

 

Simone Moll :

- " Allo ! A l'huile ! A force de m'appeler en appel masqué, tu mets

de l'huile sur le feu dans l'eau ! J'ai envie de te dire comme dernier mot !

Fous-moi la paix ! Toi qui ne perds jamais le Nord alors que moi, je suis au Sud en prenant de la distance avec toi à plus de 1000 Kilomètres depuis Octobre 2021 ! "

 

Jérôme Bedrossian :

- " Tu es si molle avec moi que dans ton dernier mot ! Y a un baie molle ! "

 

Saynète entre Jérôme Bedrossian et Jacqueline Bedrossian, sa tante :

 

Appel de Jérôme Bedrossian vers Jacqueline Bedrossian, sa tante :

 

Jérôme Bedrossian :

- " Bonsoir Jacquoshi, comment vas-tu ? "

 

Jacqueline Bedrossian :

- " Oh ! Non ! Il ne manquait plus que toi ! Maintenant, je peux te confirmer

ne compte plus sur moi, ne compte que sur toi, au bout du compte, je n'ai plus rien à te dire pour te calculer ! "

 

Jérôme Bedrossian :

- " J'avais bien raison Jacquoshi, je n'ai jamais compté pour toi; à part juste

compter pour moi au bout du compte de faits d'hiver depuis que t'as perdu le Nord en allant vivre dans le Sud ! "   

 

Saynète entre Jérôme Bedrossian et Catherine Bels-Pautrat, sa petite-cousine :

 

Appel masqué de Jérôme Bedrossian vers Catherine Bels-Pautrat, sa petite cousine :

 

Jérôme Bedrossian :

- " Bonsoir Catherine, comment te portes-tu ? "

 

Catherine Bels-Pautrat :

- " Allo, je savais que c'était toi qui me faisais ces appels masqués quotidiens en objet de ton appel masqué, il faut te faire soigner, je n'ai plus envie de t'adresser la parole Jérôme ! "

 

Jérôme Bedrossian :

- " Quand tu me dis qu'il faut que je me fasse soigner, tu veux dire qu'il faut que je me fasse soigner à la Clinique de L'Isle ( Clinique de Lille ) sans perdre le Nord dans cette même clinique psychiatrique à Crosnes, où ma mère s'est faite soigner son addiction à l'alcool et aux médicaments ! "

 

Jérôme Bedrossian