Sans ( sens ) interdit ! 
 
 
Il était une fois
La foi
Dans une île
Où le foi
Semblait vile
Et tabou
Car il

Demeurait  à bout
Dans la ville
De l'amen
Qui amène
Des vies
Défis
Et des filles
Qui dévient
De l'envie
Qui donne
Et s'adonne
En vie
Dans un pas fin
Du parfum
Qui sème
Les bourgs
Et les faubourgs
Qui s'aiment
Et se bourrent
Jusqu'à la bourre
A la bourre
Dès l'écoulement du compte
A rebours
De la donne
Qui conte
Le cours
Des scénarios courts

Du thème
Des rues
Qui se ruent

En un je

T'aime

En jeu
Jusqu'au mas
En tombant des nues
Nues
Comme le bateau et son mât
Dénué
De la nuée
A mi parcours
Fin
Et feint
Des amis
Veules
Qui veulent
Du par cœur
En pose
Jusqu'à la pause
Du corps
A corps
D'un cor
De chasse
Encore
Jusqu'au sas
De décompression
En compression
Avant la pression
De l'impression
Jusqu'à la mue
Qui se remue
Dans un mur
Très mûr
En armure
 
 
 
Jérôme de Mars

Les jours rient, les jours pleurent 
 
 
 
 
Dès le lever des cœurs
Les jours rient
En teneur
Comme l'âme sœur
Dans un beau ciel bleu ragaillardi
Jusqu'à l'envie
Dès que s'abat la pluie
Les jours pleurent
Lorsque s'en va le pissenlit
Dans le lit
Des malheurs
Jusqu'à la grande peur
Dès les petits bonheurs
Les jours rient
A l'heure
Dans la chaleur
En harmonie
Jusqu'à la symphonie
Dès l'euphorie
Du gris
Les jours pleurent
Avec candeur
Et se meurent
Jusqu'à la monotonie
Dès que surgit
La ferveur
Les jours rient
Dans le paradis
Des fleurs
Jusqu'aux couleurs
Dès que la mélancolie
Entre en vigueur
Les jours pleurent
Du lundi au jeudi
A l'intérieur
Jusqu'à l'infini
Et du vendredi au samedi
Les jours rient
Avec fantaisie
Dans l'ardeur
Des yeux songeurs
Jusqu'à l'extérieur
  
  
  
Jérôme de Mars
 

Le vent en poupe
 
 
Lors du mistral
Astral
Du printemps inaugural
Des cigales
La brise
Originale
Frise
Le ridicule
Et vise
L'éventail
En bascule
Qui bat son pouls
Et brise
Le vent en poupe
Lorsqu'il égrène la mer en détail
Jonchée par les poulpes
Dans la croisée des points cardinaux  
Lorsque l'eau
Stoïque coule à flot
Son fardeau
Dans un verre de champagne
En pleine campagne
Avec un coup de pédalo
Hâtif comme le signe contrasté du héros
Limpide comme le désert aride
Et rigide comme les vagues livides
Dans le versant
Déversant
Ses larmes captives
De son œil
Réceptif du toucher des feuilles
Du grésillement des tilleuls
Fantasques
Comme la rive
Du Pays Basque
Quand le vent en poupe
Radieux
Fredonne le cantique miséricordieux
Du bon dieu
Et cesse d'implorer les cieux
Jusqu'à la pénurie des oublis paresseux
 
 
 
Jérôme de Mars

Vu et revu ( lu et relu ) , ça presse !  (  revue de presse )
 
 
 
Comme un œuf
Je ponds

Cette revue  
De presse

Gratinée

Que j'égratigne

De mon humeur

Maligne

Jusqu'à pas d'heure
 Sur le pont
De ce monde
Immonde
Qui oppresse
Et qui stresse
Jusqu'aux tresses
Car ça presse
Comme la poule
Aux œufs d'or
Même si je dors 
Quand La France
Joue en  poules
Même si du foot

J'en ai rien à foot ( foutre )

Lorsqu'elle se dore

Au soleil
Et qu'elle redore
Son blason
Même s'il est écorché
Jusqu'à l'écusson
De ce fait
Quand ces faits
Ne sont point défaits
Et contrefaits
Même si on ne vit
Plus dans un conte de fées
Je dresse            
Les comptes
De cette France
Dans un inventaire

Neuf
Par conséquent, je  tombe des nues
Dans ce texte
Vu le contexte
Car je mets
La France à nu
Comme pour les Départementales
Où la gauche

Qui prend le gauche 

Se divise
Et s'enlise
Dans la désunion
Au risque de compromettre sa victoire   
Et de faire rentrer   
La droite
Adroite
Et à droite
Dans l'histoire
Avec une défaite monumentale
Notamment dans le val de Marne
Ce qui serait une première
Pour eux
D'arriver
Dans les affaires
Et la dernière
Pour l'assemblée
Sortante départementale
Qui restera dans les annales
Car la mare est pleine
Jusqu'aux hautes plaines
Et que tout le monde en a marre
De voir ce pays sous dialyse
Car les gens, ils analysent
Cette nation
A travers leurs questions
Interrogatives
Objectives
Et subjectives
Et leurs réponses certes hâtives
Mais avec une répartie
Exclamative
Et vindicative
Vu que c'est mal parti
Pour notre tanière
Et que Les Français
Veulent du changement
Dans le gouvernement
Car vu et revu
Que tout fout le camp
En France
Jusqu'à la défiance
Où même si à la demande
D'un tiers
Qu'on quémande
Cela ne s'avère pas
Payant
Question sécurité
 Car en  France
On n'assure pas

Et on multiplie
 Les faux-pas

Jusqu'à en payer

Le prix
Car pour ce gouvernement
Ce n'est pas leur priorité
La répression
Mais la prévention
Même si c'est raté
Finalement
Car l'on privilégie
Trop l'indulgence
Avec toutes ces offenses
Qui se multiplient
En vengeance
Sans allégeance
De cette minorité
Qu'on protège
Avec clémence
En sacrilège
Qui mette notre territoire
En émois
Depuis des lustres et des mois
Comme purgatoire
De cette sale histoire
Dans ce guêpier
Si noir
Qu'on dresse sous nos pieds
Et qu'on encense de lauriers
Vu que l'ordre  ce n'est pas le critère
De notre gouvernement actuel
Qui préfère
L'anarchie, l'inertie
Dans toute cette litanie
 Vu qu'on prolifère
Le laxisme
Dans ce vaste cataclysme
Dans cette France
Sans père
Impaire
Sans repères
Et sans repaire
Naguère
Comme la guerre
Des religions
Car Jésus crie  (  Jésus-Christ )
Dans cette France
En hérésie
Et en paralysie
Où la  rébellion

Grandit
Croissante
Pour qui c'est du pain
Béni
Ce qui cause des lésions
Dans cette atmosphère
Putain d'atmosphère
Austère
Et dont l'intolérance
Devient terre-à-terre
Vu ce climat délétère
Où l'on s'enterre
Dans cette kyrielle
Sans le missel
Et prête à déborder
Sur les bords de Seine
Sur la grande scène   
Comme le spectacle
A tous ces obstacles
Vu que s'éloigne l'entracte

Et le pacte
Car il n'y a plus de tract
Vu le manque de convictions
Et de considérations
Qui animent
Les Français
Et qui enveniment
 Notre bouclier
Notre ultime rempart
Qui nous pare
Avant le départ
Dans le tintamarre
Près des rivages
De ce cru de champagne
Même si je n'y ai pas cru
Car on n'est pas dans la région
Du champagne
Mais dans le champ
De la campagne
Du Val-De-Marne
Qui dévale    
Vers la droite
Car le camp
Est vide
Et aride
Sans le pagne
Jusqu'aux rides
 Livides
Et rigides
En ce moment, La France 
Est en arrêt de travail
Dans un sérail
Et sur la paille
Comme la sécu
Aux dépens
D'un tiers payant
Comme moi, qui en ai
Plein le cul   
De mon boulot
Et de l'arrêt des bus
Remplis
Et emplis
D'agressivité
Et de haine
Dans leur haleine
Déviée
Et délitée
A leur langue déliée

En rébus
Où s'agrandissent les tensions
Avec un manque évident
Et flagrant
D'attention
Où la bienveillance
La vaillance
L'humanité
Et la solidarité
Deviennent une monnaie rare
Car il se fait tard
Dans la tare
Où nous tous, nous sommes
En somme
Sur la corde
Raide
Dans un raid
Sur la discorde
Où la communauté
Se crucifie
Avec une épée
De Damoclès
Au-dessus
De nos têtes
Obtus
Dans tout ce casse-tête
De ce qu'était autrefois
Nos étés
Tranquilles
Sur la route
Alors que maintenant
C'est la déroute
Ou la banqueroute
En nous mettant
Sur la quille
Comme l'avènement
De notre environnement
Edifiant
Car c'est dans sa nature
D'être auprès
Du pré
Des Français
Pour les manipuler
Et qu'ils se crêpent le chignon 
Jusqu'à la crête
En crêpe
Dans leur champ
D'action
Eux, Les Français
Ces sempiternels
Râleurs, railleurs
Chamailleurs
Chauvins
 Egoïstes
Et tristes
De leur état si pessimiste
A leur posture individualiste
Qui aiment tout jeter
En pâture
Et se couper l'herbe
Sous le pied
Car les gens
Demeurent éternellement
Verts de rage
Dans la page
Quotidienne
De leur morosité
Diluvienne
Quoiqu'il advienne
Jusqu'à La Vienne
De ce peuple qui a faim
Sur la fin
Et qui veut
Jusqu'aux cieux
Que tout prenne l'eau
Et que se resserre l'étau
Pour corrompre les taux
En France
Y a plus d'amour
Qui anime les beaux jours
Sur les bourgs
Et les faubourg
Jusqu'aux ports de plaisance
Car tout le monde se bourre
A Bourg-en-Bresse
Par les temps qui courent
C'est chacun pour soi
Dans le compte à rebours 
Car les soirs
Pleurent sans la soie
Où l'on est seul
Sur le seuil
De sa porte
A faire
Et à refaire
Jusqu'à l'enfer
En fer
Du porte-à-porte
Dans son esprit
En léthargie
Où  notre unique souhait
Auquel on se plaît
De penser
Et de se dépenser
C'est de récolter
Du répit
De savourer
Un appétit
Divin
Et de germer
Le goût de vivre
Pour que ça vibre
En nous
Et que ça nous enivre
D'étincelles
Jusqu'à La Tour Eiffel
Dans un numéro visuel
En un tour de main
Pour refermer
Ce bouquin
Car c'est là que se termine
Ma revue de presse
Et que je vous laisse
Dans l'escarcelle
Pour que vous tirez
Les bonnes ficelles
De la passerelle
Jusqu'au sourire
En rire
De votre mine
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Les violons romantiques
 
 
 
 
A contre jour, l'amour s'accorde
En pleuvant des cordes
A tinter les cloches monocordes
Dès le bruit de la discorde
Quand la pluie se lie
Aux violons romantiques
Depuis leur lit
Et que la raison
Se lit
Comme des pulsations chimériques
Innées
Et indomptées
Lorsque l'abordage
Voile les nuages
En arrimage
Comme un radeau
A tribord
Qui mène en bateau
Le bord
Des lignes fugaces
Qui s'enlacent
Dans un volte-face
Comme la préface
Aller-retour
D'un livre
Qui enivre
Le brouillard et son givre
En écumant le tourbillon
Qui trace le sillon
Des rivages
Comme un prélude
A l'étude
Qui élude
L'océan bougon
Qui a bon dos
Sur l'eau
Comme une déviation
Qui bat la chamade
Ainsi, les violons romantiques
Subjugués
Entonnent le cantique
Des dimanches sémantiques
Ambitieux
Et magistraux
Comme des cristaux
Dans les cieux
Dans une sérénade
Suprême et bercée
Du temps des nuits mattes
Jusqu'à l'échec et mat
Des passions renouées
Au sommet
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Satire !
 
 
 
Dès que ça part dans tous les sens
Comme l'ironie du sort
Inexorable
Et étriquée
Depuis ma table
Epurée
J'encense
Depuis mon encens
Tout ce bon sens
Où je vide mon sang d'encre
En toute décence
A travers la dérision
Où je conçois ce pamphlet
Incisif
Et attisé
De mon humour
Vif
Et enflammé
Que j'essore
De toute ma satire
Quand ça tire
Comme un rite
Désacralisé 
Dans le trésor
En plein essor
D'un vivier
De grande valeur
Dès que je redeviens un bon
Tailleur
De costard
Où je m'affuble
Moi, le mufle
Direct, fatal
Et frontal
De l'horizontale
A la verticale
Tel un lion
Finaud comme un renard
Piquant
Comme un porc-épic
Ascendant
Le pic  
Epique
Hors de sa cage
Qui conçoit
Un carnage
Comme traquenard
Imparable
Comme le roi
De la forêt
Aux aguets
Où je jette
Tout le monde
Immonde
Aux oubliettes
Dans un guêpier
Aiguisé
Où j'injecte
Comme venin
De mon invective
Vindicative
Et subjective
De ce triste destin
Tout mon dard
Glauque
Comme le son rauque
Du folk
Acéré
Qui se délite
Vite
Sur le chemin
De ma décision
Abjecte
 
 
 
 
 
Jérôme de Mars



                 Blagues :




1) Que dit-on de quelqu'un qui aime la religion protestante ?

                    -   On dit qu'il la contemple



2)   Que dit-on de quelqu'un qui garde la pêche après avoir mis les autres en boîte ?    -   Que ça le conserve d'avoir mis les autres en boîte !



3)  Que pourra dire le gouvernement actuel après la cuisante défaite annoncée pour dimanche prochain aux élections départementales qu'ils vont vivre en direct ?

                 -  PS :  fallait pas nous oublier !



            

                      Jérôme de Mars

Les anges rêveurs 
 
 
 
 
Si pour une fois dans l'histoire
On oubliait le noir
En trouvant refuge
Dans le subterfuge
Des véritables saveurs
On parlerait sans peur
Mais avec douceur
Des anges rêveurs
Aux belles valeurs
Pour rallumer la splendeur
Des couleurs
Qui à l'heure
Actuelle fait défaut
Quand se resserre l'étau
Dans la douleur
Pour fleurir les tombes de l'horreur
En crève-cœur
Afin que ressuscite le bonheur
Autant laisser parler notre cœur
Dans son dur labeur
Pour que la chimère
Devienne une rose claire
Dans l' amas
De ce mas
Qui accueille
Les feuilles
Dans l'écueil
Bordé à proximité
Sur le côté
Par cette rue assaillie d'écureuils
Où depuis son fauteuil
On repense au Paris de L'Avenue de Breteuil
Jusqu'au terme de ce recueil
 
 
 
Jérôme de Mars

Quand l'ère veule prend des grands airs, ses faux airs  veulent de l'ère !
 
 
 
Y a souvent
Des courants  
D'air
Qui errent
En courant
De surcroît
Lorsque l'ère
Veule  croît
Et croit
Dans sa croix
Aux variations
 Des faux airs
Qu'inspirent les bourgeons
Dans l'éclosion
En effusion
Dès les prémices
Du printemps
Qui s'immisce
Dans un festival redondant
Et abondant
Foisonnant
De papillons exaltants
Comme un rideau transparent
Dans l'étang
Des sentiments
Enjoués en passant 
Du bon temps
Parmi les passants
Dans les bals insouciants
Et incessants
Du premier rang 
Quand la philharmonie
Allie
L'ère veule
Des grands airs
Et l'espoir des faux airs
Car ils veulent
Et en reveulent
De l'ère
Lorsque les étoiles
Perchés sur le balcon
Peignent l'illustration
Des artistes en herbe
Tels des petits prodiges en toile
De fond
Qui clament des paroles vertes
Et pas mûrs
Reclus dans un bon coin

Charmant

Près du mur
Dès que la partition
S'épuise
Et s'amenuise
Dans son panier en provision
Lorsque l'air de rien
Les chansons s'amusent
Dans la ruse
Des cornemuses
Pas très fut fut
Quand les ritournelles
A l'affût
Des flûtes
Frigides
Deviennent de belles
Déclarations
Placides
Jusqu'à l'invasion
  
  
  
Jérôme de Mars
 

Sérénade
 
 
 
Dès que la ballade chantonne
Les saisons en préambule
Voguent sur les paroles
Et déambulent
Comme des ailes d'oiseaux
En cygne d'envol
Qui papillonnent
Dans une cantate
Belle et épique comme la moisson
Effrénée dans l'intermède assortie
De son lot
Hagard dans le puits
De son lit
Qui luit
Dans la récolte     des dattes
Fraîches
Et revêches
En provision
Lorsque l'événement  date
De la dérobade
Romanesque et burlesque
Comme le fragment d'une fresque
Oisive dans la destinée faramineuse
De la chimère en sérénade
Qui fourmille d'incartades
Dans une tirade
Goguenarde et aguerrie
Comme le parfum leste
Des mélodies prestes
Où la sérénade
Tirera son épingle du jeu
Dans le trésor en promenade
Des jours malins
D'un tour de magie
En croisade
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Souffleur de vers (  version longue )
 
 
Dès que se profile le crépuscule
Proche du lever du soleil
Je prends un grand bol d'air
Résurgent au contact pur
En m'évadant
En forêt à quelques kilomètres
De ma tanière
Dans ce territoire résilient
Qui jalonne cette atmosphère printanière
Ici dans cet endroit propice où émerge la rivière
Source des confidences dues à mon inspiration linéaire
Lorsqu'elle lézarde le monticule
En pierre
Comme le souffle du verre
Tel un souffleur de vers
Sur son matricule
Qui se met au vert
De la nature
Qu'il jette en pâture
A travers sa figure
Là où sa feuille décomposée
Recèle les ratures
De ses aventures
En demi-teinte inopinée
Devant lesquelles il s'extasie
En poésie
Comme de mystérieuses merveilles
Avant de rentrer tard
Dans le tintamarre
Aux alentours de son illustre maison
Pour se remettre d'aplomb
Dans un paradisiaque environnement
Edifiant
Comme un feu de camp
Jusqu'à ce que le souffleur de vers
Relate son itinéraire
Dans un récit captivant
En forme de bilan
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Souffleur de vers  (  version courte )
 
 
Dès le retentissement du trombone
Je m'abonne
Comme un souffleur de vers
Sur un thème divers de dix vers
Où je donne de ma personne
Lorsque les vers sonnent et résonnent
Comme le souffle du verre
Quand la rage rend vert
Patrick Dewaere
En ce matin d'hiver
 
 
Jérôme de Mars

J'ai pas dit mon dernier mot !
 
 
Dès que je ris
Ca m'inspire
Sans prix
Même si je m'y suis
Peut-être mal pris
Dans le passé
Pour écrire
Ma satire
Aiguisée
Car souvent
Avec accent
Je laisse libre cours
A mon imagination
En déclarations
Lorsque je déverse
Mon stylo
Où j'ai pas dit
Mon dernier mot
Dont je suis épris
Et que je  transperce
Dans mon numéro
Qui court
La ville
En slow
Dans la rétro
De la  nostalgie
Où ce ne sont plus des broutilles
Jonchées par les futiles flagorneries

De basse-cour
Qui s'idolâtrent en fausses flatteries
Quand les prises de becs
Se délectent
Comme des pies
Fracassantes
A la dérive trébuchante
De ce fait, j'use de mon acrimonie
Infinie
Pour pondre ce billet d'humour
Que j'épie
Dans ce changement d'humeur
Dû à mon œil ragaillardi
Où la rumeur
Frôle les calembours
A travers ce pamphlet
Où je me dépense tant
Comme j'ai choisi
Mon camp
A contrer
La bêtise
Et à rencontrer
La Tour de Pise
A charge de revanche
Quand elle se penche
Du côté des anges
Avant qu'elle range
Ses mille et une bises
Dans un riche mélange
Où j'aurai pas perdu au change
Dans cette mise
En dépôt
 
 
 
        Jérôme de Mars

Improvisé
 
 
Ca y est
Je puise
Dans mes idées
Supervisées
Que j'épuise
Pour me déplumer
Dans ce texte improvisé
Où j'ai tant révisé
Pour me l'approprier
A ma guise
Sous ma façade
Ce que je  déguise
En passade
Dans une longue promenade
Où je la déclame en tirade
Avant que j'aille au rad
Et que je laisse tout en rad
Mais si jamais il reste du rab
Je le garderai
Pour vous
Dans le culte où je me dévoue
Où comme d'hab
Je donnerai des nouvelles
Dans une impulsion inhabituelle
Comme  le rituel
De cette kyrielle
Où tant que mes feuilles
Seront improvisées
Je révulserai
Mon âme seule
Dans le  seuil
D'un écureuil

Qui sourit comme le glaïeul
De mon deuil
En aïeul

Comme ces mots verbalisés  

De ma verve à l'arrêt
 
 
 
Jérôme de Mars  


Contre vents et marées
 
 
Depuis la nuit des temps
L'hiver joue du vent
Bravant le froid divers
Et hagard comme le phare 
Lorsque s'égrène la mer
De ses nuages lapidaires
Dès le passage du brouillard
Contre vent et marées
Quand les bateaux sont amarrés
Sur le quai du port vide de sens
Comme un albatros avide d'essence
De sa vie taciturne et nonchalante
Dans le désespoir  sans rente
Des jours prochains
Et des lendemains
Difficiles sur le voile des cils
Dès que le fantasme titille
Le champ et la faucille
Où contre vents et marées
Il vaut mieux démarrer
Une rêverie enchantée
Dans l'idylle virile
De l'an deux mille
Jusqu'aux étoiles qui brillent
Sur le fil

Du bon vent


  
  
      Jérôme de Mars
  

Tant de paroles 
 
 
Dès l'aurore sur les gondoles
Les rossignols
Se gondolent
En vol
Comme tant de paroles
Dans la geôle
De l'eldorado des passions folles
Lors de l'ivresse molle
Du do ré mi la sol
Au pied du sol
Comme l'eau qui tombe la saule
Où tant de paroles
Affables et frivoles
Ont du bol
Jusqu'à la farandole
Des guignols
Aux vaines paroles
De cette fable en bémol
 
 
 
Jérôme de Mars

  1. Lorsque la plaine  est pleine  

 

Sur les hauteurs des grands  chemins

Transhument les bergers dans leur rude

Destin

Des allées empruntées

Où dorment les oliviers

Que les arbres

Laissent de marbre

A l’état sacrifié

Le soleil jardine l’haleine

Des boucs

Et rend chèvres

Tout ce souk

A l’orfèvre

Du bout des lèvres

Lorsque la plaine

Est pleine

Dans un gisement franc  et fort

Comme la ville de Francfort

Sans regrets

Et sans remords

Comme les animaux

Dans le rôle du mort

En héros

Dès le firmament du crépuscule

A la nuit tombée

Le jardin d’Eden

Malmène

Ce petit paradis perdu

Jusqu’à la péninsule

Férue

D’étoiles filantes volatilisées

Au coin

D’un groupuscule

Au sud

Lorsque la rose des vents

Ordonne les derniers sacrements

Comme des trublions

Dans le ricochet

De la rivière

Dans la pure intuition

Lorsque les sanctuaires

Semblent téméraires

Et sans barrières           

Dans l’ornière

Des variations

Edulcorées

Lorsque la plaine

Est pleine

Jusqu’aux étrennes

 

 

Jérôme de Mars

 

Chère  famille  !

 

Voici une petite saynète sur la famille BEDROSSIAN lors d’un anniversaire en plein après-midi chez une tante

 

 

Sabrina ( une cousine ) :  Coucou, mon petit Jéjé, comment vas-tu   ?

Jérôme :  Bonjour Nanou,  moi, je vais bien, mais tu vois,  je suis de plus en plus parano et persécuté par toute la famille, où je suis persuadé que tout le monde s’en fout de moi et que personne ne m’apprécie, car je suis le vilain petit canard dont tout le monde se marre et en a marre, car pour vous tous, la mare est pleine.  Je sais que dans la famille, on me malmène, on me promène dans le jardin d’Eden, car comme on est une famille d’Arméniens, je suis la tête de Turc fétiche de toute la famille sur lequel  on aime bien s’acharner et avec qui on est sur la défensive car je  joue trop à l’offensive vu que je suis sans défense et que je suis un BEDROCHIANT

Sabrina :  Mais tu es fou de penser cela, tu te fais des films mon Jéjé, tout le monde t’aime bien dans la famille !

Jérôme : C’est normal que je sois fou, car je m’en fous de tout.

Michel (  mon père ) :  Alors bonjour Jérôme, comment te portes-tu ?

Jérôme :   Moi, je vais bien papa,  mais pourquoi quand je te parle et que je te pose des questions,  tu ne me réponds pas toujours, et que tu me ballades tout le temps avec tes réponses toutes faites, dans la langue de bois  ?    certainement, j’en déduis que pour toi, je ne suis pas ton fils car tu ne m'associes jamais aux moments de ta vie notamment pour faire un restaurant avec toi et ta compagne, tu me mets à l'écart de ta compagne notamment pour nouer une relation maternelle, je ressens que pour toi,  je  suis l’arbre qui cache la forêt et c’est sans doute pour cela que tu cherches à noyer le poisson, mais désolé pour ta gouverne, j’ai de la mémoire !  

Michel :  Jérôme, parle-moi  sur un autre ton, déjà, tu me dois le respect en premier,  comme je suis l’aîné ! Et ensuite, je n'ai jamais rompu les fils avec toi, la preuve, je te vois régulièrement pour manger au restaurant chinois avec toi. Concernant le fait que je ne t'apporte pas de réponses à tes questions,  ce n’est pas que je ne veux pas te répondre, si je ne réplique pas forcément à tes questions, c’est parce-que tu es susceptible et fragile,  et que je ne sais pas comment te prendre, sache que moi, je suis réservé et que je ne suis pas très démonstratif, et que toi, tu n’es pas mieux, rappelle-toi, tout ce que tu m’as fait, quand tu m’as insulté et que tu t’es moqué de moi, tu es mal placé pour me juger, je t’ai pardonné mais je n’ai pas oublié tes horreurs !     

Jérôme :  Si tu es réservé, pourquoi ne pourrait-on pas se réserver un jour toi et moi pour parler en faisant le point sur les choses en tête-à-tête. Il faudrait crever l’abcès papa, car y a quelque chose qui nous ronge.  Il faut le dire pour désamorcer les tensions car moi, je suis une bombe à retardement, moi non plus, je n’ai pas oublié ce que tu m’as dit et ce que tu m’as fait, idem, mais je t’ai tout de même pardonné même si je n’ai rien oublié.

Laëtitia ( une cousine ) :   Alors Jéjé, ça va ?

Jérôme :  Moi, je vais bien, pourquoi tu ne m’appelles jamais ?

Laëtitia :  Jéjé, si je ne t’appelle pas et que j’appelle les autres, c’est que je recherche l’or à l’appel, alors qu’avec toi, je dors ( dore ) à l’appel, et que tu respires l’ombre et pas la lumière,  et que seule la lueur m’attire, en plus, tu te lamentes tout le temps,  tu te plains sans cesse,  tu n’arrêtes pas de geindre,  comment veux-tu que je m’intéresse à toi ?

Jérôme : Certes, je comprends ce que tu  me dis, y a une part de vérité dans tes propos. Pour toi, je ne suis pas une lumière mais quelqu’un de trop sombre pour que je provoque ton attention mais tu n’es pas à ma place, tu ignores par quoi je suis passé et ce que j’ai traversé, la preuve, tu m’abreuves de préjugés alors que je suis à cran et en sursis,  vu que je fais du surplace sur place, toi également, par moments, tu as eu aussi des hauts et des bas avec des zones de turbulences.  Mais toi au moins, tu demeures extravertie et délurée dans ta demeure, pleine de vie et de vitalité, qui va vers les autres, alors que je sais pour toi, je ne représente pas d’intérêt ! Jadis, financièrement, certains anciens amis me portaient des taux d’intérêt !  

Michel : Jérôme, calme-toi, tu t’emballes !

Jérôme :  C’est normal papa, que je m’emballe, car pour toi et la famille, je n’ai jamais été un cadeau, t’imagines si j’étais né au mois d’avril, j’aurais été un poison d’avril, un cadeau ou un fardeau empoisonné. Papa, crois-tu que je sois responsable de tous mes malheurs et de la situation dans laquelle Jessica, ma sœur ne me parle plus ?   

Michel :  Tu as ta part de responsabilité mais tu n’es pas coupable de tout, faut faire la part des choses, t’as eu une malchance sur deux, on va dire. Jérôme, faut que tu sois zen, prends les choses avec philosophie !

Jérôme :  C'est normal que tu me dises cela, vu que tu prends la vie du bon quinté avec une tierce personne !

Katia ( une cousine ) : Ca va Jéjé ?

Jérôme : On fait aller !    Pourquoi toi non plus, tu ne m'appelles jamais ?

Katia : C'est normal que je ne t'appelle pas, déjà, d'une part tu ne m'appelles jamais, et  autrement, je n'ai rien à te dire !

Jérôme :  En plus, on ne sait pas trop ce que tu penses vu que tu es très secrète sur tes dires !     Toi et la famille, vous ne me considérez pas !  Vous m'avez tous catalogué et vous m'avez rangé dans une étiquette de dépressif chronique, c'est pour ça que toi et la famille, vous me reléguez au second plan, car vos critères à vous dans la famille pour plaire, faut être normal, joyeux, stable et rentable pour valoir le détour, même si je peux faire un tour dès que je vous dérange quand vous me dites tous pousse-toi,  après, j'ai qu'à lever le pouce, et là, à la moindre différence de ma part envers vous, vous fuyez car la différence vous fait peur et  vous ressentez une totale indifférence à mon égard, à travers votre regard avec distance entre vous et moi, alors que quand Laëtitia va mal, vous ne la rejettez pas avec mépris mais vous  trouvez ça normal et vous accourez vers elle, n'est-ce pas Katia  ?  tu ne peux pas dire que je me trompe comme un éléphant  !

Katia :  Tu te fais trop passer pour une victime de la mode, en faisant le Caliméro de service, en envenimant les choses et en mettant de l'huile sur le feu !

Jérôme :  Pendant que tu y es, tu peux dire aussi que je monte la sauce pour que la mayonnaise prenne, et aussi que je joue avec le feu, malgré tout,  ce n'est pas entièrement faux ce que tu dis !

Katia :  Franchement, tu charries Jérôme, plusieurs fois, on t'a proposé de te joindre à nous, mais à chaque fois, tu as refusé, et les rares moments où tu viens aux fêtes, tu peux nous parler, on ne t'interdit rien, c'est toi qui te mets des barrières en restant derrière !  

Jérôme :   Au fait c'est vrai, tu as raison,  c'est pour ca que je ne vais pas de l'avant, que je ne prends pas les devants en allant en avant vers vous et que je dérape vu que j'aime le rap ! Mais ça n'explique pas tout noir sur blanc quand je m'écrie et que je m'écris vu le contexte dans le texte et quand je me sers de cela comme prétexte !

Marie ( une tante ) :  Alors, mon chéri, comment vas-tu ?   

Jérôme :   Moi, ça va, Marie,  je voulais te dire, ta gentillesse et ta joie se marient bien ! Eh oui, ma tante, j'ai le moral et ça me tente de le garder !

Marie :  Je sais par quoi t'es passé dans le passé, j'étais là, je les ai vécus tes galères, tes durs aléas, mais  faut tourner la page, outrepassé ton passé et allez de l'avant, ce qui compte c'est maintenant et l'avenir,  pas avant, faut regarder devant et pas dans le rétroviseur, sinon on tombe le bec dans l'eau, faut prendre ton envol comme un oiseau aux ailes brisées mais qui a encore de la vivacité pour prendre de la hauteur et garder la tête haute !    La vie c'est comme un livre,   chaque année qui passe, c'est une nouvelle page qu'on démarre et chaque décennie qui s'écoule, c'est un nouveau chapitre de sa vie qu'on aborde, et à la fin de sa vie, le livre est terminé et la dernière page se referme !  

Jérôme :   C'est pour ça Marie, que je me livre tant à toi depuis que je suis petit !

Gaëlle ( une cousine par alliance ) :  Oui, je te confirme Jérôme ce que tout le monde te dit dans la famille, tout le monde t'apprécie !   Carpe-diem Jérôme comme présent que je t'offre de tout mon cœur !

Simone ( une cousine )   :   Prends-soin de toi Jérôme et prends-sur toi, rappelle-toi ce que je t'ai dit plusieurs fois, y a que toi qui peux t'en sortir, aller bien, changer les choses et te sauver !   Et je ne dirai pas sauve qui peut mais sauve qui veut !

Jérôme :   Merci de tes précieux conseils Simone qui me vont droit au cœur, mais heureusement que ce ne sont pas des piques que tu m'assènes, mais juste de sages recommandations pour que je me tienne à carreau, trèfle de plaisanterie car il faut savoir garder la raison surtout quand on a tant de torts comme moi !   

Suzanne ( une tante ) :  Change de disque car il est rayé, on veut te voir en forme, carré et droit, pas d'écart et pas de travers, même si tu as eu tous ces revers et que tu les exprimes en vers dans tes poèmes, toi, Jéjé, l'intellectuel, le rebelle et l'artiste de la famille, anar qui se barre dès qu'on lui parle car il est complètement barré !

Jérôme :    Ok Suzanne, ce que tu me dis, je le sais, tu ne m'apprends rien, même si c'est par cœur, je connais la chanson, et je suis entièrement d'accord avec tes belles paroles, même s'il manque la musique, car faut pas aller plus vite que la musique comme on dit !  Promis plus de replay ( replaies )  dans le passé et cap vers l'avenir sans qu'il me mène en bateau, direction alors vers Le Cap de  Bonne Espérance, car l'espoir fait vivre, tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir, et il faut garder espoir dans la vie !    

Michel :   Voilà, bravo Jérôme, c'est ça que je voulais entendre de ta bouche !    Montre de quoi tu es cap !

Jérôme :  Après avoir fait le je ( jeu ) de ( s ) cette ( sept ) famille(s),  avoir joué cartes sur table, et reconnu mon je ( jeu ) de(s) sept ( cette  )    ces   erreur(s) , Cap vers la bonne espérance !   

 

          Jérôme de Mars    

 

 

 

 

 

 

La pluie dans le soleil
 
 
 
Dès que ça grésille
Je grille
Dans le gris
Dans la monotonie
Du quotidien
Quand je perds la main
Comme le miroir de la couleur vive
Qui brille
De mes pupilles
Où je sombre pétri
Dans la mélancolie
Lorsque y a la pluie
Dans le soleil
Dès que je tombe
Le rideau
Outre-tombe
Vibrant d'excès
De fiel
Contaminé et compressé
Par mon passé
Dont les épreuves m'ont cabossé
Et oppressé  
Comme un martinet
Assené
A mon sujet
A coups de brutalité
Sur un ton décompensé
D'après un scénario inachevé
D'ecchymoses
Eclatées
En morceaux
De lambeaux
Avec tout ce tas de choses
Qui résulte du fruit de mes névroses
Qui sont la cause
De tous ces maux
En mots
Qui remontent à la source dans la mémo
Rangée dans les archives
Ce qui ravive
Mes blessures
Où je n'ai point trouvé la cure
Pour que mon futur
Augure
Dans la verdure
Pour réveiller
Ma nature
D'autrefois
Où j'avais la foi
De mon foie
En paix
Dès fois
Quelquefois
Que cette colère
Se dilapiderait
Dans une primevère
Fleurie
Ardemment
Comme un baiser
Charmant
D'un nouveau
Mois d'avril
Régénérant
De doux sentiments
Où je serais
Guéri
Et emmitouflé
Dans du persil
Où le gris
Deviendrait
Et incarnerait
La vie
Dans une folle quantité
D'envies
Afin que je croise le bon chemin
Demain
Et que je ne dédie
Plus tout le temps
Ce même refrain
Et que je ne dévie
Plus m'affaissant
Sur le bas côté
Mais que je retrouve l'entrain
Des petits matins
Où j'arborerai un sourire
Friand
Jusqu'au bord de l'océan
Pour fort longtemps
 
 
 
Jérôme de Mars

Imprévu
 
  
  
Je suis à l'affût  
Sur le qui-vive
Car je ne suis pas le bienvenu
Pour écrire ce texte

Même si je suis parvenu  
A cette thèse
Dont je ravive
L'hypothèse
Pourvu que je me taise
N'en déplaise
A certains
Malgré ma bévue
Même si pour d'autres
Ce fut
Un immense plaisir
Que je témoigne de cet imprévu
Même si à la vue
Qu'il soit vu

Revu
Et corrigé
Je ne veux point
D'excès
En allumettes
Séchées
Pour ne pas que ça serve 
A lâcher du leste

Sur les comètes
Sans réserve
Pour ne pas que ça meure
Et que ça demeure
En pamphlet
Avec satire

Pour vous chers sirs
Car je  ne tire
Pas sur l'ambulance
En somnolence
Vu le contexte
Et l'ambiance
Si je dessers
Et si j'acquiers
Ma farouche  insolence
A grande affluence
Si je semble en influence
Dans cette boisson sirop ocre
Acculée
Jusqu'au soleil mièvre
Malgré cela, je rêve
Que le sel s'achève
De couler sur les arbres pour germer
Le grain
De la sève
Dès que je bouge les lèvres
En parlant au ciel bleu
Sirupeux
Dans la clair-voyance
De l'indolence
Sans imprévu

Jusqu'à ce que je tombe des nues
Dépourvu
Mais résolu
A l'imprévu 

De cet ineffable cru

Entrevu

Auquel j'aurai cru

Jusqu'à la crue
 
 
 
Jérôme de Mars

  1. Pot-pourri 
     
     
     
    Voici un pot-pourri
    Sur la galaxie
    Dans le bal fleuri
    De ce pot garni  
    En un vaste florilège
    Le long du cortège
    Qui transcende ce medley
    Sans filet
    Où l'art explore l'are
    De la culture populaire
    Où l'attroupement
    Se serre
    Dans un effet de flair
    Où faire n'est que
    Du savoir- faire en jouant du piano
    A queue
    Dans le juste credo
    Du changement de registre
    Quand l'enfer
    Devient une note
    De fer
    Qui mène son chemin
    Tambour-battant
    En gardant la main
    Dans une longue liste
    Sans épier le coup de trot
    Et de trop
    Dans le carnaval
    A cheval
    Des idées sottes
    Ainsi, ce pot-pourri
    Se départit
    En une surprise-party
    Jusqu'à la surprise partie
    Une fois la fête terminée
    Et que le monde est aux aguets
    Et gai
    Dans ce festival
    En sonorité
    Mineure
    Dans un cap majeur
    D' un bref instant
    De dévouement
    Sur les quais
     En paix
    De ce silence bienvenu
    Dans cette rue
    Qui se mue
    En une nuit férue
     
     
     
    Jérôme de Mars
     
     

Blagues :



1) Que dit-on d'un voyant qui est très conscient ? - On dit qu'il est extra-lucide



2) Pourquoi François Hollande et son gouvernement sont ils de mauvais devins quand à l'état réelle de la situation en France ? ...
- Parce-que tous les voyants sont au rouge




     Jérôme de Mars

Poème léger
 
 
 
Par les temps qui courent
Rien de mieux
Qu'un poème léger
Pour flamber la Mer Egée
Jusqu'aux cieux
Comme l'ultime recours
De cette eau à la note salée
A force qu'elle déverse sa plume
De son intriguant  bleu
Encre comme un vol d'oiseaux
A demi-mot
Dans l'espace qui propage son rhume
Lors de l'inertie
Et de l'autarcie
Du vent
Déviant
Et reliant
le bel élément
Du sens contraire des modes
Qui connaît le code
Secret des  brises marines
Bercées dans une source maline
En tout serment
Dans ce poème léger
Qui boursoufle les bateaux  muets
Dans ces rites sacrés
A l'itinéraire retracé
Et consacré
De la mémoire de l'antidote carré
Au joug contrecarré
Où ce poème léger
Restera âgé
Durant ce siècle incarné
Avant de passer le relais
Et le flambeau
A l'artisan du renouveau
 
 
 
Jérôme de Mars

Pas à pas  
 
 
Je marchai pas à pas 
Dès que je ne dormis pas
Et que s'éloignèrent les faux-pas
Quand je ne les commis pas
Pour rompre avec le trépas
Lorsque je dégustai un bon repas
Je jouai à l'auguste rouge comme un papa
Sans le gain mais en regain d'appât
Qui râpa
 Et qui rappa
Dans une chanson où elle dérapa
A en faire tout un fromage où elle écopa
D'une lourde sanction quand elle usurpa
Mon identité comme un compas
Où je me l'implantai et me le plantai ce qui  décapa
Mon humour sulfureux où il m'échappa
Dans une haute voltige qui se loupa
Dans un crash au sol, où le vide se crêpa
Le chignon, lorsque je pris mon envol et qu'il m'émancipa
Avant que tout prenne l'eau car elle me trempa
Dans ce vaste mélange quand ce tourbillon me trompa
En porte-à-faux qui pompa
Toutes mes idées hallucinées dès que la résurgence choppa
Ma renaissance jusqu'à la nouvelle année qui se regroupa
Dans une peau toute mûre au pied du mur durant ce mea culpa
 
 
 
Jérôme de Mars
     
     
     


  
  
  

Paysages
 
 
 
 
Dans ce pays sage
Les mirages
Se dénuent
En paysages
Lorsque la peinture
File à vive allure
Et se couche
En lieu sûr
Dans une retouche
Loin du bruit
De la rue
Dès la mue
Des fruits
Près du mur
Où le paradis
Dansera avec la pluie
Sur un tableau pur
Jusqu'à la nature morte
Des âmes fortes
 
 
 
 
Jérôme de Mars

 Réunion d'amis
 
 
 
 
Voici une petite saynète où 6 amis :  Adel, Guillaume, Michel, Lionel, Alexandre et Jérôme partent ensemble tous les six une semaine en vacances à La Réunion pour  recharger les batteries après une année difficile mais sur leur lieu de vacances, il vont être confrontés à une situation imprévisible à laquelle ils ne s'attendaient pas !
 
 
 
Adel :  Ca y est les amis, nous sommes arrivés à destination, nous venons d'entrer dans l'hôtel, voici le début de nos belles vacances.
Alexandre :  J'en ai une à te raconter mon cher Adel,  que dit on d'un gars qui  part dans les dom tom sur une île déserte  dans le cadre de son travail pour rassembler tout le monde en faisant le point   ?
Adel :  Je ne sais pas sacré filou.
Alexandre :  Il ( île ) part à la réunion   (   Réunion  )
Adel :  Ah, ah, ah que c'est marrant, t'en as pas d'autres comme ça à me dire pour pimenter notre séjour de vacances qui promet d'être explosif !
Guillaume :  Si tu veux, je mets le bâton de dynamite pour que ça marche du tonnerre pour que nos vacances promettent d'être inoubliables.  Ne pourrait on pas regarder le match de foot du PSG sur une chaîne du câble s'il y a le câble ou le satellite à la télévision à l'hôtel ?  après, tout, j'en ai rien à foot  (  rien à foutre ), on est en vacances, on n'est pas là pour regarder la télévision. 
Jérôme :  Alors mon petit Michel, veux tu qu'on aille boire un coup au bar de l'hôtel pour qu'on discute  ?  Si tu le souhaites, je te paye un verre.  
Michel :  Oui, je veux bien Jérôme, Je veux pas qu'on me laisse tout seul dans mon coin, j'ai envie qu'on me parle.
Jérôme:  Michel, ne sois pas vert (  verre ) de rage, je ne te laisse pas tomber, je passerai mon temps à discuter avec toi.  
Lionel :  Les amis, c'est pas  que je m'ennuie avec vous, moi, de mon côté, faut que je pense à me casser en allant faire un tour, dehors sur le champ, une fois que j'aurai posé mes valises car je veux me caser,  en essayant de draguer des femmes, en sortant le soir à gauche, à droite, pendant les vacances, notamment en allant au karaoké où j'espère que les salles seront bien aérées et ne seront pas à contre-chant.  
Jérôme :  Et moi, les amis, je formule un rêve personnel, et j'espère par magie, qu'il se concrétisera, comme cela, ce sera un rêve prémonitoire, mais je ne veux pas et je ne peux pas, vous en dévoiler la nature pour l'heure, je préfère garder le secret pour moi, pour que ce soit l'arbre qui cache la forêt pour l'instant, au cas, où si mon souhait  reste au point mort, ce ne soit pas la jungle à l'extérieur pour moi. La seule chose, que je puisse vous dire, c'est  que je désire que mon vœu se produise par miracle sans vannes lourdes comme à Lourdes,  ce sera bénéfique pour nous tous mais surtout pour moi et Alexandre, qui nous nous sentons bien seuls sur le seuil de notre porte.
 
Les 6 amis se dirigèrent chacun dans leur chambre pour ranger leurs valises, et après, ils allèrent vers la salle de restaurant pour le repas du soir, et un événement inattendu se produit.
 
 
Jérôme : Allez, les amis, on se dépêche de s'asseoir, y a le repas qui va pas tarder à être servi  !  Faut qu'on regarde la carte des menus pour savoir ce que l'on désire manger ! 
Guillaume :  Moi, y a pas que le menu qui m'intéresse, y a aussi les belles femmes menues qui me donnent de l'appétit !
Alexandre :  ah, sacré petit coquin, toujours aussi goulu et gourmand pour la bonne chair même si elle est chère à t'en lécher les babines !        
 
 
Au même moment,  trois personnes firent irruption et s'assirent  à la même table que nous sans qu'elles nous reconnurent  et sans que nous fîmes attention à ceux qui venaient de s'embarquer à notre table mais l'un d'entre nous les remarqua et se mit à parler aux trois convives qui s'invitaient  à notre table.
 
 
Jérôme :  Eh, les amis, vous n'avez pas constaté quelque chose, devinez qui est à notre table !  
 
 
Les trois amis qui se joignirent à notre table furent :  Jean-Paul, Boris et Séverine, qui étaient les trois ex amis de Jérôme et concernant Alexandre c'était Boris et Séverine, ses anciens amis.  Jérôme saisisant l'opportunité qui lui était offerte, engagea la conversation :
 
Jérôme :  Les trois qui venaient d'arriver à notre table, il me semble que l'on se connaît mais plus exactement que l'on s'est fréquentés dans le passé car on ne se  voit plus actuellement.
Boris : Ah mince, Jérôme, je pensais pas te revoir ici, ça c'est une baisse de régime de ma part, moi qui d'habitude fais très attention pour pas me retrouver à la même table que mes deux anciens amis.
Séverine :  Venez Boris et Jean-Paul, on va à une autre table, on a rien à faire ici.
Jérôme :  Ecoutez, ne partez pas comme ça.  Le hasard fait bien les choses, il nous tend une perche, alors autant qu'on discute tranquillement sans animosité en êtres civilisés et responsables.  Je sais que vous ne pouvez plus me voir en peinture, mais dans le cadre de ces retrouvailles impromptues autour de ce buffet, essayons de faire table rase du passé et de converser sereinement, vous ne croyez pas.  Cela fait presque 5 ans que je ne vous aies pas vus, vous me manquez beaucoup, depuis que j'ai perdu le contact avec vous , je pense à vous tous les jours, je sais que vous m'avez oublié, que vous vous en foutez de moi mais moi, je voudrais qu'on s'explique paisiblement autour d'un verre pour crever l'abcès, car quand, ça ronge, ça détruit,  j'aimerais comprendre  comment ça a pu dérapé et qu'on en est arrivé là.  Lionel, n'est-ce pas  quand j'ai dormi chez toi une fois il y a quelques mois que tu m'avais dit que Boris aimerait bien revoir moi et Alexandre mais que pour l'instant c'est trop tôt mais qu'il aimerait bien s'expliquer avec moi et Alexandre ? 
Lionel :  Oui, je te confirme Jérôme, je t'ai bien dit ça, y a quelques mois.
Jérôme :  Michel, n'est ce pas qu'il y a pas longtemps, que tu m'as dit, que Boris et Sévérine hésitent à me revoir car ils ont peur que je sois un danger à cause de mes difficultés.
Michel :  Oui, Jérôme, c'est vrai, je t'ai dit ça
Jérôme :  Tu te souviens Alex, quand y a pas longtemps, je t'avais dit qu'il faudrait qu'on organise une réunion d'amis entre ceux que l'on voit encore et ceux que l'on voit plus pour éclaircir et mettre les choses au point car c'est permis en démocratie de discuter, de parler, de jouer cartes sur table, de dire et d'exprimer les choses pour ne pas tout garder pour soi, pour éviter, qu'un jour ou l'autre, ça dégénère gravement et qu'il y ait un drame et tu m'avais dit que ce serait une bonne idée si l'on pouvait faire ça pas chez moi mais dans un lieu neutre, soit dans un café ou un restaurant, le lieu est propice, pour effectuer cela, en plus, on est à La Réunion, alors autant faire une réunion sans qu'il y ait un coup de chaud.
Alexandre :  Oui, Jérôme, je m'en souviens, tu me l'as bien dit et je n'y voyais pas d'inconvénient mais plutôt une excellente idée.
Mais tu vois Jérôme, moi, j'ai une longueur d'avance sur toi, moi, je vois toujours Jean-Paul, mais comme toi, je ne vois plus Boris et Séverine, et au fond de moi comme toi, je voudrais bien que les choses s'arrangent, y en a marre des clans, des divisions, et des gens seuls comme moi et toi, Jérôme.
Séverine :  Venez Boris et Jean-Paul, on décampe illico.
Jean-Paul :  Moi aussi, je fous le camp tout de suite. 
Boris : Non Séverine et Jean-Paul, attendez, on peut toujours écouter le mea culpa  de Jérôme , ça n'engage à rien.
Jérôme :   S'il vous plaît, restez, je voulais faire une brève réunion pour tenter de recoller les morceaux.  Je m'excuse pour tout le mal que je vous ai fait à toi, Boris, Séverine et à toi, Jean-Paul,  c'est quand à l'époque, ça s'est mal passé avec Guillaume, que ça s'est répercuté sur toi, Boris et Jean-Paul, mais en vérité, je n'ai rien contre vous, vous êtes des gens que j'ai toujours apprécié, y a pas longtemps, j'ai rêvé deux fois de toi, Jean-Paul, où dans mon rêve, je me réconciliai avec toi, mais c'est sûrement pas un rêve prémonitoire, et c'est vrai Jean-Paul, plusieurs fois je t'ai envoyé des  sms, c'est-à-dire deux ou trois fois, où  je t'avais dit qu'un coup  je coupe les ponts avec toi et que l'autre coup,  je redeviens ami avec toi,  et c'est vrai aussi Boris, j'ai fait pareil avec toi, où souvent, tu voulais m'inviter à tes fêtes et un coup, je disais oui ou non, et que souvent à toi aussi Boris, je t'envoyais des sms pour te dire, je romps mon amitié avec toi, et c'est vrai aussi que si toi Boris et Jean-Paul, vous m'avez laissé tomber, c'était à cause aussi de mes  écarts et de la  grave erreur que j'ai faites avec Guillaume une nuit en 2010, et des graves menaces que j'ai faites à vous quand j'ai envoyé le sms de menace à Guillaume qui te l'a renvoyé à toi, Boris. Je vous demande pas d'oublier et que ce soit comme avant,  mais on fait tous des erreurs mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend pour ne pas les reproduire.  Je ne suis pas quelqu'un de dangereux, j'ai juste de grosses difficultés où parfois, ça m'arrive de déraper mais voilà rien qui laisse présager un véritable danger dans l'immédiat.   Boris, même Alexandre également faudrait le réintégrer dans la bande comme moi pour plus que lui et moi, on soit  tous seuls comme tu organises souvent des fêtes chez toi.  Je sais que toi, Boris, Séverine et Jean-Paul, vous ne voulez plus me voir car je vous ai trop déçus à force, je vous ai dégoûtés de moi, je le comprends certes, mais en attendant d'espérer une possible réconciliation avec vous, même si elle est infime, car à la longue, on dit bien  que le temps  guérit les plaies, trouve des remèdes pour apaiser les tensions et  produit des effets car le temps est prescripteur au fil des années.  Je vous demande de bien y réfléchir,  de reconsidérer les choses et la situation même si vous n'y êtes pas obligés car qui ne tente rien n'a rien, et n'oubliez pas, c'est tous notre intérêt de se revoir un jour ou l'autre car nul ne sait de quoi demain sera fait et qu'à un moment donné face aux aléas de la vie, on ne sait pas ce qui peut arriver, et qui vous dit qu'un jour ou l'autre que l'un d'entre nous n'aura pas besoin d'un des autres parmi nous s'il traverse une période difficile car l'union fait la force, sur ceux, je vous laisse méditer là-dessus, je ne vous oublie pas et je pense à vous, vous êtes dans mon cœur.
Jean-Paul :  J'ai écouté ce que tu as dit, mais ça ne rien change pour moi dans l'immédiat.
Séverine :  Moi idem Jérôme.
Boris :  Moi, je sais pas, faut que je prenne du temps pour réfléchir au clair à tout ça.
Jérôme :  Certes, même si à l'issue de cette réunion, il n'y a rien de concret qui en a découlé , mes chers  amis , ce que j'ai dit à mes anciens copains, ça les as  refroidi, mais il n'y a pas eu de coup de chaud mais au moins en vacances à La Réunion, il ne fait pas froid et les gens ne sont pas froids, et je subis un énorme coup de chaud !
 
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 

     

                     Blagues :  

 

 

1)  Que dit on de Jeanne D'Arc qui a travaillé dure toute sa vie ?

          -  On dit qu'elle a bûché dure toute sa vie

 

2)  Que dit Jésus à Dieu à qu'il fait confiance pour le sauver de la crucifixion   ?

                               -  Je te crois !


3)  Que dit on d'un cultivateur de dattes qui gagne sa vie grâce à son travail ?

                      -   Il gagne sa vie grâce au fruit de son travail

 

 

     Jérôme de Mars

  Tout le monde en prend pour son grade !
 
 
 
 
Voici une petite saynète sur la vie d'un ESAT  à l'atelier conditionnement où c'est une journée de crise avec des règlements de compte !
 
 
Eric, un moniteur   :  Bonjour Christophe, ça va  ?
Christophe, un agent :  oui, ça va mon colonel    !
Eric :  Eh bien tant mieux, mon général car en général, tu aimes bien te  ruer sur les jeux de mots en titillant Jérôme car si un jour, on est tous à la rue, tu pourras te reconvertir  en humoriste comme Jamel Debbouze pour nous faire rire !
Eric :  Et toi, Jérôme, ça va, pas de déprime, j'espère ?
Jérôme, un agent :  Non, Eric, tout va bien en prime si je ne me brime guère pour pas que ce soit la guerre   !
Eric :  Aujourd'hui, pas de quartier pour toi et Jérôme, où j'aurai besoin de vous deux pour filmer  15 palettes de Dugas car j'aime bien vous mettre en boîte tous les deux car pour moi c'est divin comme esprit  surtout quand j'ai bu dix vins !
Jérôme :  Donc, Eric, c'est pas du cinéma, mais j'ai oublié le rouleau de film car je suis au bout du rouleau
Eric :  Donc, Jérôme, il te faut un rouleau-compresseur car là tu rétrogrades !

Jérôme :  Mais oui, vous en profitez là car  avec vous, j'en prends pour mon grade car je suis sans grade et qu'à L'ESAT, tout se dégrade avec les agents déjà qui ne s'entendent pas et qui sont agressifs entre eux, la preuve, il n' y a plus de respect nulle part  et il n' y a plus de solidarité  à L'ESAT ! 
Johan, un agent :  ça va petit   ?
Jérôme :  Mais oui, Johan, tu as raison, le monde est petit, moi, ça va très bien, mais à ce que je vois, tu débordes !
Johan : Ah, ah, ah, je suis plié en 4 comme on est le 4 de ce mois-ci   !
Arthur, un agent  :  Salut lascar,  tu les as mes photos, tu vois ce que je veux dire  ?
Jérôme : non, Arthur, détrompe-toi,  y a pas photo, je vois pas de quoi tu parles  ?
Eric :  Je vous attends, toi   et Christophe
Christophe :  Eric, moi et  Jérôme, on peut pas car on a atelier avec Marie-Laure
Eric :  Je veux pas savoir, je m'en fous, j'ai besoin de vous, la mise en scène avec Marie-Laure pour votre défoulement, ce sera pour une autre fois,  aujourd'hui, c'est différent,  il manque du monde, car tout le monde est en RTT, et comme y a que toi et Jérôme, je fais appel à vos services car vous êtes compétents   !
Christophe :  ok oui, chef
Christian, un moniteur :  Allez, les gars, on se bouge y a Dugas qui attend, le travail n'attend pas, pour pas que Dugas soit  dégâts   !
Jérôme :  Bonjour, les dégâts alors !
Saïda, une monitrice :  Ah sacré Jérôme !  Toujours le mot pour rire !  Avec tes jeux de mots ( maux )  à la MC SOLAAR qui ne font rire que toi  !
Jérôme :  On a bien besoin de rire Saïda, c'est la crise de rire !
Angel, un agent :  Je préfère te voir comme ça  que triste, n'est-ce-pas petit filou ? Sacré renard !
Christophe :  Tu as raison, Angel, c'est une sacrée canaille ce Jérôme !
Robert, un moniteur :  Allez Christophe et Jérôme, j'ai besoin de vous pour aller de l'autre côté pour faire DUGAS une fois que vous aurez fini de filmer les palettes car comme ça, le mois prochain,  L'ESAT  offrira une sortie à tout l'atelier pour faire une croisière sur La Seine !
Jérôme  :  Faut pas rêver !  Y aura pas de sortie !  On se fait mener en bateau !  A L'ESAT, y a que l'argent qui compte, on en a rien à faire de notre frimousse, car c'est l'argent à L'ESAT qui mène sa barque ! n'est-ce-pas petit Robert  ?  car vous avez trouvé la bonne définition pour illustrer L'ESAT !
Christophe :  Ah, ce lascar, s'il existait pas, on aurait dû l'inventer mais il aurait fallu un brevet d'invention pour le créer ce phénomène !
Jérôme : Sacré filou, je l'ai eu mon brevet, y a longtemps !
Eric :  Bon, c'est bon, les deux pépères, vous vous êtes bien lâchés, allez, on se remue !
Christophe et  Jérôme, les deux acolytes en duo répliquent :  Ok, on vous aide, mais on est sortis de la mise en Seine, donc, ça tombe à l'eau pour  filmer DUGAS !
Eric :  Ah, les deux chenapans, tout ce cinéma pour rien !
  
  
Jérôme de Mars

Grain de sel
 
 
Lorsque je pleure à Sarcelles
Les larmes de mon corps ruissellent
La pluie dès que je mets mon grain de sel
Quand je déguste mon assiette mi poivre mi sel
Comme Le Missel
Qui scelle
La prière et la remet en selle
Lorsque mes mésaventures sont celles
Dont je tire les ficelles
En jouant du violoncelle
Quand ma voix de crécelle
Décèle
Les âmes pucelles
Dès qu'elles chancellent
Les chandelles qui amoncellent
Ce grand pré en parcelles
Jusqu'à mon escarcelle
 
 
 
Jérôme de Mars

 Mise en Seine 
 
 
 
 
A chaque escale
Sur un air de spectacle
Les péniches  calent
Le tourbillon de l'eau
Dans une mise en Seine
Digne d'un lever de rideau
Dès que les ovations assènent
Le triomphe dans ses obstacles
Quand les pigeons se prosternent
En admiration
Dans le numéro
Du bal des oiseaux
Triste et terne
Comme un sifflotement
Dans les rangs
Du lâcher  d'un tonnerre
D'applaudissement terre-à-terre
Comme un voyage au centre de la terre
Où se taire
N'est que l'illustre pensée austère
Des années pionnières
Des rivières
Au compte-goutte rudimentaire
Du passé élémentaire
Depuis des lustres
Rustres
Où cette mise en Seine
S'achève
Comme la fève
Sur la reine
 
 
 
Jérôme de Mars

En train  (  entrain  )

 

 

 

 

voici une petite saynète dans un train où quatre personnes se connaissant se rencontrent par  un coup de chance  à bord de quatre places voisines.

 

 

 

Marie-Laure :  Bonjour Christophe, Jérôme et Nadhoime, comment allez-vous ?  Comment se fait-il que l'on se retrouve tous les quatre dans ce train assis côte-à-côte  ?

 

Christophe :    Moi, ça va et vous Marie-Laure ?  C'est un pur hasard de vous rencontrer ici, remarquez, le hasard fait bien les choses.

Comme ce train va à Vannes, on pourra s'envoyer des vannes durant le voyage,  pour que ça coule bien, sans que rien ne tombe à l'eau.

 

Jérôme :   Sacré lascar Christophe, ah !  ce que je vois, tu as toujours le mot pour rire, certes comme c'est la crise, on aura une délirante crise de rire avec toi. Moi , ça va Marie-Laure et vous, comment allez-vous ?

 

Nadhoime Moi, ça va Marie-Laure et vous ?

 

Marie-Laure :  Moi, ça va merci, je vous propose de vous payer un verre de vin, à vous trois, car sans arrêt, j'écoute mon mp3 et ça me soule. Je crains d'aller plus vite que la musique dans mon enthousiasme débordant, à force d'entendre mon baladeur car je perds le fil des choses.  Aimez-vous tous le vin ? Je vous propose de vous payer un verre de vin à vous trois pour trinquer à cette surprise imprévisible dans ce train. 

 

Christophe :  Pour moi Marie-Laure, ça sera sans, je bois vos paroles mais en vain. Mais je veux bien que vous me  payez un thé, car le café, ce n'est pas ma tasse de thé.

 

Jérôme :  Sacré Christophe, à force que tu refuses le vin qu'on te tend, ça va te porter préjudice. Aujourd'hui  on est le vingt de ce mois, et je suis tellement devin, que si ça te soule qu'on te propose du vin, c'est parce-que malgré tout, tu prends de la bouteille car tu aimes bien tous nous mettre en boîte. Moi, je veux bien que vous me payez un verre de vin Marie-Laure, car je suis un alcoolique totalement différent de mon acolyte Christophe, et que je demeure indifférent et compétent en matière d'alcool et de vin, car ça m'enivre, et que si je bois pas, je suis vert  (  verre )  de rage, surtout si y a de l'orage dans l'air.

 

Nadhoime :  Non merci, Marie-Laure, je ne veux pas de vin, je ne bois pas d'alcool, mais si vous voulez, je peux vous proposer une truffe en chocolat, pour fêter cette heureuse coïncidence, soudaine et inattendue de vous apercevoir dans ce train, où je suis  plein d'entrain et en train d'avaler vos belles paroles.

 

Marie-Laure :  Non merci Nadhoime, je ne veux pas de truffe en chocolat, car de toute façon, à mon retour de Vannes  lorsque je rentrerai à Paris, dès que je reviens à L'ESAT, je vous promets que le prochain atelier improvisation et gym sera truffé de surprises pour vous tous, toi, Christophe, tu feras de la gym tonic, toi Jérôme, tu feras le grand écart entre la gym et la poésie en théâtre, et toi Nadhoime, tu feras faire 100 pompes à ces deux zigottos  à Jérôme et à Christophe, car ils ont besoin de se défouler, surtout que jusqu'à présent,  Jérôme et Christophe ne se sont pas trop foulés.

 

Christophe :  Merci Marie-Laure, et moi, je ferai une farce à Jérôme, où je lui ferai faire La Statue De La Liberté, en même temps qu'il fera Le Penseur De Rodin, n'est-ce pas sacré lascar, Jérôme ?

 

Jérôme : Mais bien sûr Christophe, même pas en rêves, et toi, ton cauchemar, tu feras devant tout

L'ESAT, le remake de la pièce de théâtre :  "  Une heure de tranquillité " ,  et tu joueras l'album entier d'Abd-Al Malik devant tout L'ESAT également lors de la fête de noël, car avec toi, quand t'as de la répartie, c'est reparti pour un tour !

 

Marie-Laure :  Ca y est, le train est arrivé à Vannes, je vous dis au revoir et à bientôt, profitez bien de votre séjour à l'hôtel de Vannes, et quand vous serez dans le train du retour pour Paris, tous les trois, vous vous  direz dans votre voix intérieure, vivement qu'on revienne à L'ESAT et qu'on chambre Marie-Laure.  Sur ceux, bon séjour et gardez votre entrain !

 

 

 

 

                        Jérôme B


Tous pour la république !
 
 
 
En ces temps obscurs
Où l'ère devient dure
Il faut se rassembler
Dans l'assemblée
Sur la place publique
Tous pour la république
Pour lutter
Garder notre liberté
Et retrouver la solidarité
Qui sera le gage de la survie
De l'humanité
Et du vivre ensemble
Dans la communauté
Pour que l'on s'assemble
Que l'individualisme tremble
Et que la société
Ressemble
A l'union sacrée
En collectivité
Durant la pérennité
Jusqu'à l'harmonie
De la grâce ressuscitée
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :


Pourquoi La France n'est-elle plus en forme depuis que c'est François Hollande qui est président ?  -   Parce-que La France n'a plus La Gaulle


                       Jérôme de Mars

Bouts de ficelle 
 
 
 
Dès que je me remets en selle
Je déverse mon grain de sel
En recel
Avec des bouts de ficelle
Où le sort
Me scelle
Dans le puits
Du trésor
Infini
Où les pensées
Sont celles
Dont je me sers pour écrire
Toute cette satire
Entre rires
Plaisirs
Et soupirs
Car c'est ici que ça tire
Et que s'attirent
Les foudres  d'étincelles
Avec des bouts de ficelle
Car je n'ai pas la grosse artillerie
Lourde
Comme la ville de Lourdes
Mais quand je pince
Sans rire
Je rince
Le pire
Avec un sacré calibre
Louche
Lorsque la raillerie
Voit rouge
Et que les tuiles
Me suivent jusqu'Aux Tuileries
Mais aussitôt, elles disparaissent
Comme des pièces
De monnaie qu'on me rend en espèces
Lorsque je fais mouche
Dans ce monde qui bouge
 
 
Jérôme de Mars

Tonton Bob
 
 
 
Salut Bob
Je te rends hommage
Car tu fus un roi mage
Dans ta mob
Tu nous manques
Car tu as trouvé la planque
Dans une fraîche calanque
En guise de relique
Où tes chansons répliquent
Sur un air de reggae
Toi bob Marley
Qui avait le rythme enjoué
Gai comme un pinson
Dans tes ritournelles en chansons
Tu avais la musique dans la peau
Où tu eus beaucoup de pot
D'avoir une famille nombreuse et aimante
Avec tes femmes prévenantes
Et tes enfants admiratifs de ton parcours
Comme des faons

Fans
Au long cours
Où tu allas plus vite
Que la musique
Durant ton bref passage sur terre
Où l'éphémère
Côtoya l'esthétique
Et la métaphysique
Dans la combinaison
Des mots arithmétiques
Mais on garde un bon souvenir
De toi
Où la foi
Sera coutume
Jusqu'au bout de la plume


  
  
  
Jérôme de Mars
 

Cap Le havre de paix si je suis cap !
 
  
  
  
Depuis belle lurette que ça valse en croisière
Dans la farandole de cette ligne aléatoire
Des épisodes de mon histoire
Où je reste sans cesse derrière
Et en arrière
Sans lever les barrières
Je me prends à rêver
D'une vie ensoleillée
Où je ne serais plus endeuillé
Et enneigé
Par le fantôme
De ma mère
Car y en a marre
Que je sois toujours à la même page
De cet interminable tome
Où je demeure en marge
Dans le  large
De ma tare
Où défilent les mauvaises images
Comme l'enfant roi mage
Avilissant  dans ses sinistres dommages
Collatéraux
Et immoraux
Où les maux
Sont mots
Dans ce fléau
Où tout prend l'eau
Je songe comme échappatoire
De fixer le cap
A bord d'un havre de paix

Comme trajectoire
Pour que je sois cap
De retrouver mon identité
Jusqu'à l'exutoire
Des lendemains
Où les jours prochains
Deviendront un regain
De clarté
 
 
 
Jérôme de Mars

Ephémère ( effet mer )
 
 
 
 
La vie est un phénomène
Quand elle mène
Au jardin D'Eden
Dans ce vaste paradis éphémère
En théorème
A l'effet mer
Qui promène
Sa ballade ordinaire
Où elle divague
En rad
Lorsqu'elle vague
A l'âme
En radeau
Dans sa lame
Et en larmes
Dès que Mirabeau
Tombe à l'eau
Et que Robespierre
Le mène en bateau

Comme un vol d'oiseau
Dans la tempête de l'enfer
Dès que Voltaire
Lui jette la pierre
Avant que Rousseau
Se jette dans le ruisseau
Tant que l'éphémère
Coule en plein air
Et que l'effet mer
Se parsème
Dans ce requiem
Où les mots
Ne semblent pas assez beaux
Jusqu'à la frontière
 
 
 
Jérôme de Mars

Au pied de la lettre ! 
 
 
 
 
Lorsque fourmillent les idées toutes déridées
Elles s'immiscent comme des fourmis à l'affût
De leur douce nostalgie friande dont elle fût
Elles prennent tout au pied de la lettre
Comme ce roman d'un goût inachevé au fond de l'être
Elles évanouissent le crépuscule en un jour né et revigoré
Dès le lever des hirondelles à l'aube de cette journée
Comme cette ébauche à venir avant que s'esquisse ce tableau
Abstrait dans sa nature morte où s'immortalise Eros
Le dieu de l'amour qui demeure l'invétéré héros
Du pont des amours platoniques dans un manège
Qui tourne et retourne comme un sulfureux slow
Où les pigeons renaissent d'aplomb lors de ce florilège
Des arbres acariâtres qui se fritent avec le vent en sacrilège
Dans l'ardeur des pensées à contre-courant comme le sortilège
De l'instant présent quand il n'offre plus son présent bardé d'étincelles
Dès lors qu'il se requinque dans l'avenir attendrissant et intemporel
 
 
 
 
Jérôme de Mars

 Van sur vannes ( Vannes )
  
  
  
C'est un périple qui démarre dans ce van
Depuis les environs de Vannes 
Où il va de van en vannes
Dès que ça coule en lieu sûr en vannes
Dans l' itinéraire qu'il trace comme une caravane
Lorsque ce van
Se pavane 
Dans ce car à vannes
Et qu'il sillonne les alentours car à Vannes
Il fait vannes sur van
Dans ce van
Car à vannes
Il se pavane
A Vannes
Comme une caravane  
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 


Blagues :

 

1)  Que dit-on d'un chat à la mode qui apporte son propre style ?

                 -  Il pose sa griffe

 

 

2)  Quelle est la différence entre quelqu'un de crispé et quelqu'un qui est triste et joyeux sous diverses facettes avec des changements d'humeurs permanents ?

                     -   Le premier est contracté et le second est contrasté

 

 

             

            Jérôme de Mars

 

 


Avant que ce poème vous tombe sur la tête !
 
 
 
 
Dès le lever à l'aube du poème qui flâne dans ces vers
Les mots se liment, s'éliment de travers et errent
Dans ce carnaval hétéroclite où le festival vagabonde
Dans les rues vides qui s'élancent lorsque la couleur claire auréolée
Des ils tropicaux vahinés s'exile dans le bal trouble-fête du monde
Globe-trotter et nomade sur les talons des trublions quand les palmiers
Dressent des éloges flatteurs et de nobles louanges dans un dithyrambe qui glorifie les lauriers
De l'art prodige sans dessus et sens dessous dans les elles en un thème d'un filtre chassé-croisé
Dans la bousculade de l'amour lors de la grève des sentiments mais qui renaît comme un aigle
De ses cendres quand les îles s'emplissent d'ailes prolifiques en femmes dans un lâcher de boléro
Dès que les étincelles sonnent le glas du silence et que la mer inerte sur la sellette devient une passion espiègle 
Jusqu'au  poème qui vous tombe sur la tête dans un t'aime sur l'eldorado lorsqu'il a bon dos    
 
 
 
               Jérôme de Mars

A gauche, à droite !
 
 
 
 
Aux aurores, ça jazze en rouge
Dès les prémices du lever du jour
Lorsque l'étoile cogite sur la grande ourse
En faisant un appel du pied sourd
Avec les lèvres fermées de sa bouche louve
A la croisée
Du soleil velouté
Quand les siècles portent leurs croix
Dans les allées et venues
De l'avenue dévalée
Prévenue et advenue
Dans la bienvenue
De l'ave
Quand la nuit
Inouïe
Savait
Que son sort
N'est plus de son ressort
Même s'il ressort
En plein essor
Des images figurées
A l'hibernation configurée
De l'arc-en-ciel défiguré
Lorsqu'il
S'en va et revient
Dans l'île
Folle à lier
Où s'avivent les flammes de la cheminée
Car y a pas de fumée sans feu
Dans ce chemin-né qui fume
Dès la fin de la manche
Jusqu'à La Manche
 
 
 
Jérôme de Mars


L'empreinte
 
 
 
Depuis la nuit des temps que je suis né
Même si souvent,  j'emprunte la voie des douleurs
J'aspire à une vie en douceur
A laquelle je souhaite être abonné
Car malheureusement jusqu'à présent, ça n'a jamais été inné
De mon passage sur terre, je désire tant laisser une trace
Sans qu'elle me dévisage en perdant la face
Mais en y déposant une empreinte
Avant que le destin me retrace
Pour montrer qu'elle ne paraîtra pas feinte et repeinte
Je veux avec ferveur laisser dans l'ensemble de bons souvenirs
Même si parfois, j'ai côtoyé le pire
Mais je préfère en rire
Avant que mon existence à son terme expire
Je dois tirer mes capacités vers le haut
Pour continuer à écrire

Et à produire
Avec un grand niveau
Sans toucher le caniveau
En créant un héros
Dans une histoire
Qui compensera les rudesses de la réalité et de son scénario
Sans purgatoire
Pour connaître de fabuleux moments sans qu'ils demeurent aléatoires
Dans la maison des  plaisirs
Jusqu'à l'apothéose en ligne de mire
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Coucher de soleil 
 
 
 
Lors de l'apparition de la pénombre
A l'orée du crépuscule

Qui surgit avec sa frange dans la péninsule  
Dans une pincée sombre

 Le ciel suffit à sa guise
Dans ce décor de peinture
Qui répand son pastel et aiguise
Le soleil pour chercher la lune avec démesure
Les nuages s'évaporent face à ce coucher de soleil
Qui se presse dans son rêve orange pour baratiner
Dans son zèle productif  à contre-courant de l'échappatoire 
Surannée d'année en année
Dans cette fresque visuelle aux séquelles oratoires
Qui crépite en images ostentatoires près de sa douce et belle
Où la lune bécotera avec le soleil
Jusqu'à la lune de miel 
Avant qu'elle s' éclipse
A son zénith
 
 
 
Jérôme de Mars
  

 Mélange
 
 
 
 
Voici ce copieux petit mélange
Avec son bel ange
Auréolé des lauriers de l'archange
Où se profilent de propices échanges
Quand la raison change
Les jolies choses dans leur frange
Lorsque le jour mange
La nuit  qui se range
Dans le parfum exotique de l'orange
Qui s'emplit de son insatiable vidange
Lors des souvenirs d'enfance dans la grange    
Où prendra fin ce mélange
Jusqu'à la prochaine vendange
  
  
  
  
Jérôme de Mars

Dans la mêlée
 
 
 
 
Dès le signal d'appel
Je ramasse l'or à la pelle
En m'immisçant dans la mêlée
Dans tout ce pêle-mêle
Que j'épelle
Dans la chapelle 
Lorsque les fils s'emmêlent
Quand je m'en mêle
Et que je m'emmêle
Dès que je démêle
Le vrai du faux
En porte-à-faux
Lorsque je fais du porte-à-porte
Et que je craque
Quand je m'emporte
Du tac au tac
Et  dès que ça croque
Dans les tocs

En toc
Je me recroqueville
Dans ma coquille
Et je pars en vrille
Dans ma coque
En centre-ville
Là où les étoiles brillent
Sur mes yeux
Fougueux
Plongés en haut lieu
Où je finirai heureux
Loin de l'affiche
Car je m'en fiche
Je fermerais la fiche
De ma vie
Dans une harmonie
Riche
Où je formulerai l'ultime vœu
Pieux
Et dès que je serai sur la quille
Je fermerai les pupilles
Jusqu'aux cieux
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

 

 

         La mer d'Adam

 

 

Dans le bleu limpide et humide de l'océan décadent
 Adam dompte la mer intempestive dans un vent rentre-dedans
 Volubile jusqu'à se mettre sous L'Adam
 Sa nouvelle Eve, son héroïque muse dure  jusqu'à la dent
 Comme une traînée de ses cheveux redondants
 Dans une mise en images d'un soleil fondant
 Pendant le carnaval féru du ballet enivrant et ardent
 Des requins déployant avec vigueur leur trident
 Quand la scène vivante baisse le rideau concordant
 En mouvement jusqu'au rappel coïncident
 
 
Jérôme de Mars

 Evasions
 
 
 
 
 
Quand le jour s'achève
Les arbres crachent la sève
Pour que la tête
Se transporte
Dans les nuages
En porte-à-porte
Sans voiler les parages
Quand ils paraissent sveltes
Comme des paysages
Qui se distraient en évasions
Le temps du voyage
En incarnation
Les lucioles sécrètent
Et arrêtent
De décliner
Depuis belle lurette
La voie lactée
En amourette
Quand l'évasion fait un slow
Durant l'été chaud
Jusqu'à l'abordage
De  l' horizon
Penaud
Qui bondit
Avec galanterie
Pour broder
Les variations
Qui taraudent
L'ode
A l'amour
De la traversée
Au  village
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
Portrait craché
 
 
Quand y a la déconfiture
Autant faire un tableau
En mots 
Qui se marie
En amour méli-mélo
Pour que la nature
Se projette
Et végète
Dans un climat
Elégant
Et arrogant
Comme une parenthèse
En pointillé
Pour que la démesure
Se taise
Jusqu'à la luxure
De ce portrait
Craché
Caché
Et dissimulé
Dans une folie
Qui amuse la galerie
Où les pinceaux
Demeurent sots
Jusqu'à la demeure
De Picasso
Où la peinture
Ne meure
Jamais
Point
Mais se peint
Se repeint
Et déteint
Jusqu'à fournir
Des plaisirs
Dans une nouvelle couche
En retouche
Comme les ébats
Des oiseaux
De l'éternité
A l'infini
Des années
Passées
A s'extasier
D'un merci
Conquis
 
 
Jérôme de Mars
  

Leitmotiv
 
 
 
 
J'écris cette courte lettre émotive

Furtive
Comme leitmotiv
Car ça me motive
En me servant de ces motifs
Lorsque les mots  font tilt
Dès que les maux chicanent sur la rive

En gros titres
De ses propres rimes

 Comme  un leitmotiv
Qui arrive
En dérive
Quand il vire
Sur le fil du rire
Pour redire
Les mêmes plaisirs
 
 
 
Jérôme de Mars

Pour l'éternité
 
 
 
 
Dès le goût des matins en rouge baisers
La volupté redore son blason en flammes
Ravivées qui danse l'amour d'une si douce sensualité
Dans une potion magique où l'eau bénite galvanise les femmes
Pour l'éternité dans un trésor de lauriers jalonné de chimère
Qui écume la mer de l'infinie alors que l'eldorado se démène à terre
Pour accueillir les paradis torrentiels dans une quête de félicité
Lorsque les dames damnent le pion sur le chemin de la victoire
Qui égrène cette graine de pacotille en une belle histoire
Parsemée et semée qui se cultive comme un jardin amoureux
Le long  du passage sur le sentier de l'allée du code secret
Jusqu'aux fleurs tant essaimées
De ce miel butiné qui ira quémander
L'aumône sur les cieux
Pour l'éternité
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague : 

 

 

Pourquoi l'équipe de France de football a t elle fait un match désastreux contre L'Albanie ?         -  Parce-qu'elle a fait un match nul

 

 

 

        Jérôme de Mars

Le sourire de la nature
 
 
 
 
Dès que la lune sommeille dans son antre secret
Les jours s'ébattent dans les hauts et les bas de la vanité
Lorsque se hisse le soleil au sommet de sa splendeur
La nature sourit et grappille en une fraction de seconde avec bonheur
Comme un charme cossu qui frémit de frissons
Quand le sablier se vide vers l'horizon
Peu de temps après dans la lueur éclaircie,  les papillons affûtés dérobent le ciel
A tire-d'aile sur un air de flûte
A travers un concerto ébouriffant qui vibre au rythme de l'eau dans la lutte
Ainsi, la nature esquisse un léger sourire charmant
Dans un remue-ménage aimant et amant rôdé comme du diamant
Qui épie  le défilé retentissant des hirondelles affriolantes en ribambelle
Une fois que les papillons ont passé le relais en chansons
Où elles iront choyer les demoiselles
Jusqu'à ce que le sourire de la nature
Munisse son étendard et augure
Un bel avenir dans un lieu sûr
 
 
 
 
Jérôme de Mars 

Le jardin d'Eve
 
 
 
A certaines périodes, la pluie se met en grève
Lorsque par inadvertance, elle  devient l'élève
De la grandeur impénétrable du jardin d'Eve
Quand par moissons, il cultive dans la prairie des rêves
Dès que la reine des abeilles idolâtrée adoube le roi et sa fève
Tandis qu'à L'Est, le soleil se lève
Dans le champ fertile du jardin d'Eve
En puisant dans la racine des arbres et de leur sève
Jusqu'à la trêve  
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :

 

 


Pourquoi le cat de Vitry Sur Seine privilégie-t-il le fric au détriment de l'humain ce qui fait que les agents de production en pâtissent ?

       -  Parce-qu'il n'a pas choisi la bonne direction

 

 

 

       Jérôme de Mars

Troubadour
 
 
 
Y a des jours
Où je suis un troubadour
Le long des faubourgs
Dans les mots en amour
Où je délivre en calembours
 De somptueux bonjours
Dans les rues joviales de Tours
Où j'aimerais revigorer dans un nouveau tour
Enchanté dans l'allée de la cour
Où la poésie résonnera  au tintement du tambour
Dès les prémices de l'éternité pour toujours
Qui suscitera le dépaysement lors d'un  séjour

Dans lequel  je sillonnerais le pourtour

Du bassin méditerranéen et ses contours
Avant que le compte à rebours
Fasse machine arrière dans un inéluctable détour
Où je n'aurais comme recours
D'allier tendresse et romantisme dans une ballade au long cours
Vers la paresse de l'eau statique au chemin court
Où j'irai comme un oiseau sourd
Badigeonner  le flegme avec humour
Jusqu'à broder les festivals  de Cabourg
Et de Rocamadour
Dans une grâce de  velours
 
 
 
Jérôme de Mars 


    

 

 

          Blagues :

 

 


1) Pourquoi ne doit-on pas dire pauvre François Hollande ?

    -   Parce-qu'il a la dent dure

 

2) Que devrait-on me souhaiter pour les deux réveillons au bout du mois de décembre vu que mon âme est noire ? 

    -  De bonnes fêtes de fin damnée  (  d'année )


3)  Quelle est la différence entre moi qui suis aigri à cause de tout ce que j'ai supporté depuis que je suis né et moi qui aie des nausées sur un bateau sur La Manche lors d'une traversée ?

   -  Le premier, j'ai le mal de l'amer et le second, j'ai le mal de la mer

 

4)  Quelle est la différence entre moi qui suis malheureux car je n'ai plus ma maman et moi qui aies des nausées sur un bateau sur La Manche lors d'une traversée ?   -  Le premier, j'ai le mal de mère et le second, j'ai le mal de mer

 

 

       Jérôme de Mars

 

 

Revers
 
 
 
Qu'ils se lisent en ligne les vers
Du paroxysme nomade des revers
Dans ce cristal de verre
Qui semble gris en orage et vert ( vers )
De rage dans le pré vert
De l'illustre poète émérite Jacques Prévert
Qui contemple  l'envers

De travers
Des primevères
Jusqu'à l'hiver
Des mois divers
 
 
 
Jérôme de Mars

Mots de tête 
 
 
 
 
Dès que ça creuse
J'ai la fibre rêveuse
Dans une impulsion nerveuse
Où j'ai l'impression
Dans mon expression
Fiévreuse
De renouer avec une inspiration
Fameuse et fabuleuse
Dans ma pure intuition
Lorsque je déguste
Je joue l'auguste
En passant les plats
Pour mettre tout à plat
Sans que les pas
Me jettent dans le tas
Quand je sors mon stylo
Je couche mes mots de tête
Qui me cassent la tête
Dans tout ce casse-tête
Si bête
Si je végète
Dans mes pensées obsolètes
A déchiffrer sans être
Un piètre
Guignol
L'écriture
En vol
Dans l'envol
Du sol
Comme un saule
Pleureur
Songeur
Près de l'eau
Que je peux voir en peinture
Sur un tableau
Car je demeure dans ma nature
Quand ces mots de tête
En esthètes
Me tirent les vers du nez
Car je suis né
Avec ce don inné
Sans avoir l'air niais
Durant ces longues années
Où j'ai pris tant de distance
Dans une farouche endurance
Dans les époques baroques
Qui m'ont laissé en roc      
Mais malgré tout, je resterai loufoque
Jusqu'à ce que les instances
Rendent mon avenir toc toc
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 

 

                            Blague :

 

 

Que dit-on d'un agent de l'atelier conditionnement qui passe le diplôme de l'ESAT et qui s'en fout ? - Il passe indifférent ( un différent ) et compétent !

 

 

 

                    Jérôme de Mars

 

Quel défouloir !
 
 
 
 
Dès que y a des bruits de couloir
Je me marre dans l'humour noir
Comme défouloir
Où je narre l'euphorie jubilatoire
Des grands soirs
Comme larron en foire
Où je me sers ( serre )  de mon histoire
Rédhibitoire
Comme d'un exutoire
Oratoire
Dans une joute notoire
Dans la préhistoire
Dans tout ce foutoir
Mais au final, quel défouloir
D'égratigner tout le monde en réquisitoire
Avant que m'attende le mouroir
Prémonitoire
De l'éternité où je dormirai paisiblement comme un loir 
 
 
 
 
 
Jérôme de Mars

En symbiose
 
 
 
 
 
Qu'elle se délecte à bon escient la symbiose
Du temps de l'illumination des belles roses
Dès que le soleil fleurit
Dans un décor de pissenlit
Où il dore
Dans son joli lit
Avec qui se lie le bleu horizon
Qui dort dans le pot garni
D'un charmant balcon
Lorsque la symbiose se marie et s'unit
Aux mots écrits
Par avance
Dans une liaison torride qui pense
Comme le reflet des romances
Découlant d'une nuance d'amour dans l'essence
Qui frémit
Dans la symbiose des reliques
Nostalgiques des déclarations lyriques
Aux tendres sentiments épiques
D'un parfait printemps inouï
 
 
 
Jérôme de Mars

La loi du silence
 
 
 
 
 
Quoiqu' il se passe dans la vie, que surgissent les couacs
Ou la cacophonie dans un espèce d'immense grand bruit 
Dans ce monde patraque qui craque lors des graves attaques
Le pire dans notre société actuelle, c'est la loi du silence
Qui fait défiance et monte dans une  entière impuissance
Il faut changer les mentalités en France et cesser l'inertie
Mais se retrousser les manches pour encourager l'alliance
Et s'unir pour braver le danger et monter en résistance
Contre le mal en plein essor qui augmente dans la population
Et qui se croit malin sans bornes  pour causer la rébellion
Qui se propage dans toute la société pour faire ses effets de contagion
Dans toutes les régions et qui de ce fait suscite des lésions
Dans ce pays en perdition, faut encourager la communication
Qui demeure l'unique et véritable remède pour une meilleure civilisation
Et ne plus tout garder pour soi ses tracas, car cela reste très mauvais pour la santé
Mais dire et déclarer les choses pour que les ecchymoses soient envolées
Et ainsi respirer la joie de vivre qui enivre dans le paradis éternel
Et que disparaissent les vilaines idées au profit d'un soleil fusionnel
 
 
 
 
 
                Jérôme de Mars  

 

       

    Blague :

 


Que dira-t-on à ceux qui déclarent que Lionel Messi n'aura pas le ballon d'or à la fin de l'année ?   -  Mais si  (  Messi ), il l'aura le ballon d'or à la fin de l'année .

 

 

 

           Jérôme de Mars

Au long cours ( court )
 
 
 
Voici cette traversée en histoire
A la lettre qui durera sur un mode transitoire
Car au fil de la croisière, les jours se répètent
De ce fait, le temps sourit au long cours
Car il semble court à prendre perpète
Il fait profil bas et garde toujours la tête haute
Dès que demeurent  les fautes
En émeraude oubliées et qu'elles sont parvenues à se disloquer
Dans ce long cours lorsqu'il se met en scène
Dans une composition moderne au long cours qui arbore l'appel du large
Dans un message court qui fait tout un cinéma en un tour
Dès qu'il s'octroie la charge en point de recharge
Du second degré contre son gré malgré le raz-de-marée
Des répliques et des piques brocardées et embobinées
Dans une parodie de l'ère contemporaine en un pastiche
Des grands soirs de fête à bord du bateau qui figure dans le postiche
D'une femme ingénue et naïve, incarnant avec brio la potiche
Dans ces moments déroutants de cet extravagant envers du décor
Qui passe, outrepasse et fait l'impasse sur un terrible de cor
De chasse dans une passe de corps-à-corps
Torride et aride encore pour battre des records
A contre-champ dans le chant de l'action
Avant que le signal ne se mette en extinction
Et que s'éteigne la sirène d'alarme
Responsable de tout ce vacarme
Et que le mot moteur si décrié
Devienne un rôle majeur 
Dans un jeu d'acteur
De l'effet amateur au long cours
Dans ce long métrage court
Jusqu'à poser les barrages
Sur la voie  des parages
 
 
 
 
 
Jérôme de Mars

 Tendre insouciance
 
 
 
 
 
S'il pleuvait de la légèreté dans un parfum de tendre insouciance
Les arbres s'offusqueraient dans la butte en grande arrogance
Comme les années passées à revigorer le puits du provision des rêves
Captivants dans la source qui grêle les éléments focalisés dans la sève
Du défilé des saisons grandioses  qui jauge cet Eden de tendre insouciance
Dès que la dose se pavane en feuilles grinçantes comme la foule  en intermittence
Dans la valse des sentiments d'une grandiloquente fascination qui sommeille avec la forêt
Lorsque le roi des animaux conspire dans la folie des merveilles parsemées de bonté
Dans cette rive qui vivifie cette tendre insouciance au bruit des météores qui semblent forts
Comme ce carnet de notes à bord  qui monte à tribord avant que le carnaval démarre en fanfare
Et qu'il tombe des  étoiles ornées de dessin symbolisant l'emblème du feu vindicatif sans fard
Quand la passion s'envenime dans cette tendre insouciance reluisante sans causer de grave tort
La lumière s'éteindra dans un petit ricochet d'eau crispante de cette rivière dégorgeant un cristal ombrageux
Qui s'ébruitera dans un saisissant jardin jusqu'au balcon qui contemplera le château au mur frileux
Tant que cette tendre insouciance
Rougira dans le charme absolu  
D'une meilleure romance
 
 
 
 
 
                Jérôme de Mars
 

Quand y a du blues, y a du bleu   !
 
 
 
Sous les cieux
Quand y a du blues
Y a du bleu
Parcimonieux et fastidieux
Dans les lambeaux de fumée
Près du coin de la cheminée
Où y a pas de fumée sans feu
Dans l'ombrage des nuages
Qui emprunte la voie lactée des rois mages
Comme la bénédiction du bon dieu
Dans sa transparente et son élégante blouse
Loin des sentiers battus 
Aux antipodes du raz-de-marée des rues
Redémarré dans l'effervescence des joyeux lutins
Qui montent la garde comme des bouts en train
Au  bout du train
En train
D'avoir l'entrain
Des refrains
Qui murmurent à l'oreille des mots divins
Comme de vieux réflexes
En accents circonflexes
Ci complexes
Qu'on se promènerait mains nues
Dans cette si belle allée dévêtue
Romantique comme cette jolie annexe
Où dès que le brouillard s'égare
Y  a du bleu en gare
Dès que les alizées ont le  blues
Dans la blouse
Des aléas
Tant que le soleil aura des bleus
Il  crépitera
Dans son âme
Infâme à femmes
Dans l'écume des océans miséricordieux
Quand le moment semblera venu
De dire adieu
En ces jours pluvieux
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Les elles d'oiseaux
 
 
 
Dans ce déploiement d'ailes
Le long de cette prairie
S'ébattent les hirondelles
Dans un lâcher d'elles d'oiseaux
Qui roucoulent dans l'injonction
D'une ribambelle de papillons
En ricanant de la peau
De leur bec si superflue
Dans une grimace en mue
Les elles d'oiseaux cultivent
Sur la plaines des rives
La haute voltige
De leur hauteur qui en vaut le détour
Comme des petits prodiges
Sur le chemin du retour
Qui a fait le tour de la question
Pour prendre les devants
Avant que revienne l'animation
De la galerie dans une sulfureuse partition
Sur un piédestal au bord de la route
Comme une note de musique
Qui sifflera dans une portée musicale
Atmosphérique lors d'une fabuleuse escale
Jusqu'à s'évanouir dans un pays féerique
Qui s'embrasera dans la rythmique
De l'éternité  mystique
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Blague :

 

 

Quelle est la différence entre quelqu'un qui roupille au soleil et quelqu'un qui bronze au soleil ? - Le premier, il dort au soleil et le second, il dore au soleil .

 

 

 

      Jérôme de Mars

 

 

 

 

Recréation 
 
 
 
 
Dès que j'ai l'inspiration
Je laisse libre cours à mon imagination
Où j'incarne un poète maudit
Comme Arthur Rimbaud
En figure d'incarnation
Lorsque je chute dans le ruisseau
Et que tout tombe à l'eau
J'ai une faim frénétique de création
Dans mon âme d'artiste
Où si je ne peux pas exprimer mes pensées en gestation
Je ne comble point mes talents loin d'être simplistes
Et je cours alors et toujours
Dans les jours
A venir
Pour le plaisir
Sur une nouvelle recréation
Comme une amusante récréation
Dans la magie des mots
Quand je plume
Mon encre
En me faisant un sang d'encre
Dans l'harmonie
Des idées en pluie
Où y a des nuages à l'horizon
Comme le gris
Qui pleure sa monotonie
Au coucher de l'orage
A l'aube
Des feuilles d'automne
Qui résonnent
De rage
Dès que le sol se dérobe
Dans le rhume
Des fontaines qui ruissellent
Dans l'escarcelle
Si jamais je jette l'ancre  
Je poserai mon bateau
A des années lumière du retro
Pour vaquer à la vue d'un bel eldorado
 
 
 
Jérôme de Mars


   

          Blague :

 

 

Que dira François Hollande s'il trouve le bon remède à tous les problèmes actuels en France en décidant de mettre à l'arrêt l'actuelle assemblée nationale ? - il dira : " y a dissolution ! "  ( y a dix solutions )

 

 

 

       Jérôme de Mars

Poil à gratter  !
 
 
 
Dès que ça me démange
Je chambre
Jusqu'à la chambre
Pour faire la causette
Où je mouille ma chemise
Avant que ça reste partie remise
Dans une vie pas très chouette
Où je ne semble pas net
Dans un miroir aux alouettes
Où ça ne vole pas très haut
En sursaut
A vol d'oiseau
Sans trouver de héros
Populaire et contestataire
Dans la ligne d'horizon d' un itinéraire
Tout tracé et fabriqué
Ensuite, je prépare le café
Dans l'envers du décor
Pour battre tous les records
Dans le salon
Où je mange
Tant que c'est la fête
Et que je fais le fanfaron
Moi, le poil à gratter
Qui aime titiller
Et déranger
Lorsque c'est trop bien rangé
Je crée la magie des illusions
Dans tout ce brouillon
Qui prend tout le bouillon
Et quand je demeure bougon
Je change de wagon
Car je suis en train
De déraper en trublion
Dans un rap sans confusion
Même que je parais en éruption
Si je fais irruption
Comme un volcan déchaîné
Dans la chaîne en pleine action
Et que je suis en effraction
Dans ces pures frictions
Mais heureusement ça restera
De la pure fiction
Inédite et érudite
Dans cette marche
Qui franchit des grands pas
En vue de gravir la grande arche
Moi, le poil à gratter
Avec mon sempiternel grain de folie
Qui germe une multitude de graines
Comme une nouvelle inspiration
Qui demeure la reine
Dans l'arène
Qui tient les rênes
Avant que les rennes
Servent d'étrennes
A Noël
Lors de l'arrivée de L'Arche de Noë
Où j'essaierai d'insuffler
Une première impulsion
Dans le projet de l'élite
Comme un beau coup de génie
 En consécration
Dans ces confessions
Effrénées et publiées
En saga-cité
Jusqu'à la cité
 
 
 
Jérôme de Mars

 Du renouveau 
 
 
 
Je veux du renouveau
Dans mes textes
En changeant les mots
Et en modifiant ma façon
D'écrire
En lâchant du leste
Pour donner la preuve
Que j'ai retenu la leçon
Lorsque j'affronte les épreuves
Qui effleurent
Le parfum des fleurs
Où je donne mon  cœur
En chœur
Jusqu'aux énormes plaisirs
Quand je domine ma peur
Et que je fais du dur labeur
En riches besognes
Sans que je ressente de la vergogne
Je veux aborder tous les sujets
Sans être forcément le principal
Sujet dans les thèmes abordés
Sans que j'ai besoin de déborder
A l'abord du tribord
Et que je fasse un revirement de bord
Pour m'afficher dans les annales
Alors que je m'en fiche
Je veux rester ouvert
Dans mes vers
Sans qu'ils demeurent verts
De rage
Mais je veux tourner la page
Pour persister et perdurer
Dans la marge
Où je semble décalé
Et original
Sans être comme les autres
Car je me vautre
A prendre le large
Au soleil
Tant que je fabriquerai
Ce miel prolifique en merveille
Car je ne veux plus être en sommeil
Mais je souhaite ardemment
De meilleurs printemps
Pour creuser le sillon
Et paraître réactif
En une de l'objectif
Dans un feuilleton
Où je ne raconterai plus de cracks
Mais dans lequel je redeviendrai crack
Sans que je craque
Dans l'opaque
Pour m'éterniser dans la lumière
D'un été chaud bouillant
Jusqu'à me consacrer
Et me sacrer
Sans barrières
Dans le devant
De la scène
De la  fabuleuse veine
D'un roman florissant
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Le sentier des pigeons
 
 
 
 
Dans l'allée au petit matin
Près de ce ténébreux brouillard
Règne un lac endormi qui égrène
Un amas d'invisibles nénuphars
Où les fleurs jonchent cet Eden
En gris dès que ce jardin
Aquatique et statique s'emplit
De chicaneries
Et de prises de bec à vol d'oiseaux
Tels des corbeaux dans un pas de tango
Déversés par la pluie et sa trombe d'eaux
A l'ombrage du sentier des pigeons
Qui s'ébat dans ce drôle de numéro
Dans un tomber triomphal de cotillons
Lorsque les battements d'ailes s'épanchent
Vers la frontière de La Manche
Elle, l'auréole qui tire des lauriers
Loin des rosiers
Jusqu'à pleurer misère dans une coulée 
Déversée en gouttes marines immaculées
Dans une saga frêle
Et pêle-mêle
A l'abord de l'orée
Des jours décriés
 
 
Jérôme de Mars
 
    

Passe-temps
 
 
 
Le temps passe
Et s'efface
En laissant une trace
De face
Comme passe-temps
Lorsqu'il passe tant
En volte-face
Dans la surface
Lorsqu'il dépasse vite
L'impasse
Et qu'il évite
La passe
D'un tour de passe-passe
Tant que ce passe-temps
Reste en passe
D'abriter le temps qui passe
Tant
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :

 


Pourquoi La RATP a-t-elle souvent fait grève dans le passé en refusant que les lois votées dans le but d'être en phase avec l'évolution de la société soient appliquées ? - Parce-que La RATP a toujours eu un métro de retard .

 

 

 

          Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

Blagues :

 

 

1) Pourquoi les pilotes d'Air France lorsqu'ils ont commencé la grève, ils n'étaient pas pressés de la terminer ? - Parce-qu'ils ont fait la grève de la fin ( faim )

 

 

2) Quelle est la différence entre un policier qui vous embarque au poste de police pour un interrogatoire musclé et un policier qui vous met au pas ?...
- Le premier, il vous met en garde à vue et le second, il vous met au garde-à-vous

 

 

 

                Jérôme de Mars

Blague :

 


Pourquoi le gouvernement de François Hollande fait une politique très libérale pire que celle de Nicolas Sarkozy ? - Parce-qu'il valls ( valse ) très à droite

 

 

 

                   Jérôme de Mars

 

     

 En verve 
 
 
 
 
Lorsque je suis en verve
J'ai les idées qui fusent
Et infusent
Où je m'amuse
Sur la réserve
Quand j'ai le verbe
Facile et acerbe
Ainsi, tout s'envole
En paroles
Dès que j'exacerbe
Les proverbes
En une alchimie constante
Et effervescente
Tant la renaissance
Et l'urgence
M'impulsent
Une prodigieuse énergie
Et une fulgurante répartie
Qui desservent
La farandole
Des rossignols
Sur les gondoles
Dès que c'est reparti
Ca me pulse
De ne plus jouer au guignol
Pour gravir l'ascension du col
Jusqu'aux années folles
 
 
Jérôme de Mars

 

 

Blague :

 

 

Que dit-on de François Hollande qui avait trompé Valérie Trierweiler avec Julie Gayet ? - Qu'il pense cocu ( qu'au cul )

 

 

 

               Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

                       Blague :

 

 

 

Que dit-on d'un obsédé sexuel qui aime  la pétanque  ?

              -   C'est un cochon né  (  cochonnet )

 

 

 

                  Jérôme de Mars

Post-scriptum
 
 
 
 
 
Avant d'être en post-mortem
J'écris ce court message
Avant qu'il devienne requiem
Où je déverse au fil de cette page
Ma rage
En chrysanthème
Dans ce vers
Vers
La critique
Où je m'intoxique
 Dans la trique
Qui m'étrique
Pour ne plus que je nique
A travers
Les piques
Que je pique
Si je repique
Jusqu'au pic
Du sommet
Qui ne fait que m'assommer
Sans fumer
Le calumet
De la paix
Faut que je renoue
En sage
De nous  à vous
Pour que je dénoue
ET que je dise nous
Et que je me dévoue
A vous
Comme si je me voue
A un culte
Occulte
Dans le parfum
Du tumulte
Qui me laisse sur la faim
Avant que la fin
Me bouffe
Et me boursoufle
En esbroufe
Où soit j'aurai raison
Ou soit je serai dans l'oraison
Dans la vérité
De mes cris
Décrits
Jusqu'à ce que mon venin
Ait sonné
L' arrêt
De ce portrait
Trait pour trait
De mon grain
De folie
En poésie
Où tout réciter
Semblerait
Fortuit
En litanie
Qui s'ensuit
Jusqu'à l'avis
De la vie
En excès
Pour ne plus ronger
Le frein
Jusqu'au petit matin
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

 Variations
 
 
 
 
La nuit demeure inspiratrice
Comme une palette de vibrations
Suscitant des pensées révélatrices
Générant des idées créatrices
Menées tambour-battant
Jusqu'aux Balkans
Dans un numéro gagnant
De l'effet dominant
Refoulant les puissants
Et adoubant les sentiments
Dans une jalousie ennemie
Qui tarit en éloges avec acrobatie
Comme des miroirs déformants
Aux reflets déridant
Les variations en mouvement
Qui courent en rythmes trépidants
Quand la bénédiction
Soumet la tentation
En illusion
Avec contagion
Dès que la genèse
Explore sa thèse
En demi-teinte
Aux lignes peintes
Et feintes
Comme la liberté d'expression
Germant en un carnaval intemporel
Lorsque les variations
Passent du stade éternel
A la phase immortelle
Jusqu'à la résurgence
De la clairvoyance
 
 
 
 
Jérôme de Mars

L'eau coule sous les ponts
 
 
 
 
Dans la marée

Amarrée
Des quais 
L'eau coule

Sous les ponts
Et noue

Des hallucinations

En impressions

Près de la foule
Dans cet igloo
Froid jusqu'aux glaçons
Il s'émousse dans l'écume
De ce jardin fluvial
Quand l'écluse fume
Comme un bateau
Le long des rivages
Dans une croisière à l'ancrage
Qui s'évapore dans une nappe 
De flaque transparente lors de son arrivée
Dans le cap
Des environs du Val
De Marne
Jusqu'à Nogent Sur Marne
A bord des airs de guinguette
Dans une fête de bal-musette 
Qui encensera la ferveur des accordéons
Lorsque l'eau aura cessé
De couler
Sous les ponts
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Sur une feuille
 
 
 
Dès que je cogite
Je vide ma plume sur une feuille
Au fur et à mesure
Afin que la cure
Agisse vite
Comme un exutoire
Et que mon histoire notoire
Eloigne l'écueil
Mais ramène l'écureuil
Pour que je contemple la nature
De mon fauteuil
Dans mes poèmes,
Je narre mes aventures
Pour guérir l'œdème
Et augurer un joli futur
Dont je veux être l'emblème
Je jette l'encre couchée
Pour amarrer
Sur du papier
Me marrer
En légèreté
Et ramer
En gravité
En guise de mise au point
Où je me déguise sous mes façades  
En embuscade
Comme mouvement de saccade
Mais j'en prends tellement pour mon grade
Que quand j'écris ma mélancolie
Je pleure à chaudes larmes la vie
Comme des feuilles mortes
Où ma tristesse
Et mes tentations sont fortes
Comme une messe
Noire dans les tristes soirs
De ma personnalité sombre
Dans la prison dorée
De ma pénombre
Où cette facette  semble rédhibitoire
Ce côté qui rend mon existence dure
Et amplifie ma face obscure
Je me sers de ma feuille
Comme d'un mille-feuille
Où je me régale
D'avoir la gale
Et que mon visage reste pâle
Je serre les yeux et les mains
Pour ne pas déverser mon chagrin
Sur l'eau bénite
Qui elle seule demeure témoin
De toutes ces paroles non-dites
Qui voile mon horizon
Sur le balcon
Où souvent, il tombe en décrépitude
En ayant pris des mauvaises habitudes
Et s'effrite
En tombant de son zénith
Mais il en a cure
De déchoir
Dans sa vie qui est un mouroir
Où je répète sans cesse
Les mêmes choses
Qui restent porte close
De ces ecchymoses
Responsables de mes névroses
J'espère
Ne pas damner
En enfer
Moi qui depuis tant d'années
N'en ai que faire
Car je suis en fer
Je m'en fous de tout
Où je parais fou
Et foutu
Dans tout ce fourre-tout
Où je me fourre
Dans le four
 Dans lequel je serai cuit
Si je continue comme ça
A me diriger vers le trépas
Alors, je vais rebondir
Dans la région des plaisirs
Pour connaître un regain
Divin
Et qu'il ne soit pas en vain
Si jamais je soule
Tout le monde en vin
Mais je veux reluire
Dans le rire
Pour que cette rengaine
Se transforme en une belle haleine
Qui sent bon comme de la laine
Dans un climat devin
 
 
 
 
Jérôme de Mars 
 

Carré d'as
 
 
 
 
Maintenant, je joue cartes sur table
En déroulant le tapis rouge
Car faut que ça bouge
Dans cette fable
Où je ne suis pas qu'affable
Mais où je peux élever et hausser le ton
Sans oser demeurer l'élève de mes indignations
Je fais une tête au carré
A ceux qui semblent carrés
Avec moi depuis des lustres
Qui restent illustres
Je sors l'as de pique
Où je décoche mes piques
Jusqu'à l'as de cœur
Où je tombe d'amour en chœur
Je dégaine l'as de carreau
Où je veux mettre tout le monde sur le carreau
Trèfle de plaisanterie
Je n'écris pas que des niaiseries
Sauf si je perds mon pari
A Paris
Porte De La Muette
Où cette lettre
En train de naître
Rend ma plume muette
De mon état d'être
Qui prend tout au pied
De la lettre
Mais ce texte cessera de paraître
En état d'âme
Même si je n'ai pas un état dame
Vu que je suis un mec
Dans l'état où je suis
Par rapport à mon bec
Si je ne sors pas des noms d'oiseaux
Et que je n'envoie personne paître
En faisant le Zorro
De service
Dans un zéro
De sévice
Où je sévis grave
Mais à force ça me gave
Souvent, je prie
Pour ne plus être un naze
Mais un as
Comme l'as des as
Mais à quel prix
Sauf si je suis pris
Dans mes contradictions
Et mes addictions 
De mon humour
Et de mes calembours
Qui font que je suis épris
De drôlerie
De quolibets
Et de raillerie
Moi le pince sans rire
Qui met la communauté
Au piquet
Mais avec le sourire
Dans les mots
Sans la chimère
De mes jours
Pères
Mais faut que je trouve celui
Avec qui je ferai la paire
Comme un duo d'acolytes
Qui enivrera la foule
Sans que ça la refoule
Et que ça la saoule
Comme la soul
Qui va plus vite que la musique
Dans un tandem d'alcooliques
Qui prend de la bouteille
Ramasse l'oseille
Et met en boîte
Les âmes qui boitent
Et s'emboîtent
Je sortirai un carré d'as
Un brelan
Une paire
Et une suite
Dans un palace
Où j'emporterai tout dans le temps
Pour que je m'enlace

Avec le présent
Sans que je m'en lasse
Mais que je m'y prélasse
Dans l'engouement
Des années paires
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :

Que dit-t-on de François Bayrou qui exprime sa mélancolie sur La France d'aujourd'hui ? - Il se sent triste ( centriste )

 

 

 

      Jérôme de Mars

 Le bon chemin
 
 
 
 
Dans ta vie, t'as le choix
Entre  le bien
Ou le mal
Sous ton instinct
Mâle
Mais si tu portes offense
A autrui
Et que tu nuis
Aux gens dans l'indifférence
Tu en porteras le poids
Toute ta vie
Comme du poison
Qui noie le poisson
Dans un cadeau
Empoisonné
En guise de fardeau
Enrubanné
Alors choisis
Dans ton itinéraire
Le bon chemin
En aimant
Et en aidant
Ton prochain
Dans la solidarité
Pour que tout le monde
Soit fier de toi
Et que tu t'inondes
Dans l'entrain
Ne loupes pas le train
De ta croisière
Car il ne passe qu'une fois
Reste le maître
Et le roi
De ton existence
Pour ne pas la rendre traître
Jusqu'à la pénitence
Fais honneur
A ta famille
Et à tes amis
Sans que ça finisse en bisbilles
Pour ne pas que ça parte en vrille
Réussis ta carrière
Et ne rate pas les occasions
D'être l'auteur
De ton histoire
Et non l'acteur
De ta traversée du désert
Comme purgatoire
Consacre-toi à tout ce qui t'entoure
Sans faire la cour
Sème ton bonheur
En vouant ton destin à Dieu
Jusqu'à la récolte des cieux
Construis tes repères
Et crois
En toi
Pour que tu trouves le bon chemin
Et que tu gardes la main
Dans le respect
De la société
Jusqu'à ce que tu croîs
En devenant
Un homme
Comme conclusion
De la somme
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Conte de fées
 
 
 
Dès que la pluie
De comètes
S'abat
Et s'ébat
Dans de beaux draps
Soyeux
Le royaume divin
Ouvre grand ses yeux
Dans un chemin
Infini
Qui gît
Dans un paisible ciel bleu

 Vertueux
Lorsque les planètes
Rougissent
Et bénissent
Leur écrin
De lumière
Qui transcende leur tanière
Dans ce conte de fées
Découlant de volupté
Comme de jolies choses
Galvanisées
Dans un amas
De sable chaud
Qui jonche l'ode
Mitonnée dans l'enclos
Des sentiments
Qui prêtent serment
Evasifs
Dans un si grand océan
Quand il déborde les volcans
D'hallucinations
Et de baisers charmants
Mais à un moment
Surgit
Un vent
Qui rôde
Son intemporel mouvement
 Dans son invisible refoulement
Ainsi, cette  passion invétérée
Mystifie les oiseaux
Le bec dans l'eau
Subjugués
Par le roucoulement
De ce conte de fées
Qui s'extasie
Dans un bruit
Furtif
Lorsque le raffinement
Paraît élégant
Et qu'il s'engloutit
Dans les profondeurs oubliées
Du Lac Léman
Se désarmant
D'amour
Et s'envoyant en l'air
Dans une union passagère
Jusqu'au tourbillon mort-vivant
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :
Que dit-on d'un habitant de L'Inde qui dort ? - Il roupille ( la  roupie )

 

 

         Jérôme de Mars

 

 

 

 

         Blagues :

 

 

1)  Pourquoi à l'atelier conditionnement, les moniteurs nous speedent et nous foutent la pression pour faire le travail et pourquoi les collègues nous parlent mal  ?  -  Car les moniteurs nous font dépêcher et les collègues nous font des péchés

 

2)  Pourquoi à l'atelier reliure, les moniteurs speedent les agents ?

                 -  Parce-qu'on livre

 

3)  Pourquoi à l'atelier blanchisserie, les agents se châmaillent-ils ?

                       -  Parce-que tout le monde lave son linge sale en famille

 

4)  Pourquoi à l'atelier cuisine, tout le monde est-il toujours agressif ?

                      -  Parce-que personne n'est dans son assiette

 

 

 

Jérôme de Mars

L'œil vif
 
 
Dès que  retentit
La sonnerie
Je pressens
Et je ressens
Dans chaque instant
Tout ce qui se dit
Ou que l 'on profère
A mon encontre
Même si je ne rencontre
Pas les auteurs
De ces rumeurs
A mon sujet
Assujetti
Aux mauvais effets
Nuisibles
Ce qui prospère
Mes pétages de plomb
Avec aplomb
Jusqu'aux fusibles
Où je semble risible
Car j'espère
Virer
De mon trajet
Les jeteurs
De sort
Pour plus que ce soit
De mon ressort
Comme les fauteurs
De troubles
Que je n'aime guère
Et pour éviter
De semer
La guerre
Il faut que j'erre
Et que je m'aère
Moi qui aimes bien
Titiller
Et étriller
Avec saga-cité
Dans la cité
En saga
Mes copains
Avec acuité
Car c'est du pain
Béni
Sans que je perdure
Dans le déni
A mie
Et à demi
Comme mes amis
A mi
Et à demi-parcours
De mes calembours
En compte
A rebours
Moi, qui ai besoin
De défouler
Ma colère
Et de cracher
Mon venin
Dans ce monde du dédain
Dans l'ère
Où j'envoie en l'air
Tout ce qui m'houspille
Pour ne plus que ça parte
En vrille
Comme une tarte
A la crème
Sur la figure
Qu'on jette en pâture
Dans la rue
Pour résoudre ses problèmes
Je ne veux plus de mépris
Mais de la considération
Avec distinction
Car j'aspire
Au répit
Pour qu'il m'inspire
Et que je respire
Avant que ma vie
Expire
Moi qui ai tellement vécu
Dans le passé
A cran
Accro
Et à crocs
Dans le langage
Des gros mots
Sans gage
Pour transcender
Mes maux
Mais j'ai toujours gardé
L'œil vif
Même si j'ai souvent
Eté dans le rouge vif
Car j'ai vu rouge
Dans le transgressif
Et le subversif
Mais maintenant
Pour ne plus que je m'y frotte
Je reste évasif
Pour garder l'âme forte
En m'efforçant
D'arrêter
Les fautes
Moi qui ai souvent joué
Et surjoué
Dans la provoc
Pour créer
Une onde de choc
Mais je ne mime plus le toc
Car je ne souhaite plus de troc
Dans les enchères
Malgré tout je demeure
Taquin
Et offensif
Pour ne point
Que les éclaircies meurent
Dans le malheur
J'invoque le bonheur
Pour remettre les pendules
A l'heure
Sans que la joie semble minuscule
Lorsqu'on m'appellera
Je répondrais
Allo
Et hello
Quel que ce soit le cas
Et je garderai
L'oeil vif
Pour avoir le bon lot
Et que ça ne tombe plus
A l'eau

Dans le pif
 
 
Jérôme de Mars
 

Noctambule
 
 
 
 
En préambule
L'esprit déambule
Dans sa bulle
Lorsqu'il somnambule
Dans sa marche funambule
Dès qu' il affabule

Dans un conciliabule

Jusqu'à l'orée noctambule
Du vestibule


 
 
 
Jérôme de Mars

 Le jardin merveilleux
 
 
 
Un nouveau jour arrive
Dans le palais
Des cieux
Au lever
Du soleil
Qui loue les étoiles
Dans la rive
Candide des nuages
Volages
Qui jonche la passerelle
Des soupirants oubliés
De leurs timbres de voix
Comme des rois
Répudiés
D'un rire aux éclats
Qui pullule
Les libellules
Dans l'écume de la mer agitée
De l'au-delà
Quand le bal au grand air
Pousse la chansonnette
Dans la palette
Des sentiments
Comme un océan
Pris dans ses tourments
Modernes et débonnaires
Lorsque l'envers du décor
Se vernit de peinture ocre et fraîche
Revêche
Comme cet itinéraire
Alors
En promenade
Dans la culture de ce jardin merveilleux
Et mielleux
Lorsqu'il hisse les voiles
De son mâts
Qui va
Percer
Lors de cette croisade
Le jardin secret
De cette île sacrée
Des lauriers
Embaumés
 
 
 
Jérôme de Mars

Blagues :

 

 

 

1) Que dit on d'un gars qui arrive à un croisement dans la rue près d'une grande surface ? - On dit qu'il arrive à un Carrefour ( carrefour )

 

 

2)  Que dit - on d'un médecin qui a raté l'opération de son patient qui souffre de colliques néphrétiques ?  -  Il a fait des mauvais calculs

 

 

                     Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

 

 De la chenille au papillon
 
 
 
 
Dans la galaxie des étoiles 
Flâne une toile
Qui  peint
Une chenille
Parmi la nuée
Somnolante dans sa  buée
Dans un petit coin
Lorsque le pinceau
Brille
Et fourmille
D'idées
Lorsque l'esquisse des broutilles
Croque la vie à pleines dents
Comme un croquis
Exubérant
Dans un morceau
Enivrant
Et méli-mélo
Quand les mots
S'accrochent
Sur des éléments
Anicroches
Et qu'ils restent aimants
Malgré le tourbillon
Des brouillards blancs
Dans le néant
Vivant
Prévenant
Et provenant
D'un rideau
Tire-au-flanc
Qui se lève
Dès l'écoulement
De la sève
Dans ce tableau
Reluisant
D'artifices
De la forêt des mots
Inspiratrice
Et créatrice
Qui se bonifie
Dans la rivière cantatrice
Dès que la chenille
Devient papillon
Nous nous envolons
De saisons en saisons
Dans la volupté
D'une mélodie de violons
Retentissante du bout de nos pupilles
Béates d'admiration
 
 
 
Jérôme de Mars

Change le monde !
 
 
 
A force que les jours fondent
Entre bonnes et mauvaises nouvelles

Au pluriel
On porte tous un regard triste et résigné
Sur la société
Qu'on a signé
De nos yeux pluvieux
Jusqu'aux cieux
Où l'on hâte
Que  cesse
La morosité
Pour qu'on tâte
La liesse
Car y en a marre
De plonger dans la mare
Sauvage
Des canards
En sevrage
Dans tout ce déferlement de violence
Verbale
Et physique
Dans cette France
Qui abat ses dernières cartes
Car comme disait René Descartes
Je pense donc je suis
jusqu'à l'infini
Où le pays
Pète les fusibles
Et devient risible
Et ne sait plus quelle tactique
Extensible
Adopter
Pour faire face aux critiques
Car la situation semble critique
Dans cette crique
Toxique
Où  nous tous
On doit jouer tous nos atouts
Et que l'on tente le tout
Pour le tout
Dans cet ultime va-tout
Et qu'on change le monde
En y apportant notre pierre
Sur l'édifice
Pour ne plus qu'il demeure immonde
Et fatal
Jusqu'à la pierre tombale
qui paraît lisse 
Faut qu'on se remue
Pour renverser la cohue
Pour exhiber nos différences
Et que s'évapore l'indifférence
Pour retrouver un climat de confiance
Et que l'on renoue
Avec nos valeurs
Dans le bonheur
Nous
Les êtres humains
Pour ne pas en venir
Aux mains
Mais qu'on parle et qu'on discute
Sans uppercut
Autour d'un café
Pour évoquer les projets
Qui incarneront l'avenir
Dans la solidarité
Des plaisirs
Fertiles
Pour que les choses stériles
Gisent et restent dans le brouillard
Pour voir se profiler
Un soleil requinqué
Jusqu'aux phares
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Chacun pour soi
 
 
 
 
Dans les temps actuels
De ce monde moderne
Qui paraît terne
C'est le chacun pour soi
Qui demeure roi
Et inscrit dans la loi
De tout son poids
Car il fait des victimes
Qu'on incrimine
Et qu'on mine
A renfort de phrases assassines
Qui enveniment
Et déciment
La population
Qui se voit
Rebelle
Et veut se la faire belle
Comme unique solution
Parmi toutes les questions
Que l'on se pose
Où il vaut mieux faire une pause
Avant que ne monte la contestation
Rétrograde
Où chacun en prend pour son grade
Dans la masse
De ce pays fou
Qui se casse
Et s'en fout
De tout
Divisé
Plongé
Et poussé
Dans ses retranchements
Qui foutent le camp
Dans notre société
Contemporaine
Aux manières hautaines
Où les horizons
Ont la teigne
Et déteignent
Sur le peuple en frictions
Car y a des frissons
Dans le chacun pour soi
Où manquent le velours
Et la soie
Pour apaiser
Les discours
Qui ferment la fenêtre sur la cour
Dans ces farouches émulations
Où les gens ne se reconnaissent plus
Dans tout ce chahut
A l'affût
Des bavures
Qui n'en ont cure
De la tribu
Où il faut qu'on se bouge
Pour que le chacun pour soi
N'ait pas gain
De cause
Afin que les ecchymoses
N'aient plus d'entrain
Sur le bonheur
Pour vivre dans un monde meilleur
Qu'on voudrait voir arriver
A l'heure
Pour que ce ne soit plus un leurre
Dans toute sa saveur
 
 
 
Jérôme de Mars

 Mélomane
 
 
 
Y a des airs de musique
Qui traînent
Et drainent 
La  fanfare
Tard le soir
Là où la fontaine folklorique
N'est point une tare
Mais jaillit et jalonne
Les paroles qui sonnent
Et ronronnent
Comme un mélomane
Sur un accord de guitare
Qui flâne
Sur la Seine 
Seul sur une péniche
Pour se mettre en scène
Dans l'eldorado
Qui s'entiche
Du palais des mots
Au paradis
Où surgit
Le mélomane
Qui entend de son oreille
Assourdissante
Les voies
Qu'il voit
Par les voix
Concordantes
Comme le bruit
Des nuits
Qui ruissellent
De leur tempo solennel
Et formel
En une lune
Charnelle
Qui est l'une
Des fans
De ce mélomane
A femmes
A la voix rauque
Et rock
Qui s'en ira claironner
Des ères variés
Et divers 
Avant que le printemps
Se couvre en hiver
A cause de l'été
Qui était florissant
Et des chansons qui semblaient mornes
Et mortes
De mon automne
Monotone
Dans cette apothéose finale
Des quatre saisons
Augurales
 
 
Jérôme de Mars
 
 

 Pince sans rire
 
 
 
 
Lorsque ça tire
Je sors la satire
Car ça m'attire
De déployer
La grosse artillerie
Entre raillerie
Et facétie
Qui m' attirent 
Pour me remettre
Sur les rails
Quand ça déraille
Moi, qui suis le pince ( prince )  sans rire
Dans la malice
Qui la tire ( l'attire )
En délice
En ouvrant la fenêtre
Pour respirer
L'air pur
Sous mon apparence
De dur
J'aime cette différence
Qui me caractérise
Et me pulvérise
Dans le sommet
De l'impertinence
Loin de mes péchés
En pénitence
Car je veux réintégrer
L'innocence
Pour arborer
La symbiose
De l'osmose
De beaux chênes
Splendides et posés
Libérés
De leur  chaîne
 
 
 
Jérôme de Mars

 

 

 

          Blague : 

 

 

Pourquoi c'est pas compliqué de faire Paris Brest en voiture ?

                         -  Parce-que c'est du gateau

 

 

 

            Jérôme de Mars

 

 

 

     Blague :

 

Que faut-il faire pour éradiquer la violence à Marseille ?

                       -  Il faut leur passer un savon

 

 

               Jérôme de Mars

La croisée des chemins
 
 
 
 
Entre deux allers retours
Sur des roulements de tambour
Les quidams se suivent  de rues en rues
De leurs pas esquissés et ardus
Les yeux rivés dans la belle vue
Des façades
Qui peignent des fresques nues
Tombant des nues
De cet endroit qui troque en saccade
Les passants et leur sérénade
Dès leur dérobade
En promenade
A la croisée
Des chemins
Se tenant main dans la main
Dans le béguin
Des valses endiablées
Pleines d'entrain
Fourchant leur langue déliée
Dans des numéros
A l'effet domino
En variation
Comme un concerto
Au piano
Sifflotant des chansons
Le long des quais
Comme un air de ballet
Déballé
A la croisée
Des chemins
Avant de prendre le train
Pour descendre le lendemain
Dans un langoureux destin
 
 
 
Jérôme de Mars

Blagues :

1) Que dit on de Hollande qui change sans cesse de gouvernement car ils sont tous nuls ? - Hollande Valls ( valse )
2) Que dira Hollande à Christiane Taubira pour l'ordonner de quitter son poste ? - Christiane, t'obéiras !

 

 

 

           Jérôme de Mars

Effeuillages
 
 
 
Je brosse avec mon stylo
Ces quelques notes
Aux propos
Accros
En mots intellos
Et synchros
Qui grignotent
Cette pêche
A la ligne
Où je me dépêche
Dans cette facette
Longiligne
Car je tiens les manettes
Pour attraper
Les mailles
Du filet
Pour vous, âmes qui vaillent
Dans ces effeuillages
Où je mets le cœur à l'ouvrage
A écrire par-ci, par-là
En alinéas
Mes impressions
Comme moyen d'expression
Pour ne pas que je risque la surimpression
Dans ma déclamation
Où je hausse l'intonation
Dans mes exclamations
Car je ne veux pas avoir la pression
C'est ici que je pioche de mon chapeau
Où je fais mon numéro
Ces petits vers
A l'envers
Des travers
Qui arrivent
A Anvers
A bord de cette rive
Car c'est là que je cueille
Et je recueille
Ces effeuillages
Avec un drôle d'accueil
De mon grand œil
Jusqu'à l'ombrage
De ce virage
En point d'ancrage
Pour tourner
La page
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Ca concorde à Paris !
 
 
 
A Paris
Y a le festival
Des monuments
Qui défilent
De leur palais
Estival
Jusqu'à minuit pile
S'élançant de L'Arc de Triomphe
Qui a de l'aplomb
Vers  L'obélisque
De ce Paris
Romantique
Et laïque
Au zénith
Du paradis
Qui s'épanche sur les galeries
Quand La Place Des Invalides
Surgit dans le panthéon
Des nuages limpides
Où Paris
Devient un songe
Dans cette cité
En saga-cité
Dès que la roue
Tourne Place De La Concorde
Lorsqu'il ne pleut pas des cordes
Dans ce Paris souriant
De bons sentiments
Ravivant
La flamme des matins doux
De ce Mausolée
Qui part faire un tour
Sur La Tour-Eiffel
Lorsqu'elle virevolte dans ses effets
De lumière
Qui scintillent sur La Terre
Tant que ça concorde dans ce Paris
En folie
Et que les violons s'accordent
En amour
Dans les faubourgs
 
 
 
Jérôme de Mars

 

 

           Blague :

 

 


Que dit-on d'un préservatif qui explose lors d'un rapport sexuel ?

                    -   On dit qu'il capote

 

 

 

             Jérôme de Mars

Carpe-diem

 
 
 
Dans le temps
On ne sait jamais
Ce qui se peut se passer
Le lendemain
Dans le destin
Alors, faut vivre le jour présent
Comme si ça pouvait s'arrêter
A tout moment
Dans l'éternité
Des instants écoulés
Etendus dans les mois
En plusieurs fois
Comme un road-movie
En différents paliers
Avant le répit
D'une vie en bohème
Dans son carpe-diem
Sans problèmes
Comme l'amour
Qui sème
Des graines
En petits grains de folie
Qui germent des grandes pépites
En guise de beaux jours
De ces beaux délices
Affriolants
Comme passe-temps
Succulents
Et folichons
Où l'on devient des joyeux lurons
Et de facétieux larrons en foire
Dans cette ravissante histoire
Comme un insatiable mythe
Au paradis
Qui s'immisce
Dans une jolie victoire
En un carpe-diem
De ce thème ( t'aime )
Notoire
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :

 

1) Que dit un client à un vendeur de montres pour qu'il lui explique  comment ça fonctionne ? - " Tu me montres" !

 

2)  Quelle est la différence entre un riche qui exhibe toutes ses montres à ses deux poignets et un vendeur de montres qui veut prouver  à un client que cette montre est fiable ?   -  Le premier, il a des montres et le second, il la démontre .

 

 

            Jérôme de Mars

 

 

 

          Blagues :

 

 

1)  Pourquoi la justice Française cuisine t-elle sans cesse Nicolas Sarkozy ?

          -   Parce-qu'il traîne des casseroles

 

2) Que dit-on d'un arménien qui se lave dans une salle de bains à Istanbul ?          -   Il fait une toilette turque

 

 

3)  Que fait un joueur de football qui subit un contrôle anti-dopage ?

               -   Il shoote dans le ballon

 

4)  Pourquoi Zlatan Ibrahimovic massacre-t-il les autres équipes ?

              -   Parce-qu'il les bute et les rebute

 

5)  Que dit-on d'un musulman qui regarde le journal télévisé ?

                         -  Il se tient au coran de l'actualité

 

 

        Jérôme de Mars

 

 

           Port de plaisance

 

 


On arrive à bon port

Dans ce port

De plaisance

Dépaysant

Et plaisant 

Avec aisance

Amarrant

Et arrimant

Sur la riviera

En saga

De ce bleu azur

A l'état pur

Et frugal

Dans une atmosphère de villégiature

En pâture

Quand la nature

Mène en bateau

Ce bel eldorado

Jusqu'au chant des cigales

 

 

Jérôme de Mars

 Côté pile, côté face
  
  Côté pile
  J'enfile
Mon habit d'artiste
 Pour qu'il m'inspire

Sous mes écrits de polémiste

Avant que ça expire
Côté face
Je rédige cette préface
Dans ma phase

Côté pile

Je file

Dans la pile

Pour que ça défile
Et pour  perdurer sur le grill
Mais côté face
Je refais surface
Pour que je refasse
 l'interface
En laissant cette trace
Que j'efface

Dans la face

De cette pile
  
  
Jérôme de Mars

On a tous le moral !
 
 
 
Lorsqu'il fait beau
Les oiseaux volent très haut
Où l'on a tous le moral
Loin d'être banal
On trouve le ciel bleu
Comme notre sourire radieux
Qui rayonne dans les arcs-en-ciel lumineux
On aime rire
Comme nos plaisirs
Dans nos visages joyeux
On a tous le moral
Lorsqu'on se fait la malle
Pour partir en voyages
Découvrir le monde sans bagages
On a tous le moral
Lorsqu'on voit la vie du bon côté
Pour profiter
Sans escales
Des moments
Plaisants
Qui rendent appétissants
Nos riches instants
On aime le soleil
Lorsqu'il nous éveille
Quand l'existence
Se délecte en cure de jouvence
Dès que le moral
Connaît l'extase magistrale
Pour s'inscrire dans les annales
Jusqu'à sa dose maximale
En point culminant
Dans un interminable bonjour charmant
 
 
 
Jérôme de Mars

Un brin de lueur
 
 
 
Haut les cœurs
Y a du bonheur
Quand arrive l'heure
De croire à la ferveur
Le matin endort la nuit
Et réveille la vie
Que l'on aime
Comme emblème
Lorsqu'elle sème
L'envie
Conjuguée à l'harmonie
Pour contempler un brin de lueur
Quand ce totem
Invoque le carpe-diem
Comme une mélodie
D'une paisible mer
Dans sa candeur
En philharmonie
L'instant d'un bol d'air
 
 
Jérôme de Mars

A charge !
 
 
 
 
Je me charge
De rédiger ce pamphlet 
Comme portrait
Au vitriol

A charge
De La France qui s'étiole
En babioles
Je jette mon grain de sel
Pour me remettre en selle
Afin de répandre mon venin
Avec dédain
De ce monde
Que j'inonde
D'insanités
Vu sa vanité
Et sa férocité
J'exècre toute la société
Moi, l'apolitique
Le rebelle, l'anarchiste
Et le cynique
Sous ma posture d'artiste
J'étrille
La population
De ma franche et farouche rébellion
Où je vois rouge
Ce qui fait que je bouge
Et que je parais louche
Car ça fait mouche
Comme le serpent
Qui brasse dans le courant
Son ressentiment
A sang
Contre l'humanité
Qui ne cesse de connaître
Des défections
A l'envoyer paître
En effractions
Corrompues
Dûes
Aux vices vénaux qui puent
Je m'en fous
Et j'en ai rien à foutre de tout
Comme le lait sur le feu
Faute de mieux
Je me recharge
Pour rester dans la marge
Et je souhaite prendre le large
Contre ce pays
Dans sa pure inertie
Et dans son entière ignominie
Avec son égoïsme
Et son individualisme
Redondantes
Et bedonnantes
Qui laisse le climat inflexible
Et redoutable jusqu'à péter les fusibles
Ce qui attise toutes les broutilles
Où ça part en vrille
Dans les villes
Je ne supporte plus et je n'aime
Plus cette mentalité
En France, ce qui paraît la cause de tous les problèmes
De cette civilisation
En chrysanthèmes
Qui parsèment
Et sèment
La haine
Dans son fatal requiem
Donc, on en déduit
Sans hypocrisie
Que le blizzard
Est bizarre
Dans les parages
Du hasard
En plein abordage
Je nique
La télé-réalité
Et la politique
Sous ma façade satanique
Et résigné
Car j'emmerde
Tout le système
Qui baigne dans la violence
Et l'indifférence
Ce qui est à l'origine de toute cette merde
Je m'en fous
Et j'en ai rien à foutre
De tous les candidats de télé-réalité
Incultes, décervelés
Et écervelés
Aussi niais
Que le bas de leur cerveau
Ce qui ne relève pas le caniveau
De même
Je m'en fous
Et j'en ai rien à foutre
Des hommes politiques
Ainsi que de toute leur clique
Qui ne volent pas très haut
Comme le niveau zéro
De cette nation
En frictions
Qui dérape en branle-bas-de-combat
Ce qui fait débat
Et que l'on s'ébat
Dans le vide
Aride
Comme une panne sèche
Sans antisèches
Tout le monde s'en fout

De tout
Et de tout le monde
Car nous tous, on devient ripous
Et fous
Dans tout ce fourre-tout
Comme tout ce bazar
Obtus
Et fichu
Faudrait qu'il y ait une révolution
Et une insurrection
Pour que ça change
Et que la société
Se range
Derrière l'archange
Pour renouer
Avec le respect
Et la dignité
Et que l'on se retrousse les manches
Pour encourager la solidarité
Afin d' éviter
Qu'en France, ça ne foute le camp
En allant de l'avant
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 

 

          Blagues :

 

1) Que restera-t-il en France une fois que François Hollande ne sera plus président après toutes ces années à gonfler la dette de La France ?

               -   Il restera La Grèce  (  la graisse )

 

2 )  Que sera -t il obligé de faire le successeur de François Hollande pour permettre à La France de retrouver un équilibre économique ?

                   -   Il sera obligé de faire une cure d'austérité à La France

 

 

 

            Jérôme de Mars

 

 

Je m'amuse !
 
 
 
Dès que ça fuse
Je pars à l'assaut
En jeux de mots
Dans un saut
De calembours
Où je me bourre
Dans les bourgs
Dans ma ruse
Où je joue à la roulette russe
Car je m'amuse
Avec ma muse
A nouer
Dans la nuée
Une nuit
Qui nuit
Aux comètes
Car elles ont peur qu'on m'y mette
Dans ma planète
Lorsque je ne suis pas net
Mais que je suis chouette
Quand je m'envole
Frivole 
Dans le ciel
En chouette
Comme un oiseau
Sans ailes
Car elles m'ont déployé leur grand charme
En se retirant de mon corps
Sans accords 
Et en sarcasmes
Où je n'ai point pris l'orgasme
Je m'amuse
Comme une puce
Quand je demeure le vilain
Petit canard
Lors des traquenards
Mais que je marque un point
Lorsque je fais but,
Que je bute et que je rebute
Dans la rue
Où je me rue
Comme une sangsue
Qui se tue
Et donc se tût
Car je me fais un sang d'encre témoin
 De mon écriture
Qui se lâche et carbure
Car je dégaine
Cette rengaine
Et je dézingue
Tous les dingues
De ce monde
Qui semble immonde
Et nauséabond
Comme les quais qui abondent
Où je fais faux bond
Car je nique
Toute cette clique
Car je clique
Et j'étrique
 Avec ma trique

En étant sarcastique
La France

Et sa politique
Qui exacerbent
Sur un ton acerbe
Mon verbe
Où ma verve
Réserve
Ma défiance
En piques
Toutes pointues
Comme un cactus
Obtus
Et de ce fait, c'est du pain
Béni
Car je peins
Dans le déni
Ces coups de poings
En cristaux
Qui feront échos
Dans les quiproquos
Lorsque jadis ça ne tombera plus à l'eau
Tous ces mots
Et ces maux
D'antan
Du temps d'avant
Comme le vent
Qui souffle sur les braises
Pour ne plus être à chaise
Sur la chaise
Car je m'en fous de tout
Moi, le fou
Ripou
jusqu'au jour où l'on me cherchera
Plus de pou
Dans mon mas
Pour faire hisser le mâts
Du bateau
Et qu'il vogue
Dans son monologue
 
 
 
Jérôme de Mars

Blagues d'atelier :

 

1)  Pourquoi à l'atelier conditionnement, les moniteurs nous speedent-ils pour que le travail soit fait rapidement et pourquoi les agents nous parlent-ils en nous agressant ?  -  Parce-que les moniteurs nous font dépêcher et parce-que les agents nous font des péchés

 

2) Pourquoi à l'atelier blanchisserie tout le monde se châmaille-t-il ?

                      -  Parce-que tout le monde lave son linge sale en famille

 

3)  Pourquoi à l'atelier reliure, on speede les agents ?  -  Parce-qu'on livre

 

4)  Pourquoi à l'atelier cuisine, les agents sont-ils toujours de mauvais poil ?   - Parce-qu'ils ne sont jamais dans leur assiette

 

 

     

                  Jérôme de Mars

Merveilles
 
 
 
 
Lorsque le ciel sommeille
Dans le tréfonds des neiges écarlates 
Les mirages prénuptiaux réveillent
Les nuages paresseux
Qui tombent dans l'escarcelle
Des couleurs flamboyantes
Subjuguées par les  arcs-en-ciel
Magistraux qui pétrissent la main à la pâte
Fertiles de merveilles
Mielleuses et soyeuses
En plénitude rêveuse
Des ondes concordantes
Comme les slows romantiques et amoureux
Jusqu'à la prunelle des paradis harmonieux
 
 
 
Jérôme de Mars

Arthur Rimbaud, un oiseau sans ailes
 
  
  
Tu vins au monde le 20 octobre 1854
A Charleville

Dans la ville
Où tu te plias en quatre
Durant ta courte vie
Sortant des sentiers battus
En traversant une multitude de péripéties
Qui te menèrent à ta merci
Comme un cheval fourbu
Tu devins un poète

Avant-gardiste

Et tu écrivis comme un esthète
A en souffrir
Mais avec un considérable plaisir
De fabuleux poèmes
Qui demeurèrent le miroir résonnant
Des fissures
De ton chemin en fragment
Qui parsema ta nature
En bohème
Tu décrivis les variations de l'existence 
Dans sa dérive
Où tu dérivas de ta plume
Qui contempla l'enclume
Entre rimes et proses
Toi qui osas toutes ces choses
Pour jeter l'ancre
Sur la rive
Que tu écumas
Dans  ce jet d'encre
Qui arriva
En émulation
Dans toutes ses sensations 
Tu voguas comme un poisson dans le vent
En répandant dans tout le versant
Les maux de l'eau
Qui gît dans son ruisseau
Lui qui coule
Et roucoule
A la source
De ses ressources
Tu mis en mots
" Le bateau ivre "
Comme un livre

En méli-mélo 
Dans le crépuscule
De ton histoire
A l'ombre
Sombre
Où tu entrevis
Un minuscule
Espoir
Qu'il fasse jour
Dans tes nuits
Qui brisèrent les faubourgs
Tu survolas comme un oiseau
Sans ailes
Ta route laconique
Et lancinante
Qui sembla en lambeaux
Comme un tableau
En morceaux
Durant tes années fluctuantes
Toi, l'artiste
Triste
Et cabossé
Qui roula ta bosse
Jusqu'à te ronger l'os
Tu conçus " une petite merveille "
Une saison en enfer
Comme le tonnerre
Qui vibre sans étincelles

Toi, le poète maudit
 Qui vécut ton récit dans le tourment
En brûlant
Ta vie par les deux chandelles
Comme une bougie qui s'étiole sans sève
Et dont tu fus l'élève
Avec un tragique dénouement
Même si tu eus parfois " des illuminations "
Dans l'intonation
De tes propos
Qui transpercèrent ton génie
Qui se fourvoya dans le gris
Toi l'écorché vif et le petit prodige
Qui refléta ton itinéraire
Chaotique et émotif
A l'accent mélancolique
Mais tu eus comme consolation
Une relation
Avec Paul Verlaine
Pour abréger cette rengaine
Dans ton haleine
Mais ta vie s'acheva
Avec fracas
Le 10 novembre 1891
A Marseille
Où la croisière
Vit l'au-delà
Pour trouver la lumière
Sans l'oseille
Pour te choir
Tu t'endormis
Pour l'éternité
Dans ce tombeau
Que l'on refleurit
Sans que le temps ne soit fané
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :

 

 


Que dit-on de Marine qui chagrine son petit ami ?  -  Marine le peine

        -   (   Marine Le Pen )

 

 

 

Jérôme de Mars

 Différence
 
 
 
 
 
Dès que l'itinérance
Navigue en zone d'interférence
La référence
Veut sa révérence
Comme une déférence
Où la distance
Ne fera plus de différence
Mais s'évertuera à l'indifférence
Dans la pure clairvoyance
En toute prestance
Jusqu'à l'affluence
En influence
 
 
Jérôme de Mars

 Au-delà les merveilles
 
 
 
 
Dès les chemins en monticules
Les rêves en accès ne demeurent
Point ridicules
Dans la demeure
Qui ne meure
Qu'au sourire des fleurs
Lorsqu'elles défrichent leur besogne
Dure et sans vergogne
Qui fourbit les cigognes
Dans  l'ivresse des matins mornes
Où le soleil s'épanche en toutes circonstances
Dans une constance
Morose
Quand la maturité des roses
 Pétille
Et distille
Les étincelles
En dehors de l'ombrelle
Au-delà les merveilles
Dans un parfum de zèle
Frêle
Jusqu'à la frontière
Qui orne
Les sentiers battus
De la rivière
Fourbue
 
 
 
 
Jérôme de Mars

 

 

         Blague :

 

 

 

Que dit un chien pour nous rassurer ? - Dans la vie, faut pas s'en flaire

 

 

 

            Jérôme de Mars

Y a du swing !  
 
 
 
Lorsque ça bouge
Dans le rouge
Y a du swing
Sur le ring
En mouvement
Qui danse
Avec élégance
Jusqu'au déferlement
Des numéros
Gagnants
Dans leur élément
En  agrément
Qui rixe
L'œil fixe
Car quand y a du swing
Jusqu'au bowling
On a de quoi perdre
La boule
Comme des anomalies maboules
Pour produire des perles
Comme les merles
Qui volent comme des penseurs libres
 Malicieux
Et gracieux
Dans leurs costumes d'oiseaux
En pleine liberté
Jusqu'à la fibre
Animale
Dans sa pure puberté
Qui s'éclipsera dans les annales
Car quand y a du swing
On reste clean
Jusqu'à  trouver le bon mot
Pour refermer le stylo
 
 
Jérôme de Mars
 

Dans le jeu
 
 
 
Par les temps qui courent
La vie est un concours
Qui suit son cours
Comme un compte à rebours
Pour que ça marche
Faut gravir les marches
Une à une
Pour accéder à l'arche
Et être en une
Dans la vie, faut rentrer dans le système
Pour que la société
Nous aime
Et en demeurer l'emblème
Où faut persévérer
Et s'accrocher
Avant la fin en requiem
Pour s'intégrer
Dans la société
Faut rentrer dans le jeu
Toi, vous, et moi, je
Où  faut connaître les codes
Pour plus que ça nous taraude
Même si on est des pions
Sur l'échiquier
Faut pas que l'on soit des morpions
Mais faut être des champions
Dans l'âme d'un  gagnant
Et avoir une mentalité
D'acier
Et en fer
Pour ne plus s'en faire
Et envoyer
Le vent
En l'air
De notre temps
Où l'on semblait perdants
Pour éloigner l'enfer
Lorsqu'on rentre dans le jeu
On se rapproche
Des cieux
Joyeux
Sans anicroches
Mais dans la vie
Faut pas aller plus vite
Que la musique
Et pas prendre des risques
Inconsidérés
Qui mènent au péril
Mais faut agir avec parcimonie
Sur le fil
Pour bien retomber
Sur ses pattes
Dès qu'on met la main à la pâte
La vie est comme une ode
Donc faut être sincère
A l'instinct
Tant que notre intuition
Ne nous fait pas faux bond
Mais faut garder
La main
Et ne pas s'emballer
A la moindre difficulté
Car ça fait partie
De notre itinéraire
Et pour s'en extraire
Faut s'y prendre avec doigté
Et précaution
En faisant attention
Pour cela, faut plus qu'on brode
Mais qu'on reste à la mode
Pour trouver son chemin
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Blague : 

 

 

Que dit on de l'équipe de France de football qui s'est fait battre par L'Allemagne à la coupe du monde au Brésil  ?  

                              -  Qu'on en a rien à foot

                                              (  a rien à foutre )

 

 

 

            Jérôme de Mars

Blagues :

 

 

1) Pourquoi L'Allemagne a t elle gagné la coupe du monde ? - Parce qu'elle n'a fait que descendre les autres équipes

                 des cendres

 

2) Que dit Nabilla au téléphone lorsqu'elle raconte  une connerie qui foire ? - Allo, ça tombe à l'eau ( allo )

 

 

                      Jérôme de Mars

 

 

 Dans le courant
 
 
 
Dès le tomber du jour
A chaque eau
De pluie
Qui ruisselle
Dans la rivière
En crécelle
Les anges cristallisent le séjour
Des nuages qui pleurent
Toutes les larmes de leur cœur
Comme un bleu océan transperçant
L'eau dans ses trémolos
Découlant
Le sablier dans le temps
Qui abroge
La symphonie
Ahurie
Et évasive
S'emportant
Dans le courant
Et accourant dans le néant
Les poissons cogitent
Dans les extrêmes profondeurs
Quand leur inébranlable lenteur

 Loge
Les moulins à vent
Et domine les sentiments
Comme une fumée transparente
Qui brasse de l'air
Dans une bordée itinérante
Lorsqu'elle s'évapore derrière
La lisière
Du bois
Qui se noie
Dans une cacophonie
Abrupte
Et vile
Lors de la flûte
Des quatre saisons
 Fertiles
Comme l'horizon
En plein concerto
Sur le site
Lors de la résurgence de la nuit
Volage
Qui part  quelquefois  dans le courant
A l'abordage
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Ballade poétique
 
 
 
En majuscule
Jusqu'à la virgule
Les vers marchent
Jusqu'à La Grande Arche
A Noël
Comme L'Arche
De Noé
Qui  mène sa barque en canoë
Dans ses idées
Athées
Et hâtives
Comme ces vagues intempestives
Qui marchent sur des rives
Eruptives
Et furtives
Dès que les odyssées

Se mettent à la croisée

Des bateaux

Futiles

Dans leur croisière utile
A la quête de l'épopée épique
Gravissant l'apogée
Lyrique
De la mer en apnée
D'années en années
Et tannée qui se gare
Au creux de la vague
Lorsqu'elle divague
Dans cette ballade poétique
En cantique
Taciturne
Pour la lune
En rimes
Sans la dîme
De cette plume
Qui déverse
Du miel
Et envoie le fiel
Dans les averses
Quand la pluie
Redevient éclaircie
A l'abri de la lumière
Dans cette ballade poétique
Et claire
Comme la frontière
De l'amour
Qui jette l'encre
Frénétique
Dans un dernier tour
De piste
De la danse du ventre
Qui pénètre son aura
Dans une farouche idylle
Lorsqu'elle étrille
La cour
Romantique
D'un parchemin
Où ce béguin
L'emmènera
Quand cette ballade poétique
Arrêtera ses pas
Mais elle déploiera
Un butin
Dans un essaim
Qui volera
Dans des zones touristiques
D'ailes
En elles
Jusqu'à amarrer
Dans un hangar
Où la passion dévoreuse
Succombera dans sa tempête rugueuse
 
 
 
 
Jérôme de Mars
  
  
  

Je me foule !
 
 
 
Au lever de mon imaginaire
Je rédige cet air
En mots
Comme ce morceau
Où je me foule la tête
Et je me défoule dans ce casse-tête
Parmi la foule
Sans que je parte en vrille
Dans la ville
Sans qu'elle m'enroule
Dans le moule
Avant qu'elle me refoule
Si je me foule pas la cheville
A retracer le fil de ma vie
Où je me défile
Dans le déni
Tant que je serai long à la détente
Je resterai sur le grill
Mais lorsque j'aurai trouvé mes attentes
Je serais en plein dans le mille
Jusqu'au coucher des années 2000
 
 
Jérôme de Mars

 Le blues du poète
 
 
 
 
A force de subir
Les épreuves
Qui m'abreuvent
Dans cette vie

A vide

Et avide

D'inepties
Comme le crucifix
De ma litanie
Où hébété
Je végète
Je n'ai plus le goût
Des plaisirs
Malgré mon va-tout
Je me sens obsolète
Où je m'en fous
De tout
Tout m'ennuie
Jusqu'à la suie
Où j'essuie
Tout ce passé
Trop consommé
Et surconsommé
Qui m'assomme
Dans les pommes
Comme ce tome
Que je rédige
Dans ces vestiges
D'outre-tombe
Où petit à petit je me consume
Et je tombe
Comme les vertiges
De cette crise
Existentielle
Qui m'enlise
En excès
Et en abus
De vices
Qui pleuvent
Dans ce fleuve
Qui jaillit en une fontaine torrentielle
Où tant
Que je n'aurais pas crevé
L'abcès
Le temps me paraîtra
Cabossé
Dans les aléas
Qui provoquent
Mes tourments
Où j'invoque
Le diable
Dans du sirop d'érable
Dans mon âme damnée
Depuis tant d'années
Et amplifié
Dans notre époque
Où je me trouve corrompu
Et baroque
Jusqu'à l'os
Même que j'en ai trop rongé
Car    j'ose
Et j'ai le toupet
De me faire passer
Sans cesse pour une victime
Alors que j'envenime
Les abymes
En me plongeant
Dans le cataclysme
Des cycles
De l'apocalypse
Que je souhaite de mes vœux
Pieux
Pour dormir dans les cieux
Et que je pleure
En miséricordieux
Sans doute que je ne fais pas
De mon mieux
Avec tout cet amas
Coupable
Et responsable
De mes faux-pas
J'écris ces vers
Témoins de mes revers
J'ai le blues
Du poète
Sous ma blouse
Blanche
Qui n'est pas étanche
Même si j'essaie
Ou que je sais
Jouer un rôle    
De composition
En simulant le fanfaron
Dans la dérision
Alors que je tourne
En rond
Mais le jour
Où je vais finir
Par payer l'addition
Ca va être du lourd
Car elle sera salée
Ou à moins qu'elle ne soit sucrée

Si je lâche du leste
 Et si je sors dire bonjour
Dans les faubourgs
J'ai tellement d'amertume
En moi
Que c'est une enclume
Mais ça inspire
Ma plume
Même si c'est pour dire
Et médire
Toujours la même chose
Même si ça reste
Porte close
Avec toujours l'envie
De me rebeller
De me rebiffer
De me venger
Et de me révolter
Même que mon âme demeure cabossée
A cause des bleus
Qui m'ont offensé
Et enfoncé
Dans la sinistrose
Qui me jette dans la fosse
Qui elle, reste ouverte
Comme la fenêtre
Qui semble verte
De rage
Car  je ne m'y jette pas
Même si le passé se projette
A travers
Les carreaux
Où faut que je me tienne
A carreaux
A cause de la pluie
Diluvienne
Quoiqu'elle advienne
J'ai le blues
Du poète
Dans mon chagrin infini
Et fougueux
Mais je reverrai
Et je renaîtrai

Dans ce pays
Le jour où je serais embelli
Dans un joli ciel bleu
 
 
 
 
   Jérôme de Mars
 

Jongleur  ( démo )  de ( des ) mots,  de  ( des )  maux 
 
  
  
  
Dans tout ce cirque
Je suis un jongleur de mots
                                   de maux
                                  des mots
                                   des maux
                                   démo
Où j'ai mes mots
                     maux
                    mémo
Qui sortent du lot  ,  qui sonnent comme des mots
                des maux
                 démo
 Et qui restent des mots folkloriques
                des maux
                démo
Et qui se terminent dans la fanfare des mots  musicaux
                      maux
                     démo
 
Pour finir mon numéro
 
Sur la piste olympique
 
 
 
 
 
Jérōme de Mars

Grain de folie
 
 
 
 
Dans un coin de mon esprit
Germent des pépites
Qui crépitent
Dans mon  grain de folie
Désinvolte
Qui s'agite
Dans mon lit
Où moi l'iconoclaste,
Je brandis
Des ritournelles
Fastes
Où je semble chaste
Comme ermite
En bâtons de dynamite
Où mes dérapages
En série
Font du tapage
Nocturne
Dans mes écarts
De langage
Où je donne comme  gage
De la poésie
Et je m'engage
A ce que je grandisse
Dans mes écrits
Jusqu'à être un  phénix
Qui renait de ses cendres
Lorsque je me fais descendre
Du mythe
 En mite
Où je croupis
Dans  mes excès
De mes mémorables grains de folie
Où je m'enrôle dans la drôlerie
Et où je me dérobe
Dès que je franchis les zones fantasques
De mes frasques
Où je  deviens opaque
Comme une nuit
Sans bougie
Je suis de nouveau fringant
Lorsque je reviens au devant
De la lumière
Pour ne plus rester derrière
A me rapprocher du cimetière
J'ai fière allure
Lorsque je plane sur  Saturne
Dans la rivière diurne
De mes pensées
Ebouriffées
Dans le courant
Où je demeure décalé
Car j'ai décollé
En apesanteur
Au-dessus du mur
Qui m'a paru mûr
Où, moi je reste hardi
Dans mes impostures
Pour parsemer
Semer
Et régénérer
Ce grain de folie
Qui habite
Ma mélancolie
Autant qu'il resplendit
Mon euphorie
Et mon harmonie
Qui languissent en saga
Quand les pays
Demeurent des îles en rêveries
Lorsque mes péripéties
Gisent dans un  sommeil profond
Qui se confond
En une messagerie
A répétition
Où j'appuie
Sur le bouton
Pour cesser ce coma
Avant que ce récit s'arrête
Et que je retombe
Dans les oubliettes
D'un monde imaginaire
Qui crôit
A l'envie

Et qui croit 

 En un univers
Transparent
Et flottant
Dans le gré
D'une pluie
D' étoiles
Jusqu'au second degré
De cette toile
Achevée
Dans un mas
Où là-bas
Je regarde le ciel
 
 
 
Jérôme de Mars

Surplace   (   sur place   )
 
 
 
 
En permanence
C'est le même refrain
Où faut que je mette le frein
Quand mon exubérance
Devient trop intense
A moins que je ne loupe pas le train
De la vie dans mon coin
Si je reste  guidé par l'entrain
Car je suis en train
D'écrire
Ce texte
Pour mon plaisir
Vu le contexte
De manière à ce que je ne ronge plus le frein
Et mes mains
Dans  mon destin
Sur mon chemin
Car plus ça passe
Plus je parais dans l'impasse
Où je me lâche
Je ressasse
Et je déterre la hache
Où je m'enlace
Et je m'en lasse
A rester dans le surplace
Car je suis sur place
Et que je m'y prélasse
Car ma vie, c'est du surplace
Où je reste sur place
A limiter la casse
Et à attendre que ça se tasse
Pour me faufiler dans la masse
Et me ranger dans une case
Comme tour de passe-passe
Ce qui compte dans la vie
C'est de ne pas perdre la face
Mais de faire face
Et de demeurer en phase
Dans  ce monde en toute démocratie
De ce fait, je décompresse le sas
Si je me lance
Et si j'avance
Avant que je me casse
Si je semble barré
Par la monotonie
Du gris
Et je tirerai ma révérence
Le jour où je serai en préface
En vous disant je me barre
Loin de ma différence
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
 
Quiétude
 
 
 
Tant que les roses emmènent
L'ardeur des sentiments
Près de la passion qui reste reine
Dans une baignade mielleuse
D'un si vague océan
Dans le tourbillon des volcans
Nous humons la quiétude
Des cœurs en liesse
Qui contemple l'attitude
Des déesses
Couchées dans leur lit
Qui dessinent des croquis
En forme de pissenlit
Dans une brise fiévreuse
Qui fignole
Les auréoles
Lorsque l'allégresse
Résilie les joies fines
Pour les divulguer
Dans la magnitude
De la force des résurrections
Qui distillent
Et égrènent
Les graines
Dans une panoplie
De  semblant
Qui se réconcilie
Avec les capucines
Qu' imaginent les prémonitions
Errant de pèlerinage
En forage
Où les images
Se galvanisent
Jusqu'aux prises
Laconiques
Où en toute quiétude
Nous refermerons cet interlude
Pour qu'il élude
Les mouettes
Lorsqu'elles transcenderont dans une amourette
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Un bel été
 
 
 
 
Au gré du soleil
Qui jalonne l'horizon
La saison bécote les papillons
D'un bel été
Fricoté sur un air de violons
Pour que les amours s'accordent
Sans discorde
Là où languissent les abeilles
Songeuses dans les allées
Qu'elles se démènent à  réincarner
La saison se dénouera en accordéons
Lorsque ce bel été
Ira valser
Au coucher
 
 
 
Jérôme de Mars

Dieu rallume la lumière dans cette pièce si noire  !
 
Coup de gueule 
 
 
Je veux pousser un coup de gueule
Comme un message
En guise de témoignage
Sans passer pour une peau de vache qui meule
Ce monde s'inonde dans sa face obscure
Où ça devient très dur
Et où il faut être Excalibur
Avec tout ce qu'on endure
Pour que ça carbure
Les gens deviennent sinistres
Et égoïstes

Alors qu'il faut être solidaires

Pour ne pas connaître l'enfer

Et qu'il faut tendre la main

A quelqu'un

S'il est en détresse

Pour ne pas qu'il s'affaisse

Car on ne doit laisser personne sur le bord de la route

Même qu'elle est en banqueroute

Car si l'on ne s'entraide pas

Pour tenir face aux aléas

On ira droit dans le mur

Avec  à la clé une révolution

Pour jeter en pâture

Toute cette civilsation
Comme La France dans un pamphlet
A l'état féroce
De sa brutalité
Qui rosse
Les faibles et adoube les riches
Ce monde semble triste
En gros titre
Qui pourrit dans sa niche
A l'écart des autres
Où l'ostracisme
Décime
Les êtres
Qui trouvent refuge
Dans le paraître
Comme subterfuge
Et Où Dieu
N'arrive plus jusqu'aux cieux
A faire croire à La Terre
Ses convictions et à ses Apôtres
Qui demeurent loin des nôtres
Où l'on se vautre
Dans le chacun pour soi
Et dans l'indifférence
Dans toute son irrévérence
Qui fleurissent dans une foi
Inébranlable
Qui  rend incapables
Les humains
D'aimer
Et d'être gais
Préférant la calomnie
Et la délation
S'immisçant en pleine action
Jusqu'au mépris
Plus personne ne se parle dans les rues
Dans tout ce fourre-tout
Où l'on encense ceux qui tuent
Dans ce climat de violence
Et de défiance
Où les coups
Tombent sous les balles
Chaque jour dans les dalles
Dans cette morosité ambiante
Où s'attisent les tensions
Mais attention
Faut fustiger cette ère navrante
De notre société
Qui décline dans la ruine
Et la débâcle
Qui tacle
Les opprimés
Dans les champs de mine
Dans notre monde actuel, ce qui domine
C'est le cynisme, l'agressivité
Et la méchanceté
Dans tout ce dédain
Des turpitudes citées
Dans les cités
En saga-cité
Ce n'est plus l'humain vers quoi on s'achemine
Mais le profit et la rentabilité
Qui mine
Les communautés
Et divisent Les Français
Ainsi que le racisme
Qui casse dans les arbres les racines
Même qu'on n'a pas eu de pot
On s'en fout de la couleur de peau
Du moment que les gens sont gentils
Et bienveillants
Pour redonner de la vie
Au temps
Dans l'impasse
Même si nous ou  nos amis
 Font des erreurs
Il faut pardonner car on n'a qu'une vie
Et que l'on a tous droit à une deuxième chance
Pour donner le meilleur
Et c'est quand on est vivants
Qu'il faut apprécier
Les individus
Ce qui compte dans l'existence
C'est de ne pas être seul
Au seuil
De sa porte
De la sorte
Mais d'avoir une cure de jouvence
Entouré de sa famille
Et de sa bande d'amis
Pour sourire
Aux rires
De l'harmonie
Et du paradis
Et ne pas mourir d'inertie
Sans projets et sans défis
Mais conquérir sa destinée
En prenant le bon chemin
Pour ne pas louper le train
De la vérité
Et que Dieu rallume la lumière
Dans cette pièce noire
Pour que l'histoire
Ne soit pas austère
Dans la chaumière
Voilà mon coup de gueule
Que j'ai passé
Et outrepassé
Sans être bégueule
Même si je parais dépassé
Mais il faut pas vivre dans son passé
Mais aller de l'avant
Pour faire de sa vie un présent
 
 
 
Jérôme de Mars

 A l'infini
 
 
 
 
Au fur et à mesure
Que les jours passent
Il semble que le ciel se dévoile à l'infini
Et se fond dans la masse
Comme des ricochets s'écorchant
Dans les rivières
A pas d'heure jusqu'au sanctuaire
Loin des océans
Versatiles, oisifs
Et possessifs
Dans le bleu pur
Où l'infini se conjugue
Et subjugue
La planète Terre
Jusqu'à ce que les pies
Défrayent les primevères
Dans la beauté
Emergée
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Nuances
 
 
 
 
 
Lorsque sourit la mêlée des nuages
Déteints dans un code secret
Des nuances de brume
Enfument
Cette irrésistible tirade
Au tendre
Parfum de couleur cendre
Noir
Qui irradie
Les yeux rougis
Par la clameur évanouie
Des rêves dérisoires
Quand les pensées sages
Enivrent aux antipodes
Le bord de mer
Qui taraude
Comme un père
L'écume du festival
Des bateaux à l'abordage
Estival
Qui tanguent en sérénade
Lors de ces nuances
Adulées par la distance
Innée
Dans l'espérance
Dans laquelle la différence
Dérivée
Sur les côtés
Diffère
Jusqu'au repaire
En instance
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Château de cartes
 
 
 
 
 
Lorsque l'aube me réveille
Je ne fais point de zèle
Mais je reste en éveil
Car La France, c'est le pays de l'oseille
Où faut fermer sa gueule
Et ne pas faire le bégueule
Car je demeure un amuse-gueule
Pour tout le monde
Qui m'inonde
Et je reste la bonne poire
Pour les gens dont tout le monde se fiche
En haut de l'affiche
Les grands soirs
Où je broie du noir
J'essaie de tenir le coup
Coûte que coûte
Pour gagner ma croûte
Et pour ne pas devenir fou
Mais mon existence se rompt à un fil d'équilibriste
Dont je semble le parfait artiste
Cabossé et complètement triste
Entre insignifiance
Et désillusion
Où je ne me fais plus d'illusions
Jusqu'à l'accoutumance
Où ma vie paraît un château de cartes
Où tout s'effondre au moindre camouflet
Car comme disait René Descartes
Je pense donc je suis
Mais moi je panse donc j'essuie
Mes vieux démons
Pour ne pas qu'ils me fassent faux-bond
Mais qu'ils restent dans le rebond
Pour m'engouffrer tout au fond
Au plus profond
Du tréfonds
Où je me fonds
Jusqu'à l'exclusion
J'ai peur de perdre mes amis
Et de finir seul
Sur le seuil
De ma porte
Si je continue
De la sorte
A jouer avec le feu
Qui risque de brûler mon pieu
Et de m'envoyer aux cieux
Et de conforter ma vie foutue
Et fichue
Où je demeure perplexe
Sur mes doutes complexes
Où faut que je trouve des réflexes
Pour inverser la tendance
Et arrêter mes conneries
A l'infini
Pour que le négatif ne me prenne plus en photo
Et que je devienne optimiste
Pour que l'effet domino
Prenne l'eau
Et que mon itinéraire
Soit hédoniste
En respirant un nouvel air
Qui me rendra simpliste
Jusqu'à invoquer la prière
Pour rentrer dans la lumière
 
 
 
Jérôme de Mars

 Recueillement le long d'un fleuve
 
 
 
Lorsque la brise  foudroie le silence
Assourdissant des environs en opulence
Il vaut mieux méditer en imaginant
Une marche en pèlerinage
Comme un recueillement le long d'un fleuve
Avant que La Seine pleuve
De ses larmes
Comme tout ce branle-bas de combat en vacarme
Où l'on prendrait quelques témoignages
En hommage aux flâneries
Qui se marient en  non-dits
Lorsqu'ils jacassent instinctivement
Dans une tournée des monuments
Du Louvre
Quand ses yeux  rouvrent
Loin de ce monde
Lorsque La Joconde
Rumine d'amour
Dès les beaux jours
Près de l'effet
Des tendres fées
Jusqu'au dénouement
Qui refoule
La foule
Alors qu'un recueillement le long d'un fleuve
Ne meure
Jamais
Durant l'éternité
Des années
En légèreté
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Tout le monde y passe  !
 
 
 
Avant que je trépasse
Je vais rendre hommage
A vous tous
Comme coup de pouce
Sans gage
Et sans rafler l'impasse
De ce tour de passe-passe
Où  chacun vous aurez la place
Qui vous revient de droit
Même si quelquefois je peux être maladroit
Dans mes déclarations
En franche élocution
Alexandre, même si t'as une copine
Pour soulager ta pine
J'espère que tu pourras toujours dormir
Chez moi
Même si tu m'as dit une fois par mois
Pas plus
Et j'espère que ça ne sera pas des paroles
Frivoles
En l'ère
Même si souvent
Tu t'aères
Dans le couvent
De tes prières
Ce qui te donne du flair
Mais si ça tient, ça sera quand même
Un bonus
Contre le requiem de mes problèmes
Michel, j'aimerais que tu m'appelles
Plus souvent
Et pas toujours moi qui te relance
Car à force, ça me lance
Et ça m'élance
Et j'y pense et j'y repense
Sans que ça me panse
Car je ne trouve pas l'or à l'appel
Où j' épelle
Constamment
Le condensé de ma vie
Avec la liste de mes inepties
Comme les traces
De ce récit éprouvant
Et à cran
Ce qui fait que je ne suis pas dans le rang
Comme un film d'épouvante
Où je m'en vante
Sans que l'air m'évente
Pour faire face
Où je ressens en permanence
La farouche impression
De faire du surplace
Sans moyen d'expression
Pour vaincre cette abominable pression
De mon éternelle dépression
Christophe, tu es un très bon et précieux ami
Où tu m'aides et tu me soutiens
Pour ne pas que je reste dans cette cacophonie
A dessouder les liens
Et à rompre le fil de ma vie
Car cette existence demeure ma radicale ennemie
Et le pilier de ma sinistre mélancolie
Où je reste un affreux numéro
Toujours dans le rétro
Sans aller vers le haut
Mais toujours me fourvoyer vers le bas
Car ça fait débat
Brigitte, j'espère que tu seras bientôt disponible
Pour me voir
Car ça me ferait très plaisir
Car comme ça, j'aurais de quoi dire
Sans pourboires
Et sans que ça soit risible
Yannick, j'espère qu'un jour
Tu accepteras mon invitation
A boire un café
Chez moi en refaisant le monde
Sans que ça soit un expresso
Pour ne pas aller plus vite
Que l'assaut
Qui m'effrite
Jusqu'à la fronde
Immonde
Mais en tenant
Une agréable et intéressante discussion
Jusqu'au bout du temps
Laëtitia
Ca serait bien que tu fasses sourire
Les hortensias
Et me faire rire
De même que tu me parles
Comme ta sœur Katia
Pour faire fleurir
Les pétunias
Comme de l'art
Catherine, ça serait bien
Aussi que tu me sollicites
Pour prévoir
La prochaine occasion
Pour se voir
Face à face dans les yeux
Pour aborder la poésie jusqu'aux cieux
Peut être un fameux grand soir
Pour rompre la routine dans l'histoire
De façon très explicite
Et pour terminer dis-moi Serge
Ce que tu as pensé
De ce texte
Où je me suis dépensé
Vu le contexte
Sur ceux
Je vous laisse et vous délaisse
Pour ne pas rajouter de la graisse
Sur le feu
Et je vous quitte
A la hâte
Car je tâte
D'autres formes d'écriture
Car je carbure
A ça
Vu mes tracas
Je ne veux pas devenir un mythe
Mais exister
En tant que personne apaisée
Pour respirer
La simplicité
Jusqu'à la proximité
De  l'immensité
 
 
 
 
Jérôme de Mars

 Extérieurs
 
 
 
 
Lorsque les libellules desservent
Les arbres dans leur réserve
Les environs s'attardent
Et lézardent
Les ondes  microscopiques
Dans un brouillage
Bucolique
Quand l'horizon jugule
Et jauge
A la pointe de sa virgule
Qui loge
Près des frontières
A la lisière
De sa volupté
Qui voue une admiration
Sans bornes
A la licorne
Des rêves évanouis
Dans des passions
Ahuries en incartades
Le long des ballades
En territoires extérieurs
Loin de ce parfum d'aigreur
Dont les insectes
Se délectent
A brocarder
Bouche-bée
La forêt à l'accoutumée
Comme les oiseaux
Qui trempent leur bec
Dans l'eau
Entre ricanement
Et tremblement
Quand l'envie
Défile dans sa parade amoureuse
Quand elle cocufie
Les relations frondeuses
Dans leurs splendeurs naturelles
Qui tombent en extase dans leurs plaisirs charnels
Où les sentiments extérieurs
Dérivent en arts majeurs
De leurs grâces sensuelles
Comme des brèves
En grève
Qui ravivent
Le feu dans la cheminée
Lorsque le romantisme
Titille l'érotisme
Et qu'il incarne l'héroïsme
Ambivalent, moderne et supérieur
Au passe-temps
Dans sa lueur
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Clair-obscur
 
 
 
Derrière
Les apparences
Je cache diverses facettes
Notamment quand je suis obscur
Car parfois je ne semble pas net
Et que je deviens dur
Lorsque je ne parais pas clair
Même si ça demeure rare
Sur le tard
Je sais aussi pénétrer dans la lumière
En restant chouette
Quand je franchis les barrières
Même si c'est au ralenti
Désormais, je suis dense
Quand je danse
Avec la vie
Loin de la nuit
Dès le lever du jour
Qui démarre son tour
Où dorénavant, les pistes revivent
Sans être sur le qui-vive
Vu qu'elles ne sont plus enneigées
Et j'espère
Que je m'éloignerai de l'enfer
Et qu'au fur et à mesure
Je m'enivrerai dans la verdure
Pour m'imbiber de sa belle peinture
Et que je respirerai la quiétude d'un fringant futur
Sans que le noir
Ne demeure rédhibitoire
A mon histoire
Car je souhaite ardemment un exutoire
Qui s'avérera jubilatoire
En consolidant ma résurgence notoire
Dans une voie oratoire
 
 
 
Jérôme de Mars

A l'envers, à l'endroit
 
 
 
 
Dans ces lignes en verres  (  en vers )
Témoignent la trace des revers
Du soleil
Dans son versant déversant l'oseille
De l'envers
En verlan
Quand le rivage
Prend un virage
Quand sa muse
Use sa mue
Dans le vent
Lorsque le temps
Se pend
Pour nier
Ces riens
Quand la lime
Butine le miel
Jusqu'à ce que la lie s'en fout
Des fous à lier
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Trop de questions
 
 
 
 
 
Lorsque s'écoulent les saisons
Je me pose tout le temps trop de questions
Où je ne trouve pas toujours la réponse
Ce qui fait que je m'enfonce
Quelquefois
Dans un doute existentiel
Qui renforce mon désarroi
Où je recherche l'essentiel
Pour me raccrocher à cette ébranlable vie
Où je désire profiter des plaisirs
Sans ressasser et redire
Sans cesse les mêmes choses
Pour ne pas m'installer dans un rituel
Où ça sera en permanence pareil
Ce qui ne m'amène pas à avancer
Par moments
Quand je suis morose
En replongeant dans une totale inertie
Due à ma monotonie
Car j'ai largement eu ma dose
A laquelle je me fie
Mais je voudrais tant arriver
A m'imprégner davantage d'apaisement
Pour que le vent devienne une brise
Comme une caresse
Qui brise
Ma détresse
Et que je redécouvre la liesse
Pour que je reste hilarant
 Et ébouriffant
Dans mon sempiternel humour exorbitant
Et débitant
A la mitraillette
Toutes mes sornettes
Pour que ça m'inspire des poèmes
Et que je ne semble plus un requiem
Mais que j'aime
Et que je parsème
Un grain de folie contagieux
Jusqu'aux cieux
Où tombe une chute d'eau torrentielle
Pour que je demeure le soleil
Dans la chaumière
Et qu'ainsi je ne me pose plus trop de questions
Qui évoquent mon interrogation
Mais que j'avance en progression
Avec détermination
Sans aller à reculons
Pour que j'entrevois la lumière
Au grand jour
Et que j'ouvre pleinement mes yeux
Et qu'à l'orée de ce récit
Je vivifie
Avant que l'automne sonne à ma porte
Et que je ne redevienne pas maussade
Dans des passades
Pour cela,  je dois  sentir une lueur  sur mon visage
Quand je revigore
En poussant des ritournelles
Lorsque je déploie mes ailes
Comme les hirondelles
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Coluche, un héros de tous les temps
 
 
 
                             Lettre à Coluche
 
 
 
 
 
Coluche, tu nous manques cruellement
Sans toi, on ne se reconnaît plus dans notre temps
Tu es né en 1944 et tu avais d'innombrables qualités
Tu ne supportais pas la fatalité
Tu dénonçais dans ton humour caustique
Les travers de notre société sur un registre comique
Tu étais un écorché vif qui ne supportait pas les injustices
Tu étais pour les autres à leur service
Tu n'étais ni de gauche ni de droite en politique
Tu étais pour des personnes qui pensent à leurs semblables et non à leurs aspects narcissiques
Quand tu promettais des choses, tu tenais parole
Tu ne parlais pas pour ne rien dire, tu agissais autant que tu parlais par le biais de tes actes
Loin d'être frivoles
Tu nous réconciliais avec une société en pertes de valeurs et de repères
Tu étais le paradis et non l'enfer
Au moins toi, tu pensais aux autres
Aux pauvres et aux sdf
Tu voulais rendre le monde meilleur
Par ta contribution, tu semais le bonheur
Tu as joué dans plusieurs films inoubliables
Qui nous faisaient passer des moments mémorables
Tu vois Coluche, chacun aurait tendance à dire qu'on ne peut pas changer le monde
Mais si on va tous dans ce sens, on restera toujours dans une société immonde
Par ta provocation,  tu prônais le respect et la solidarité entre les êtres humains
Ainsi que l'amour pour nous rendre agréable notre chemin
Tu dénonçais également le racisme
Qui provoque l'ostracisme
N'oublions pas non plus que tu as crée Les Restos Du Cœur
Pour venir en aide aux personnes esseulées abonnées au malheur
Tu es le seul parmi les célébrités
A avoir pensé à créer cette structure pour leur donner à boire et à manger
Comme tu le disais avec conviction, on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid
Pour éviter l'effroi
Tu étais d'accord pour aider les plus démunis
Mais à condition qu'une fois sorti d'affaire, ils s'en sortent par le biais du travail avec sérieux
Tu ne voulais pas qu'ils soient assistés
Mais les soutenir avec le but qu'ils ne retombent pas dans la misère
Tu es mort le 19 juin 1986, à l'âge de 42 ans
Dans un stupide accident de moto nous faisant regretter tes bons instants
 
 
 
                               Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
 
 
Daniel Balavoine,  une voix réconfortante
 
Lettre à Daniel Balavoine
 
 
 
Daniel Balavoine, tu es né en 1952
Du temps de ta présence nous auras permis de nous réconcilier avec les cieux
Tu parlais avec fermeté et engagement des sujets qui te tenaient à cœur
Tu les exprimais avec une force et une infinie ferveur
En musique, tu as commencé à connaître le succès en 1978, avec la chanson :  "  Le chanteur "
Tu as interprété plusieurs mélodies qui reflétaient dans notre société les malheurs et les bonheurs
Tu te servais de la chanson pour évoquer différentes choses de l'existence
Dont tu parvenais avec une incroyable facilité à nous donner de  l'influence
Il manque des personnes comme toi et Coluche pour réveiller nos consciences avec des mots
Dont toi et Coluche vous saviez les maîtriser en grands pros
Déjà à ton époque, tu dénonçais les ravages de notre société qui se dirigeait vers un manque d'humanité
Et une férocité profonde comme tu le disais
Au moins toi, Daniel Balavoine, tu voulais rendre le monde meilleur par le biais de ta contribution
Si tu étais encore là, tu ouvrirais ta bouche pour secouer le peuple ainsi que les politiques par tes déclarations
Après 1978, tu as confirmé ton triomphe par d'autres standards comme : "  Aimer est plus fort que d'être aimé ",
"  Mon fils, ma bataille ",  "  Vivre ou survivre ",  "  Je ne suis pas un héros ",  "  Tous les cris, les sos ",
Tu étais un écorché vif, d'une extrême sensibilité, dans ton métier, tu semblais à ton aise
Peu de temps avant ta disparition, tu as sorti un dernier album :  "  Sauver l'amour ",
Un titre qui illustrait déjà à ton époque, ce qui allait se passer 23 ans plus tard dans les années 2000
Face à un monde en désaffection, individualiste et pas loin de son dernier compte à rebours
Au moins toi, tu pensais aux autres et tu voulais réconcilier les gens avec la douceur et l'amour
Ton dernier album fut le meilleur et tu prédisais déjà l'avenir sombre de notre société face à sa malédiction
Tes ultimes chansons :  "  Sauver l'amour" et "  L'aziza "  furent des tubes magnifiques
Qui tendaient à nous faire comprendre l'essentiel et tout ce qui demeurait magique
Tu  mourus le 14 janvier 1986 dans un accident d'hélicoptère lors du Paris - Dakar  en Afrique
Tu es décédé en ayant voulu aider Les Africains à installer des pompes à eau,
Au moins toi, tu secourais  les plus démunis, tu nous faisais aimer la vie, et tu restas fantastique
Durant ta courte vie
Nous te regrettons et tu nous manques énormément
Sans toi, la vie n'est plus aussi flamboyante, mais tu resteras en nous éternellement
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 

Sous un clair de lune
 
 
Lors du coucher du soleil
Se profile
Un fond d horizon qui file
Sous un clair de lune
Qui gît le jour dans une dune
Et qui assombrit
Le ciel
Dans son rouge vermeil
Ensuite, les nuages se dilapident
Dans un écran de fumée
Indolore
Comme les plaisirs
Qui rient
Dans l'espace limpide
Et fluide
Comme le guide
Qui explore
De face

La ligne de mire

Qui enlace
Ce clair de lune
Qui devient croissant
Dans sa forme de croissant
Jusqu'à contempler
L'au-delà
Dont l'aura
S'en ira
Franchir des amas
De pluie de comètes
Quand les planètes
Mettront  les pieds
Dans le plat
 
 
 
 
Jérôme de Mars 
 

 

 

                              Blague :

 

 


Que dit un patron à son larbin qu'il couvre d'éloges  ?

                    -   Maintenant, je sais ce que vous valez

                                                                            valet

 

 

 

                        Jérôme de Mars

Embarcations
 
 
 
A midi
Dans la prairie
Quand le triomphe
Tombe
Dans des flagrances
Ambulantes
Le paradis
Se dévergonde
Dans son intacte élégance
En pareille circonstances
Fluctuantes
Qui grondent
Lorsque les canards font leur ballet
Dès que la nature
Jette son influence
Déballée
Dans  une croisière
D'embarcations
Imaginaires
Où la destination
Se noiera
Dans le ciel
Conter merveilles
En pérégrinations
Volages
En élagage
Dans une pluie
De dentelle
Quand elle revêt
Son masque
Pour traverser
Le Pays Basque
Là où cet Eden
Ira jusqu'au bout de ses peines
Flatter les divagations
jusqu'à la pénétration
Des illuminations
De ce navire flottant

Sur l'eau

Et sur les mots

Comme un ruisseau

Respirant le vent

Fier d'être dans son élément 
Quand l'horizon
Saura
Où les nuages
Le mènent
 
 
 
 
Jérôme de Mars
  
  
  
  
  

Effets de mots
 
 
 
Lorsque la cartouche
Ne botte pas en touche
Qu'elle  bute
Et rebute
A me tirer
Les vers du nez
L'encre s'use
Et me démène
Pour que je promène
Ma science infuse
Dans le réservoir
Inépuisable
De tous ces trésors
De mots
Qui me prêtent
Main forte
Pour que ma langue
Exsangue
Ne soit point lettre morte 
Dans cet exutoire
Indispensable
Inexorable
Et inéluctable
En fables
Lorsque je semble affable
Pour ne pas que je perde mon latin
Qui pourrait
Etre rédhibitoire
En joutes
Notoires
Dans ces histoires
A l'envers
Comme à Anvers
Pour ne pas que je perde le nord
Jusqu'aux aurores
Où je ne fais pas le cancre
Quand je jette l'ancre
En rebondissant
Dans tous les sens
A contre-sens
Dans l'instant
Spontané
Et inné  
Du ressort
Qui ressort
De ma vivacité
A irriter
Les sens
Sans interdit
Car j'écris
De l'inédit
Lorsque j'aiguise
A ma guise
Mes propos
Qui galopent
Et se développent
A la vitesse du vent
Dans le rang
Sans quiproquos
En effets de mots
Comme  les sauts
De la Tour Eiffel
Une fois passé
Et périmé
L'effet de mode
Aux antipodes
Du code
Qui s'érode
Et rôde
L'ode
Durant cette période
Lorsqu'il taraude
Les effets de mots
Mégalos
Paranos
Et gigolos
Comme les rigolos
De la fraude
Des mots
Qui n'y font plus attention
En n'y prenant plus garde
Car ça les regarde
Leurs jeux de mots
Faits
Surfaits
Et contrefaits
Jusqu'à contempler
Morphée
Quand le trophée
Des fées
Défait
Les je de maux
Quand les effets de mots
Paraissent refaits
Jusqu'à ce que le méfait
S'en aille
Dans sa tenaille
A tribord
Quand il s'en remet
Dans le rebord
Et s'en démet
Dans le bord
Des belles pensées
Dérivées
  
  
  
  
Jérôme de Mars
 

 

Blague :

 


Pourquoi Marine Le Pen a-t-elle gagné les élections européennes ?
- Parce-que Les Français ont fait front contre L'Europe

 

 

        

                    Jérôme de Mars

 

Remue-ménage
 
 
 
 
Ma vie est un remue-ménage
Que je ne ménage
Guère
Naguère
Où je reste sans arrêt
En âge
Dans des suées
Où j'essuie
Sans cesse
Des camouflets
Où l'on ne m'a pas épargnés
Et que les dépits
Demeurent
Rarement compensés
Dans la demeure
Des répits
Dans le déni
A demi
Même que je me suis dépensé
A y penser
Et à y repenser
Pour que la laisse
Me laisse
Dans la liberté
Qui semble le prix
De la beauté
Pour qu'elle ne me fourvoie
Plus dans le désarroi
Qui me fait roi
Dans cette forteresse
Qui me baigne dans les désillusions
Où je fanfaronne
Et je ronronne
Dans la rébellion
Car y a belle lurette
Que j'ai choisi
La guerre
Dans le désamour
Où jadis
J'avais quitté
Le paradis
Quand mes jours
Poussaient la chansonnette
Dans la disette
Des amourettes
Où je n'ai pas encore conté
Fleurette
Dans ma vie simplette
En bal-musette
Que je ne connais point
Sans que ça soit du pain
Béni
Entre regrets
Effrénés
Et provocations exagérés
Où je m'intoxique
Dans le cynisme
Qui dessert
Le cataclysme
De mon destin
Que j'étrique
Avec la trique
Où je nique
Toute la société
Dans sa clique
En thèmes
De gros mots
Qui me mettent
Dans le chaos
En allumant
La brèche
Des allumettes
Qui vend
Au vent
La mèche
Car je désire
Lui dire
Je t'aime
Sans le médire
Et le maudire
Moi, le maso
Et le parano
Des maux
Où il se fait des films
Car je suis malmené
Et  je me sens mal-aimé  
Jusqu'au sang
Quand je me fais
Du mauvais sang
Et que je semble dominé
Par tout le monde
Qui m'aboie
Jusqu'aux abois
De tout ce poids
Qui fait son tour de chauffe
Où je m'échauffe
En strophes
Quand j'apostrophe
Ces revers
Qui fécondent
Mes envies
De suicide
Car je ne veux que l'acide
Pour croupir
Dans une tombe aride
Qu'on viendra fleurir
Comme cela, je ne prendrai
Pas de rides

Et tout ce remue-ménage sera derrière

Moi

Loin de la frontière

De l'appât

Qui me met dans un sale état

Et il me laissera
En paix
Pour une fois
Je me ménagerai
Car tout ça
Pour moi
Ne sera plus du cinéma
Car je rejoindrai l'au-delà
Pour que je transcende
Et que je descende
Jusqu'aux cendres
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Blague :

Pourquoi Jean-François Copé a-t-il été obligé de démissionner de la présidence de L'UMP ? - Parce-qu'il a écopé d'une lourde sanction .

 

 

 

                               Jérôme de Mars

 

 

 

                    Blague : 

 

 

Pourquoi le parti socialiste est-il dévasté par la victoire du front national aux élections européennes  ?   -   Parce-que ça Le Pen

                                                                            ça le peine

 

 

 

                               Jérôme de Mars

A nu  !
 
 
 
Dans ce texte
Je vais me mettre à nu
Comme prétexte
En décrivant mon ressenti
Sans anesthésie
Avant que ça me tue
Car trop longtemps je me suis tu
Dans mon silence
Assourdissant
Où la sentence
M'a endolori
En boxon récalcitrant
J'ai des bleus à l'âme
Qui demeurent les véritables drames
De ma vie en mélodrame
Qui tient sa trame
De ce récit
Où je reste indécis
Sur mon destin
Où je ne sais pas quel chemin
Prendre
Pour garder la main
Sans m'y méprendre
Mais me reprendre
Pour ne pas me pendre
Si je m'éternise dans le pétrin
Je me mets à nu
Car je tombe des nues
Où je vois
Et j'entrevois
Que ma vie semble chaotique
Sous ma silhouette ironique
Je n'arrive point
A me débarrasser
De mon passé
Pour aller
De l'avant
Et y mettre
Le point
Final
Et fatal
En exorcisant
Tout ce fardeau
Qui me décompose en lambeaux
En éparpillant
Les morceaux
Dans le chaos
Où même écrire les mots
Pour ne pas périr dans les oubliettes
Ne me suffit plus à éradiquer
Les maux
Car moi, je refoule tout
Dans tout ce fourre-tout
Je m'égare
Dans la gare
Du mauvais côté
De l'itinéraire
Car j'ai besoin
De respirer
L'air
Pur
Si je veux m'en sortir dans le futur
Et laisser présager un avenir prospère
Et retrouver
Les repères
Pour que mes jours redeviennent paires
En renouant avec mon père
Même si j'ai plus ma mère
Ce qui fait que j'ai le mal de mère
En mer
Dans l'amer
De mes sens
Qui recherchent l'essence
Pour redémarrer
Le moteur
Et enclencher
L'ardeur
Pour carburer
Au bonheur
J'ai fait de graves erreurs
Dans ma vie
 Dans d'énormes déviances
En accoutumance
Car je ne sais pas trop ce que je veux
A part rejoindre les cieux
Pour tromper
L'ennui
De tout ce leurre
Où je ne suis plus à l'heure
Dans mon existence
Ce qui fait
Que je n'ai récolté
Qu'un grand lot de souffrances
Comme conclusion
A ma situation
Qui ravive la guerre
Que j'ai contre tout le monde
Où, moi, je m'inonde
Dans mes inepties
En péripéties
Où pour ne pas être foutu
Et que ma vie soit fichue
En l'ère
Même que je blaire
Les lettres incendiaires
De mon être
En travers
Qui prend tout au pied
De la lettre
Faut que je me bouge le derrière
En levant les barrières
Et que j'arrête
De me brimer
En arrière
Jusqu'aux arêtes
Mais que je renaisse tout simplement
Et que je profite de la vie
Sans faire
De plans
Sur la comète
Pour en devenir l'ami
Et savourer
Les belles choses
Ecloses
Où parfois
Y a des joies
Même si le vent me provoque
L'émoi
Et que je suffoque
Dans mon instinct sournois
Mais faut que je tente des expériences
Pour avancer
Me fortifier
Et me solidifier
Dans la résilience
En mesurant le champ d'action
Avant que l'échéance
Clôture cette équation
Pour que mon sursis
Se change en infini
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 Bonne fête maman
 
 
 
Aujourd'hui
Je pense à toi
Maman
Car tout ce temps
Sans toi
Depuis que t'es plus là
Me donne froid
Dans mes tralalas
Tu me manques
Beaucoup
Depuis
Trop longtemps
Dans tout ce boucan
Comme un coup
Dans ma planque
Depuis que t'es partie
J'essaie de continuer
Ma vie
Sur ma route
Même que parfois
Elle fait banqueroute
Je ne t'oublie pas
Et t'imprimes
Dans mes bons souvenirs
Que je garde de toi
Comme la prime
A m'ouvrir
Dans l'avenir
Aujourd'hui
C'est ta fête
Alors je ne veux pas me prendre la tête
Dans mon casse-tête
Obsolète
Je t'aime
Dans ce requiem
Que je sème
Et que je parsème
De ton emblème
Car tu resteras éternellement gravé en moi
Jusqu'à la fin des mois
 
 
 
Jérôme de Mars

Aller-retour
 
 
 
Quand l'aurore
Se dore
Et que personne ne dort
Le boulevard paisible
S'en va
Dans la fumée
Extensible
Marchander
Le sommeil
En une flopée
D'oseille
Les nuages blancs
Grondent les tire-au-flanc
Se délectant
De leur précieux ruban
Qui se veut berçant
Dans le fil du temps
L'arc-en-ciel expose son numéro visuel
Comme une accroche
Ornant sa broche
Qui brandit l'étendard
Lorsqu'il se pare au soleil
Dès qu'il part
En étincelles
Quand les étoiles
Lèvent le ciel
Les merveilles
Appellent
La lune
Pour s'afficher en une
D'une parcelle brune
Loin des dunes
Dans des coins opaques
Comme le reflet de la pénombre
A l'ombre
Des flaques d'eau
Dans l'étau
De la nuit
Lorsque la bougie
Illumine son côté sombre
Où le retour de la mélancolie
Se fie à la journée
Achevée
Près du crépuscule
Qui bouscule
Les esprits ralentis
Dans un répit rafraîchi
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
Retrouvons le respect
Qui est la base de l'humanité
 
 
Et le parfait exemple de la bienveillance

 


Sans aller dans l'indifférence
 
 
Pour honorer nos différences
 
 
Et il faut renouer avec  la vertu et la morale en ayant la
 
 
Charité pour son prochain dans la fraternité et la paix
 
 
 
Toujours pour garder cette solidarité dont le monde a tant besoin  pour tendre la main
 
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Blague :

Pourquoi la SNCF est-elle à la ramasse depuis qu'elle a conçu des TER trop larges par rapport aux quais ? - Parce-qu'elle rame

 

 

                 Jérôme de Mars

Soyons solidaires en s'entraidant
 
Où il faut se respecter et privilégier la famille et les amis pour ne pas rester seuls et pour affronter l'adversité car
 
L'union fait la force et nous renforce et
 
Il faut se serrer les coudes face aux épreuves de la vie et l'on a tous besoin
 
D'amour qui demeure une chose si précieuse pour
 
Adoucir ce monde et ses tensions où de la bienveillance ne ferait pas de mal car on doit  s'évader pour laisser la place au
 
Rêve pour que le soleil remplace la pluie
 
Il faut éradiquer l'indifférence de la société qui s'écoule en années pour que la paix reste l'alliée de la tolérance et il faut préserver les liens du
 
Temps  pour qu'ils restent indéfectibles pour devenir un
 
Exemple d' un monde où l'espoir est encore possible .
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
Une journée en forêt
 
 
 
Quand l'aube
Dérobe
La journée
Commencée
Le chemin
Au petit matin
Traîne des pieds
Jusqu'à l'immense jardin
Où dorment les oliviers
Désuets
Où un large amas de feuilles
Traverse la forêt
Comme un sol paresseux
Où les cieux
S'entichent des écureuils
Qui cassent des noisettes
Sveltes
Quand l'arbuste
Ecorche son buste
Pour laisser
Le champ libre
Au passage obligé
Des lions
Qui vibrent
Eux qui demeurent les éternels rois
De ce grand bois
Lorsque le jour se couche
Au tomber du soleil
Qui voit rouge
Quand la nuit se réveille
Au son des grillons
 
 
Jérôme de Mars

Le vol des papillons
 
 
 
Dans la nuée
Qui se fend en buée
Les arbres s'animent
Dans l'odeur des cymes
D'où les faucons de perles
Déferlent
Voués
Et effarouchés
Tel le vol des papillons
Dans le sillon
De la farandole
Des poissons
Comme l'abri
Qui pleure sous les grêlons
Dans la fureur et le bruit
Quand les péripéties
Enrobent les lucioles
Frivoles
Dans des échappées
En catimini
Furtives
Comme des allers
Simples
Jusqu'à l'Olympe
Désireuse et expansive
Quand le vol des papillons
Promet de meilleurs lendemains
Dans l'entrain
Eméché
Lorsque fleurissent les saisons
Endimanchés
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Vers les poèmes
 
 
 
Souvent,  les phrases franchissent la ligne jaune
Quand l'égérie fournit les mots candides
Dans certaines rhétoriques
Arithmétiques
Qui bondissent en joviales théories
Dégoulinantes et cupides
Quand l'œil ouvre l'appétit
Et avertit
Les météores
En métaphores
Phosphores
Où le ralliement signale le mauvais sort
Pour l'exacerber en un roman dépaysant
Qui flatte les rêveries
Lorsque la fantaisie
Fantasme vers les poèmes
Qui parsèment
Le blues des vers
Sur les nerfs
Si jamais ils gisent près des roses
Moroses
Où le requiem
Flâne
Dans la zone
En panne
Et tanne
Le vent
Qui émane
La cornemuse
Quand la galerie
S'amuse
Avec sa muse
Lors des délices
Qui enjolivent
Les rives
Qui penchent
Et s'épanchent
Dans l'amour qui se lie
En saisons bellâtres
Et opiniâtres
Dans les horizons enfuis
Lorsqu'elles rôdent dans l'iris
Qui se hérisse
Dans sa bulle
En préambule
Dont la fleur
Badigeonne
Dans la ferveur
Dès que la candeur
Bourgeonne
Dans ses pétales
Vocales
Où l'emblème
Navigue
De la digue
A la bohème
Lorsqu'elles jalonnent  leur indicible harem

 

 

 
Jérôme de Mars
 

Parfois, les jours
 
 
 
Quand le matin se lève
Je suis comme un élève
Qui a peur
De la semaine
Où je vais en reprendre
Plein la rengaine
Pour suspendre
Mon bonheur
Et le muter
En gangrène
Qui se propagera avec rigueur
Dans ma personnalité
A forte tonalité
Où ma voix monotone
Voit le bruit des couacs
Patraques
Qui résonnent
Me propulsent
Et m'impulsent
Le long de la rue
Où les gens me malmènent
Et me promènent
Dans cette cohue
Où c'est la jungle
Comme le jingle
De mon visage
Qui prend des virages
Dans les rivages
Qui dévisagent
Ce que j'envisage
Dans mes travers
Des revers
De mon chemin cabossé
Qui m'a boxé
Sans que j'ai bossé
Pour riposter
Et protester
Contre tous ces malentendus
En sous-entendus
Où j'ai subi des injustices
En sévices
Qui m'ont pas rendu service
Comme une épée
Sans le bouclier
Où parfois les jours
Me disent bonjour
Et d'autres fois m'envoient paître dans les faubourgs
Comme l'aller-retour
De mes détours
En déroutes
Qui ont fait banqueroute
Où je sens, je sais
Et je demeure persuadé
Que tout le monde s'en fout de moi
d'émois en émois
Qui me noient
Et que je reste sûr
Que personne m'aime
Comme le requiem
Aux abois
Où j'aboie
Mon haleine
Pleine
En fourre-tout
Où je joue
Et je surjoue
Mon vatout
Car l'on me domine
Me mine
Et m'aligne
Dans cette pêche maligne
Aux péchés malins
Où je me suis dépêché
De faire le crétin
Pour qu'on m'offense
Sur la défensive
Exclusive
Contre moi
Depuis les mois
Des moi ( s )
Sans que la plaie se panse
En moi
Car j'y pense
Et j'y repense
Tout le temps
Dans ces moments
Hagards
Des hasards
Où le bazar
Semble fêtard
Dans mes errements
D'égarements
Où je ne peux plus garer
Poser
Cimenter
Et stabiliser
Le présent
Pour qu'il me l'offre en présent
Et qu'il soit plaisant
Sans plaisanter
Car je me considère
Avec une épée de Damoclès
Au-dessus la tête
En sursis
Sans répit
Où mon récit en écriture
Paraît mon dernier recours
Pour que la tessiture
S'allège en écriture
Dans la plume
Et que cesse l'enclume
Mais que ce secours
Court
Dans la cour
En chasse-à-courre
Comme un sempiternel casse-tête
Obsolète
Pas chouette
Et pas net
Comme internet
Où mes soucis
Et mes ennuis
S'essuient
Dans mon étui
Et qu'ils prennent le dessus
Dans mes capacités fourbus
Où j'espère ne pas finir en enfer
Comme Lucifer
Et de m'y laisser faire
Si j'en ai que faire
Si je ne deviens pas en fer
Et si je m'enterre
Pour me taire
A tout jamais
Faut que je retrouve la lumière
Pour respirer l'air
Et ne pas croupir
Dans l'ombre
De ma pénombre
Sombre
Dans les décombres
Mais rester à terre
Au clair
Pour pas que le noir
Reste dérisoire
Dans l'obscurité
Si parfois les jours
Me jouent des vilains tours
A contre-jour
Durant mon séjour
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
 

Poème sans titre
 
 
 
 
Je rédige ce poème
Sans titre
Où je n'endosse pas le rôle du pitre
Pour qu'il sème
Le meilleur
Dans une gorgée de bonheur
Je n'ai point d'inspiration
Dans mon imagination
Et je ne sais quoi écrire
Dans ce texte
Vu le contexte
Car je n'ai guère trouvé
Les idées
Sur ce que je vais dire
Et en plus, je n'ai pas envie de rire
Même que par moments, j'ai des plaisirs
De ce fait, je compose
Ce texte
Comme une prose
Où je prends comme prétexte
Que je demeure à la recherche du filtre
Des héros
Pour que j'infiltre
Ces litres
De mots
Comme unique moyen d'expression
Afin que mes impressions
Ne deviennent plus des illusions
Mais que je fasse bonne figure
Dans l'illustration
Comme ligne d'ouverture
Pour dévoiler ma véritable nature
Qui augure
La zone de couverture
Jusqu'à l'envergure
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Le vent imagé
 
 
 
Lorsque l'ardeur brille
D'étincelles
Le vent imagé
Grésille
Les brindilles
A l'insu de leur plein gré
Malgré la force adverse
Qui renverse
Les jours amputés
Les ruisseaux paisibles
Transcendent les ramassis d'eaux
Tranquilles
Le long des rives
Dès que le soleil réveillonne
Avec la faune
Et la flore
Qui prennent le large
Fort
En marge
De cette vive alchimie
Quand le vent imagé
Brûle les chandelles
 
 
 
Jérôme de Mars

Figure composée
 
 
 
 
Dès l'esquisse du pinceau
Les visages s'évitent
Dans le confort du mythe
D'un tableau peint sot
Qui se révèle au zénith
Où l'artiste
Simpliste
Fait des merveilles
Entre touches de pastelle
Qui colorent le dessin
Pour reproduire le  geste
Jusqu'à trouver
L'idylle avec les saints
Comme l'effigie
De l'expression des paysages
Où l'affichage
S'évapore en imagerie
Comme la figure de proue
Dans ses atouts
Où l'eldorado
A bon dos
Comme les bijoux
Qui émancipent  les trésors
En plein essor
De toute cette figure composée
Compostée
Par les passants des rues
Ingénus
Comme les couleurs arcs-en-ciel
Où les passerelles
Se fiancent avec les aquarelles
Lorsque les peintres excentriques se désinhibent
Comme des savants fous
Presque exclusifs
Proférant des métaphores
Comme des mots forts
Et doux
Lorsque  la roue
Tourne
Séjourne
Et se dévoue
En un immense coup de chapeau
Qui fait profil bas
Et qui clame de son haut piédestal
Un cocorico
Où la nature flaire l'aura
De cette figure composée
Quand la gouache se complaît
Lors des jeux complets
Qui deviennent des couplets
Qui décuplent
Lorsque la flûte enchantée
Finit son numéro
Au Trocadéro
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 De ses propres ailes
 
 
 
Lorsque le temps est content
Mais contant
En décomptant
L'histoire racontant
La liberté
Des passions
Se vivant aux beaux jours
Où l'amour
Se dévoile sans détour
En guise de tour
Et de retour
La tendresse vole de ses propres ailes
Où les femmes
S'enivrent au rhum
Elles pour briser le vent
Des océans
Dévastés dans la brise
Des froids matins
Dans le pare-brises
A leurs risques
Et périls
Mais leur ange-gardien
Frétille
Dans sa silhouette puérile
En veillant au grain
Le visage enfantin
Pour clamer l'air attendri
Son génie
De la romance
Au paradis
Où la danse
S'élance
Avec ses gestes
A redondance 
Pour lâcher du leste
Sans éprouver de regrets
Aux travers des mailles du filet
L'amour vole
de ses propres ailes
Lorsque les recettes
Du miracle
 Renâclent
L'anti-vol
Pour ne pas qu'il survole
Le jeu des instruments
Pour ne pas que l'amourette
Brûle des brindilles d'allumettes
Mais que l'amour se pose dans l'escarcelle
D'un rôle
A sa mesure
 
  
Jérôme de Mars


 

 Moi, Jérôme
 
 
 
 
Moi Jérôme,
Du haut de mes 35 ans
Je demeure élégant
Lorsque je ne suis plus le fantôme
De mes années
Où j'ai filé le bourdon
A faire le con
En jeux
Où mon je
Resta miséreux
En stérilité
Très stéréotypée
Où je semblais futile
Et fertile
En sale type
Qui flippe
Où je laissais échapper
Ma bonté
Pour qu'elle émigre en entourloupe
Où quand je me regardais dans la loupe
Je n'en étais point fier
Et j'avais  même  très honte
Comme l'acompte
Peu prospère
De mes erreurs
Qui mutèrent en noirceur
Où je fis la paire
Dans l'amer
Quand je n'avais plus ma mère
Car la mer
Du vide
M'immergea
Et me fit devenir  livide
A m'emplir
De souvenirs
Pour que mon avenir
Soit compromis
A cause de ma vie
Acide
Où ma sœur et mon père
Furent mes ennemis
De cette vie
Pas facile
Comme la faucille
Sur le marteau
Où je pars en vrille
Dans la ville
Lorsque je me fais du bile
Et que tout tombe à l'eau
Lorsque l'étau
Se resserre
Comme le fardeau
De ce cadeau
Empoisonné
De mes écarts
Où ma tare
Sur le tard
Elima
Et décima
Toute ma vie
En déviances
Qui arrivèrent en grosse affluence
Où l'indifférence
Se pétrit
Dans ma différence
Qui passa
En offense
Et se moula
Dans l'opulence
De ce branle-bas de combat
Où je tombai bien bas
Mais moi, Jérôme
Je ne voulus pas
Périr
Dans les arènes
De Rome
Pour que ma pénitence
Ne soit pas reine
Mais je voulus tenir
Les rênes
Sur les rennes
Pour revenir
De l'au-delà
Et fourbir
de plaisirs
Ici là
Pour que mes aléas
Soient d'éclats
Dans mon futur
Comme sinécure
 
 
 
Jérôme de Mars

 

                  

                                    Blague  :

 


Pourquoi François Hollande est-il inculte   ?

                             -  Parce-qu'il a fait des erreurs de syntaxe  (  saintes taxes )

 

 

 

                                     Jérôme de Mars

 

 

                    Blagues :

 

 


1)  Que dit-on d'un prêtre qui s'est mis les doigts dans le nez hier ?

                            -   Il s'est curé le nez hier

 

2)  Pourquoi le successeur de François Hollande fera-t-il une cure d'austérité en France ?   -   Parce-que d'ici trois ans il restera en France que La Grèce 

 

3)  Pourquoi tout fout le camp en France  ?  -  Parce-que ça valls (  ça valse )

                                    (  la graisse )

 

 

                   

                  Jérôme de Mars

Les bateaux en scène  (  en Seine )
 
 
 
 
Dès que l'eau jauge
Le crépuscule des marées hautes
Le rideau de fumée
Sortant de la cheminée  jugule
Les bateaux en vogue
Comme un long monologue
Qui mène sa barque
Embarrassée par les mouettes
Monotones et maussades
Quand  le ciel demeure morose et triste
Comme Paris  dans son chagrin d'hiver (  divers )
S 'embarquant dans une jolie découverte
Des paysages ayant la main verte
Jalonnés par ce jardin fluvial
Qu'égrènent les vents jonchés
Que munit l'étendard

Des regrets dérivant en fantasmes farouches
Quand le ciel gronde
Les fresques lancinantes sanglotant dans leur mutisme
Lorsque le carnaval trimballe
Toute sa panoplie
Jusqu'à la barrière fatidique
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 Rôle de composition
 
 
 
 
 
Depuis des lustres
Je joue un rôle de composition
Qui m'illustre
En respectant la partition
J'ai une élocution
Souvent en hydrocution
Qui s'électrocute
Me persécute
Et me percute
En uppercut
Avec des phrases
Qui rasent
Les murs
Où je tombe le masque
Qui couvre mes frasques
Et dégarnit ma vie dure
Parfois
Je simule le rôle de composition
Où je m'effondre au moindre désarroi
Car j'ai fait trop d'exposition
En soulant tout le monde
Comme un être immonde
Ayant eu des dents de requin
Mais qui s'est empêtré dans le ravin
Quelquefois
Je n'ai pas endossé
Un rôle de composition
Où je suis resté sincère jusqu'à la frustration
Que j'ai usé en cartouches
Comme l'encre sur la touche
En mettant le quai
Et toute sa horde
A saturation
Que j'ai lynché
A répétition
Pour attiser les discordes
Je ne feindrais plus le rôle de composition
Quand j'aurai trouvé le motif
Pour répondre à mes préoccupations
Où je ne serais plus introspectif
Et subjectif
Mais objectif
Pour franchir un départ rétroactif
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 

Les montagnes russes
 
 
 
 
Ma vie est un toboggan
Où elle ne prend plus de gants
Où ça monte, ça descend
Malgré la ruse
En roulette russe
Où si c'est pile
Je revois mon passé qui refait surface
Et si c'est face
J'ai envie que ça file
Pour me rapprocher de la mort
Car c'est mon point fort
Où je suis noir
Comme la préhistoire
De ma route pas si dérisoire
Où je fais le con notoire
Pour satisfaire les préjugés
Où l'on me met sur le bûcher
Comme un boucher
Qui pourra déboucher
Sur ma fin
Car j'y ai faim
Et l'on s'évertuera à me casser
Du sucre sur le dos
Même qu'il est pas bon
Aux petits oignons
Où je veux l'échafaud
Car je ne sais ce que je vaux
En tout cas pas de l'or
Car je m'endors
A réveiller les défunts
Sans faire du cinéma feint
Je plongerais en haut
Lorsque j'aurais du pot
Sans être  mal dans ma peau
Et j'irais  en bas
Quand ça fera plus débat
Sans me débattre
Car je ne désire plus me battre
Dans ce monde de vautours
Car je le trouve lourd
Relou
Comme moi, la cinquième roue
Du carrosse
Où mon itinéraire
Me rosse
De coups
Sans m'en extraire
Et les montagnes russes
Resteront diffuses
Tant que je serais le gugusse
Qui amuse
La galerie
En railleries
Jusqu'à ce que le train déraille
Pour revenir dans le droit chemin
Et que l'entrain
Se jette dans la paille
Comme au bon vieux temps
Des doux moments
 
 
   Jérôme de Mars
 

 

A ma famille

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la nuit des temps

 

Où j'ai ouvert mes pupilles

 

Et que ma famille

 

Me connaît

 

Dans mon tempérament

 

En mouvement

 

Et trépidant

 

Depuis que je suis né

 

Je veux écrire cette présente lettre

 

Pour la famille pour leur refléter mon profond être

 

Comme le témoignage

 

De ma vie qui navigue entre naufrage

 

Et arrimage

 

Je voudrais vous tous

 

Dans la famille

 

Que vous me compreniez mieux

 

Pour pas que vous me voyiez

 

Comme un pestiféré

 

Que les cieux

 

Voudraient me faire passer

 

Pour disgrâcieux

 

Je voudrais que vous arrêtiez

 

De croire

 

Que mon image

 

Se résume à celle d'un vieux aigri

 

Bourru, vicieux

 

Et pervers

 

A l'envers

 

Et éternel dépressif chronique

 

Qui se nique

 

Nique

 

Tout

 

Et étrique

 

Dans son va-tout

 

Toute la clique

 

En critiques

 

Egocentriques

 

Entre désespoirs

 

Des mauvais soirs

 

Lorsque se profile mon aspect roublard

 

Où mes phrases en coups de cafard

 

Révèlent mon côté renard

 

Comme tout ce traquenard

 

Révélant le peu de fois où je suis loin

 

De mon histoire

 

Si décriée de mon destin

 

Je voudrais m'adresser

 

A chacun d'entre vous

 

Pour pas que vous croyiez que je suis un loup

 

Qui loue

 

Son esprit ripou

 

Pour que les ténèbres se vouent en lui

 

Comme le couteau sans l'étui 

 

Laëtitia

 

Je ne suis pas un gars sinistre

 

Et maudit

 

Qui médit

 

Toute la famille

 

En litanie

 

Ca serait sympa

 

Que tu m'appelles

 

Pour que je t'épelle

 

Ma vie

 

En poésie

 

Pour qu'avec l'harmonie

 

Tu ris

 

A mes âneries

 

Toi aussi

 

L'écorchée

 

Qui a tant besoin de t'amuser

 

Katia,

 

Je sais que tu restes très secrète

 

Et que tu te dévoiles pas beaucoup

 

Préférant voguer dans les comètes

 

Pour perdurer dans le doux

 

Mais j'insiste pour te dire

 

Que je vaux bien mieux

 

Que ce que tu penses

 

Malgré mes accents fiévreux

 

Malgré que je pense

 

Mes plaies

 

Dans le replay

 

Au lieu de les panser

 

Et de me dépenser

 

Pour me défouler

 

En faisant du sport

 

Pour avoir le réconfort

 

Après l'effort

 

Sabrina,

 

Tu es la seule qui me comprenne

 

Et le fait de t'avoir

 

Comme alliée

 

C'est comme des étrennes

 

Qui dénouent et allègent tout ce poids entaillé

 

Dans ma vie et mon humour noirs

 

Sébastien,

 

Je ne suis pas un vaurien

 

Mais je te connais moins bien

 

Qu'avant

 

A cause de mes tracas

 

Où avant j'étais là

 

Et après je fus moins proche

 

De toi

 

A cause du froid

 

Qui m'effiloche

 

Lorsque j'apostrophe

 

Ma vie qui se rue

 

Dans le chahut

 

En strophe

 

A bâtons rompus

 

Comme des cactus

 

Dans ce gros blocage crochu

 

Où mon existence demeure un rébus

 

Comme un intrus

 

En retours de bâton

 

Pour qu'il me fouette

 

Car je le tends

 

Comme l'effet boomerang

 

Où je ne me suis jamais mis dans le rang

 

Car je n'ai point trouvé la clé

 

Pour me sortir de ce guêt-pied

 

Pour m 'épanouir

 

Et luire

 

Dans la résilience

 

Où se tuera le silence

 

Gaëlle,

 

Je commence à te connaître

 

Un peu

 

Je te trouve chaleureuse

 

Bienveillante

 

Et vaillante

 

L'âme insouciante

 

Et rieuse

 

En ritournelles

 

En somme assez naturelles

 

Tu as repéré mes failles

 

Mais tu as flairé mon potentiel

 

De mon âme qui vaille

 

Malgré les couacs

 

Mais qui veut renaître

 

Pour qu'elle redevienne harmonieuse

 

Dominique, ma belle tante

 

Tu as toujours eu

 

Bon cœur

 

Malgré le lot de mes erreurs

 

Où j'ai souvent délaissé mon côté bon samaritain

 

Au pieu

 

Pour m'enrôler dans mon instinct hautain

 

Et pour qu'on soit miséricordieux

 

A mon égard

 

Dans mon regard

 

Georges,

 

Tu es comme un rouge-george

 

Tu allumes avec tes couleurs

 

Une pièce bercée dans les malheurs

 

De ce monde en tiédeur

 

Toi, ma cousine Dominique

 

Je te connais

 

Sans vraiment bien te cerner

 

Mais je te considère

 

Comme quelqu'un de distinguée

 

Et de rangée

 

Avec une convivialité

 

fugace

 

Et très amicale

 

Dans une aisante forme olympique

 

Qui aime bien renvoyer la balle

 

Sans en être lasse

 

Toi, Alain

 

Je te trouve plein d'entrain

 

Sans jamais dissocier

 

L'humour à ton humeur caustiques

 

Qui aiment aller plus vite que la musique

 

A forte satire

 

Quand ça tire

 

Dans tous les sens

 

Qui encensent

 

Ma tante Marie,

 

Tu restes adorable

 

Comme le sirop d'érable

 

Où je te mettrais en grande une

 

Parmi la famille

 

Où tu demeures le pilier

 

Et le maillon fort

 

De ton côté idéaliste

 

Qui fait des miracles dans cette vie si ébéniste

 

Pierre, tu es très généreux

 

Comme tes aïeux

 

Et très intelligent

 

Quand tout fout le camp

 

Suzanne,

 

Tu es comme Cézanne

 

Tu repeins ta vie

 

Sous ton air

 

Mélancolique

 

Et fataliste

 

Mais que tu veux hédoniste

 

Pour rester l'artiste

 

Simone,

 

Tu es comme les anémones

 

Tu arroses les fleurs

 

Pour que le meilleur

 

Ne soit plus l'aumône

 

De la rancoeur

 

Michel, mon père

 

Dommage que tu n'es pas été plus présent

 

Dans ma vie

 

Mais de te savoir plus présent

 

En ce moment

 

Est un beau présent

 

Même qu'il est sur le tard

 

C'est un très beau présent

 

Comme on dit

 

Mieux vaut tard que jamais

 

Jessica, ma sœur

 

Dommage que tu ne me parles plus

 

Dans la tribu

 

Si un jour tu te réconcilies

 

Avec moi

 

Après tous ces mois

 

Ce sera comme l'encas

 

De ma vie qui semble être un mystérieux cas

 

Après vous avoir passé tous en revue

 

Dans la famille

 

En défilant la galerie

 

Je vais prendre congé de vous

 

En vous chantant

 

Bon vent

 

Et qu'on se parle de nous à vous

 

Pour que je renoue avec vous

 

 

 

 

 

 

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impressions

 

 

Lorsque gît le raisin

Dans la raison

En vain

Quand le vin

Est devin

Y a la couleur du pinceau

Qui escamote des impressions

Entre couche

Et touche

Pour point que la retouche

S'escarmouche

Dans le mouche

Du coche

Où la louche s'amenuise

Dans le registre

Des impressions

Qui ne pestent guère

En dépression

Où la pression

Frôle la surimpression

Dans l'expression

Où l'inclinaison

Se plie aux impressions

Quand la peinture

Reste meilleure

Lorsqu'elle se lit

Et se lie

Dans les bonheurs

Sans vergogne

De la dame nature

Où les cigognes

Se bécotent

Jusqu'à en perdre la tête

En éruditions

Dans ce tableau de chasse

 

 

 

 

Jérôme de Mars

Prose libre
 
Le matin en me réveillant


Je regarde le soleil


En espérant qu'il me sourit


Pour aimer la vie


Malgré ses vicissitudes


Qui brument mon quotidien

 


Ou tantôt je suis déluré et radieux
Ou parfois les cieux me transposent leur chagrin


Moi qui abrite l'orage et l'éclaircie


Quand le rock se frotte au slow


Pour générer des trémolos


Mais j'ai tant besoin du bleu azur


Comme joli coin de verdure


En villégiature


Quand le temps se veut clément


Et bouillant


Lorsque l'horizon pénètre dans l'amas


Des nuages éternuant dans un raffut imprévisible


S'hasardant, déférant et déferlant


En une joie  diffuse et infuse


Comme l'émeraude dans sa couleur de cristal


Qui brille de ses bijoux royaux


Aux éclats faramineux et limpides


Comme l'eau crépitant
Dans le torrent


S'évaporant


Par l'unique issue stratège


Comme objet volant


Faisant office de paravent


Dans les égarement solennels et éternels


Des tempêtes différées


Où dorénavant, je m'éclipserai dans la lune


Pour évader mes yeux dans les étoiles


Quand mes prunelles auront rejoint le cortège


De ce manège qui aura déchiffré le message secret


 
 
 
                           Jérôme de Mars
 

 

 

           Blague :

 

 


Quelle est la différence entre un aristocrate qui vit à Madrid et un milliardaire qui place son argent sur un Livret A ?  -  Le premier est un comte d'Espagne et le second, il ouvre un compte d'épargne

 

 

 

                        Jérôme de Mars

Blagues :

 


1) Que dit une femme à son mari qui éjacule avec une grosse dose de sperme sur elle ? - Oh purée
2) Quelle est la différence entre une femme qui fait l'amour avec son mari sur toutes les parties de son corps et une femme qui dégringole complètement ? - La première, elle baise à tous les niveaux et la seconde, elle baisse à tous les niveaux .
3) Quelle est la différence entre un homme qui éjacule tout le temps sur sa femme et un homme qui fait tout le temps des jeux de grattage ?
- Le premier, il jouit tout le temps et le second, il joue tout le temps .

 

 

 

                        Jérôme de Mars

 

Petit poème
 
 
Le soleil dort
Mais jette un sort
Quand l'éclaircie
S'essore
Dès que le vent se défraîchit
Et qu'il s'unit
A la pluie
Près de la fontaine qui jaillit
Lorsque le temps mort
Prête renfort
Au folklore
Qui luit
Et brille
Jusqu'aux aurores
 
 
 
Jérôme de Mars

A l'eau de rose
 
 
 
Y a de l'amour
A l'eau de rose
Lorsque c'est une belle chose
Et que les cygnes s'emballent dans la cour
Pour que ce roman
Soit captivant
Et ait son accent
Poétique
Dans un déroulement
Dépeignant
Concilié en paroles et en musique
Subjugués
Par les plaisirs revigorants
Et conjugués
En apothéose
Des fastes exaltants
Lorsque la lueur transpire
Des teints fébriles à en suffire
Par les côtés
Imagés
Quand une chanson à l'eau de rose
Détale et titube en salves
Qui se clôt dans une immense sérénade
Pour immuniser
La ballade
Des valses
Qui osent
Se dissoudre
Dans des éléments
Décolorants
Pour recoudre
Le ciel
Qui s'envole avec les tourterelles

Lors du baiser de fiançailles
Avant que l'arc-en-ciel
Convole dans un mariage
A l'affût de l'essaim d'abeilles

Butinant le miel
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
Un monde Sans frontières
 
 
Lorsque le soleil se cache derrière la grisaille
Il faut lever le voile
Pour que la pluie
Redevienne éclaircie
Malgré les turpitudes
De la galaxie
Où l'hérésie
Sombre en plénitude
Il faut s'affranchir des barrières
Pour vivre dans un monde sans frontières
Où l'on ne se cachera plus derrière
Mais où l'on se posera devant sans œillères
On rêve d'un monde
Qui s'inonde
Dans l'amour
Pour qu'il réveille les beaux jours
Et qu'il cesse la haine
Qui amplifie son haleine
Hautaine
Au-delà les plaines
Et où  l'on serait tous unis
Pour la vie
Où l'envie
Resterait harmonie
Pour que le chacun pour soi
N'ait pas la loi
Et où l'on redeviendrait solidaires
A l'infini
Pour sauver
L'humanité
Et l'univers
Avant que La Terre
Se réduise en cendres de pacotille
 
 
 
Jérôme de Mars

 Anarchiste
 
 
 
Je suis Jéjé
Pour les intimes
En plein dans le mille
Où je vis de ricochets
En permanentes rémissions simulées
J'ai le blues
Dans mon cœur
Qui m'émousse
En accroc
Dans la liqueur
Où les crocs
Me liment
En prime
Comme un destin désœuvré
Où je parais désinvolte
Et iconoclaste
Pour que ma vie chaste
Me mette au courant
Accourant
Comme une pile électrique
Quand la trique
M'étrique
Et m'explose
A cent mille volt
En volt-face
Sur place
En surplace
Je suis anarchiste
Comme un artiste
Qui a des bleus
Dans l'âme
Que les cieux
Ont rendu infâme
En disgrâce
De face frontale
Et fatale
Je veux faire ma révolution
Où l'évolution
Se fera en réévolution
Comme conclusion
A mes questions
En interrogation
Où l'exclamation
Me laissera de glace
Dans le sas
De pression
Où j'ai besoin de décompression
Pour pas me défénestrer
Dans l'inconnue
Où la rue
Semble être mon ennemie
Et ma peine fourbue
Mon amie
Où l'avenir
Risque de finir
Tôt
Tard
Ou tantôt
Dans la tare
Du berceau
De mon chaos
Où mon enfance fut éclaboussée

Dans un puzzle

Décomposé

Au buzz

Acculé
En figure cabossée
Et fissurée
Où moi anarchiste
Je demeure triste
Quand le clown
Ne sommeille plus en moi
M'abandonnant
Dans le désarroi
Les soirs où j'ai froid
Et où je deviens roi
Dans mon silence assourdissant
De mon manque d'amour
D'envie
Et de passion
Quand les frictions
Planquent
Ma frénésie
En chasse-à-courre
Pour que moi anarchiste
Je ne sois plus hédoniste
Mais égoïste
Quand les signaux
Sont en détresse
Et que les malheurs me stressent
Où les maux s'étalent en contagion
Dans la région
Où moi anarchiste
Je resterais anar
Pour me rebeller
Contre le système
Qui me tape
Sur les nerfs
En force de frappe
Où l'enfer
Me réclame
Et m'acclame
Pour que je m'y laisse bercer en fer
Car je n'en ai que faire
De mon itinéraire
Lors des nuits agitées
Et débitées
De ce vide abyssal
Et sidéral
Qui me décompense
Et me consume
Comme la récompense
De mon enclume
Où le requiem
Larguera les amarres
Jusqu'à  me confronter
Au tintamarre
Responsable de tout ce boucan
Depuis le temps
Que j'en ai marre
Dans la mare
Où je m'éternise en vilain petit canard
Qu'on croit renard
Et bâtard
Quand je me marre
De tout ce traquenard
Comme l'imposture
De ma nature
Où le mitard
Me mettra au placard
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Mai sage
 
 
 
Lorsque les paroles dégorgent
De mots qui se morcellent
En parcelles
Qui déclament
La flamme
Des jours mielleux
Comme le miel en mieux
Le muguet
Dans la mue gaie
Fond en rafale
Du plafond
Au tréfonds
Lorsque les pigeons
S'embrassent
Et s'embrasent
Au bout des variations
Du mistral
Qui crève la dalle
Se fait la malle
Et râle
Lorsque le songe
Plonge
Dans les forges
Du désert
Animal
Qui dessert
En dessert
Les airs
Lapidaires
Qui flânent
Durant ce mois de mai sage
Comme le message
Des bateaux
En rad
Qui errent
Dans l'ère
En panade
A la dérobade
Dans une passade
Amoureuse
Et vertueuse
Qui dépanne
L'horizon
Dans la raison
Ou l'oraison
Quand l'orage
Devient typhon
Et épanche sa rage
Pour monter le son
Dans le ton
Où les lumières sont
En floraison
Comme les saisons
Dans les chaumières
Qui tournent la dimension
En rond
Dans la passerelle
Des murs
En armure
Dure
Comme des dorures
Qui ruissellent
Et ficellent
Le printemps
Jusqu'au prince des temps
Où l'étang
S'étend
Pour que ce mois de mai sage
Se termine en message
Carpe-diem
Comme l'emblème
Des cieux
Bleus
Qui s'aiment
Et sèment
Les trésors de tendresse
Jusqu'à les laisser
Filer
Pour susciter
La liesse
 
 
 
Jérôme de Mars

 Le sourire aux lèvres
 
 
 
Ce jour-ci, il fit beau
Dehors
Comme les oiseaux
Aux aurores
Le soleil avait le sourire
Aux lèvres
Où rire lui sembla salvateur
Comme le bonheur
Qui ne devint 
Point mièvre
En devin
Où les roses
Illuminèrent
 les lueurs
Des grandeurs
Ecloses
Les nuages blancs
Caressaient les paysages
De ce pays sage
Comme les barrières soulevées
En saccades
Où les mains enlacées
Se rebellaient
Dans leur promenade
Pour jalouser les bruyères
Quand l'échappée
Jalonna
La forêt
Désenclavée
Où le panier
Garnit ses provisions
En rêve
Pour offrir la sève
A ses élèves
Les arbres
Qui ne bougeaient pas
Demeurant sans pas
Près de la rivière
Qui resta de marbre
En contemplation
Dans la clameur
Des animaux facétieux
Où les cieux
Faisaient des misères
A la douceur
Des êtres fascinants
Jusqu'au bout
Des scintillements
Où les hirondelles
Affichèrent un si délicieux sourire aux lèvres
Pour briller
Jusqu'à la volupté
De l'orfèvre
Où son ricanement
S'étendra
En battement d'ailes
 
 
Jérôme de Mars

Référence
 
 
 
 
Dans ma différence
J'évoque
Sans équivoque
Dans cette époque
Baroque
La référence
Dans la révérence
Lorsque j'use ma plume
Pour vider l'encre de mon enclume
En écrivant
Le temps
Dérivant
Où je me projette
Sans que ça finisse dans les oubliettes
Où j'aimerais rédiger un recueil
Qui accueille
Le fruit de mes pensées
Et de mes idées
Qui se cueillent
Sur l'écueil
Où je voudrais tant
Avoir
Une référence littéraire
Et savoir
A laquelle j'appartiens
Pour prendre l'ère
Lorsque je lâche le frein
En me laissant
Aller
Dans la valse
Des mots libérés
Où je mime le libertin
Et le libertaire
Sur fond de refrain
Contestataire
Pour que la référence
Ne soit point
En indifférence
Mais en résilience
Où ma pénitence
Se dissipera en tango
Pour que le chaos
S'évapore dans la nécro
Et que je me jette
Dans le grand saut
Où j'irai de l'avant
En y devenant
Accro
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
C'est du vent  !
 
 
 
Lorsque c'est du vent
Je me mets en avant
Je me tambourine l'esprit
Quand je tape sur les tambours
Des bourgs
Aux faubourgs
Lorsque je suis sur la touche
Je joue du piano
Pour que les mots
S'éveillent en maux
D'émois
En mois
Lorsque je vibre en harmonie
Je siffle sur l'harmonica
Où mon cas
Est un encas
En cas
De frénésie
Des fantaisies
En amas
Lorsque je déclare ma flamme
Au violoncelle
il s'accorde avec les violons
Qui m'accordent
Le bon accord
Lorsque j'entonne un air d'accordéon
Sur le balcon
Près du jardin fleuri
Qui dit flut
Quand je fredonne de la flûte
Qui s'émancipe en musique
Lors du festival
Lyrique
Jusqu'aux aurores
Lorsque y a du mistral
Et lorsque c'est du vent
Je le vends
Aux instruments
Jusqu'au firmament
Des métaphores
Qui se dépucellent
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Dans ma vie, il fait nuit
 
 
 
 
Près des arbres
Qui sentent l'écorce
Moi, je reflète l'écorche
Vive
Qui se ravive
Pris dans un puits
Sans eau
Où y a plus rien
Même dans mes os
Pour me remonter
A cause
Des ecchymoses
Du chaos
Où c'est toujours le même refrain
Dans les jardins
Dénaturés
Où mes vers
Transposent
Sur ma prose
Moi qui suis vert
De rage
Quand se tournent les pages
De ma vie en puzzle
Qui fait le buzz
Où les pièces demeurent manquantes
Et inachevées
Dues
Au dû
De mon âme désabusée 
Et de mon amertume
Qui me pèse
Obèse
Comme une enclume
Fracassante
Dans ma peau
Pas chère
Dans ma chair
Où je n'ai jamais eu
De pot
Même que la vie parfois
N'est pas rose
Et reste morose
Et que j'aurais pas dû naître
Pour paraître
Et ne pas être
Dans cette fleur précoce
Eclose
Mais qui semble porte-close
Jouant avec le feu
Je vis dans mon monde à l'envers
Des revers
De mes vers
Où je ne sais pas
Ce que je veux
Dans ma vie
Où les cieux
Frôlent
L'ennui
Dans la geôle
Je subis la crise
De foi
Où mes fois
Eprouvent un lourd supplice
De ma vie
Sans hélice
Où je serre
Trop la vice
Où mon criant manque de foi
S'étend au foie
Ce qui fait que je suis lâche
Pour enterrer la hache
De guerre
Où mon cœur
Est en roc
Comme le rock
Et la pierre
Qui font bloc
Aux fougères
Pour que ma langue de vipère
Soit en cloque
Dans ma vie
Il fait nuit
Car le jour
Est à contre-jour
Où je peux être
Capable
Du meilleur
Comme du pire
Dans l'étable
Pour que le malheur
Puisse rire
De ma vie en satire
Car ça tire
Dans tous les sens
Car j'attire
En permanence
L'indifférence
Qui doit
Tant m'aimait
Car elle et moi
On reste comme les deux doigts
De la main
Où mon chemin
Fait diversion
Pour aimer
La déviation
Dans l'aversion
Comme répulsion
De mes pulsions
Comme l'encens
De tout cet écran
De fumée
A cran
Je suis tout le temps négatif
Dans l'objectif
Objectif
Et pessimiste
Comme un artiste
Triste
Sans scrupules
Où je suis la crapule
Hédoniste
Car je m'en fous
De tout
Comme les contrecoups
De mon chemin
Cabossé
Abonné
Aux mauvais coups
Où je pense
Que je n'ai rien
A perdre
Car je suis un vaurien
Dans mon existence misérable
Comme le sirop d'érable
Où je me complais
Lentement
Mais sûrement
Car je me mens
Depuis fort longtemps
Dans tous ces contretemps
Comme passe-temps
J'ai envie
De devenir égoïste
A cause de la pluie
Pour suivre le troupeau
Pour que les mots
Sèchent en maux
Je suis comme ça
A cause des aléas
Car mes problèmes

En chrysanthèmes

M'aiment

Sèment

Et parsèment
Mon passé
 Pas résolu
Et qui pourrit
Mon présent
Dépassé

Et outrepassé
En m'empêchant
D'aller
De l'avant
De me projeter
Dans le temps
Et de me fixer
Des buts
Dans l'avenir
Pour revenir
Dans la clarté
Sans que ça m'uppercute
Et me rebute
Pour souffrir
Et finir
Comme un oiseau fourbu
Malgré ce destin crochu
Et pas forcément foutu
Qui me tue
Et me tut
J'ai peur
Un jour ou l'autre
De craquer
Et de blasphémer
Dieu et ses Apôtres
En reproduisant
Les erreurs
De mes ancêtres
A la lettre
Du côté de ma mère
En refaisant
Le mal
Mâle
En malfaisant
Et où le mal de mer ( mère )
M'enduira
Dans le tralala
De l'enfer
Pour embrasser Lucifer
Car je n'en ai que faire
Comme du fer
De toute façon
Où la leçon
Me fera
Mordre à l'hameçon
Car tôt ou tard
Je crains
De retomber
Comme camouflet
Dans la tare
De mes vieux démons
De mon récit
Outre-tombe
Où je persiste
Et je subsiste
Comme éternel dépressif
Chronique
Qui se nique
Dans les récifs
Transgressifs
Et subversifs
Du rouge vif
Qui met
Ma vie
En sang
Et la dévie
Du champ
Pour la mettre à contre-champ
Sûrement
Que c'est pour ça
Que ma famille
Et mes amis
Ne m'appellent jamais
Et que c'est toujours moi
Qui sollicite les gens
Ma famille ne me comprend pas
Dans mon patatras
Car pour eux
Je suis le sempiternel gars négatif
Et dépressif
De ma joie
En sédatif
Et de mon moral captif
Où je m'étrique
Mais eux ils peuvent pas me comprendre
Et je trouve que ma famille ne fait que me méprendre
Car ils ne sont pas à ma place
Dans la glace
Où s'ébruitent mes tourments
De mon destin
En surplace
Même que dans ma vie
Il fait souvent nuit
J'espère que dans le temps
Dans mon existence
Il fera jour
Pour que le noir
N'illumine plus mon histoire
Pour toujours
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 

Pour l'amour
 
 
 
 
Quand les beaux jours
Disent bonjour
Le ciel vit pour l'amour
Que les anges voudraient garder pour toujours
Quand le cœur bat la chamade au retour
Pour l'amour
Jusqu'à ce que le soleil devienne romantique dans la cour
Et que La Saint-Valentin rende le monde sourd
En prenant son tour
Jusqu'à ce que l'humour
Fusionne avec l'amour
Dans les faubourgs
 
 
 
Jérôme de Mars

Blagues :

 

 

1) Pourquoi tout fout le camp en France  ?   -   Parce-que ça valls   (  ça valse )

2) Pourquoi Jean-Marc Ayrault a-t-il été viré par François Hollande ?

                             -   Parce-qu'il n'est plus le Ayrault  (  le héros )  de la situation

 

3)  Pourquoi Marine Le Pen rassemble-t-elle Les Français mécontents de François Hollande   -   Parce-qu'elle monte au front

 

4) Pourquoi la gauche a t-elle eu très mal en prenant une râclée mémorable aux municipales ?   -   Parce-qu'elle a eu des bobos  

 

 

 

Jérôme de Mars