Temps en surplus

 

                                  Blagues :

 

 

1) Pourquoi est-ce-que j'ai manqué d'amour dans ma jeunesse ?

    -  Parce-que j'ai souffert d'un manque d'affection en affection de longue durée.

 

2) Pourquoi est-ce-que je cultive la haine ? 

         -  Parce-que je taille les haies  (  hais ) .

 

 

                           Jérôme de Mars

Rock'n'roll poème     

 

 

Dès le jet d'encre assidu des troubadours,

On part faire un demi-tour                                      

Si le sujet porteur,

A pour thème majeur

Un rock'n'roll poème colporteur,

Qui pose un problème moteur

Dans un dur labeur fédérateur,

Lorsqu'il réalise son beurre

Dans un leurre de vérité,

Où ça reste du pur bonheur racoleur

Quand la roll's à la mode,

Frappe à cent mille volt

Le courant qui virevolte,

Et  qui survolte                        

Le tonnerre désinvolte,

Qui décode

Les nerfs à vif accourant d'air,

Si l'espace s'avère sévère

En vote,

Dans une note

A portée musicale,

Apportée en escales

Comme pièces rapportées,

D'un rock'n'roll poème

Blême comme un requiem,

Qui rôde

Et qui s'érode,

Dans cette vulnérable ode

Où ce vénérable spectacle,

Fugace tacle

Comme un clone aphone,

Le téléphone qui sonne

Et qui klaxonne,   

Dans une cacophonie anglo-saxonne

Les voitures en pièces détachées,

Entachées par un rock'n'roll poème

Qui règne,

En main de maître

Sur un piédestal,

Dans le mistral

Qui envoie paître,

Le contremaître

Pour devenir une teigne,

Dans un rock'n'roll poème

Sur le déclin,

Qui touche à sa fin

Dans un avenir bohème.

 

 

Jérôme de Mars

Le moral immoral

 

 

 

A l'apogée de la force orale,

Les années semblent verbales

Comme le procès-verbal,

Du moral immoral

Au beau fixe,

Qui rentre dans les annales

Du procédé en crucifix,

Loin de la campagne rurale

Qui bat son plein,                                      

Dans le grand jardin

Où traîne une vieille malle,

Dont le trésor

Paraît très en essor,

En avance

Dans cette France,              

En accoutumance

Quand la semence,

Sème un grain de folie

D'un lit fleuri,

A la régénérescence

Unie en effervescence,

En route vers la descendance

D'un semblant d'ignorance,

Dans ce moral immoral

Qui dévale dans le val.     

 

 

 

 Jérôme de Mars

Pas niqué !

 

Avant-hier, à Pornic,

J'ai niqué

Comme un porc,

Tellement, j'ai paniqué

Quand je forniquais

Et pique-niquais,

Dans ma forme tonique

Aux désirs sataniques,

Où j'ai niqué à grands pas

Ardents mes dents

En plein rentre-dedans,

Hier, j'ai pas niqué

Du petit déjeuner au dîner,

Avec des piques qui niquaient

Ce pique-nique

Au cru organique,

Aujourd'hui, j'ai paniqué

Avec mon panini niqué,

Sur le quai

Du tourniquet,

Jusqu'au toupet

Du tour niqué,

Au Touquet

 

 

Jérôme de Mars

 

Les gros mots

 

 

 

Grosso modo,

Le dico

A dans sa déco,

Une multitude de gros mots

Comme " salaud ",

Que l'on crie en haut

De l'escabeau,

Lorsque les beaux mots

Prennent un brillant coup de chaud

" Salaud " dans l'échafaud,

Ainsi, on incrimine

Les vermines,

Avec le mot " ordure "  

Quand la vie devient dure en or,

Comme une armure

Qui va droit dans le mur,

Ensuite, on traite les êtres de " connards "

Dès que leur regard,

Semble zonard

Au milieu du hangar,

Près de la racaille qui rôde devant la gare,

Par la suite, quand les langues se délient

Prises en flagrant délit,

On insulte les individus

Fichus et malotrus,

Avec le terme " langue de pute "    

Qui bute et rebute,

Les âmes en rut,

Dans la violence du chaos

Et des bobos,

Qui drainent les langues de vipère

Et reconnaissent leur défaut,

Lorsqu'elles supputent

Dans la mauvaise langue de Molière,

Le climat délétère

De cette planète en guerre

Sur La Terre,

Où dès qu'on est sur le grill

Du qui-vive,

Le mal se ravive

En partant en vrille,

Dans une flopée de noms d'oiseaux

Tels des zéros et des zozos,

Qui passent pour de bons numéros

Dans leur faux rôle de Zorro,

Où une fois que tout le monde l'aura

Dans le cul,

On te dira

" Enculé " comme un boulet,

Empaqueté sur l'échiquier

En y mettant le paquet,

Dans ta bulle

Sans paix,

Sur le quai impacté

A l'effarouchée,

De ton destin cabossé

Où ta route,

Toute tracée

S'encrassera,

Dans la banqueroute

De ta misère.

 

 

Jérôme de Mars

 

                                           Blague :

 

 

Pourquoi les bijoutiers ne risquent-ils jamais de connaître la crise qu'ils aient du travail ou pas ?   -  Car dans les deux cas de figures, ils enfilent des perles.

 

 

                                  Jérôme de Mars

 

                                           Blague :

 

Pourquoi les grèves qui auront lieu au mois de Juin risquent-ils de perturber et de faire mal à l'équipe de France de football durant L'Euro ?

    -   Parce-que l'équipe de France de football aura des bleus durant L'Euro !

 

                                   Jérôme de Mars            

 

                                        Blague :

 

 

Que dit-on d'une musulmane qui nie la vérité ?

   -  Elle se voile la face.

 

                       

                                Jérôme de Mars

 

                                     Blagues : 

 

 

 1)  Pourquoi les musulmans intégristes contaminent-ils La France avec leur maladie de L'islam fanatique malgré les piqûres de rappel ?

-  Parce- qu'on n'a pas encore trouvé le bon vaccin en remède comme antidote contre ce virus mortel qui se répand en France comme épidémie.

 

2) Que dit-on d'un chinois qui dépasse les limites ?

      -   Il franchit la ligne jaune.

 

3)  Pourquoi Les Français votent-ils de plus en plus blanc lors des élections ?

     -   Parce-que le monde est noir.

 

4)  Comment appelle-t-on un Tunisien qui appelle son ami Marocain et lui recommande de venir vivre en France ?

    -   On appelle cela le téléphone arabe.

 

                            

                            Jérôme de Mars

 

                                     Blagues :

 

1) Pourquoi les raffineries font- elles grève à cause de la loi travail ?

            -   Parce-que c'est l'essence même de leur mouvement social.

 

2) Pourquoi La RATP et La SNCF font- elles grève à cause de la loi travail ?

           -    Parce- qu'elles  ont un métro de retard à force de louper le train en marche.

 

                             Jérôme de Mars         

 

                                        Blague :

 

 

Que dit le père d'un célèbre joueur de tennis Français qui déclare forfait à Roland-Garros ?  -   Mon fils (  Monfils )  déclare forfait à Roland-Garros  !

 

 

                               Jérôme de Mars             

Olé olé !    

 

 

 

En ces troubles obscurs,

Où je vais dans le mur,

J'en ai cure

De ma cure,

Comme du curé

D'un tonnerre de Dieu,

Deux par deux,

Tellement, je suis olé olé,

Comme le lait

Sur le feu,

A pleurer les cieux

Miséricordieux,

Où je suis ravagé

Et dérangé

Dans les parages,

Où le sage

Fait place,

En surface

A l'orage,

Tellement, je suis olé olé

A jouer du yukulélé,

Sur mes souliers

Désabusés et abusés,

Par mes excès

De colère,

En surenchère

Où je paie cher,

Mes excentricités,

Tellement, je suis cinglé

Avec mes propos cinglants,

Qui me remuent les sangs

Tellement, je suis olé olé,

Et timbré,

Afin de provoquer

Un tollé,

Rétorqué

Et retoqué,

Comme Jérôme, le toqué

En toc

Et en camelote,

Qui dégoupille le tic tac

Du tac au tac

Où je gratte,

Ces quelques vérités,

Avérés dans le nez

Car je suis mort-né,

Dans mon instinct inné, 

Qui m'inspire

Autant que le rire,

Me respire

Avant que le pire,

Passe le relais

A un meilleur monde

Moins immonde,

Dont je ne ferai plus partie,

Car je serai reparti              

Avec ma répartie,

Dont je semblerai départi

A la fin du temps imparti,

En réflexe,

Tellement, je suis olé olé

Et complexe,

Dans ce complexe

Sans complexe,

Comme une lettre

A la poste

Que je composte,

De l'être

Instable

Sur la table,

Où j'ai besoin de sexe

Circonflexe,

En y mettant l'accent

Qui semblerait la réponse soluble

A  mes tourments,

De tous les temps

Comme unique solution,    

Face à cette équation

Eperdument lugubre.

 

 

Jérôme de Mars

Ma vie par les deux bouts de la chandelle   !           

 

 

 

De la prunelle

De mes yeux,

Que je veux

En désaveu,

Je brûle

Ma vie

Par les deux

Bouts de la chandelle,

Avec la même ritournelle

Qui tourne en boucle,

D'un jean-foutre

De Dieu,

De ce fait, je suis une crapule

Et un gars sulfureux,

Qui devient fou furieux

En service,

En raison des sévices

Qui sévissent

En moi et qui alternent

Entre masochisme

Et sadisme,

Au paroxysme

De mon existence terne,

Qui chavire en ennui

Et dérive en cataclysme,

Où je me sers de ma plume

Pour alléger mon enclume,

Et où j'y laisse des plumes,

Dans un costume

Taillé sur mesure,

Où me paraît incertain

Le futur

Et ses lendemains,

Surtout, si je perds la main,   

A geindre, à feindre

Et à enfreindre

Les règles

De l'école de la vie,     

Où ainsi,

Je ne semble plus commode

Comme un aigle,

Car je suis passé de mode

Et de cycle

Sur la commode,

Alors, que si ça se raccommode,

J'écris une jolie ode,

Pour ne plus que mes idées noires

Me taraudent

En date butoir,

Et me tarabustent

Sur le buste

De ma gueule,

Vu ce que je déguste

Quand je fais le bégueule,

En auguste

Rouge,

Où il faut absolument que je me bouge

Afin que ma vie

Rallume les bougies,       

De façon belle,

Par les deux bouts de la chandelle,           

Et se recycle,

De la passerelle

Vers les merveilles.

 

 

Jérôme de Mars

 

                                      Blague :

 

Pourquoi Facebook et Internet rendent-ils les gens malades en les contaminant sur leur ordinateur ?  -  Parce-que ce virus se répand de génération en génération.

 

                             Jérôme de Mars

 

                                           Blague :

 

 

Que dit un cuisinier qui rate son hachis parmentier ?

    -   Il dit :  "  Purée  "   !                                                                      

 

                                   Jérôme de Mars

 

                                         Blague :

 

 

Pourquoi Les Africains sont- ils responsables en grande majorité de la délinquance en France  ?   -   Parce - qu'ils ne sont pas tout blancs dans l'histoire !

 

 

                                 Jérôme de Mars

A cœur ouvert  !

 

 

En cette belle saison

Considérable en quintessence

La nature ivre morte tombe en toute-puissance 

De la hauteur de son balcon

Lorsque s'accordent les chansons

A la douce musique des violons

Dès la moindre occasion

Qui se côtoie en aparté

Avec la volupté

Dans son entière substance

Qui régule la constance

De cet été en années-lumière

A cœur ouvert

Quand il pavoise la couleur téméraire

De la rivière

En juste convergence

Dans ces pareilles circonstances

Sur la route des vacances

De la détente

A cœur ouvert

Où la compagnie innocente

Transpire en sueurs

Dans les lueurs

Quand elles fleurent

La ferveur des fleurs

Avec le délice des bonbons

Aromatisés et sucrés  

A siroter

Avec une bonne gorgée édulcorée

Loin de la chaumière

A cœur ouvert

Sur le chemin tracé

Avec sagacité

De la cité

De La France

Du nord au sud

Avec la canicule rude

A cœur ouvert

Où les rayures de La Terre

Brillent de mille feux

De leur haut soleil fiévreux

Aux forts rayons

Sur l'arc en ciel en aventure

Dès la clôture

De cet itinéraire

Au coin radieux

Sur le bleu azur

 

 

Jérôme de Mars

 

Prendre homos  !    

 

 

 

Au pied de la lettre,

Les hommes prennent homos

Les mots,

Lorsqu'ils prennent leur pied

Au pied de l'être,

Dans un amour rentre-dedans

En plein dans le cul,

Dans l'écu                                                                          

De l'amour à rendre la monnaie

De sa pièce

En espèces,

Lors d'un échange

Qui change

Sur le compte positif,            

Où les hommes actifs

Prennent aux mots

Les homos passifs,

Dès le rut primitif

Qui débite,

Jusqu'à ce que l'orgasme éjacule,

En plein dans le cul,                                  

Quand l'amour garnit l'écu   

Sur le compte rétroactif,   

Au sexe positif

Sans complexe négatif.

 

 

Jérôme de Mars

 Charles traînait !                  
 
 
Dans cette douce France,
Charles traînait
Dans un coin de rue,
Comme l'âme des poètes
Qui scandait à tue-tête,
Dans un jardin extraordinaire
Où il y avait des arbres  :
" - J'ai ta main,
Petite fleur bleue,          
Depuis mes jeunes années
A Ménilmontant,
Car je chante
La romance de Paris,
Car y a d'la joie,
Lorsqu'il pleut dans ma chambre
En avril à Paris. "
Par conséquent, c'est la vie qui va
Dans ces souvenirs,
A la porte du garage,
Où lorsque la java du diable
Envahit Charles,
Avec une belle créature
Qui surgit à sa portée,
Il hurla  de sa voix emportée :
" - Vous êtes jolie,
Car moi j'aime le music-hall
Dans la nature féminine,
Et je vous clame en toute innocence,
Que reste- t- il de nos amours  ?
Si je prends la Route Nationale 7,
Direction la mer,
Où m'attend le vieux piano
De la plage pour composer,
De magnifiques mélodies,
Dans la folle complainte,
Pendant que papa pique
Et maman coud,
Où une fois de retour,
Pour revoir Paris,
Je vous dirai salut,     
Vous qui passez sans me voir
Dans ce triste coin de rue,
Où mes jeunes années
Ont pris dix ans d'un coup,
Avec ma voix de velours
Dans le débit de l'eau et débit de lait,
Où je vous répliquerai olé
Dans cet amour de pacotille,
Le temps d'un dernier tango à Paris,
En adieux éternels,
Comme dans un rêve brisé

Où mon cœur fait boum ! "  
Ainsi, Charles flâna et erra
Dans les rues de Paris,
Avec ce vilain bruit,
De déconfiture,
Dès la fin de l'aventure.
 
 
Jérôme de Mars

Habiles  (  à bile )  à cette adresse !
 
 
 
Agiles
Dans le quartier
Général des environs
On tourne en rond
A bien des effets
De la bille
Habiles
A cette adresse
Où l'on s'habille
A bile
A cette adresse
Que l'on habite
Avec les cheveux qui se dressent
Et se redressent
Dans une couronne de lauriers
Qu'on nous dresse
Habiles
A cette adresse
Et à bile
Avec stress
Où tout est tiré
Par les cheveux en tresses
Où y a pas de bile
Lorsqu'on se déshabille
Et se rhabille
A revêtir les habits
De la jeunesse
Histoire de tordre le cou

Coup pour coup
Aux promesses
De cette kermesse
Qui va à  la messe
Dès qu'elle débite                        
Sa grand-messe
Jusqu'à la paresse
De cette adresse
Habile


  
  
Jérôme de Mars

 

                                    Blagues :

 

 

1)  Pourquoi un gars qui se fait un sang d'encre avec agilité est-il sans arrêt cambriolé chez lui par diverses personnes ?

       -   Parce- qu'il est habile (  à bile )  à cette adresse

 

2)  Que dira - t - on à Marie qui part à Cavalaire le 26 mai prochain même qu'on connaît la chanson ?  -  Goodbye  Marylou  !

 

 

                              Jérôme de Mars

 

                                 Blague :

 

 

Que dis-tu à un oiseau qui t'en fait voir de toutes les couleurs ?    

       -   Et paon  !   (  et pan )    

 

 

                          Jérôme de Mars              

Y a pas photo !
 
 
 
En avènement
De cette intro
Je me fixe un objectif
Pour immortaliser cet évènement
Car y a pas photo
Dans le tableau
De bas en haut
Où je dis
Oh
Depuis mon objectif
Objectif et subjectif
Qui susurre y a pas photo
En négatif
Car j'en ai marre d'être négatif
Alors qu'il suffit
Que je redevienne positif
En un tour de clic
Afin que l'adjectif
Clique
Avec qualificatif
Dès que je vogue sur l'eau   
Des mots
Sur mon bateau
Dans le courant
Du mouvement
A l'aube de l'été chaud
Où le héros en porte-à-faux
Joue un rôle faux
Dans l'échafaud
D'un scénario
A contrario
Avec brio
A demi dans le rétro
Où dès le déclic
Il cherche sa vitesse de croisière
Dans le champ de la terre
Car y a de la matière
A ce que je bâtisse
Un recueil de poèmes clairs
Dans la lumière
En apportant
Ma pierre
A l'édifice
Dans la bâtisse
De l'effigie
Du paradis
 
 
 
Jérôme de Mars

Souvenirs, venir, avenir
 
 
 
Du premier soupir
De notre vie en devenir
On archive les souvenirs
Qui se rangent en pile
Et s'empilent en vertu de l'an mille
Direction l'an deux mille
A mille souvenirs
Entre le rire et le pire
Dans cette satire
Qui parodie ce qui est à venir
Dans l'avenir
Où l'on respire
Une bouffée d'oxygène
Sans gène
Et sans-gêne
Sans que les souvenirs
Entonnent la même rengaine
Entre peine et dégaine
Où il faut que notre avenir
Et notre devenir
Réfrènent ces souvenirs
Qui reviennent en hallucinogènes
Comme un spectre dans tous les domaines
Qui mène, se promène
Et se faufile
Dans la file
Dans ce qui est à venir
Et en devenir
Où le meilleur doit sortir

Et évanouir
Les souvenirs
Pour les médire
Et les maudire
Où il faut dire
Le verbe suffire
Pour ne plus souffrir
Et faire survenir
Et surgir
L'avenir
Dans ce qui est à venir
Pour l'éblouir
Et le ravir
En tout plaisirs
Vers l'en devenir
 
 
Jérôme de Mars

 

                        Petites pensées  sans gène d'un lascar sans-gêne !

 

 

- Cultive-bien ton jardin secret pour être la fleur de l'amour !

- Lorsqu'on est grillé par la vie et les gens, rien de tel que d'organiser un barbecue dans son jardin le dimanche pour ressusciter l'envie !

- Dès que les gens sont froids avec toi, distribue un bon coup de chaud pour ensoleiller ce climat glacial dans la chaleur humaine !

- Lorsqu'on va à une pièce de théâtre, il faut payer en espèces !

- Dès qu'on doit aller à la piscine tel jour, si au dernier moment,
c'est annulé, tout tombe à l'eau !

- Si t'as la dent dure, vas voir ton dentiste que tu aimes le moins !

- Si un jour, un pauvre croise François Hollande dans la rue, il lui scandera : " Toi, au moins, t'as la dent dure contre nous, les sans-dents " !

- Lorsqu'on prend de la bouteille dans la vie, ça nous soûle !

- Un plombier qui répare le robinet de sa cliente fait vannes sur vannes !

- Un couple qui fait l'amour dans son lit se chambre lorsque l'homme met en boîte sa femme !

- Un patron qui félicite ses employés pour la qualité de leur travail réalisé en temps et en heures leur dit  : " C'est dans la boîte " !

- Un photographe objectif clame : " Y a pas photo dans l'objectif car mon objectif est négatif  "  !     

-  Un cinéaste dit à ses acteurs paranos :  "  Ne vous faites pas de films  "  !       

-  Un acteur de films en proie à des angoisses que ses collègues sous-estiment leur déclare :  " Ce n'est pas du cinéma  "  ! 

-  Un cuisinier qui rate son hachis parmentier hurle :  " Purée "  !                              
-  Une radio qui annonce des bonnes nouvelles transmet des ondes positives !
-  L'appel d'un ami avec son portable ne peut se faire que s' il ne perd pas le fil de son réseau de copains !                  
 -  Les bijoutiers ne connaîtront jamais la crise dans leur métier, car qu'ils aient du travail ou pas, ils enfilent des perles !

-   Une musulmane qui nie la réalité, elle se voile la face !

-  Les raffineries font grève, car c'est l'essence même de leur mouvement social !

-  La RATP et la SNCF font grève car elles ont un métro de retard à force de louper le train en marche ! 

-  Un athée déclare au sujet de la religion :  "  Nom de Dieu, je n'y crois pas  "  !

-  Un alpiniste confronté  à un important  dilemme, est au pied du mur  !    

 

 

                                    Jérôme de Mars                        

 Le folklore frénétique
 
 
 
En préambule
De cet endroit édifiant
S'élèvent des bulles
Dans un jovial conciliabule
Dès que le folklore frénétique
Coïncide sa ballade en musique
Et galvanise les gens incrédules
Lorsque l'espace vaste se vend
Les cheveux dans le vent
En petit comité faux-semblant
Et que les tirs au flanc
Profitent de l'instant régénérant
Pour marcher dans le chemin sinueux
En hauts lieux
Qui bûche
Aux abords du crépuscule
Dense et jalonné d'embûches
Quand il déambule
A proximité de la ruche
Bucolique des abeilles
Qui se réveillent
Au matin du soleil
Affriolant du printemps
Se ravivant
Dans un immense ravalement vivant
 
 
Jérôme de Mars

  Fil à retordre
  


Dans le désordre
Qui s'en mêle
Et s'emmêle
En pêle mêle
Ca donne du fil à retordre
Cousu de fil blanc
Lorsque le grain est à mordre             
Et à moudre
Où si l'on perd le fil                
Ca défile
Sur le fil du rasoir
Comme une pelote de laine
Qui doit coudre
Et en découdre
Avec l'haleine
D'une gueule devant le miroir
Déformant
Qui ne veut point en démordre
Sans remords illusoires
Où l'histoire
Déverse ses mots noirs
Jusqu'à ce qu'elle enfile
En fil rouge
L'art et la manière
Du fil cousu main
A plat de couture
 
 
Jérôme de Mars
  

 

 

                                   Blague :

 

 

Que dit-on de l'actrice porno Clara Morgane qui tombe sous ton charme ?

          -  Elle est morgane de toi

 

 

                            Jérôme de Mars                                    

 Un homme libre                  
 
 
Depuis mon enfance,
Je suis un homme libre
En marge
Qui affranchit les principes
Et a franchi les limites
Quand elles anticipent
Et émancipent
Mon côté disciple
Pour ne pas que je me frite
Avec l'adversité
Dès lors que la vie recommence
A me cabosser
Moi qui ai tant bossé
A ce que le rose ne rosse
Le carrosse
Dans le morose
Alors que j'ai largement eu ma dose
En surdose
Due à mes névroses
En overdose
Mais lorsque la prose
Devient un poème en rimes
A l'air libre
Avec le reste de mes vivres
Je m'enivre
Sans mime
Comme un livre
A ciel ouvert
A découvert linéaire
Où il faut que je recharge
Mes batteries
Afin que je retrouve l'énergie
Et que j'en ris
Dans la pleine puissance
D'être un homme libre
Jusqu'à ce que je vibre
Dans la lumière claire
De la résilience
Du calibre
 
 
Jérôme de Mars 
 

Hors-série              
 
 
En langue des si
Je scie
En dents de scie
Qui fonctionnent avec des si
Par-ci
Par-là

Dans la loi
De la ola
De ce hors-série
Qui dérive du chef-d'œuvre
Vers le hors-d'œuvre
Dans le dehors
Des hors-la-loi
Où je m'assieds
Avec mon amuse-gueule
Qui amuse les grandes gueules
Bégueules
Et qui dégueulent
Seules et veules           
Et qui en veulent
Et en reveulent
Jusqu'au seuil
Des noisettes de mon écureuil
Sur le fauteuil
 
 
Jérôme de Mars

Putain de capitalisme !
 
 
 
Dans ce monde immonde
Qui s'inonde sur les ondes
L'époque semble sombre et baroque
Comme un phoque qui suffoque
Dans ce putain de capitalisme
Qui est le prisme
De cette France en cataclysme
Qui recèle tant de haine et de violence
Et qui fait des ravages
Dans les parages
Où l'on doit faire allégeance
Dans un virage
Sur le rivage
Entre terre et mer
Pour satisfaire
Et complaire
Tout cet arsenal d'actionnaires
Car nous sommes tous des pions
Sur l'échiquier
Comme des morpions
Qu'on gratte sur le taquet
En y mettant le paquet
Attaqués par les requins de la finance            
Qui déclenchent le butin d'urgence
Pour nous mettre sur la touche
Dès que notre tête leur paraît louche
Ce qui fait que nous, on voit rouge
En enclenchant le bouton de la vengeance
Afin que change
Ce putain de monde
Que j'abonde de ma pensée nauséabonde
Où des gens vaillants sont mis sur le carreau
Dans le ko
Du chaos
A l'ombre du côté lumineux des anges
Car ce sont les patrons qui tirent les ficelles
Dans tout ce bordel
Au pluriel
Et eux, ils demeurent les clowns
Tandis que nous, on reste les pantins
Et les marionnettes
Comme dans un cartoon
Qu'on jette
A la poubelle
Et aux oubliettes
Dans ce monde qui pique
En piques épiques
Qui tapent avec la trique
Et étriquent
En marque de fabrique
Dans ce putain de cynisme
Où l'on a dilapidé l'humain
A la quête du profit hautain
Où l'on ne prend plus de gants
Dans ce monde d'arrogants
Egoïstes et individualistes
Où règnent le chacun pour soi          
Et Dieu pour tous
Car on nous pousse
A baisser le pouce
Pour nous foutre dans la mêlée
Déchiquetée par les temps modernes
Et contemporains comme des arlequins
Manipulés par avance
Dans les grosses usines
Où l'on sue et sut sans âme comme des machines
A courber l'échine
Alors que la fois
D'après, tout se délocalise en Chine
Dans ce putain de capitalisme
Où les chefs sont les maillons forts et les félins
Et nous, les vauriens                    
Dans le déclin et le dédain
Qu'on opprime
Comme des prolétaires
Dans cette drôle d'atmosphère
Où l'esprit d'artiste
Se substitue au libéralisme profond et froid
De l'homme fort qui exploite avec l'effort
Et le réconfort
A grand renfort
Tous ses ouvriers subalternes
Dans cette société terne
Où l'on renvoie
A tour de bras
Tous ces êtres aux abois
Sur le bois
De la voie
Si bien qu'on ne les voit point
Et qu'on ne les entend guère de leur voix
Alors qu'on les vouvoie
Dans le mépris
Et l'inertie
Comme les hommes politiques         
Qui approuvent les entreprises et leur logique
Dans cette longue litanie
Où cette civilisation en perte de valeurs
Et de repères
Côtoie la noirceur
De l'hérésie
Prospère dans cet enfer
Où si l'on se dit
Qu'on ne peut rien y faire
Alors, on  mettra des barrières 
Aux frontières
Où un jour ou l'autre, cette Terre
Partira en guerre
Pour que tout le monde s'enterre
Alors qu'il suffirait juste d'une prise de conscience
Parmi l'humanité
Pour qu'elle retrouve la solidarité
D'avant
Et la communication
Avec la communauté
Comme d'antan
De sorte que La France se redresse dans le bon chemin
Car nul n'est à l'abri d'un coup dur du destin
Où seule l'union fait la force et se fie
Pour garder la main
Dans les défis
De demain
Jusqu'au retour de l'embellie
Même si elle tarde à revenir
A un certain point                           
 
 
 
Jérôme de Mars

L'amour ou la mort
 
 
 
A tort et à raison
L'amour respire toujours
Les beaux jours
Où se croisent les questions
Et les passions
Sans détour
Tandis que parfois
Sans foi
On mord à l'hameçon

De la mort
Avec remords
Où l'on oublie
Les leçons
En sermons
Que nous apprend
La vie
Dans  la série
Des défis
En galerie
Qui s'imposent à nous
Avec ou sans envie
Debout ou bout à bout
L'amour est une vertu
Et s'évertue
A nous rendre en juste retour
Toute notre tendresse que l'on étend
Dans la cour des grands
Où elle insuffle un immense élan
Pour nous redorer le blason
Dans notre destinée en quête de chansons
Qui bourrent
Les calembours
Comme un compte à rebours
Dont le temps
A fait le tour
Jusqu'aux bourgs
Et aux faubourgs
Du printemps des amours
Où s'éloigne la mort
Très loin dans l'horizon
Pour revêtir l'oraison
 
 
 
Jérôme de Mars

 Le sol pleureur  
 
 
Dans un printemps de fleurs
Les ricochets sur les rivières
Jaugent la panique sans barrières
Des poissons qui effleurent
La clameur des profondeurs
Dans l'ordre de grandeur
Qui composent le sol pleureur
Dès qu'il reste de marbre
Sur les feuilles garnies
Dans un amas d'arbres
Crépi sur le long lit               
Des larmes coulantes
Dans l'effusion effervescente
Sur la rive déferlante
Du sol pleureur
Qui jugule le parfum des couleurs 
Lors du concours  des papillons
En osmose dans la moisson
Du festival  qui dévale
Le récital en escales
En toute ferveur
De ce sol pleureur
Qui prend peur
Sans distinction avec illumination
Dès que les rouges baisers sentent
L'odeur de la naphtaline en descente  
Avec d'illustres lustres en rayons
De soleil sur la péniche au bord
Du vent renversant le versant du nord
A voile et à vapeur dans la  discorde        
De l'épopée romanesque dans sa horde
Qui saborde et aborde le timbre monocorde
Des voies dissidentes sur l'allée éreintante
Où ce sol pleureur conte le bal du bonheur
Dès le démantèlement de l'eau à provisions
Où la diversion devient source d'inversions
Dans une multitude d'innombrables prévisions
En révision sur la division du sol flâneur accoucheur
D'un parfait saule pleureur à l'endroit songeur
  
  
  
Jérôme de Mars

 

                                             Blagues :

 

 

1)  Que dit-on de quelqu'un qui ne veut pas changer le flexible de la douche ?

               -  On dit qu'il est inflexible

 

 

2)  Que dit-on d'un empereur musulman qui profère des injures ?         

              -  On dit qu'il est insultant

 

                                    (  un sultan )

 

 

 

                                     Jérôme de Mars

 

 

 

Hors normes 
 
 
Dans le fond et la forme
Je casse les codes conformes
Où je suis difforme
Avec méforme                      
Dans ma façon de m'adresser
A vous où je vous voue
Un culte dans le tumulte
De la catapulte
En louanges que je vous dresse
En stress dans ce texte tiré
Par les cheveux en tresses
A votre adresse habile
Et agile dans ce  monologue preste
Et leste où je lâche du leste
En me faisant du bile  
Dans un retentissant bide
Vu mon bide
Quand je débride
Sans laisser de restes
Où je clame arrête
Sans arêtes
Tel un gars hors normes
Sans ses rides
A votre contact
Où je ne manque point de tact
Intact du tac au tac
Dès que le ric rac
Me traque dans un trac
Comme une trappe
Que j'attrape
Et où je craque
Dans une force de frappe
Où je tape
Et  je tâte  
Mes nerfs
Dans une guerre

Qui débouche                  
En fine bouche
Sur mes artères
Sans mes haltères  
Pour muscler ce texte encore
Dans le corps
De l'ossature
Avec l'envergure
Sans demi-mesure
Où je semble hors normes
Avec désinvolture
Jusqu'à ce que je redresse
Ma nature

Sur l'herbe verte
Avec mes fenêtres ouvertes
Pour renaître
Sans paraître
Dans un nouvel être
 
 
 
Jérôme de Mars 
 

Contrastes
 
 
 
De la pluie au soleil
L'eau flexible semble à sec
Que son bec se débecte
Et se délecte
Dans un ciel bleu
Avec des nuages
A l'horizon
En zones de turbulences
Dans le choc cultivé
A contre-courant ballot
Du courant de l'eau
Où la joie se mêle
A la monotonie
Des jours et des nuits
Dans ces variations semblables
Lorsque le gris s'allie à la griserie   
Du printemps
Qui se ballade
Vers la forêt de l'été
Jusqu'au doux effeuillage
De l'automne maussade  
En fée d'hiver
 
 
Jérôme de Mars

 Rétro dans le métro
 
 
Dès la valse du tango
Y a de la samba de trop
Lors de la rétro
Dans le métro
Quand le vade rétro
Surgit à l'affût
De la science infuse qui fût
Un improbable refus
Sur les rails
Du raï
Qui aguiche
Chiche
Les riches
En friche
Qui frisent
La rétro
Dans le métro
De la rumba dans l'air
Où l'esquisse de la danse
Bouge en fréquence
Sur les ondes du réseau diffus
Où la rétro
Dans le métro
A trop
De court-circuit
Sur le fil conducteur
De tout ce cirque
Cuit dans la cuite
De la musique ivre
Du roulement des R
Où ça manque pas d'R
Jusqu'à l'appel d'R
Confus
A la frontière
De ce livre
Réconciliateur
 
 
 
Jérôme de Mars

Ca va, ça vient !
 
 
Hier, aujourd'hui et demain
Ca va, ça vient
Avec les amis
Où ça se lit, se lie
Et se délie dans le déni
Des quatre vérités dans le lit  
A ne plus rien
N'y comprendre
Et à en répandre
Tout un esclandre
En cendres
Dans ce gâchis  
En frères ennemis
Ca va, ça vient     
Pourvu qu'on garde la main
Et qu'on soit enclin
A veiller au grain
De la famille
Sans que ça parte en vrille
En plein
Dans le mille
Depuis ces années 2000
Voisines de l'ami pétrin
Alors qu'elles manquent l'entrain
De la communion bout en train                 
Ca va, ça vient
Lorsqu'on trouve son chemin
Dans la vie
Et qu'on gagne son pain
Avec l'envie du goût appris
Au prix de son énergie
Acquise avec appétit
Où l'on acquiert le répit
Sans dépit
En mangeant à sa faim
Avec allant                                      
Et en allant de l'avant
Où enfin
On devient
Dans ces va et vient
Quelqu'un de bien
Sans dédain
En remportant le gain
Du regain
 
 
Jérôme de Mars
 

Voilà le printemps !
 
 
Lors du triomphe du soleil levant
Le ciel semble souriant
Dès que l'arc en ciel rêve
D'une belle saison en couleurs
Dans sa sève

Enrobée d'éclaircies
En lueurs
Quand on dit
Voilà le printemps
Et que rit
Le joli temps          
Entre deux sérénades
En fond de ballade
Lorsque roucoulent les oiseaux
Sur les fleurs fêtardes
Qui s'attardent
Et gravitent
Le parfum alléchant
Des arbres dans leur divin mythe
Quand l'idylle précieuse vénère
La rétro
Dans la planète toute entière
En symbiose d'un lâcher palpitant
De grandiloquents moineaux
Où les papillons lézardent
Le chef maestro
Qui regarde
Avec brio
Le bleu au large
Du royaume en métaux
Où l'on tarit d'éloges
Dès que les compliments dérogent
Le paradis
Lorsqu'on vit
Et qu'on s'assied
Sur le banc ancien de la nostalgie
Où nous scandons
Voilà le printemps
En chansons
Jusqu'au final dansant
Au bord de l'étang
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
Chacun porte sa croix  !               
 
Depuis le temps des rois
Avec les lois
Qu'on ne croit
Ou pas
A la foi
Chacun porte sa croix
Qui croît
Avec ce qu'on croit
Parfois
Quelquefois
Et dès fois
Quand le cœur n'y est pas
Où l'on se demande
Et quémande
Dans l'offre et la demande
Si un jour, la vie nous sourira
En offrande
Et si on survivra
A tous ces aléas
Là-bas
Qui nous attendent
Jusqu'au trépas
Comme un appât
Parmi tant de pas
Où l'on ne pourra pas
Toujours savourer un fabuleux repas
Dans le  hip hip hourra
En grande ola
De l'éternelle nouba   
Car tôt ou tard y aura
Des tracas et des fracas
Car la vie notoire
Est bel et bien là
Avec des hauts et des bas
Dans le rose comme dans le noir
Où chaque jour qui s'écoule, est un cas
Qu'on bouffe en encas
Comme une page qui s'écrit dans notre histoire
Avec l'espoir en joie
Et les tristes mois en réquisitoire
D'une vie où l'on récolte les pourboires
Ou les déboires
Selon le reflet du miroir
Où l'on se dira
Si on a franchi l'au-delà
Le purgatoire
Ou l'en-deçà
De notre existence en interrogatoire
 
 
Jérôme de Mars

Toute mon histoire   !
 
 
Je rédige toute mon histoire à travers ce long monologue
Dont j'aimerais tant conclure ce passé en épilogue
Je note dans ce texte la genèse
De mon itinéraire
Que je garde intact dans ma mémoire
Parmi tous mes souvenirs et tous mes déboires
De ma jeunesse
Exécrable et agréable
Même si le sirop d'érable
Se mélange avec le grain de sable
Je voudrais tellement côtoyer le bonheur
Pour oublier tous ces innombrables malheurs
Et cette lancinante aigreur
Au parfum malsain                  
Et aigre-doux
Qui me rend fou et mou
Car je m'en fous de tout
Et de tout le monde
Cette détresse me poursuit
A toute heure
Jusqu'à mon lit
Y a que quand je ferme l'œil
Que je me sens zen et bien en restant seul
J'ai 37 ans depuis tout ce temps
J'ai passé toutes ces années
Dans ces différentes époques
Entre le baroque et l'état de loque
J'ai sans cesse navigué entre les péripéties
Et les inepties
Où j'ai manqué sans arrêt
De couler sous le torrent
Si je n'avais pas fait face
Et si je n'étais guère
Resté à la surface
Vu que ma vie a croulé sous les tourments
Je garde des traces indélébiles
De toutes mes angoisses de mon passé
Où je semble dépassé
Les cicatrices ne s'effaceront complètement jamais
De mon cerveau
Souvent ça qui m'a mis dans le chaos
Et qui fait que j'étais ko
Je me suis vraiment fait de la bile
A force de frôler l'échafaud
Lorsque j'ai eu d'énormes coups de chaud
A cause de mon enfance difficile
Calamiteuse et déplorable
Je n'arriverais sans doute pas à panser
Ces plaies
Vu qu'en permanence, je demeure en replay
A force d'y penser
Et que je me suis beaucoup dépensé
A reconstituer le fil de mon histoire
Mais comme le puzzle

Est décomposé
En morceaux
Et en lambeaux
Dans le désordre
Pour faire le buzz
De ce fait, je suis décompensé
Tout cela semble dû
A mon enfance chaotique et tumultueuse
Où je désirerais véritablement qu'elle devienne amnésique
Pour que je sois de nouveau folklorique
En renouant avec une période épique
Pour souffler du bon air
Dans une nouvelle ère
Sans que je me repique
Dans les piques
Agressives
Moi, l'écorché vif
Et le subversif

Que ni la famille

Et ni les amis

Ne comprennent

Dans cette pluie

Diluvienne 
Dès que je deviens transgressif        

Et où auprès de tous   

Je suis discrédité

Répudié et conspué
Et où je vois rouge             
Dès que ça bouge
Mais je n'ai point trouvé
La paix intérieure
Car je ressens un affreux crève-cœur
Vis à vis de ce chemin versatile
Avec tout ce gâchis
En pente habile
Où j'essuie
Toutes mes souffrances
Depuis trop fort longtemps
Mais peut-être qu'elles ne guériront pas
Car la résilience tarde à venir
Et que je crains ce qui va advenir
Dans l'avenir
J'ai de la colère, de la haine et de l'amertume
Car je paye cash la sentence
Idéale car j'ai causé de grandes peines
Et que ça fait mauvaise haleine
Car la liste semble longue
Comme au collège privé EPIN à Vitry
Avec toute la méchanceté
Et la férocité
De tout un tas d'élèves
Qui m'ont fait du mal
Mâle
En m'agressant verbalement
En insultes
Comme catapulte
Et en me portant atteinte physiquement
En coup de poing
Et en me blessant
Avec un cutter
Cette école pour moi fut de la merde
Et je l'emmerde

Et je m'en fous  
Et j'en ai rien à foutre
Comme un arbre sans la sève
C'est ici que mes pépins ont commencé
Comme une épine dans le pied
Dans tout ce guêpier
Car ce fut la loi du plus fort
Même si au fond, je n'avais pas entièrement tort
Et que si je n'avais pas été un battant
Depuis longtemps,

Je serais mort   
De remords ( remort )
Moi, le sempiternel suicidaire
Aux médocs
Qui a fait une multitude de tentatives
De suicide
Mais qui les a toutes ratées
Avec des rémissions temporaires
J'allume les lettres incendiaires
Avec ma provoc
Pour causer du choc
Et m'abriter sous mon pare choc
Moi qui en ai marre de souvent souffrir
Et subir
Avec très rarement des plaisirs
Mais qui a besoin de rire
Pour ne plus ruminer dans ses soucis
J'en ai marre de cette vie
Dans un vide sans bruit
Où les envies positives
Se raréfient
Et où je me marre dans l'ennui
Car ma mère et mon grand-père
Ne sont plus là
Mais dans l'au-delà
Ma mère est morte d'un cancer
Et mon grand-père a mis fin à ses jours avec un fusil
Je me sens si seul dans mon désarroi
Et je porte toute cette croix
Si lourde que la mare est pleine
Et que je n'ai pas eu de veine
Que moi aussi
Tôt ou tard, j'ai peur de me foutre en l'air
Je suis parano
Dans les maux
Et dans les mots
En grands travaux
Je me sens persécuté
Percuté et malmené
Par tout le monde,
Dans la rue avec les gens, à mon travail avec mes collègues,
Chez moi avec mes amis ou chez eux,
Ou chez moi avec ma famille ou chez eux,
Et j'en suis sûr car je sais que tout le monde
S'en fout de moi et me veut du mal
J'ai peur du pire
Et de reproduire
Dans la réalité
Le mal que l'on m'a fait
Lorsque j'étais enfant
Moi, l'enfant maltraité dans sa jeunesse  
Qui a peur d'exterminer les enfants
Et les gens
Mais qui se soigne
Avec poigne
Pour ne pas passer à l'acte
Pendant l'entracte
A cause de tout ce que ma mère
M'a fait subir avec toute son emprise
Sur moi
Jusqu'à l'enfer
En plus, elle m'a trop couvé
Moi, je dis, ça commence à bien faire
Et à suffire
Je murmure qu'il faut se défaire
De tout ça
Pour que j'avance à pas de géants
En allant de l'avant
Malgré tout, je me sens en sursis
Et en danger
Où j'ai perdu des amis
Qui ne m'ont pas compris
A cause de mes erreurs
Baignées dans l'horreur
Dans mon parcours
En dents de scie
Comme un compte à rebours
Si je ne cours
Pas pour revenir
Parmi vous dans le retour
J'ai une vie moribonde et morose
Loin d'être rose
J'ai la dent dure
Avec tous mes côtés obscurs
Je n'aspire qu'à la vengeance
Avec violence
Pour rompre l'allégeance
Moi, le rebelle et l'anarchiste
Et l'insoumis
Qui parfois paraît démuni
Mais reste triste
Car il ne l'a pas eu belle
En mirabelle
Même si tant bien que mal
Il s'en est plus ou moins bien remis
Je suis stressé, oppressé
Et pressé
J'ai l'âme noire
Et infâme
A cause de toute ma sombre histoire
Comme une lame
Envers les femmes
Dans un signal d'alarme
Où coulent mes larmes
Je suis tellement cabossé
Et à fleur de peau
Même si avec mon psy, j'ai bossé
Où il faut à tout prix         
Que ce fardeau
Ne reste plus un cadeau
Empoisonné
Pour que je dise oui
A la vie et à mes envies
Et non à la mélancolie
Et que je me libère
De cette guerre des nerfs
En renaissant de mes cendres
Pour ne plus descendre
Avec le poids
De cette enclume
Afin que les meilleurs jours
Me soufflent bonjour
Pour toujours.
 
 
 
Jérôme B

Ca fait un bail ! 
 
 
 
Depuis l'ouverture du bal
Je m'emballe
Et je déballe
Car ça fait un bail
A deux balles
Que j'ai signé mon bail
Et que j'entrebâille
Comme l'acide
Aux corneilles
Dès que j'assaille
Pour un petit détail
Tout cet ail
Où que j'aille
Que ce soit au travail
Qui vaille
Ou au fond de mes entrailles
Où ça fait un bail
Que je baille
Et que je bégaie
Avec ma pagaie
Dans cette vaste pagaille
Où je finis sur la paille
De ce large éventail
Gai aux aguets
Où je dis aïe et aie
Comme le lait
Olé
Sur le feu
Jusqu'à ce que je baille
Au pieu
Dans un good bye
Pour un bail
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
Collet-monté
 
 
Dès que la pièce
Fut montée
En espèces
L'élan accolé
Fut collet-monté
Remonté et démonté
Dans un méli-mélo
Décollé
De sa trame
Qui rame
Dans une saynète collée
Au scénario racolé
Et collé-monté
Comme un imbroglio
Décollé et démonté
Dès le déclic du clap
Qui claque en clic
Dans un clip
Qui flippe
Et flique
Jusqu'à la pièce
Démontée
Aux quiproquos
Collets-montés
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 

                                      Blagues :

 

 

1) Que dit-on de quelqu'un qui se sert de GOOGLE pour de grosses recherches d'emploi avec une véritable motivation ?

   -  On dit que c'est le moteur de sa recherche

 

2)  Que peut-on dire Aux Belges pour leur manifester notre soutien après ces tristes évènements ?  -  Pauvres choux de Bruxelles !

 

3)  Que faut-il faire lorsqu'il y a un attentat ?

           -  Il faut partir en Coran

 

 

                                Jérôme de Mars

 

                                         Blagues :

 

 

1)  Que dira - t-on de l'équipe de France de football si elle perd contre

Les Pays-Bas en match amical vendredi 25 mars prochain ?

           -   Que l'équipe de France de football est un pays bas dirigé par François Hollande

 

2)  Monsieur et Madame Te ont une fille, comment s'appelle-t-elle ?

          -   Debbie Te   (  des bites )

 

3)  Quel est le comble pour un joueur du PSG après la défaite d'hier   ?

         -   C'est qu'il demande un Monaco pour la fête de la bière

 

 

                                  Jérôme de Mars

On naît  ( n'est )  pas méchants !
 
 
 
Dès la naissance
A l'origine
On naît pas méchants
Avec l'image de notre bobine    
Riche en hémoglobine
Telle l'essence
D'une vie destinée à la décence
Où malgré tout, la providence malmène
Sans scrupules
Les êtres bien-pensants
Et les amène
Vers le tourbillon du vent violent
A contempler le temps
Et les chants
Déchantés des âmes déviantes            
En rafale
De crapules
Où le sas
Tire le signal
Solennel de l'alarme
Qui coule en rudes larmes
Sur les champs piétinés
Jetés en pâtures
Comme de sales ordures
Qui circulent à l'air libre
Dans la nature
Même si on ne possède pas la fibre
On requiert la liberté de vivre
Car à la base
On n'est pas méchants
Avec la tête basse
Mais à force, les inévitables circonstances
Enumérées dans leur longue liste
Nous rendent l'existence chancelante
Dérivant  vers le hors-piste
Jonché d'aventures
Trépidantes et éprouvantes
Comme un film d'épouvante
Qui se vante
Dans un mauvais songe
Lorsque l'abcès nous ronge
En flashbacks difficiles qui nous remontent
A la surface
Où quoiqu'on fasse
Il faut s'extraire de tout cela
Et faire table rase

Bien au-delà
Pour avancer à grands pas
Et ainsi franchir la porte de la gloire           
D'un itinéraire réussi sans histoires
Noires sur l'étendard
Où l'on n'est pas méchants

Même si on naît à contrechant

Jusqu'au voile du soulagement
D'un merveilleux printemps
Pour fort longtemps
Sans contrechamp
 
 
 
Jérôme de Mars

Impromptu
 
 
 
Lors d'un imprévu,      
J'improvise
Et j'avise
Dans une vie
De bohème
Une envie
De poème
Impromptue
Que je révise
Et que j'attise
De façon incongrue
Comme une ode
Eperdue
Dès que le feu
Romanesque
Chauffe la braise
Du jeu fabuleux
Entre parenthèses
Lorsqu'il rétribue
La tribu
Avec l'art et la manière
D'un revirement chevaleresque
Et littéraire
Comme un volte-face                   
Qui me revient de pleine face
A la surface
Linéaire
Dès que la plume virevolte
Et change d'attribut
Jusqu'à ce que la révolte
Se tut
Dans un silence absolu
 
 
Jérôme de Mars

 

                                           Blague :

 

 

Pourquoi La Grèce ne fait-elle pas le poids face aux autres pays vu qu'elle traverse une grave crise ?   -   Parce - qu'elle est à la masse

 

 

                                  Jérôme de Mars

 

                                       Blague :

 

 

Que dit-on à un téléspectateur français qui n'a pas regardé la soirée Des Restos Du Cœur vendredi soir dernier sur TF1 ? -  Enfoiré    

 

 

                               Jérôme de Mars

Remue-ménage / remue-méninge                               
 
 
Depuis que j'ai le bel
Age dans tout ce bordel          
Je nage
Et je surnage
Dans ma cage
Où j'ai la rage
Du désespoir
Où tout foire                                                                                                            
Dans la foire
De tout ce remue-ménage
Où je remue
Et je mue
Dans tout ce ménage
Où je ne me ménage
Guère dans ma guerre intérieure
Epurée en noirceur
Où je clame purée
Dans le tiroir
Déclassé et désordonné
Du au reflet de mon miroir
Dissimulé dans un camouflet
Où traînent les souvenirs
Dont j'ai tant de mal à me départir                             
Dans tout ce caniveau
Au niveau zéro
Où je peine à subvenir
A n'en plus finir
Pour changer
Ma vie endolorie
Délétère à terre
Où je ris de mes conneries
En une mer
Débordante de gaieté
Sur la jetée
Où j'appuie sur éjecté
Pour dériver de mon passé
Que je jette à la poubelle
Ce que j'aurai dû faire
Depuis belle lurette
Car c'est pour ça
Que je suis rejeté
Par certaines personnalités
A cause de mes faux-pas
En appât
Car pour elles
Je rentre dans la catégorie
Hors-normes
Sans être conforme
Dans une grande forme
Car constamment j'ai la méforme
Difforme en forme
Où on veut me ranger
Aux oubliettes
Dans un bal musette  
Sans amourette
Comme une girouette
Aux alouettes
Avec la gourmette
Rétamée et consumée
Due à toutes ces cassures
De tout ce gâchis
Largement entamé
Que j'ai provoqué
Et invoqué
En noms d'ordures
Dans tout ce remue-méninge 
Où je singe
Ma mère
En faisant marcher
Mes méninges
Que je dépose sur la place
Du marché
En surface
Pour démarcher
Le diable sacré
De mes vœux
En désaveux
Où je n'ai plus la force
Que s'amorce
Une nouvelle ère
Dans un futur solaire et salutaire
Mais tout de même, je dois oublier
Tout ce passé
Repassé
Pour me dépasser
Et me surpasser
Dans un avenir
Et un devenir
Emérite en prospérité
Afin que je retrouve le mérite
Et l'estime
De mes congénères
Pour ne plus que naguère
S'enveniment en rimes
Mes nerfs
A la frontière
De ma salve lunaire
Lorsqu'en périodes
Sans soldes
Je me rôde
Avec fioritures
Dans une camisole
De force seul en pleine nature
Où je m'isole sur le sol
Mais malgré tout, je dois reprendre
De l'aplomb
Sans péter les plombs
En cendres
Pour que tout ce remue-ménage
Devienne sage                                              
Et que ce remue-méninge
Lave du linge
Propre
De sorte que je ménage
Mes méninges
Et qu'ils soient de nouveau
Sobres 
Sans méli-mélo
Jusqu'à ce que je déménage
Et que j'aménage                               
Comme un singe
Adoré
Pour virer
Vers l'âge doré
De l'honneur ressuscité
Avec vivacité
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Cher Christophe

 

Cher Christophe

J'ouvre la strophe

En t'écrivant ce poème

Pour te remonter le moral

Toi, la garantie de la morale

Droit dans tes bottes

Avec des principes propres

Afin que tu n'aies plus mal

Dans cette vie

Faite d'épreuves

Et de problèmes

Pour que tu demeures l'emblème

Comme la preuve

Que tu es une personne forte

Qui résistera de la sorte

En ouvrant une nouvelle porte

N'oublie pas que tu n'es pas seul

Sur le seuil

De ton fauteuil

Et qu'il y en a pleins

Qui te veulent

Du bien

Parmi tes copains

Afin de te redonner de l'entrain   

Tu es quelqu'un de bien 

Que j'apprécie beaucoup

Avec un attachement

Bienveillant et doux

Dans ce monde

A travers les ondes

Tu es un très bon ami

A l'infini

Avec des qualités humaines

A la semaine

Je ne t'oublie  pas

Mais je n'ose pas te parler

Pour ne point te déranger

Car j'ai peur que tu m'envoies

Promener sur la voie

J'espère que prochainement

Tu me reparleras

Quand il y aura

Du bon temps

Pendant longtemps

Lorsque tu te seras remis

Et rétabli de ton deuil

Car tu dois te reposer

Pour revenir

Et retrouver les plaisirs

De la vie

Avec un grand appétit

De bonheur

Et de chaleur

J'espère de tout cœur

Que pour toi

Je suis toujours

Un bon ami

Même si parfois

J'ai commis

Des maladresses

A cause de mon stress

Je tiens beaucoup

A toi comme ami

Toi qui a toujours

Eté là

Dans les bons

Et les mauvais jours

Sans conditions

Avec une telle patience

Malgré mon insolence

Due à mes sales coups

Où dans la vie

Tout a un prix

Je t'assure

De tout mon soutien

Coûte que coûte

Dans ta route

Et dans ton chemin

Afin qu'il te mène

Dans la nature

Avec un parfum zen

De telle manière

Qu'au fur et à mesure

Il t'embarque

Pour de magnifiques aventures

Avec une existence pleine

Dès l'accalmie sereine

Mon cher Christophe

Où je renferme cette strophe

En espérant que tu ne m'oublies pas  

Malgré les aléas

Et qu'on se revoit

Dans un avenir limitrophe

Avec le sourire

Et le rire

En conclusion

De cette lettre à ton attention

Où je te dis à bientôt

Dès que le soleil se relèvera tôt

Sur la passerelle

Des choses belles

A ton escarcelle

Sur la barque

En première

Position

Jusqu'à l'horizon

 

 

Jérôme de Mars

 

 

 

                                           Blague :

 

 

Que faut-il faire si quelqu'un est sur le point de passer à l'acte car il traverse une crise aigue et grave ?  -  Il faut mettre l'accent sur la prévention.

 

 

 

                                   Jérôme de Mars

 

                                        Blagues :

 

 

1)  Que dit-on de quelqu'un qui est performant dans un logiciel sur internet ?

                -   Il  EXCEL  (  excelle  )                                                           

 

2)  Que dira- t-on de moi si je me taille le poignet vu que je n'ai pas de chance ?

               -   Je n'ai pas de veine

 

 

                                  

                                 Jérôme de Mars

Poète des temps modernes 
 
 
 
Depuis ma machine
Avec mon encre de chine

Je suis un poète
Des temps modernes
Dans un havre de paix
Sur le port de plaisance

Où j'encense
Le bien-fondé
De mes idées préfabriquées
Dans la sagacité
De la lune dans ses cernes
Telle une nuit terne
Sur la crête
De ma partie animale
Moi, le mâle
Qui décrète
Les origines que je sécrète
Dans mes secrets édulcorés
En peau de chagrin
Dans un triste destin
En échauffourées
Comme nouvelle fournée
De ma tournée
Dans la pioche
Comme quand j'étais
Mioche dans mon enfance
Moche qui amoche
Où j'épure
Ma nature
Pour ne point que je sature
L'impitoyable société

Jamais rassasiée
Dans de longues discussions
En thèmes acérés
Qui m'assassinent
Et me bassinent
En sermons
Sur la colline
En hauteur
Où me fuit le bonheur
A l'effarouchée
Farouche dans la lignée
De mon état aliéné
Dès que je lâche les rênes
Par petites touches
Et lorsque je deviens une hyène
Sans hygiène
Et sans gênes
Et que tout cela paraît
Louche dans la souche
Malgré mes gènes
Pour qui que ça gêne
Quand je les assène
De gros mots
Avec mon micro
Sur la scène
Comme un  sir sauvage
Dans ma rage
Où les bobos
Me contaminent
En contusion
Dans les lésions
Dangereuses et ravageuses
Sur la piste ombrageuse
tout ce que je dis
Je l'assume
En grands titres dans la série
Où nous tous, nous sûmes
Ce qu'un poète
Des temps modernes
Sembla apte
Pour conclure cet acte
Dans un immense volume
Absolu une fois n'est
Pas coutume
 
 
 
 
Jérôme de Mars
  

 

                                    Blagues :

 

1)  Pourquoi à L'ESAT de Vitry, y a-t-il de l'huile sur le feu ?

               -   Parce-que tout le monde se frite sans arrêt

 

2) Que dira - t - on de moi si je me suicide en me tirant dessus avec un fusil ?

              -    Que je me serai tiré à bout portant ( pourtant )

 

 

                              Jérôme de Mars

 

                                        Blague :  

 

  Pourquoi à L'ESAT  de Vitry, quand on fait  Riem  Becker, on se fait tout le temps taper sur les doigts par les moniteurs ? - Parce-qu'on se fait coffrer ( coffret ) par les moniteurs en permanence lors de ce travail !

 

 

                                Jérôme de Mars

 

 

                                         Blague :

 

 

 

Que dira-t-on de moi si je me plante un coup de canif dans le corps pour me suicider vu que j'ai fait du vide autour de moi ? - On dira que j'aurai été à couteaux tirés avec tout le monde.

 

 

 

                                Jérôme de Mars

 

 

 

 

                                                Blague :

                  

 

Qu'est-ce-que ça fait une montagne dont on prononce les lettres du nom ?

         -  La Montagne Epelée   (  La Montagne Pelée )

 

 

                                        Jérôme de Mars

 

                                         Blagues :

 

 

1) Pourquoi à L'ESAT de Vitry, on fait tout le temps DUGAS comme travail ?

           -  Parce-qu' à force d'en faire, on prend de la bouteille et ça nous soule !

 

2) Pourquoi à L'ESAT de Vitry quand on fait DUGAS, tout le monde s'agresse ?

          -  Parce-que tout le monde se met en boîte !

 

3) Pourquoi à L'ESAT de Vitry quand on fait les dossiers de la clinique Pasteur ne  trouve t-on pas le remède contre les erreurs ?  - Parce- qu'on n'a pas trouvé le vaccin même qu'il y a des piqûres de rappel.

 

 

 

                                  Jérôme de Mars

 

                                         Blagues :

 

1)  Que dit-on d'un arménien vivant en France et qui est dans les vaps ?

      -  Il est à l'Ouest       

 

2) Que dit-on d'un arménien qui ouvre un magasin de chaussures le jour de la date anniversaire du génocide ?  -  C'est son fonds de commerce

 

3)  Pourquoi est-ce-que je soule tout le monde avec mes écrits sarcastiques ?

              -  Parce-que je mange des feuilles de vigne

 

 

                                Jérôme de Mars

La France idéale 
 
 
Depuis que La France est sous anesthésie locale
Dans un coma si profond
Nous touchons  le fond
Où nous ne sommes plus d'égal à égal
Mais où nous avons tous la dalle
Car il ne nous reste que dalle   
Sur les dalles
Où ça ne tourne plus du tout rond
Dans ce monde en désillusion
Où plus personne n'a un rond
Nous avons tous pour ambition
Le retour à une France idéale
Et  normale
Où les gens n'auraient plus entre eux
Dans leur regard la gale
Qui amplifie ce climat fiévreux
Fébrile et indocile
Avec la haine délétère  
Du peuple en colère
Rongé par la défiance
Avec des intentions
De vengeance 
Où l'on se fait de la bile
Dans cette société en perte de valeurs
Et de repères
Où les êtres ont peur
Dans ce cruel enfer
Dû au fruit de nos erreurs
Car nous tous, vous et moi y compris
On est tous responsables du déclin de La France
Pays soumis
Au diktat de la finance
Où il manque de la chaleur humaine
Et de la compassion
Car à l'heure actuelle, souffle un vent
Où les individus se jettent perdus dans le néant
Avec leur arrogance hautaine
Pour cela,
Il faudrait que tout ça change
Pour revenir dans le royaume des anges
Où le respect et la solidarité
Reprendraient dans l'union
De la force et de la fraternité
Où chacun aurait un travail
Et une maison
Sans se retrouver sur la paille
Et sans dormir sous les ponts
Il faudrait rallumer la lumière
Dans les chaumières
Pour remplacer le noir
Par les couleurs des grands soirs
En renouant avec le goût de la vie
Et de l'envie
Où le bonheur renaîtrait en fleurs
Sans leurre et sans compter pour du beurre
Où l'on habiterait avec ferveur
Dans un monde meilleur
A base de délicieuses saveurs
Où le rire
Se joindrait aux plaisirs
Sans violence
Mais avec bienveillance
Comme y a longtemps 
Quand le cynisme n'existait pas
Et qu'il y avait moins  de pertes et de fracas
Dans la nostalgie d'antan
Il serait temps qu'il y ait une réelle prise de conscience
Dans l'urgence
Avant qu'il ne soit trop tard
Et que resurgisse le tintamarre 
D'une nouvelle ère de guerre
Dans l'atmosphère
Pour éviter les dégâts,
Réveillons-nous
Et agissons pour déployer nos atouts
Dans un état
Des lieux
Pour que brillent les cieux
Et que le tout se régénère
Et se réintègre
Dans une population intègre
Sans fourre-tout
Pour réunir
La communauté des amis
Et de la famille
A la quête du bal
De la fête coquette
Jusqu'à la conquête
De La France idéale 
 
 
Jérôme de Mars

 

                                              

Electrochoc
 
 
 
En ce moment, en électrochoc
Notre époque est baroque 

Avec endurance
Où elle subit une période charnière
Où faut plus regarder derrière
Mais devant sans les yeux
Dans les œillères
En se mettant des barrières
Car notre monde plonge dans le choc
Sans pare-chocs
De notre civilisation actuelle
Avec une ribambelle
De changements à venir   
Pour l'avenir à n'en plus finir
Où la société semble en roc
Et extrêmement rock 

Pas très droit
Dans ses bottes
Avec des comportements  étroits
Qui ont la cote
Où tout ça paraît du toc
Nom de Dieu
En solution, il faut un électrochoc
De fer sans enfer
Et sans retourner en arrière                
Pour retrouver la lumière
Et la prière
A cause de l'ornière
De l'empreinte du passé
Où faut se dépasser
Pour susciter
Un nouvel élan
Comme l'inexorable preuve
Qu'on se retrousse tous les manches
Pour affronter
Les épreuves
Et les défis
De la vie
Loin d'être un long fleuve
Tranquille dans la ville
Où faut plus partir
En vrille
Mais rouler
Sa bille
Car la manche
Ne demeure pas perdue
Dans l'absolu
Des temps modernes
Où les souvenirs
Deviendront subalternes
Du présent vivant
Jusqu'à l'espoir ascendant
D'un peuple triomphant
Dans l'espérance
 
 
Jérôme de Mars

Message d'amour
 
 
 
Dès que la rose
Est éclose
J'ouvre grand mon cœur tout ouï
Niché sur la rive
Du roman à l'eau de rose
Lorsque j'écarquille mes yeux entichés
Dans la nuance des sentiments
Qui susurrent oui
Dans la juste portée
De ce message d'amour
A la couleur rose
Quand j'arrose
Le jardin qui parsème
Sa graine d'amour
Dans le philtre qui cultive
Le raisin à ce jour
En emblème
De ce poème
Qui prend son élan
Jusqu'au retour
Du charme jonché
A l'instant présent
 
 
 
Jérôme de Mars

OVNI
 
 
Ce texte que je m'apprête
A écrire
Dès que ma plume
Sera prête
A transcrire
Ne demeurera point
Comme les autres
Tel un ovni
Qui débarque en appoint
En honni
Dans la galaxie
Comme garantie
En ligne de mire 
Des cosmonautes
Et des astronautes
Qui volent en légèreté
Dans la confrérie
De la voie lactée

Dans l'espace
Space de la place                       
Comme la race
Immaculée et juchée
De l'espèce humaine
En amen
Qui amène
Sa conscience
Saine et sereine
Dans sa drôle de vie
Brandissant un costume
Sur mesure
Pour cacher
Les apparences
Trompeuses en fréquence
La tête dans les étoiles
De cet ovni
Qui peint
Sa soucoupe
Sous sa coupe
Et qui se voile
La face
Dans le ni oui
Ni nom
Pour mettre la pierre
A l'édifice
En agrément
De tous les instants
En ascendance
Dès l'abondance
De la maison bâtie
Et conquise d'avance
En feux d'artifice
Dans sa semence
Acquise avec cadence
Jusqu'à sa descendance
Vers le futur
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Remonte la pente
 
 
 
Du début à la fin
Que l'on ait ou pas
Le béguin
La vie est une jungle
Où parfois on en vient
Aux mains
Et où tantôt on a besoin
D'un regain d'amour
Et de tendresse
Pour rameuter la foule
Et la rallier à la liesse
Dans les faubourgs
Et les bourgs
De La France attendrie
Dans ses beaux jours
Tel un jingle perpétuel
Car la vie
Demeure un éternel
Recommencement
Des souvenirs
A l'avenir
Rangés dans la mémoire
De l'histoire
En rituel
Où dès qu'on arpente
Les coups durs
Et obscurs
De la vie
Qui semblent
Nos pires ennemis
Dans l'ensemble
On se dit entre nous
Pour que le tout
Se dénoue
Remonte la pente
Même si t'as plus
De sous
Car le plus important
C'est qu'on se serre
Les coudes
Et qu'on se ressoude
Pour joindre la gestuelle
Aux liens fraternels
Afin que notre vie
Redevienne notre amie
Dans ses plaisirs
Universels jusqu'à
L'allégresse plurielle
 
 
 
Jérôme de Mars

La vie en couleurs
 
 
A la bonne heure
Les jours semblent songeurs
Et pensifs
Dans le récif
Des jolis bateaux
Statiques sur l'eau
Dans l'amas
De La Terre Promise
Loin d'être compromise
Dans cette mer taciturne
Comme une urne
Transparente vive d'éclats 
Dans la vie en couleurs
Au temps complaisant
Du parfait bonheur
Bridé par ses cernes espiègles
Lorsqu'elles enlacent l'aigle
Malicieux las de sa gloire passée
Surpassée par le sentier
Endormi sur ses lauriers                                     
De la vie en couleurs
Comme un oiseau ivre
De candeur
Dans la passerelle
De l'arc en ciel
Avec un brin d'innocence
Qui encense
La pente sans soucis
Dans le livre
Jusqu'à l'accalmie
Du soleil plaisant
Dans son lit
 
 
Jérôme de Mars

Le rappeur d' Ivry 

 

 

 

Bonjour
En ce beau jour
Je m'appelle Christophe
Sans catastrophe
En strophe
Dans ce pays limitrophe
En France                                                                     
Dans ma défiance
J'ai 29 ans
Et toutes mes dents
Et j'apostrophe
Jérôme, mon ami
Dans sa pure folie
Moi, le rappeur d'Ivry
Et lui, le rappeur de Vitry
Pendant qu il dérape
Moi, je rappe
Toutes mes rimes
Ou en prose
Dont je dispose
Dans mon quartier
Du territoire
Aux rêves illusoires
Sans être bcbg
En frime
Je pose mes mots
En metallo
Moi, le prolo
A L'ESAT de Vitry
Où  je carbure au micro
Tous mes gros mots
Avec ma verve
A l'infini
Où je fais mon show
Avec sang froid
Dans ce climat chaud
A l'échafaud  
De cette France en effroi
Où je fais le dur
Comme Excalibur
Mais j'ai aussi le coeur tendre
Lorsque je suis en chœur à  répandre                    
De l'amour                                                   
Dans la poésie
En roulement de tambour
Avec appétit
Car le monde est petit
Comme moi, où je veux de la révérence
En référence
Pour y voir la différence
En toute circonstance
Sans substance
Jusqu'à ce que je perce dans l' hexagone  
Comme Antigone
En évènement
De ce véritable défoulement
Sans contretemps

 

 

Jérôme de Mars

Pique-nique
 
 
 
Dans ce pique-nique
Je joue mon vatout
Où je démontre mes atouts
Coup pour coup
A contrecoup
Car je pique avec les mots   
Et je nique avec les maux
Car je pique-nique tout
De la clique
A mes clics
En tics
Où ça fait tilt
De ce fait, je m'en fous de tout
Car je demeure un fou
Qui refoule tout
Chez la foule fourre-tout
Qui exacerbe ma toux
Dès que j'étrique
La trique
Pour me faire battre
Et rabattre
Car je semble l'homme
A abattre
En somme
Dont tout le monde se tape
Moi, qui me tape des délires
Dans mes vieux supplices
De mes dires
A en médire
Les autres
Comme les vôtres
Moi, le maso
Dans mes vilains plaisirs
Tel un triste sir
Dans la cire
Qui n'en a rien à cirer
Lorsque je tire
Ma vie
A l'ennui
De toute cette ire
Quand je l'étire
Et que je m'étire
Dans mes insubmersibles soucis
Tel un vol à la tire
Où je tire
Sur tout ce qui bouge
Car j'attire le rouge
Et que je vois rouge
Comme un poisson au sang rouge
Qui s'en fiche
De son cœur en friche
Car je nique tout
Moi, le cynique
De la politique
A la télévision
Avec aversion
En version
Même en passant par la musique
Et le cinéma
Vu que j'embobine
Tout le monde
Avec des cheveux dans les pellicules
Même mes poèmes
Me causent des blêmes
En emblème
De mon état blême
De cette existence qui respire la bohème
A problèmes
Car j'aime le requiem
De mon âme qui saigne
Moi, la teigne
Sans peigne
Qui réfrène l'essentiel
De tout son potentiel
Car je pique en épique mes atouts
Tel un porc-épic au pic
De son vatout
Et que je nique tout
Moi, le satanique
Qui tique
Ce monde obscène
Dans sa sale mise en scène
Ce qui fait que j'assène
Cette France de merde
Que j'emmerde
De tout mon coup de pied
A contrepied
Que j'épie
Telle une pie
De mes piques assassines
Vu que tout me bassine
Dans tout ce sac de nœuds
Que j'emmène
A L'Eden
Et que j'amène
Vu comment je me démène
Sans savoir où tout cela me mène
Jusqu'à mon œil frileux
Où je finirai dans les cieux
Poussiéreux et ombrageux
De tout ce fardeau ténébreux
Faute de mieux
En adieux
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

 Pluie d'étoiles
 
 
 
En prélude
Lors de la pénombre
Au croisement de l'ombre
Et du soleil
Le crépuscule ensorcelle
Son grain de sel
Dans un lâcher de comètes
Qui ruissellent
Au sein de la voix lactée
Parmi les planètes
En fête
Du système solaire
Lorsque la pluie d'étoiles
Luit à feu doux sur la poêle
Des étincelles
Dans le jeu parfait
Des sentinelles
Au clair
Jusqu'à ce que la pluie d'étoiles
Raffinée et prude
Tombe en désuétude
Dans une nouvelle toile de fond
Au son du clairon
 
 
Jérôme de Mars

La Montagne Pelée 
 
 
 
 
Dès l'intronisation
Je pars en expédition
Dans l'embarcation
D'un voyage d'introspection
Où je vais en direction
De La Montagne Pelée
En destination
Comme si elle m'appelait

Par mon nom
Lorsque je me remets d'aplomb
Et que je semble fin prêt
A soulever
Des montagnes épelées
Dans l'injonction  
De l'insurrection
Où je renais en résurrection
Dans cette cure de jouvence
Qui me procure tant de transe
Quand je dévoie
En errance
Dans la trajectoire
De mon territoire
Jusqu'à la résurgence
En abondance
Sur la voie
 
 
Jérôme de Mars

 Complexe sans  complexe
 
 
 
Depuis l'accent circonflexe
Brut chantant du matin
Je murmure en plein réflexe
Ce même refrain
Paillard sur le bout du sexe
Complexe sans  complexe
Qui me laisse perplexe
Dès que ça me vexe
Et lorsqu'on me parle de sexe
Complexe sans complexe
En tout bien tout honneur
Avec lueurs
Qui me procure des sueurs
Où je pénètre dans les sources torrides
De ma volupté insatiable et avide
Du penchant de mon sexe acide
Qui renfloue mon appétit cupide
Où je perds mes rides
Dans la zone aride
Du sexe complexe
Sans complexe
Jusqu'à l'annexe
Fébrile et rigide
De la ville frigide
Au vide livide
 
 
Jérôme de Mars

Poésie sans frontières
 
 
 
 
Dès que les mots s'en font l'écho
La poésie
Se répand
Sans frontières
Avec folie
En fragments
Sur le continent
Avec brio
Sans œillères
Pour en mettre plein la vue
Sans bévue
Lorsqu'elle diffuse
En science infuse
Toutes ses rimes
Qu'elle arrime
Avec désinvolture
Dans une drôle de posture
Là où la poésie sans frontières
Mène le ton
Sur le front
De la terre
Au tiers-état
Dans un état des lieux
Sous les cieux
En feu
Ici où l'effet affreux
Semble en piteux état
Sans état d'âme
Quand les vers sortent du nez
Inné d'années en années
Et inopiné
Lorsque s'ensuit
Fortuit un poème gratuit
Enduit et induit
Sans erreurs
A travers un thème sans interdit
Et sans tabou
Du bout du conduit
De ce texte déduit et réduit
En non-dits
Sans mépris
Dans un juste prix
Appris et promis
Sans compromis
Jusqu'au nid de ce lit uni
Sur la longueur
 
 
 
Jérôme de Mars

Le puits des rêves
 
 
 
Au fond de l'eau
Cogitent dans l'imaginaire
Des parcelles de rêves
Qui imbibent la sève
Des yeux embués de bibelots
Du jardin salutaire qui régénère
Les cristaux du ruisseau
Qui éclatent en sanglots   
Dans une poésie sans frontière
Où le puits des rêves

Hisse son glaive
Téméraire dans ce bel itinéraire
En toute intimité dans la sagacité
Vaillante et jaillissante avec volupté
Du dernier sacerdoce qui crépite
Le bruit des métaux à l'excès
Décomplexé du mythe en rite
Lors du gîte et du couvert
Parmi ces poissons débonnaires
Dans cette terre d'ancêtre sur le site
Du puits des rêves qui se remplit
Dans sa bulle de savons en catimini
Où ce vert clair transparent scelle
Avec des bouts de ficelle
Un nouvel élan universel

En un tour de manivelle
Dès le ralliement de l'unité
Sur le bord du puits
Dans la confrérie
De la profondeur
Des rêves songeurs
Avec tant de magie
A l'accoutumée
De ce grand éclat de lumière
Qui brille d'années solaires
Derrière la barrière
Jusqu'à ce que le rideau se lève
En consécration de cette chimère
En inventaire
 
 
Jérôme de Mars

Cash-cache
 
 
Depuis les années vaches maigres
Je ne semble plus allègre
Mais aigre-doux
Comme un fou
Dans la pègre
Où j'invective
Avec mon offensive
Tous les dires
De ce pamphlet à charge
A en médire
Où je sors la grosse artillerie
Comme  grand calibre vindicatif
De ce porte-missile
Au dosage fébrile
 Moi, l'amiral
Qui m'en charge
De ma voix orale
Avec tout l'arsenal

Eruptif et explosif
De cette immense armurerie
Où dans ce texte, je serai sans pour sans
En jouant cent pour cent
A cash-cache
En appuyant sur la gâchette

Longue à la détente
Sans attente
Et en utilisant la machette
Avec toute ma  hachette
Acérée aiguisant pour mettre à mal
L'entière humanité
Qui me vocifère
Dans les incendiaires
Lorsque le pire s'achète
Dans la corruption
Sans rédemption
Où je ne demeure qu'un piètre
Trublion qui exècre
Les belles actions
Dans mes déclarations
Vu que je gâche
Tout mon triste destin
En incarnant la mauvaise figure
Dans la nature
Dans ce vilain dessin
Ecrit en représentation
De ma propre caricature
Où j'en rajoute
Dans les joutes
Verbales à deux balles
Sans mon gilet pare-balle
Où je ne crois plus en rien
Moi, le vaurien
Qui n'en a rien à foutre
De son dédain 
Dans la poutre
Comme le daim
En manteau de fourrure
Où je m'enrôle dans ma pointure
Dans la morne pâture
A force que je me coupe l'herbe
Sous le pied
En contrecoup
Dès que j'accuse le coup
Comme la lancinante corde
Que j'enroule autour de mon cou
Pour me pendre
Me prendre
Et me reprendre
Sans m'y méprendre
Dans la discorde
Vu que j'en ai marre
Tellement j'incarne le vide
Dans ma vie

Que j'amarre
En forme de litanie
Comme une musique répétitive
Objective et subjective
Dans les archives
Pourvu que je revive
Et que surgisse ma renaissance
Limpide sans ride
En quintessence

Jusqu'à l'abondance
De la déférence

En endurance


 
 
 
Jérôme de Mars

Rallumer la lumière
 
 
 
En ce moment
Le monde est noir
Dans un profond désespoir
Naviguant dans les cris bruyants
Du vent chancelant
Déclamant la triste histoire
Du mauvais regard
Des gens impatients
Dans le hasard
Dérivant du blizzard ambiant
A l'effet dévastateur et troublant
Pour rallumer la lumière
De la tanière
On aurait tant besoin
D'un bienfaiteur
Pour retrouver le bon chemin
Avec entrain
Afin de redorer le blason et l'honneur
De La France, notre cher pays seigneur
De manière à ce qu'il sorte de l'enfer
Et qu'il éteigne les incendiaires
En sifflotant un air entraînant
Dans le rang

De l'insouciance d'antan
Jusqu'à ce que l'âme des artistes
Rallume la lumière
Du soleil
Clair et débonnaire
Dans la longue liste                   
Sans frontière
Des ritournelles plurielles
Du temps éclair
 
 
 
Jérôme de Mars

  Verset aquatique 
 
 
 
Dans ce verset
Dès que tombe l'averse
Je renverse
La pluie
Quand je la verse
A l'inverse
De ce que je déverse
Lorsque la nuée
De l'eau diverse
Et variée
Reverse
Le temps avarié
Dans un triste hiver
Désarçonné
Par des sornettes
Sans tambour
Ni trompette
Pour faire trempette
Là où les revers
Semblent verts
D'impatience
Dans ces vers
En opulence
Lorsque le texte sonne
Et résonne
Dans ces mots
Qui naviguent
Vers la digue
Jusqu'au trait
En retrait
De la profondeur
Encre marine
 
 
Jérôme de Mars

 Une vie avec du soleil
 
 
 
Lors des saisons belles
Les papillons battent leurs ailes
Frénétiques comme une vie
Avec du soleil
Qui dort sur ses lauriers en dentelle
Dès l'éclat des jolies couleurs
Allongées dans le lit garni
Au grand cœur
Qui jonche  l'abordable bonheur
Aimable dans le radieux paysage
Des formidables nuages à l'abordage
Vaporeux dans le signal bleu
D'une vie avec du soleil
Qui jaillit en kyrielle
Dans la fontaine somnambule
En préambule
De l'eau bénite
En étreinte dans l'éternel sommeil
Qui sauve la mise
En paradoxe
Jusqu'à l'équinoxe
Du soleil à son zénith
 
 
Jérôme de Mars
 

 

                                           Blague :

 

 

Que dit-on d'un artiste qui se produit au zénith en consécration de sa carrière ?

               -  Il est au zénith de sa carrière  

 

 

                                     Jérôme de Mars

 

                                   Blagues : 

 

1) Quel est le comble pour un cinéaste ?

       -  C'est qu'il se fasse des films !

 

2) Que dit-on d'un artiste-auteur qui est autorisé à faire une folie ?

      -   Il a le droit d'auteur !

 

 

                            Jérôme de Mars

 

                                       Blagues :

 

1) Pourquoi La France a -t-elle eu chaud avec Marine Le Pen aux élections régionales ?   -  Parce-que La France a eu la fièvre au front

 

2) Que dira t-on en 2017 si Marine Le Pen est élue présidente de la république à la place de François Hollande ?   -  Que Marine Le Pen ( le peine ) François Hollande

 

                          

                                Jérôme de Mars  

 

                                  Blagues :

 

1) Quel est le comble pour une prostituée ?

      -  C'est qu'elle suppute

 

2) Pourquoi François Hollande joue-t-il gros dans sa politique depuis le début de son mandat ?  -  Parce- qu'il subit une sévère baisse de régime depuis le début de son mandat.

 

 

                           Jérôme de Mars

 

                                          Blague :

 

 

Pourquoi la Marine provoque-t-elle une tempête à chaque élection ?

          -   Parce- qu'elle fait des vagues

 

 

                                  Jérôme de Mars

 

                                                 Blague : 

 

Que dit-on d'un chinois qui est au bord du pétage de plomb au mois de Mars ?

                                       -  Il est au bout du rouleau de printemps

 

 

                                         Jérôme de Mars


                                              Blague :

 

Que dit-on à un Arménien qui est une tête de turc pour l'inciter à titiller à nouveau  les autres ?   -   Et revanne (  Erevan )

 

 

 

                                      Jérôme de Mars


  


                                          Blagues :


1)  Quel est le comble pour un terroriste, auteur des attentats à Paris ?

        -  C'est qu'il dise que c'est de la balle !


2) Que dit-on d'un joueur du PSG qui tire son ballon vers un magasin de pétanque ?   -  Il touche OBUT  (  au but )



                                   Jérôme de Mars 


                                      Blague :



Que dit un blaireau qui s'ennuie  ?  -  C'est rasoir !



                                  Jérôme de Mars


                                        Blagues :

 

 

1)  Pourquoi l'atelier livres à l'ESAT de Vitry Sur Seine est-elle une activité pointilleuse ?   -  Parce-que c'est une activité charnière        

 

2)  Quel est le comble pour un joueur du PSG jouant au Parc Des Princes ?

          -   C'est qu'il se dise à quel stade il en est    !

 

                        

                                 Jérôme de Mars

Comment ça va  ?
 
 
 
Comment ça va
Cher ami
Malgré tes tracas
En ribambelle
Que tu ramasses
A la pelle
Dans ta liasse
Qui font
Que tu réponds
Pas à mes appels
Que j'épelle
Du fond
De ma provision
En bruit
De fond
Où je te demande
Comment ça va
En offrande
Malgré les aléas
Même si t'aimes
Pas Noël
Avec les problèmes
Que cela ruisselle
En rajoutant du sel
Dans les plaies
Où j'espère
Que l'on se reverra
Avant la fin de l'hiver
Où je t'écris ces vers
Car je suis vert
De rage
Dans mon orage
Envers
Et contre tout le monde
Car ma colère
Gronde
Au-delà
Les barrières
Où je te pose
La question
A juste titre
Sans filtre
Pour trouver
La solution
A mes névroses
Pour savoir
Quand on pourrait
Se voir
Pour que j'oublie
Mes déboires
Pour boire
La vie
En pourboire
Jusqu'à chanter
En toute joie
Hip hip hourra
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
C'est pas du cinéma !
 
Les amis
Depuis le temps
Que l'on se connaît
A tous les instants
Vous savez
J'ai pas trouvé
La paix
Intérieure
Dans mon humeur
Et mon humour
Rieurs
Où chaque jour
Qui passe
Je trépasse
Car je suis
Dans l'impasse
Où j'ai pas déniché
Le passe
Et c'est pour ça
Que c'est pas du cinéma
Tant ma douleur
Demeure un souffre-douleur
Sans leurre
Et à pas d'heure
Où avec tous
Ces faux-pas
J'en suis devenu
Fou
Tellement je me tue
A force que je me tus
Dans le silence
De ma rébellion
Moi, le sauvageon
Aigre doux
Ripou et mou
Où je joue
A m'effondrer
En joue
Vu que je m'en lèche
Les babines
Sèches
Tellement je me fais
De films
A contre effets
Spéciaux
Où j'ai perdu
Tous mes idéaux
Dans mes maux
Où j'ai des trémolos
Dans les mots
Tandis que je vous
Révèle
Mes secrets
De l'élève
Indiscipliné
A l'école de la vie
Où je m'embobine
Et où j'embobine
Tout le monde
Pour des bricoles
Qui inondent
Les ondes
Pour terminer
Tenez-moi
Au courant
Lorsque vous pourrez
Venir chez moi
La prochaine fois
Pourvu que je garde
La foi
Sans qu'elle lézarde
Par mégarde
La nouvelle année
Jusqu'à ce que je regarde
La clarté
Sans obscurité
Dans la nuit
En toute folie
Dès la guérison
En accoutumance
 
 
Jérôme de Mars
 

 Ca fuse !
 
 
Dès que ça fuse
Mes idées perfusent
Avant qu'elles se diffusent
Et qu'elles infusent
Sans paroles confuses
Lorsqu'elles se transfusent
Dans des pages profuses
Où  je refuse
Que ça fuse
Et que ça se rediffuse
En énièmes ritournelles infuses
Qui fusent
Jusqu'à l'apogée confuse
 
 
Jérôme de Mars
 

Farce à Trappes
 
 
 
Dans la face    
Je fais une farce
A Trappes
Lorsque j'attrape
Et je rattrape
Mon trac
Dès que je craque
Et que je semble un crack
Où je vais dans un magasin
De farce et attrapes
Jusqu'à ce que je traque
Enfin
La matraque
Pour passer à la trappe
De la surface
 
 
Jérôme de Mars

Ce n'est qu'un au revoir ! 

 

L'heure est venue

Dans l'avenue

De tirer ma révérence

Et de quitter le service d'accompagnement

Après tous ces aléas

Et ces joies

Où j'ai franchi de grands pas

Car maintenant je prends

Mon envol

Comme un rossignol

En toute circonstance

Avec constance

Dans ses ailes déployées

Pour arborer l'avenir

Qui l'attend

Avec de nouveaux plaisirs

Qu'il trouvera

Pour atteindre le nirvana

De la maturité

Sans discontinuité

Mais dans la pérennité

Des instants accédés

A tout jamais

Dans la paix

Pour boire

Une quantité

D'envie et de vie

Au paradis

Car ce n'est qu'un au revoir

Même si je quitte Le Samsah

Après tout cet amas

De souvenirs

Où je vous dis

Au revoir

Mais pas adieu

Pour revenir

Un jour ou l'autre

Vous passer un petit bonjour

Dans ce faubourg

Jusqu'à ce que les cieux

Fassent de leur mieux

Pour que je ne vous oublie

Pas car ce séjour

Au Samsah

Fut ensoleillé

Comme un été parfumé

Dans l'amour

De l'embellie

Ressuscité dans le lien

Et l'élan

Qui ne sont pas des petits riens

Mais un eldorado pour le lendemain

Où maintenant vous  passez la main

Après me l'avoir tendu sans frein

Et où je vous en  remercie

De m'avoir rendu l'entrain

Car maintenant je suis en train

De vous répéter

Que ce n'est qu'un au revoir

Dans ce triste soir

Où d'ici peu

Je ne serais plus des vôtres

Car j'arrive au bout

Du chemin

Où je vous dis au revoir

Pour commencer le début

D'une nouvelle histoire

Vers l'inconnu

 

 

 

Jérôme de Mars

Mi-ange, mi-démon
 
Depuis les prémices de l'archange
Je suis mi-ange, mi-démon
Où je brave des monts déments
Et où je demeure un être d'aimant
A force que le temps
Diffère la mi-temps
Lorsque tant de mes côtés intermittents
Me rendent un coup obscur
Contre le mur
Et tantôt clair
Comme la lumière
Où se dissipent mes nerfs
Au contact de la nature
Même si parfois, ça me démange
De rester dans la zone rouge
De la pourriture
Pour que je mange et je remange
A l'état de verdure
Toutes ces ordures
Brutes dans ce monde de brutes
Qui bouge
Dans ce climat abrupte
Où le rut
Me range
Dans la catégorie dégoulinante
Comme une sale pute
 Rivée dans le collimateur de la foule assaillante
Où je suppute
Tous mes travers
Et mes revers
Jusqu'à la frontière
Afin que je me régénère
Avec un semblant d'innocence
En toute décence
Sans connivence
Et sans irrévérence
 
 
Jérôme de Mars

Intemporel
 
 
Comme une demoiselle,
Une hirondelle
Ne fait pas le printemps
Intemporel
A cet instant
De l'éternel
Lorsqu'il soulève
Des montagnes
En tramontane
De son modeste glaive
Qui demeure l'élève
Du jardin d'Eve
Dans la petite cabane
En bois
A l'abri du grand froid
Qui se pavane
Dans la caravane
Intemporelle
Des chutes éternelles
Dans les villages frêles
Dès que le zèle
Brêle la petite ritournelle
Des choses intemporelles
Qui consolide la foi spirituelle
Lorsque la gestuelle
Se joint à la mouvance corporelle
Des paradis artificiels
Intemporels
Et sempiternels
De la pérennité charnelle
Quand la chapelle
Appelle
Le divin Dieu
Philanthrope des cieux bleus
Et fabuleux en haut des prunelles
Dès l'adieu fraternel
De ces moments
En pure merveille
Universelle
Jusqu'à la dernière étincelle
Du soleil éternel
 
 
   Jérôme de Mars

Donnant donnant
 
     A pied, en cheval, en voiture
        Je marche dans la nature
        M'adonnant
        En toute sinécure
        A sillonner la belle verdure
        Qui me sert de cure
        Bedonnant en lieu sûr
       Et randonnant en plein air pur
       Donnant donnant
      Pour rentrer dans le rang
     Dès que j'arrive Aux Mans
     Sans boniments
     Aimant
    Amant
   Et désarmant
   En fragments
   De petits mots charmants
   Dans cet hymne au futur
  Qui terminera sa traversée
  Dès le franchissement
  Du mur
  Jusqu'à l'appel clément
  Aux cinq éléments  
  Donnant donnant
  Sur le Lac Léman
 
 
   Jérôme de Mars

 Droit d'auteur
 
 
 
Ici à cet endroit
Je construis ce texte
Pas très droit
Dans mes bottes
En jouant au lèche-bottes
Vu le contexte
Où cette fois-ci
Dans mon écriture
Je ne serai pas maladroit
Car je varie les genres
Dans ce droit d'auteur
Dont je semble l'acteur
Et l'auteur
Objectif et subjectif
Sans tifs en rectificatif
Où je manie le déni
Lorsque je renie
Tous mes principes
Dès que je flippe
En prenant la grippe
Quand la piqûre de rappel
M'agrippe
Nom d'une pipe
Ce droit d'auteur
Risque de m'emmener
Droit dans le mur
Si je ne parais pas adroit
Dans mon armure
Et si je brise ma carapace
Comme un rapace vorace
Et tenace
Dans les entailles
Si je demeure sur la paille
Comme la taille d'un costard
Dès que je fais des plans
Sur la comète
Comme une star
Ephémère et déchue
Dans les étoiles
Où j'achève ce droit d'auteur
En toile de fond
Jusqu'au tréfonds
De la dimension
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
Bleu, blanc, rouge
 
Depuis que La France est en deuil
Dans son fauteuil
Marqué de son vif rouge
La France voit rouge
Où faut que ça bouge
Et que l'on soit tous unis
En se serrant les coudes
Pour montrer qu'elle est en vie
Dans une foule réunie
Dans un grand lit
Qui soude
Un pays apaisé
Et réconcilié avec solidarité
Car les trois emblèmes
De La France
Demeurent liberté, égalité et fraternité
En toute amitié
Sans différence
Et indifférence
Pour ne plus jamais
Connaître le requiem
Du silence des défunts
Dans leur fin
Du bout de l'éternité
La France, c'est la nation
Du bleu de la vie
Qui rime avec euphorie
Et harmonie
Du blanc qui donne de l'élan
Et du rouge qui met l'eau à la bouche
De La Marseillaise
Jusqu'à la résilience d'une nouvelle France

En bleu, blanc, rouge dans un ruban
  
  
  
Jérôme de Mars
 

Je sors de mes gonds !
 
 
Dès que retentit le gong
Je fais un bond
En avant
En prenant les devants
Où je sors de mes gonds
En retranscrivant
De mon vivant
Les êtres déviants
Furibond
Dans un dernier sursaut
Et sûr et pas sot
Dans cet assaut
Où j'allume la brèche
Et où je vends la mèche
Dans le vent
Plein d'allant
En allant
Vers des paroles sèches
Sans antisèches
Revêches
A la une des dépêches
Où je me dépêche
Dare -dare
Avant qu'il ne soit trop tard
Où j'aspire
A ce que disparaissent
Le pire
Et le noir
Pour me réconcilier
Avec les plaisirs dérisoires
En toute amitié
Sans espèces
Et sans fantasmes illusoires
Où je dénonce les mensonges
Des songes
Dès que je pète un câble
Et que je n'encadre
Plus personne
Mais lorsque sonnent
A ma porte d'aimables gens
Qui rentrent dans le cadre
Je les dévisage sur le champ
Car j'aime épier les belles âmes
Simples
Sans lame
Et sans fioriture
Jusqu'à contempler la nature
Humble
Sans désinvolture
Vers l'aventure
 
 
Jérôme de Mars

Grains de sable
 
 
 
 
Sous le climat vulnérable
Parsèment des petits grains
De sable
Lisses et sensuels
Au sein
De l'horizon consensuel
S'immisçant dans les jeux sexuels
Des sables mouvants pénétrants
Qui germent avec parcimonie
Dans ces moments de répit
Effrénés avec dépit
Comme des pies vénérables
Et aimantes
Emmitouflées de perles nonchalantes
Qui pullulent avec véhémence
Dans ces innombrables fréquences
Fluctuantes en intermittence
Jusqu'à la fin des mouvements
Du sablier en transe
 
 
Jérôme de Mars
 

 Je me marre
 
 
 
 
Dès que démarre
Le tintamarre
J'amarre
Dans la mare
Lorsque j'en ai marre
Et que je me marre
De ce fait, j'arrime
Ma rime
Quand j'arrive
Sur la rive
Et que j'amerris
Sur la mer
Tandis que je dérive
Dans les airs
Et que j'atterris
Sur la terre
Où j'en ris
Quand j'ai le mal de mer
Dans cette tirade terre-à-terre
Qui m'enterre
Où ainsi, je prends des grands airs
Par conséquent, je demeure
Dans ma demeure
Avant que je meurs
Un poète des temps modernes
Lorsque dans mes écrits, je semble
Subalterne
Et que je tremble
Dans ma taverne
Où dorénavant, je cesserai d'être terne
Avec des cernes
Jusqu'à rallumer la lanterne
Dans ma caverne
 
 
Jérôme de Mars
 

Dans le sillon
 
 
 
Aux aurores feutrées
Le carillon sonne
Au portillon
Dans le sillon
Du climat dissipé
Comme un ouragan apaisé
Et dispersé
Dans les environs
De l'au-delà éparpillé
En évasion
Dès que les pérégrinations
Fantasques prônent
La légitimité
Des somptueuses femmes
A l'allure enjolivée
De leur vénérable âme
Dans un numéro ouvert
Dans le sillon
Des êtres spontanés
Clairs et éclairs
Comme la lumière
Disséminée dans la rue
Munie de réverbères
En pleine mue
Dans le sillon
A reculons
Du tourbillon
Des journées paires
Où les pigeons perfides
Saccagent les rois mages
Altruistes et fourbus
Sans rides
Jusqu'à l'envolée
Drue et nue
Dans le sillon
 
 
Jérôme de Mars

De gré ou de force
 
 
 
Dès que s'amorce
Le second degré
J'agrée
Malgré les griefs
Pourvu que prenne la greffe
De gré ou de force
Même si je m'efforce
De panser l'écorce
De ma plaie béante
Tellement elle demeure ardente
Lorsque ma vie semble un congrès
Je m'interroge
Sur mes progrès
Au second degré
De mon gré
Sans éloges
Malgré les regrets
De mon passé qui s'effiloche
Tellement j'ai eu d'anicroches
En points d'accroches
Comme une roche
Que j'écorche
De gré ou de force
Quand ça se corse
En Corse
Dès que je fais une entorse
De gré ou de force
Si j'agrée
Au second degré
De mon plein gré
Jusqu'à ce que je déroge
Et que je désamorce
Ma force
Dans la loge
 
 
Jérôme de Mars
 
 

 Dans le nectar des fleurs
 
 
 
         Dans la clameur
         Lorsqu'il est tard
         La nature jubile
         Dans le nectar
         Des fleurs
         Dès que la mare
         Des canards
         Grappille dans la ville
         Les heures qui brillent
         D'insouciance
         En accoutumance
         Comme le soleil levant
         Tenace en contenance
         Qui roupille
         De ses pupilles
         Sur tout le continent
         Et qui éparpille
         L'endurance
         Quand l'imminence
         Vacille près de la grille
         De l'an deux mille
         Lorsque le nectar
         Des fleurs
         Epice avec sa liqueur
         Légitime et rare
         Le jubilé
         Des rites innés
         Jusqu'à ce que les paysages
         Malgré leur grand âge
         Meurent
         D'impatience
         Avec vigueur
         Dès les jours prochains
         En essaim
 
 
         Jérôme de Mars



        Puzzle
 
 
 
Dès le buzz
Les pièces manquantes
Du puzzle
Se décomposent
Hallucinantes
Dans le désordre
Comme des choses
Qui partent en lambeaux
En totale désaccord
Alors que si le corps
Se disloque
Les éléments semblent à tort
Dans le chaos
Du ko
En roc
Comme si le rock
Cloque
Les loques
Qui ont des cloques
Mais si par miracle, le puzzle
Se reconstitue
Sans buzz
Dans l'ordre
Les morceaux retrouvent le lot
Qui dit allo
Sans tomber à l'eau
Dans les taux
Qui serrent l'étau
Fort
Jusqu'à ce que ce puzzle
Ne paraisse mort
A travers la lumière
Claire
Du trésor
En essor
De ce puzzle
Au décor
Touffu
A l'affût
En toc
Dans le troc
 
 
Jérôme de Mars

Zigzag
 
 
Dans ma vie, je suis toujours à un tournant
A gauche et à droite de l'océan Chaud bouillant et de ses tourments
Tellement,  je mens dans ce bilan en dents de scie
Où je fonctionne avec des si dans les lames prises à partie
A force que je dévie la ligne droite en zigzag
Enseveli comme si je faisais sur les murs des tags
D'un léger demi-tour en volte-face au carrefour
De la rue sous les beaux jours de Paris et de ses faubourgs
Où je me dis dans quoi je me fourre si je bourre le four
Si un jour, je semble cuit comme du bon pain béni
Dans le déni du ni oui, ni non, dans ces changements
De mon parcours atypique, qui m'étrique en forme de piques
Même si je regrette de ne pas partir aux tropiques
Sous les cocotiers exotiques du soleil faiseur de merveilles
Dès lors qu'il a sa carte vermeil vers la vue de ce beau ciel
Ainsi, je m'enlace et je m'élance  avec impertinence en trublion
Dans ces alternances lâché en plein boulevard dans du bouillon
Où je n'écris pas ce texte pour qu'il paraisse préconçu et surfait 
Comme un morceau inachevé Dans du brouillon

Contrefait dans les faits
 Sans conte de fée avec cotillon 

Rangé en préjugés et adjugé
Comme si je demeurais cocu en ne parlant que de cul
Alors que j'aime éperdument le joli romantisme qui sent le vécu 
Dans La Province dense en toute cadence 
Jusqu'aux bourgs de la providence
 
 
            Jérôme de Mars

Bienvenue à l'éclaircie
 
 
 
Par l'ironie du destin
Se dessine une merveilleuse   

Journée à  l'horizon
Idéal au sourire

Des  ravissantes femmes

Pimpantes et songeuses
Sur le balcon
Où ce petit coin tranquille clame

Dans le rire
La joie de vivre
En répliquant
Avec l'accent chantant
Bienvenue à l'éclaircie
Lorsque le soleil rit
Au nez
Du bon temps
Le long du paysage doré
Dans ces va et vient
Fluctuants dans tout ce boucan
En feu de camp
Où la lumière brille
Dans sa vénérable broutille
Comme un authentique livre
Qui regorge d'un trésor de vérité
Rangé dans un  précieux buffet
Aux délices sucrés
Jusqu'aux reflets

De pure beauté
Dans la prairie
En catimini
 
 
Jérôme de Mars
 

Les rhumatismes aromatiques
 
 
Dans la peau
Avec un peu de pot
Loin de l'entrepôt
C'est l'heure du dépôt
Aux idées préconçues
Cousues et farfelues
Tel l'ail
Qui fait aïe
Lorsque la mayonnaise
Prend  la sauce
Et que le tout se désosse
Dans les rhumatismes aromatiques
Acrobatiques et soporifiques
De l'esthétique athlétique
En musique hypothermique
Et aérodynamique
Comme un bâton de dynamites
Dans la fournaise
Embrasant les charentaises
Dans le mythe
Magnétique
Et électrique
Du fil sur le grill
Qui défile
Electronique et qui désintoxique
Les clics
Et les clacs
Des claques
Qui ont le déclic
Sur le clic-clac
Et qui craquent
Comme un crabe opaque
Dans les plaques
Du pacte en frasques
Sur le Pays Basque
De haut en bas
Dans ces rhumatismes aromatiques
Et frénétiques
Dans tout ce zèle énergique
Et sémantique
Aux effets dithyrambiques
Et catholiques
De ce cantique
Laïc
Aux tics
Qui font tilt
Dans ce grade en titre
Du prochain chapitre
Qui mime le pitre
En coup de chapeau
Dans le chapiteau
De ce pot aux roses
Qui restera en surdose
Et en névrose
Dans ces rhumatismes aromatiques
Au défoulement physique
Physiologique
Et organique
Dans la logique
En logistique
Jusqu'à l'arthrose automatique
De l'histoire Antique  ( en tics )
 
 
 
Jérôme de Mars    
 

Un nouveau jour 
 
 
 
Au lever d'hirondelles          
Jouant des coudes
A tire-d'aile 
Sur un air de violoncelle
S'éveille un nouveau jour
Dans le souk
Dès que les ombres soudent
La rue et ses parcelles
Comme la danse du zouk
Qui se déhanche toujours
Dans la vue du ciel
Avec une ribambelle
D'étincelles pour flatter
Les lucioles la tête dans les gondoles
Quand l'amour au  fleuve de babioles
Aguiche et pleurniche
Sur la niche de la péniche
Les rêveurs aux quatre cent coups alliés
A l'élu de leur cœur des saisons en frissons
Comme ce nouveau jour qui attend au portillon
Le témoignage des lambda en toute modestie
Qui riront et festoieront avec répit

Jusqu'à la fin de ce nouveau jour
 
  
  
Jérôme de Mars 
 

Eperdu dans l'absolu
 
 
Dans l'absolu

Je parais irrésolu

Et éperdu                     

Jusqu'à être
Perdu
Sans paraître
Je ne triche
Point
Dans mon pain
Noir sur blanc
Dans la friche
Sans ruban
Je cherche la quête
D'un paradis meilleur
Que sur Terre
Que je trouve austère
Et qui me met plus bas
Que terre
Dans ce vaste débat
Qui m'ébat
Et où je me débats
Proche du cimetière
Avec ma dernière cierge
Allumée sans la concierge
Pour m'épier
Dans la pitié
Eperdu dans l'absolu
Et perdu dans la tribu
De cette jungle
Que j'appelle  baltringue
Qui me rend dingue
Et frappa-dingue
Vif et subversif
Au taquet
Et transgressif
Lorsque je semble bouleversé
Par tout ce que j'ai déversé
En saloperie
Et en ignominie
Quand l'agressivité
Et la brutalité
M'ont renversé
Comme une averse
Qui me traverse
Touché, coulé
Et ému jusqu'aux sentiers   
Battus et biscornus
Quand j'ai débattu
Dans mon esprit tordu
Avec férocité
Sur ce qui me tue
Et où je me tus
Sur cet aveu
Au goût amer
De ces épisodes fâcheux
A l'horizon brumeux
Et à l'ambiance délétère
Dans l'atmosphère
Où mon air
Demeure pollué                   
Et conspué
Par ces ritournelles vilipendées
Lorsque je vocifère
En noms d'oiseaux qui puent
Tout cet enfer
Comme une sangsue
Où je sue
Lorsque je sus
Que ça ne se fait pas
De franchir le mauvais pas
Dans le la
Et que ces aléas
Restent obscurs
Et risquent de m'emmener
Droit dans le mur
Si je fais le dur
Sans ressusciter
Mon âme pur
Alors pour terminer
Ce large éventail
De tout ce passage en revue
Je n'aspire qu'à une chose
C'est que le pire
S'éloigne de mon empire
Afin que je commence la conquête
D'une résilience bienvenue
Pour égayer
Ma destinée
Jusqu'à trouver
La bonne taille
A ce vécu
Dès lors que je vaincrai la sinistrose
Et que je renaîtrai dans le rose                                                        
 
 
Jérôme de Mars

Faut que ça change ! 
 
 
Depuis que je me jette dans le grand bain
je peux me dire que j'ai de la chance
Car à force d'être mi-ange
Mi-démon, eh ben
J'en déduis qu'il faut que ça change
Car ça me démange
De ne plus pénétrer la voie de l'archange  
Pour que je soulage ma conscience
En tout bien, tout honneur
Sans une avalanche de revanche
Contagieuse dans le jeu des sept erreurs
J'en tire la conclusion
Qu'il faut que ça change
Car je me pose des questions
Dubitatives quand j'y repense
Car je ne veux plus être un spectateur     
Sondé dans le large échantillon
Enseveli dans du brouillon
Mais je désire dans cette France  
Incarner le rôle de l'acteur
Pour passer dans cette discussion franche
De la position de l'amateur
A l'auteur
Sans concession
Sans perdre la manche
Dans la population
Je clame haut et fort
Sur Le Fort
Que je continuerai mes métaphores
Dans le phosphore
Tant que le folklore
Ne montrera point l'envers du décor
Dans ce vert nature
Dont j'ai tant besoin
Sans fausse posture
Et sans l'appât du gain  
En désinvolture
Pourvu que j'ai un regain
De forme
Sans inconvénients difformes
Je répéterai à l'excès
Qu'il faut que ça change
Car j'en ai marre que l' on me range    
Dans une case
Où l'on me casse
Dans un cache                                      
A tour de cache-cache
Ce qui fait que je me gâche
Dans ma cage
A demeurer le boulet
Qui saccage
Et qui ressasse sans sas
Tout son camouflet                                   
Avec servilité et sans amabilités
Dans l'ambigüité
Qui le mange                               
Décoiffante jusqu'à la frange
Alors que j'en ai assez
Et que je veux crever l'abcès
Sans crime de lèse-majesté
Pour renouer avec La Sainteté
De l'insouciance épurée
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Turbulences
 
 
Dès le retentissement de la sirène
Cette femme si reine
Courtise ses penchants anoblis
Par des turbulences
Qui titubent en urgence
Dilettante  d'impatient à un patient
Lorsqu'ils tarissent  d'éloges fascinants
Les souvenirs de la jeunesse fétiche
Adulant le culte en apogée tardif
Des journées vaquées qui défrichent
L'amour comblé et absolu où se lie
Dans le lit du nid qui nie
Les regards chassés croisés
Et échangés au bout de la nuit
Où elle et lui, se disent oui
Pour la vie dès qu'elle luit
D'insolence férue avec son pendentif
Bienpensant et bienfaisant
Dans ces moments d'égarement
Féeriques en fabrique
Comme des rêves achevés dans la crique
Où elle et lui s'uniront heureux
Dans un mariage en déraison
Quand les cigognes claironneront
Leur grande ferveur
Jusqu'à la moisson
Des saisons en abondance
Du  jardin amateur
 
 
Jérôme de Mars
  

Le poète maudit
 
 
 
Depuis le printemps des mots
Je reste un éternel poète maudit
Comme Arthur Rimbaud
Qui retranscrit

Ses maux
A l'écrit
Comme moi, le prolo
Que l'on médit
Dès que je semble hardi
Sans interdit
Où je sors la tête de l'eau
Lorsque je scande hello
La vie                                           
Sans ennui
Loin de mes soucis
Je demeure
A jamais dans ma demeure
Comme Guillaume Apollinaire
Quand je m'extrais de l'enfer
En me servant de références élémentaires
Et littéraires comme intermédiaires
Pour m'extirper de mes humeurs téméraires
Proches de la zone lunaire
Lorsque je repousse les frontières
En prenant un bol d'air
Pour humer une nouvelle ère
Salutaire point terre-à-terre
En marchant douze pieds
Dans mes vers
En verre
Où mon jardin secret paraît vert
Avec l'art et la manière
D'un poète maudit
Regonflé avec une multitude d'envie
Pour ne plus que ce soit la croix et la bannière
Sans barrière
A la lisière
De la poésie
De Paul Verlaine
Pour qu'elle ne semble pas vaine
Dans cette plaine pleine
A croquer
Et à craquer
Avec pleins de rimes
Et de prose
Dont je dispose
En prime

Avec la philosophie saine 
De Jacques Prévert
Lorsque j'épouse en fleurs
Mes chères primevères
Afin que mon inconsolable peine                   
Meurt grâce à de solides repères
Pour réguler ma vieille rengaine    
Qui m'étiole dans une profonde mélancolie
Dans bien des nuits
En allergie
Qui me contamine
Et me mine
Où ainsi, je m'achemine
Dans un duel essentiel
Entre Paul Verlaine
Et Arthur Rimbaud
Qui ruissellent
Dans le bas de laine

De leur escarcelle 
En inextricables  quiproquos
De blocs de métaux
Sur le ruisseau
Qui se brisent en mille morceaux
Dans le jardin d'Eden
Qui susurre Amen

En propos
Jusqu'à la veine
De cette fontaine
Sur le monceau
 
 
Jérôme de Mars
  
  

Société incomprise
 
 
 
 
Dès le début de la prise
Qu'elle ne fut pas ma surprise
De voir La France
Tomber en provoc
Dans l'empoignade
Du choc
Des mots
En embuscade
Qui rejoignent les maux
Avec indécence
En condescendance
Dans cette société incomprise
Que j'ai apprise
Dans ma position insoumise
Dans la mise
De départ
Où je pare
Jusqu'aux remparts
Je n'aime pas
Cette société incomprise
Qui se grise
Pas à pas
Comme  mon œil qui frise
Le ridicule
En désuétude
Dans cet interlude
Des vieilles habitudes
Lorsque le capitalisme
Cause des dégâts
Dans le cataclysme
Rude et prude
De ce grand patatras
Où l'on se retrouve tous
Dans de beaux draps
Sales comme le linge
Où je singe
Des phrases de célèbres auteurs
Où je meurs
Dans un renvoi d'ascenseur
Chers amateurs
De violence
Et d'indifférence
Où ma semence
Manque de sens
Lorsque j'encense
Sans interdit
Mes paradoxes
Comme un ring de boxe
Sur le tapis
Où j'épie
Avec mes dures paroles
Les chansons
De la vie
Comme un rossignol
Rongé par le doute
Et prostré par la banqueroute
Où les êtres semblent impassibles
Dans la mesure du possible
Quand je pète un fusible
Risible comme la bible
Dès que je suspecte
Cette société incomprise
D'être asservie
Servie et desservie
Par le diktat de la finance
En signe de reprise
Que je malmène
Avec peine
Dans un bel élan
De rébellion
Jusqu'à ce que je sois le pigeon
De service
Jusqu'aux sévices                           
De la transmission
Où ma mission
S'achèvera dans un laps
De temps
Avant -gardiste
Moi, avec mon âme d'artiste
Jusqu'à demeurer l'anticonformiste
Par excellence
Et l'artisan
Des transformistes
Jusqu'à la parodie
En allégations
De cette prise de bec
Infinie et assortie
Jusqu'à l'issue de sortie
Qui boucle
La boucle
De ce texte impur
Jusqu'à la fermeture
Obsolète en fête
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Fleur bleue
 
 
 
Depuis les beaux jours
Dans les faubourgs

De L'île de France émancipée
Les rues semblent à la bourre
Eprises de liberté

Dans les coulisses

De l'amour

Troubadour
Qui glisse
Dans la parcelle
Des jolis cœurs
Faisant la cour
Dans une grande moisson
De bonheur
Ragaillardie avec clameur
En toute immodération
A l'intérieur
De la ravissante maison
Nuance fleur bleue
Nichée sur les hauteurs
De l'étendard  mirifique
Qui glorifie les idylles fleur bleue
En picorant un morceau
De leur paradis fabuleux 
Avec une gorgée d'eau
Frénétique et mystique
En paroles électriques
A forte densité éclectique
Lors de l'orgasme voluptueux
Au fond crémeux
Jusqu'à la passerelle
Vers le septième ciel                
 
 
Jérôme de Mars


                                      Blagues :



1)  Que dit-on d'un événement extraordinaire et insolite se produisant en Arménie ?

                  -   C'est quelque chose de Caucase   (   cocasse )


2)  Que dit-on de quelqu'un qui en perd son latin à cause d'une douleur terrible au postérieur ?   -  C'est l'annus horribilis



                                  Jérôme de Mars

 

                                  Blagues :

 

 

1)  Pourquoi le cat de Vitry Sur Seine où je travaille ne s'intéresse-t-il pas à ce qu'on dit lorsqu'on parle et que la seule chose qui les intéresse c'est lorsqu'on leur parle de profit ?  -  Parce-que le silence est d'or, la parole est d'argent

 

2) Pourquoi Yannick Noah ne paye-t-il pas ses impôts en France ?

     -  Parce-que sinon les impôts lui confisc tout

 

3) Que demande-t-on à un menuisier qui réfléchit à la construction d'un nouveau meuble ?   -  Sur quoi planches-tu   ?

 

 

                              Jérôme de Mars

                                         Blague :


Pourquoi François Hollande devrait-il payer un pot ( impôt ) aux Français pour s'excuser de les spolier ?  -  Parce-qu' il  prélève les problèmes à la source


                                Jérôme de Mars


                                    Blague :


Pourquoi Tony est-il le joueur emblématique de l'équipe de France de basket ?

      -  Parce- qu'on le connaît Parker  (  par cœur )



                               Jérôme de Mars



                              Blagues :

 

 

1) Que dit-on d'un muet qui ne respecte pas sa promesse ?

      -  Il n'a pas de parole

 

2) Pourquoi lorsque arrive la fin du mois et que c'est le jour de la paye, est-on heureux ?  -  Parce-que c'est la bonne datte ( date ) pour ramasser le fruit de son travail

 

3)  Pourquoi ma grand-mère paternelle était-elle une vaste encyclopédie vivante sur le génocide Arménien ?   -  Parce-que c'était un Atlas  

 

 

                           Jérôme de Mars

Le sulfureux   !
 
 
Dès que s'allume le feu     
Je sors de mon pieu
Furieux contre Dieu
Et loin du syndrome pieux
Où j'envenime de mon mieux
Les moments heureux
Dans un état des lieux
En pareille circonstance
Avec constance
Et sans substance
Au milieu
Des cieux
Sulfureux
Lorsque je ravive la braise
Avec la chaise
Avide
En pleine fournaise
Quand j'ai des rides
Au moral
Car je me fais du mal               
Comme un animal
En fouillant toute ma malle
Avec un mal de dents
Où j'ai la dent dure  
Dans mes phases obscures
Car je n'en ai cure
De ma cure
Avec le psy
Qui ne semble point une sinécure
Dès que les ecchymoses
Osent
Demeurer en osmose  
Dans la sinistrose
Et en overdose
Quand j'ai  ma dose
Car ma vie ne paraît guère rose
Lorsque j'arrose
Ma future tombe
Fleurie
En la creusant
D'avance
Quand j'en ris
Pour défier le temps
Sauf si je tombe
Outre-tombe
Dans les catacombes
Car l'existence   
Me plombe
Où ça fait des plombes
Que je manque d'aplomb
En pétant les plombs
Sur la forme
Je vais bien pour être conforme
A ma façade jolie
Et épanouie
En apparence
Alors que sur le fond
Mon ressenti est enfoui
Dans la nuit
Et dans le fard  
Là où je fonds    
Et où je manque d'envie
Car peut-être
Il est trop tard
A cause de ma tare
Vu que j'ai tellement pris
Du retard
Avec le dard
En appui
Dans mon esprit
Au puits
A vide
Maintenant
J'attends
Juste l'appel du phare
Pour enfin trouver
Le bon remède
A mon mal-être
Puis renaître
Net
Jusqu'à l'intermède
Des comètes
Sans internet
Sur la planète
 
 
Jérôme de Mars

Feuille d'automne
 
 
 
Après l'été, vient l'automne
La saison des feuilles mortes
Dès lors que la couleur grise est forte
Dans un ciel nuageux
Reclus dans son royaume poussiéreux
Où cette feuille détonne
En en faisant des tonnes

Dans la nuée
Des arbres dénudés
Aux habits élagués
Jonchés sur le sol tapi
Et égrenés

Dans son amas de feuilles inertes
Comme des zombies
Qui donnent l'alerte
Dans l'amoncellement
Du tremblement
De la forêt surgissant
De nulle part
Où s'éloignent les remparts
De l'étang et de ses nénuphars
Tels des espèces rares
En voie de disparition
Dans la zone
Frontalière
Vers la lisière
Du tourbillon
Des cerfs
Qui brament leurs plaisirs sulfureux
Avec passion
Dans cette feuille d'automne
Qui gît
Ternie
Dans ce festival flétri
En poésie
Obscure
Et barbare
Transcendé par la nature

En lamentations                               

Qui éteint sa dernière bougie
D'une voix monotone
Qui résonne
Dans une pluie
Ruisselante où tombent des cordes
Atones
Dans l'envers du décor
Morne
Jusqu'à la discorde
Des amazones
Aphones
Dans la faune
 
 
Jérôme de Mars

Langue de bois
 
 
 
Dans les bois
J'ai la langue de bois
Dès que j'aboie
Aux abois
Où je bois
Le mensonge
De mes songes
Lorsque je porte le discrédit
Et que c'est dit
Sans interdit
Et sans tabou
Si je suis t'a bout
Comme un marabout
Et que je bous
D'impatience
Dans un ciel noir d'Afrique
Sans que ce soit bénin
Au Bénin
Où y a pas photo
Dans le safari
Si je ris
Dans un selfie
Et que je me fie
A mon self-control
Qui m'enrôle
Dans la tour de contrôle
Où je joue une posture
Dans mon jeu de rôle
Jeté en pavé dans la nature
Sans que je fasse de rature
Dans la pâture
Où ma vie perdure

Contre un mur   
Avec son armure

Avec ce que j'endure

Dès que je carbure

En homme dur

Avec ma carrure 
Ainsi, je pratique la langue de bois
Parfois
Sans que je perde ma foi
D'autrefois
Car il était une fois
Jérôme, avec son mal de foie
Où j'avais croisé le cheval de Troie
Dans des récits captivants
Au suspense envoutant
Où quelque fois
J'ai pu paraître déroutant
A feu et à sang
Car je demeurais indécent
En faisant les quatre cent
Coups 

A contrecoup
Où faut que je coupe
Avec ma loupe
Tous ces mots
En trop
Qui sont sous ma coupe
Sans que je loupe
Mes aventures
Pour embarquer
Dans la chaloupe 
De la destinée
Du futur
Avec démesure
Jusqu'en lieu sûr
 
 
 
Jérôme de Mars

Escapades romanesques   
 
 
 
Il est temps de mettre le cap
Dans un voyage romancé au long périple
En initiation tropicale qui fera date
Où les globe-trotters partiront légers en vagabondages
Salutaires la vague à l'âme invincible
Et prolifique en pérégrinations qui louvoieront en évasion l'apothéose
Des mille et une causes
Qui régulent l'inexorable clause
Des phénomènes intermittents
Et aléatoires dès la première parcimonie en rodage
Qui s'en ira transbahuter ces escapades romanesques à la dérobade
Comme un oiseau gai luron avec son doux corsage
Qui scande à tue-tête l'accent vivant
De sa longue émancipation dans une ballade 
Symbolique sur un rythme trépidant, enjoué
Et philharmonique d'une partition arrimée
Qui larguera les amarres
Dans le tintamarre
De L'Amérique amerrie
Et unie avec les territoires amis     
Tandis que des ailes d'avions jetteront         
En eaux troubles les environs
Jusqu'à l'arrivée
Vers la destination finale
Sur le quai
                                         
 
Jérôme de Mars

De la chenille au papillon 
 
 
Lors des prémices du printemps     
La forêt embourgeoisée
Brille de ses pupilles
Quand la chenille
Grésille pour des broutilles   
Dans une course démenée
A pas lents se délectant
Transparente au bord de l'étang
Loin des marais feutrés
Qui jacassent avec assentiment
Sur l'utopie des sentiments
Dans un bouillon affranchi en  plaidoyers
Aguerris qui changent le principe
Goguenard des idées originales 
Lorsqu'elles s'agrippent
Dans un lit de lianes
Qui ne tarissent pas d'anecdotes murales
Sur l'apologie qui flâne
Dès que cette chenille jalonne
Les saisons qui réveillonnent
Le bal des chansons quand le gendre
Du printemps résonne ses confrères qui engendrent
La liesse lorsque  sonne le moment propice
De se grimer en papillon dans une métamorphose
Sous les meilleurs auspices
Dès que ressurgissent les belles choses
Jusqu'à la porte close
 
 
 
Jérôme de Mars

Jamais vu ! 
 
 
 
Depuis cette avenue
Prévenue
Je m'apprête
A encrer 
Ma plume vu qu'elle est prête
A entrer
Dans ce monologue imprévu
Vu que c'est du jamais vu
Dans cette entrevue
Non advenue
Durant ces allers et venues
Où je semble le bienvenu
Malgré cette bévue
Même si c'est du jamais vu
Où ainsi je n'en suis pas revenu
De me mettre à nu
Dans mes textes dénoués
Imprévus et biscornus
Où finalement, je suis parvenu
A garder le secret
De l'énigme convenue
Devenu un lieu sacré
Et dénué
A bâtons rompus
Jusqu'à tomber des nues
Dans ce milieu déplacé
 
 
 
Jérôme de Mars

En haut du sommet
 
 
Tous les jours
En haut du sommet
Les liens demeurent toujours
Assommés au taquet
Rougis par les penchants descendants
De l'élan condescendant 
Piqué au vif
De l'amour chétif
Qui galvanise les nuances innées
Des fleurs ranimées
Par les années qui s'ensuivent
Lorsque les bourgeons vivifiés
Tournoient la rive
Ragaillardie et effervescente
De l'afflux subjugué
Jusqu'à l'accalmie clémente
En haut du sommet
Sur la montagne Pelée
 
 
Jérôme de Mars

Brouillage de piste
 
 
 
Enfin, j'ai pris ma décision
Concernant cette composition
Où ce coup-ci, je vais me démarquer
Sur le quai
Avec de somptueux effets
En causant un brouillage de piste
Comme semble longue la liste
De cette énumération
En profusion
A travers laquelle, je varie les genres
A mes risques et périls
En tout bien tout honneur
Pour penser avec mon grand cœur
Sans façon
Dans l'art et la manière
Sans contrefaçon
Lorsque j'enlève les œillères
Avant qu'il ne soit minuit pile
Dans ma rancœur
Qui fout le camp
Quand la nuit assourdissante m'appelle
Dès que j'épelle
En râteau
L'étau
Qui se resserre
En taux d'intérêt
Lorsque je me sers
De l'eau
Qui crépite
En excès
De pépites
Qui sortent du lot
Comme d'un pur chef-d'œuvre
Qui bifurque en hors-d'œuvre
Quand la vie est un long fleuve
Anxiogène
Qui me réfrène
A Fresnes
Jusqu'à ce que je freine
Ma flemme
Du flegme
 
 
Jérôme de Mars

En vain
 
A table, je bois du vin
Le vingt
De chaque mois pour soûler les bovins
Où je tombe en vain
Dans le ravin
Lorsque je suis devin
Et que j'ai  un esprit divin
Jusqu'à Paris à la Rue Vavin
 
 
Jérôme de Mars 

 Le miroir à deux faces
 
 
 
A l'aube de ce réquisitoire
Je regarde mon tiroir
Où traîne le miroir
Aux alouettes
Dont je tiens les manettes
Simplettes
De ma planète
Imaginaire
Et éclaire
Comme les comètes
Chouettes
Au  reflet
Circonspect
Et suspect
Sous bien des aspects
A deux faces
Où pile, je m'efface
Et face, je reste à la surface
De mon île intérieure
En forme de tirade
Qui a la folie des grandeurs
Lorsqu'elle me met dans la panade    
Dès lors que je demeure en rad
Reclus dans la parade
De mes souvenirs
Erigés
En bobines
De bandes recto verso
Qui me minent
Et me déciment
Comme des cymes
Où malgré tout, je tente d'être digne
A Digne-les-Bains                                                    
Pour me jeter dans le bain
Et pour aller
A la ligne
Sans que le sas
Se casse  
Et que je ressasse
Avec  ma carcasse
Toute ma vie et ses délires
Où j'ai du mal à lire
Les hiéroglyphes en ligne de mire
Lorsque le rire se conjugue au pire
Où dorénavant, je me tire
Du reflet de ce miroir
A deux faces
S'il semble un éternel mouroir
Pour ne plus que je trépasse
Mais que je m'enlace
Et que je me prélasse
Comme le fin mot    
De cette histoire
Jusqu'à ce que ma main fasse signe
A l'orée d'un nouveau livre
Où je vibrerai   
Pour vivre
Et où je paraîtrai libre
Dans la fibre
 
 
Jérôme de Mars
 

                          

                                            Blagues : 

 

1)  Pourquoi François Hollande n'a t-il pas trouvé la recette miracle pour inverser la courbe du chômage ?   -   Parce- qu'il n'a pas trouvé le mode d'emploi

 

2)  Pourquoi ce n'est pas du gâteau en France depuis que François Hollande est président ?  -  Parce-que ce n'est pas la crème des présidents

 

3)  Que dit-on d'un athlète olympique qui échoue à la barre lorsqu'il s'élance dans les airs ?   -  On dit qu'il est sot   (  saut )  en longueur

 

 

                                       Jérôme de Mars

 

                 

 Parfum de Provence 
 
 
 
 
Cap vers le Sud
Au parfum de La Provence
Tendre nostalgie de la providence
Où semblent arides les arbres rudes
Hébétés par les nids de guêpes
Quand le soleil perfide guette
Le chant des cigales
Lorsque l'horizon sinueux franchit le graal
Dans le paysage solennel de la lavande
Fertile en offrande
Jonchée par des couronnes de lauriers
Déversant des trombes de chimères écumées
Gisant en amont de la récolte des cèpes
Fougueux dans une trépidante escapade à Sète
Dans un infime brin d'innocence
Dès que ce parfum de Provence
Se parsème en évidence
Lors de la mainmise de La Province     
Egrenant la suprématie
Qui évince
Le monopole recrudescent
Des villes levant le ciel jaillissant
D'artifices triomphants
Dès les balbutiements mirobolants
Du jour tant admiré
Jusqu'au parfum de Provence dispersé
Sur la traversée
De l'arrière-pays sillonné
 
 
 
Jérôme de Mars


                     Tout ce ramdam


Dans ce slam

Je clame

Sur le macadam

Tout ce ramdam

Dès que je dame

Le pion sur la rame

Quand je trame

Cette trame

Lorsque passe le tram

Et qu'il rame

Dans tout ce ramdam

Comme un jeu de dames

Qui proclame

La réclame

Qu'il acclame

Chez les quidams

Alors que je révise mes gammes

De  tout mon poids en grammes

Sans que tout ce ramdam

Ne soit du bas de gamme

Dès que la lame

Des flammes

Embrase les femmes

Dans un amour infâme

En feu sur le Paris Paname

Quand la complainte des belles âmes

Dans leur électro-cardiogramme

Insuffle ce mélodrame

En tam-tam

Jusqu'à ce que ce ramdam

Déclame

En anagrammes

Sur le pictogramme


Jérôme de Mars



Ping-pong verbal

 

 

 

Dès les revers

J'affiche mon je

En jeu de coup droit

Adroit à moindre coût

Dans ce match verbal

Et joué d'avance

Dans lequel je varie les effets

Liftés et reliftés

Où je fais double jeu

Dans les échanges

Quand je suis victime de racket

Avec ma raquette

Pour renvoyer la balle

Afin que je l'amortisse

Lorsque je suis pris de court

Dans ce jeu court

A grand enjeu

Au cours de cette partie

Où c'est reparti

Dans ma répartie

Dès que je franchis les limites

En sortie de table

Et que je rebondis

En fin stratège

Sans filet

Lorsqu'on marche

Dans mon jeu de set

Où ainsi, je rends service

Et je smashe lors du point final

Qui clôture ce temps imparti

Jusqu'au jeu, set et match

 

 

Jérôme de Mars  


Aux couleurs de l'été
 
 
Avec parcimonie, les jours sont radieux
Avec ces nuances variées d'un ton gracieux
Aux couleurs de l'été débonnaire
Comme un soleil fiévreux
Et irrévérencieux dans l'univers
Lorsque l'arc en ciel s'allume
Dans ses lueurs criardes
Par mégarde quand les étoiles le regardent
Aux couleurs de l'été
De son caractère bien trempé
Quand l'horizon déverse un lâcher de papillons
Orné d'un décor de cotillons
Dès le lever aux aurores vivifiées
Par la constance fulgurante d'un raz-de-marée
Dans l'esquisse optimale d'une ébauche
Qui embaume et procure du baume
Au cœur parsemé à l'effigie de l'amitié
Lors de l'injonction  de l'embauche
Aux couleurs de l'été écumant les mômes
Avec le visage dissimulé de leur mine amusée
Dans le rugissement du petit matin
A chaque mouvement hautain
Lorsque le vent chasse la pluie
Avec une habituelle monotonie
Dans un rhume
Des foins
Jusqu'aux couleurs de l'été
Dédiées au bonheur rénové
 
 
Jérôme de Mars

Prose hardie
 
 
 
J'ose pondre une prose hardie
Pour répondre à ce que je dis
Dès que le rose se mélange
A la sinistrose entremêlée d'un brin
De nécrose dans la nostalgie
Ainsi, je pose et je dispose
D'une plume rafraîchie
Où je me creuse les méninges
Pour fondre en moi la part du singe
Sans que je singe les habitants de
 La Meuse dans ce volume conséquent
Où je risque d'y laisser des plumes
Si j'enlaidis cette enclume en feu  
A l'excès qui fume en moi
Où elle et moi, nous fûmes des anges
Et des démons où nous soulevâmes
des monts malgré les embûches où j'ai
Bûché sur le bûcher depuis tant d'années 
Même si la bûche a morflé tant damnée

Dans toutes ces choses éprouvantes qui ont couvé
 Mais heureusement que je ponds ce poème
Neuf  dans la foule immonde de ce bas
Monde comme un œuf de poule même
Si on m'appelle ma poule où je  rêve de mettre
Bas tout ce fardeau  pour que naisse
Sur le mât de mon grand bateau un
Formidable eldorado jovial en symbiose où je 
Trouverai ma vitesse de croisière sur la mer 
Direction un bel état dans tous les tas

Dès la fin de ce livre
Où je me livre et je me délivre
Sur tout ce qui m'arrive
Jusqu'à la rive des âmes qui vivent
Et me suivent
 
 
Jérôme de Mars
 

Passion fugace 
 
 
 
Dès que sèment les graines
La récolte en profusion semble vaine
Lotie dans un balcon de fleurs en embellie
Rivé sur le long fleuve allongé sur le lit
Où s'aiment les pétales qui se lient
Dans le nectar de leur nid
Qui récuse toute passion fugace
Au paroxysme de cet amour salace
Crispant l'amnésie des loirs
Tombé dans le coma artificiel
Cousu de fil blanc et amoindri
Par des marionnettes superficielles
Tirant des bouts de ficelle
Invisibles et prudes affûtant ce climat insurrectionnel
Où les passions fugaces
Et illégitimes s'emmêlent
Dans le fard factice du rempart
Lorsque divaguent à la masse
Dans l'étendard
Les appels récurrents de la première classe
Quand les âmes mobiles pêchent
Des perles de pluie diluviennes
 Aux gouttes revêches
Jusqu'au puits spirituel
Jonché sur la place païenne
De cet amas fusionnel
En kyrielle
 
 
Jérôme de Mars

Il pleut des cordes !
 
De ma voix monocorde                                                                 
Il pleut des cordes
Dans la discorde
Je vous l'accorde
Mais à Paris ça concorde
Sur place qu' elle se raccorde
Et qu'elle recèle plusieurs cordes
A son arc lorsqu'elle triomphe sur clavicorde
Jusqu'à la miséricorde
 
 
       Jérôme de Mars

De rhum à Rome   
 
 
Dès que je m'enivre
Je suis dans le rhum
Lorsque je me sens vivre
Je vibre
Pour revivre
A Rome
Quand je prends de la bouteille
Je me soule
Dans la soul
Car ça me réveille
En musique
Comme un choc physique

Causé

Par un coma éthylique
 Pour dégueuler
Tout mon alcool
De façon cool
Genre test d'alcoolique
Comme un test d'acolytes
Qui colle
Et recolle
Le morceau de puzzle
Qui part en lambeaux dans le buzz
Je bois du rhum
Pour oublier mon rhume
Des foins
Du bon coin
Je bois à Rome
Quand je fais le type
Prototype
Et romantique
Sans stéréotype
Tel l'archétype

L'architype

Ou le chic type
 Qui fait style
Dans l'île
De son il
Où je frétille
Dès que je fourmille
D'idées
A la minute
En plein
Dans le mille
Pour aérer
La cocotte minute
Où je dis flut
Dans ma flûte
De paon
Lorsque je fais
Long feu
En appuyant
Sur la détente
Pour faire pan

A l'instant
Avant que j'intente
 un plaidoyer
En procès
Sur la pente

Qui me tente
Dès que j'arpente
la véracité
De mes thèmes abordés
Où je ne veux plus déborder
Mais rester
Sur le rebord
Du bord
De mer jusqu'à l'état des lieux
De mon intérieur retrouvé
 
 
Jérôme de Mars
    

C'est de la balle !
 
Depuis la dalle
De mon pays natal
Ma vie, c'est de la balle
Lorsque je râle
Et que mon front semble pâle
Ainsi, je m'emballe
Et je m'étale
Dans le bal
Afin que je déballe
Toute ma malle     
Qui me procure du mal
Ce qui fait qu'on me remballe
Car ma vie, c'est de la balle
Vu que je n'ai que dalle
Mais heureusement, j'ai mon gilet pare-balles
Dès que je lave mon linge sale
Dans le val
Que je dévale
Tandis que j'avale
Ma gale
Pour m'en sortir, il faudrait que je profite d'une escale
A Laval
Pour qu'elle ravale
Ma vie jusqu'à l'aval
 
 
Jérôme de Mars

Au beau fixe
 
 
 
Dès le firmament du soleil
A l'olympe
Faiseuse de merveilles
Et raconteuse sans feinte
L'endroit idéal se glorifie
Au beau fixe
Lorsque la rixe
Joint l'utile à l'agréable
Dans le sable
Coulant, découlant
Et roucoulant

Sous les tropiques
De l'Eden épique
Furibond d'un bon
En avant
Et pudibond
Sur le fil de l'océan
Dégorgeant de tendres baisers
Séduisants et bécotant
Dans la ligne des sentiments
Du soleil au beau fixe
Comme les étincelles en suffixe
Fixe comme le cadre des flammes
Sur la braise de la forêt
S'embrasant dans le périple des dames
Ramant sur la voie aquatique
Du Lac Léman
L'aimant
Comme un aimant amant
Réanimant le parfum furieux
Des doux fragments
Qui égrènent ces magnifiques
Eléments fredonnant des cantiques
Lunatiques jonchant ces parcelles éternelles
Comme des ritournelles incombant l'hymne charnel
Des plaisirs essentiels
Stoïques et paranoïaques
Dans une mosaïque opaque
Lorsque les fresques chancellent
L'ardeur en fougue
Des paysages romantiques
Du coup de foudre
Qui saupoudre
La poudre d'escampette
Des villes au beau fixe
Fertiles en pérégrinations
Et baroudeuses en émotions
Qui s'en vont rallier
La galaxie
En autarcie
Pour induire  la croix d'honneur
Des fêtes populaires
Qui vadrouillent en  aventures protocolaires
Jusqu'à la folie

Ancestrale
Des saisons de cristal
Qui traînent en longueur

Sur le chemin faramineux

Des amourettes  simplettes

 
   
Jérôme de Mars

 Ma dernière trouvaille
 
 
Ca y est, j'ai repris mon travail
En y mettant le cœur à l'ouvrage
Sans que ça reste bredouille
Vu que je me débrouille
A peaufiner ma dernière trouvaille
Vaille que vaille
Du tréfonds de mes entrailles
Où je taille
La part belle du lion
Dans le milieu du sérail
Où je ne sais point en sevrage
Cesser l'écriture pour justifier ma rage
Lorsqu'à l'horizon y a des orages
Qui me disent de me remettre à l'attelage
Sage dans ma cage
Comme un vieux renard
Tel le surnom
Que l'on me donne
Même si je m'y adonne
Sans y changer la donne
Lorsqu'on m'affuble moi, l'irrévérencieux
Et l'impertinent qui attend sa pénitence
Comme un fringant roublard et briscard
Où mes excentricités coulent en abondance
Moi, le gentleman par-ci, par-là
Tandis  que je semble impétueux
En écrits verbaux et oraux
Comme le poète maudit Arthur Rimbaud
Tombant de son piédestal
De héros
Bienfaisant
Et d'artisan
Du chaos
Ma dernière trouvaille
Si elle arrive à ma taille
J'aimerais tant qu'elle survive
A ma force vive
Réceptive
A mes ondes émotives
Où j'entaille
La plume de mon encre muse
Car ça fait un bail
Que ça  fuse
Du haut de la bonne paille
Où je finirai seul au pré
Car auprès j'y demeurerai heureux
 Dès que le bonheur sera dans le pré
Si je trouve un prêt 
A ma résilience
Pour rembourser le crédit
Qu'on ne me prête guère
Car naguère,  j'ai déboursé un lit
Déversoir en saloperies
De lettres incendiaires
Où à temps je m'en suis extirpé
Pour m'en extraire
Et me soustraire
A tous ces commentaires
Emis
A mon sujet
Que je nie
En bloc
Car je suis en roc
Même si je reste toc-toc
Et je souhaite ardemment
Rester l'ami
De la poésie
Avec agrément
Si la ruse
Diffuse
De jolies idées
Dès l'éclosion
De l'orchidée
Vague jusqu'à l'émotion
Palpable en admiration
Sur le taquet
 
 
Jérôme de Mars

D'accord en accord
 
Dès que je chasse le cor
Je pourchasse encore
Mon corps 
Avec toujours le même décor
Lorsque je picore
Je trouve le bon accord
Raccord
Quand je bats un record
J'édulcore
Comme un pécore
L'envers du décor
Sur le cor
De mon corps
Pour sembler  d'accord
En accord
Où je fais l'anticorps
Pour sceller l'accord
En accord
A la quête du score
Encore
Dans cette chasse à corps
Sur le fil du cor
Jusqu'au massif du Vercors
 
 
               Jérôme de Mars


Ce grand bazar
 
   En prélude
     De ce spectacle
      Se déroulant dans le sud
     Les numéros
     Se démènent   
     Et les obstacles
     S'enchaînent
     Dans ce méli-mélo
      A l'assaut
     Des soubresauts
      Bizarres
      Dans ce canular
       Dépucelé
      Déplumé
      Et riche dans un vrai faux
        Quiproquo
      En porte-à-faux
      Qui a bon dos
       Dans cet objectif
      Où y a pas de photo

      Subjective
      Car grâce au hasard
     Il suffit de piocher
     Le bon lot
     Pour triompher
     A l'accoutumée
     De la fanfare
     Dans ce grand bazar
     Qui démarre
     Et amarre
     Tard

    Dans le tintamarre
     Dès le lever
      Du rideau
     Jusqu'au tomber
     Des bravos

     En cocorico
     Qui illustrent
     Ces clowns auguste
     Où tout le monde déguste
     En tartuffe
    Dans les arbustes
     Du décor
    Qui affuble
      Encore
     Ces héros
     Téméraires
      D'un soir
     Lapidaire
     Jusqu'au hangar
     Du folklore
     Où les êtres se dorent
      En accoudoir
      Dans un mouchoir
      De poche
      Dès l'effet
      Du miroir
      Dans les loges
      De l'éloge
      Où pour clore
      L'envers du décor
      Les artistes en herbe
      Prodiges
      Incarnent un jeu en litige
      Au tournant
     De leur carrière
    Dès qu'ils ont le feu vert
     Marquant un temps
    D'arrêt
    Avec la clé des champs
   Où l'été réenchante
   Et réinvente
   De nouveaux signaux
   Sur l'écran
   Dans une posture
   Coïncidant
   Avec ce petit théâtre
   De verdure
   Où la nature
   Des êtres complexes
   Ressort

   En réflexe
   Dans ce trésor
   En essor
  Qui essore
  Cette magie
 Non dissimulée
 Et non simulée
  Du changement
 De cap
 Qui passe du cinéma

  A la dramaturgie
 Même si c'est du sérieux
 Dans cet été
Dépoussiéreux
 Pour capter
 Et attraper
Le virus de la comédie
Sans flagornerie
Jusqu'au clap
De fin
Face caméra
Sur la scène finale de la dualité
Refermant ce scénario enfreint
De cette empreinte
Peinte
Sans en perdre son latin
Jusqu'au mot défunt 
En frein
 
 
 
      Jérôme de Mars


                                     Blague :


Quelle est la meilleure méthode pour fumer et inhaler sans que ça nuise à la santé pour faire un tabac comme bouffée d'oxygène pour détendre ceux qui sont stressés ?
- La pipe


                           Jérôme de Mars

Code secret
 


Dès le début du numéro
Le jeu digue les mots 
Tel l'effet domino
Dans la composition
Du code
Secret
Qui sécrète 
Des rêves
Pleins les comètes
Dans cette déduction
Obsolète
Et finaude
Comme un beau

Corbeau
Dans un slow
En fraude
Comme la mode
Commode
Qui  s'accommode
De la sève
Revêche
A la une de cette dépêche
Qui cause
La clause
Et obtient gain
De cause
Dans un grain

De folie
Comme un miroir

Réfléchi
Aux alouettes
Cacahuète
Et chouette
Dès le fameux soir

Où la chouette
Conte fleurette
En guise de pourboire
Pour boire
Ce vol d'oiseau
Tel le lac des cygnes
Qui fait signe
D'office
Pour parapher
 L'armistice
De la résolution
De ce code
Secret
En refermant les guillemets
De cette ode
Au teint sucré salé
Le long de la jetée
Sur l'immensité
Dénichée
Et parsemée
De pépites germées

Jusqu'à la récolte espérée

De ce code désenclenché
   


  Jérôme de Mars

                            

                                        Blague :



Quel est le comble pour un scientifique ?

   -  C'est qu'il n'ait pas d'atomes crochus avec les gens


    

                                      Jérôme de Mars

 

                                      Blagues : 

 

 

1) Pourquoi La France est-elle une poubelle ?

      -  Parce-que tout le monde se fait jeter par des personnes dans la rue

 

 

2)  Pourquoi  Les Français s'en foutent-ils de tout et de tout le monde ?

    -   Parce-que les banques ne leur portent pas beaucoup de taux d'intérêt .

 

 

                                  Jérôme de Mars

Brut de décoffrage





Durant la période de rodage
Avant de croupir dans un sarcophage
Je vous offre
De mon coffre
Une fois n'est pas coutume
Ce texte issu
De ma plume
Qui me sue
Où si j'avais su
Je n'aurais point été
Si obtus
Comme cet été
Motus et bouche cousu
Je n'en dirais pas plus
Même en cadeau bonus
Avant que ça finisse en pétage
De plomb
Mais il faut que j'aille    
Au fond
De mes entrailles
En brut de décoffrage
Pour que ça soit du ratage
Et que je ne reflète
Plus la mauvaise image
De l'athlète
Boursouflé
Et  têtu
Usé par les moeurs
Où je meure
Acculé 
Par les camouflets
Et les déconvenues
Où il serait malvenu
Et non advenu
Dans mes allées et venues
Que je me tus   
Dans un silence convenu
J'en ai gros sur la patate
Même si pour m'en sortir
J'essaie de mettre la main
A la pâte
Car j'ai besoin
Q'on m'écoute
Sans qu'on me mette
Dans la soute
A bagages
Et qu'on me dise dégage
Sans gage
Derrière un barrage
J'aime bien
Qu'on m'épate
Et qu'on s'intéresse à moi
Car je n'aime pas
Qu'on s'en foute de moi
Et de mes émois
De mois en mois
Car ça sera très long
Pour que je m'en sorte
Si un jour, je fonds
De la sorte
Pour rejoindre la vie en long
Et en large
Sans ne plus jamais me ranger
Dans la marge
J'espère entrevoir
Le bout du tunnel
Pour que s'illuminent en couleurs
Mes prunelles
Sans ne plus jamais pleurer
Dans le noir
Pour que je puise 
Goûter
Et siroter
Le rire
Aux éclats des enfants
Sans tourments
En retrouvant la joie
Des plaisirs
Dans un pur bonheur
Perché sur les rives de la grandeur
Et de l'innocence
En toute transparence
Dès que j'épuise
A ma guise
Cette façade
Pour revêtir
Avec aplomb
 Le costume
Du pitre
Sur mesure
Et sans fioritures
Loin du bitume
Emmitouflé dans du satin
Sur le joli chemin
Qui mène
A L'Eden
De Venise
Quoiqu'on en dise
Dans la ballade
Insoumise
En ligne de mire
Où je clos ce chapitre
Jusqu'au prochain
Message
Dans la croisade



Jérôme de Mars

                                       

                                         Blague :


Comment appelle-t-on un obsédé sexuel qui envoie des vannes féroces à ses amis ?   -  Un porc-épic   (  un porc qui pique )



                                 Jérôme de Mars

Retour aux sources


Dès que se profile
La grande ourse
Je reflète le parfait profil
De l'ours
Qui façonne ce retour aux sources
A l'état pur
De ce texte où je porte l'étendard
De mon authentique nature
Dans cette course
Effrénée
Contre l'obscurité
Et ses dangers
Où je ne souhaite plus être damné
Mais où j'aspire à damer
Le pion
Sur l'échiquier
Où pendant si longtemps
Je fus un morpion
Dégainant des piques
De scorpion
Car je ne semblai point le vénérable champion
De la pratique
Ainsi, je profite de ce retour aux sources
Pour cesser
D'être un beau parleur
Au blabla
Prometteur
Car je ne veux plus argumenter
En vaines discussions
Toutes mes désillusions
Avec ma langue déliée
Dès lors, je désire passer
Du calme plat
A des actes
Concrets
En mettant tout à plat
Dans ce tract
Pour que je devienne un gars
Acteur
De sa saga
Jusqu'au résultat
Majeur



Jérôme de Mars


Blague :



  Que dit-on d'une femme mariée qui fait un geste insultant avec son majeur lorsque son mari lui passe la bague au majeur ? -  elle fait un doigt d'honneur

 

 

         Jérôme de Mars

Entre le gris et la griserie



Depuis ma lanterne
Tous les jours, j'alterne
Entre mes facettes ternes et subalternes
Et l'être heureux qui rentre dans sa taverne
Où je manie en permanence le gris
Et la griserie
Dès que le soleil me grille
Et que je suis aigri
Quand je vais mieux, je respire l'extase et je touche mon joli gris-gris
Pour qu'il me procure de la griserie
Constamment, je nuance les couleurs
Dans les valeurs
De l'ardeur
En toutes saveurs
Lorsque je pousse les portes de la grille
Je me fourvoie avec audace dans la grivoiserie
Ainsi, le gris
Devient une belle griserie
Où je range mes griffes
Grimé
Comme un escogriffe



Jérôme de Mars


Improvisation poétique



Dès ma raison frénétique
Je conçois une impro poétique
Comme un pro narcissique
Lorsque je fracasse avec ma plume corrosive
Tout ce phrasé
Déphasé
A l'effet libérateur
De ce droit d'auteur
En volupté
Retranché dans ma carcasse
Intérieure
Et oblique
Pris au fait
De la brume oécuménique
Quand je ressasse
Mes obsessions
Dans un sas
De décompression
Où je me voile la face
Le visage désemparé
Dissimulé
Dans mes impressions
Désarçonnées
Rongées par le poids du mystère
L'instigateur de ma souffrance téméraire
Ainsi, je vide mon sac à provisions
Grâce à ma verve étriquée 
Et contrefaite
En adéquation
Avec l'équation
Brocardée
De ma mémoire au tri sélectif
En réclamations
Expansives
Qui papillonnent
Comme un boomerang
Dans le big bang 
Expressif
Des vacations
En pourparlers
Dans ce franc-parler
Lorsqu'on me range dans une case
J'émousse
Toute la mousse
En frousse
Dans la brousse
Et dès qu'on me mousse
Dans un lancer franc
Avec une acuité olympique
Dans cette France
En effervescence
Je semble l'usurpateur
De ces mots en contagion
Qui rentrent en piques
Dans la légion
Sur le champ d'honneur
De cette impro
Qui se précipite en douceur
Vers le terminus
De la descente du bus
Avec une longueur d'avance
Avant que je sonne le glas
De ce texte en gras
Pour que je me faufile
Et que je me mette sur le grill
De ce fil
Conforme
Jusqu'à la forme
Qui brille
Dans un tas
D'éclats


Jérôme de Mars


Blague


Pourquoi la température est-elle chaude en ce moment vu le climat au Front National  ?   -   Parce-qu'il y a la fièvre sur le front 



                    Jérôme de Mars

 Amuse-gueule




Dès que ça a de la gueule
J'amuse ma gueule
En amuse-gueule
Lorsque je suis bégueule
Et que je m'engueule
En amuse-gueule
Pour faire muse-muse
Avec ma grande gueule
Quand elle dégueule
En amuse-gueule
Tout cet écueil
Que je cueille
A l'accueil
De cet amusement
En amuse-gueule
Jusqu'à la gueule
De ce recueil



Jérôme de Mars


Montée d'adrénaline

 

Dans la nature

Dès que ça carbure
Rien de mieux

Qu'une montée d'adrénaline
Pour éclore les églantines
Dans les cieux sirupeux
Mielleux

Des lieux fabuleux  
Au pic fiévreux
Comme bouffée d'oxygène
Du buffet des sans-gêne
Qui redémarre
Dans le tintamarre
Lorsque la montée d'adrénaline
Se marre
Dans le mare de café
Qui n'est point sa tasse
De thé
Ramassée
A la masse
Du tilleul dans la veine
De la verveine
Vaine
Comme les capucines
Figées
Et fanées
Qui semblent déboussolées
Lors du changement de cap
De la montée d'adrénaline
Qui dérive de L'Ouest
A L'Est
Du soleil
En plein Far West
Quand les tourterelles
Suscitent

Excitent
Et incitent
Les hirondelles
A pêcher la ligne de chance
A bord d'une caravelle
En toute innocence
Dès que cette échappée
Encense
La portée
Musicale

Avant l'escale
Qui frise le ridicule
Lors de la promenade
Des libellules
Dans une escapade
A moindre frais
Qui mime des paroles 
Gaies
Pour faire sourire
Les rossignols
Dans l'optique
Synthétique
De la juste partition
Qui tombe à l'eau 
Sur un lac
En grande démesure 
Qui décline

Et se prend une claque
Sur le haut
De cette villégiature
Où cette montée d'adrénaline
Finira son ascension
En toute proportion
Jusqu'aux fines
Circonstances
Malines
Dans la substance

 

Jérôme de Mars



                                          Blagues :




1)  Pourquoi Jean Luc Lahaye   en a - t - il marre d'être condamné par la justice à cause de ses écarts ?  -  Parce-que Jean Luc La haït   ( Lahaye )  la justice ! 


2)  Que dit un homme qui voit une femme toute nue et qu'il a envie de dévorer en la prenant en sandwich ?     -  Je croque Madame



                                Jérôme de Mars

  Passé, présent, futur
 
 
Dans le passé
J'ai passé tout mon temps
A me repasser les souvenirs
Où tant de fois, je fus dépassé
Et où tant de fois, je me suis surpassé
A rester dans l'impasse
Car si j'avais eu le tour de passe-passe
Je vivrai à présent
Au présent
A savourer le moment présent
Comme un précieux présent
Où j'aurai la présence d'esprit
De me projeter vers le futur
Où dans un futur proche
J'irai au Futuroscope de Poitiers
En conjuguant tous les temps
Comme passe-temps
Pour que le temps passe
Et devienne un passe-partout
Jusqu'au mot de passe
 
 
     Jérôme de Mars

  1. Paroles en l'air
     
     
    Dans le nouvel ère
    De L'Eire
    Ces paroles en l'air
    Traînent dans l'aire
    Et  errent
    Depuis le clair
    Du jardin en jachère
    Qui se cultive sur Terre
    Dans une vie chère
    Dès que l'amour flaire
    Le jeu des plaisirs chairs
    Entre deux êtres qui se blairent
    Et n'en ont que faire
    Du père
    Des fiançailles impaires
    Dans l'enfer
    Le long sur la mer
    A perdre leurs repères
    Et à jouer de la flûte amère
    Au creux de leurs nerfs
    Sur la digue des vagues austères
    De ce vers
    Vert
    Dépeint sur un ton salutaire
    Jusqu'aux retrouvailles prospères
    Sur ces paroles en l'air
     
     
     
    Jérôme   de  Mars
     
     
    Madeleine de Proust
     
    Que les souvenirs s'écoulent
    Comme un fleuve
    Qui rentre dans le moule
    D'un moulin à vent
    Paravent
    Qui vend
    Du vent
    Plein d'allant
    Car d'antan
    Dans le calendrier
    De l'aven 
    Ce nouvel an
    Jouait par avant
    Une musique douce
    Et mélancolique
    En madeleine de Proust
    Freinée
    Par une Eire
    De déjà vu
    D'un air
    Convenu
    En figure de prou
    Ivre
    Dans l'ire
    Effrénée
    Qui réfrénait
    Les murmures des baleines
    Alors que maintenant
    En prenant les devants
    L'eau semble figée
    Dans un verre cristallisé  
    A la voix inerte
    En alerte
    Dans une vocalise
    En balise
    De détresse
    Qui tresse
    Les cheveux au vent
    Dans la madeleine de Proust
    Déchantant
    En messes basses
    De sa flûte traversière
    Une chanson printanière
    Regorgeant le violon d'Ingres 
    Dans une pure émulation
    Dès les prémices de l'horizon
    Faisant un grand saut           Du balcon
    Jusqu'au rivage du lagon
     A l'appel du large
    En marge
    De cette confession
    En chambardement
    Sur le  sillon
  2. Des bateaux sur l'eau
      
      
    Jérôme de Mars
     
     
    Fallait pas s'y frotter !
     
    En ce moment
    La France            
    Part en défiance
    Eclatant en fragments
    Vu les éléments
    Troublants
    Où pas de bol
    Tout le monde en a ras-le-bol
    Car faut pas s'y frotter
    Si on veut fumer
    Une bouffée
    D'oxygène
    Sans trébucher
    Touché, coulé
     Dans les états effarouchés
     Du peuple anxiogène
    Qui alourdit la bedaine
    Des mouvements
    De la foule dans la rue
    Lorsqu'elle pousse sa clameur
    Dans la loi en vigueur
    Qui dame avec rigueur
    Tout ce chahut
    Qui hue
    Ces êtres bourrus
    S'alliant au même motif  
    Où tous semblent réceptifs
    A critiquer sur fond sportif
    Les changements d'humeur
    Qui amoncellent
    Avec ferveur
    La position du soleil
    Intrusif
    Qui sue
    Et remue
    jusqu'aux brancards
    Le sang chaud
    Des badauds
    Où faut pas s'y frotter
    Pour étriller
    La mise à l'écart
    Et au rencard    
    De ces Français
    Rangés                            
    Au placard
    Dans ce climat subversif
    Aux récifs
    Nocifs
    Sur le vif
    Du sujet
    Où faut pas s'y frotter
    Si on veut s'épargner             
    Le complexe
    De type
    Du réflexe
    Du mauvais prototype
    Où vaut mieux jouer
    Les sacrés numéros
    Sans se victimiser
    En  Caliméro
    D'office
    Pour ne plus rendre service
     A la rétro      
    En synchro
    Comme un toréro
    Qui emballe le taureau
    Et qui se prend les cornes
    Du diable
    Comme une licorne
    Qui s'empêtre
    Dans le sable
    Où vaux mieux prendre
    Le taureau
    Par les cornes
    Et le surprendre
    Pour avoir le dernier mot
    Sans qu'il écorne
    Le sceau
    Des héros
    Où faut pas s'y frotter
    A s'enliser
    Et à se sacrifier
    Dans le vide parfumé
    D'une existence
    Sans endurance
    Et sans lutte acharnée
    Où faut trouver
    La bonne direction
    En inclinaison
    Qui insuffle notre chemin
    Sans ronger notre frein
    En donnant l'impulsion
    Adéquate à notre trajectoire
    Qui regonfle à bloc
    Notre moral
    Sans qu'il bloque
    En intervalles
    Notre territoire
    Mais parfois, faut s'y frotter
    Pour ne plus tomber
    Dans le guêpier
    Et pour se remettre sur pied
    Afin de respirer
  3. L'odeurDu muguet
    Du 1 er mai
    En restant aux aguets
    Gai
    Comme jamais
  4. Dans la grandeur

     Des fleurs

     En toute saveur

  1.  
      
      
    Jérôme de Mars
      
      
      
      
      

L'iconoclaste
 
 
Dans le faste
De ma vie chaste
Que le champ est vaste
Moi qui suis un iconoclaste
En parlant à bâtons rompus
Dans un dialogue biscornu
Avant que le monologue se tut
Dans un silence obtus
Jadis, je demeure
A couteaux
Tirés
Avec le monde entier
Figé et prostré
Dans ce puzzle décomposé
Aux morceaux
Inachevés
A l'effarouchée
Décompensée
Où je reste désagrégé
Dans ce leitmotiv à peine pansé
Où faut que je pare
Le lâcher-prise
Et que je contrecarre
Mon destin sur le pare-brise
Moi, l'iconoclaste
Qui pars en courant
Dans la tradition
Dès qu'on me met au courant
De mes actuels pétages de plomb
Qui me remettent d'aplomb
Dès que je semble désinvolte
Dans un mémorable volte-face
Aller-retour
A la surface
Quand c'est du lourd
Où à force, je risque l'hydrocution
Ou l'électrocution
Si tout ça tombe à l'eau
Dans le lot
Ou si je m'emmêle dans le fil décousu
De mon histoire
Qui défile
Sur le grill
Que j'enfile
En réquisitoire
Du poids de tous mes déboires
Acculés par les interrogatoires
Rangés
Dans la pile
De mes souvenirs
Où j'ai si peur de l'avenir
Pour conjurer l'inconnu
Je lance une pièce
Pile
Ou face
Pour rendre en espèces
La monnaie
Des malheurs de ma genèse
Car lorsque j'aurai fait cet inventaire
De l'évaluation
De ma situation
Faudra que je retourne les pieds sur terre
Pour que je mette des barrières
Avec ma jeunesse
En détresse
Et que je trouve l'élu
De mon cœur
En gardant la foi
De la soie
Pour éclore les fleurs
Au clair
De la bonne humeur
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 Brouillard et éclaircie

 

 

Y a des jours comme ça

Où sont durs les aléas

Entre le pas

Et le trépas

Tel un brouillard

Qui s'égare

Dans les ténèbres

Nébuleux jusqu'aux vertèbres

Mais par-ci

Par-là

Y a tout de même

Une éclaircie

Quand les problèmes

Fonctionnent avec des si

Et qu'ils nous scient

Comme des chrysanthèmes

D'un totem

Astral

Qui reste dans les annales

Tel un requiem

Dans son harem

Qui sème

Le thème

De l'embellie

Où l'on vit

Au paradis

Des amis

Qui se lient

En trinquant dans le verre de l'appétit

Où le brouillard

Endolori

Sans fard

Et sans envie

Gît

Dans la mélancolie

Dès qu'elle éblouit

Les bougies

Ragaillardies

Par l'harmonie

Lorsqu' il  y a des belles énergies 

Au prix

Appris

De l'appel du phare

En apologie

De cette éclaircie

Infinie

Qui rit

Dans la prairie

 

 

 

Jérôme de Mars

 

Couleur soleil
 
 
Dès que Juin dérive
Pourvu que l'été arrive
Sur la rive
Et qu'il vive
Dans la folie des grandeurs
Lorsque s'entichent les cœurs
Qui semblent à l'heure
Du rendez-vous
Amoureux
Des êtres doux
Et innocents
Face au temps
Affriolant
Qui s'écoule
Et roucoule
Au milieu de la foule
Quand les cheveux
Langoureux
Dans le vent
Se défoulent
Sur un air radieux
Et capricieux
Dès que le ciel
Joyeux
S'éveille
Dans un vol d'hirondelles
Et réveille
Ses sentiments
Lorsqu'ils frôlent le dénouement
Dans la couleur soleil
Qui brille
De ses pupilles
Au zénith
D'un bloc de granite
Dès que le parfum
Fleur bleue
Se dérobe dans l'océan fabuleux
Où ce contentieux
S'achève dans l'eldorado fiévreux
Peint
Jusqu'au déclin
Du bonheur
 
 
Jérôme de Mars
 

Le bel horizon
 
 
Dès le crépuscule matinal
L'été scrute le paysage
Des cigales chicanant
Sur le pourtour
Méridional  
Lorsque les papillons
Eructent à sec
Le bec
Dans l'eau
Avant de passer leur tour
Aux oiseaux
Qui valsent avec le vent
La tête  dans les nuages
Et les yeux hagards dans le vague
 De l'âge
Magistral
Qui exulte le bel horizon
Hexagonal
Comme un océan
Sur le sillon
D'une maison recluse sur le rocher
Qui s'en va valdinguer
Aspirée par l'iceberg fruste

Qui tape l'incruste
De cette mer rustre
Depuis des lustres
Où ce bel horizon
Assimilé mord à l'hameçon
Quand il se désagrège en hiver
Pour ressusciter dans l'art et la manière
Lors de la résurgence printanière
Jusqu'à la source première

De Prague
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
Bruits de couloir
 
Dès cette ébauche
Lorsqu'on embauche
Y a des bruits
De couloir
Qui courent
Et qui font le tour
Dès que le prix
Du parloir
Accourt
A raconter des choses jubilatoires
Dans ce concours
A court
D'histoires
A  dormir debout
Du bout
Du plaisir
Au long cours
Qui bout
A l'embout
Du mouroir
Qui chasse
A courre
Le palais
Dans la cour
Quand y a la furie
Qui encourt 
La folie
Du palet
A se renvoyer la balle
Et qu'il y a que dalle
Dans la malle
Comme prétexte
Pour infuser
Du baume
Au cœur
Sans rancœur
Lorsque les sentiments diffusés
Sont en fusée
Dans ces bruits de couloir
Qui laisseront l'impact
Des bris
De glace
Comme pacte
En force
Qui s'efforce
Et se renforce
Dans l'écorce
Qui amorce
Cette feuille
Qui se remplit
A prendre le pli
De ces écrits
Au pied de la poésie
Vu le contexte
Dès qu'elle laisse des traces
Sur le miroir
A double face
Jusqu'à la fermeture de la page
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Pièce démontée
 
 
Un jour  parmi tant d'autres à l'atelier conditionnement de L'ESAT de Vitry Sur Seine,  les moniteurs décidèrent de faire une réunion de crise avec les agents de production car plus rien ne va dans l'atelier à cause de la mauvaise ambiance, du bruit dans l'atelier, des relations tendues entre les collègues et les moniteurs et les conditions de travail qui se dégradent :
 
 
Jonathan ( un agent )  :  "  Je veux commencer à prendre la parole, pour dire que c'est de pire en pire dans l'atelier où l'ambiance est mauvaise, qu'on n'est  même pas fichus de s'entendre entre nous,   qu'on n'arrête pas de se tirer dans les pattes,  qu'on n'est même plus tolérants, humains, solidaires et compréhensifs entre nous les handicapés et pour dire qu'il y a trop de bruit dans l'atelier. Ici, la   direction s'en fout de notre gueule, y a que le pognon qui les intéresse, la preuve, la direction privilégie le profit au détriment de l'humain et du social, ce qui fait que nous les agents de production, on en pâtit, ça me semble évident que L'ESAT n'a pas choisi la bonne direction !
Eric ( un moniteur )  :   " T'inquiète pas Jonathan, quand y aura les cloisons, ça ira bien, vous travaillerez dans le calme, et vous vous entendrez mieux  !  "
Christophe (  un agent )  :  "  C'est sûr que ça ira mieux car on ne s'entendra plus du tout dans l'atelier  quand y aura les cloisons !  Par conséquent, cela aura fait beaucoup de bruit pour rien  "    
Sandrine (  un agent )  :   " C'est sûr que l'atelier conditionnement, c'est plus du gâteau, car l'atelier conditionnement, c'est une pièce démontée et détachée, où y a tensions sur tensions, car plus personne ne fait attention à quiconque et tout le monde s'en fout de tout et de tout le monde  ! "
Robert ( un moniteur ) :  " Vous me rendez fou avec vos histoires, vivement que je prenne ma retraite, je préfère partir maintenant car si ça allait bien dans l'atelier, j'aurai bien rempiler pour au moins 2 ans. "
Jérôme ( un agent )  :  " Vous avez raison Robert, vous ne faites que dire les 4 vérités, pour qu'on soit pliés en 4, car après, la crise dans l'atelier, la crise de rire sera bienvenue  comme  avant quand on faisait HELLERMANN, et qu'on empilait tout sur tout, et comme maintenant, on arrête  HELLERMANN, ça va être triste de ne plus faire les tampons sonores.  "   
Christophe ( un agent ) :  " Comme ça, tu ne pourras plus me mettre en boîte en me disant que je rappe en mixant les platines pendant que toi, tu dérapes !  "
Jérôme (  un agent )  :  " Cher Christophe, je n'ai jamais dit ça, c'est tout le contraire,  mais y a une chose que t'oublies, même si on n'a plus HELLERMANN, tu seras forcé de me mettre en boîte et de prendre de la bouteille, et moi aussi,  je serai obligé de te mettre en boîte et de prendre de la bouteille, vu que c'est toujours toi et moi, qu'on appelle pour faire DUGAS, et pour monter et descendre les palettes et pour les filmer, alors qu'il y en a pleins d'autres qui  peuvent le faire,  car ça, c'est pas et c'est plus du cinéma !  "
Eric ( un moniteur )  :  "  Calmez-vous mes loulous ! On ne s'emballe pas !  De quoi vous vous plaignez  ? car moi aussi, parfois, je mets la main à la pâte pour vous aider, dis donc Jérôme !  T'es remonté comme une pile électrique ! Que t'arrive-t-il ?  Ce sont les problèmes de La Grèce (  de la graisse ) après avoir mangé un bon Grec qui te mettent dans cet  Etat-Uni avec Christophe comme on est à Vitry Sur Seine  !  "
Jérôme (  un agent )  :    "  C'est normal Eric que moi et Christophe, on soit dans cet  Etat-Uni, car le maire de Vitry Sur Seine, c'est Kennedy,  et si je suis comme une pile électrique qui démarre au quart de tour, c'est parce-que je suis comme la pile DURACELL,  je dure 4 fois plus longtemps quand je pique une crise,  comme toi, Christophe, quand tu m'envoies des piques !  "
Christophe (  un agent )  :  " Lascar, pourquoi tu t'acharnes sur moi ? Moi, la pauvre victime, toi qui m'envoies également des piques ( des pics ) de carreau que je prends au pied de la lettre  !  "
Jérôme (  un agent )  :  "  Non, ce sont des piques de cœur que je t'envoie car j'ai bon cœur mais que tu prends quand même au pied de la lettre lorsqu'on fait du mailing car ça te tient à cœur  !  " 
Christophe (  un agent ) :  " J'ai remarqué, que quand tu t'énerves, t'es pas commode, t'es monté sur ressort, d'où tu ressors après en retrouvant tes esprits après avoir été dans un état si épouvantable et si dramatique !  "
Jérôme (  un agent ) :  " C'est normal car quand je reprends des couleurs, je n'aime pas qu'on me mette au placard car ce n'est plus de mon ressort, après avoir été tout blanc dans mon humour noir !  " 
Arthur (  un agent ) :  "  C'est dommage qu'il n'y ait plus HELLERMANN, car j'aimais bien faire les goulottes M9FR ou AJO, en enfonçant les rivets sur les goulottes avec le balancier !  "
Saïda (  une monitrice )  :  " Comme en ce moment, ça balance pas mal à Paris, les goulottes ont dérivé ailleurs  car tout tombe à l'eau ici à L'ESAT, notamment à l'atelier conditionnement, où je ne comprends plus rien !  "
Johan (  un agent )  :  "  C'est normal Saïda, car dans cet atelier, on est conditionnés au pire !  "
Eric (  le moniteur ) :  "  Moi, je suis au bout du rouleau, car y a plus de rouleau pour filmer les palettes !  "
Saïda (  une monitrice )  :  "  Il est temps que la réunion se termine,  car je viens de recevoir une commande  de la clinique PASTEUR en piqûre de rappel. On doit faire 400 dossiers de la clinique PASTEUR qu'on doit livrer dans 45 minutes, et toi,  Christophe, pour pas que t'es mal au dos, monte-bien le dossier de ta chaise à la bonne hauteur  !  "
Christophe (  un agent ) :  "  Avec toi Saïda, je prends de la hauteur, car j'ai bon dos et c'est tout le temps  à moi qu'on confie tous les boulots difficiles avec d'énormes responsabilités sur le dos !  "  
Eric (  un moniteur )  :  "  Pour y remédier Christophe, demande  aussi à  Vincent, le kiné qu'il te fasse un massage d'épaules, comme ça t'auras les épaules larges pour gérer tes grosses responsabilités !  "
Monique ( un agent )  :  "  Sur ce, la réunion est terminée,  et  comme d'habitude, on a parlé au mur comme si on pissait dans un violon,  moi maintenant, c'est pas  que je m'ennuie avec vous, mais je dois partir, de toute façon, je m'en fous car c'est mon dernier jour, avant que je prenne trois mois de vacances avec mes congés bonifiés où je vais sur le champ prendre congé de vous pour aller à l'aéroport afin de ne pas rater l'avion qui m'emmènera à La Réunion, le lieu de destination de mes vacances !  "
Sandrine (  un agent )  :  "  C'est normal que ce soit le bordel dans l'atelier, car nous sommes tous au pied du mur !  "
Jérôme (  un agent )  :  "  C'est normal que ce soit show  (  chaud )  dans l'atelier car les agents sont froids, s'en foutent et ils sont distants et agressifs avec leurs collègues quand ils leur parlent, ce sont les agents qui commandent leurs collègues alors que normalement, ce sont les moniteurs qui décident.  Par conséquent, y a plus de solidarité dans l'atelier, c'est chacun pour soi et marche ou crève dans L'ESAT et l'atelier  !  "
Eric (  un moniteur )  :  "  Allez mes loulous, on arrête de se lamenter et on se met au boulot, car maintenant, c'est pas tout, vous êtes des adultes, vous êtes majeurs et vous êtes vaccinés, c'est fini les enfantillages, sinon, fallait postuler à l'école maternelle en face du CAT !  Et quand vous aurez fini les dossiers de la clinique PASTEUR, toi et Christophe, vous viendrez avec moi pour livrer les dossiers à la Clinique PASTEUR !   "
Jérôme (  un agent )  :  "  Vous avez raison Eric, comme la maison est en train de brûler à petit feu,  prenons de la distance avec tout ça en attachant bien notre ceinture quand on sera dans la voiture en livraison, pour se détacher  de ce feu de camp comme tout fout le camp et pour montrer de quel bois on se chauffe car y a pas de fumée sans feu !  "    
 
 
 
 
                                Jérôme B


  
  
  
  
      

 

      Blagues :

 

 

1)  Pourquoi les femmes ne tombent - elles jamais enceintes lorsqu'elles croient tout ce qu'on leur dit ? - Parce qu'elles avalent la pilule !


2)  Que dit-on d'une femme enceinte qui reste au lit en ne faisant rien durant sa grossesse ? - Elle se dore la pilule !

 

3) Pourquoi chambre-t-on les morts ?  -  Parce- qu'on les met en boîte !

 

 

    Jérôme de Mars


Y a pas de fumée sans feu !
 
 
Dès la moindre brume
De fumée
Sur le haut de ce bitume
La mèche
S'enflamme
Sèche
En antisèche
Dans une vaporeuse bordée
Ravivant l'incendie enclenché
Du camouflet
Convenu
En déconvenue
Débordant sur les bords
De Marne
A tribord
Dégorgeant ce Paris Paname
Longeant les jambes des dames
De la fine silhouette
Des femmes  
Fatales
Criant alouette
Sur un lâcher de chouettes
Conviviales
Dans la rame
Qui mène sa barque
En flagornerie fourbe ravissant la palme
D'un paisible calme
Des rideaux
Nébuleux
En lambeaux
Frileux
De l'ombrage rigoureux
S'égrenant en un brouillard
Hagard
Jusqu'à la gare
Où le soleil s'égare
Dans un noir crêpi
Assorti sur orties
Comme un lot
Méli-mélo
Lorsque l'embrouille
Gribouille
Ce précieux lieu
Et se débrouille
Dans le pieu
Enfumé
Quand les cieux
Brouillent
Les pistes
De cette longue liste
Dès que y a plus de fumée
Sans feu
Obséquieux
Jusqu'au crépuscule pieux
Lorsque le feu
Voit rouge
Et que les gens bougent
Dans ce grabuge
Et se mettent au vert
Lors du déluge
De cette immense rêverie
Aux terribles revers
Comme un printemps en verre
Qui consume les deux bouts de la bougie
Dès que le béguin
Ecume le coin
Tranquille
De l'an deux mille
Sur la ville
Qui brille
Et frétille
Quand y a pas de fumée
Sans feu
Auprès
De la chimère
Près
Des songes prêts
A émoustiller les phénomènes éphémères
De la cause à l'effet mère
Du triomphe éclair
Se propageant dans l'univers
Clair
Du délice
En feux d'artifice
Attisant en sacrifice
Le sanctuaire
Des jeux de lumière
Jusqu'au scintillement lunaire
De l'édifice
Imaginaire
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Croque en troc
 
 
Lorsque ça me trotte
Je toque
En toc
Et je troque
Ma toque
Quand je suis toquet
Et que je simule le coquet
Au troquet
Dès que je mets le paquet
En faisant du troc
En trop
Car je croque
La vie à pleines dents
Avec mes crocs
Accros
Et à cran
Derrière ce coup de théâtre en trot
Et de trop

Où j'ai tant envie de jouer de l'instrument en cor    
De chasse
Pour que le cor
Chasse encore ma place en troc
Dans un accord
Recroquevillé
Sur le corps
En manipulant le crochet
Accroché
Aux crochets
Du capitaine Crochet
Croqué
Par les crocodiles
Et craqué                                   
Par les cracks
Du crabe
Qui en pince sur les traces
De l'intro
En rétro
Comme un extra
Que je déguste près de la coque
Jusqu'à rebondir la balle perdue de mon croquet
Sur le quai
 
 
 
Jérôme de Mars

Le moral à toute épreuve ! 
 
 
 
Quelquefois
Les anges invoquent
Le ciel
Dans notre époque
Lorsque les mauvaises nouvelles
Abreuvent
Et chancellent
Notre Vilain
Quotidien
Afin qu'il soit serein
Et sain
Envers Les Saints
En marmonnant
Sur le bout des lèvres
Gerçant
Pourvu que pleuvent
Les joies éternelles
Dès qu'elles scellent
Notre triste destin
Certes, la vie n'est pas
Un long fleuve
Tranquille
Mais elle entre en résistance
Sur la ville
Malgré la distance
Des turbulences
De leur grande différence
Où il faut croire en l'espérance
Lorsque ça ne va pas
Car notre petit doigt
Nous dit
Que l'on se doit
De garder un moral
A toute épreuve
Qui sera la preuve
Que l'on reste vainqueur
En triomphant du mal
Avec ferveur
Pour qu'il  mette en grève
L'échafaud
Le jour des grands coups de chaud
Pour que l'on redevienne les élèves
Du bonheur
Des arbres et de leur sève
Où l'on élève
Notre état fleuri
En franchissant d'énormes pas
De géant
Dans un formidable élan
En portant le temps
S'emportant dans l'allant
Débordant et brillant
D'un moral à toute épreuve
Plus fort
Qu'une métaphore
Veuve 
Sur Le Fort
Pour que ça ne foute plus le camp
Dans l'état de La France
Avec véhémence
Dès que l'on s'immunise
A l'embellie
De la vie
Du haut
De notre dot
Jusqu'à l'antidote
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

 

           Blagues :


1)  Comment Marine Le Pen pourra t elle renommer son parti politique si elle perd l'élection présidentielle en 2017 ?

    -  L'affront national


2)  Que pourrait-on dire d'un célèbre cycliste, grand champion et vainqueur du Tour De France 2007 et 2009 ?   -  Alberto qu'on t'adore  (  Alberto Contador )


                   

           Jérôme de Mars

C'est le festival !
 
 
 
La fête commence
Quand vous allez
Dans l'allée
Et que vous faites
De la musique
A Paris
Quand vous trouvez
Votre voie
Dans ce pari
Et que ça se voit
Dans votre voix
Lorsque vous êtes du sérail
Où vous vous  dites : " J'y serai"
Dans ce festival
Estival
Qui dévalle
Du val
Au Val-De-Marne
En marche
Des marches
De Cannes
Sur le marché
Démarché
Du festival de canes
Où l'acteur de ce festival
Sera le vilain petit canard
De cette danse
En contredanse  
Jusqu'à La Marne
Et  La Seine
Comme mécènes
Car rien ne tombe à l'eau
Même si la vie n'est pas un long fleuve
Tranquille et qu'il n' y a pas le feu
Au lac
Même si vous vous faites des films
Qui vous embobinent
La tête
Jusqu'aux pellicules
De votre mal de crâne
Où vous vous faites des cheveux
Sans que ça soit du cinéma
Comme la bande originale de votre vie
Déchantée à tue-tête
De la nostalgie du passé
Jusqu'à la mélodie à la télé
Car on connaît la chanson
A force d'aller plus vite que la musique
Et  de faire ses courses
En remplissant le sac à prévision

De  fourrure de vison

Qui bout le puits                              
A provision
Visionnaire

Jusqu'au bout de la révision
Du champ de courses très à cheval

Et debout

Dans la vision
Sans en faire trop
Dans le chant
A contre-champ
Du coup de trot
Où il faut se débrider                                                          
Pour trouver l'inspiration
Comme respiration
Avant l'expiration
Pour qu'on ne  chante plus
En vaines paroles
" Et puis c'est tout  "
A moins que les atouts
Divisent tout ce fourre-tout
Avant de recevoir l'addition salée
Comme la somme colossale
De La Somme
De tout ce monde
Immonde
Fou à lier
Jusqu'à L'Allier
l'Allié téméraire des amis
A mi parcours du fleuve
Au long cours
Du Rhin
Où il y a pas d'ébat d'idée  
Mais un débat d'idées
Jusqu'au rein
Car faire l'amour
 Resplendit
L'enfer de la mort
Lorsque c'est dit et contredit

En interdit
Dans l'heure de L'Eure

Et Loir

Quand elle dort

Comme un loir
Sans leurre
Où il faut  battre
Le fer tant qu'il est chaud
Pour ne plus jamais s'en faire
Dans ces shows
D'île-De-France

Car ils viennent, surviennent,

Adviennent

Et reviennent   
Jusqu'à l'ultime slow
En redondance
De la cadence
Des derniers mots
Qu'il faut abattre
Et mener
En bateau
Dans la croisière
Jusqu'à l'écluse
Derrière les barrières
Du barrage
En arrimage
De tout ce jet d'ancre
A l'encre
De cette plume
A vide
Et avide
De la saga citée
Récitée
En sagacité

Sur La Vienne
  
  
  
Jérôme de Mars
  
  
  
  
  
  
  

Blague :


Que dit-on de Joey Starr qui reprend la chanson de Georges Brassens : "  Gare au gorille " sous le titre :  "  Gare au jaguar "  ?

     -  On dit qu'il le singe



     Jérôme de Mars


               TECTONIQUE

 

 

    ( TECKTONIK )


   

Y a la déferlante
De la nouvelle vague géante
De ce raz-de-marée
Démarré
Et amarré
De la marée
Qui est à côté de la plaque tectonique
A la cadence tonique
De la danse tectonique ( tecktonik )
Au tempo super tonique
Et supersonique
Qui court plus vite que la musique
Electronique
Et électromagnétique
Qui tremble
Terre-à-terre
Et qui s'assemble

En fragments élémentaires
Pour se taire
Au fond de l'univers
Comme des aimants austères
Dans la planisphère
De cette drôle d'atmosphère
Qui brode la  même rengaine
En soufflant l'ère
Délurée et incendiaire
Sifflotant un air

De longue haleine

Du bout de toutes nos peines
Jusqu'au firmament de l'Eden
 


     
Jérôme de Mars
 

Au clair de la lune
 
Au clair de la lune
Mon cher psy Penot
Prêtez-moi votre  plume
Par plaisir des maux
Ma ritournelle est forte
Je ne vais pas mieux
Faites-moi en sorte
Que je renaisse un peu
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
Le bouffon
 
 
Mon nom de code  est Jérôme
Le futé
Dès que je respire l'arôme
Avec toute ma pureté
Par contre lorsque ça taraude
Mon sobriquet
S'écrit  

Géronimo
L'affûté
Quand je joue avec les maux
Dans mes mots
Lorsque  le chaos
M'embrase
Et que les échos
M'embrassent
Tel le bouffon
Que je suis
A la suite
Quand s'ensuit
Fortuit
La cuite
Dès que je suis

Au bout
Du fond
Du tréfonds
Et que je fonds
Comme un fou
Dans un corps de loup
Lorsque je loue
Le bouffon
Du roi
Que je suis
Et que je lui
Susurre          
En murmure
D'un ton discrédit
Bouffons
La paroi
Du désarroi
Quand je courbe l'échine
Comme une machine
Que me dresse la courroie
Dès qu'elle tient les rênes
Que tirent
Les rennes
Lorsque la maladie
Reine
M'attire
Même si c'est pour rire
Et pour éviter le pire
Ainsi, dans mon hérésie
J'invoque le diable
Comme du sable
Qui se faufile
Dans la mer à boire
Moi, qui suis
Sur le fil
Du rasoir
Où défile
Toute mon histoire   
Qui me refile
Le cafard
Sur l'estrade
Où je me suis
Tant donné en spectacle  
Dans ma sérénade
Avant que l'entracte
Distribue
Son tract
Sur une symphonie
En ballade
A la cantonade
Jusqu'au mur
D'escalade
Où je resterai
Au pied
Du mur
Jusqu'à ce que les mûres
Me fassent la tête dure
En point final
De mon écriture
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
Escapade
  
Dès le mirage
A l'escapade majeure
Les yeux lèvent le ciel
Triomphant
Comme un battement
D'ailes
D'hirondelles
Les paupières
Claires
Et recroquevillés
A la chevauchée
De ce bleu ravageur
Et songeur
Converti
Aux nuages
Liquéfiants
Et enjôleurs
Quand s'emmêle la griserie
Hardie
Disséminée dans une lueur
Ragaillardie
En couleurs
Qui se plient
Aux exigences du cœur
Empli
A la croisée
Des échappées
Lorsque le soleil
Gèle
En ritournelle
Ce bel
Arc en ciel
Rêveur
Dans la passerelle
De la lumière
 
 
 
Jérôme de Mars

Blague :


Pourquoi quand il y aura les cloisons dans l'atelier conditionnement, les agents risquent-ils de ne plus se supporter ?    -  Parce-que plus personne ne s'entendra



                     Jérôme de Mars

Libre-arbitre 
 
 
Du commencement
Au dénouement
Je suis libre
Avec la fibre
Quand je vibre
Avec mon calibre
Et que je demeure l'arbitre
De ma vie
Dès que je fais  le pitre
Sans filtre
Entre les péripéties
Et les inepties  
De mon appétit
Petit
Comme de mon nid
Que j'ai quitté ni
Avant ni
Après sans que je nie
Et que je renie
Une femme du nom d'Annie
Lorsque les effets  font tilt
Dès l'apogée du jour où je parais démuni
Et où je me prémunis
Dès que je suis impuni
A l'infini
Avant que je tombe verni
Sur le grill
Et que je dévie
 Dans le gris
Comme libre-arbitre
Avant que l'on dresse un joli
Récit
De ma vie
En nécrologie
Pris
Retranscrit
Dit
Et redit 
Dans le mépris
Et épris
Et repris
D'embellie
Jusqu'à la lie
Avec des si
Moi, l'introverti
Et l'averti
Fourni
Dans un si beau pot garni
Que je scie 
En toute nostalgie
Comme un hit
Raffermi
A la bougie
Endolorie
Où y aura pas de prix
Pour que je trouve le répit
Sans dépit
Et sans que je vise une cible
Que je passe au crible
Jusqu'à ce que je trouve le bon titre
Derrière mon pupitre
En pot-pourri
 
 
 
Jérôme de Mars
 

          Blagues :


1)  Que dira Pierre à sa femme pour lui ordonner d'aller faire sa toilette dans la baignoire remplie d'eau et de mousse ?

    -  Va au bain marie (  va au bain Marie )


2) Que dira Marie à son époux pour qu'il envoie les cailloux ?

          -  Lance pierre (  lance-pierre )


3)  Que te dira ta compagne Goarig, à toi, papa pour t'exprimer tout son amour ?

              -  Mon Saint Michel  (  Mont-Saint-Michel )


4)  Que diras-tu de ton mari Simone, qui a une grande valeur et qui fait une sieste ?   -  Tu diras :  "  Louis dort "  (  Louis d'or )




       Jérôme de Mars

Ni tout noir, ni tout blanc
 
 
 
Depuis la nuit des temps
Que ça fout le camp
Je ne prends plus de gants
Car ce que je dis, c'est du vent
Certes, je ne suis pas tout noir
Mais je ne suis pas non plus tout blanc
De cette histoire
A mon roman
Où je renferme une si grande colère
Qui se promène
Dans mon invincible calvaire
Qui se substitue à l'Eden
Comme une cavalcade
En embuscade
Derrière cet air
De façade
Qui me souffle ces vers
Aimants
D'Arthur Rimbaud
En rafale et en ballade
Avec panache
Et avec la hache
De guerre
Qui reste accroché à mes nerfs
Comme un ruisseau
Dans le caniveau
Aux éléments
Désarmants
Et troublants
Où j'erre
Dans le rang
Quand je mens
Dès que j'ai mal à la vie
Car elle demeure mon alliée ennemie
Dans ces durs instants
Eprouvants
Où je m'étiole et je m'étends
En passe-temps
Au bord de l'étang
Moi, qui n'habite pas Le Mans
Dans ces moments
A cran
Propices
Au vice
Où je ne suis pas tout noir
En réquisitoire
Du fait de mes déboires
Que je ne fais que voir
Et revoir
Dans mon purgatoire
Mais je ne suis pas non plus tout blanc
Dans mon élan
Surtout si je bois au figuré les vieilles paroles
Du divin
Petit vin
Blanc
Pourvu que ce ne soit pas en vain
Et en bémol 
Même si je ne semble pas devin
Dans les lignes de ma main
Avant que je trébuche dans le ravin
Si je redeviens malsain
En perdant la main
Pour cela, faut que je crève l'abcès
Car j'en ai assez
D'être dans le fossé
Et de me défausser
Cabossé
Dans ces interminables camouflets
Moi qui suis désossé
Du fruit de mes excès
Et qui ne fait que hausser
Le ton
Même si souvent
J'ai pêché le ton
Dès que j'ai péché
Avec mon infâme ton
Toute mon existence
En déviance
A forte insistance
Où j'ai récolté tant de sentences
Tellement j'ai picoré l'essence
De l'indécence
A force de me ronger les sangs
Comme une sangsue
Où je sue en sang
Tous les cent
Jours
Dans un inexorable compte à rebours
En périodes cyclothymiques
D'alternance
Entre la déprime
Qui me comprime
Et l'euphorie
Qui me met en folie
Où parfois, je frôle l'apocalypse
Et d'autres fois, je côtoie l'éclipse
Lorsque je parais le bienvenu
Dans mes allers et venues
En rythmique
Défiant le bâton de dynamique
Quand je  me pourfends
Et que je me défends
Dans mes invectives cyniques
Dans une forme olympique
Je cesserai d'être tout noir
Dès que j'arrêterai mes piques
Et que j'aurai mis des couleurs
Dans les nuages blancs
Où je resplendirai dans le bonheur
Ardent et fervent
En redécouvrant
L'espoir
Quand prendra fin mon interrogatoire
Lorsque que je serai blanc
Dans un coin charmant
 
 
 
Jérôme de Mars

La joie de vivre
 
 
Depuis le fameux jour
Des bonheurs hasardeux
La joie de vivre
Résiste et s'enivre
Comme un troubadour
Qui vibre
Et vire
Dans la fibre
En ligne de mire
Des faubourgs aventureux
Juchés sur les arcs-en-ciel
Qui ruissellent
De merveilles
Et pullulent d'étincelles
En crécelle
Jonchées d'un soleil
Frêle
Au versant sirupeux
Qui lévite
L'atmosphère
Et l'évite
A la va-vite
Comme un lieu
Fiévreux
Au tourbillon voluptueux
D'un rite
Qui gravite
Sur le site
Et  bougonne
Les abeilles
Dès qu'elles bourgeonnent
Grâce au miel
Butiné de leur fiel
Légendaire
Quand elles chantonnent
Et ronronnent
Dans les bals monotones
De toute cette foule atone
Où cette joie de vivre
Persiste
Et subsiste
En tant qu'artiste
Ivre
Sur les routes déviées de leur trajectoire
Jusqu'à l'exutoire
Qui clôt cette histoire
 
 
 
Jérôme de Mars

Un ciel bleu
 
 
 
Bonjour, le soleil se lève
Dès que la nuit s'achève
Où la sève
Devient l'élève
Du printemps
Dans une propice arborescence
Tant que le rêve
S'incline dans une svelte condescendance
Concordant avec le ciel bleu
Transparent et conciliant
Lorsque le soleil hisse les voiles
A la belle étoile
Quand y a pas de nuage à l'horizon
Courant dans l'ombre du miroir déformant
Ce ciel bleu
Lorsqu'il se déleste
Avec zeste
En cette radieuse saison
Dans le teint de cette haute pulsation
A transmission
Dont la fièvre
Mièvre
Retombe à reculons
Avec modération
Dès l'extase des grandes heures
Assoupies
Et enfuies
Sous la nostalgie des jours meilleurs
En plein épanchement
Dans un tonnerre d'ovations
Comme ce parfait mois de Mai
Garni dans son joli lit

De brin de muguet
Mais orné de vert-fleuri
A mi-parcours
Du cours
De la vie
Où ce ciel bleu
Langoureux
Et invétéré
Tonitruera à l'excès
Jusqu'à l'injonction
De la divinité
 
 
Jérôme de Mars

 

 

                                  Blagues :

 

 

1)  Qu'est-ce-que ça fait une rue envahie d'un monde chaud bouillant et électrique ?    -   un foule contact

 

2)  Pourquoi Johnny Hallyday est il une force de la nature   ?

                      -   Parce-qu'il  est en roc  (  rock )

 

3)  Quel est le comble pour la gérante d'un bar-tabac   ?

                   -    Qu'elle fasse une super pipe à son mari !

 

 

            

                   Jérôme de Mars

Le vers solitaire
 
 
 
Joli demeure le vers solitaire
Dans le sceau
Du berceau
De Voltaire
Qui s'affranchit
En sot
Et franchit
Les barrières
Dans un saut
A l'assaut
De la ligne téméraire
Dans l'itinéraire
De l'époque
Baroque
Et contemporaine
Empli d'histoires reines
Jonchées dans les légendes subalternes
Et égrenées dans la pluie des souvenirs ternes
Dans les bruits de couloir
Du comptoir
Lorsque le verre solitaire
Esseulé jalonne ce vers solitaire
Et solidaire
Qui frissonne
Et fredonne
 La larme claire
Derrière  son encre bleu
Qui regorge de bleus
A l'âme
Dès que la lame
S'émeut
En triomphe
Quand l'aplomb
Pète les plombs
Et plombe
Ces trombes
D'eaux
Qui tombent
De haut
Dès que le vers solitaire
Déclenche l'alarme
De ce vacarme
Silencieux
Des mornes cieux
Lorsque le vert
Descend en flamme
Jacques Prévert
Quand le livre des femmes
Illustre cette grande clairière
En feu
Par un romanesque tomber de rideaux
Fermant ce long monologue
Qui trouve là son épilogue
Comme le dénouement du héros
Dans un savoureux numéro
Avec brio
Qui s'achève au paradis des poètes
Idyllique  en amourette
Jusqu'au bon morceau
De ce monceau
Composé
A  l'arrachée
 
 
 
Jérôme de Mars

Ca dérape !
 
 
Il me vient une idée
De rectifier
Le tir
En rédigeant ce texte de rap
Quand dans le monde, ça dérape
Et que le vol à la tire
M'attire
Pour commettre le pire
Où faut que je lâche la grappe
Sur la nappe
De la table
Pour que j'en récolte les fruits
Et que je bénéficie
De l'usufruit
Jusqu'à l'étable
A travers tous ces mots en vivier
De tout ce puits
A provisions
Qui s'amenuise
Et se vide
En réclamations
Quand ça dérape
Et que je reste dans les vaps
Quand La Terre semble aride
Dans cette humanité
Qui s'épuise
Vu la mentalité
Corrosive
Et décrépie
A l'écorchée
Vive
Jusqu'aux pis
Où j'épie
Ma plume émoussée
Pour l'affûter
Et pour me remettre le pied
A l'étrier
Dans un monde meilleur
Dont je ne suis
Plus l'usurpateur
Pour ne plus que je tape
En force de frappe
Mais que je sape
Tout ce bordel
Pour que je rappe
Et que je me remette en selle
Et que je répande mon grain de sel
Jusqu'à ce que je trouve celle
Pour ne plus que ça dérape
Et que je ne passe plus à la trappe
Jusqu'à ce que je déclenche mon passe
Dans cette impasse
Pour vivre
Et revivre
Jusqu'à la rive
Exclusive
 
 
 
Jérôme de Mars

Science infuse 
 
 
 
Dès que ça fuse
Y a la science
infuse
Qui diffuse
La conscience
Des idées

Qui pulse
Impulse
Et révulse
Les courants d'air
Qui n'ont pas de bol
Dont l'envol
N'est pas leur tasse
De thé
Ou de café
Quand y a de la matière
Terre-à-terre
Refoulée
Et défoulée
Dans la science
Infuse
Qui expulse
La conscience
Et refuse
La fusée
Qui fuse
A vive allure et qui s'amuse
Comme une muse
Avec la cornemuse
Qui semble à la masse
Et qui ramasse
Les pensées
Embobinées
Comme un film
Tourné
En ristourne
Qui contourne
La ruse
De la science infuse
Qui s'use
Jusqu'à la volonté
Confuse
En toute conscience
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Dernier crû
 
 
Voici ma nouvelle cuvée
De mon dernier crû
Chaud bouillant
Où je relate des choses crues
Dans ce brillant
Millésime
Couvé
De tant de vérités
Avérés
Et vénérés
Où je mime
Le printemps
Dans cette lettre dilettante
A l'acuité constante
Et à la fringance amusante
De ce  plaisir fulgurant
En étoiles filantes
Ephémères comme les beaux jours
Où je rêve d'un soleil errant
Comme d'un  été pimpant
Dans ce dernier crû
Où j'y aurai cru
Dans ces rimes
Versatiles et fluctuantes
Comme la pluie des éclaircies balbutiantes
Dans un dernier round
Où je finirai baroudeur
En prime
Dans le bonheur
A la bonne heure
Dans un ultime baroud
D'honneur
De ce dernier crû
Où je refermerai à l'affût
Ce chapitre en parenthèse
Dans une petite synthèse
lue

Tel  l'écrivain poétique
Que je fus
Sans refus
Du temps
De l'apogée romantique
Accordée en saisons
Dans la moisson
Des chansons
En musique
Jusqu'au bout de cette partition
Dans une crue mirifique
 
 
Jérôme de Mars 
 

Blague  : 


Que dit-on à quelqu'un souffrant d'hypertension pour qu'il fasse gaffe à sa santé ?      -   Fais hyper attention   (  hyper à tension )  à ta santé !



             Jérôme de Mars

(   Entre parenthèses   ) 
 
 
 
 
 
(  Entre parenthèses
   Je rédige cette thèse
   En toute aise
   Pourvu que tout le monde se taise
   Quand j'énonce ma synthèse
  Dès que les êtres s'opposent en antithèse
  Où y a pas de photo synthèse
  Jusqu'à refermer la parenthèse )
 
 
 
Jérôme de Mars 

Remue-ménage
 
 
Depuis Les Rois Mages
Je sors de ma cage
Et je nage
Dans les marécages
Où je saccage
Tout ce remue-ménage
En élevage
Avec cette page
Où je ménage
L'orage
Et où je reste sage  
Dans ma rage
Sans que je fasse mon âge
Je flâne en élagage

Sur Le Tage
Où je cherche une voie de garage
En gage
De ma folie qui n'engage
Que moi dans les parages
Où je mène en dragage

Avec courage
Tout ce remue-ménage
Sur la plage
Au bord du rivage
Avant de faire un virage
Sans naufrage

Et sans ravage
Jusqu'à l'accostage
En point d'ancrage
  
  
  
  
Jérôme de Mars
   
   
   
   

Blague :


1) Que dit quelqu'un qui n'aime pas le café ?

       -   Que ce n'est pas sa tasse de thé


2)  Quel est le comble pour un handicapé physique ?

       -   De perdre son équilibre dans sa vie



Jérôme de Mars

Du tac au tac
 
 
 
 
Dès que j'ai le trac
On me traque
Et moi, du tac au tac
Je tacle
Avec la matraque
Dès que je détraque
Et que je craque
Dans mon état patraque
Avec mes cracks
Où je crache
Mon venin avec la cravache
Comme un Apache
Sans attache
Qui se tue à la tâche
Jusqu'à la tache
Où je me lâche
Moi, le lâche
En montant à l'attelage
Avec ma rage
Dès que gronde l'orage
Et que je casse
Du sucre sur les gens comme casse
 Du siècle pour que ma prose enrage
Et que l'on me range durablement dans une case
Moi, le nase
Eperdu et vide aux as
Avec répartie
Je réponds du tac au tac
Je claque
Je mets des claques
Je frappe
Je tape
Et je tâte
Le terrain
Pour voir si y a du pain béni
Et pour mettre la main
A la pâte
Pour que ça m'épate
Ainsi, je semble bien rôdé, bien assorti et sur mesure
En ayant du ressort
Pour roupiller dans mon clic-clac
En faisant une cure
Pour songer au trésor
D'une meilleure vie en essor
Là, j'oublie mes frasques
En phrases
Jusqu'au retentissement du  signal
Du phare
Où tôt ou tard
J'espère,  ma tare
Disparaîtra
Comme le prix
De mon  répit
Enfin acquis
Et tant exquis
Et ce jour-là
Sans fard
Je riposterai du tac au tac
Sans plus jamais marcher sur les flaques
En murmurant je cesse d'être à côté de la plaque
Et en rédigeant un nouveau pacte
Jusqu'aux fêtes de Pâques
 
 
Jérôme de Mars
 

Blague :


Que dit-on de L'ESAT de Vitry qui se dégrade à vue d'œil depuis janvier 2015 ?

        -  Que L'ESAT de Vitry passe un bon début damné 2015



       Jérôme de Mars

Poème en vers (  envers )
 
 
 
 
allongée de l'aube au bal s'irrigue décrépie L'eau
souvenirs des provision la dans garrigue la de abords les longeant rivière la Sur
sages poissons des faune la dans superstitieux remue-ménage ce De
vers aux pêche la comme Croyants
maligne ligne ma  De
ricochet ce dans emmenée et Démenée
Folie de vol ce filtrent qui cailloux Des
d'oiseaux noms En
Altitude haute cette Dans
clocher son et l'église ôte Qui 
humain l'entendement dépasse Et
paroles ces de fresques Des
paroxysme du sommet Au
euphémisme en Saints ces De
sein leur dans Grisés
arbuste en bustes ces dans Jonchés
lune la de l'éloge de l'événement Dans
broutilles ces de auréoles en lauriers ces de une la A
arc leur à cordes plusieurs joignent qui pacotille De
Triomphe De L'Arc jusqu'à ciel en L'Arc De 
discorde en s'accorde et Concorde La avec concorde Qui
saison en floraison De
printemps le chatouillent hirondelles les que ce Jusqu'à
horizon En
Elucubrations les Dès
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Blagues :


1)  Que dit-on d'un gars qui se fait rembarrer au bowling ?

     -  On dit qu'il se fait  envoyer bouler


2) Pourquoi le Val-De-Marne est-il resté à gauche et qu'il reste le département préféré des personnes en difficulté ?  -  Parce-que c'est le département des cocos



                  Jérôme de Mars


 

Chassé-croisé

 

 

Ainsi aussi

Petit à petit

Les pies atones épient

L'oiseau dans son vaste lit

Lorsqu'il fait son nid épris d'amis

De liberté et de rêveries en litanie

Sur l'abord des parages flâneurs en galerie

Lorsque les mouettes convulsent dans la prairie

Dans un abri mystique et élogieux du songe amerri

Des non-dits qui se dérobent dans la liturgie en folie

Jolie et ensevelie sur le qui-vive à l'écrin chaud bouillant

Qui fuit les turpitudes et l'éphémère dès que le récit grinçant

S'embrase et s'embourgeoise dans le sablier brûlant

Des limites indéfinies  en sables mouvants

De feux de camps ambiants et cinglants

Où braver les tempêtes jauge le temps

Dans l'espace défraîchi du cher vent

Rafraîchi qui verra son signal grand

Se rompre à l'océan badigeonnant

Eméché comme le firmament

Des yeux accros et à cran

Où ce boucan clément

Finira en or scintillant

De la vague d'argent

Jusqu'à l'affluent 

 

 

 

Jérôme de Mars