Temps de parole

 

 Poème que j'm





Lorsque j'ai des problèmes
Dans ma vie de bohème
J'écris en requiem
Un poème
Que j'aime
En théorème
De mon existence en chrysamthèmes
Mais pour tenir, je m'accroche à mon totem
Qui demeure l'emblème
De mes matins blêmes
Que seul parfois le bonheur sème
Et parsème
Avec un parfum de flegme




Jérôme de Mars
 
Que la vie soit belle !







Le soir
En dormant
Dans notre tête
Qui vit au printemps
On souhaite
Que la vie soit belle
Comme le chemin
Qui fait escale
Vers les beaux coins
Des fêtes pascales
Aux gourmandises
Qui disent
Les conversations
En intonation
céleste
Des esprits rebelles
On veut
Que la vie soit belle
Pour conter
Les hymnes
Paysagés
Et joyeux
Comme les hirondelles
Qui volent
Vers le col
Des Bermudes
En interlude
Des histoires
En éventail
Qui mettent en paille
Les phrases
Qui rasent
Les peuples
Libertins
Et libertaires
Prospères
Comme l'oeuvre
De Chopin
Vers les pieuvres
Qui nagent
En mer
De sa rage
Amère
Comme des meubles
Qui se rangent
Comme une armée
Roupillant
Dans une grange
En rêverie
Se concrétisant
En idôlatrie
Qui émerveille
Les étincelles
En fontaine
Qui invoquent
La reine
Pour que la vie soit belle
Vers l'époque
Baroque
Des seigneurs
Qui délectent
Leur ferveur
Avec embourgeoisement
Qui détecte
Jusqu'au firmament
Magistral
Vers le repos ancestral


Jérôme de Mars


 L'ère qui erre





Quand je prends l'air
Dans l'ère qui erre
J'entends la musique
De sa forme olympique
Qui ferre
Dans ces paroles
De fer
Avec un gant de velours
A la main
Comme compte à rebours
De La Terre
jusqu'à la farandole
Des mots
Qui frisent
En prélude
A la mer
Sur des rimes amères
Comme interlude
Aux propos
Dissonnants
Au tempo frissonnant
Dans l'ère qui erre
L'air
De rien
En train
D'être dans l'entrain
Des périodes primaires
Quand la musique
Fait jazzer
Et valdinguer
La danse
Dense
Des pas
Qui avancent
Et qui s'élancent
Jusqu'à l'étreinte
Des brouhahas
En feinte
Disjointe
Vers l'écumoire
Des trajectoires
Repeintes
Par la symphonie
De la litanie
De l'acrimonie
De la philharmonie
Des sons
Vers les chansons
En versets
Qui sonnent
Et résonnent
En prose
Qui dispose
Jusqu'à la résurgence
De la résilience
Des vers choqués
Par la fluorescence
Des mélodies
En intermittence
Jusqu'à l'allégonie
De l'air qui erre
Vers les odes
Des poèmes
De l'emblème
Qui s'érodent
Jusqu'à l'ère qui erre
Des phrases
Qui jazzent
En ballades
De bossa-nova
De la parade
Jusqu'au brasier
Des pétunias
Aisées
Jusqu'au bout des pieds
En marche
Jusqu'à L'Arche De Noë


Jérôme de Mars




















 







































 Quand le bal s'emballe





Lorsque le crépuscule
Tombe
A l'orée
Des nuées
En trombe
La fête flamboie
Et se noie
Dans les propos majuscules
Mitonnés avec soin
Quand le bal s'emballe
Près des dalles
Au vibrant recoin
Avec son accent
Chantant
Les airs
En oxygène
Sans gêne
Qui agrègent les bruyères
En jachère
Avec les fougères
Entonnant sur un rythme
Rubicond
A une allure de gym
Des paroles
En farandole
Sur un entrain trépidant
Et ensorcelant
Avec un égaiement
Folichon
Pour flageller
La musique
En puberté
En carnaval dithyrambique
Aux teints livides
Et arides
Comme le soleil
Qui bourgeonne
Et les fleurs
En ardeur
Et en candeur
Avec ses étincelles
Qui pénombrent
A l'ombre
Des nuages
Qui rayonnent
Le crayon
Du ciel
De ses couleurs arc-en-ciel
Avec des fanfarons
Qui ouvrent Le Missel
Le livre de l'orfèvre
De ses sermons
Du bout des lèvres
Qui effusionnent
Et sonnent
Comme des versets
En quantité
Des pluies qui ruissellent
Où quand le bal s'emballe
Chacun tire sa révérence
Avec clémence
En emportant sa malle



Jérôme de Mars



 

 

                      Blague :

 

 

Que dit-on d'un homme qui appuie sur la gâchette de son revolver et d'un mari qui éjacule sur sa femme ?      -   On dit qu'ils tirent leur coup

 

 

 

 

                      Jérôme de Mars





Rêveries sur les bancs publics





Près du coin
De l'écume
Du ciel
En brume
Qui s'amoncelle
Les gens
Boute-en-train
Font des rêveries
Sur les bancs publics
Entre apologie
Et thèses
D'un rire satirique
Prenant leurs aises
Entre soubresaut
A l'assaut
Des vents tyranniques
Contre les sobriquets
En tempête médiatique
de leurs flâneries
Mijotées avec ricaneries
Empêtrés
Dans les sarcasmes déchaînés
Des rêveries
Sur les bancs publics
Pour pétrir
L'osmose
Eclose
Des propos sarcastiques
Comme elixir
De l'euphorie
Diphtonguée
Comme causticité
De la dérision
En rémission
En caution
De la commission
Des éveils
Prolongés
En sommeil
En réminiscence
de jouvence
Idôlatrée
Des fantasmes
En spasmes
Qui ornent
La stature
Des natures
Mornes
Quand les rêveries
Sur les bancs publics
Auront cesser
Leur clarté
Aisée
En beauté
Jusqu'à l'hérésie
En litanie
Des portes synthétiques


Jérôme de Mars

  

                Blagues :

 

 

1)  Pourquoi les musulmans regardent-ils le journal télévisé ?

             -  pour se tenir au Coran de l'actualité

 

2)  Pourquoi suis-je content quand c'est le début du week-end ?

               -    Parce-que ça me dit

 

3)  Pourquoi je ne donne jamais raison aux gens quand ils me disent qu'envoyé spécial passe le vendredi ? -  Parce-que jeudi que c'est ce jour que passe l'émission et que j'ai raison

                                                      -      je dis

 

 

 

              Jérôme de Mars

Les abeilles chantonnent




Un jour
Un beau soir
Près du fluctuant miroir
Avec des sereines paroles
Berceuses
Et songeuses
Comme des piètres guignols
Qui ratent leur tour
Les abeilles chantonnent
Entonnent
Fredonnent
Résonnent
Raisonnent
Etonnent
Fusionnent
Et assaisonnent
Les hibellules
Qui papillonnent
Et pullulent
Les oiseaux qui volent
A l'essaim
Du miel
Que les abeilles butinent
En comptines
En déversant leurs prunelles
Pour assainir leur faim
De leur fin
Du siècle
Espiègle
De l'apologie
Des envies
Qui exultent
Les tumultes
Des horizons
En chansons
En tirade
Sur l'esplanade
Des champs
En chant
Les abeilles chantonnent
Près du soleil
En croisade
Sur la clameur
Du dur labeur
Qui friche
Les riches
De leur bedaine
En laine
Accros
Et intellos
A leur panade
De mèche
En Ardêche
A leurs besoins
Du bout du coin
De leur révérence
En référence
De l'artiste
Au talent humaniste
Qui gerbe
En colliers
De l'herbe
Argentée
Après les abeilles
Arrêteront
De chantonner
Près des vallées
De ses salutaires merveilles
Et rejoindront
Le Colisée
Dans ses annuités
Vers les nuages
Des rois mages
Pour s'endormir
Lors du passage
Des soupirs
Jusqu'à l'élagage
Des brumes
Qui fument



Jérôme de Mars

Le soleil et la nuit

Par un matin
doux
comme le foin
...

Ravis comme des hiboux
Le soleil et la nuit
Se croisent du regard
Pénétrant de goujaterie
rusés comme des renards
Pour faire fuire les hippocampes
En ayant l'impatience
qu'elles décampent
Sans feindre l'ignorance
Le soleil et la nuit
Bercent les étoiles
Perchés au ciel
Comme des toiles
Qui ruissellent
En rabibochant les canaris
Ivres de plaisir
Sans vergogne
comme les cigognes
Plagiant les fakirs
En vibrant
De leur piédestal
De leur terrasse emboîtant
Les éléments qui détalent
que le soleil et la nuit
dorment en paix
A l'accoutumée
Sans blâmer la planète embellie
Jérôme de Mars

 Je swingue avec les mots
 
 

Par delà les propos
En échos
Je swingue avec les mots
Pour fluidifier
Avec habileté
Les rimes
Qui miment
En autochtones
Aphones
Comme des héros
En danse
Dense
D'un pas svelte
Qui bouge
En gestes
Des éclairs rouges
Lestes
Comme des poissons
Marmonnant des chansons
Sur des accords majeurs
De notes mineures
Pianotées
Avec un rythme effréné
En synchronie
Avec la musique
Accoustique
Des reflets
De grande minutie
Miroités
En parade
De façade
Où tout le monde
Festoye
Avec un appétit
Qui abonde
De parfaite harmonie
Qui aboie
Les paroles
Et les textes
Sans contexte
De la farandole
Là où je swingue avec les mots
Pour renouer
Sans regrets
Avec les bravos
Qui me vont droit au coeur
Avec le plaisir
De chanter en choeur
Jusqu'au bout du désir


Jérôme de Mars





 Quand le masque tombe




Aux abords
Du grand bord
Vit un châtelain
Entouré de marcassins
Il gesticule
En monticule
Dans son antre
Avec des protagonistes
De chantres
Percussionnistes
Entonnant
Sous des airs
Patibulaires
il montre son vrai visage
Lorsque le masque tombe
De l'outre-tombe
Le regard
En plein sevrage
Porté par des esprits blafards
Qui hantent
La maisonnée
En fente
Illuminée
En hérésie
Fulminée
Et fulgurante
Aux ardeurs ignorantes
De sa fadeur embaumée
Lorsque le masque tombe
Les Jésuites sondent
La mer
En échauffourée
L'haleine amère
Pour rigidifier
La nature
Et la laisser en pâture
Jusqu'à la magnitude
Pour pacifier
La musique
Classique
Avec félicité
Jusqu'à son prochain interlude



Jérôme de Mars

 Les jonquilles s'amusent







Par la magie
D'un matin
Au pied du sapin
Embuées
Dans la litanie
Des vents tempérés
Les jonquilles s'amusent
Comme pour défier
Le temps
Face à l'adversité
Du mistral ambulant
Récalcitrant
Face aux passagers
Tonitruants
Burlesques
Dans leur facétie pittoresque
Les jonquilles s'amusent
Comme pour conjurer
Les plaisirs qui fusent
Pour fermer
Les parapluies
Rubiconds
Pour passer un savon
A l'univers en furie
Là où les jonquilles s'amusent
De leur téméraire jardin
Jusqu'à la ruse
Des vallées
Aux dogmes
Pragmatiques
Pour houspiller
A la besogne mystique
Qui attend
Les clochers
Pour endormir
La lune
De sa dune
D'un profond soupir
Arithmétique et enlaçant
Pour invoquer
Les villages sacrés



Jérôme de Mars

                          Respect

 

 Renouons avec un monde meilleur

 

Encourageons l'amitié et l'amour pour connaître le bonheur

 

Soyons solidaires en France pour vaincre l'égoïsme

 

Pour rester dans un un univers à base de civisme

 

Essayons de nous rassembler et pas de nous isoler

 

Cherchons à voir les gens et pas de nous renfermer

 

Travaillons au respect en France pour apprécier la vie et qu'elle nous donne de la bonté

 

 

 

 

 

 

 

Jérôme de Mars

Ma vie est un livre





Ma vie est un livre
Dans lequel je me délivre
Je le feuillette
De page en page
Sans y laisser des miettes
Où je le défile
En voyant les images
Sans y perdre le fil
Ma vie est un livre
Lorsque je m'énivre
Au toucher des mots
Qui ne sont point en quiproquos
Ils s'entendent comme larrons en foire
Pour y faire la fête
Jusqu'à pas d'heure le soir
Pour y faire la causette
Ma vie est un livre
Où j'extirpe mes douleurs
Autant que mon bonheur
Pour y dessiner
La paix
Dont j'ai besoin
Comme gain
Et que j'attends
Qu'on me le livre
Pour assaisonner le temps
Lorsque que j'aurai fini
Mon livre
Il sera temps pour moi
De prendre congé de vous
Et de quitter cette vie
Tumultueuse
Et sulfureuse
Vers un au-delà
Bien plus ancré en la foi
Et plus doux
Où j'aurai
Toute l'éternité
A m'accoutumer
a la sérénité
Que me prive
Ma vie actuelle
Mais que j'aime
un coup
Et pas
L'autre coup
Et cette vie me dévore
Comme un loup
Comme une carnivore
Sans égards
Dans son regard
Envers ma personne
Qu'elle claironne
Ce livre se refermera un jour
Lorsque j'aurai fait le tour
De l'existence
Et que je prendrai une cure
Comme sinécure
Pour me donner une cure de jouvence
Ma vie comporte plusieurs chapitres
Que je vois dans mon livre
pour lesquels je cherche un titre
Qui givre
Et qui me donnera un sens
Comme essence
De ma vie
Pour garder envie
De rester en vie



Jérôme De Mars


 

 

                    Blague :

 

 

1)  Que dira-t-on de Jean-François Copé s'il perd à la présidence de l'ump ?      -   On dira qu'il a écopé d'une cuisante défaite

                -                       et Copé

 

                        Jérôme De Mars

 Vive La France !








Un soir
Lors
De nos doux égarements
En disgrâce
Comme une mauvais passe
Flirtant
Pour boire
Entre ténors
De la répartie
En symétrie
Horizontale
Nous disons
Vive La France
De façon collégiale
Pour tapir les accoutumances
De la syntaxe orale
Pour dessiner les mots
Au stylo
Verbalisant de réflexe
Qui laisse les singes perplexes
En amende
Comme injonction
Et sanction
Jusqu'aux amandes
Prolifiques
En profusion synthétique
Qui coule
En amont
Avec le fleuve
En effluve
Jusqu'à la pieuvre
De la foule
En mouvement
Irradiée en sermon
Pour arpenter Le Vésuve
En acrimonie
Jusqu'aux jurons
Des joyeux lurons
Des palefrenier
Gisant dans le rustre grenier
En autarcie
Pour enjoliver les pélicans
Blanchâtres comme des serpents
Avec leur venin sulfureux
Pour endimancher les propos savoureux
Vive La France
Et qu'elle redonne l'allure clinquante


Jérôme De Mars


La mélancolie gronde le beau temps

 

 

 

 

 

Par les moments

Qui courent

Loin

Des vrais discours

Du grand coin

Flairant

Les tourments

Et roucoulant

JUsqu'à la pénombre

De l'ombre

Là où la mélancolie

Gronde le beau temps

Sans châtiment

Oscillant entre bonhomie

Et tragédie

Le soleil lève

Sa bouche

Avec sa sève

De son rayon jaune

Qui louche

Jusqu' à la faune

Et sa forêt

Pour flamber

Le Danube

Et son horizon lugubre

Noirci

Par un tableau

Peint

Avec venin

Et qui vacille

En proie au chaos

La mélancolie gronde

Le beau temps

Lorsqu'elle divague

De vague à vague

De son regard ténébreux

Et fastidieux

De sorte qu'elle fonde

La glace du miroir

Pour pulvériser

Et neutraliser

Ce saccage obstentatoire

Qui envenime

Les saynètes en prime

Définitivement

La mélancolie

Arrêtera de gronder

Le beau temps

Quand le soleil vaquera

Vers les magnifiques éclaircies

De l'humanité

Et rendra l'ensemble

Qui s'assemble

Aussi exquis

Qu'un arbre en orgie

Avec des feuilles

Comme gâteau

De mille-feuilles

Comme cadeau

De témoin

Pour être

Main dans la main

De notre maison champêtre

Là où tout le monde

Finira ses jours

Loin des faubourgs

En attendant

Que la mort abonde

Jusqu'au clap final

Signifiant

Que la vie

Est finie

Jusqu'à l'instant fatal

Là où la chenille

Et le papillon

Se croiseront

De leurs papilles

Pour bramer les dieux

Et monter aux cieux

 

 

Jérôme De Mars

Les années 80

Qu'elles étaient belles
Les années 80 !
Redondantes
De merveilles,
Et dépaysantes
De regain,
On y était
Plus heureux !
Avec sérénité
Jusqu'au soleil
Radieux !
Rouge vermeil !
C'étaient
Les meilleures
Années !
Ardentes
Et ferventes !
D'une vie
Avec davantage
De couleurs !
Comme gage
D'une existence
Insouciante !
Et plus aimante
Qu'on aimerait !
Retrouver
En cure
De jouvence
Dans le futur !
Les années 80
Nous manquent !
Près de la calanque
Des souvenirs,
Regorgés
Et débordés
De plaisirs !
Avec ses aspects
Divins,
Emplis
Sur le lit
De l'impact
Compact !
De l'engouement
Intact 
En forme de tract !
Qui repose
Devant la pose
De la mémoire
Ancestrale
Comme sarcophage 
Pour effacer les déboires !
Les années 80
Perdureront
Dans le clairon
Des boute-en-train !
Malgré les turpitudes
Et les altitudes,
Elles ne s'effaceront
Jamais
De l'éternité,
Où que l'on aille
De nos entrailles !
Vive les années 80 !
Et qu'elles reviennent
Et adviennent
En rimes
Et en alexandrins !


Jérôme De Mars

Paris en chansons

Parfois
Le soir !
Jusqu'aux aurores,
Lorsqu'on s'endort
Au teint de la soie,
Furibond
D'un bond
Dans une givrée
De couleur noire,
Comme le café,
On rêve
Comme le roi
Et la fève !
A un Paris
En chansons,
Embué
Et émerveillé
Comme larrons,
Quand on voit la java bleue !
Avec mon amant de Saint-Jean !
Qui lui dit : " Viens à Saint-Germain  "
A bicyclette !
Sans sa mobylette !
Humer
Et siroter
Ce Paris
Obsolète !
Près des terrases
De La complainte de la butte !
Qui s'entassent
Avec lutte !
Et se disent
" Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? "
Jusqu'aux cieux,
Qui s'amenuisent
Là où Ménilmontant !
Et le beau temps !
Nous attendent
Et nous détendent !
C'est à Auteuil-Neuilly-Passy !
Qu'on peut trouver
De la compagnie
En illimité !
Malgré le divorce,
Et qu'on se demande
En offrande !
" Que reste-il de nos amours ? "
Malgré le béguin !
Dont on a besoin
Envers Paris !
A qui l'on susurre
" Paris, je t'aime d'amour ! " 
Bien que
Je suis dans la dêche !
En guise de dépêche
Jusqu'à la braise en feu !
Heureusement !
Que les bons moments
Reviennent
En refrain,
Pour effacer les pluies diluviennes !
Pour cueillir le temps des cerises
Qui figent,
Et étendent les sourires
A la population,
Qui aime
Ce Paris
En chansons,
Et le sème
Et le parsème
Jusqu'à extinction des feux,
Et le retour
Au quotidien miséricordieux
Sans détour,
Et que l'on se réveille
Après cet éveil,
De ce Paris en chansons
A califourchon,
Que l'on n'oubliera jamais
Jusqu'à la fin de l'éternité,
Et qu'on se repassera
Comme cadeau
De consolation !
Pour fuir les aléas
Et leur fardeau,
Lorsque l'inspiration
Nous reviendra
Sans la quitter !
Mais en puisant
Longtemps !
Dans son aura
Pour la garder
En ce Paris en chansons.

Jérôme de Mars

La vie en chansons




Pour rendre belle
L'existence
Et insufler
Des mélodies
Chanterelles
Passons la vie
En chansons
Pour délecter
Nos instants folichons
Avec une influence
Qu'elle n'a d'égal
Que la rivière
En concert
D'un palpitant régal
De son accoudoir
Vers le chemin de la gloire
Passons la vie
En chansons
Avec poésie
jusqu'à l'orfèvre
De la folle ambiance
De la grande fièvre
De son inéluctable exubérance
En transe
Jusqu'à la danse
Finale
De son signal
Téméraire
En conclusion
Comme acte
De clôture
Après l'entracte
Et son ouverture
De cette vie
En chansons
Qui s'achève
Les yeux remplis de rêves
Au bout du balcon
Rougis par la mélancolie
Et dont le livre se referme
Pour l'envoyer
Au paradis
Contempler
La campagne et la ferme
Pour retrouver la prairie


Jérôme de Mars


 Le fleuve au long cours






D'épilogue en épilogue
Voguent
Sur les rebords
De La Seine
Des artistes en scène
A bord
Du bateau
Dans les chemins de traverse
Où l'eau verse
Tout son fardeau
Vers le fleuve
Au long cours
Qui court
Où qu'il pleuve
Jusqu'au bout de la nuit
Enseveli
Sous un amas d'étoiles
Qui peint sa toile
Avec son pinceau
Brossé avec brio
Qui dessine
Du bout de son esquisse
L'emblème de la marine
Jusqu'à que le clairon finisse
Vers le fleuve au long cours
Qui fait le tour
D'antan
Jadis
En remontant
Les lys
Qui amoncellent
Les parcelles
Des peupliers
Et des templiers
Qui bercent
Les nénuphars
Sous les abris
Et les habitations diverses
De tout ce vent Trafalgar
Embué dans la moisson
Des péchés en ferry
Brusques comme des sauvageons
Le fleuve au long cours
Vous dira bonjour
Sans partir
En saphir
Et fera l'écho
Des quiproquos
Jusqu'au dénuement
Du dénouement
En final triompheux
Pour contempler
Les cieux
Sans voeux
Pieux
Jusqu'à la luminosité
Des rives
Qui arrivent
Et enivrent
Avec un au revoir
A voir
jusqu'à l'ombre
Sombre


Jérôme de Mars

 Les papillons voguent





Comme un épilogue
Les papillons voguent
Du haut de leur âme
Pour enrichir
Les dames
Et les épanouir
Avec leur charme
Indéfinissable
En larmes
Et en sarcasmes
D'un sommet tartuffien
Ragoûtant en pléonasmes
Pour onduler les rûpins
Les papillons voguent
Du ciel à la terre
Sans pleurer misère
D'une époque
A l'autre
Sans esprit baroque
Pour rigidifier les apôtres
A la fin
De cette manière
Les papillons voleront
Vers de sinueuses contrées
Sans bramer les monts
Et les marées
Sans enguirlander les charnières
A l'affût du destin
Pour prendre en autographes
Les trublions
Et entonner des sermons
Comme épitaphes
Et s'en aller
Avec doigté
Vers la vie
Et ses rêveries



Jérôme de Mars


Entre les mots







Quand le soleil
Se lève
Avec ses rêves
De parfum
De prunelles
le ciel vibre
Entre les mots
De ses calibres
Redoutables
De ses indicibles propos
Colportés
Avec son inextricable élégance
ineffable
De résurgence
Rougi
Et pétri
De sa clairvoyance
En bout de clémence
Pour affamer
Et affubler
Les nuages blêmes
De leurs maux
Enkylosés
Entre les mots
Pour contempler
La beauté
De la couleur
Du miroir de l'ardeur
Dépaysant
Jusqu'au joug
Du printemps
Qui défile
Vers le bout du fil
Entre les mots
De sa matière
En métaux
Cristaline
D'ornement
De machiavel
En ritournelles
Peignant
Ses fleurs en capucines
Déblatérant
Entre les mots
Remerciant Le Kilimandjaro
Jusqu'aux fresques
Des écrits burlesques
En témoignage
D'hommage
Pour abdiquer
En exil
Vers le continent
Jusqu'au bout de l'asile


Jérôme De Mars

Quand le jardin se bonifiait






Il fut un temps
Jusqu'à l'amoncellement
Quand le jardin se bonifiait
Près des peupliers
On comptait les cerises
En guise
D'apogée
Jusqu'au vol plané
Près du carillon
Où logeait Cendrillon
Pour berner
Les papillons
Et les éberluer
Avec précaution
Sans flouer
Les capes effilochées
Comme ode
A la rédemption
Qui rôde
Vers les couleurs
En microsillons
Folâtres
Jusqu'au parc floral
Verdâtre
A la touchante chorale
Là où quand le jardin se bonifiait
On contait jusqu'à la luminosité
Succincte jusqu'à l'immortalité



Jérôme De Mars



 Le soleil sourit






Le soleil sourit
Face à cette belle éclaircie
Quil monte en grâce
En disant merci
Aux anges
Qui mangent
Le paradis
De sa gourmandise grasse
Pour clairsemer
Ce bleu
De couleur
Aux paysages radieux
En fleurs
Pour boursoufler
Avec préciosité
Cet eden
Jusqu'au firmament
des éléments
Qui fermentent
Ce ravissant meuble d'ébène
Qui incante
Avec luxure
Ce ciel
Et son fiel
De haute armature



Jérôme De Mars




 

 

                 Blagues :

 

 

1)  Que dit-on de quelqu'un qui vide son récipient d'eau et qui ne demeure pas totalement stupide ?   -  On est jamais complètement sot dans la vie

                                                                                   - seau

 

 

2)  Que dit-on de quelqu'un qui a besoin de l'aah et de quelqu'un qui a besoin d'un logement hlm ?   -   Ils ont besoin de l'allocation

                                                                 - de la location

 

 

3)  Qui est responsable de la crise économique en France   ?  Dominique

Strauss-Kahn  car il a vidé ses bourses

 

 

4)  Que dit-on de Strauss-Kahn qui baise toutes les femmes sur son passage  ?    -  Domi nique

 

 

 

5)  Que dit-on de quelqu'un qui aime la pétanque et qui se branle en se manipulant les couilles ?  -   On dit que c'est un joueur de boules

 

 

 

                               Jérôme B

La vie est un mirage








Là-haut sur la fenêtre
Face aux bruits
De l'usufruit
Qui pénêtre
On ressent
De l'orifice
Avec artifice
Comme paravent
Avec la certitude
Que la vie est un mirage
Bercée d'illusions
en contrefaçons
Baignée dans ses habitudes
De marivaudage
Pour dissimuler
Sa face véritable
Derrière une façade à peine
Affable
Sous ses airs qui refrènent
La vie est un mirage
Avec comme gage
Sa douceur
Et son apaisement
Comme unique remède
Qui aide
Les âmes esseulées en pleurs
Et aussi les clowns rigolant
Des inepties
Et des funambeleries
De La France
Qui offense
Avec son cirque
Ambulant
De son sourire narcissique
Conspuant de son hypocrisie
Et de son jardin de calembours
Au son tonitruant du tambour
Pour acheminer les radins
Et les destiner
Vers leurs fastueuses défenses
Que seule la vie
Lorsqu'elle cessera
D'être un mirage
Leur offrira
Comme beau voyage
Jusqu'à la nuée
De la forêt
Sans retour
Et sans détour
Pour endormir
Les lauriers
Et les rafraîchir
Au claironnement de la royauté



Jérôme B

 L'albatros


Si on faisait
Une croisière
Pour oublier
Ce monde amer
A bord de l'albatros
Pour ramener
La joie
Et la préserver
En soi
Et la faire éclose
L'albatros nous embarqua
Vers les rives
Qui enivrent
La vie et ses aléas
L'albatros roula
A vive allure
Sur la mer
Avec sinécure
Sur la stratosphère
On y respira le parfum
De l'essaim
Humé
Du teint
De l'entrain
Avec vivacité
L'albatros mesura
90 mètres de superficie
En apologie
De son mât
Et des voiles
Qu se hissent
Comme un poil
Qui hérisse
De cette matière en toile
Où lorgnent les étoiles
On s'y sentait
Bien
A bord de cet albatros
Loin de l'échauffourée
Des carosses
Qui se crossent
Avec brutalité
Ce bateau reflétait
La quiétude
Comme interlude
Entre deux traversées
Où régnaient
Musique
Et convivialité
Avec refrain bucolique
Tout le monde était heureux
Sur ce bateau
Pour saluer
Dieu
Et les cieux
Et les remercier
De tout ce dévouement
Avec un grand engouement
Qu'on trouve point ailleurs
Même jusqu'à L'Equateur
Les gens s'appréciaient
Se disaient
Bonjour
Sous un beau jour
Se respectaient
Et s'entraidaient
Avec une jolie solidarité
Sans la simuler
Lorsque l'albatros
Arriva à sa destination
Tout le monde se quitta
Avec émotion
Sans clause
Sans schéma
Et se dit
Au revoir
Avec tragédie
En rêvant
D'un monde meilleur
Avec saveur
D'un soleil chantant
Le plaisir
Qu'on aura
Quand on se retrouvera
La prochaine fois qu'on se verra
Et que l'on proclamera
Qu'on a hâte
De refaire une croisière ensemble
Pour prendre l'air
Et s'amuser
En oubliant la réalité
Et sa cruauté
Et vaquer
En épicuriens
Dans ce destin
Avec allégresse



Jérôme B

 Un goéland dans le ciel








Dans ce pays
Imagé
Dans sa belle nature
Vit un goéland
Dans le ciel
Volant
Dans une armée
D'oiseaux respirant la poésie
En aquarelles
Comme des poissons
Nageant
Dans le firmament
De l'océan
Avec passion
en fanfarons
Par-dessus les trublions
Dans le chahut
Le goéland ouvre ses ailes
Comme un acrobate dans son numéro
Entre brio
Et émotion
Pleins les prunelles
Avec un geste en chansons
Le goéland dans le ciel
Galvanise les étincelles
Entre mots
Et échos
Appétissants
Avec un appât suffisant
Les requins, les baleines
Et les dauphins
Dansent avec les goélands
A la force du présent
Entre regain
Et sous l'effet
Du slow qui mène
Avec désinvolture
Sur des airs iconoclastes
Lunaires
Et luminaires
Avec un grand flair
Utilisant comme passe
La ligne
Entre l'instant
Et l'avenir
Comme serment
Du signe
De la vie
A l'envie
Avec plaisir
Là où le goéland
Nous conduira
Jusqu'au bout du temps
Pour arriver vers les agoras
Là où les oiseaux continueront
De s'envoyer

En altitude
Avec finition
Pour laisser
Les ailes
Atteindre
Le point
De la passerelle



Jérôme B








Les fleurs vont rougir





Près de l'écume
Des vifs cieux
De l' arbuste
Robuste
Comme l'enclume
Des jars dorment
Obséqieux
Du visage
Rougeâtre
De  leur besogne
Le bec dans le plâtre
En vergogne
Du reflet en sarcophage
Là où les fleurs vont rougir
Jusqu'au dernier soupir
Vers l'horizon
En embuscade
De son jargon
Radin
En promenade
Qui le ballade
Vers le jardin
Accueillant
De ses fruits rafraîchissants
A l'haleine
En goujaterie
De la flemme
En coquetterie
Pour accéder
A l'incandescente épopée
Là où les fleurs vont rougir
Quand le soleil aura fini d'éblouir



           Jérôme B

 

 

 

 Coup de pinceau
 
 
 



Quand la vie
Rime
Avec féerie
Pour garder
La classe
Sans strass
Il faut simuler
Avec le sens
du mime
Sans offense
D'un coup de pinceau
En bravos
D'intermittence
D'un tableau
En paysage
En modelage
D'itinérance
Des héros
En représentation
De la révérencieuse
Vadrouille
Qui barbouille
Le dessein
du dessin
En silhouette facétieuse
Du protagoniste
En action
Hédoniste
Par le roulement
De tambour
Claironnant
A l'appel
Du troubadour
En primprenelle
En califourchons
Des rictus
Obtus
D'auge
Rochon
A l'enclave
De la faucheuse
Quémandeuse
D'une note octave
En ride
Du Cid
Pour ovationner
Le seigneur
Surdimensionné
Aux durs labeurs
Qu'ils remercièrent
Avec grandeur
Et qu'ils relaient
Le pinceau
Aux nouveaux
Candides
Egayés
Par les employés
Des psaumes
Terminant les tomes
De ce livre
Qui givre
Vers Euripide
En implorant
Les versets
De la bible
En syntaxes edulcorés
Des blêmes versants
En disparaissant
Avec le temps
Vers les hautes instances
Qu'on n'oubliera point
Avec insistance
Jusqu'aux bout du chemin



Jérôme De Mars

L'éclipse lunatique





Parfois
Certaines fois
Pendant les mois
De la foi
Il y a
L'éclipse lunatique
De l'au-delà
Qui va
Vers la stratosphère cyclothymique
Pour rejaillir
Avec accoutumance
Jusqu'au menhir
De la montagne
De La Plagne
De son infaillible récital
En forme d'opulence
Du trèfle à quatre feuilles
Qui fait son carnaval
Jusqu'au rideau
Où passent les écureuils
Pour corser le radeau
De l'enclume
Jusqu'à la plume
Où si l'on se contait la vie
Pour compter l'avis
De préavis
En envie
Qui incombent
Nos mains
Du dédain
Où vinrent
Les colombes
De leur jacinthe
Pour exposer
Leurs pétales
Avec gracieuseté
Jusqu'à la force maximale
L'éclipse lunatique
Rend les êtres
Mystiques
Avec paraître
De son sortilège
Comme sacrilège
Pour dédouaner
Le tout-puissant
De son trésor
En essor
Florissant
Et motivé
De son roman
Qui se livre
Et énivre
Jusqu'au pont
Des doux errements
Que cette éclipse
Disparaisse
En volume
Modéré
Sans agrumes
Et laisse
La planète
Tourner
Sans  s' accouder
Et de faire de plans
Sur la comète
Avec tempo assourdissant



Jérôme B

Que le beau temps arrive






Que le beau temps arrive
Pour faire sourire la ville
Le soleil arrose
Les nuages en osmose
De ce ciel bleu azur
Surplombant la nature
Pour contempler
L'été et sa beauté
Il vrille
Avec dynastie
Avec ses escadrilles
Pour enchanter 
L'harmonie
En symbiose
Paysagée
Jusqu'à l'univers
De son envoûtante 
Hypnose
Avec sa lumière
Reposante
Que le beau temps arrive
Sans nous faire quitter 
La rive
Jérôme B

 

 

L'écume des couleurs








Un jour par-ci
Arriva
L'écume des couleurs
En bisbille
De son idylle
De son brouhaha
Enrhumée
Dans sa verdure
Embaumée
De tessiture
Enrobée
De grandiloquence
Enrubannée
Avec insistance
Vers l'eden
Des douceurs
Des alibis
En jachère
Hardies
De ses enchères
Magnifiées
Par la vigueur
Des horizons dégagées
A la délectation
Du paradis
Qui incombe
Des catacombes
De balbutiante
Emotion
De plaidoirie
En touche
trébuchante
De son escarmouche
De rimes
En dîme
Avec des mots
En échos
L'écume des couleurs
Reflète
De son miroir
Net
Comme un papillon
Volant
A la force
D'un ouragan
Qui amorce
Les nuages
Bougons
Capricieux
Des cieux
En côtillons
Que l'écume
Des jours
Sème
Et parsème
De sa brume
Rugueuse
Et voltigeuse
Jusqu'au voyage
Des nomades
Avec atterrissage
Vers la destination
De ses sacrées façades


Jérôme B








 

 

           Blagues :

 

1)  Quelle est la différence entre un riche et un pauvre ?

                         -   Le riche, il a des couilles en or et le pauvre, pour y arriver, il mange des nouilles encore

 

 

2)  Que dit un chien à sa femelle qu'il va quitter ?

                        -    Je te laisse

 

 

3)  Que dit-on de quelqu'un qui a des cours d'arts plastiques le samedi matin à 10h dans un atelier artistique et d'une femme blonde qui a une belle poitrine ?

                         -  Le premier a dessin le samedi matin à 10h dans un atelier artistique et la seconde, la femme blonde a des seins sur la poitrine

 

 

 

                      Jérôme B

 

 

           La France idéale
  
  
 
 
 
 
Je voudrais une France idéale
Où l'on serait d'égal à égal
Où l'on se respecterait
Dans laquelle il n'y aurait plus d'égoïsme
Et d'incivisme
Ajoutés à la morosité
Qui nous fait pas du bien
Et nous met dans le pétrin
Je rêverais d'un monde meilleur
Avec plus de saveur
Où l'on retrouverait
Un idéal de vie
Avec solidarité
Et fraternité
Et grande amitié
Pour effacer la mélancolie
Qui s'empare
De tous Les Français
En ces temps difficiles
Et s'y gare
Avec férocité
Avec un statut puéril
Arrêtons de nous en foutre
De tout
Et de tout le monde
Et d'être méchants
En rendant
L'existence immonde
Nous mettant le cul sur la poutre
Et notre gueule en joue
Privilégions l'humain
Et pas que le profit
C'est la cause
Du malaise
Au travail
Qui creuse la falaise
Et nous met sur la paille
Et met la joie
En pause
Pour glisser vers l'effroi
Ne regardons plus la télé-réalité
De merde
Sur les écrans
Ce sont des boniments
Et des débilités
Qui enfument
Le cerveau des gens
Et nous emmerde
On en a rien à foutre
De tous ces crétins de candidats
décérébrés
Et décervelés
A deux balles
Avec un pois chiche
Dans la tête
Et dans la crête
La politique, on en a rien à foutre
Egalement
Autant de gauche
Que de droite
 Ce sont tous des cons
Avec une façade de cochons
Je sens les gens
Actuellement
Agressifs
Cyniques
Médisants
Tristes
Méprisants
Déboussolés
Indifférents
Dépassés
Et écoeurés
Faisant tous la gueule
Avec des têtes d'enterrements
Mais en même temps
Il y a de quoi
Ils ont tous peur
Du jour au lendemain
De perdre
Leur boulot
Et leur maison
C'est vrai, on vit
Dans un monde où il n'y a plus rien
D'acquis
Sur les croquis
Dans la vie, on n'est à l'abri
De rien
En bien ou en mal
Face à l'adversité
Ne restons pas seuls
Privilégions la famille
Et les amis
Dans les hauts et les bas
L'union fait la force
Et nous renforce
Que Coluche revienne
Il effacera les pluies diluviennes
Pour mettre du soleil
Dans notre monde
Et le sortir de son réveil
Avec un moral et une pêche
Qui abondent
Avec une société fraîche
Réveillons-nous
Avant qu'il soit trop tard
Et que cela finisse par une révolution
Et que La France parte en pétard
Avec une grosse éruption
Qui nous mette sur la touche
Il n'est pas trop tard
Alors allons de l'avant !

 

 

 

         Jérôme B

Ode à l'exode




...


Lorsque les tulipes éclosent
En poésie dans sa prose
Nous recommandâmes
L'ode à l'exode
Avant qu'elle érode
Les âmes
Qui taraudent
Dans sa destinée
Qui s'achemine
Vers la diversité
Qui rôde
Contre le soleil
Qui illumine
Le bleu océan
Des feux de camp
Nuancés
Dans la passerelle
Entrouverte
De la nature
En bordure
Verte
Comme le printemps
Que nous dessinâmes
Accosté par des femmes
Fleurant
L'égarement
Des broutilles
Des accacias
Des pétunias
Des magnolias
Qui s'enlacent
Dans la braise
De l'antre
Du mausolée
En sanctuaire
Qui apaise
Les triangulaires
Aiguisées
Qui entrent
Vers la tige
De pacotille
Des nuages
Qui voyagent
De mirage
En page
sinistrée
Et administrée
Jusqu'à l'effluve
En apogée
Sans discontinuité
De l'haleine
Rougeâtre
Blanchâtre
Qui peine
L'horizon
En tourbillon
Jusqu'Au Danube
Où l'ode
A l'exode
Se termine
A destination
Comme conclusion
De cette vadrouille
Qui barbouille
La panacée
En rustine



Jérôme de Mars

 Vers l'écluse







Ce matin
Avec embonpoint
Nous allâmes
Vers l'écluse
Avec un appétit infâme
Elle diffuse
La rive
Et l'enivre
Jusqu'aux bateaux
De passage
En élagage
Jusqu'au sommet
Du tréteau
Nous fûmes bercés
Par le vent coulis
abrogé
Par le fouillis
Du courant
De l'eau
Saisissant
De ses moineaux
Qui volent
Au-dessus
Avec chahut
Et affolent
Le temps assassin
Ayant le béguin
Pour dévoiler
Le ciel obscur
De sa face
Lugubre
Et énoncer
Les couleurs
Qui crayonnent
Sa grâce
Et papillonnent
La rougeur
Palabre
Et affublent
Les clairons macabres
De leur armure
Téméraire et nuancée
Nous prîmes
Un paysage
En effeuillage
Pour le siroter
De ses cymes
Délicates de félicité
De son tableau
Abrupte
De la volute
Du pinceau
Créatif
Et subversif
Des massifs
Montagneux
Assortis
De récifs
D'apologie
Que nous dessinâmes
En espièglerie
Afin d'amuser
La galerie
Avec clarté
De sa lumière
Et de son univers
Que nous portâmes
Vers l'écluse
Avec sa science infuse
Et nous embarquâmes
Sur un radeau
Et son treillis
Pour partir
A la conquête
Et à la quête
Des beaux plaisirs
Du paradis
Et de la vie
Que nous cherchâmes
A tous abords
Pour rejoindre le bord
Et y arriver
Sans le quitter


Jérôme B

 Blagues :







1) Que dit-on de quelqu'un qui a des cous d'arts plastiques le samedi matin à 10h dans un atelier artistique et d'un homme qui regarde un film porno pour mater la poitrine de trois femmes blondes ? - Le premier a dessin le samedi matin à 10h dans un atelier artistique et le second voit des seins dans un film porno


2) Quelle est la différence entre François Hollande et Nicolas Sarkozy ? - Les deux vont nous foutre et nous ont foutu dans la merde . François Hollande comme il vient des Pays-Bas, il ne fera pas aller La France vers le haut et si d'ici 5 ans en 2017 Hollande échoue et que Sarkozy se présente et est élu, son programme de 2017 par rapport à 2012 sera pas La France Forte mais La France Morte


3) Que dira-t-on de l'équipe de France de football si elle échoue à L'Euro ? On dira qu'on en a rien à foot





Jérôme B

 La Tunisie





Que c'est un beau pays
La Tunisie
A l'odeur des jasmins
Parfumant les beaux coins
On s'y promène
là où cela nous mène
A Tunis
On arpente les souks
En banissant les ploucs
On y sirote
un bon thé à la menthe
Jusqu'à la glotte
Et les fentes
Il y règne une chaleur
De tonnerre
Avec ferveur
Sur la planisphère
Les gens sont très accueillants
Et solidaires
Bien plus qu'en France
Où ils sont égoïstes
Et refusant la société cosmopolite
Qui manque de déférence
On y apprécie le beau temps
Avec un esprit à la légère
Il y a aussi
La belle ville d'Hammamet
Associant Harmonie
Avec plaisir non obsolète
Avec ses beaux palmiers
Défilant le long des quais
On peut aussi visiter
Sidi Bou Saïd
Avec ses paysages majestueux
Pour contempler les cieux
Avec intensité
Carthage également
Demeure un endroit
A voir pour ses belles architectures
Historiques
Avec la foi
Et ses monuments magiques
Revigorant la pâture
De la campagne
A Mégrine
Jusqu'à Djerba
Et son territoire désertique
Agrémentant les aléas
Sur des morceaux rustiques
Et enfin, il y a La Médina
Où l'on peut y marcher
Pour converser
Avec les passants
Des tas de fois
Vive La Tunisie
Et qu'on ne l'oublie pas
En la regardant avec nostalgie



Jérôme B

 

 




Près de la fontaine
 
 






Il y avait
Un endroit
Dans lequel on allait
Lorsque l'été
Arrivait
Pour se mettre
Au froid
Alors, on se dirigeait
Près de la fontaine
Illustre lieu
De quiétude
Et de ressource
En monticule
Pour endolorir les cieux
De la grande ourse
Qui surplombait
Les vastes plaines
Pour ovationner
Le soleil
Avec ses ferventes pimprenelles
De candeur
En ardeur
Avec une délicieuse royauté
Pour faire couler
L'eau de la fontaine
Et ses fables
A table
D'un repas succulent
Et abondant
Aux paroles consommées
Si vous pleurez
Allez
Près de la fontaine
Et elle allégèra
Votre peine
En contant
Des phrases
Poétiques
Et des cantiques
Avec des sentinelles
Belles
Comme le missel
En redondance
D'affluence
Vers la rive
Qui enivre
Le parfum
De l'essaim
Pour trouver grâce
Aux yeux
Des regains
Ténébreux
En écrin
Pour décompresser le sas
Et s'évertuer
A sonner
Le carillon
Des papillons
Qui s'envolent
Vers comme destination
Vers la lune
Dans sa dune
Pour hiberner
Durant l'éternité
Jusqu'à l'insurrection


Jérôme B

Le bal des nuages






Là-haut
Dans le ciel
A lieu
Le bal des nuages
Une fois par an
Près des villages
En contre-temps
A l'abri
Des millièmes liturgies
Des genres belliquieux
De leur regard
A leur égard
Qui amoncellent
Les mélodies barbaresques
En effiloches
En cloches
Des sons
En chansons
De leur frileuse
Fresque
En montagne
Enneigeuse
Jusqu'au rabibochement
Du soleil
En éveil
En fragments
De la danse
En transe
Synthétique
Des nuages
Athlétiques
En mirage
En amerrisage
Et en atterrissage
Des rivages
Qui envisagent
Des figures
Qui dénuent
En filature
Jusqu'à l'eden
De l'affût
De la joie
En émoi
Qui peine
A trouver
La luxure
En viticulture
De volupté
En acupuncture
Pour cueillir
Le bon cru
Du plaisir
Pour terminer
Le bal des nuages
Sur une valse
Douce
Comme la rivière
Qui coule
De leurs deux pouces
En bénissant la foule
De leur rizière
En grosse quantité
D'un pas svelte
Pour aller
Sur les comètes
Et y rester
Jusqu'à la fin
En faim
De la pérennité


Jérôme B

Les cierges s'enflamment







Près du chêne
Qui se déchaîne
En béatitude
Et en altitude
Les cierges s'enflamment
Avec béguin rafriolant
Jusqu'au dénuement
Des passagers
Eteignant les incendiaires
Au travers de leur âme
En transition
Vers la méditation
Des hautes bruyères
En délectation consumée
Les cierges s'enflamment
Jusqu'au paradis
En acteur figurant
Pour courtiser les dames
Songeuses
Et rêveuses
Pour consolider leur rhétorique
Amenuisantes
Et déroutantes
Pour falsifier
Les marasmes
Des agitations salaces
Des cyniques sarcasmes
Se dorlotant dans les palaces
Les cierges s'enflamment
En allumant
Un avenir apaisant
Pour atterrir
Et amerrir
Vers un territoire revigorant
A base d'hollogrammes
Que seules
Les femmes
Remplaçent
Et enlacent
Avec une quantité
De grammes
Sans discontinuité
Sans qu'il pleuve
Sur les rives
Des lacs
Qui dérivent
Et plaquent
La pluie
Larmoyante
De mélancolie
Et bruyante
Pour faire
Revenir
Le soleil
De l'enfer
Et le doper
En elixirs
De volupté
Avec des groseilles
Pour que les cierges
S'enflamment
Et renflouent
Les femmes vierges
Avec bagout
Et clament
Leur amour
Pour la vie
Sans détour
Et sans réclame
Et congratuler
La marquise
Exquise
De sa philharmonie
Sans s'arrêter
Avec panache
Et relâche



Jérôme B

 Sous les paysages





La lumière blondit
Les têtes engourdies
Près des nuages
Sous les paysages
Hébétés
De fumée
Elle asperge
La pluie
En frénésie
De son grain de folie
Ebahi vers les pannes sèches
D'un désert sec
Comme un fruit
Raidi
Jusqu'au couloir
D'accoudoir
En clouant son bec
Sous les paysages
Vers les rivages
Le ciel embrase
Les chemins
Et les rase
Pour gésir le soleil
Et réveille
Les planètes
Sans faire de plans
Sur la comète
Comme un concerto
A contrario
Sur l'esthète
Des athlètes
De l'art
Qui parent
Les instants
Actuels
Au pluriel
Car c'est ici
A la parfaite place
Que vit
La parfaite mélodie
Sans surplace
Où sous les paysages
Elle efface
Ses frasques
Ces incartades
De façade
Basques
Et les remplacent
Par les cierges
Vierges
Qui brûlent
D'harmonie
Au paradis
Des éléments nuls
Où sous les paysages
Les branches tombent
De leur arbre
Au teint marbre
Et plombent
Les tableaux en fourrage


Jérôme de Mars

Un rêve au soleil





Là-bas
Près Des Bermudes
Faites
Un rêve
Au soleil
Avant
Qu'il s'achève
En fête
Berçant
En prélude
Les alinéas
Litigieuses
Et précieuses
De la ribambelle
Sinueuse
Et impétueuse
Vers les versants
Endoctrinés
Des volcans
Embusqués
Jusqu'au remède
Du sage
Méditant
Avec rage
Des théories
Archaïques
De la mosaïque
En furie
Qui aide
Les flaments
Roses
De leur fleur
En ardeur
Eclose
Pour insuffler
Avec empressement
Vers le manitou
Absorbé
Jusqu'au sommet
De Tombouctou
Des sonnets
En tirade
Eparpillés en parade
Pour passer
Le relais
Et clôturer
Ce verset
Et implorer
Le ciel
En escarcelle
Pour démarrer
Un nouveau chapitre
Et finir
En sbire
Cette page
En sarcophage
Qui mènera
Et arrimera
Jusqu'au prochain titre



Jérôme B

Les fleurs bourgeonnent







Les fleurs bourgeonnent
Et s'assaisonnent
Sans vergogne
Et foisonnent
Avec aisance
Et constance
Face au soleil
En ritournelle
Pour éclore
En décor
Les tiges
Qui se figent
Par inadvertance
Et indolence
Envers la nature
Qui jette en pâture
Le ciel
Et ses montagnes
De tout leur fiel
Ainsi les abeilles
Butineront
Davantage
Leur miel
Et feront

Des merveilles
Sans chantage
Pour bramer les monts
Et accorder
La miséricorde
A Dieu
Et à ses pieux
Qui abordent
Avec loyauté
La suite
De la vie
En éventail
Sans détails
Avec envie
Et dresser la liste
De tout le bonheur
Qui attend
Vers le temps
Qui acclame la ferveur
Que ces fleurs
Demeurent en choeur
Pour durer
Avec éternité
Et brunir
Les soupirs
En allégresse
Et en liesse
Sans estomper
L'humanité


Jérôme B

La pêche aux mots




Près des étangs
Furibonds
Comme les poissons
Dans l'entre-temps
On autorise
La pêche aux mots
Et on l'harmonise
A renfort
De fantasques
Propos
Opaques
Des mécènes
En métaphores
Dithyrambiques
Comme des gestes
Obliques
Qui restent
La pêche aux mots
On l'attrape à point
Dans les mailles
Du filet
Aux âmes qui vaillent
Sans se faufiler
Pour combler les besoins
Des calembours
En troubadours
Sous l'effet du concerto
Des musiciens
En vrille
qui brillent
Près des jasmins
On fulmine les pêcheurs
Et on fustige les pécheurs
De leurs mots
Ou des maux
En hallucinogènes
Pour bannir les gènes
Le printemps
Enchante
Les jongleurs
De syllabes
En verlan
Par périphrases
Qui incantent
Les phases
En emphase
Comme les instants
Rigurgiques
Et Pharaoniques
Des éternels fables
La pêche aux mots
Ne vous oubliera
Jamais
Dans sa continuité
De son agora
Méticuleuse
Et nébuleuse
Jusqu'au chemin
En main
De ses doux héros



Jérôme B

Faisons un poème en vers






Faisons un poème
En vers
Avec des rimes
Qui friment
Envers
Les chrysanthèmes
D'arborescence
Et de fluorescence
Ecrire
Donne
Du plaisir
Auquel
On s'adonne
Sans querelles
Les mots
Viennent
Avec l'inspiration
En exaltation
Des échos
Qui résonnent
Et foisonnent
De leur turpitude
Et de leur torpeur
Dont on ne fait pas
Siennes
Par notre aura
Qui circule
En majuscules
Vers la ferveur
Et la plénitude
De la liesse populaire
Des versets
En alexandrins
En prose
Et en tercets
Qui disposent
Avec témoins
Jusqu'à la ligne
De la frontière
Pour alimenter
La vigne
En excès
Et réveiller
Les marginaux
En métaux
Sans quolibets
De façon digne
Poètes
En herbe
Nous le sommes
Demeurons-le
Sans être obsolètes
Avec notre éternelle
Verve
En étincelles
Pour franchir
Les tomes
Jusqu'à la fin
Et finir avec entrain
Ce poème
Qui vous servira d'emblème
Jusqu'au trépas
De l'existence
Pour escalader les barricades
En embuscade
Et achever avec élégance
Ce chapitre qui vole en éclats
Vive ce poème
Et qu'il donne envie
Sans jalousie
De ne pas être blême


Jérôme B


C'est la vie



Quand tu t'ennuies
C'est la vie
Quand tu as envie
C'est la vie
Quand tu es heureux
C'est que tu penses
A dieu
Pour qu'il panse
Tes blessures
Et tes égratignures
Quand tu fais
Un beau rêve
C'est l'effet
De la luisance
De La Tour Eiffel
Qui s'achève
Et sublime
Les chandelles
Dans leur incantation
En frime
Quand tu chantes
C'est la vie
qui te rend
En harmonie
Le bon temps
Pour remonter
La pente
Avec sérénité
Quand tu vas
Au cinéma
La vie
T'embellit
Pour faire face
Aux aléas
Avec emphase
Quand tu lis
Un livre
La littérature t'énivre
Avec philosophie
Jusqu'au dénouement
De l'histoire
Pas si dérisoire
Emplie de rebondissements
Quand tu te promènes
La vie te mène
Là où elle t'affable
De fables
En poésie
Et en rimes
Avec galanterie
Et le coeur
En marche
De moteur
Faisant de la gym
Quand tu racontes
Des blagues grivoises
D'une humeur gauloise
Avec une texture
Et une tessiture
Qui se content
Tu fais rire
La salle
En délire
Et grâce
A toi
Et à la foi
Tu mets le malheur
Et ses rancoeurs
En disgrâce
Pour que le bonheur
Dévale
A hauteur
Des épicuriens
De l'existence
En jouvence
Pour agrémenter le destin
Quand tu vois tes amis
Tu aimes la vie
Pour passer des bons moments
Avec eux
A s'amuser
A parler
De vos projets savoureux
En guise de prolongement
Quand tu vas au restaurant
Tu goûtes les plats
De tes papilles gustatives
Aux mets
Entremêlés
A la décoration suggestive
où il y a tout un tralala
Mais où les gens viennent
Lorsqu'il y a des pluies diluviennes
Pour apprécier cette cuisine
Et sa Fée Mélusine
En oeuvrant
Avec des jeux de mots
Subtils
Avec comme ustensile
Une carafe d'eau
Pour terminer
En beauté
Avec une rafale de calembours
Comme châtiment
En forme de troubadours
Pour encenser les bien-pensants
C'est la vie
Qui se termine
Quand on arrive
A la fin
Gardons en mémoire
L'euphorie
Pour effacer les déboires
Avant de refermer le bouquin
Cherchons une rive
Vers laquelle on s'achemine
Et emmenons les disciples
Vers un monde meilleur
Avec une façade comme gageure


Jérôme B




Le piano des sentiments






Lorsqu'on veut jouer
Une partition
Avec émotion
Et loyauté
On va
Sue le piano des sentiments
D'une note
A l'autre
Sans équivoque
Et on s'y frotte
Pour luire les instruments
Et faire la nouba
Ce piano renvoit
Aux périodes de la vie
Et il miroit
De son regard froid
Les bons moments
Ainsi que les mauvais
Et il vire les boniments
Et sauvagarde les rimes
De rythmique endiablée
Aux souvenirs onéreux
De tonalité en prime
Avec refrain jazzlistique
Et physionomique
Du chant ingénieux
On joue sur le piano
D'une touche à l'autre
Comme pour passer
Du soleil à la pluie
Et de l'euphorie
A la mélancolie
Pour oublier les ennuis
On entonne une mélodie
Sur fond de judicieux mots
Dosés avec une écriture mesurée
Sans invoquer
Dieu et Les Apôtres
Ce piano inspire
Aussi bien
La joie que la peine
Et il respire
L'harmonie
Avec embonpoint
Sans qu'il la freine
Quand ce piano cessera
Sa musique
La vie reprendra
Son cours magnifique
Que ce piano reste
Dans un coin
Car en cas de pépin
Il lâchera du leste




Jérôme B




Joueur de rimes






Dès que la partie démarre
Là où surgit les brumes du phare
Les abeilles bourdonnent
Et marmonnent
Tel un joueur de rimes
Aux rites
Qui s'effritent
En phrases qui liment
De son scaphandre
Qui fait l'esclandre
De la rédemption
Des passants
S'adonnant
Aux mots
Qui s'entrechoquent
En toc
Avec intuition
Et érudition
Jusqu'au treillis de l'intonation
Pour brimer les maux
En métaux
Qui sortent du lot
Tel un joueur de rimes
De sa variété d'éclectisme
Arpenté
Et argenté
A maintes des égards
Sous les grivois regards
Des sarcasmes
Et des pléonasmes
Vociférant
Et déblatérant
le je-m'en-foutisme
Des êtres
En paraître
De leur attitude
En habitude
Du genre grand cynisme
Pour encenser les snobs
De leur costume
En robe
A base de fioritures
Qui jettent en pâture
L'enclume
Du poids
De la vie
En fardeau
Comme cadeau
Empoisonné
Des âmes déchaînées
Et torturées
Qui envient
Les esprits apaisés
En émois
Durant des mois
Du moi
Qui jettent l'effroi
Comme le froid
Rigoureux
Et cafardeux
Des esquimaux
Dans leurs igloos
Tel un joueur de rimes
Aux propos
Qui miment
Les Hindoux
En abondance
De la fluorescence
Là où le joueur de rimes
S'endormira
Vers les cymes
De la niche des accacias



Jérôme de Mars

Le cinéma







Qu'il est loin le bon temps du cinéma
De l'époque où il y avait Louis De Funès, Jean Gabin et Lino Ventura
C'était un cinéma attaché à l'artisanat et non à l'industrie
Qu'on ne trouve malheureusement plus car tout s'oriente vers la quête du profit
Le cinéma demeure un art précieux
Pour régaler nos grands yeux
Il subjugue notre besoin de distraction
Qui s'harmonise aussi avec la sensation
Il permet de nous évader le temps d'un film dans un monde tantôt meilleur tantôt obscur
Avec une préférence tout de même
Qu'il soit meilleur pour nous rendre pur
Le cinéma s'apprécie également quand il y a à l'affiche une comédie
De façon à provoquer un époustouflant rire infini
N'oublions pas aussi deux acteurs magistraux et flamboyants
Qui se nomment Alain Delon et Jean-Paul Belmondo et qui ont fait briller l'écran
A qui il faut rendre hommage
Ayant oeuvré pour un cinéma populaire et de qualité sans naufrage
Le cinéma est un art qu'il faut sauvegarder et faire vivre en y allant
Pour passer du véritable bon temps


Jérôme B

Dans les airs






Le ciel s'endort
Pour voler
Dans les airs
Avec les nymphores
De l'estuaire
Et des contrées
Lointaines
Et puritaines
Le ciel implore
De son pardon
Lunatique
Aux fibres optiques
Le témoin qui explore
Avec marasme
Et sarcasme
Récalcitrants
Aux rugueux effleurements
De l'altitude
En amplitude
De l'avion
En apnée
En saga-cité
Téméraires
Jusqu'au bout
Des marabouts
Endoloris
Sous l'envie
Empêtrés
Avec vanité
Vers la parcelle
En escarcelle
Des étincelles
Qui ruissellent
Vers l'horizon divers
Pour dédouaner
L'empereur
De sa torpeur
Avec légèreté
Le ciel ressurgit
Jusqu'au bout de la nuit
Dans les airs
Pour virer le tonnerre
Et s'en va
Sur la pointe des pieds
Pour retrouver son aura
Et aspirer à la divinité
En vous disant merci




Jérôme B

 En flânant





En flânant
Sur les quais
De Paris
Près des berges
Et des rives
Des barques
Voguent
En épilogue
Et embarquent
Des passagers
A bord
Et à tribord
Et arrivent
Avec engouement
Jusqu'aux abris
Qui hébergent
Les âmes vagabondes
Et verdoyantes
Qui abondent
Avec une allure
Exaltante
Jusqu'à l'arrivée
De la sinécure
Pour se reposer
En flânant
Les peintres
Esquissent
Sur leurs tableaux
Des paysages
En éfeuillage
De leur doigté
Agile
Et habile
Brossé
Avec grand talent
Et qu'ils finissent
A l'apogée
De leur destinée
Sans feinte
En flânant
L'eau coule
Parmi la foule
En ébullition
Sans côtillons
Avec une dose
De rêveries
D'esprit charmant
Sans basse flagornerie
En ordonnant
Aux marins
D'aller à l'abordage
Moussaillons
Pour assurer
Le virage
De la traversée
D'un zèle anodin
En allant
De l'avant
Avant de quitter
Ces beaux coins
Perfides
Et arides
Ragoûtant
D'histoires
Dérisoires
Aux langoureux besoins
D'anecdotes
Comme antidotes
Avec ténacité ardente
Que La Seine
Termine son chant
Jusqu'aux Champs
Et ovationne
Le public
Et les rues piétonnes
Avec beauté artistique
Et s'éberlue en scène


Jérôme B






 

 Le temps des métaphores
 



Il est venu
Le temps
Des métaphores
De leur tenue
Qui édulcore
A base
De longues strophes
Limitrophes
Avec sentiments
Partagés
En phase
Et volupté
Elles ébahissent
Les vers
Et les mots
Sans chaos
Mais avec parcimonie
Envers
Et contre
La mélancolie
Et à son encontre
Les métaphores
En phosphore
Egrènent
Les fleurs
De leur graine
En choeur
Elles visualisent
Les numéros
Burlesques
De l'eden
Des lignes
Ecrites
De leur stylo
Pittoresque
Pour rester digne
En occultant
Leur peine
Avec tempérament
Pour que la foule
S'effrite
Et moule
Le rire
Et la bonne humeur
Pour qu'elles lisent
La candeur
Et non l'ire
Des manuscrits
Prescrits
Pour faire face
Au poème
Qui se termine
Avec un ode cantique
En guise de théorème
Et qui s'affine
Avec volte-face
Dans un chant religieux
Et harmonieux
Avec un refrain pacifique
La plume s'épuise
Et il faut la recharger
Pour produire
Un nouveau texte
Et son contexte
Avec un puits
De science
Et sa conscience
Avec une quantité
De jargon
D'Aragon
Avec un plaisir
Et une fantaisie
Ininterrompue
Que les métaphores
S'envolent
Et arrivent
A bon port
Vers la rive



Jérôme B

Un poème




Un poème
S'écrit
En philatélie
A l'envers
Des revers
Vers les vers
Des mots linéaires
Un poème
Porte l'emblème
Des images
En aérophage
Des filigranes
En panne
Un poème
Parsème
Les érudits
Des feuilles qui sèment
Aux comportements étourdis
Un poème
Reflète
L'air du temps
Des rigurgiques instants
Au passé obsolète
Un poème
Mélange
Le tout
Aux indéniables atouts
En coiffant leur frange
Pour donner
Comme ensemble
Qui s'assemble
Un poème riche et varié
Dont on a besoin
Et qu'il faut prendre soin
Et qu'on invoquera
Face aux aléas
En le respectant
Admirablement
Et dont on prendra
La plume
Pour l'imiter
Avec ingéniosité
Pour écarter la brume
Et qu'on n'oubliera
Jamais
Jusqu'à la fin
Du destin
Et des alinéas
Pour le vouer
Jusqu'au vent de la paix


Jérôme B

La danse des mots





Bienvenue
Dans la danse des mots
Qui salue
En virevoltant
Pour passer le temps
Les esprits chauffés
Des gestes survoltés
Avec un grand chapeau
Pour dire bravo
Et cocorico
Aux mains étendues
A l'affût
Du brio
De la prouesse
En proie à l'allégresse
Pour danser avec les mots
D'une valse
Vers un pas svelte de tango
Pour imprégner
Avec activité
La tendresse
Endiablée
De la paresse
Des nuits tombées
Danser avec les mots
Pour occulter les bobos
D'une syllabe à l'autre
Comme pour goûter
A l'accoutumée
La cuisine de Gaston Lenôtre
Pour enjamber
Avec régularité
Les phrases
En phase
Des paroles
En farandole
Que la danse des mots
Régale les appétits voraces
Des amateurs de jazz
Pour avoir bon dos
Et contempler

La musique avec pureté


Jérôme B

 La rivière coule






Par un matin
Sous l'effet du tambourin
La rivière coule
En effervescence
Vers la foule
En danse
Elle verse
Son acajou
Avec traverse
Jusqu'au grand manitou
Qui dévale
La piste
Et détale
Les routes cyclistes
Avec funambulerie
Pour atteindre le chemin
Des flagorneries
Avec un flegme malin
La rivière coule
Et soule
Les mots
En alexandrins
Sans injures
Sans rouler dans le pétrin
Elle salue la nature
Et la laisse en pâture
Elle s'allonge sur La Terre
Pour dormir sur les lauriers luminaires
Que cette rivière s'endorme
Du fond de la gouttière
Et bonifie les arbres
De leur fluctuant marbre
Et vive en paix avec les dogmes



Jérôme B

Rayon de soleil





En cette belle journée
Illuminée
Par un rayon de soleil
Jaunit une ritournelle
Berçant la nature
Hétérogène
Par sa clameur 
Qui étourdit les gènes
Des exquises ardeurs
Le ciel implore
Miséricorde
Aux puissances divines
Qui lui accordent
Du regain 
De l'énergie bardée d'épines 
Se morfondant 
Pour passer le temps
Avec un comportement étreint
Mutant 
En un champ fleuri de capucines
Le soleil scelle 
Le destin de son escarcelle
Avec engouement
Jusqu'au dénuement
De la brume
Qui s'enrhume
Pour calfeutrer
L'éclaircie
En volupté
Vers les rivages débonnaires
Actionnaires
De notre fervente harmonie
Sous l'effluve
De la rivière
Qui s'énivre
Du regard de la givre
Embaumées de leurs paupières
Qui pavanent
Vers les fuites du fleuve
Qui part en immersion
Jusqu'aux rideaux d'incantation
Regorgeant 
De pensées et de rêves en mouvement
Rhétoriques
Avec un parfum magique
Déposant
Son antidote
Comme remède qui dote
Le soleil 
De philharmonie
Comme témoin
Jusqu'au bout du coin
Que ce soleil rayonne
La vie 
Et qu'il l'étale
Pour peaufiner 
Et relifter
L'existence et sa symphonie
 
       Jérôme B
 
Un monde qui change

Je rêverai d'un monde qui change
Dans lequel il y ait plus d'échanges
Où on aurait moins de déboires
... Pour garder espoir
Où il y n' aurait plus d'indifférence
Qui nous portent offense
Je veux un monde meilleur
Où on accède au bonheur
Et on élimine le malheur
Et aussi l'aigreur
Un monde où on se respecte
Sans que Satan l'inspecte
Je voudrais un monde moins méchant
Mais plus solidaire et attachant
Un monde où on communique davantage
Avec moins d'inconvénients et plus d'avantage
Je voudrais une existence plus sereine
Et plus apaisée avec une ambiance foraine
Où on rirait
Sans s'arrêter
Où il y ait un idéal de vie
Et moins de mélancolie
Où on retrouve la morale
Sur un piédestal
En considérant autant le profit
Que l'humain
Sans nous mettre dans le pétrin
Avec agonie
Et qu'on accorde l'importance
Autant qu'à la famille
Qu'aux amis
Sans outrance
On a besoin des deux
Pour rester pieux
Un monde moins porté sur la bêtise
Pour éviter qu'il s'enlise
Et ne pas porter
D'attentions
Aux choses futiles
Qui ne sont pas utiles
Et ne nous font pas avancer
Vers une destination
Profitons de la vie
Et allons de l'avant
Sans contre-temps
Avec envie
Pour relever une quantité
De défis
Avec volonté
Et atteindre le paradis
La vie nous procure
Ce qu'on lui apporte
Comme sinécure
Et nous le rend bien
En nous ouvrant des portes
Pour embellir notre destin
Vive la vie
Et qu'elle soit source d'harmonie

Jérôme B







                             

                              Blagues :

 

 

1)  Quel est le comble pour un chat et une chatte ?

                       -   Etre félins pour l'autre !

 

 

2)  Que dit un chat à une pharmacienne ?

                       -  Auriez-vous du sirop pour matou   ?

 

 

 

                       Jérôme B

 

 

                        Dans le ciel
 
 



Dans le ciel
Voguent les caravelles
Arrimées sur la mer
En abordage
Parsemées jusqu'à l'élagage
De l'écume de l'eau
Couleur encre bleue
Colorée du bruit
De ses yeux
Respirant
Les fines allégonies
Du vent
Avec la tessiture
De ce mistral
En effluve
Emmené avec affluence
Jusqu'à la tirade
Magistrale
Des mots
Enoncés
Avec majuscules
Arborés
Par un bâteau
Dédaignant
Vers les monuments
En Mausolée
Rabibochés
Par les cristaux
Exorcisant
Ces rustres éléments
Faisant voler
Dans le ciel
Les oiseaux
En adéquation
Avec cet étendue d'eau
Limpide
Avec le temps insipide
Colporté
Par les dieux rigides
Mutés en merveilles
En corrollation
Des rudiments élémentaires
Que ces oiseaux
S'apaisent
Et allègent
Sans sortilège
Le poids de leur fardeau
Pour soulager
La mer
Et son embarcation
Sans émotion
Sans éclat amer
Et que les joyaux
Encensent
Les oiseaux
Et la mer
En transe
Pour les fourvoyer
Ensemble
Et qu'ils s'assemblent
Vers les profondeurs
De l'océan
De l'entre-temps
Avec gageure
Pour atteindre La divinité
De l'ange sacré
Allongé
Jusqu'à l'immensité
Des colombes
Blanches qui incombent
En dormant sur les lauriers
En osier
Et humer l'existence
Avec aisance
Jusqu'au sommeil
Des étincelles
Luisant leur pénombre
Veillant sur leur ombre
En côtoyant
Sans boniment
Les aïeux
De l'éternité



Jérôme B

 

 

              Parfum d'harmonie
 
 




Dans l'univers
Le ciel aspire
Avec clémence
Au parfum d'harmonie
Qui exulte
Les passants
En quête de verdoyance
Pour édulcorer la flagornerie
Des paysages insouciants
Face à la nature
Et à son tumulte
Qu'il faut envoyer paître
Pour qu'il expire
Et barbiborer
L'apaisement
Des jachères
Du jardin ambulant
Qui déambule
D'un cirque à l'autre
Sans blasphêmer Dieu
Ce tout-puissant pieux
Et ses valeureux apôtres
Ce parfum d'harmonie
Gesticule
D'un château
Phosphorescent
Vers un abri minuscule
Dans l'antre des héros
Pacifiques
Dont on fait l'apologie
Avec bravoure pharaonique
Extirpant
Les chants
Des Indiens
Qui hument leur calumet
De la paix
Avec entrain
Jusqu'au carnaval
Qui dévale
Vers le chemin
Du désert mi-fugue-mi-raisin
Pour festoyer
Avec opiniâtreté
jusqu'à l'horizon
Qui déferle
Les bijoux de perles
Sans bramer
Les oursons
En pleine puberté
Pourvu qu'en escaladant
Les montagnes
Qui vocifèrent
De marbre
Avec le tonnerre
Elles nous laissent atteindre
Le sommet
De la piste nébuleuse
Pour graver
Et trouver
La sérénité
Sans laisser
Triompher
La mélancolie songeuse
Et muter
Vers l'harmonie
Qui elle-seule
Sauvera
Le bonheur
Et sa ferveur
Sans patatras
Et conjuguer
Pérennité
Avec plaisir
De la vie
Et envie
Avec un elixir
Pour idôlatrer
Ce parfum
Sans dédain
Et le faire rimer
Avec les mots
D'un poète
Esquissant
Des pas de prose
Sans dose
d'un teint
Bohémien
Avec un style
Non obsolète
Pour voguer
Et vaquer
Vers les couleurs
Maniant la candeur
A destination
De Rio
De Janeiro
Et y rester
Jusqu'à l'éternité
Sans élucubrations
Vive le parfum d'harmonie
Adoubé à la litanie



Jérôme B








 

 

              Le printemps se réveille
 
 


Vivement
Que le printemps
Se réveille
Pour amener le beau temps
Et le mettre en éveil
Il arrosera
Les fleurs
De son aura
Avec vigueur
Il fera sourire
Les nuages
Blancs
En ôtant
Leur ire
En parfumant
Leur visage
Et leur redonner
Le moral
Sans discontinuer
Avec agrément
Sur les bords
Du bâteau
En arrimage
Sans remords
Sur la givre
Des échos
Qui les enivre
Le printemps
Châtouillera
Le soleil
En ébullition
Qui ruisselle
Avec intonation
En sifflant
Sur la colline
Des églantines
De leur douce
Délectation
Qui pousse
Avec vibration
Jusqu'aux alinéas
Il enverra décamper
La pluie et son escarcelle
Pour renouer
Avec les merveilles
Et dynamiser
L'euphorie
De cette saison
Jusqu'aux cieux
Avec passion
En diffusant
Cette radieuse harmonie
Grâce au printemps
Les fleurs iront de l'avant
Et vogueront
Avec le soleil
Sur la péniche
Qui embarquera
Vers le bonheur
Pour atteindre
Une exaltante destination
Qui les attendra
Avec ferveur
Jusqu'à l'orée
Des friches
Avec panacée
Aux ardentes étincelles
Qui diront bonjour
A la planète
Pour remuer les comètes
Qui feront le tour
De ce monde
Qui abonde
Et leur dire
Bon printemps
Sans médire
A l'atténuement
Des libellules
Qui pullulent
Et raccorder
La population
A l'univers
Pour immortaliser
L'éternité
Et consolider
La liesse
De la paix
Jusqu'à la planisphère
Que ce printemps fleurisse
Et qu'il glorifie
Les âmes
Et les femmes
Avec poésie
Et qu'il les bénisse


Jérôme B

 

 

                   La planète rustique
 
 



Il existe
Quelque part
Dans la profondeur
De l'univers
Qui subsiste
Une planète riche d'ardeur
Remplie d'eau et de coléoptères
Entourées sur les bordures de nénuphars
Cette planète est agréable
Pour y vivre
Avec son parfum qui enivre
Avec sur les bateaux
Qui voguent
Une ribambelle de matelots
Entonnant des refrains comme épilogue
Assis avec des bières sur les tables
Les personnes sont solidaires
Avec un aspect fraternel
Et solaire
Aromatisé d'une bienveillance paternelle
Sur cette planète, il fait toujours beau
Sans jamais de pluie
En souriant à l'harmonie
Et en éradiquant le chaos
Cette planète est tempérée
Sans houspiller
Les arbres qui bourgeonnent
A l'approche de la cueillette
Des raisins
Et qui s'assaisonne
Avec du bon vin
En ayant toutes les emplettes
Le soleil sourit
Au ciel avec minutie
Pour rendre les gens heureux
Et illuminer leur teint besogneux
Dans ce territoire
On valorise le travail
Sans traiter le personnel
Comme du bétail
De façon obstentatoire
Avec une mesquinerie
Adossée aux grandes kyrielles
De grandiloquente barbarie
Ici, on respecte les ouvriers
Qu'on valorise comme des premiers
On privilégie autant le profit
Que l'humain
Avec une équité de flamboyante théorie
En les guidant sur le bon chemin
Les paysages sont champêtres
Avec des forêts rustiques
Accompagnés de fleurs euphoriques
Qui favorisent l'être
Et non le paraître
La vie y est joyeuse
Du bout du coin des lèvres
Sans nostalgie poussiéreuse
Avec un niveau qui s'élève
Dans cette planète
il n'y a pas d'assistanat
Pour maintenir la foi
Et préserver cet endroit
Pour qu'il reste chouette
En sauvegardant
Le fleuron de l'artisanat
Pour rester avec le bon temps
Cette planète a des allures
De territoire aquatique
Avec des effets féeriques
Décorés par une splendide verdure
Des poissons de toute sortes
Nagent dans cette eau qui escorte
Les âmes chaleureuses
Vers le village festif
Des tableaux admiratifs
Face à la quiétude de la lune
Endormie dans son lit
En forme de dune
Rêvant avec physionomie
A une sublime montagne vertigineuse
Pour décoller de cette altitude
Et envoler les habitudes
Et se dire qu'il n' y a pas meilleur paradis
Que cette planète pour laisser éclater
Sa joie
Plusieurs fois
Avec fierté
En souhaitant ne jamais la quitter
Et y demeurer
Pour l'éternité
En magnifiant la galaxie
Venez dans cette planète
Et vous trouverez un monde meilleur
Sans que personne ne vous embête



                    Jérôme B









 

 

                 Blagues :

 


1)   Quel est le comble pour un juge ?
- De manger un avocat


2)   Quelle est la différence entre un pdg et un sdf ?
- Le pdg change de ferrari tous les ans et le sdf change de porche tous les jours


3)   Que dit-on d'un oiseau qui pique le fromage d'un grand-père ?
- On dit qu'il vole

 

4)   Pourquoi les commisaires se rasent-ils le matin ?

        -   Pour avoir la peau lisse

 

 

                           Jérôme B

Le clocher s'ébruite







Pendant les nuits
Roucoulantes
Des berges
Vierges
Balbutiantes
Comme des lucioles
Faisant la farandole
Avec le clergé
Le clocher
S'ébruite
En tirade
Qui parade
Le long des cheminées
Qui fuitent
Vers les quais
Affabulateurs
Et délateurs
Des marasmes
Et des méandres
Qui répandent
La chimère
En orgasme
De sa torpeur
Qui gît en candeur
Près des fontaines
Coulantes
De vie
En envie
Fulgurantes
Comme les edens
Régurgitant
Avec le temps
Pour farcir
Le ruisseau
Et le crêpir
En sabot
Satin
Sans perdre son latin
Qui émerge
De sa destinée
En apnée
Pour calibrer
Les monticules
Qui gesticulent
Des particules
En pellicules
Mutant en véracité
Comme le gingembre
Qui tremble
De plaidoieries
En fourberies
Des ricochets
De la rivière
En mouvement
Des courants
En accourant
Vers les éléments
Pour amoindrir
Le clocher
Et bénir
Les contrées
Avec plaisir
Sans s'accroupir
Le clocher s'ébruite
Et remplit
Les églises
Du paradis
En entonnant
Les messes dites
Jusqu'à l'orée
Du printemps
A l'accoutumée


Jérôme de Mars






 Soyez forts avec le handicap !






Malgré les difficultés
Enchaînées
Soyez forts avec le handicap
Pour garder le cap
Conservez votre dignité
Associée au respect
Il faut se dépasser
Malgré le handicap
Pour montrer de quoi on est cap
En se servant de ses facultés
Les personnes handicapées
Ont du mérite
Malgré leurs souffrances
Elles veulent y arriver
Pour éviter que ça s'effrite
En conservant l'espérance
Ce sont des êtres
Authentiques
Sans paraître
Avec une force fantastique
Qui ne souhaitent pas de la pitié
Mais qu'on les considère
Comme les autres
Sans l'enfer
Du regard
A leur égard
Avec morosité
Elles désirent du bonheur
Dans un monde meilleur
Assaisonné avec de la douceur
De la saveur
Et de la bonté
Elles ont d'énormes capacités
Avec une immense humanité
En bonus
Bien plus
Ou autant que les personnes ordinaires
Et débonnaires



Jérôme de Mars



 

 

   Le soleil dort
 
 


Il est temps
Que le soleil dort
Jusqu'au réveil des aurores
Marqué par l'empressement
De la lune
Qui veut l'afficher à la une
Le soleil hiberne
Pour fuir les âmes en berne
Il veut redonner le moral
A la civilisation
Avec panache primordial
Sans effusion
Le soleil de son teint palabre
Dort sur son oreiller
Au son miséricordieux
De l'effluve des cieux
Avec âpreté
Jusqu'au chemin de la rive
Qui dérive
Vers les continents
De la résurgence
Des givrées du sable
Mouvant
Vers tous les sens
Ce soleil jugule
Vers la pêche aux mots
En éruption
Pour rimer avec tentacules
Sans mauvaise élocution
Il jongle comme un acrobate
Sans faire tomber
Les phrases
Qui s'enlacent
Et qui dilatent
Jusqu'à l'horizon administré
Par le tonnerre
Des nuages
Parcimonieux
Et capricieux
Qui longent vers les rivages
Pugnaces
En arrimages
Incités par les mirages
Le soleil gronde
Jusqu'à l'enfer
Les poissons qui inondent
La mer en adéquation
Avec les oiseaux à destination
Pour offrir au soleil
Tous ses cadeaux
En guise d'apnée des hirondelles
Qui le remercient
Pour son numéro
Et elles le portent
Avec harmonie
Jusqu'à l'antre
Des cloportes
En lui disant
Au revoir de la main
Vers son ultime destin
En chantant
Sa vie en manigance
Ce soleil se volatilise
Vers l'infini
Des fantômes qui s'éternisent
Pour rejoindre le paradis
Aussitôt, il disparaît
Et s'enfuit vers tout le territoire
Et son immensité
Rédhibitoire



Jérôme B

 

 

                     Claude François, le destin d'une vie
 
 



Claude François naquit le 1 février 1939
En Egypte dans ce destin tout neuf
Qui allait se dresser sur sa route
Avec parfois quelques déroutes
Il fit partie d'une famille du temps
Où ils vécurent en Egypte
Où ils connurent l'opulence
Et la richesse
Jusqu'à la décadence
Qu'ils vécurent comme une éclipse
Quand ils se firent expulser sans délicatesse
De ce pays vers la France
Qui fut pour lui une offense
Il avait une soeur et une mère très aimantes
Un père aussi affectueux
Mais une fois qu'il connut la vocation de son fils
il prit avec lui de la distance
En rompant les fils
Claude François vécut une enfance certes heureuse
Mais aussi chaotique avec une existence tumultueuse
Une fois adulte, il voulut rompre avec ce destin malchanceux
Et ces épisodes en série malheureux
En montrant sa vache enragée
Et prendre sa revanche sur la vie
Qui ne l'a pas épargnée
Avec beaucoup de mélancolie
Il voulut montrer à tout le monde
De quoi il était capable
Avec un but noble et louable
Pour connaître la réussite et la gloire qui l'abondent
Il voulut percer dans la musique
En devenant un chanteur artistique
Les débuts furent laborieux
Mais une fois la vitesse de croisière atteinte
Il eut une carrière avec un avenir fastueux
Il ne se maria qu'une fois
Mais sa femme d'alors le quitta
Avant que sa carrière soit lancée
Le plongeant dans un profond désarroi
Dont il se remit avec difficulté
Et qui eut des conséquences sur ses aléas
Les autres femmes qu'il fréquenta
Ne furent que des aventures de passage
Pour retrouver la foi
Et ne pas connaître le naufrage
La seule personne qui compta à ses yeux
Demeura la mère de ses enfants pour les cieux
Toutes ses amoureuses l'éconduirent
A cause de son tempérament odieux
Et de son caractète intransigeant et nerveux
Et de ses frasques et de son infidélité avérée
Qui l'empêchait d'être heureux
Et qu'il géra avec difficulté
Il démarra dans sa carrière d'artiste
Avec la chanson : "Belles, belles, belles"
Qui le lança
Et le propulsa
Vers les étincelles
Il eut une courte carrière
De 1962 à 1978
jusqu'à sa dispariton tragique
Vers la pénombre de l'enfer
La seconde chanson
Qui le fit perdurer
Dans cette bonne dynamique
Fut le tube: " Si j'avais un marteau"
Le consolidant dans son statue quo
Avec des chansons joyeuses et euphoriques
Il demeura un chanteur avant-gardiste
Largement précurseur et innovant
Très en avance sur son temps
Sans reculons
Avec tonicité
Pour maintenir sa carrière
Et l'insuffler
Il s'inspira énormément de la musique américaine
Qui fut aussi le titre de l'une de ses chansons
Pour percer
Avec dextérité
Il avait une souplesse incroyable pour danser
Avec brio
De façon très pro
Il fut l'un des premiers interprètes
A avoir des danseuses à ses côtés
Qu'il prénomma Les Clodettes
Avec bonté
Il fut insupportable avec son personnel
Qu'il voulait toujours à sa disposition
Et dont il exigeait son intégrale dévotion
Et qu'il malmenait
Avec méchanceté
Avec hardiesse
Il eut une ascension fulgurante
Au fil des années 60
Avec des tubes tels que : " Même si tu revenais", "J'attendrai", " C'est la même chanson", "Pauvre Petite Fille Riche", " Marche Tout Droit"
Sur des chansons tantôt tristes tantôt dépaysantes
Mais il connut la consécration
Avec la chanson : " Comme D'habitude"
Dont il écrivit les trois premières phrases
Suite à sa rupture avec France Gall
A cause de ses turpitudes
Ce tube intemporel
Fit le tour du monde
Aussi bien repris sous le titre : " My Way "
Par Paul Anka
Que Frank Sinatra
Qu'Elvis Presley
Etc ....
Il avait la musique dans la peau
Comme rempart contre le chaos
La première décennie
Les années 60
Furent pour la plupart
Marquées par des chansons adaptées d'autres pays
A part quelques créations françaises
La seconde décennie
Les années 70
Furent tout autant florissantes
Avec des chansons davantage entraînantes
Comme : "Le Lundi Au Soleil", " Toi Et Le Soleil" " Cette Année-Là", " Je Vais A Rio ", " Viens A La Maison"
Il mettait le rythme dans ses chansons
A forte dose de profusion
Mais il en fit tout de même certaines tristes
Comme : " Le Mal-Aimé", " Le Chanteur Malheureux", " Le Vagabond", " Sha La La"
Les années 70 furent tout autant marquées par des adaptations
Que par des créations
Ce fut quelqu'un de très maniaque
Avec un aspect démoniaque
Autant c'était un excellent artiste
Mais ce fut un piètre gestionnaire
Dans les projets qu'il entreprit
Dans son comportement débonnaire
Mal-compris
Ce fut quelqu'un qui eut du flair
Au dernier chapitre de sa vie
Il repéra la mouvance disco
Dont il s'inspira pour composer
Et interpréter
Ses deux derniers tubes
" Magnolias For Ever", et " Alexandrie Alexandra "
Qui furent des standars post-mortem
Ce fut un chanteur qui donna le moral
A ceux qui l'avaient en berne
Dans la routine et la morosité banales
Il donnait la pêche
Même aux âmes esseulées
Avec ses chansons resplendissantes et remuantes
Donnant une cure de jouvence
Il mourut en maître absolu de son destin
Le 11 mars 1978
Dans un stupide accident domestique
Dans lequel le public porta son deuil
Depuis ce temps, on lui voue un culte
A cause de son destin brisé
disparu trop tôt
Claude François
Nous te regrettons
Et nous vivons à travers tes chansons



Jérôme B

 

 

 

                           La lune en plénitude
 
 
 

Le ciel le soir
Fond à l'orée
Du crépuscule
A la ribambelle
De l'escarcelle
Pour effleurer
Les éléments dérisoires
Pour éberluer les majuscules
Des lettres liturgiques
Ce ciel est en extase
Devant la lune
En plénitude
Phosphorescent
Par un remède de grand étage
A manoeuvrer
Avec la luminosité
Des acrobates ambulants
Il détale
Quand les autres s'étalent
Ce ciel demeure
En ébullition
Sans gageure
Sans extinction
Lorsque la lune
Et le soleil s'entrecroisent
Sur le haut sommet
Des dunes
De leur haute immensité
En occultant leur lacune
Ils paradent
Le long des quais
En se mettant en boîte
A conséquente dose
De charade
En amplifiant la prose
Des poètes qui claquent
Avec l'apologie des sonnets
Des vers, des alexandrins
Qui trébuchent avec entrain
Et bonté
Ils se rejoignent
Au fond de la plume
Pour alléger le poids de l'enclume
Que le ciel prenne pour épouses
Le soleil et la lune
Et le fruit de leurs amours
Donnera naissance à une éclipse
Pour vaincre l'apocalypse
Sans trompette et tambour
De cette manière
Ils ne compteront plus pour des prunes
En égayant leur sphère
Que cette lune s'enrichisse
Avec option
Et précaution
Pour réguler
De façon mesurée
Les réserves qui s'amenuisent


Jérôme B

 

 

 

                     L'extase des fleurs
 
 
 



Qu'elle est belle
L'extase des fleurs
Près de la chapelle
Avec une courroucée
De chants lyriques
Administrés
De versant poétique
Jaugé avec choeur
Elle régale
D'égal en égal
Les yeux ébahis
Par la clameur du paradis
Elle acclame
La nature en réclame
Jaillissant la fontaine
De la source
En effaçant sa peine
Avec la panacée des ours
Truculents
Sur la plaine forestière
Avec une piste linéaire
Sous l'effet de l'affrontement
Pagayant avec force
Pour que les témoins s'efforcent
Elle ovationne
Les hirondelles du Printemps
Qui papillonnent
Sous l'hérésie des fleurs
Qui bourgeonnent
Avec honneur
Sans atermoiement
Elle gribouille le ciel
De son crayon utopique
En utilisant la gomme
Pour râturer ce livre et ses tomes
Endimanchés sous Les Tropiques
En arborant ces fulgurantes étincelles
Qu'il faut éteindre
Avec extase
Sous les cylindres
En pleine phase
Que ces fleurs s'épanouissent
Et s'épaississent
Et qu'elles se figent
En caressant leur tige



Jérôme B

 

 

               Un artiste qui a repeint La France
 
 



Quelque part existait près de La Provence
Un artiste qui a repeint La France
Avec une gestuelle du doigté de son esquisse
Parsemée d'un pinceau alambique
Reflétant les variations mobiles de son teint à sa guise
Ce peintre demeurait créatif
Par sa représentation géographique
Verdoyante avec cet environnement non lucratif
Il avait fait un coup de maître
En reliftant ce pays en perte de vitesse
Pour imprégner des couleurs et de l'allégresse
En limogeant le boucan et l'envoyer paître
Il repeignait la façade de ses habitants
Il colorait ce tableau
Avec dédain pour produire de l'harmonie
En ajoutant une dose de magie
Agrémentée d'une portion de magot
Pour renflouer les malheureux
Et les rendre joyeux
Grâce à lui, La France
Va redevenir la nation de la révérence
Il va vendre ce tableau aux enchères
Pour rembourser la dette
Avec l'art et la manière
Et collecter des fonds
Sans être nauséabonds
Et faire des emplettes
Pour réapprovisionner ce pays
Et offrir comme merci
En distribuant des sourires
Avec des valeurs de saphirs
Au moins, cet artiste a réussi son oeuvre
Et qu'il incite la société
A garder son oeil
Rivé vers le chemin de la liberté


Jérôme B

 

         

  Comme un poète




Comme un poète
J'écris en profusion tel un esthète
Car pour moi, la poésie est un exutoire
Et c'est aussi jubilatoire
Cela me permet de m'exprimer
Et de laisser libre cours à mes idées
Autant, je bégaie
Mais question écriture,
J'assure
Avec une grande facilité
Je me sers de mon stylo
Comme d'une arme anti-crise
Pour livrer mes trémolos
Pour éviter que cela s'enlise
J'y rédige aussi bien des pamphlets
Autant que des poèmes et des textes engagés
Mais je fais également des biographies
Pour y conter les célébrités et retracer leur vie
Pour y imprimer mon âme comique
Je crée aussi des blagues aussi bien grivoises que sarcastiques
Comme un poète
Je refais le monde en usant mon encre
Avec une mécanique et un style non obsolète
Pour y déverser mon fiel sans que mon stylo ne soit un cancre
L'écriture est pour moi un art
Dont j'ai besoin et qui demeure vital
A mes yeux et qui me répare
Et que je me prescris comme remède anti-viral
Comme un poète
Je continuerai à écrire des textes
En utilisant ce moyen comme défouloir
Notamment quand j'ai des déboires
Vive l'écriture
Et qu'elle demeure une cure de jouvence et de sinécure
                          
Jérôme B

 

 

                 La couleur de la vie
  
  
 
 
 
La couleur de la vie
Se parfume
A l'odeur clinquante de l'agrume
Elle s'harmonise avec bravoure
Dans les joutes verbales des calembours
Elle embellit avec allure
Les recoins des chemins à grande envergure
Cette couleur se conjugue
A la palette des peintres créatifs qui nous subjuguent
De par leur génie
Orchestré avec minutie
La couleur de la vie
Se superpose à l'euphorie
Menée de main de maître
Dans la galaxie champêtre
Nous emmenant dans l'eden
Des fleurs paradisiaques
Remplaçant les aphrodisiaques
Absorbée par leur haleine
La couleur irradie
Le teint morne des personnes plongées dans la mélancolie
Pour les inciter à aller vers une destination
Joyeuse s'orientant vers les chansons
Atmosphérique
Et bénéfique
Au ravissant son
Parvenant jusqu'à nos oreilles
Rafriolant avec émotion
Avenant avec ce radieux soleil
Que cette couleur reste en vie
Et qu'elle s'associe à nous avec envie
 
 
         Jérôme B

 

 

                Vers les plaines montagneuses
 
 


Prenons l'avion
Pour aller en direction
Des plaines montagneuses
Ensablées et enneigeuses
Elles regorgent de la profondeur
Des abîmes en vigueur
Parsemées de verglas
Sur les routes
Qui sonnent le glas
De la déroute
Les skieurs y arpentent
De leur adresse
Tout en finesse
Pour maîtriser les pentes
Gare à l'avalanche
Qui flanche
Toute la beauté de la nature
Qui remplace de par l'hiver
L'été et sa verdure
Malgré tout, ce n'est pas l'enfer
Il faut se réchauffer
Par ce froid polaire
Au coin de la cheminée
En attendant le redoux de l'atmosphère
Egayez avec ardeur
Cet endroit pour propager
Une richesse de bonheur
Avec royauté
Après, il faut penser
A rentrer
A paris
Retrouver la misanthropie
Pas forcément généralisée
De cette région égoïste et indisciplinée
Mais ils ne sont pas tous comme cela
Malgré les aléas
Il y en a encore qui sont adorables
Pour oublier les individus exécrables
Lorsque vous êtes en furie
A paris
Partez
Pour aller dans Les Pyrénés
Et quand vous en avez marre
De tout ce tintamarre
Décampez
Et allez à Saint-Tropez


Jérôme B

 

 

                        Un oiseau qui vole
 
 



Un matin
Au réveil
On aperçoit dans un coin
Dans les parcelles
Un oiseau qui vole
Pour aller dans les pôles
Il reflète la liberté
Qu'on rêve tous d'avoir
Lorsqu'on est face aux déboires
Pour respirer l'odeur de la pureté
Et vaquer vers les passions
Pour retrouver les sensations
Cet oiseau subjugue par son regard
Les passants à son égard
Il sublime les péninsules
Par sa couleur magistrale
Datant des périodes ancestrales
Quand il vole dans le ciel
Au paradis des douces merveilles
De loin, on dirait une capsule
Faisant le tour du monde
En allant à la quête
Comme un bâteau voguant sur la mer
Avec la même dextérité
Et la belle légèreté
Qui efleurent l'esprit
Pour éberluer d'attentions
L'existence dans sa joyeuse fantaisie
Riche et demandeuse de trouver des drôles de lurons
Que cet oiseau ramène la paix
Sur la terre et nous incite au carême
Pour réciter tout le théorême
Et consolider toute la loyauté
Bonne chance à cet oiseau
Et qu'il demeure notre héros


Jérôme B

 

 

 

                L'arc-en-ciel
 
 
 

A l'instant vint un arc-en-ciel
Des profondeurs des sentinelles
Il respira l'exotisme
Absorbé par le positivisme
Des nénuphars lui passèrent un bonjour
En discutant avec lui
Sans détour
En lui manifestant de la sympathie
Avec dynamisme et bonheur
Avec un parfum de candeur
Cet arc-en-ciel sublimait
Le paysage par ses couleurs
De richesse hardie avec vigueur
Mélangées avec le pinceau d'un artiste étoffé
Qui éblouit toute la galerie
Des rêves imaginaires déambulant avec monarchie
Cet arc-en-ciel contient la clé du trésor
Pour insufler à ce monde un nouvel essor
Fait avec petit soin
Pour les âmes vagabondes en recherche de grands besoins
Il magnifie le paradis de sa gestuelle habile
Maîtrisant à la perfection les mots subtils
Caressé au doigté de son esquisse
Qu'on goûte avec virtuosité de nos souvenirs qui finissent
Cela demeure un panache
Qu'on garde en filigrane
Avec brio en sifflant à l'oreille Des Appaches
En leur murmurant des répliques qui avancent
Dans leur exubérance
Dans un chemin tonitruant à bord de leur caravane
A l'intérieur, c'est la fête
Avec des esprits qui s'entêtent
Roucoulant dans l'ivresse
De leur tonicité
Sans que cela cesse
Pour s'adonner à la magie de l'opiniâtreté
Cet arc-en-ciel est précieux
Dans l'office des sentiments valeureux
Il sublime et éradique l'archaïsme
De la perspicacité de l'héroïsme
Duquel on aspire
Pour finir
A l'orée
Du début de la contrée
Pour parvenir au sommet
De l'apaisement et de la sérénité
Cet arc-en-ciel veut nous aider
A y parvenir
Sans discontinuer
Pour enrichir
Notre mentalité
Dans le bon sens
Avec l'encens
De la beauté
Pourvu que cet arc-en-ciel veille
Sur nous en éveil
On lui dit bon salut
Et à bientôt
Mon ami




Jérôme B


 

 

                   La lumière scintille
 
 


La lumière scintille
Du fond de l'eau qui pétille
Elle verbalise de calembours
Le parfum odorant
Des fleurs entonnant
L'hymne spacieux des airs
Au son édulcorant du tambour
Avec dorure cossue virevoltante d'ingénue atmosphère
Avec philanthropie
Berçant la mer bleue candide
Assortie d'un bleu azur limpide
Reflétant la splendeur de l'extensible harmonie
L'océan est pris dans son tourbillon endormi
Sans omettre de liquéfier la couleur de son teint palabre endolori
Pour adoucir et métamorphoser son fardeau
En une vie paisible et sereine traduisant un cadeau
La lulière scintille
Mais elle ne vous oublie pas
En caressant à rebrousse-poil les alinéas
D'un livre duquel on sort les mots
Qui s'effrichent pour s'adosser en alexandrins
D'une prose ambivalente mais qui brille
De sa juxtaposition avec entrain
Qui s'amène sur la ligne du destin
Pour correspondre sur le dos
Face aux éléments qui abrogent le chagrin
Et qui renouent avec la joie
Pour fuir le froid
C'est au bonheur qu'on dit bonjour
Et qu'on salue plein de grâce
Pour ne plus connaître d'impasse
Et s'amuser en faisant le tour
Pour répandre des bonnes nouvelles
Qu'on voudrait infinies
Pour s'éterniser en euphories
Et courtiser la vie au pluriel
Pour la consolider
Avec fierté
De cette manière
Nous aurons à notre guise
Comme des automates qui se déguisent
L'existence idéale pour se réapproprier une attitude légère
Que cette lumière nous guide
Vers l'avenir et qu'elle soit notre druide
En cas de défaillance
Pour arrimer vers notre destination avec bagage
Et qu'elle soit notre gage
En maintenant notre existence avec aisance


Jérôme B


 

           Blague :

 

 

Que dit-on d'un marin qui s'emmêle dans les sujets de discussion ?

            -  On dit qu'il divague .

 

 

 

              Jérôme de Mars

 

 

              Le torrent ruisselle
 
 


Sur le côté de la rive
Quelque chose arrive
Du haut de son escarcelle
Qui annonce
Que le torrent ruisselle
Et fonce
Vers l'entremise
Pour mouiller la chemise
Le torrent ruisselle
Avec l'eau qui crépite
Pour trouver l'or et ses pépites
Avant la tombée des étincelles
Et des lucioles
Sur leur carriole
Qui s'entendent
Avec les hirondelles
Volant avec amplitude
Sur les spacieuses altitudes
Des sommets montagneux qui flambent
Pour inciter au retour du soleil
Il sera le témoin
Aux retrouvailles
Des couple divins
Après leurs épousailles
A l'apogée de la colombe blanche
Pour encenser l'harmonie
Et maintenir le bonheur
Qui s'épanche
Avec douceur
Sur le bateau qui vogue
Jusqu'à la frénésie
Et pour connaitre son épilogue
Ce torrent ruisselle
Et prend sa source
A l'endroit idyllique des ressources
Pour donner des bonnes nouvelles
Que le paradis invoque ce torrent
Pour justifier ses boniments
Et qu'il fasse partie
De la grande confrérie
Pour implorer miséricorde
Et qu'on lui accorde
Et qu'il conjugue le bonheur au pluriel
Pour saboter les kyrielles
Et qu'il mute ce torrent
Avec éloquence
Et aisance
Pour en faire un beau coin
Avec de savoureux besoins
Et qu'il le rende impérissable
Et magnifique comme l'oiseau réconfortant
Que ce torrent et ce soleil
Soient de mise avec le ciel
Et qu'ils demeurent stables
Et qu'on se réjouisse pour eux
En suppliant de rejoindre les lieux
De notre guérison
Définitif en ôtant le poison
Que tout cet ensemble
S'assemble
Et qu'ils restent unis
Jusqu'à la fin des temps
Avec philosophie
Pour retrouver l'archange et l'enchantement


Jérome B



 

 

    Le ciel est en allégresse
 
 

Nous sommes heureux
Dès que le ciel est en allégresse
De nous promener au sommet des lieux
Pour agrémenter le soleil
Et ses lumières riches de déesses
En harmonie avec l'incantation des étincelles
Ce ciel festoye
Avec ses sujets qui le vouvoient
Il invoque les nuages
De leur regard
Pour faire apparaître les mirages
De leur eden
Pour aider Le Saint-Esprit à effacer sa peine
Il berce les âmes esseulées
De sa tendresse insoupçonnée
Il demeure en communion
Avec les océans
En paix
De leur belle volupté
En doux châtiment
Vers les rivages
Sana naufrage
De cette mer nymphomane
Mais radieuse mélomane
En alchimie avec les chansons
De leur sereine émotion
Qu'il faut modérer avec proportion
Vive ce ciel en allégresse
Mais qu'il maintienne l'univers
Sans revers
Dans notre insouciance endormie dans la paresse


Jérôme B





 

 

             Patience, le soleil arrive
 
 



Patience, le soleil arrive
Pour subjuguer les bords des rives
Il luira de sa quintessence
Les maisons fixes par leur brillance
Il rendra le ciel clairvoyant
Par sa limpidité des nuages transparents
Il redonnera le sourire
Aux personnes décuplant leurs plaisirs
Le soleil ébahit
La nature épanouie
Avec toute sa faune
Et sa flore éblouissant la couleur jaune
Le soleil apaisera
Et allègera
Le fardeau des êtres
En ôtant leur paraître
Il nous dira adieu
Pour retrouver les cieux
Il remerciera le paradis
de son présent
Vivifiant
Cette vieille théorie
Il s'adonnera
Au farniente
Et s'en ira
Pour honorer la donne
Et se pavaner
Pour humer la quiétude béatifiante
Des montagnes revigorantes
Qu'il revienne un jour
Pour méditer et faire le tour
De ce monde en questions
Et trouver des solutions


Jérôme B

  Voyage à destination
 
 
 
Faisons un voyage à destination
Pour songer à bord
Sans remords
Sur les rives de la fascination
Il embarque pour une traversée
En faisant le tour de La Méditerranée
En survolant les contours
Avec une bonne dose de calembours
Pour détendre l'atmosphère
Avec ruse jusqu'au bout de ce bol d'air
Ce voyage se contemple
Comme un pélerinage
Dans un temple
Avec un goût de marivaudage
Grâce à ce voyage
Nous faisons une quête
Pour mieux nous connaître
Et qu'il nous dévisage
Nous parfumons notre esprit
Du teint de cette exquise embellie
Qui apprivoise le temps
Et ses désagréments
Et qui lui apprend les rudiments
Du bourdonnement
Du Printemps
Sans tourments
Pourvu que ce voyage nous initie
A la sérénité
De notre apaisement  escompté
Et qu'il enrhume la mélancolie
Pour qu'elle décampe
Et qu'il s'adosse à la physionomie
Du bonheur
Dont on souhaite sa venue
Pour lui dire salut
Et qu'il se conjugue avec ferveur
Et avec candeur
Et qu'il s'éternise de façon pérenne
A la douceur
Sans oublier ses étrennes
Que ce voyage nous fasse le plus grand bien
Et qu'il nous incante jusqu'au sommet divin
Du meilleur chemin
Pour l' idôlatrer avec soin
 
  
           Jérôme B 

 Le sommeil des nuages
 
 
 





Quand l'hiver débarque
Pour déambuler
De ses huées
Dans les parcs
S'abat
Le sommeil des nuages
Profond
Sans embarras
Du fond
Des marécages
Où nagent
Les poissons
Avec rage
De parfaite aplomb
Le sommeil des nuages
S'endort
Aux aurores
Et se réveille
En jumelage
Avec le soleil
Conciliant
De bons sentiments
De sa grande amitié
Avec la lune
A la une
Comme témoin
De son besoin
De sérénité
Ici où
Le sommeil des nuages
Ira
A pas
De géants
A contre-temps
Vers l'éveil
Du marivaudage
Des chantres
Qui entrent
Jusqu'à la pénombre
De l'ombre
Des étoiles
En toile
En tableau
De quiproquos


Jérôme de Mars

 

 

                        La période de l'hiver
 
 



La période de l'hiver est arrivée à grands pas
Quelques jours avant les fêtes de fin d'année où l'on s'offrira un succulent repas
C'est une saison bercée par le froid qui s'intensifie
Mêlée à la tombée de la neige semblant blanche de vérité et très jolie
Chaque année quand survient l'hiver, nous nous apprêtons à fêter Noël et Le Nouvel An
Fêtes de fin d'année arrosées par la lueur des différents plats délicieux qui nous font passer du bon temps
L'hiver nous fait trembler de froid quand nous nous promenons à l'extérieur
Mais il réchauffe nos coeurs abîmés par la mélancolie du malheur
En cette période de grand froid, on peut également se réchauffer en faisant chez soi un bon feu de cheminée
Pour égayer les esprits confus et tourmentés par la vague des temps instables et effrayés
On peut aussi faire du ski sur les pistes enneigées pour s'adonner à son loisir et à son activité préférée
L'hiver, c'est une saison qu'il faut apprivoiser et non dénigrer pour rester dans le champ d'action de la gaieté
Enfin, prenez l'hiver comme une saison qu'il faut apprécier avec juste saveur
Et tout ira pour le mieux pour effacer votre peur



Jérôme B

 

 

                           Le parfum des fleurs
 
 


Voici le parfum des fleurs
Aromatisé avec valeur
Il dégage une onde ruisselante
Des clameurs des abeilles envahissantes
Qui de leur nectar
Produisent du miel
Abondant jusqu'au ciel
Avec tous ses rencards
Ce parfum se consomme
Jusqu'au dernier tome
Comme le livre de la vie
Se parcourant jusqu'au paradis
Les fleurs accueillent les roses
Et les tulipes une fois écloses
Qui demeurent leurs amis
jusqu'à la fin de la galaxie
Elles restent en osmose
Jusqu'à prendre la pose
Pour garder en photo
L'éclat et le teint
Sans fiasco
Comme les jasmins
Qui les rejoignent
Avec poigne
Les marguerites arrivent
A leur tour
Jusqu'en traversant la rive
Pour démontrer leur bravoure
Après vinrent les pétunias
Marchant sans tracas
Que ces fleurs vivent
Et qu'elles allègent leur givre


Jérôme B

 

                                 Gainsbourg, l'homme à la tête de chou
 



Gainsbourg naquit en 1928
A Paris 
Dans une vie enfumée et énivrante
Qui consuma son coeur
Et lui provoqua bien des gageures
Ce fut un artiste torturé
A la vie trépidante
Et amochée
Avant de percer
Dans son métier
Il effectua des petits jobs
Dans des clubs de nuit
En tant que pianiste
Avec un réel talent d'artiste
Dans son existence empreinte de bobos
Et de mélancolie
Avec d'irréparables trémolos
Avant de connaître le succès
En tant qu'interprète
Il écrivit d'abord pour les autres
Aussi bien France Gall, Juliette Gréco
Que pour Jane Birkin
C'est en tant qu'auteur-compositeur
Qu'il commença a avoir de la renommée
Avec des textes subtils
A double sens
Maniant la portée des mots
Adossés à un registre
Erotico-cynique
Ce fut un artiste le plus complet
De sa génération
Avec sensation
Il était autant éclectique
Qu'anti-conformiste
Exécrant la société bien-pensante
Il joua sur différents styles musicaux
Pour prouver son art et son talent

 Indélébiles avec une maestria et un brio
En avance sur son temps
Il avait les casquettes d'auteur-compositeur
Interprète, mais aussi
De réalisateur, de scénariste, d'écrivain
Et de peintre
Il écrivit aussi pour Brigitte Bardot
Quelques tubes intemporelles
Qui rimaient avec éternels
Il eut également une aventure avec elle
Il était laid
Mais il séduisait les femmes
Grâce à son génie et à son intelligence
De grande élégance
Il fut décrépi à cause de l'alcool et de la cigarette
Où il adorait faire des emplettes
Il composa et entonna des chansons inoubliables  
Comme " La Javanaise", "Le Poinçoneur Des Lilas"
Mais sa carrière ne décolla réellement
Que lorsqu'il fit La Marseillaise
En reggae
Ce qui lui statua
Son statut d'homme provocateur
Ce qui paraissait évocateur
Avec son personnage
D'envergure angoissée
Et malmenée
Il écrivit des standards
De la chanson française
Pour ses protégées
Comme " Harley Davidson", " Poupée De Cire, Poupée De Son"
"Ex-fan des sixties", "Les Sucettes"
Il réalisa également trois fims
Qui furent des échecs
Pour essayer de briser les tabous
Ce fut un avant-gardiste
Innovant avant les autres
Dont certains se sont inspirés
Comme Etienne Daho
Il conçut et interpréta aussi  
Dans les années 70
Une mélodie emblématique
De son répertoire
Qui s'intitulait

" Je suis venu te dire que je m'en vais  "
En référence à Paul Verlaine
Dans les années 80
Il délaissa son ascension progressive
Pour aller davantage dans le subversif
Et il accentua sa décadence
Avec le personnage de Gainsbarre
Dans lequel il s'est fourvoyé
Avec des chansons à double sens
Comme "Love On The Beat"
Mais en 1988, il fit une chanson
Magnifique contre les dealers
De drogue qui s'appelait
"Aux Enfants De La Chance"
Dans laquelle il disait
Qu'il faut faire la guerre
Aux dealers
Il mourut en 1991
D'un infarctus lié à ses incommensurables excès
Dus à son mal-être et à sa vie chaotique
Serge Gainsbourg nous manque
Mais c'était quelqu'un avec une belle âme
Et qui plaisait aux femmes
Qu'on ne l'oublie pas
Et qu'on l'écoute
Dès qu'on a des durs aléas


Jérôme B

 Comme un peintre






Quand le soleil
Se lève
Avec les hirondelles
Qui rêvent
Le tableau
S'agite
D'en haut
Comme un peintre
Qui cogite
L'esprit hagard
Du paysage blafard
Aux couleurs aquarelle
Comme un peintre
Qui ruisselle
Le ciel criard
De sa redondance
D'impertinence
La galerie
De l'infinie
A l'espace roublard
Qui humecte
Les impressionnistes
Pingres
Et hétéroclites
De leur talent
Complaisant
Qui affecte
Les coutumes
Notoires
Rédhibitoires
De leur plume
D'expression
Qui faufile
Dans le fil
Pour redorer
Le blason
De grande floraison
Endoctriné
Dans le large
Des expositions
A l'apanage
Des marges
A l'attelage
Face au vide
Avide
Acide
Des portraits
Fluides
Que brossent
Les artistes
Qui adossent
Leur fibre cosmopolite
Comme un peintre
A l'oraison
Verbal
Le soir
Dans l'ire
En écumoire
Amiral
Des sirs
En écusson
Pour geindre
Jusqu'à l'illusion
Cyclothymique
Des ermitages
Volages
De la potion
Bucolique




Jérôme de Mars


Vivre en paix






Par une belle nuit
Endormie
Près des étoiles
Les âmes ont froid
Parfois
Et chaud
Quand les esquimaux
Récusent
L'écluse
Des toiles
De l'antre
Qui entre
Vers la clameur
De l'haleine
Sentimentale
De la candeur
Qui peine
A leurrer
Le peuple
Assouvi
Avide
A l'instinct
Aride
Aux échos
De leur statut provincial
Amoindri
Vers le chemin
Où l'on aspire
A vivre en paix
De la mire
Encartée

Aux mots

En clarté
Des parchemins
En alexandrins
Où vivre en paix
Deviendra possible
Quand l'éternité
Sera plausible
Jusqu'à la voie lactée


Jérôme de Mars




 

 

                 Blagues :


1) Que dit-on d'un drogué qui nous surprend ?

- On dit qu'il est stupéfiant


2) Que dit-on de quelqu'un qui acquiert un appartement sans avoir de crédits à rembourser et qui est heureux ?

- On dit qu'il achète - comptant
- content

3) Quel est le comble pour quelqu'un qui a une hernie discale ?

- On dit qu'il a bon dos

4) Quel est le comble pour un dermatologue ?

- D'appuyer sur le mauvais bouton



Jérôme B

 

 

           Donnons du bonheur
 
 



Donnons du bonheur
Sur les rives
De la douceur
Qui arrivent
Pour admirer
Le chant des étoiles
Qui s'apprivoisent
Avec quiétude
Et tranquillité
D'une gracieuse plénitude
Le bonheur se construit
A l'effigie
Des oiseaux qui s'envolent
Pour croire
A l'espoir
Des dieux
Vers les cieux
Dans leur rôle
Le bonheur allège
Le fardeau
Des hommes
En hiver pendant la neige
Pour y mettre la gomme
Et effacer tous leurs maux
La rivière coule
De source
Pour que le bonheur s'écoule
En amplifiant ses ressources
Il est extensible
Et insubmersible
Face à l'existence
Pour qu'elle soit
Une cure de jouvence
Et nous offre la foi
Ce bonheur déguise
Les âmes esseulées
A leur guise
Pour les embellir
Et qu'elles demeurent
Des âmes entourées
jusqu'au moment de vieillir
Et qu'elles meurent dans la dignité
Le bonheur naît
Et resplendit
Au paradis
Et à la bonté
Des sages qui m'éditent
Sur la route qui mène
Jusqu'à l'église
Et qui amène
Les désespérés qui s'effritent
Vers le chemin
Des alizés qui disent
L'horizon à atteindre
Et à franchir
Pour parvenir
A l'apaisement
Et à la sérénité
Qu'il faut rejoindre
Avec agrément
Que ce bonheur nous soit accessible
Et qu'il nous rende incorruptible


Jérôme B














 

 

                   L'esquisse d'une vie
 
 

L'existence passe dans notre destin
A la jolie ritournelle du chemin
Avec l'esquisse d'une vie
Qui s'en va mener ses contrepèteries
Abruptes et lisses
Du jardin itinérant des grands délices
Cette esquisse dessine de son contour
Avec ce pinceau nomade des toiles
Qui en valent le détour
Comme l'apogée de cette étoile
Luisante de fierté
Au regard affamé
Qui brille de ses yeux
Voguant à l'abri des cieux
En attendant la fée
Qui la guérira de sa malédiction
Avec érudition
De sa vie abîmée
Un peintre observa ce tableau de maître
Qu'il trouva brilllant
Qu'il laissa paître
Les regards fuyants
Des passants déchantés
A cause du monde et de sa complexité
Il voulait refaire l'apologie
De cette oeuvre avec théorie
Pour peaufiner
Et relifter
L'esquisse de la vie
Qui flambe avec idéologie
Sur les pentes aléatoires
Du siècle qui s'acheva
Avec bénéfice notoire
Et séquelle d'un truculent brouhaha
Cette esquisse conjugue ce pinceau
En oiseau
Pour qu'il vole de ses propres ailes
Et qu'il atteigne comme embarcation
Le chant des hirondelles balbutiantes
Pour muter la déesse récalcitrante
Et la revigorer vers une paradisiaque destination
Pour soigner sa morphologie et la remettre à l'aise
Il faut faire de cette esquisse
Un ode à la vie et à la joie qui se disent
Et qui restent soudées malgré les turpitudes
Et leur ordonner de s'allier éternellement face aux attitudes
Laides et affreuses
Qu'il leur faut neutraliser avec bravoure périlleuse
Que cette esquisse demeure en nos âmes vaillantes
Et qu'elle rejoigne le ciel en apnée et qu'elle rende sa famille ébouriffante


Jérôme B

 

 

                            Le songe du soleil
 
 


Souvent, le songe du soleil
Déambule avec furie
Les ribambelles de merveilles
Accoutumées à la litanie
Des prières apostrophées
avec un charisme argenté
Les nuages grondent
Le soleil en proie à une soufflante
Qui inonde
Les âmes pensives à l'allure éreintante
Le songe berce les matins d'hiver
Qui veulent courtiser le printemps
Pour qu'il revienne vite
Sans châtiment
Pour qu'il évite
Les humeurs nonchalantes et irrascibles qui s'énumèrent
Le soleil mystifie
Les étoiles filantes
Qui se dérobent à une rapide cadence
Pour boire leurs lumières avec insistance
Et affubler les planètes voisines mais distantes
Qui claironnent avec physionomie
Elles s'extasient de vivre avec procuration
Aux fébriles agréments que leur offrent ces dimensions
Le soleil s'endort
A l'orée de la lune
Qui l'entrecroise avec le sommet de la dune
Ils virevoltent comme des pions sur l'échiquier
Avec royauté
Et s'adonnent à une croisière imaginaire
Mais furtive sur l'eau
Sur un drôle de paquebot
Que semble leur réserver leur sort
Le songe calme les chagrins
Et le temps qui passe les rend sereins
Que ce soleil s'évertue à rêver
En quatrains, en tercets et en prose pour inspirer
Et égréner le ciel
De sa rythmique à toutes les échelles

Jérôme B


 

 

               

   Quel beau ciel

 

 

Quel beau ciel

Avec une richesse

De parcelles

Qui ornent les déesses

De leurs statures

Affichées sur les murs

Ce ciel expose

De l’alibi de la prose

Ses rhétoriques

Parallèles à l’esthétique

Des nuages enrubannés

Sous leur couverture embaumée

Pour calfeutrer les démons

En bisbilles avec Le Poséidon

Ce ciel dissimule les nuages

Pour les mettre à l’abri

Du naufrage

Et des orties

Métamorphosés en aiguilles

Pour huer leur colère

Comme des languilles

Face à leur dithyrambique éclair

Il faut humer l’encens

De ce ciel avec tous ses sens

 

Avec brio et machiavélisme

Comme Dieu et son angélisme

Portons secours à l’au-delà

Pour qu’il nous accueille

Les bras ouverts avec écueils

Dés qu’on ira

Virtuoses, nous le sommes

Par la portée de nos mélodies

Accoudées avec parcimonie

Et qui dorment sur les dômes

De nos pensées florissantes

A la douce clameur de notre puissance

Saluons ce ciel

ET contemplons-le

De tout son rituel

Avec bravoure et délice

Qu’il vive avec délectation

Et qu’il rime avec passion

 

Jérôme B

 

 

                                 Les palmiers vivifient
 
 


Les palmiers vivifient
Sur l'Outre-Mer
Avec une senteur de douce mélodie
Ils respirent et scintillent
De l'éclat de la couleur aride
Du ciel
Et des étincelles
Qui luisent sur l'eau limpide
Des Tropiques
Avec un aspect tonique
Les palmiers s'endorment
A l'orée du crépuscule
Aux mots et à leur majuscule
Au son du troubadour et des dogmes
Les palmiers bougent
Au bruit du vent
Et aux aléas du temps
Qui louchent
Avec leur vue tumultueuse
Vers sa descendance capricieuse
Ces palmiers aiguisent le soleil
Qui se conjugue au pluriel
Aux ferventes merveilles
A base de magnifiscence et de rare délicatesse
Qu'ils vaporisent la chaussée
Et sa maréchaussée
Ainsi que le marivaudage
Des êtres et de leur langage
Vive les palmiers
Et qu'ils bercent les quidams sur des lauriers


Jérôme B

 

 

                           Au pays des nuages
 
 


Bienvenue au pays des nuages
Du parfait reflet de leurs mirages
Ils hibernent du songe de la cheminée
Du haut de leur rideau de fumée
Les nuages se volatisent
Dans le sommet des cieux
Avec grandeur et esprit lumineux
Et pourvu qu'ils s'éternisent
Dans le nectar des fleurs
Qui bourgeonne avec vigueur
Les jasmins se parfument
Près de leur écume
Ces nuages s'envolent
Lorsqu'ils épient les papillons
Qui arrivent par floraison
Pour magnétiser le soleil qui résonne
De connivence avec les arbres
Taciturnes, immobiles parce-qu'ils demeurent de marbre
Au dédain de la jungle
Qui conte des flagrantes inepties
A leur sujet avec minutie
Pour caresser la suprêmatie des singes
Qui désirent le retour
Des éléments qui valent le détour
Ces nuages s'évaporent
Pour rentrer au port
A leur bercail
Où les attendent comme larrons en foire les métaphores
Qu'ils restent en leur compagnie
Avec liturgie
Et qu'ils vivent
Jusqu'à ce que mort s'ensuive

Jérôme B

 

 

                       Une éclaircie dans la ville
 
 



Il y a une éclaircie dans la ville
Pour offrir aux riverains un sourire qui distille
Qui est un présent en hommage
Avec le souhait que cela incite au voyage
Cette éclaircie enrhume le désespoir
Qui décampe aussitôt à l'aube du grand soir
Elle éjecte le tonnerre
Qui s'en va ailleurs vociférer sa colère
Cette éclaircie donne du baume au coeur
En amplifiant à tous les égards un magnifique bonheur
Elle rend aux êtres la ferveur qui leur manque
Comme un groupe d'amis se promenant dans les calanques
Cette éclaircie erre chez les âmes esseulées
Pour les réconcilier avec l'existence sur un ton apaisé
Elle va de contrées en pérégrinations
Pour aller à la rencontre de la population
Demandeuse de rêves
Afin d'oublier leurs soucis
Et s'immerger dans un océan de magie
Et arpenter la forêt face aux arbres assoiffées de sève
L'éclaircie amène jusqu'au paradis
Avec les anges volant au milieu des cieux
Berçant les défunts d'hymnes et de chants aux refrains religieux
Pour atterrir dans un endroit sublime élimant les rustres théories
Que cette éclaircie perdure
Du haut des abîmes du destin et qu'il augure un bon futur


Jérôme B

Quand les feuilles s'écorchent







Le soir au crépuscule
Près de l'ode
Des amês qui maraudent
Les tentacules
Des montagnes s'épanchent
POur maugréer
En nuée
Les edens étanches
Comme en philharmonie
De la synchronie
Des jardins avec leur torche
Quand les feuilles s'écorchent
Vers la péninsule
Des nuages qui éternuent
De leur capsule
Qui longe
La rue
Et plonge
Jusqu'à l'arbuste
Robuste
Des éclaircies majuscules
En contemplation
Admirative
jusqu'à la rivière suggestive
A la pénombre
De la couleur ocre
Sombre
Comme les buissons
Qui surplombent
Les allées médiocres
Quand les feuilles s"écorchent
la lune sourit
De son torse
Jusqu'à la galaxie
Eloignée
Des monuments en mausolée




Jérôme de Mars

 

 

                Ensemble, nous irons au paradis
 
 


Ensemble, nous irons au paradis
Pour saluer Dieu et sa confrérie
Là-haut au sommet des Olympes
Les cieux nous béniront pour bercer notre teinte
Les nuages s'évaporeront
Sans porter d'ombrage avec tort
Le paradis nous entrouvrira ses portes
Une fois franchi pour vivre dans un monde meilleur
Où le blasphème et la rancoeur
S'estomperont avec sorte
Ce paradis nous ragaillardira
Pour nous redonner foi et proscrire les aléas
Dans l'au-delà, le soleil jaunit
De sa fièvre jaillissante mêlée à une douce euphorie
Le soleil s'entend à merveille
Avec le paradis qui embellit ces harmonieuses étincelles
Ensemble, nous irons au paradis
Pour fuir la morosité ambiante et la récurrente mélancolie
Nous y irons de notre vivant
Pour fuir ce monde obscur et défier le temps
Là-haut, nous serons heureux
Près de Dieu et des cieux
Qui nous feront l'éloge
En nous verbalisant de louanges sans nous chasser de notre loge
Les bougies seront allumées
Pour éteindre la guerre et inaugurer la paix
Dans ce monde sans violence
Nous baignerons dans l'innocence
Sans corruption et hécatombe
Et nous désamorcerons cette bombe
Prions Dieu
Et retrouvons la sérénité d'un monde enjoué en restant pieux


                                    Jérôme B

 

 

                       Les parfums de L'Outre-mer
 
 




Laissez-vous embarquer
Dans les parfums de L'Outre-Mer
Au son expansif de la mer
Qui rime avec allégresse et gaieté
Ces parfums nous donnent un appétit farouche
Qu'on mange avec gourmandise à la louche
Que ce soit les fruits de la passion
Autant que la papaye, la banane
Et les salades de fruits avec lesquels on se pavane
Ils nous offrent du plaisir dans la gustation
Les arbres traînent le long de L'Outre-Mer
Sans quémander avec une fastueuse quiétude
Qu'on s'évertue à contempler le long de la magnitude
Avec effervescence et ferveur qu'on s'abreuve avec la bienveillance de notre sphère
Le soleil en rajoute de son piédestal
Avec ces parfums dont on se délecte
Pour arborer la quintessence de l'esprit amiral
Qui vibre à la clameur des montagnes qui nous bectent
Vive les parfums de L'Outre-Mer
Et qu'ils veillent sur les aras avec une grandiloquence de fer


                                   Jérôme B

 

 

  

 

 

                                        Place à l'automne
 




Bonjour et place à l'automne
Notre fameuse saison qui revêt ses habits monotones
Avec ses millions de feuilles tombant une par une de leurs hauts arbres perchés
Malgré tout, il ne faut pas sombrer dans la fatalité
Efforcez-vous toujours de rester dans la joie
Comme le temps qui s'écoule mois après mois
Vivifiez-vous le coeur de l'air frais de l'atmosphère
A la mélancolie des grandes sphères
En cette période, le temps fait grise mine
Comme s'il avait peur que la vie se termine
Alors pour cela, il vaut mieux faire apparaître la gentillesse
Avant que notre esprit tourmenté ne soit tenté par la valse du froid et de la paresse
Gardons malgré nous l'appétit de la splendeur de la nature
Avant qu'elle ne nous embarque vers le futur
Et patientons jusqu'à l'aube d'une saison meilleure
Qui nous rendra toute notre chaleur et tout notre bonheur

                                    Jérôme B

 

 

 

              Les arbres se cachent la nuit
 
 
 

Dès le tomber du crépuscule
A l'orée du groupuscule
Les arbres se cachent la nuit
Evaporés par le son du clocher
Obnibulés par le vent déchaîné
Avertis par l'alerte des bruits enfuis
Les arbres disparaissent le long du chemin
Rassasiés par l'eden des doux parfums
Les fleurs bourgeonnent
A leur senteur
Avec une tige svelte de fine épaisseur
Qui au toucher de la lune s'assaisonnent
Les arbres voudraient tant trouver le parchemin
Qui leur amènera la potion sacrée pour lire sur la ligne des mains
Ils se fient au ciel et à son esprit sain
Avec le souhait cohérent de butiner le miel des abeilles et tout son essaim
Ils sourient aux nuages en proie à l'ire
Du haut de leur antre
Pour réconcilier les âmes mécréantes par le biais d'un élixir
Préconisés par un horodateur et un chantre
Qui régulent avec flegme les penchants
Du diable qui décampent sur le champ
Que ces arbres connaissent un bonheur infini
Avec délectation aiguisée pour corrompre les dissensions
Et retrouver une exquise harmonie
Qui conjugueront avec détermination les soyeuses divinations

 

                          Jérôme  B





 

 

                Le vent s'adoucit
 


Le vent s'adoucit
A côté des belles prairies
Il berce les visages
Des êtres qui envisagent
Il allume le beau temps
De son escarcelle bardée d'environnement
il fait dégueurpir les nuages
Affolés dans ce guet-apens en proie à des fastueux mirages
Le vent déchaîne les passions
Enrubannées dans des paniers de vaines contagions
il incante le ciel
De sa potion hydrolique pour le rendre superficiel
Le vent surplombe les hauteurs
Des éternelles théories à base de rengaine faisant du surplace sans gageure
Il prie pour que le paradis nous accueille
A bras ouverts avec des lauriers sans omettre les écueils
Du temps de nos souvenirs, nous embarquions à bord
D'un bâteau qui se mit à aller à tribord
Pour éberluer les destinations
Qui furent de mise avec notre riche imagination
Durant ce laps de temps, le vent se calma pour de bon
Et il nous offrît en guise de présent, Dieu et tout son sermon
Qu'un vent de cette tenacité s'empêtre
Dans son giron et nous fasse aimer la vie et ses êtres
Quand le vent s'adoucit
Nous retournons dans notre gîte de volubile et intriguante vie
Que ce vent nous protège
Et qu'il invoque Dieu pour que notre existence s'allège

                               Jérôme B

 

 

              Le temps des saisons
 
 


Chaque année
Demeure le temps des saisons
Qui s'écoule avec floraison
Par les mois enchaînés
Il y a un temps
Pour le printemps
Qui danse avec la valse des enchantements
Pour embellir cette saison avec instants
Après arrive l'été
En symbiose avec le soleil et les palmiers
Qui brillent d'aplomb
Avec les chansons
Que nous entonnons
Ensuite vient l'automne
Avec son parfum monotone
Et ses arbres vides de feuilles
Qu'on effeuille
Pour terminer
La liste des saisons
Enfin, l'hiver se met en route
Qui fait
Que beaucoup de personnes sont en déroute
Il hiberne les loirs
Du temps de la gloire
Il intensifie le froid
En nous glaçant avec effroi
Mais pour avoir le moral, réunissons-nous autour d'une table et rigolons



Jérôme B

 

 

            Lorsque tombe le crépuscule
  
  
 
Lorsque tombe le crépuscule
Les étoiles filent à grande vitesse au carrefour de la lune minuscule
Elles colportent l'aumône de Dieu
Qui les regarde droit dans les yeux
Le crépuscule adoucit les maisons lumineuses
Comme un poète qui rayonne sa prose de valeur judicieuse
Il orne les fleurs
De son eden liturgique à base de candeur
Le crépuscule appose sa noirceur
Sur la ville morne et moribonde en proie à un regain nocturne de ferveur
Il déambule sur des escarpins
Le long des allées étroites avec une promiscuité arpentant les espaces mondains
Le crépusucule s'entend avec merveille
Avec la lune qui déguste avec appoint un parfum de groseille
Qu'il s'évertue
A nous enseigner la vertu
Et à nous caler
Avec opiniâtreté
Sur les jasmins
Traînant sur les chemins
Et qu'il nous offre
En guise de présent
Dans un coffre
La vie et sa morale allouées à ses rudiments
 
 
              Jérôme B

 

 

           Vers le beau temps
  
  
 
 
Après l'automne
Et son aspect monotone
Ainsi que l'hiver
Qui renvoie à un parfum délétère
Nous irons vers le beau temps
Avec en choeur une ritournelle de timbre rejaillissant
Le beau temps se colore
Au pinceau d'une esquisse indolore
Il agraphe le soleil à sa cause
Pour barbouiller le ciel d'ecckymoses
Le beau temps miroite nos attitudes ambulantes
Qui s'entrecroisent par minuties des paresses rafraîchissantes
Il vérifie les nuages et leur piédestal
Lorsque les étoiles l'acclament d'une ovation féodale
Vers le beau temps
Nous arriverons à des jours meilleurs
De vivacité opaque à but enrichissant
N'omettons pas non plus le bleu azur qui ôte notre intense frayeur
Nous disons merci
Au beau temps
Qui vient à destination
Vers le décalage de l'accalmie à sensation
Pour occulter les saisons d'austérité de bouillonnement
Allons vers le beau temps
Et qu'il récompense notre quiétude en nous embarquant au paradis
 
 
                          Jérôme B

 

                Bienvenue au paradis
  
 
 
Bienvenue au paradis
Où se côtoient une ribambelle d'amis
Ils s'amusent comme larrons en foire
Avec délectation jusqu'au soir
Cet endroit est réfrigérant
Pour les âmes sensibles et les écorchés vifs
Afin de passer des moments évasifs
Et d'oublier le cruel destin et ses tourments
Dans cet antre, les gens demeurent gentils
Ayant le sens du tact, débonnaires en restant subtils
Personne ici ne casse les autres
Avec des railleries mesquines offensant Dieu et ses apôtres
Le mal n'existe plus dans ce territoire
Car les individus préfèrent se fendre la poire
Tout le monde ici est à égalité
En faisant rimer l'ensemble avec solidarité et fraternité
Les personnes s'entraident dans les hauts et les bas
Sans se trahir avec des coups tordus
Ils préfèrent chanter à tralala
Avec un ton drôle et farfelu
Personne ne se laisse tomber
Malgré les aléas déchaînés
Ici, tout le monde a un travail et de l'argent
Et personne n'est mise à la rue ou à l'écart
Ils sont heureux de passer du bon temps
Et ce n'est pas une tare
Qu'ils restent joyeux
Et il faut les prendre en exemple pour rendre notre monde chaleureux
 
                   Jérôme B

 

 

 

                      Le ciel s'enflamme
  
  
  
Le ciel s'enflamme
Comme un arbre qui affame
Il ruisselle les fleurs
De son fleuve exotique avec ardeur
Le ciel défigure
Le soleil de son regard onctueux qui se fissure
Il aromatise les paysages
Au sommet de la montagne avec attelage
Le ciel s'affaisse
Lorsqu'il voit la foule en liesse
Souhaitons que le ciel
Reste avec nous pour l'effusion des étincelles
Et qu'il allie
La vie avec l'envie
 
                  
                   Jérôme B

 

 

             Ma Provence
  
  
 
Qu'elle est belle Ma Provence
A la beauté de sa jouvence
Elle respire un air pur
Revigorant de paysages au gré de sa peinture
La Provence se parsème au bruit des grillons
Aromatisée au son folklorique du carillon
Elle reflète une odeur parfumante de fraîcheur
Conjuguée à la douce senteur de la lavande
Nous enjambant le nez avec une riche ferveur
Nous donnat un appétit farouche qui nous demande
La Provence attire le soleil
Vers elle quémandeuse de merveilles
Le soleil lui maniferte sa bienveillance
Avec une chaleur de tonnerre sans manigance
Les nuages y sont blancs et radieux
Comme des anges se dorlotant avec Dieu
Après, ils laissent place à l'éclaircie
Synonyme de bonheur et de divine harmonie
Dans cette région, on y sirote Le Pastis et Le Rosé
Pendant une partie de rami ou de pétanque apaisée
Ou en se relaxant sur un transat
Face au ciel limpide pour bronzer sans fracas
Dans cette région, les personnes sont débonnaires
Comme Raimu et Pagnol dans la célèbre partie de cartes d'un ton pépère
Ce territoire symbolise la joie de vivre
Avec son côté rustique qui nous enivre
La Provence nous évoque la campagne
Comme un havre de paix qui réveille notre enfance avec calme
C'est  au sud que l'on trouve des cigales
Le soir sur la terrasse en dînant au coucher su soleil avec régal
On peut aussi se baigner à la mer
Avec le teint vigoureux pour renouer avec l'atmosphère
La Provence possède un amas de montagnes et de vallées
Qui nous donne envie de dévaler
Elle renferme une gastronomie avec une dégustation exquise
Comme La Tarte Tropézienne, me faisant penser à une esquisse
Vive La Provence
Et qu'elle continue à nous évader sans ignorance
 
 
                       Jérôme B

 

 

     Le soleil s'émerveille
 
 
 
 
Le soleil s'émerveille
A l'extravagance des étincelles
Il étale son ardeur
Agripée à la quintessence de l'honneur
Le soleil s'amenuise
Au contact de la montagne
Lorsqu'ils se disent
Des mots tendres en même temps qu'ils se pavanent
Le soleil s'émerveille
En torpeur avec le torrent qui ruisselle
Sans valser les nuages
Qui dorment sur le ciel en vagabondage
Le soleil s'évertue
Par le moyen de la vertu
A nous enseigner la sagesse
Sans qu'elle soit synonyme de paresse
Ce soleil magnifie le regard des yeux
En admiration devant celui des cieux
Pourvu que le soleil s'éternise
Pour prolonger le calme olympien qui mène à Venise
 
       Jérôme B

 

 

La mer semble ombrageuse
 
 

La mer semble ombrageuse
Du regard des mouettes sur la sphère nébuleuse
Elle farcit l'essaim des abeilles
Depuis l'écume de l'eau salée à base de mirabelle
Elle colporte de griefs le soleil
Qui foisonne, éreinté, les douces merveilles
La mer marie l'atmosphère
Adossée par les échos du grand bol d'air
La mer semble ombrageuse
Colérique par l'ire des mélodies paresseuses
Qui notifie par décret les personnes bécasses
En leur ordonnant de s'estomper et de rejoindre la masse
La mer pulvérise le ciel
De son éclat aride avec les riches étincelles
Pour dézinguer les éclairs
Furieux et révoltés qui s'arrachent des rois mages
Avec le souhait de réguler les rivières
Insouciantes de pair avec les rivages
La mer ne sera pas ombrageuse
Quand le ciel aura fumé le calumet de la paix avec les personnes majestueuses

                                  Jérôme B

 

 

         Aux couleurs de l'été
  
  
  
  
              
                              Nous sommes arrivés aux couleurs de l'été
                              Pour effleurer le soleil friand de charité
                              L'été nous fait humer la resplendeur
                              Des palmiers dansant sous l'effet du bonheur
                              Le soleil aguiche nos appêtits
                              De nos estomacs lassés d'attendre jusqu'à l'infini
                              L'été amplifie notre soif
                              D'aventures autant que physique exaltant notre hydratation en manque
                              Le soleil énumère son inventaire
                              Des paysages lumineux en bisbilles contre la rivière
                              Qui s'appauvrit à cause de la sécheresse
                              Le soleil de son regard hargneux nous dit qu'il faut que cela cesse
                              L'été parsème les bourgeons
                              Des plantes en les faisant éclore à profusion
                              Le soleil allèche nos papilles gustatives
                              Avec une boisson rafraîchissante pour nous foisonner et contenter notre soif expressive
                             Cette chaleur nous incommode
                             Comme une personne qu'on éxècre mais dont on s'accomode
                             L'été arrose le ciel de son éclat faramineux
                             Qui est en phase avec son teint palabre et obséquieux
                             Vive l'été
                             Et qu'il demeure en jachère pour une longue épopée
 
 
                                                  Jérôme B
 
 

 

 

      Le voilier s'égare
  
  
 
 
Que le temps semble loin
Du trépas du destin
Dans lequel le voilier s'égare
Dans l'abîme fugueuse des nénuphars
Il enrobe la portée des nuages
Qui foisonnent avec frivolité les regards des joyeux mirages
Il abrite la brume
Dans son escarcelle adoucie des chatoyantes cigaretes qui fument
Ce voilier vogue face aux goélands
En alchimie constante avec le ciel blême d'enchantement
Le voilier s'égare à l'infini
Quand le reste du monde vaque avec parcimonie
Il déambule les regards langoureux
De la flexibilité des passants fleur bleue
Que ce voilier nous régale
D'égal en égal
Et qu'il reste à quai
Sans nous quitter
 
 
                       Jérôme B

 

 

    

 

    Le bâteau féerique
 




Si pour une fois
Pour retrouver la foi
Nous oublions les laideurs de ce monde
Qui à force nous paraissent immondes
Et que pour vaquer à nos occupations
Nous faisions un rêve pour retenir notre attention
Ce serait un bâteau féerique
Ensorcelé d'un apaisement magnifique
Arrosé sur ce lac divin
Par des cygnes et des canards ayant tous de l'entrain
Ce seraient des êtres pacifiques
Eloignés de tout esprit maléfique
Ce seraient des individus non avides
Respirant de candeur, d'innocence avec aucun vice pour nous rendre livides
Leur bâteau respirerait la synbiose d'un havre de paix
Soutenu par la sérénité de l'eau dormant comme des loirs hibernant en hiver
Il faut préserver cet endroit d'une rare beauté
Et arrêter de flirter avec la débâcle de l'enfer
Ces animaux rampent autour de ce bâteau
Comme l'envie insontenable de ne pas vouloir s'en éloigner
Ils s'y extasent de béatitude comme des matelots
En herbe avec un appêtit vorace que seul leur témoin religieux pourrait les dissuader
Autour de ce bâteau ayant la bougeotte
Influencé par la circulation des roulottes
Des artistes de cirque qui font leurs numéros
A tonnerre de tambours virevoltants comme des trombes d'eau
Tombant du ciel furibond et furtif capricieux à cause
De l'ire des arbres surplombant
Les nuages majestueux en conflit avec L'au-delà des Impérissables temps
Ces animaux assistaient, captivés aux aléas du temps qui gronde et qui ose
Tout d'un coup, Dieu parla de sa voix monotone
Pour réconcilier les âmes tourmentées par les échos de l'automne
A cesser toute guerre inutile
Qui n'est que de sa théorie vaine et futile
Et que chacun accorde ses violons
Pour harmoniser la planète et tous ceux qui y habitent avec conviction
Il leur proclama de sa voix rugueuse:
" Arrêtez de vous faire du mal " pour éviter une fin ombrageuse
Il les incita en leur murmurant :
" Ne vous portez plus atteinte car sinon ce sera le déclin et le début d'une fin vertigineuse
Privilégiez l'entraide et la solidarité, n'oubliez pas, l'union fait la force et nous renforce pour rester dans une atmosphère délicieuse
Vous savez, la violence ne résout rien
Elle ne fait qu'aggraver et amplifier les plais béantes en les faisant souffrir comme des chiens
Ce monde n'a que trop souffert et il y a déjà eu trop de malheurs
Prenons comme coutume d'estomper ce pugilat ambiant qui n'a fait que consolider notre aigreur
Dorénavant, allons les uns vers les autres
Comme Dieu l'a fait avec ses apôtres"
Les animaux autour de ce bâteau ambulant
Voguant sur cette eau limpide avec un éclat étincelant
Ils demeuraient médusés, interloqués
Par ces propos qui sonnaient juste à renfort de haute humanité
Ces animaux voulaient appliquer avec sincérité
De ce que Dieu leur avait dit avec bonté
C'est ainsi que ce bâteau et ses pensionnaires d'à côté
Avait prisà la lettre ce que Dieu avait exprimé
ils le prouvèrent en faisant de charité
Et en rendant le monde meilleur par leur contribution
Ils éteignèrent la poudrière
Pour rallumer le calumet de la paix et ils l'étalèrent en l'envoyant vers la rivière
Pour que tous ses disciples le reçoivent, et s'en dédaignent
Avec la volonté farouche que sur le tableau ancestral, ils le peignent
Si seulement ce bâteau pouvait exister
Il nous régalerait de son humilité
Si vous avez rêver l'espace d'un instant
D'un monde meilleur, il faut y croire et apporter
Sa contribution en passant du bon temps
Et apprécier la vie et les gens de leur vivant
Pour faire rythmer cela avec gaieté
Et arborer une saison avec agrément
Vive ce bâteau ambulant
Et qu'il nous montre son parchemin avec un plaisir resplendissant

Jérôme B

Les jours de l'automne






L'automne
Est arrivé
Avec ses jours
Monotones
Durant son séjour
Avec ses feilles
Qui tombent
De leur écueil
En trombe
Pétrifiée
Par le froid
Hivernal
De sa paroi
Nuptiale
Où les arbres
Sont dévêtus
De marbre
Face à la galerie
Du vent
Itinérant
Aux versants
En compliments
Qui bercent
Les traverses
De l'automne
Aphone
Dans la faune
Qui rit jaune
Aux quolibets
Et aux facéties
Des saynètes
Faisant fuir les comètes
Dans la comédie
De leur humour déjanté
L'automne s'empêtre
Dans les orages
Des tempêtes
En rage
Vers les glaïeuls
De leurs aïeux
Dormant dans les cieux
En rime
Avec les plantes seules
Qui miment
Ce que leur offense
Leur ont prédit
En théorie
Qui pense
Que les jours
De l'automne
Sont faits
Pour vivre
Au parfum
Qui énivre
Dans le béguin
De l'orée
De l'amour
Des vieux hibous
Qui marmonnent
Jusqu'au caribou
De la tribu Hindoue
En guise d'au revoir
A entrevoir


Jérôme de Mars

 

 

        
 

 

 

                 Blagues :
  
  
 
 
                            1)  Que dit un humoriste sarcastique qui a un mal de dos persistant ?
 
 
                                       -   Satire à outrance
                              
                                       -   ça tire à outrance
 
 
                           2)    Quel est le comble pour un artiste de cirque qui fait son numéro en parlant sans s'arrêter  ?
 
 
                                                    C'est de jongler avec les mots
 
 
                         3)    Quel est le comble pour un chasseur d'insectes ?
 
 
                                               C'est de dire quelque chose qui fait mouche
 
 
 
                        4)    Quel est le comble pour un pilote d'avion ?
 
 
                                      C'est de pas manquer d'air
 
 
 
                                             Jérôme B   
 
                                  

                         Jean Ferrat, un poète dans l'âme

 

 Jean Ferrat né en décembre 1920 nous a régalés durant sa vie

 De son art jubilatoire teinté de havre de paix, de mélancolie et de mots reflétant le paradis

C'était un poète dans l'âme

 Pour nous rendre la vie moins infâme

Il jouait avec des mots pour exorcicer

Les souffrances de nos maux

 Après ses débuts dans le métier à Paris

 Il prit refuge dans L'Ardêche

Où il élit domicile las de la vie tumultueuse du show-biz préferant contempler la nature et s'adonner à la pêche

C'était un amoureux du milieu rural et végétal

 Avec lesquels il peignait ses chansons humanistes à base de fleuron artisanal

 Il a composé une multitude de délicieuses chansons comme " La Montagne ", "C'est beau la vie" "Que serai-je sans toi "," Nuit et brouillard", pour nous enivrer l'atmosphère et le teint endolori

 Certaines des chansons qu'il a interprétées étaient des poèmes de Louis Aragon

D'où il a puisé le trésor mais en écrivant par-contre lui-même les musiques renfermant tout son jargon

 Dans L'Ardêche, il menait une vie discrète, en demeurant un artiste libre et simple, faisant des déplacements

 A Paris, pour enregistrer des albums mais en restant à l'écart des tourments

 Du peuple, il se considérait comme un citoyen lambda

Ne faisant jamais inutilement pour un rien du bla-bla

Il mourut en plein crépuscule dans l'inertie du mois de mars 2010

Emportant avec lui tout son mystère enfoui du syndrôme des phénix

Que l'on garde en nous l'aura de Jean Ferrat

 Immaculé de son empreinte imperceptible animant nos douces alinéas

Qu'il vive en nous

Et que l'on imbibe tout son génie dans des allégonies béatifiantes

 

 

                                Jérôme B

 

 

 

                      Le soleil fleurit
  
  
  
 
   Que le soleil fleurit
 
   Avec résonnance et profusion par l'alchimie des éléments
 
   Il y a matière pour le soleil
 
   D'étaler son ardeur bardé d'étincelles
 
  Il feint d'absoudre le ciel
 
  Qui se prélasse avec une grandiose mirabelle
 
  Pour éventer la forêt en proie
 
  A des bisbilles ridicules au niveau de l'effroi
 
  Même qu'il ne fasse pas froid
 
  Actuellement, vu la saga-cité du soleil éméché au fil des mois
 
  Le soleil fleurit
 
  Par la vanité des fruits confits
 
 Avec la bérézina de notre lune
 
 Qui s'entretient avec pugnacité avec elle depuis une dune
 
 Il miroit de son reflet
 
 Projeté du faisceau émis avec onctuosité
 
Avant de prendre l'escale
 
Depuis son escarcelle franchie en bannissant les obstacles
 
Ce soleil nous emballe
 
Comme un cadeau reçu avec honneur
 
Pour relever les dalles
 
Et s'enrichir à la vue de la candeur
 
Qu'il reste en nous
 
Pour nous l'ingurgiter en restant limpides et apposés à la rivière et à ses remous
 
 
                           Jérôme B
 

 

 

                     Blagues :
  
  
 
 
                   1)   Que dit un humoriste sarcastique qui a un mal de dos persistant ?
 
 
                               -    Satire à outrance
 
                               -  ça tire à outrance
 
            
                  2)   Quel est le comble pour un artiste de cirque qui fait son numéro en parlant sans s'arrêter ?
 
 
                           -  On dit qu'il jongle avec les mots 
 
 
 
                               Jérôme B

 

 

    Parodie de Francis Cabrel
  
 
                                                Ma maison au milieu de la forêt
  
 
 
 
J'habite une maison au milieu de la forêt
Qui est bercée au son des arbres
Et des cailloux qui les laissent de marbre
A la fraîcheur du marécage qui coule avec luminosité
Ma maison au milieu de la forêt
Trébuche avec intensité
A l'adoubement du caribou
Qui s'entend comme larrons en foire avec les farfelus hiboux
Qui disent: " Vive les cailloux pour Francis Cabrel, au foisonnement des Tribus Hindoux "
Ma maison sonne sur l'estuaire
De cette rivière s'enflammant avec un truculent tonnerre
Je virevolte comme un singe
Et Tarzan en sautant sur les arbres avec mon pagne car j'ai fait sécher mon linge
Que j'ai lavé à la rivière
Et que j'ai fait sécher à côté de mon habitation lunaire
Je préfère habiter dans ma cambrousse
D'Astaffort du Sud-Ouest pour éviter l'esbrouffe et la frousse
Vive mon pâtelin
D'Astaffort et vive le goût du cassoulet arrosé de bon vin
 
 
                Jérôme B

 

 

                                  La France

  
  
 
La France est un magnifique pays
Habité par soixante-quatre millions d'habitants dont ils sont tous nos amis
Elle est colorée par la passion revigorée de ses vingt-deux régions
Qui lui donnent sur le plan national une grande dimension
Elle demeure également composée de quatre-vingt seize départements
Nous donnant un côté euphorisant au niveau local sans causer de désagréments
Elle reste à la frontière de plusieurs états limitrophes
Comme un poète débordant ses vers avec de longues strophes
Elle recouvre quatre mers sur son territoire hexagonal
De sorte à faire venir les marins s'étant ébroués au final
N'oublions pas non plus que Paris est la capitale de La france
Ville somptueuse aux doux instants de déférence
La France est ausi le pays de la culture
Avec son lot d'écrivains, de chanteurs et d'acteurs ayant chacun d'entre eux un art pur
Malgré tout, il manque en France, un élan d'amour, d'entraide, de fraternité et de solidarité
Qui nous aideraient à rétablir une population dépeuplée d'humanité
Pourtant, ne nous apitoyons pas sur notre sort
Retroussons plutôt nos manches afin de rétablir un profond réconfort
Et continuons de croire en La France et en l'être
Comme cela, nous pourrons retrouver la confiance et nous voir renaître
 
 
                        Jérôme B

Quel monde !?







Le matin
Devant la glace
De pleine face
Je m'interroge
Pour savoir
Dans quel monde
Nous sommes
Est-il beau ou immonde
Qui a le bon rôle
Et le mauvais dans les déboires
Quand on n'a plus d'entrain
Mais quand on a la pêche
Quel pied
Et quel plaisir
Avec une pomme
A se mettre
Sous la dent
Sans omettre
De passer des joyeux moments
Sans qu'on se dépêche
Avec une vie pressée
Sans le temps de s'accroupir
Devant la télé
Ou visiter un musée
Comme apogée
D'une existence bien rangée
Ou déchantée
Ou apaisée
Selon que soit
Notre tête
Qui entête
Ceux qui n'ont plus la foi
Où ceux qui dès fois
Font leur cinéma
Parfois
Pour rouler leur mécanique
Pour fustiger les hommes politiques
Et tout leur patatras
Embrouillé
Dans leur numéros
De stratège
Comme manège
Pour appeler Zorro
A la rescousse
Et dézinguer
Les prodiges
De la finance
En manigance
Qui privilégient le profit
Et non l'humain
Dans leur attitude perfide
Avec un ton acide
Comme théorie
A la con
A donner aux cochons
Qui donnent le vertige
J'aimerais tant connaître
La raison
Des êtres
A ne plus solidaires
Mais à être solitaire
Comme sermon
A ce monde en embuscade
Dans sa façade
Qui se pavane
Avec l'enfer
Dans cette décadence
Délétère
Mortifère
Lapidaire
Et suicidaire
Où Dieu
Se retourne
Vers les cieux
En guise de ristourne
Mais les gens
Ont-ils compris
Jusqu'à leurs entrailles
Jusqu'à âmes qui vaillent
Qu'il fallait arrêter
De s'en foutre
Avec cette extensible cruauté
POur pas
Qu'on se retrouve le cul sur la poutre
Comme tralala
A corrompre
Les bienfaiteurs
Du seigneur
Qui lui
Nous veut du bien
Aved philosophie
Pas comme tous ces Français
Qui aiment la misanthropie
Dans toute leur pureté
Matérialistes
Et plus altruistes
J'espère qu'un jour
Je pourrais rêver
D'un monde meilleur
Avec davantage
De saveur
Comme gage
D'un monde en sérénité
Et d'une société
Bien ordonnée
Où ne régnerait plus l'anarchie
En apologie
Comme cela, je vous passerais le bonjour



Jérôme de Mars


 

                Que le soleil revienne
  
 
 
Que le soleil revienne
Pour apaiser nos âmes des pluies diluviennes
Il regorge notre bonhomie
En désappointance à cause de ses infâmes rêveries
Le soleil est notre arme de prédilection
Contre ses penchants sataniques de maudite malédiction
Il nous rassure dans ce monde en perpétuel mouvement
Et nous carbure à l'adrénaline pour rejaillir dans notre présent
Il béatifie les pensées douces de symphonies liturgiques
En synchronie avec les éléments interposés de notre grâce athlétique
Le soleil demeure un allié précieux
En ces temps difficiles de déclin rugueux
Mais il nous maintient en haleine
Et en éveil pour rester à flot dans ces eaux à fort courant à cadence pleine
Restons en harmonie avec lui
Pour qu'il nous soutienne et nous donne envie de rester en vie
 
 
                   Jérôme B  
 






 Comme un musicien






Lorsque les notes
Se font sentir
Et s'accroupir
Comme les phoénix
En chant
En paire
De dix
Aux repères
Qui flottent
Je suis un virtuose
En prose
Comme un magicien
En alexandrins
Maestro
De brio
Je suis un musicien
Des mots
Où la musique
Se met en scène
Athlétique
Accoustique
Qui s'enchaîne
Avec la poésie
En frénésie
Qui achemine
Les mines
Linéaires
De l'humeur
Au son ravageur
De la rivière
Coulante
Et reluisante
De concerto
En méli-mélo
Comme un récital
De florilège
Au cortège
Fluvial
Quand La Seine
Se met en scène
Et que la musique vibre
Vers la fibre
En plébiscite
Qui suscite
Les ovations
En réclamations
Qui acclament
Les émotions
En chansons
Comme le calme
En représentation
Avant l'extinction
Des projecteurs
Amateurs
De prouesses
En tendresse
Attendrie
Jusqu'à Alexandrie
Ville des pharaons
Et Des Pyramides
Avant l'entracte
De la page blanche
Vers les callèches
Qui allèchent
Les cigognes franches
Sans vergogne
Comme pacte
Du Cid
Des arts
Laxistes
En production
Avant les lézards
Qui hantent
Les âmes
Aux femmes
Haletantes
Jusqu'aux congratulations
finales
En rhétoriques
Arithmétiques
En conclusions
Solennelles
Plurielles
En façade collégiale



Jérôme de Mars

 

                    Le temps passe
 
 
 
Le temps passe comme un océan
qui avance par la force des vents
il écoule le sablier des différents moments
Pour parsemer notre monde englué dans ses romans
Cela nous fait du bien de sentir le parfum des fleurs
De sorte à réanimer l' élan de notre coeur
Le temps passe trop vite
Comme un train qui roule à vive allure sur un site
Il enchante l' envergure étincelante des personnes faites pour le bonheur
Car cela irradie la foule en quête d' un bain de douceur
La musique aide également à faire passer le temps
Au gré de ses belles mélodies teintées de havre de paix et de mots charmants
La beauté des paysages nous enivre la vie d' un charme incomparable
En allant vers un chemin ineffable
Surtout le temps passe lorsqu' on connaît l' amour
De manière à résorber notre déficit de tendresse qui s' accroissait de jour en jour
Enfin, le temps passe aussi
Lorsque vous savez convertir l'ennui dans votre vie en une grande et splendide envie
Qui saura vous épanouir et vous éblouir en une fontaine jaillissante de gentils sentiments
Pour vous épancher de tous les côtés des somptueux instants
 
                 
                                      Jérôme B

 Les mondes éphémères







Lorsque coule
L'eau
Et roule
Jusqu'à Porto Rico
Elle danse
De ses pas denses
En rives
Qui privent
Les mondes éphémères
De la ligne
Adjacente
En pentes
De sa frivole chimère
Qui lorgne
Comme des ivrognes
Faisant
Le chant
En champ
Des cygnes
Des signes
Qui ne trompent pas
comme des hippocampes
Eberlués
Amonçant les tas
Furibonds
En amonts
Qui campent
En gestes compexes
Qui vexent
Les ornières émincées
De saga-cité
En prouesse
D'allégresse
Vers les plaisirs adonnés
Epicuriens
Prenant
Le train
D'hiver
Des horizons d'hiver
Jusqu'aux prémices
Du printemps
POur sonner
L'Armistice
En troubadours
Des tambours
Résonnant
De candides
Serments
Avides
Des mondes éphémères
Où gît la rivière
Qui ira dormir
En Bavière
Jusqu'à l'oraison
Des soupirs
En ultime terminaison





Jérôme de Mars






  FRANCE
 
 
 
 
                   Fraternité et solidarité qu'il faut retrouver pour vivre dans un monde meilleur
 
         Racisme qu'il faut combattre pour préserver la paix
  
         Amour et amitié qu'il faut privilégier face aux coups durs de la vie
 
 
         Ne jamais oublier de penser aux autres et s'efforcer d'être moins égoïstes  pour la sauvegarde de notre monde
 
         Charité et amour pour son prochain qu'il faut mettre en place et STOPPONS la haine et la violence
 
         Encourageons les personnes à travailler pour se valoriser et non l'assistanat
 
 
                            
           
                                            Jérôme B 

  

   Là-haut






Là-haut, le ciel vit des jours paisibles
Comme une fontaine coulant avec une rigueur extensible
Là-haut, les avions volent
Comme des oiseaux avançant de façon frivole
Là-haut, les nuages grondent les esprits vaniteux de leur couleur imposante
Comme un volcan crachant toute sa lave rampante
Là-haut, le temps danse avec la symphonie des caractères austères
Comme un iceberg percutant avec mégarde un bateau rudimentaire
Là-haut, les défunts veillent sur nous
Comme une bonne étoile nous réveillant avec bravoure
                      
Jérôme B

 

 

 Un magnifique paysage
  
  
Nous observons un magnifique paysage
Avec son drôle d'effeuillage
Il voyage de dunes en dunes
Comme une fusée se mettant en orbite sur la lune
Ce paysage se distingue par sa splendeur
Superposé à la contemplation de ces belles douceurs
Il luit à la délicatesse des bougies allumées
Comme une étincelle fondant à vive allure sous le poids des chandelles brisées
Ce paysage s'épanouit à l'incandescence
Des ravissantes rivières se régulant sans outrance
Il est peuplé d'arbres truculents et de fleurs aisées
Par la sensationnelle harmonie de cette grande légèreté
Ce paysage symbolise la paix et la sérénité
Ajoutée à l'escarcelle de la nature tant aimée
Vive ce paysage magnifique
Pour rendre l'atmosphère prolifique
 
              Jérôme B 

 

L ' été des bonheurs

 

Il arrive

 L' été des bonheurs sur notre rive

 Pour nous enivrer

 Au son des cigales se languissant avec gaieté

Il abrite le regard des palmiers

Se dorlotant à l' abîme de la mer de nos vacances rêvées

L' été cajole le soleil

 De ses splendides merveilles

Arrimées à l' euphorie

 Des arbres et des fleurs respirant le brave paradis

Auquel on a le droit

Se parfumant avec la foi

L' été des bonheurs

 Se dessine à la lueur

 De la lumière espiègle

Qui se fond à celle des oiseaux et à leurs ailes

 On adore l' été des bonheurs

 Et on aimerait qu' il reste le temps de nos riches ferveurs

 

Jérôme B

   

 

 

 Paris
 
 
 
Paris, capitale de La France
Ville au doux parfum de l' innocence
Tu contiens différents monuments avec leur richesse infinie
Renfermant des trésors enfouis avec leurs histoires de génie
Paris est une ville qui a vingt arrondissements
Dans lesquels cohabitent différents éléments
C' est aussi la capitale avec pleins de transports en commun
Qui peuvent desservir à n' importe quel endroit et à n' importe quelle heure tous les usagers avec entrain
Paris, c' est aussi la culture avec son lot de musées et d' expositions
Qui s' efforcent avec adresse de retenir notre attention
Il y a aussi beaucoup de discothèques et de cafés où la musique danse avec nos vies tantôt heureuses tantôt contrariées
Pour nous mettre un brin de bonheur dans notre société pas toujours bien ordonnée
C' est une ville qui abrite également de nombreuses salles de cinémas
De manière à divertir et à inculquer nos têtes prises par la vie et ses aléas
C' est également la capitale avec sa verdure et ses jardins
Où l' on peut se promener et arpenter avec une grande quiétude les différents beaux coins
Paris est la plus belle ville du monde
Avec toutes ses merveilles et ses endroits qui abondent
Enfin, tu es la seule ville à pouvoir insuffler un peu d' humanité
Dans une vie qui en manque cruellement et dont tu sembles te lasser
Malgré cela, nous aimons Paris
Car cette ville permer de combler nos envies
Qui contribuent heureusement à notre bonheur
Et dont il faut absolument en profiter avec tout notre coeur
 
                        Jérôme B

La magie des mots

Lorsque le temps
A contre-temps
S'empêtre
... Dans le spectre
Des murs
Mûrs
La baguette
Magique
Opère
Telle la trompette
Atmosphérique
En notes
Pairs
Et impairs
Sans fausse note
Qui pianote
Avec la magie
Des mots
En fantaisie
En rimes
Qui miment
Vers les idéaux
Qui fait le tour
De la question
En point d'interrogation
Jusqu'à l'exclamation
Des troubadours
En calembours
Qui flirtent avec l'amour
Des mots
Comme la magie princesse
Des contes de fées
Contrées
Et défaits
Par idnavertance
Par la prêtresse
Des comtesses
Qui trouvent leur conte
En compte
Vers la magie des mots
Avant que le tour
Se termine
En comptines
D'horizons divers
De la cour
D'hiver
Jusqu'au prochain
Train
En route
De la déroute
Jusqu'à Mexico

Jérôme de Mars

 

 

                       La ferme du bonheur
  
  
 
 
S'il existait la ferme du bonheur
Ce serait un endroit magique possédant un grand coeur
Pour rendre une âme paisible à ce monde
Afin de ne plus l'habituer aux choses immondes
La ferme du bonheur se vivrait avec pleins d'animaux autour
Entourée par une quantité de statuettes représentant des troubadours     
Elle dégagerait une harmonie propice à reprendre goût à la vie
Qui s'évertuerait à nous montrer la route menant à notre éternel paradis
Il n'y aurait que des personnes philanthropes pour bercer nos airs mélancoliques                                  
Qui à leur rencontre nous rendrait l'allure bucolique
La ferme du bonheur nous réconcilierait avec le plaisir de la contemplation des paysages
Car lorque l'automne  viendrait, ce serait l'heure de l'effeuillage
La ferme du bonheur est un hymne à la vie qui nous offre la vertu
De façon à évincer nos attitudes ardues
 
 
                                      Jérôme B  

  

 

                   

 Vers l' horizon
 
 
Vers l' horizon
Au milieu des monts
Où coulent des rivières
A l' aspect claire
Des personnes passent
En escaladant les parois rocheuses avec classe
Elles font resplendir
De leur piédestal les montagnes ressemblant à des menhirs
Grâce à ces êtres, la fontaine rejaillit
Comme un défilé de poissons nageant dans le bocal avec fantaisie
Plus loin vers l' horizon
L' orage gronde comme un ronchon
Pour aérer l' atmosphère
De tout son énorme bol d' air
De près vers l' horizon
Des arc-en-ciel se forment en forme de côtillons
Avec une bonhomie saisissante
Pour remercier le ciel de sa vertu apparente
Vers l' horizon
Nous prions
Pour un monde meilleur
En oubliant les rancoeurs
Dans lequel on s' apprécierait davantage
De manière à ce que cela se répande à tous les étages
Vive l' horizon
Avec beaucoup de merveilles aux environs
 
           
                    Jérôme B
 

 

                   Télé-réalité, Télé-médiocrité
 
 
 
 
Télé-réalité, pourquoi as-tu fait ton apparition ?
A la télé, à cause de toi, tu as provoqué une éruption
C'est de ta faute si la télé dérape
Comme un médecin qui avec acharnement, sans scrupules sur son patient, scalpe
Tu as rendu la télévision malsaine en y appliquant des principes crapuleux
En te servant des candidats comme des victimes sur une attitude perfide reposant sur un style honteux
Déjà qu'en plus actuellement en France, ce n'est pas le panache à cause de la crise
Tu as asservi La France, tu as tout fait pour amplifier le vice  et pour que le pays s'enlise
Tu n'as rien fait pour réunir les gens, tu as tout fait pour les monter entre eux et pour les diviser
Tu appliques des théories que je n'aime pas et qui ne m'intéressent pas, tu es d'une épouvantable cruauté
Tu n'encourages pas La France à aller vers le haut mais à aller vers le bas, tu as pourri La france
En pratiquant l'extrême avec offense
A cause de toi, on a La France qu'on mérite
Et tu as tout fait pour que la nation s'effrite
Tu n'encourages pas le bien mais plutôt le mal
Tu es d'une atroce perversité, tu fais tout pour que notre société pratique le chacun pour soi
Et pour faire preuve de cynisme à l'image de La France, tu ne donnes pas aux gens la foi
Tu ne me donnes pas envie de me réconcilier avec la vie, je n'aime pas la télé-réalité
Je n'en ai rien à foutre de la télé-réalité, tu ne m'intéresses pas, tu me donnes envie de vomir
Je trouve que la télé-réalité, c'est de la merde contraire à mes valeurs et à celles de La France, la télé-réalité est à déguerpir
Tu fais tout pour isoler les gens, et tu les abrutis avec tes émissions merdiques
Et tu as le parfait profil d'un satanique
Je n'attends pas après toi pour vivre
Tu rabaisses l'être humain et sa dignité
Tu ne réhausses pas le niveau
Tu fais tout pour nous plonger dans le caniveau
Que dirait Coluche s'il te voyait
Il te rirait au nez
Pour qu'il n'y ait plus de télé-réalité, arrêtons de la regarder
Comme cela, elle disparaîtra sans regrets
Car plus on la regardera, plus il y en aura
Je préfère la solidarité du style à La Coluche ou à La Balavoine
Que la télé-réalité du Grand Manitou Endemol
voulons-nous d'une société du bien vivre ensemble où il y aurait de la tendresse et de la solidarité
Ou d'une société uniquement intéressée par le profit,le voyeurisme, la perversité, l'indifférence, l'individualisme et le mépris
A nous de faire le bon choix ?
 
 
                                     Jérôme B
                             
 
 
 
 
 
 

   Blague  :
 
 
 
 
           1)   Quelle table n' a pas de pieds  ?
 
 
                -   La table de multiplications
 
 
                       
                        Jérôme B

 A l' aube
 
 
 
A l' aube, il y a le soleil
Qui se lève avec sa ribambelle de merveilles
Il favorise la percée des étoiles qui arriveront
Le soir à grande cadence pour prendre le relais dès la tombée de la nuit avec intonation
A l' aube, les pigeons s' envolent de leur abri
Pour voguer comme des bâteaux le long du ciel à la recherche de leurs illustres cousins, " Les Canaris"
A l' aube, les terrasses des cafés se remplissent
Comme un caddie qu' on garnit d' aliments lorsqu' on va faire les courses avec malice
A l' aube, lorsque le crépuscule s' en va et retourne à son domicile
Les couleurs de la vie s' animent de richesse et de virtuosité qui riment avec La Symphonie Musicale De la sicile
A l' aube, les voitures s' entassent les unes sur les autres
Pendant le trajet sur la route comme si les individus étaient des férus de gastronomie de : " Chez gaston Lenôtre "
A l' aube, la musique s' empare de nos esprits cossus
Qui demeurent en perpétuelle connivence avec la délicatesse des chanteurs barbus
A l' aube, nous rêvons d' un monde meilleur
Qui prendra forme avec l' ardeur de la dégustation de succulentes saveurs
 
 
                                  Jérôme B



 



               

                                    L'encre de la plume
 
 
 
 
 
Pour m'extérioriser et m'exprimer, je fais usage de la plume
C'est une sorte d'exutoire pour panser mes plaies
Dont certaines se cicatrisent avec rapidité
Et dont les autres perdurent comme un coup au visage venant d'une enclume
La plume est un art sans modération
Que je maîtrise avec une bonne précision
Elle me permet de m'évader de mon quotidien routinier et banal
Qui m'envahit m'oppressant d'un instinct animal
La plume demeure un moyen de communication
Pour lequel, j'ai une facilité d'écrire alors que j'ai un problème de bégiement persistant et qui me paralyse comme un paillasson
J'espère que j'aurai assez le temps d'écrire
Tant que la plume aura de l'encre avant de s'écouler et qu'on doit me prescrire
 
                          Jérôme B 
 
 
 
 
 
 

 Le soleil du printemps
 
 
 
 
 
Nous sommes heureux
Que soit arrivé le soleil du printemps
Pour nous avoir rendus le teint harmonieux
Qui arrive en concordance avec l' effervescence de la couleur émeraude de ces refrains chantants 
Le soleil berce nos maisons à la rive des bâteaux imaginaires
Comme aurait pu concevoir de son piédestal Guillaume Apollinaire
Cette saison orne les chemins du ciel avec une immense ferveur
Qui se conjugue avec la délectation des paysages radieux de la nature avec une luisante candeur
Le printemps magnifie les aspets de la joie de nos âmes errantes
Qui nous ramènera le parchemin pour nous guider vers les destinées itinérantes
Le bonheur restera de mise pour cette saison
De la manière la plus solvable pour rafraîchir la fontaine des pensées atmosphériques ainsi que les montagnes et tous ses monts
Pour grimper par paliers et franchir avec bravoure
La frontière des émotions et déblayer nos rimes du coeur en synchronie avec les calembours
Vive le printemps
Et pourvu qu' il demeure en symbiose avec l' esquisse de nos jardins ambulants et de nos splendides champs
 
 
 
                              Jérôme B

 

 

 

                  Jongleur de mots
  
  
  
 
    
 
                  Qu'il est bon de jongler avec les mots
 
                 Au son radical du banjo
 
                 Avec la véhémence extravertie d'un caribou
 
                Qui s'éberlue au dédouanement du hibou
 
                A s'entrechoquer et s'entrecroiser avec la rivière
 
                Bercée sur les lèvres des lutins des forêts amères
 
               N'oublions pas non plus les traverses enjambées des roulottes de numéros
 
              Que nous offrent en guise de présent les artistes illuminées ainsi que les clowns fantaisistes pour occulter leurs maux
 
              On peut tous jongler soit au sens figuré
 
              Ou au sens propre mais avec humanité
 
              Evertuons-nous à faufiler les âmes verdoyantes
 
             Pour les scintiller au miracle du paisible bateau les attendant au quai avec une patience étonnante
 
             Continuons de jongler
 
            Entre deux journées
 
            Pour porter le souffle de l'espoir
 
           De sorte à réanimer notre vie avec les aléas et à nous gonfler avec redondance les moments de nos beaux soirs
 
 
 
                                             Jérôme B
   
    
 
 

La couleur estivale
 
 
 
 
 
La couleur estivale rayonne à la clameur des oiseaux
Comme une éclipse s' acharnant avec vigueur sur les bâteaux
L' été imbibe nos sentiments de son grandisloquent déversoir
Avec la fanfare des défilés de la fête des grands soirs
Elle sème un vent édulcolore qui barbouille
Le ciel de son brouillard ruisselant devant tous ses témoins avec une drôle de fripouille
Elle enchante l' allure des paradis joyeux
Qui sont synonymes de pureté en adéquation avec les fleurs sur un ton soyeux
Dès la tombée du crépuscule, les arbres s' endorment avec parcimonie
Comme la couleur estivale qui dès la fin de la saison, s' envole au bord du rivage, pour s' en aller, au fond des cieux
Heureusement, que cette saison nous fait voguer avec la splendeur des yeux rougis
Même, si elle nous quitte, nous la reverrons avec plaisir, l' année prochaine pour d' autres moments encore plus savoureux
 
 
                                      
                                Jérôme B

 

 

 

                Bienvenue au printemps 
  
  
 
Bienvenue au printemps notre chère saison
Qui à l'occasion chaque année
N'oublie jamais de nous remettre d'aplomb
C'est un moment tant attendu qui nous remet dans la raison
Toujours pour saisir cette agréable occasion
Avec comme agrément un parfum de muguet
Nous berce de joie, de soleil et de bonne humeur
Et qui nous donne chaque jour tant de lueur
Heureusement qu'il y a toi cher printemps
Pour nous distribuer du bon temps
Tu es le seul à pouvoir offrir aux êtres humains
Un peu de lumière
Dans un monde qui n'en est pas peu fier
 
 
                      Jérôme B
 

Un ange arrive du ciel
 
 
 
 
 
 
Il serait temps qu' un ange arrive du ciel
Pour embellir la vie empoisonnée par ses malheurs et ses querelles
Cet ange réanimerait notre société trop enfermée dans son égoïsme et sa complexité
Où se fait sentir un manque évident de douceur et d' humanité
Cet ange nous réconcilierait avec l' existence
Où il ferait bannir la méchanceté et la violence pour propager une délicieuse cure de jouvence
Il nous rendrait le bonheur auquel on est en droit d' attendre
Qui nous a été dérobés par le mal et dès son retour, nous souhaiterons l' étendre
Dans tout l' hexagone pour diffuser un message d' altruisme
Pour renouer avec le grand sens du civisme
Cet ange mettra tout en oeuvre pour vaincre l' indifférence et la misère
Avec la volonté de balayer l' apocalypse de l' atmosphère
Il nous incitera à arrêter de ne prendre en  considération que l' argent
Mais il nous aidera à nous faire comprendre que prendre en compte aussi l' être humain peut s' avérer également gratifiant
Il faudrait un ange bienveillant
Pour nous donner de l' allégresse et renouer avec le temps
 
 
                     Jérôme B

 

 

                    Vive le printemps
  
  
 
 
 
Vive le printemps
Au doux parfum des oiseaux roucoulant
Dans leur extase de l'ivresse des arbres
Sur lesquels ils virevoltent en les laissant de marbre
Vive le printemps
Aussi pour l'épanouissement
Des fleurs cajolant leur tige
Comme pour que les animaux se figent
On entend le dédain des abeilles
Qui volent dans les airs
A renfort de miel
Pour s'en lécher les babines à coups de grand tonnerre
Quand l'orage éclate au sein de la forêt
Pour nous rappeler notre adoubement à l'inertie des volcans empêtrés
Vive également le printemps
A la divine couleur du ciel bleu
Qui nous offre en guise de présent
Son magnifique beau temps
A conter des jolies comptines à l'orée du marécage des hauts lieux
A la frontière de la passerelle entre le rêve et la réalité
A atténuer par la magie du livre rayonnant
Pour agrémenter nos appétits féroces grâce à ce sourire malicieux de clarté
Vive le printemps
Et qu'il nous fasse aller de l'avant
 
 
                           
                              Jérôme B
 

   Le ciel s' embellit                    
 
 
 
 
 
Le ciel s' embellit
A la chanson de notre paradis
Il regarde les statues s' agenouiller
Devant un parterre d' amas de personnes emballées
Le ciel illumine de son regard éblouissant
Nos paupières hésitantes arpentées entre la valse de nos radieux moments
Il intensifie l' écume des mers
Qui tanguent de toutes les rives de l' atmosphère
Il fait écouler le sable qui roule sur nos mains
Comme un avion planant à rapide cadence sans entrain
Le ciel arrose les palmiers de toute sa fraîcheur prolifique
Sans abroger le mirage percutant qui étincelle le paysage magnifique
Il fait s' envoler les oiseaux avec dextérité
Comme un défilé de soldats déroulant leurs pas millimétrés avec une clameur déchaînée
Le ciel s' embellit à la vue de la joie
Qui le renforce, de façon ininterrompue, mois après mois
Il n' y a que lui, pour nous redonner espoir
Pour humaniser notre monde et l' améliorer, avec un profond respect comme un grand soir
Le ciel restera clair et limpide tant que nous vivrons
Pour nous maintenir dans un remarquable environnement et éclaircir avec louanges, notre splendide horizon
 
 
 
                                          
                                          Jérôme B
 


 

  La musique                                     
 
 
 
La musique est un art qui adoucit les moeurs
En nous permettant également d' apaiser nos coeurs
Elle est davantage belle avec du rythme dans la peau
Nous chantant à l' esprit avec pleins de bravos
Elle renferme différntes chansons de plusieurs décennies
Des années 60, 70, 80, 90 avec une grande période de notre vie
Allant de Johnny Hallyday à Claude Barzotti
Sans toutefois oublier tous les autres qui sont aussi des génies
La musique s' amplifie dans l' émotion
Pour veiller sur nos palpitations
C' est dans ce genre qu' elle trouve sa grâce
Nous regardant toujours en pleine face
Mais elle maintient sa véritable beauté
En partant dans l' élan de l' amour et de la sensualité
Pour pallier nos côtés fragiles et distants
Sans pour autant faire d' ombrage au temps
 
 
                  Jérôme B

 Marseille           
 
 
 
La ville de Marseille demeure belle
Par ses côtés savoureux qui resplendissent d' étincelles
Marseille, par sa constitution
Ressemble à Paris les yeux fermés de sensation
Elle a un port
Dans lequel se déposent les bâteaux arrivant à bord
Cette ville est abondée par de multiples maraîchers et de marchands de poissons
Qui corroborent et illuminent La Grande Place sur le port avec conviction
Marseille, comme Paris, comporte plusieurs arrondissements
Où cohabite une population cosmopolite et hétéroclite se distinguant avec allant
Cette ville symbolise autant le travail que le farniente
Comme un air de détente
Marseille, se caractérise aussi par le goût d' une succulente cuvée de pastis
Pour renflouer nos états hagards qui s' enlisent
Il y a également l' inévitable partie de pétanque
Au son inégalable du bruit des grillons qui sans cela nous crée un manque
A Marseille, les gens sont chaleureux, simples et généreux
Contrairement à Paris où le climat reste ténébreux
Marseille, comporte d' innombrables souvenirs comme: " La Partie De Cartes "
Comme scène mythique d' un film de cinéma avec Raimu dans la trilogie : " Marius, Fanny , César "
Sans oublier de mentionner, L' Olympique De Marseille
Comme une impressionnante équipe de football, avec des joueurs de talent qui nous émerveillent
Toi Marseille, tu nous réconcilies avec la vie
Avec ta solidarité sans défauts envers les plus démunis
Paris ferait bien de s' en inspirer
Afin que l' humanité ne soit pas décrépitée
Marseille, dès la tombée de la nuit
S' endort sur ses lauriers au profond du crépuscule avec harmonie
Toi Marseille, tu fais briller La France par ta prestance
Qui maintient notre vivacité avec élégance
Nous avons besoin de toi pour exister
Ce qui fait que nous te garderons à jamais
Tu resteras en nous éternellement
De manière à faire passer plus vite le temps
 
                  Jérôme B

 

 

 

                                           

 

 

           
                                      
 
            
L'arbre magique





Il existait quelque part un arbre magique
Qui contenait une potion pour nous redonner l'allure pacifique
Dans un monde sans cesse tourmenté par la guerre
Qui ne trouvera le calme que lorsqu'il éradiquera le mal et tout son macabre tonnerre
Il coule des jours paisibles dans une splendide forêt loin du tumulte parisien
Cette forêt regorge de vivacité grâce à la nature généreuse de bonté et à tout cet eden épicurien
Cet arbre renferme un trésor qui pourrait donner lieu à des pérégrinations
Dans toutes les contrées avoisinantes pour arriver à destination
Durant l'hiver, il hiberne comme un loir
Et l'été, il roucoule comme un oiseau béat d'admiration en attendant la gloire
Il bonifie la forêt de sa présence luisante
Comme un feu d'artifice lancé en pleine nuit d'une manière scintillante 
Il éclaire le ciel moribond de sa lumière éclectique
Avec la prestance d'un ange-gardien pour savourer les paysages dynamiques
L'arbre magique, pour assurer sa pérennité, ne devra être jamais démasqué
Ni découvert, pour qu'il puisse continuer à vivre une existence enchantée
Au moins, toi, tu nous fais rêver et décrocher les étoiles
Comme un peintre contemplant de son rocking-chair perché sa ravissante toile
Pourvu que tu puisses approcher de ta hauteur
Tout l'univers et sa galaxie, pour ressusciter l'envie et la joie dans un monde dominé par la terreur

                           Jérôme B

  

 

        



                                      Blagues






    1)    Pourquoi les chats n'aiment-ils pas l'eau ?


            parce-que minet râle ( minéral)




    2)    Une coccinelle entre dans une pharmacie et dit: 


           " Avez-vous quelque chose contre les points noirs ? "


    3)     Quel est le comble pour un boxeur communiste ?

             c'est d'avoir une bonne droite


                Jérôme B

Lorsque le temps givre





Aux heures nocturnes
De l'éclosion
Des fleurs diurnes
Des soyeuses saisons
Le soleil s'émèche
Avec la lune
En une
Des dépêches
Lorsque le temps givre
Au son du crépuscule
Qui bouscule
Les animaux
Et les végétaux
Du parfum
Au teint
Qui luit
En quintessence
De l'osmose
De l'overdose
Des sens
En éventail
Du détail
Qui pétrit
En Bateau
Assourdissant
Sur la mer
Ivre
De mots
Bruyants
Comme un totem
Amer
En forme
De requiem
Difforme
Lorsque le temps givre
Avant que les cerises
Frisent
En chandelles
Vives
Des chanterelles
Qui disent
En ritournelles communicatives
Des chantres
A l'antre
Vers l'aumône
Du trône
Jusqu'à l'effluve
De l'écume
Du bitume
Théologien
Des instruments
Fringants
d'un prestige
Comme un arlequin
Jusqu'à la tige
De la pluie
Et du tonnerre
En colère
Qui pleuvent
Jusqu'au paradis
Qui dérive
Lorsque le temps givre


Jérôme de Mars

  L'hymne à la vie




La vie se définit par une ribambelle de choses
Qu' on souhaite le plus vite possible voir écloses
Elle existe aussi par l' amour
Qui est indissociable à l' essentiel de ce qui nous permet d' exister dans un gant de velours
La vie respire par la beauté de ses paysages
Pour nous faire contempler tout son effeuillage
Elle symbolise la pureté et la joie dans l' âme
Avec le désir absolu d' abroger tous les éléments infâmes
Elle maintient la quiétude et la sérénité dans ce monde
En espérant que tout cela fera cesser tous les aspects négatifs qui abondent
La vie magnifie la splendeur des belles forêts ainsi que son infinie étendue
Qui arpentent les allées perplexes sans pour autant les perdre de vue
Elle vide nos cerveaux de toutes les tensions qu' on a du mal à évacuer
Avec une profonde détermination qui pourrait nous permettre d' enlever nos anxiétés
La vie arrose avec délectation nos plaisirs judicieux
Qui harmonisent avec une remarquable pugnacité nos états ingénieux
Elle valorise nos corps sans arrêt à la quête du bonheur
Qu' on voudrait voir conjuguer à nos teints embaumés à la délicieuse senteur des ravissantes candeurs
La vie parfume les fleurs de ses rêves fluorescents
Qui accordent avec fantaisie nos esprits impatients et turbulents
Aimons la vie et faisons en sorte qu' elle nous adore
Pour réveiller avec brio les aurores

                      Jérôme B

 La France qui chante





Lorsque le livre
Des souvenirs
S'ouvre
Comme Le Louvre
Dans ses trésors
En renfort
Des plaisirs
Qui s'enivrent
Dans notre tête
D'esthète
Il y a comme un refrain
Qui traîne
Comme le train
En marche
Qui se déchaîne
Telle l'Arche
De Noë
Des chansons
Composées
A l'effigie
De La France
Qui chante
D'influence
Qui entre
Dans notre nostalgie
Qui donne envie
Dans la vie
De faire la fête
Avec emplettes
En sortant
Les cotillons
De l'entre-temps
Avec des mélodies
Qui rivent vers le paradis
Telles Georges Brassens
Dans son essaim
Avec les abeilles
Fredonnantes
Qui bourdonnent
Comme Léo Ferré
Qui assaisonne
Les paroles
Contestantes
En farandole
De révolté
Ou Gainsbourg
Près de Paris
Et de ses faubourgs
En rimes de mélancolie
Jusqu'aux mots
En euphorie
Des versants
D'accents
En propos
Vers Henri Salvador
Tel un toréador
Du rire
En satire
Avec bonhomie
En appétit
Ou Charles Trenet
Qui réveille
La France
Qui chante
Avec gaieté
de l'éveil
Comme gilbert Bécaud
Qui oeuvre
De ses échos
En quiproquos
Comme une pieuvre
Belle
Qui écoute Jacques Brel
Entonnant
Des airs
Tumultueux
Du temps pluvieux
Prospère
Mais tantôt délétère
Comme L'Automne
Monotone
D'yves Montand
De La Tamise
Jusqu'à la remise
Ou Du Printemps
Fervent
Prolifique
Et artistique
D'Yvonne Printemps
Jusqu'à La Seine
Qui se met en scène
Jusqu'au Pont Mirabeau
Qui fait le beau
Devant Marc Lavoine
Vers l'avoine
De l'essence
Des sens
Des chansons
Comme Les Monts
Qui abritent
Le regard
Des renards
Qui s'effritent
Comme Renaud
Jusqu'au balcon
De ses maux
Qui se mutent
En métaux
Brillants
Et reluisants
Tel un peintre
Derrière son tableau
Jusqu'aus rûpins
Tel L'Italien
Serge Reggiani
Jusqu'à Ponticelli
Vers les gondoles
Des rossignols
Qui se palabrent
Jusqu'à Venise
Tel Tino Rossi
A la fin de sa vie
Ou Edith Piaf
Tel l'oiseau
Qui vole
Dans le ciel
En cantique
Romantique
Et rustique
De L'Obélisque
Qui fait paf
Avec brio
Jusqu'au col
De la fontaine
Jusqu'à la plaine
Jusqu'à l'instant
Final
Des prunelles
Qui se ferment
Lorsque le livre
Retourne
Sa dernière page
Qui est le signal
Que la chanson est finie
Jusqu'à la prochaine pléthore
En métaphore
De la théorie
Qui s'endormit




Jérôme de Mars






Un petit village                         
 
 
 
 
Il existait un petit village
Bordé du côté des montagnes sur Les Alpes
Il dégageait une ardeur propice à la convivialité où les personnes n' étaient jamais de marbre
Il y avait également une rivière insouciante disposant d' une multitude de rivages
Ce petit village se distinguait par son côté artisanal
Qui par moments, flirtait avec le délicieux fleuron du milieu rural
Dans ce petit village, on ne parlait pas seulement de profit
Les personnes, y habitant s' intéressaient les uns aux autres, y évoquant leurs quantités d' envie
Ce petit village abritait cinq-cent âmes
Où tous se connaissaient, au moindre recoin, partageant avec vertu les discussions sur les hommes et les femmes
Dans ce petit village, tout le monde s' entraidait
Faisant semer au vent du froid d' hiver de la fierté
Agrémenté avec un zeste de solidarité
Parsemé au bruit des chutes de neige, pour propager de la bonté
Ici, personne ne faisait preuve d' indifférence
Comme ailleurs dans le reste da La France
Tout le monde dans ce petit village avait compris
Que c' est en se soutenant, qu' on pouvait maintenir sur Terre la vie
Pourvu qu' un jour, dans le reste du pays
On renoue avec ce principe de fraternité pour enjoliver et embellir notre harmonie
 
 
                       Jérôme B

 Docteur Jérôme, Mister Géronimo





Dans ma vie
D'harmonie
De mélancolie
Et d'euphorie
J'ai deux faces
Qui s'enlacent
Parfois comme passe
Tantôt en impasse
J'ai deux facettes
Qui cohabitent
Dans les comètes
En moi
Depuis des mois et des mois
En phase
Avec une existence
Qui par moments
S'effrite
En tourments
Dans un cruel désarroi
Quand la face
Docteur Jérôme
Revient à la surface
J'exulte

Dans l'arôme
Loin du tumulte
De ma vie chaotique
Qui me rend cynique
En étant généreux
Au bout des cieux
Joyeux
Solidaire
Apaisé
En gage de sérénité
Débonnaire
Où je veux rendre
Le monde meilleur
Avec davantage de saveur
A m'y méprendre
Où mon côté altruiste
Prend le-dessus
Sur mes vieux démons
Ces vieux poisons
Qui sont la gangrène
Et l' insoutenable gène
Qui demeurent la cause
Des ecchymoses
De ma cohue psychique
Dans ma face claire
Je m'éloigne de l'enfer
En étant solide
Contre la vie et ses bolides
Avec de la douceur
Et de l'amour
Loin de mon aigreur
Et de mon âme noir
Dans ma face sombre
Près de la pénombre
De l'offense
De l'indifférence
Des déboires
De roublards
Qui jouent des sales tours
Mais lorsque la face Géronimo
Me domine
Cette face me mine
Et renfloue mes maux
Aux mots
Qui brusquent
Et m'offusquent
Comme des métaux
Où je nage dans l'amertume
Comme enclume
De mon existence
Qui frôle l'ingérence
Où se réactive
Mon côté rebelle
Et anarchiste
Qui appelle à l'insurrection
De la révolution
Que je souhaite
De mes voeux
Pieux
Tel un athlète
A bout de souffle
Torturé
Dépassé
Par ce monde
Immonde
Qui le boursoufle
Où il se réjouit
Comme théorie
Qu'il y ait la guerre
Et du malheur
Des gens
Du temps
En boniments
Avec la rancoeur
Qui chavire
Mon âme
Infâme
En sbire
Qui désire
La barbarie
Et la tuerie
Que j'invoque
En équivoque
De ce monde
Qui m'oppresse
Et me stresse
Où l'indifférence
Est une déférence
Et une évidence
Depuis tant de fois
Pour anéantir
La galaxie
Et la pétrir
Avec misanthropie
Malgré mes difficultés
J'ai d'énormes capacités
Pourvu que ma fragilité
Malgré ma volonté
Ne prenne pas le-dessus
Sur ma lutte
Depuis tant de lustres
Contre ce handicap
Envahissant
Et apparent
Je veux montrer
De quoi je suis cap
Pour montrer mon potentiel
Je ne souhaite qu'une chose
Que je veux voir éclose
Une existence pleine
Et sereine

Dans laquelle je me vautre
Pour être en paix
Avec moi et les autres
Jusqu'à l'éternité




Jérôme de Mars









   

                                       Blagues :
 
 
 
                  
                        1)  Quel est le comble pour un dentiste ?

 

 

                         -  C'est d'avoir la dent dure

 

                        2)   Quel est le comble pour un moniteur d'équitation  ?

 

 

                       - C'est d'être très à cheval sur les principes

 

                      

                        3)  Que dit-on d'une personne qui vient d'un pays d'Afrique Noire et d'une personne qui a une maladie qui n'est pas grave ?

 

                           - On dit qu'elles ont quelque chose de bénin

 

 

                        4)   Que dit-on à un poète qui fait n'importe quoi ?

 

 

                            -  A quoi ça rime ce que tu fais ?

 

 

                       5)   Quel est le comble pour un facteur ?

 

 

                           - c'est de se faire envoyer promener

 

 

                       6)   Quel est le comble pour un mouton ?

 

 

                          -    avoir une faim de loup

 

 

                      7) Mr et Mme Fraîchit ont un garçon et deux filles, comment s'appellent leurs trois enfants ?

 

                         - Laurent, Gina et Sarah Fraîchit car  ( l'orangina, ça rafraîchit)

 

                     8) Que dit-on d'une femme qui adore et qui vote Nicolas Sarkozy et d'une femme qui est extrêmement diplomate ?

 

                        -  On dit qu'elles sont très  - à droite   

                                                               - adroites

 

 

 

                  9)   Quel est le comble pour un animal stupide  ?

 

                        C'est d'être bête

 

 

                              Jérôme B


 
 
 
 

 

 

               Voilà l'été
  
  
 
 
                      
 Voilà l'été notre belle saison
Qui pointe du bout de son nez notre horizon
En nous donnant abondamment tant de soleil
Pour apprécier avec délectation toutes ces merveilles
L'été nous fait respirer ce doux parfum d'air tempéré
Qui se conjugue avec plus ou moins de grande chaleur
Afin que nos journées soient remplies de candeur
Qui font grandir en nous une magnifique fierté
Parsemée au bruit des grillons et de l'odeur de la lavande du côté de la méditerranée
On a tant besoin de toi pour apaiser notre société
Prise dans les tourbillons de la complexité
Donne-nous cet appétit de volupté
Qui réconciliera nos âmes perdues dans la confusion mécréante
Pour panser nos plaies les plus béantes
Profite bien de la mer qui écumera son étendue infinie, sa couleur encre bleue
Et qui prendra pour direction les paradis heureux
 
                  
                Jérôme B

 

 

     Nicolas Sarkozy, dégage !
  
  
 
Il serait temps Nicolas Sarkozy que tu dégages
Ta présence qui serait ton seul gage
Parmi toutes les choses ignobles que tu as commises
Car tu as mis tout le monde sous ton emprise
Alors qu'en vérité tu n'as agi que pour les riches
Te foutant complètement des pauvres qui grimpent en masse dormant dehors sous leur niche
Tu me dégoûtes au plus haut point
Toi ne considérant uniquement que le profit et non l'humain
J'en ai rien à foutre de ta gueule
Que je prends pour un amuse-gueule
Tu as rabaissé notre société
En divisant Les Français au lieu de les souder
Tu manies ta langue avec virulence
En stigmatisant toujours Les Musulmans avec outrance et offense
Tu ne vaux guère mieux que les autres hommes politiques
Avec lesquels tu retournes ta veste pour faire ton malin
Sous ta tête de bouffon sur des airs de comédie
Que tu pratiques avec brio sur ton attitude de sempiternel crétin
Cela est sûr, tu es très à droite
Mais malheureusement pour ta gouverne, tu n'as pas toujours eu une envergure très adroite
Tu as traité un homme de pauvre con
Qui refusait de te serrer la main
Alors qu'il ne le méritait pas, ce pauvre monsieur
Tu es un grand con
Qui a pourri notre destin
Et tu as dénigré les valeurs de notre pays devant les sacrés cieux
Tu n'as pas encouragé la solidarité
Entre les individus mais le chacun pour soi qui fait des ravages dans notre communauté
Tu as propagé à notre monde son lot de malheurs
Qui nous a inondé d'une immense aigreur
Je ne t'apprécie pas
Et je prie ciel et terre pour que tu quittes le pouvoir dans notre état
Tu nous a abreuvé de slogans électorales
Qui ne sont que du pipeau au sens le plus banal
Tu as dénigré tes prédeccesseurs
Alors qu'eux, ils avaient la définition des valeurs
Tu pratiques un langage d'un double cynisme
Qui est l'empreinte de ton personnage se fourvoyant dans l'incivisme
En plus, tu as été ironique
En disant que quand LA RATP et LA SNCF étaient en grève, on ne s'en apercevait plus sur un ton sarcastique
Vivement que tu te casses
Pauvre con avant que tu nous entasses
Avant que tu nous vises
Et que le pays s'enlise
 
                 Jérôme B

 

            Blagues :
 
 
 
                   
                                      1)  quel est le comble pour un dentiste ?
 
 
                                         -  C'est d'avoir la dent dure
 
 
                                    2) Quel est le comble pour un mouton ?
 
                                      -   Avoir une faim de loup
 
 
                                 3)  Que dit-on à un poète qui fait n'importe quoi ?
 
                                     -  A quoi ça rime ce que tu fais ?
 
                                4)  Quel est le comble pour un facteur  ?
 
                                    -  C'est de se faire envoyer promener
 
                               5)  Que dit-on d'une femme qui adore et qui vote Nicolas Sarkozy et d'une femme qui est extrêmement diplomate ?
 
                                   -    On dit qu'elles sont très   -  à droite
 
                                                                            -  adroites
 
 
                             6)  Que dit-on d'une personne qui vient d'un pays d'Afrique Noire et d'une personne qui a une maladie qui n'est pas grave  ?
 
                                    -  On dit qu'elles ont quelque chose de bénin
 
 
                           7)  Mr et Mme Fraîchit ont un garçon et deux filles, comment s'appellent-elles leurs trois enfants ?
 
                                  -   Laurent, Gina et Sarah Fraîchit car  (  l'orangina, ça rafraîchit)  
 
 
                         8)  Que disent des arbres quand ils vont en boîte de nuit   ?
 
                                 -    Laquelle je vais brancher  ?
 
 
                       9)   Quel est le comble pour un moniteur d'équitation   ?
 
                               -    Etre très à cheval sur les principes
 
 
 
                                    Jérôme  B

  

 

            TF1,   la chaîne de l'enfer
  
 
 
                                           
 
 
                          TF1 est la chaîne de Nicolas Sarkozy
     
                          Nous abreuvant de programmes foireux dérivant vers le racolage et le voyeurisme
 
                          Elle déverse du venin dans notre destin
 
                          Nous donnant pas d'entrain                          
 
                          Elle piétine nos idéaux en surfant vers la télé-poubelle avec idiotie
 
                          Elle nous montre des émissions à la ramasse
 
                         Qui sont bons à mettre à la casse
 
                         Cette chaîne respire à tout va le fric
 
                        Mais pourtant son contenu  ne demeure point chic
                        
                         Elle montre dans ses émissions de télé-réalité des candidats décervelés et qui font preuve d'exhibitionnisme
 
                        C'est une chaîne de merde et de racaille
 
                       Dont je n'ai rien à foutre et je souhaite qu'elle soit en pagaille
 
                       TF1 est une chaîne dont on n'a pas besoin
                 
                       Et elle nous met dans le pétrin
 
                       Ce n'est pas une chaîne de valeurs
 
                      Mais une chaîne qui nous procure que des malheurs
 
                    TF1 est un média à la botte de Sarkozy et du gouvernement
 
                   Elle nous dégoûte nous donnant des aigreurs d'estomac et des bourdonnements
 
                   Vivement que TF1 chaîne de droite
             
                  Coule et qu'elle nous laisse en paix car elle n'est pas adroite
 
 
 
                                          Jérôme B 

 

 

 

               La chanson française
  
  
  
 
Qu'elle reste belle la chanson française
Du temps des souvenirs imperrissables de La Javanaise
Elle parcourt à bicyclette
Comme un refrain qu'on entonne sur l'air d'une chansonnette
Elle vogue vers les cieux vers les cantiques de la bohème
Lorqu'on lui dit emmenez-moi au pays des merveilles
Face à la luisance de la fièvre jaune coulant de ce soleil
Pour arpenter à La toussaint les chrysanthèmes
Et maintenant elle appelle Nathalie
Pour retrouver les vieux amants à Capri
Pour dire  Capri, c'est fini
Surtout quand on a que l'amour
Et qu'on connaît l'hymne à l'amour
La chanson française n'exprime jamais de remords
Par les altitudes lorqu'elle proclame Non, je ne regrette rien à grand renfort
elle nous dit à nous tous chante, la vie chante
Comme pour auculter les malheurs qui nous hantent
Elle vole dans l'atmosphère en nous disant fais comme l'oiseau
Pour ressembler à une colombe blanche ou à un corbeau
Elle met en priorité les copains d'abord
Comme un bateau qui s'apprête à partir à tribord
La chanson se prélasse sur les bancs publics
Près des quais de La Seine avec une prestance tonique
Elle dévisage le regard du gorille
Qui s'agenouille devant toutes ces pacotilles
qui flambent les rues de Paris
En allant à la recherche de Milord
Tout en s'évertuant de rester à bord
Avant de partir, elle vous salue pleine de grâce
Pour retrouver l'italien  qu'elle veut observer de pleine face
Vive la chanson française
Et toutes ses réthoriques qui abondent pour éviter la falaise
 
 
                  Jérôme B

 

 

            Blague :
 
 
 
                         
                                1)   Que fait un agent d'entretien quand il renonce à quelque chose qui le met en difficulté ?
 
 
                                                -   Il jette l'éponge
 
 
                              
                                                         Jérôme B

 

 

               Blague :
  
  
 
 
           
                                   1)   Que dit-on à un viticulteur qui nous envahit     ?
 
 
                                            -    Lâche-moi la grappe  .
 
 
                                              
                                                           Jérôme B

 

 

                     Marine le Pen, fous le camp  !
  
  
 
                            Marine Le Pen, il est l'heure que tu foutes le camp
                            Car tu n'es plus de notre temps
                            Si en 2012, tu passes
                            Il y a d'énormes chances qu'on trépasse
                            Tu pratiques le même discours que ton père
                           Surfant sur des thèses qui risqueraient d'accroître notre manque de répères
                           Tu manies tes déclarations à base de démagogie
                           Qui s'allient avec la pédagogie
                           Tu as de féroces idélogies
                           Mais elles n'ont pas de fond sur la théorie
                           Tu pousses Les Français à voter pour toi
                           Qui engendreraient un gigantesque effroi
                          Tu proposes un programme extrême
                          Qui ne peut pas être appliqué en France au risque de créer des problèmes
                          Si tu prenais le pouvoir, tu alimenterais les peurs Des Français
                          Avec tes idées à base de racisme, de xénophobie, et d'antisémitisme avec un intense renfort de cruauté
                          Tu veux tout changer en France
                         Avec une maîtrise parfaite de tes propos avec éloquence
                         Tu fais attention d'éviter les dérapages
                         Qui demeuraient le fond de commerce de ton père à coups de lynchage
                         Mais tu ne vaux pas mieux  que lui
                         Et tu enliserais davantage le pays avec une armada d'ennuis
                        Ton programme se fourvoye dans le fascisme
                        Qui se superpose à la dictature, au totalitarisme et au populisme
                       Tu veux rallier Les Français à ta cause
                       Avec pour conséquence de propager ces idées à l'ensemble de la nation, toi, qui, oses
                      Tu créerais une contagion plurielle
                      A des gens singuliers pour les monter entre eux avec une grande kyrielle
                      Tu passerais toi, du singulier au pluriel, l'ensemble de la population
                     Avec tes idées vagabondes et nauséabondes pour ensevelir tout le monde sous ton emprise avec détermination
                     Tu ne pratiquerais pas la solidarité entre les Français
                    Mais tu les diviserais entre eux pour mieux les plonger
                    Il vaut éviter que tu sois notre recette miracle
                    Pour éradiquer la crise car tu nous mettrais des obstacles
                    Dans ton programme, j'ai observé que tu voulais renvoyer les immigrés dans leur pays
                   S'ils ne trouvaient pas de travail au bout de six mois avec une farouche envie
                   Tu désires aussi révoquer les personnes qui font grève dans les entreprises
                   Mais il faut également qu'on t'empêche que tu nous brises
                   Tu véhicules la haine
                   Et non l'amour pour ton prochain avec ta mauvaise haleine
                  Casse-toi pauvre conne
                  Tu as la gueule d'une cochonne
                  Qu'on ne te revoit plus
                  Et que tu ne sois plus notre intrus
                  J'en ai rien à foutre de ta gueule
                  Car je te considère comme une bégueule
 
                         Jérôme B

 

      Louis De Funès, un être fabuleux
  
 
 
            
            Louis De Funès, né le 13 Juillet 1914 à Courbevoie
 
            Demeure le plus gigantesque comédien qui a trouvé sa voie
 
           Il a excellé dans le théâtre et le cinéma
 
           De manière à nous faire rire aux éclats
 
          C'était un acteur hilarant et désopilant
 
         Qui nous divertissait avec un éternel talent fleurant le bon temps
 
         Avant de percer dans son métier
 
        Il a exercé différents petits boulots pour gagner sa vie avec dignité
 
        Ce n'est qu'à l'aube de la cinquantaine qu'il connut le succès
 
      La consécration et qu'il accéda à la notoriété
 
     Il fut un grand génie du rire
 
    Et un remarquable maestro qu'il avait en ligne de mire
 
    Il nous subjuguait par sa dextérité
 
    Et ses mimiques qu'il maîtrisait à la perfection
 
   Il imposait le respect
  
    Et nous procurait beaucoup d'émotion
 
    Face à un monde triste de par ses aléas
 
    Il avait choisi le registre comique pour nous faire oublier tout cela
 
    Il tourna environ une centaine de films
 
    Dont une trentaine restera à la postérité
 
   Il joua dans des longs-métrages comme " Le Corniaud " , " La Grande Vadrouille " , " Les Aventures de Rabbi Jacob " , " Les Gendarmes " , " La Soupe Aux Choux " , " La Folie  
  Des Grandeurs " qui s'adressaient à tous les âges
 
  Louis De Funès, tu nous a quittés le 27 janvier 1983 à Nantes
 
 Ton souvenir nous hante
 
 Tu nous manques à jamais
 
 Tu resteras l'immense acteur irremplaçable pour l'éternité
 
Merci de nous avoir amusés avec tes facéties
 
On ne t'oublie point regrettant ta douce euphorie
 
  
                Jérôme B

 

 

                           Blague
  
  
 
             
                                                          1)  Quel est le comble pour un       presdigitateur ?
 
 
                                                                      -    C'est de ne pas se faire d'illusions .
 
                             
                                                                           Jérôme B

 

 

           

 

          Blagues :
  
  
  
           
                    1)  Quel est le comble pour un serveur de restaurant  ?
 
 
                                -    C'est qu'il ne soit pas dans son assiette .
 
 
 
                   2)   Que dit-on d'un agent d'entretien qui ressort fatigué après avoir nettoyé le sol avec du produit ST-MARC ?
 
 
                              -      Il en ressort lessivé .
 
 
 
                  3)  Que dit-on à un jardinier à qui on fait des remontrances car il a fait une bêtise  ?
 
 
                            -      " Prends-en de la graine ! "
 
 
 
 
                                    Jérôme B
 

 

 

                              Blagues :
  
  
 
                  
                      1)  Comment s'appellent les deux ministres du gouvernement de Nicolas Sarkozy qui font que tout se relâche ?
 
                                                               - Eric Besson et Christine Lagarde car Besson Lagarde  ( Baissons la garde )
 
 
 
                   2)    Quel est le comble pour un serveur d'un restaurant  ?
 
                                           -   C'est qu'il ne soit pas dans son assiette
 
 
                    3)   Mr et MME Tar ont un fils, comment s'appellent-ils ?
 
                                     -   Guy Tar car guitare 
 
 
 
                                        Jérôme B