Citations      :

 

1) Un jardinier cultivé est un génie en herbe !

2) Un chef jardinier ordonne à son jeune prodige apprenti : " Prends-en de la graine " !

 

 

                                        Jérôme de Mars

Vers où on va  ?

 

En ces vers de vers les poèmes,

Y a-t-il un problème ?

Ou une solution  ?

A nos questions 

Intemporelles et fraîches,

Comme les saisons revêches

Du petit matin,

Qui en perd

Son latin

Au Quartier Latin,

A Paris pas de quartier,

Où l'on se demande

Vers où on va  ?

Dans la vie

Et ses revers,

De ces va-et-vient

Qui n'en finissent au loin,

Et pour combien  ?

On se pose en interrogation

De pourquoi est-on

Dépassés ?

Dans cette putain

De société mal-aimée,  

Et sacrifiée sur le crime 

De lèse-majesté,

Qui envenime

Les donneurs de leçons,

Et les receveurs hautains

Qui croient 

Que le monde va bien,

Alors qu'on porte la croix

Et la bannière

En ne sachant

Vers où on va  ?

A part sans doute

La banqueroute

Dans le trépas

Du destin,

Qui aura décidé

Et décrété ça

Au petit matin,

Comme les humains

Sont méchants,

Et véhéments

Dans la virulence

De vouloir toujours, 

Avoir raison

Dans tous les tours

De la question,

Si elle trouve sans insolence

Sa réponse

Qu'elle ponce

Sans langue de bois,

A pleurer misère

Dans cette guerre

Au quotidien,

Où il n 'y a nulle part

Du respect

Pour qu'on soit

En paix,

Avant qu'il ne soit trop tard

Dans l'indifférence

Et la loi du silence,

Qui est sans arrêt

Le hors-la-loi 

Du plus fort,

Avec aucune tendresse

Et aucune caresse

Dans les aléas

De ce monde de désillusions,

En ne sachant vers où on va ?

Car on en vient

De cette manière

A regretter notre époque d'antan

Et d'avant,

Génératrice de relations extraordinaires

Authentiques et meilleures,

Que maintenant dans notre monde de brutes

Sans amour, sans amitié

Et sans la clarté du soleil enjoliveur

Avec juste des liens sociaux sans chutes,

Car si de nouveau, on y croit

Sans en faire tout un dessin,

Mais en se fixant

Un dessein

De l'amour de son prochain,

On affirmera qu'on saura

Vers où on va

En fin.

 

Jérôme de Mars

 

 

L'amour ou la mort 

 

Quand on vient au monde,

On a le choix

Entre deux choses,

Soit l'amour

Pour son prochain,

Avec une vie en rose

Un de ces bonjours,

Ou soit la mort

Pour demain,

Qui nous mord

De remords,

Avec nos torts

Retords

Dans notre profond désarroi,

Qui sondent

Notre âme de ce qu'elle veut,

Soit un vœu pieux

Ou soit un désaveu dans son pieu,

Quand un de ces bons jours,

On connaît l'amour,

Et qu'on écrit une vie en rose

Avec l'aide d'un troubadour,

Dans une ode qui arrose

Notre eau de vie,

Qui est à l'eau de rose,

Et qu'on irradie

D'une pétale de rose,

Avec le bonjour

Des gens en osmose,

Qui vaut le détour,

Comme si, on savait tout

D'eux 

Et de leurs aïeux,

Alors qu'on naît dans les roses

Avec un principal atout,

Qui est celle d'une prose

Qui rime notre vie dans la cour

Des grands qui ont de l'amour

Pour toujours,

Et qui font l'amour

En faisant la cour,

Mais quand un de ces jours

On connaît la mort,

Elle nous mord

De remords

Avec nos torts

Retords,

Comme si un de séjour

Elle nous reprenait tout l'amour,

Pour nous rendre toute la mort

En étant la loi du plus fort,

Alors qu'on est au plus profond

Dans le fond

De notre désarroi,

Qui respire la mort,

Mais on veut de la joie

Qui à nouveau inspire de l'amour

Un de ces jours,

Et de ces bons jours

Au bourg

De notre compte à rebours,

Car dans la vie, on a le choix

Soit entre les parois de l'amour

Ou soit les pas rois de la mort,

Comme à l'amour,

Bonjour,

Et à la mort,

C'est encore toi,

La loi du plus fort  !

 

Jérôme de Mars

 

 

On m'accable  !

 

Au crépuscule 

De mes angoisses,

La nuit

Je la vis

En majuscule,

Comme une image

De mauvais sages,

Telle qu'elle est dégueulasse

Dans de la vase

Des vases

Clos communicants,

Quand je pète un câble

Et qu'on m'accable

De messages insultants,

Comme mes tourments

Demeurent récurrents

Pile,

Quand je m'épile

Dans le poil à gratter,

Et à rouspéter

L'ennui qui me décrépit

Et face,

Quoique je défasse

Quand je pète un câble

Et qu'on m'accable

D'avoir un manque de tact,

Quand je n'ai aucun contact

Avec mon con tact,

Quand je pète un câble

Et qu'on m'accable

De dépressif chronique

Ex pensif chaotique

Et expansif critique

Pile,

Quand je m'empile

Dans la douleur

De mon nombril

Et face

Quoique je fasse,

Quand je défile

Dans la peur

De mes lendemains

Incertains

Et absolus,

Comme éperdus

Perdurent mes problèmes 

Irrésolus,

Comme d'un requiem

Quand je pète un câble

Et qu'on m'accable

De jeune blanc bec,

Qu'on se débecte

En prises de becs

Secs

Qui s'en délectent

En me clouant le bec

De vieux merdeux,

Poussiéreux et paresseux

Aux jours malheureux,

Qui semblent fastidieux

Et amoureux

Des contre-jour rugueux,

De mon vide de lumière

Avide à des années-lumière

De l'ombre 

A la lumière,

Et sombre

Depuis ma pénombre,

Quand je n'y vois clair

Clair-voyant

Et clair-obscur,

A vive allure

Dans ma vie d'hiver,

Qui sent le sapin vert

Dévoyant troublant,

Quand je pète un câble

Et qu'on m'accable, 

Quand des voyants over

Sont dévoyant ouverts,

En cette fin de slam

Que je vous déclame,

En rotation

Avec toutes mes salutations.

 

Jérôme de Mars

Couleur d'automne

 

Coucher de soleil

D'un fond de teint oranger,

Nuance pareille,

Le temps devient sonotone,

Dès le crépuscule qui monte

Par paliers vers la solidarité,

De cette saison déchue 

Qui se conspue

Dans la honte,

Quand le ciel convalescent

Se conjugue

Et se subjugue

A la couleur d'automne,

Tel un être ambivalent

Se demandant demain,

Quelle sera la couleur du temps

Et s'il sera empreint

De ses inquiétudes pâles

Comme la Côte d'Opale, 

Ou s'il fuira les gens

Courant et ne sachant,

Où aller de l'avant

Hormis que c'est une couleur d'automne,

Dont il faut saisir le bon tome,

Qui se livre à la nature bienveillante

Et clémente avec de la poésie aimante,

Avec un panache de couleur d'automne

Pour souffler et insuffler des prières d'aumône,

En offrant le gîte et le couvert

Et en lisant du Charles Baudelaire,

Pour repeindre La Terre en liesse populaire

Et pour arracher le mauvais papier

Peint de son immense tristesse délétère,

Car rien de tel qu'une couleur d'automne

Pour ramasser les feuilles mortes de Prévert,

Et y écrire en érigeant un nouveau jardin de bonne matière,

Afin de désigner la saison héritière des fleurs d'anémones,

Qui sauront choisir une belle personne salutaire,

Comme elle défrichera la mauvaise Terre prospère,

Encline à disposer et à déposer une planète neuve,

Qui se régénère dans de l'amour débonnaire,

Afin qu'il pleuve et que s'émeuvent 

De prochaines saisons qui prônent

En deux tonnes, une couleur d'automne.

  

Jérôme de Mars

Pire one man chaud   (  pyromane show  )

 

Feu, 

Y a le feu

Au lac

Dans de la laque,

Laquée, opaque

Et aux Pâques,

D'une mise à feu

Avec une pierre à feu

Limite Pierrafeu,

Qui remonte au pyromane show

De mon pire one man chaud,

Où j'avais pris un réchaud

D'un péril en la demeure,

Car pile c'est là ! Que tu meurs

Sous les projecteurs,

Braqués par l'extincteur,

Comme y a le feu

Feu

Pyromane show

De mon pire one man chaud,

Comme il fait chaud

Dans la rétro,

Avec le magnéto

Du rétro projecteur

Lumière noire sans couleurs,

Car y a pierre à feu

Qui s'enroule dans du Pierrafeu

Qui remonte à l'âge de pierre,

Avec Pierre à feutre feutré

Dans une cylindrée,

Où l'on met le feu

Feu 

Pyromane show

De mon pire one man chaud,

En se donnant en spectacle

Et en spectre tacle, 

De l'obstacle 

Du tamiseur, 

Avec le broyeur

Rouleau-compresseur,

Où l'on décape 

Cap pas cap,

Comme on remet le feu

Feu 

Pyromane show

De mon pire one man chaud,

Car où est passé le réchaud  ?

Pour faire du show macho,

Sado-maso oh qu'il est beau  !

Celui qui aura le dernier mot,

Comme on n'y voit que du feu

Feu

Pyromane show

De mon pire one man chaud.

 

Jérôme de Mars

Les jours, les mois et les années passent 

 

Bonjour en ce jour

Et bienvenue à l'heure,

Où l'on va tous passer

Un bon quart d'heure,

A se dépasser

Avec de l'amour,

A surpasser

La bonne entendeur ,

Et à se repasser

Des moments rieurs,

De poèmes d'amours

Ecrits par des troubadours,

Quand les jours passent

Chaque année,

A célébrer la chandeleur

Chaque année surannée,

Qu'on se dépasse

A aimer le bonheur

Chaque année sur année,

Qu'on se surpasse

A avoir de la candeur

Chaque fin d'année,

Et qu'on se repasse

Nos souvenirs les meilleurs

Chaque faim damnée,

Quand les mois passent

Se passent,

Se surpassent,

Et se repassent

Le même roulement de tambour

Des bourgs aux faubourgs,

Quand les années se passent,

Se dépassent,

Se surpassent,

Et se repassent

Pour faire impasse

Aux faux bourgs,

Comme l'amour

Vaut le détour,

Avec un retour

Par des tours

Surannés, 

Comme un passe

Sur année

A Tours, 

Avec un retour

Sur l'amour,

Comme un troubadour

Qui envoie mille roses,

A se lécher de baisers

Tout le tour

Des joues d'amour,

Quand l'amour

Voit la vie qui arrose

Les jours, 

Avec bons jours

Qui passent

Les mois sur années,

Qui dépassent

Les années,

Qui se surpassent

Surannés,

Et se repassent

Impasse

Enfin damnés,

Avec un passe

A passer, à se dépasser,

A se surpasser,

Et à se repasser

Les jours,

Les mois,

Et les années

Surannées, 

En impasse

Sur année,

Qui nous passent,

Nous dépassent,

Nous surpassent,

Et nous repassent

Un passe,

Quand les jours,

Les mois et les années,

Passent, se dépassent,

Se surpassent,

Et se repassent

Tout leur amour,

Comme à la fin damnée

Qui nous outrepasse,

La vie nous trépasse  !

 

Jérôme de Mars

 

Ma Chine

 

Ancre de chine,

Je chine

Ma Chine,

Avec machine

En démarrant le bateau

Et en l'amarrant à bas taux,

Comme c'est ah ! marrant

De manger sa part du gâteau

En prenant le départ sur l'eau,

Pour aller à ma Chine

Avec machine,

D'où je chine

En jetant l'ancre de chine

Qui vide sa substance 

De ma Chine,

En l'occurrence

De machine

Qui part à bon port,

En faisant marcher les vapeurs

Du bateau à voile et à vapeur

En un porc ex porc,

D'où avec mon ancre de chine

Je rejette le cancre de ma Chine,

Dès que je marche machine

Et que je chine,

Lorsque je machine

L'appareil qui rechigne

A avancer machine,

Pour me rendre à ma Chine

Et me nourrir de riz

Que je surenchéris 

De chocolat sur en chéris,

Car je roule des mécaniques

En arithmétiques,

Pour retomber sur mes pattes

En mettant la main

A la pâte

Qui épate Pékin,

D'où je joue du tambourin

Pour parler en mandarin

De ce casse-tête chinois,

D'où je fais part de mon choix

En faire-part, 

Qui provoque mon départ

De ma Chine,

Où je range machine

Au comptoir dont je chine,

Avec mon ancre de chine

Nulle part maligne,

Comme je rétablis ma ligne

Avec machine bénigne

De ma Chine. 

 

Jérôme de Mars

Le triomphe des gais-pinsons

 

Exode karaoké chorale, la nostalgie veut des chansons

Qui se prennent à la légère comme le triomphe des gais-pinsons,

Pinçons-nous, on rêve d'amour sans illusions, désormais avec de la volupté

De bains douche et de bains de bouches, à s'embrasser avec naïveté,

Dans une réciprocité, avec une immense tendresse à vous siroter, 

Votre salon de thé dans la panacée, d'un panaché sur la terrasse du Troquet

A vous émanciper près du lac boréal, à contempler la mélodie des complaintes,

Comme ces chers Français qui fredonnent, en roulant les R de leurs plaintes,

Dans l'exil fatal, comme on veut préserver nos souvenirs que nous gardons

Au fond de nos entrailles, pour évoquer en simultané le triomphe des gais-pinsons

En incarnant les ils Robinson Crusoë dans un instantané de survie près du lagon,

Où en forgerons de l'histoire, on fabrique l'usine de la pureté, au balcon

De la mer qui mange nos fantasmes, à roucouler des prières pour sortir,

La tête du naufrage et nous libérer du joug, à donner le meilleur, quand on respire

Le parfum du bel air, à réclamer qu'on nous rende nos âmes joviales de passion,

Comme on recueille les suggestions pour parfaire le triomphe des gais-pinsons

Dans l'exaltation, qui grise les griseries d'un semblant de compétition,

A nous satisfaire de nos brefs états-d'âmes en rab, qui tombent en rad de vision

A long terme si bien qu'on naît sages, comme des images dans le chant,

De révision à suppléer les pigeons voyageurs, qu'un ailleurs existe bel et tant

Que nous sanglotons à révoquer, ce dont nous sommes sujets apparents,

A nous révolter des gens biens pensants, qui se croient tout puissants

Dans le temps qui vide son sablier tout le temps, avec émotions et convictions

Qu'il faudrait qu'une machine à remonter le temps nous prenne en option,

A faire un bilan complet de notre santé, à aimer l'être et non le paraître de façon

A ce qu'on en tire une leçon, qu'il faut rester dans le triomphe des gais-pinsons,

A s'imaginer plus tard, dans une balançoire à nous révéler des vérités, comme si

Avec des scies on se coupe l'herbe sous le pied, en pied de nez d'un ver à pied,

Qu'une chanson a douze pieds, avec un ver à la main au pied du mur en gai pied

D'un contre-pied, à s'émerveiller qu'on s'éprenne de ravissantes femmes gentilles,

Et utiles, pour rétablir le courant de la pensée, que nous désirons en garçons

Manqués dans la fille d'attente, à s'endormir sur ses lauriers dans le cabanon,

D'un coin tranquille au secret bien gardé, comme le triomphe des gais-pinsons,

Nous le perdurerons en restant aux aguets, et en faisant le guet pinçons-

Nous, on rêve hallucinogènes à une époque moins anxiogène,

Mais en halogènes pourvu qu'on soit cent gènes,

En rallumant la maison d'illuminations et de provisions,

De la moisson des chansons,

Qui se livrent au portillon, 

Car revoilà le triomphe des gais-pinsons !

 

Jérôme de Mars

 

 

Charles Aznavour, les images de ta vie

 

Aujourd'hui après l'amour,

Une triste nouvelle

Nous est parvenue,

Comme une ritournelle

Malvenue dans toute cette cohue

Que génère ton décès cher Charles,

Car que c'est triste Venise

Avec les images de ta vie 

Qui nous régénèrent comme il faut savoir

Que tu fus un Arménien, le plus célèbre

Au monde à en mourir d'aimer L'Ave Maria

Et à fredonner avec les deux guitares,

Car et pourtant tu es resté, tu restes

Et tu resteras le plus grand artiste

For me formidable, car désormais pour l'éternité

Tu seras gravé dans nos cœurs,

Avec que du bonheur en écoutant tes chansons

Qui ne deviendront jamais des plaisirs démodés

Comme elles fleurent bon les saisons de l'amour,

Car pour toi L'Arménie fut ta mamma

A laquelle tu puisas toute sa bohème en aimant 

Chantonner si fort l'amour de ton pays,

Car non, je n'ai rien oublié quand je t'ai vu,

Entonner tes chansons cinq fois en concert au palais

Des congrès qui ne fut le palais des chimères,

Car je t'adorais comme j'aime Paris au moi de Mai,

Mais où je me voyais déjà avec mes amis, mes amours,

Mes emmerdes et avec du muguet à en mourir d'aimer

D'un amour amer avec les images de ta vie,

Que l'on garde en souvenirs si vite

Que le crépuscule est tombé d'un coup d'embarras,

A l'annonce de ta mort avec beaucoup de regrets

Et de remords sur ma vie, comme il disent,

Les comédiens, à qui je demande emmenez-moi avec vous,

En prenant un taxi pour Tobrouk, car tu implorais 

Ne tirez pas sur le pianiste, comme hier encore j'écoutai

Ta musique, tel un amour qui se conjugue avec les saisons,

Entre tristesse et fatalité de ta vie d'artiste fataliste

Et idéaliste, où tu projetais tes chansons

Avec ton rayon de soleil qui brille

De son firmament brillant,

Chaque été à Paris au mois d'août,

Car tu t'laisses aller en nous laissant tomber

Dans ce monde de brutes qui n'est net,

Mais où je te tire mon coup de chapeau 

Et mon coup de cœur à toi, salut l'artiste 

Car je le sais, nous nous reverrons un jour ou l'autre  !

 

Jérôme de Mars

 

                                                   Blagues :

 

 

1) A Jérusalem, sur quoi se plaint un Israélien qui en a marre de la guerre ?

   -  Sur le mur des lamentations.

 

2)  Pourquoi Marine Le Pen risque-t-elle de remporter les élections européennes en 2019 ?

  -  Parce-que Marine Le Pen n'aura pas de frontières avec l'extrême droite si elle émigre en France et dans le reste de L'Europe.

 

 

                                             Jérôme de Mars

Contre X

 

 

 

X fois                                                                                              contre   X.                 contre X                                                                                  c'est de l'hard

        je porte                                                                          quand                

                   ma                                                            film X

                       croix                                                 un

                              en portant                         dans

                                     com  plainte contre X

                           une                                      X fois

                  Dans                                                   pour X raisons

Jette son rayon X                                                                       si la raison X

 

 

 

 

Jérôme de Mars

 

 

Tu es tout le monde !

 

Humanité ravagée,

T'as le café frappé

Des gueules cassées

Et fracassées

Par le thé glacé

Car tu es tout le monde,

Comme tuer n'est pas jouer

Et qu'on te sonde

Dérangé pour t'interroger

De ce que tu penses

De l'humanité,

Et si elle compense

Ta vanité 

Depuis ta natalité,

Car tu es tout le monde

Et ainsi tu propages

L'étau de ta forte mortalité,

Comme l'humanité

T'est étrangère

Et qu'elle ne t'est chère,

Comme elle t'invoque 

Le diable,

Car tu provoques

L'humain exécrable,

Car tu es tout le monde

Et que t'abondes avant le dernier gong,

Si jamais tu sors de tes gonds

Et que le rebond ne soit bon,

Comme la vie t'est casse-bonbon

Et que comme il y a un avis de tempête

Tu souhaites qu'il y ait envie de tempête,

Comme tu rouspètes avec tes roupettes

En sifflant bonbon

Sur la trompette,

Car tu es tout le monde

Et que ça t'est égal face aux secondes

Qui te secondent dans ton entreprise

De démolition,

Car tu lâches prise

De désillusion,

Comme pour toi

Tu n'as foi

Dans l'humanité

Qui part en camouflets,

Comme les êtres humains

Te semblent cons 

Et hautains,

Comme ils sont rubiconds

Devant la boisson,

A critiquer de jurons

Les politiques

Et à oublier amnésiques

Ceux qui leur ont rendu service,

Car ils ont la malice

De ne croire en Dieu

Comme leur désespoir est insidieux,

Car tu es tout le monde

Le jour où la fronde

Ne sera de ce monde,

Car le soleil grondera

D'un ailleurs où il fera

Beau devant La Joconde

En Faconde ainsi féconde,

Car tu es tout le monde

Pour tuer l'immonde.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

                                                   Blagues :

 

 

 

1) Pourquoi si ma mère était encore en vie aujourd'hui aurait-elle eu le 21 septembre 2018 70 ans  ?

-  Parce-que ce jour-là, ça serait son anniversaire comme elle a brûlé la vie par les deux bouts de la chandelle  !

 

2)  Pourquoi demain serai-je content que ce soit du vent en Ile-de-France et au Nord  ?

-  Parce-qu'il y aura envie de tempête  !

 

 

                                             Jérôme de Mars

Burn-août

 

Depuis la terre jusqu'au ciel,

Je t'adresse chère mère

Toute ma colère,

De ne plus t'avoir 

A mes côtés pour boire

Le sel de la vie de tes paroles,

Même si pour faire plaisir aux marioles

Je fais le sinistre guignol

Sous une pseudo-farandole

De bar de comptoir,

A raconter tes souvenirs pour émouvoir

La galerie la faillite avec l'arrosoir 

De tes cendres dissipés dans un abreuvoir

D'histoires de toi chère mère,

Dont c'est aujourd'hui ton anniversaire

De tes 70 ans depuis le ciel, 

Après avoir brûlé sur Terre

Ta vie par les deux bouts de la chandelle

De Ménestrel à un rideau d'étincelles,

Comme un burn-out

Dont je suis out 

Depuis fin août

Et mon anniversaire,

Lorsque j'ai eu quarante ans

En tant que crise de la quaranteigne,

Comme j'ai la haine 

Si jamais j'étais une hyène,

Avec un manque d'hygiène

De ma vie qui est une poubelle,

Quand les merveilles

Foisonnent les châtaignes

En arbres, alors que moi on m'a foutu

Des châtaignes dans ma gueule bourrue

De vieux con réac, 

Comme je suis fatigué de tout même si je passe à l'acte

Tout du moins en écriture,

Alors que ma nature ravagée par les déconfitures

Essaie tant bien que mâle de cacher ses fêlures

Sous d'apparentes vergetures,

Alors que j'ai le mâle de mère

Sur la terre austère

Que je trouve indigeste et pernicieuse,

Comme un geste de sale main de vicieuse,

Comme un burn-out

Depuis fin août,

Comme je suis out

Et capout

Dans ce merdier pas possible,

A en péter les fusibles

De ce monde méchant

Et mécréant

A se faire passer pour des innocents,

Comme je te regrette

Chère mère,

Malgré le mal de mère, 

Dont tu m'as laissé en héritage

Dans ma rage en marécages,

Comme si je tombais déjà en squelette

De ma vie morte par avance

Qui me devance, 

Pour que je te rejoigne chère mère

En quittant cette saloperie de planète Terre,

Où je serai un ver de terre

Qui écris avec vue sur la mère 

De poète illuminé terre-à-terre,

Avec un burn-out

Comme fin août

Prochain deviendra un burn août.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Les quatre saisons pliées en quatre

 

Début damné,

Les mois sont surannées

Dès janvier à compter

De la période d'hiver,

Qui écrit ses maux divers

En dix vers

Avariés du fil linéaire,

Qui rejoint les quatre instantanés

De l'année composée,

Comme les quatre saisons

Pliées en quatre

Qui prennent le pli

De l'horloge dans son sacre

Embelli et joli,

Quand après un début d'année

Chaotique arrive le printemps

Au mois de mars, empreint tant

De délicatesse

Et de tendresse,

Avec les fleurs

Au goût d'un avenir meilleur

Avec une pincée de miel,

Quand les abeilles

Font l'amour

En bourdonnant de leurs ailes,

Qui bécotent complices

Et glissent

Avec les tourterelles

Dans un roulement de tambour,

Dès que c'est l'été

Au mois de juillet,

Avec le soleil qui revient

Après juin

Dans ces va-et-vient

Entre éclaircies

Et nuages gris,

Dans la chaleur

Des mots de bonheur,

Avant que la saison de l'été

Soit out

Fin août

Victime d'un burn-out,

Comme si c'été une rancœur

D'atteindre monotone

La saison de l'automne

A l'automne de sa vie,

Qui déshabille 

A nouveau

Les trémolos

Des arbres,

En peignant des nus

Qui tombent des nues

En feuilles mortes

Dans un tapis de mille feuilles

Qui avortent

Le recueil

Des quatre saisons 

Pliées en quatre

Jusqu'au sacre

De Vivaldi,

Fleuri par les quatre saisons,

Qui se marie 

Avec Verdi,

Verni pour la vie.

 

Jérôme de Mars

Au vitriol  !

 

Chers compatriotes ! Venez 

Au rassemblement national

Du service civique,

En montant à l'affront national

Dont la marine peine

Le front républicain et anar,

Comme Les Français en ont marre

Des vilains petits canards,

De L'Elysée Elise et moi,

Sur un programme de la lettre

A Elisez-moi en ne tenant

Pas les promesses

De la kermesse des faux-culs,

Que je passe au vitriol

En prenant le gauche

Au centre mal à droit, 

De l'extrême-droite à Vitrolles

Du Mégret de connard,

Feu l'amère du vaudeville

De 1997

De sept de table,

Avant Macaron et son handicap

De Macron et de Sa Maire Brigitte,

Qui pensent que la location

Sans travail vaut l'allocation

Dans le sérail des assistés

Et des feignants en 35 h,

Comme leurre de vérité

En saga cité

Que je passe au vitriol

De Vitrolles, avant les marionnettes

De Guignols en bouffons du roi,

Car avec Macron nous bouffons

Du désarroi qui dévale

Jusqu'au Val De Marne,

Où le social est encore un renfort

De lien social dû au communisme

Du partage et de la solidarité

Au centre de l'humain,

Alors que macaron a le handicap

Du social qui le dessert,

Auquel il sert un profond libéral,

Quand lui dans sa chasse à courre

Tire la chasse d'eau des toilettes

En faisant sa toilette dans la cour du désarroi,

Qui prend son dessert avec l'échasse

Qui chasse des cerfs en tirant 

A bout portant, comme Les Français mal portant

Et se suicidant au travail, car leur souffrance

Vaut l'allégeance du capitalisme se comportant,

Comme le diable envers ses soumis

Alors que Mélenchon est un insoumis

Avec La France Insoumise, 

Que je passe au vitriol

Sans Vitrolles mais à Vitry sur Scène,

Que j'assène du fruit du partage avec le communisme

De la banlieue rouge,

Alors qu'ailleurs Les Français voient rouge

En buvant du rouge sang rouge

Que je passe au peigne fin hirsute,

Quand ça percute en uppercut

En tapant du point sur la table

Dans l'étable de la rue Des Granges

Aux Amis du Râtelier qui bouffent notre santé,

Au profit de Macaron et de ses notables

A la tête d'épouvantail qui nous mette

Sur la paille pour qu'on tombe aux oubliettes

De cette fondation sans nom,

Dont il faut revoir la fondation

Pour choisir la bonne direction,

Avec du bien-être en allant

Vers du bon sens 

Par décence 

Et qu'on encense

Le calumet de la paix

En œuvrant au respect

Et à la solidarité,

Pour avoir une bonne manœuvre

Qui oeuvre pour la santé

Et la prospérité

En trouvant le bon équilibre

Et en ayant la fibre, 

Pour que ça vibre

Aux Amis revenus

Unis vers celles d'activité

A votre santé,

Car ça y est, on a mis au point

La bonne alchimie

Entre le social

Et le libéral,

Avec vous les amis

Embonpoint final

De l'appoint crucial,

Que j'ai passé au vitriol

De Vitrolles 

A Vitry,

Du code-barres

Au bar,

Comme je vous rembarre

Et que je me barre,

Point barre.

 

Jérôme de Mars

                                                        
                                                Blagues :
1)  Pourquoi dis-je purée à propos de ma vie en demi-teinte  ?
     -  Parce-que ma vie est un énorme gâchis parmentier
2)  Qu'est-ce-qu'un attentat raté  ?
    -   Une bombe à retardement
3)  Pourquoi un malade du sida est-il toujours pessimiste  ?
   -   Parce-qu'il est positif  !
4)  Qu'est-ce-que ça fera en juin 2019 lors des élections européennes en France si tout le monde se réunit et s'unit à voter Marine Le Pen  ?
   -  Ca fera un rassemblement national  !
5)  Qu'est-ce-que ça fait l'inspecteur Columbo qui est cuit et grillé par tout le monde ?   -  Un Columbo de poulet  
                                     
                                           Jérôme de Mars

Comme un poisson dans l'eau  ! 

 

Poisson d'avril,

L'aquarium des profondeurs

Sous-marines

A le cœur qui pétille

De bulles de douceur,

A l'encre de chine

Dans le bocal transparent,

Comme un poisson dans l'eau

A l'aquarium fluorescent

De mille et une couleurs

Qui câlinent

Les poissons rouges,

Qui voient rouge

Et qui aiment l'ire,

Pour lire

Leur duel en duo

Avec leurs ballets majestueux

D'un eldorado

A eux deux,

Comme un poisson dans l'eau

Qui danse le numéro

Des poissons rouges artistes,

Hédonistes et optimistes,

En invoquant 

Leur appel à Dieu

Et en évoquant

Leurs regards ailleurs

Dans un petit matin sous le feu

Des projecteurs,

Pour rire radieux

Et somptueux

Dans l'aquarium

De ce grand barnum,

Magnifiquement beau

Comme un poisson dans l'eau.

 

Jérôme de Mars

J'écoute Véronique sans son 

 

En mode

Wifi

Sur la commode 

De la chaîne hi-fi,

J'allume la radio

Et j'écoute " Rien que de l'eau ",

Quand j'écoute Véronique Sans son

Avec sa chanson,

Où sont ultra-sont

Les mots ultra-sons,

Sonotones

Avec sa voix

Monotone

A Véronique Sanson,

Quand j'écoute Véronique sans son

Et que sa chanson

Tourne en boucle en émotions,

Comme nous avançons

Sans y aller à reculons

En coupant le son de Véronique,

Mais en écoutant Véronique Sanson

Et sa musique

Avec son son

De Sanson et Dalida,

Comme est lourde

Leur croix

De Lourdes à la palourde,

Si bien que j'enfreins

Le refrain

Sans frein,

Emprunt 

De la chanson

" Rien que de l'eau ",

Quand je termine de l'écouter à la radio

Dans le patio Véronique Sanson 

Sans son,

Mais ultra-sont,

Comme le son, les ultras chansons

De Sanson et Dalida,

Après Sanson et Dalila,

Nec plus ultras,

Comme sont extras

Les chansons

De Véronique Sanson.

 

Jérôme de Mars

 

                                                        Blague  :

 

 

Quelle est la différence entre un Breton qui suit beaucoup les traditions et un Français qui est réticent  ?

 -  Le Breton est Celtique et Le Français est sceptique  !

 

 

                                                Jérôme de Mars

Hauts de vers

 

Aux premiers abords,

A tribord

Et à bord

Du rebord,

Je navigue

Mes torts

Et j'endigue

Mes remords,

Avec ma maladie orpheline

De ma mère

En hauts de vers,

D'où son cancer

De louanges

Me démange

Depuis sa mort,

Qui butine

Mon fiel

Avec elle au ciel,

D'où je cherche le cap

Sans on-dit,

Comme je maudis

Son absence

Avec ma vie

En délire d'abstinence

En oh ! de vers,

D'où je lui dédie

Ces hauts de vers,

En eaux de revers

De mon chagrin

Qui a besoin

Qu'elle me donne un tract,

Pour que j'ai du tact

Et du contact,

Sans que je craque

Et que je casse la baraque

Si jamais je craque

Avec mon trac

Et que je passe à la trappe,

Si par bonheur, j'attrape

Celui qui est responsable 

Et coupable

De toutes mes péripéties

Et de mes inepties

A contagion prépubère,

Qui ressemblent à s'y méprendre

A de la gangrène 

Qui enrichit ma haine,

A surprendre

L'entier fruit de ma colère,

Révolutionnaire et incendiaire,

Mais le jour où je rallumerai

La lumière

Avec mes congénères,

Et où j'éteindrai la clarté

De mon mâle à mère,

Je boirai le sel

Des paroles

De la mer

En eaux de vers,

Vers mi sel

Vers l'envol

Du vermicelle

Faux revers

En hauts de vers.

 

Jérôme de Mars

 

 

                                                   Blague :

 

 

Que dit-on à un chien pour se venger du centre commercial AUCHAN  ?

  -  Attaque  !

 

 

                                            Jérôme de Mars

Eux brouillés

 

Heureux certains jours, souvent les amoureux

Croient qu'ils sont mieux que leurs aïeux,

Mais comble de la préhistoire,

C'est d'ailleurs lors de la chute de l'histoire

Que les miséreux règlent au comptoir,

Toute leur tambouille dont ils barbouillent

Leurs bouilles qu'ils bafouillent

En eux brouillés, comme ils sont embrouillés

Par les aléas qui les ont gribouillé et trifouillé,

En rentrant bredouille de leur gargouille qui fouille

La foire, car on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs,

Alors qu'eux brouillés déroutent la ponte des généreux

Qui ne viennent avec leurs mères poules, 

Pour enrayer l'alchimie de l'électricité dans l'air en ampoules

Qui grillent sur le grill, en eux brouillés et embrouillés,

Comme ils se sont mal débrouillés, car ils ont fouiné

Dans l’œil de la fouine qui dérape son slogan de rengaine,

Allons leur foutre sur la gueule, à ces semeurs de haine,

Eux brouillés, qui pondent des œufs bredouille,

Avec en plan B, les aventures de Ratatouille qui touillent 

La vénale guerre, comme il n'y a pas de fumée sans feu, feu

L'existence humaine telle qu'elle existe, à en perdre ses eux fabuleux,

Comme quoi de neuf ? qu'un œuf fameux, pour réveiller l'appétit des mères poules,

Qui accoucheront d’œufs brouillés, pour ne plus jamais être

Par auxiliaires de vie, des auxiliaire d'êtres en avoirs qui refoulent

Le paraître, car ainsi l'auxiliaire d'avoir sera par être,

Pour renaître en ouvrant les fenêtres.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

                                                 Blagues  :

 

 

1)  Pourquoi Philippe, es-tu parfois nerveux contre moi  ?

   -  Parce-que tu aimes l'ire  !

 

2)  Qu'est-ce-que ça fait un assaillant de DAESCH qui est éliminé par la police ?

   -  Il passe ah ! la Trappe  !

 

3)  Que dit-on d'un homme qui aime se mettre en colère quand il dévore des bouquins  ?

   -  Il aime l'ire  !

 

 

                                           Jérôme de Mars

Vers deux poèmes

 

Prenons un vers de poèmes                      Eprenons un vers de slam en totem,

Avec un vers à moitié plein,                       Avec un vers à soi qui est une crème

Dont on boit les paroles                             Floutée et enjouée qui tient paroles,

Avec un vers d'absinthe,                             Avec de vers de vin qui enivrent

Qui dessoûle l'ivresse                                La tristesse de la foule nuptiale à l'air

Des mots de notre imaginaire,                  Libre de notre détresse passagère,

Qui a plusieurs cordes                            Qui concordent, quand tombent des cordes

A son arc en ciel                                       D'une pluie fine et raffinée par ciel,   

Monocorde, qui tire                                   Qui jouent au tir à la corde qui raccorde

Sur la corde de la discorde,                      Le ciel partiel à la lumière tamisée, 

Tout un potentiel                                       Qui coule singulier en étoiles plurielles

Du requiem en thèmes                             D'une musique médiévale, qui accorde

Eméchés de la langue bavarde,               La langue des mots de Molière en file 

Qui cause à nos deux oreilles                 A L'Anglaise de Shakespeare, qui retourne

En détournant cette fois sa langue dans sa langue de poche vers deux poèmes.  

 

Jérôme de Mars      

Par Les Français

 

En pourparlers

Pour parler

Français

Le franc-parler

Parle Français

Par Les Français

En pourparlers

Pour parler 

Franc ces

Par Les Français

Au franc-parler 

De ces francs ces

Qui parlent franc ces

Au franc-parler 

Par Les francs ces

En pourparlers

Pour parler

Français

Par Les Français

Au franc-parler 

Par Les Francs ces

Qui par Les Français

Parlent Français

Aux Français parlés

Du franc-parler Français

En pourparlers

Pour parler Français

Par Les Français.

 

Jérôme de Mars

Le silence parle 

 

Chut adoré

Sans parachute doré,

Le silence parle

A Arles 

Avec beaucoup de bruit

Pour rien,

Comme le silence parle

Dans le vide

En tenant parole muette,

Comme dans une bluette

Absurde et muette

D'un pot pourri qui

A du pot d'arroser la goutte d'eau

Qui fait déborder le vase allo

Dans un florilège, 

Quand le silence parle

Du privilège sourd

Et balourd,

Comme le silence parle

A demi-mot,

Hébété à en perdre son latin

Et son patin d'hiver,

Avec toute sa grammaire

Aux horizons de satin,

Comme il vous est semblable

De murmurer à l'oreille des chevaux

Dans le rôle moteur d'une voiture

A quatre chevaux,

Qui dévoile sa vraie nature 

En tirant la couverture

A soie au préalable,

Si bien

Qu'il vous conviendra

Et adviendra

Que le silence parle

Dans le bruit

En débris, 

Au calme olympien

D'une drague au lac malin

Songeur d'une nuit de tendresse

A roucouler paresse,

Lorsque le silence vaut de l'or

Et que la parole prévaut d'argent,

Alors que de l'or

En argent

C'est indolore,

Et ça colore

Le silence qui tient parole,

Avec des mots muets

Et interprétés,

Dans le burlesque

Qui mime

Romanesque 

Le ridicule,

Et rime 

En majuscules

Tout ce monologue

Du ravin,

A en boire le vin

Sophrologue

Pour la santé,

A consommer

Avec modération,

Dès que le silence

Porte insistance

A l'assistance

De raisins

Comestibles et limpides,

Qui ont mûri

Dans l'inclinaison

A travers les âges,

Par âges dans les parages

Des pâturages,

A la cueillette des cépages

Qui ont fleuri

A la bonne franquette

Dans une amourette

Sur les champs de blé,

A manger de l'orge

En épi de maïs

Et en répit de délices,

Qui forgent

Le caractère

En lettres de noblesse,

De ce manuscrit

Retranscrit et ragaillardi

Par des belles promesses,

De bien meilleurs lendemains

A cueillir la sagesse

Du printemps qui mûrit, 

Comme le raisin

A la récolte du bon vin

Par la liesse

Populaire, tant que le silence 

Parle pour rien dans le bruit,

En résilience

De ton héritage,

Dans le partage

Ainsi usufruit,

De cet inventaire protocolaire

De colère d'hier

A aujourd'hui,

Mille et une mercis

D'avoir eu

L'élégance,

D'avoir eu

Le dernier mot en silence.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Sale ta banque  !

 

Saltimbanque,

Tu le restes

A fortiori,

En jouant ta comédie

Et en lâchant

Du leste,

Quand tu essuies les plâtres

De ton jeu d'acteur opiniâtre

Et acariâtre, 

Comme est sale ta banque

Et que tu risques la banqueroute,

En faisant une fausse route

Dans la déroute de ton théâtre,

Comme une mauvaise pièce

De papier boulevard

En incorrigible saltimbanque

Rangé au placard, 

Dont la monnaie de ta pièce

En espèces

Est en voix de disparition

Et envoi d'extinction

Dans une planque,

Comme est sale ta banque

Si tu tangues à l'excès,

Du mauvais côté exsangue 

Dans le big bang

Qui provoque un effet boomerang

De vieux jeu de saltimbanque

Qui invente de plates excuses,

Dont ton jeu d'acteur récuse

Ces rumeurs infondées

Et fécondées par de sales humeurs bondées,

Comme est sale ta banque 

D'orgueilleux saltimbanque

En argent content mais content

Que tu ne récupères ta place de grand intrigant, 

Qui écrit le scénario des nouvelles intrigues

Qui font les critiques de ton état critique,

Dont tu irrites tes collègues

A force que tu délègues

Tes mêmes rôles de brigand

Dans des postures de méchants et de mécréants,

Comme est sale ta banque

Qui fait banqueroute

Sur la route de ta déroute

De vieux saltimbanque,

Car lors de ta prochaine tournée

Tu seras ristourné, retourné

Et contourné

Par un détournement de droit à ton image

Retard à l'allumage,

D'un rôle moteur,

Qui prédira moteur,

Action, prêts interaction  

Ca tourne inter action en connexion

Avec ta bande, 

Qui marchera sur tes plates-bandes

De vieux saltimbanque,

Comme est sale ta banque.

 

Jérôme de Mars

On coupe les ponts  !

 

Pont sans-gêne en Italie,

On coupe le Pont à Gênes,

Comme Mr du Pont anxiogène

A la découpe de la folie

Et de la tragédie humaine,

Avec de la dramaturgie Romaine

De La Comédia Del Arte,

Qui coupe le Pont des Arts

A Paris au Pont Neuf,

Même si c'est un Pont Vieux

Quoi de neuf Mr Du Pont très nerveux  ?

Qui se marie veuf

Avec Le Pont Marie dans L'Angélisme,

Du Pont Mirabeau 

Qui fait le beau,

Quand il coupe le Pont de la Concorde

Dans la discorde

Du Pont au Diable,

Qui coupe le Pont véritable

Du Pont d'Austerlitz,

Qui glisse 

En vers de poèmes en faisant des ronds

Sur l'eau

Au Pont D'Avignon,

Comme on y condense tous en rond

En ayant un rond au Pont De Bercy,

Grâce au ruisseau de Rousseau

Qui coupe les Ponts avec Paris,

Pour se rapprocher de la frénésie  

De Voltaire,

Comme il ne manque pas d'air

Cet inventaire qui coupe les Ponts

Avec Mr Du Pont, 

Qui a découlé du Pont Marie

Et roucoulé à la liturgie

Du Pont Mirabeau,

Depuis que de l'eau

A coulé sous Les Ponts De Paris,

Comme la vie

N'est pas un long fleuve tranquille,

Quand on coupe Les Ponts de Paris

Mais qu'elle redevient une imagerie, 

Lorsque Paris se fait en un jour ville docile

Qui réunifie tous Les Ponts de gène sans-gêne,

Avec Mr Du Pont d'Eugène 

Héréditaire, comme on se réconcilie

De Paris à L'Italie,

Gênes intemporel,

De plus bel.

 

Jérôme de Mars

 

 

                                                       Blague :

 

 

Quel est le meilleur moyen de rompre avec la vie en Italie  ?

-  De couper les ponts sans gêne avec quelqu'un  !

 

 

                                                 Jérôme de Mars

 

Porte-plume 

 

De ma plume légère,

J'endosse un costume

Du duvet de ma plume,

Qui m'enrhume et dont je fume

Avec l'enclume

De mon porte-plume,

Tout ce que je porte de ma crinière

Qui fait couler beaucoup d'encre,

Avec l'aide de ma plume

De cancre, 

Qui déporte tout le porte-plume

De ma chimère d'hiver

Et de mon blues 

Depuis ma brousse, 

Avec le chagrin mercenaire

Qui cherche un mécène,

Comme d'un mentor

Qui égrène

Un trésor en renfort

De vieux titans,

Et de colosses de mohicans

Dans un dernier calumet

De la paix,

Que j'enfume

Depuis ma tanière,

Avec l'art et la manière

De mes prières,

Qui font roucouler beaucoup d'ancre

Que j'amarre et arrime,

Quand ça ne rime 

A rien dès que ma plume

Délaisse l'encre de mon porte-plume

Dans une façade de costume

Sur démesure,

Au fur et à mesure

Que mon travail trime

En disciple de dîme,

Lorsque je dîne 

Et que je badine

De la citadine, 

Si je dessine

Bécassine qui me bassine

Ses vieilles comptines,

D'où je me dandine

Et d'où je me trémousse,

Si je mousse la mousse

D'un bain-marie qui m'émousse

Dans mon écriture

De jeu d'orfèvre

Au quai des Orfèvres,

Dont je lis dans les lèvres

Que la fièvre 

De ma nature

Morte vague à l'âme

De la mer morte infâme,

Avec mon bec de lièvre

Qui me sèvre

La sève de mes fioritures

En déposant des lapins

Et des coups de lapins,

Avec ma plume

Qui se laisse emporter

A sa portée 

Par le porte-plume,

Si bien que j'enlève le costume

Une foi n'est pas coutume,

Dont moi et les élèves

On dérange notre fève

Des parois avec la sève

Par rêves L'ève-toi

Avec Eve, d'où l'on se relève 

Adam et moi,

En route de soi 

Vers de poèmes vers à soi.

 

Jérôme de Mars

Par ciel

 

Au bon petit matin,

Le soleil se lève

En trépassant son glaive

Des nuits furieuses,

Pour signer un traité

De paix et d'amour

Juste durant le jour,

Comme le temps est partiel

A cause des abeilles

Qui rangent le miel

Par ciel,

Pour le succomber

Par le fiel

Partiel et intemporel

Qui traverse la planète malheureuse,

Comme le ciel cherche du baume au cœur

Avec La Sainte-Baume qui chante par cœur

La quête du parfum par fin qui est emprunt

De l'amour qui embaume demain

La paume d'un je de paumes de nos mains

Par ciel,

Avant que le ciel 

Passe son examen par ciel

Et que le résultat de son destin

Soit partiel

Dans un temps mitigé,

Où a disparu la saga cité

D'un ciel de bambins,

A laquelle succède une société

Du déclin

Enclin d'argent aigreur

Qui est soit-disant une vérité

Par ciel,

A proximité de la noirceur

Partielle,

Qui égrène l'avenir

Par ciel,

De nos souvenirs

Partiels,

Qui nous rappellent 

La liste du Bescherelle,

De tout ce qu'on a vécu

Et perdu

De ces périodes par ciel

Ou de nos désillusions partielles,

Qui semblent dire

Que le ciel est de lumière

Par ciel,

Et qui ressemblent maudire

Que le ciel est de misère

Partiel,

Quand la vie est démentielle

Et que les gens sont déments ciel,

Tant que la gentillesse est par ciel

Et que la méchanceté est partielle,

Car personne n'est parfait

Par fait d'hiver 

Au parfum de lumière,

Qui voudraient que les personnes

Soient plus entières

Dans l'univers,

Avec davantage de consonnes

Qui sonnent justes et vrais

Des psaumes de leurs prières,

Et du Missel revenu uni

Vers celle

Qui inspire la religion,

De nos doutes et interrogations

Partiels,

Du ciel

Par ciel.

 

Jérôme de Mars

 

Café frappé et thé glacé

 

Au café

Qui rembarre

Le chaud et le froid,

Parfois, 

Au bar qui se barre,

Il y a quelquefois

Une barre

Avec des mots tapés et frappés

A la machine

Qui tape de l'encre de chine,

Pour noter

Que le café frappé

et le thé glacé

Glacent de sang

La chicorée,

Détournée, contournée

Et retournée

Au café qui jette un froid

Et au thé qui rejette un chaud bouillant

Au café du bar

D'en face

Qui ne fait face,

Comme une préface

Qui livre de la glace

Café frappé

Et thé glacé,

Qui refroidissent

Les coups de chaud,

Avec du réchaud

Qui plaque le givre

Qui reglisse

Dans le réglisse

Tout lisse,

Quand on boit

Un café frappé

Et qu'on a boit

Un thé glacé

Avec ma lisse,

Frappée malice

Et glacée oh quel délice

Sans artifice,

De l'orifice

En mettant Pierre

A l'édifice,

Et en omettant pierre

A l'office,

Du tapis qu'on déroule

Tapi et qui roule,

En tapant à l'ancre de l'échine

De ses dix doigts à la machine,

Et  qui se voient offrir

Avec plaisir,

Un café frappé

Et un thé glacé,

Fracassés et cassés

Au bar qu'on rembarre,

Et qui se barre

A la barre,

Qu'a fait frappé

Et ôté glacé

Du code-barres.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

D'après Marcel Pagnol

 

Tendre Provence,

Terre de sa providence

Et de son enfance,

Marcel Pagnol

La passe entre Brignole 

Et Aubagne,

En jouant cartes sur table

Avec Marius, Fanny et César,

Et en faisant son cinéma

Avec accusé de réception

D'un César,

Pendant la réception

Que lui attribue l'académie de son art

Vivant et ardent,

Et que lui décerne le tintamarre

OK du vieux port,

Exultant et rugissant

De toute son excellence

Et de sa prévenance,

En import-export,

Géré par l'administration

Des Césars

Avec leurs beaux arts,

Qui montrent l'étendard

De leur véritable nature,

Sans sortir du cadre de la peinture

Au bagne

De nul ne guérit de son enfance

Et en dansant dans l'étable,

Où il y a boire 

Et à démanger

L'entière farandole

De Brignole

D'après Marcel Pagnol,

Qui survole

Les lâchers de rossignols

De La Tour de Pise

Jusque sur les gondoles

De Venise,

Qui voguent

Sur la nouvelle vague

De Jean-Luc Godard,

Mais dont on préfère le cinéma

D'après Marcel Pagnol,

De l'exode rural

Aux peintures murales

Et du franc-parler oral

Au procédé verbal,

Rusé comme un renard,

D'après Marcel Pagnol

Qui clôt l'épilogue.

 

Jérôme de Mars

Cash / cash 

 

Echec et match,

Ca fait belle lurette

Que je ne suis plus 

A prendre avec des pincettes

Et que je suis un morpion

Sur l'échiquier,

Où ce n'est que du chiqué

Ce que je balance d'ignorance,

Comme je m'en balance

Et que je ne pèse mes mots,

Car je suis obèse à vau-l'eau

Et que je mets un patch

Qui m'enfume

Par écrits,

Comme je médis

Cash / cash

Ma brume

De vie que je décrie

D'ennuis et de soucis,

A m'emmerder

Avec cette existence

A la con,

Comme une pénitence

De rubicond,

Car je vois rouge

Avec tous ces salauds et ces saligauds 

De badauds

Qui m'ont fait du mal,

En jouissant anal et fatal

A cash / cash

En tant que francs-macons 

Hypocrites soit-disant cache / cache,

Car cela me gâche gâche

La vie en eau de vie,

Comme un match de catch,

Où tout le monde m'écrase

Avec des crasses

Et des crevasses,

A base de vase

Avec la goutte d'eau

Qui fait déborder le vase

Sur ma figure

De blaireau,

Vu que dame nature

Me configure

De vieux con réac

Qui risque de passer à l'acte,

Comme une petite amourette

De simulation 

Et de frustration

D'ignoble individu,

Qui n'en a plus rien à foutre

De ne pouvoir tirer sa foutre

Avec dame nature,

Car ma nature

Contient des vergetures

Et des pourritures,

Comme j'ai la stature

D'allumer le pétard

Et d'exploser avec ma tare

De périmé tartare,

A la crème futée 

Tard tard

A force

Que mon écorce

Demeure affûtée 

Et réfutée

Par ces cons de malotrus,

Qui ne m'ont compris,

Car pour eux

Et leurs aïeux,

Je suis un con pris,

Futur repris 

De justice

Avec des sévices,

Car ces vices sévissent

En moi

De mon plus profond désarroi

En tant que mort pion

Sur l'échiquier,

Comme c'est du chiqué

De m'affubler de noms d'oiseaux

Et de sobriquet

Qui brisent le briquet

En voulant crever avec mes allumettes

Pour qu'on me jette aux oubliettes,

Car Jérôme 

Est mort

De remords et de tort

Dans son arôme

Par-dessus

Et Géronimo

A vaincu

Le pardessus 

Des mots 

Avec des maux trémolos ,

Comme Géronimo

A pris le dessus

De Jérôme,

Et que de jouer à cash / cash

Me semble fichu

Et que d'être

Peut-être

Fiché S de sale intrus,

Ca fait tache

De retrait de caractère

A terre

Et parterre,

Comme je joue

Et rejoue

A gâche / gâche

De mon cache

Cash / cash.

 

Jérôme de Mars

 

On joue tous un rôle  ! 

 

Action ou confusion,

Dès le début de la conversation,

On brouille son image

Et on s'embrouille avec les sages

Décideurs de l'axe hexagonal,

Comme on s'entend 

Mieux avec l'accent méridional

Des gens du Sud

Certes rudes,

Mais moins prudes

Que les gens du Nord,

Avec qui néanmoins,

On ressent

Le besoin

De tomber d'accord,

Comme on joue tous un rôle

De la pôle 

Position au Pôle Nord,

Si bien qu'on est tous frères

En endossant le polaire

De l'hiver polaire

Puisque les gens sont bipolaires,

A souffler le chaud et le froid

Aux abois

Du temps qui pas de bol

Joue du bémol,

Comme la fausse religion

Nous enrôle

Avec Les Témoins De Jéhovah,

D'où l'on se distend à tant

De ce simulacre de crise de foi,

Comme on joue tous un rôle

Du beauf con au gentil joyeux,

Soyeux et fabuleux

Avec la musique d'André Rieu,

Que l'on écoute aux cieux

De nos sommeils paresseux,

A rêver d'amour heureux

Qui nous frôle

De façon très catholique

En version synchrone et acoustique

Dans la campagne bucolique

Avec du fromage rustique,

Comme on joue tous un rôle

Du bâton de berger à Michel Berger

Entre le clergé de la piété

Et le bûcher de la pitié,

Tandis que si on ne croit plus en rien

En franche mélancolie

Avec les gars vilains dans le pétrin,

Alors on oublie 

D'éviter la tôle

De la prison

Et de la malédiction,

Et donc de ce fait pour rester libre

Jouons tous le rôle de la vie

Avec la fibre 

Vis-à-vis du parvis

De la décence,

En toutes circonstances,

Fin de situation.

 

Jérôme de Mars

Mon cher oncle Michel

 

En ce 1er août

De ton anniversaire

Mon cher oncle Michel,

Ca fait tant d'années

Depuis naguère

Que t'es out

Dans l'immortalité,

En ayant rejoint le ciel

Qui commence en bas de l'échelle,

Et où je pense si fort à toi

Que je t'envoie

Ce poème, vecteur de merveilles,

Comme tu me manques

Et où pour te regretter,

Je cherche une planque

Pour sangloter en secret

Car ton absence me consume,

Si bien que je m'enrhume

De te savoir

Si loin 

De moi,

Que j'en ai le rhume

Des foins,

Dont j'assume

D'avoir besoin

D'entendre tes pas

Mon cher oncle Michel,

Comme j'espère te revoir

Réincarné en tourterelle

Dans l'envol d'un ange-gardien

Avec L'Ange Gabriel

Qui chante en boute-en-train,

Et où en ménestrel,

On se rappellera

Des bons moments 

Passés ensemble il y a

Longtemps chez toi

Dans ta maison du lac l'aimant,

A se raconter des anecdotes

Et à se guérir en antidotes,

De la vie qui parfois

Est une fête,

Mais qui hélas souvent, 

Joue les trouble-fête

Avec un vide en noir et blanc

Du fait que t'es plus là

Pour soigner mes tracas,

Tandis que je ressens 

Le devoir

De boire

Tes paroles,

Tel un maudit rossignol

En sauvegardant 

Tes souvenirs essentiels

Et pluriels

Mon cher oncle Michel,

Mais t'inquiète, on se reverra

Un jour s'il y a,

Et si Dieu

Le veut

Près de toi, 

Avec la foi Inchallah.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Nuages de symbiose

 

Enfants et adultes bienveillants,

C'est le moment

D'émeraude et grandiose,

De partir dans une retraite

Au calme d'une dimension discrète

Dans les nuages de symbiose,

Pour y fumer l'once de vérité

Et le symbole de la sagesse

Des âmes guéries de leur largesse,

Qui ont érigé le fort de la liberté

Et le prix de l'amitié vraiment avoué

Dans les nuages de symbiose

Qui osent l'osmose des fleurs roses,

Comme si L'Eden n'avait jamais existé

Dans la cité de la planète des poètes

Qui défont les plans sur la comète,

Pourvu que les troubadours s'y démettent

L'épaule consolatrice de fragments 

D'une vie déchirée en tourments

Sur les chapeaux de roues, 

Qui rouent de coups la solitude

Des lendemains fatalistes en interlude,

Qui dénouent les atouts

Dans les nuages de symbiose,

Qui parfument la sinistrose

En une rose des vents en prose,

Qui ne riment à rien mais arriment en névroses

Du poète troubadour dans sa tour d'ivoire

Alors qu'il suffit d'un tour et de déranger les tiroirs,

Pour composer une saga épique et romanesque

Dans les fresques de Notre Dame pittoresque,

Si bien que la paix intérieure propose

Aux âmes esseulées un peu de compagnie,

Pour écrire à quatre mains la ritournelle des amis

Dans les nuages de symbiose

D'entière tranquillité qui prépose 

Un jeu d'écriture de haute volée

A l'intitulé des jours miraculés,

Comme par ailleurs auparavant,

Le ciel de nuisances sonore

Véhicule des mots de transparence indolores

Dans un silence assourdissant,

Et décompensant le bruit des muets

Dans un film en noir et blanc déjanté

En nuages de symbiose

Qui respirent le firmament de la trêve du cosmos,

Dont la voix lactée est totalement déconnectée 

D'un terre à terre net et que pour rebrancher 

Le réel dans un espace configuré pour durer,

Il faut endurer en ces nuages de symbiose

Des provisions rationnelles, si fort que la prose

Pour une fois rimera à quelque chose,

Jusqu'à porte et close

Des fleurs écloses,

En ces nuages de symbiose.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Je n'ai plus rien à perdre  !

 

A presque la quarantaine,

C'est souvent la crise de rire

Et la crise du sir

De la quarantaine

Qui monte hautaine 

Et tient en haleine

Ma bedaine,

Pour le meilleur et pour le pire,

Où ma trentaine expire

Et où la quarantaine s'annonce en pire,

De mon état qui inspire 

De l'inquiétude,

Qui empire 

En des poèmes mortifères,

Et qui respire 

Toute ma colère

Sans interlude

Depuis naguère,

Car je le pense

Et je le certifie

En mode wifi ça suffit

Que je n'ai plus rien à perdre,

Car j'ai perdu ma mère

Et que je suis perdu, pendu

Et suspendu

A son souvenir crépusculaire,

Où rien ne s'efface

Mais où je dois quand même

Garder la face

Avec des chrysanthèmes,

Pour sauver les meubles

De l'immeuble

Tel un château de cartes,

Car comme l'affirmait René Descartes,

Je pense donc je suis,

Tandis que moi, je panse donc j'essuie

Toujours la serpillière 

De ma vie de misère,

Comme j'ai pas dix sous

Et que j'ai pas dissous

L'assemblée rationnelle,

Comme je n'ai plus rien à perdre

A pendre et à suspendre la crémaillère,

Avec tout ce que j'ai souffert

En tant qu'homme martyre,

Qui semble opérationnel

Devant le pire 

Et la satire du rire

De l'humour noir,

Qui manque d'amour exutoire,

Comme l'amour rend aveugle

Et beugle 

Avec des bévues 

Qui en mettent plein la vue,

Où je martèle

Comme Charles Martel 

En m'émettant Martel 

En tête

Que je n'ai plus rien à perdre,

Sinon à perdre de la matière

Sous terre

De cette requête

A laquelle

J'enquête pour aller en quête,

D'un panse bête

Que je n'ai plus rien à perdre.

 

Jérôme de Mars

 

Une bouteille à la mère

 

En os troubles

Qui me vident les roubles,

Je navigue en eaux troubles

Depuis le 20 septembre 1998,

Comme un huit

A l'envers

Et à l'infini

De ce triste anniversaire

Car ça fera bientôt 20 ans,

Que je me dédouble

Et que ma mère

A rejoint l'eau très claire

Après une vie pas trop claire,

Où elle a pris de la bouteille

En coulant l'oseille

De la pareille mère,

Où ne scintille le soleil

Qui grésille par les graffitis

Qui ensorcellent son esprit

Et qui scellent sa voix de crécelle,

Qu'elle m'envoie de sa Sainte sentinelle

Comme moi aussi, j'ai pris de la bouteille

En découlant mon sang d'encre de vermeille

Sans merveilles,

Car idem,

J'ai également des problèmes,

Comme j'ai soûlé le monde

Qui abonde

Avec ma colère involontaire

A l'eau claire,

Où manquait certes la lumière

De ma mère

Comme je la détrompe dans le sanguinaire imaginaire,

Où je lui lance une bouteille à la mère

En espérant que ses vers

Vont me redonner le déclic d'écrire

Et d'entreprendre la machine à décrire

Mes sentiments

Et mon ressentiment

En prenant de la bouteille,

Mais en me soûlant au ver

Solitaire du poète maudit,

Qu'on salue terre,

Et où elle, ma mère se soûle aux verres ovaires et over,

Et moi aux vers pour me mettre au vers

De mon jardin secret cultivé

Avec mes yeux débridés

De ce casse-tête chinois,

Comme moi,

Je vouvoie ma mère

Avec une grande distance

Pour accoster au Port de Plaisance,

Comme maintenant, je tue toi le passé

Et je tutoie le présent et l'avenir

Avec le désir

De picorer les plaisirs

De l'existence, car désormais

Et à tout jamais

Pour vivre et revivre,

Je navigue en eau claire,

Où je me sers un ver sobre

Et solitaire

Au sens propre

Du soleil,

En trinquant une bouteille

A la mer,

D'où je m'enivre  !

 

Jérôme de Mars 

 

Le volcan crache sa colère 

 

Entrée avec effraction,

Ca y est le volcan

Crache sa colère

Du ciel vers la terre,

Où le chaud bouillant

Fait éruption

Dans le hasard libre comme l'air,

Qui gonfle les poumons incendiaires

De la lave

Qui ne fait que des cendres

Et qui s'en lave

Comme d'un esclandre,

Lorsque le volcan crache sa colère

Et qu'il en a ras le bol,

Quand ça lui pompe l'air

De toutes ses guibolles molles,

Comme le bémol

De la pluie

Qui enrichit

La pôle position

Du soleil en inclinaison

Sur La Terre bipolaire,

Comme le volcan crache sa colère

Avec sa lave

Qui s'en lave

Le cratère

Au sillon du tourbillon

De ses traits de caractère

Qui ne sont des lumières,

Mais des courants d'air

Qui rafraîchissent l'atmosphère 

De l'épopée extraordinaire

Avec beaucoup de changements nécessaires,

Où il suffit

Qu'il passe de l'hiver délétère

A l'été salutaire,

Pour que le volcan dorénavant

Ne crache sa colère,

Mais lâche une poésie populaire

En grisant le bleu soleil éclaircie

Qui sourit 

De son bel univers,

Car voici l'accalmie

Et ainsi, soit-il  !

 

Jérôme de Mars

Sans jeu de mots

 

Sans jeu de mots,

Voici un poème

Sans problèmes,

Même si c'est sot

Qu'il y ait un sursaut

Et un soubresaut, 

Comme ça y ressemble

A un jeu démo,

Car qui se ressemble s'assemble

Dans l'ensemble qui semble

Sans jeu de mots

Ballot au sceau saut,

Qui évoque

Dans l'équivoque,

Une époque qui révoque 

Baroque dans le bas rock

Sans jeu de mots,

Qui fait penser à un jeu démo

Tellement que le méli mélo

Trouble le jeu de maux

Sans gros mots d'animaux,

Comme il est plus facile 

En vieux fossile de manipuler la faucille

Et le marteau si le jeu démo

Rend marteau les bricolos

De la dernière heure sans trémolos,

Comme il faut y aller mollo 

Avec le jeu de mots

Pour qu'il n'y ait plus de jeu de maux,

Mais un jeu de mes mots

Qui élimine mes je de mémos,

Si bien que sans jeu de mes maux

Ce sera un jeu d'enfant,

Comme il y aura des faons, des éléphants

Et des fans ultra contents,

Avant l'avent de Noël 

Que ce sera merveilleux d'y croire

Encore en l'espoir des grands soirs,

Afin d'y rompre les secrets de polichinelle

Pour y bâtir la passerelle sans souci

Des passants soupirants et s'entichant

De l'amour fleuri au coin des balcons séduisants,

A parler de rêves colorants et épanouis

Que même sans jeu démos

Constants et effervescents,

Voici malgré tout pour de bon,

Un bon jeu de mots casse-bonbon

Qui casse les bonbons 

De Jacques Brel,

Et ainsi, grâce à la mirabelle

Du printemps qui est empreint tant,

V'là la pucelle 

Et l'hirondelle,

Qui tournent autour de leurs rondelles

Qui referment la dentelle

Sans jeu démos,

De la lettre des corps beaux

En un beau jeu d'émaux

Pour les corbeaux 

De la lettre finale à tchao !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

                                               Blague :

 

 

Pourquoi est-on contents que le mondial de football se termine  ?

 -  Parce-que la coupe est pleine  !

 

 

                                        Jérôme de Mars

Passage à l'acte

 

Acte un  :

 

La pièce de théâtre commence en pièce détachée car le paiement en espèces est menacé à fond la caisse et que les gens payent sans contact comme le contact ne se noue pas.

 

Entracte :

 

Pendant l'entracte, la pièce de théâtre balance à pile ou face une pièce de Monet pour dresser le tableau suivant  :

Si c'est pile, on rétablira le contact du public avec les comédiens pendant la pièce de théâtre car tout le monde sera remonté comme une pile électrique,

et si c'est face, on ne pourra rétablir le contact du public avec les comédiens pendant la pièce de théâtre car personne ne pourra faire face, se voir la face, en face et de face comme tout le monde se voilera la face.

 

Acte deux  :

 

Finalement, la pièce de théâtre fait face à un scandale avec aucun contact entre le public et les comédiens qui le payent cher sans contact durant la représentation, car ils ne peuvent faire face, se voir la face, en face et de face comme tout le monde se voile la face.

 

Acte final  :

 

Et en surface, tout le monde passe à l'acte final pendant l'entre acte

car c'est la fin de l'entre acte comme on en prend acte.

 

Jérôme de Mars

 

                                                     Blague  : 

 

 

Pourquoi me dit-on toujours on verra  ?

-  Parce-que je ne vois pas les choses d'un bon œil  !

 

 

                                            Jérôme de Mars

Sous une accalmie, une bourrasque de vent

 

En prémices vespérales de l'apéritif dînatoire qui s'offre auparavant,

Au paravent, le ciel affligeant prend son exutoire dans un contretemps

Contre tant de vaines paroles qui jettent un vent contrevent,

Comme sous une accalmie, une bourrasque de vent vend

La mèche des antisèches en grattant une guitare sèche

Du temps qui se détend et entend peser de tout son poids revêche,

Qui pêche l'océan et gratte le ciel pour chercher l'espérance

D'une belle France dans un coucher de soleil en Normandie qui ose l'errance,

D'un paradis comme si c'était le midi qui arrosait de sa chaleur la ville

De Deauville, qui a besoin de réconfort avec la nostalgie des années qui brillent

Et qui fourmillent d'idées neuves pour braver le vent et attirer le bleu étincelant,

Comme sous une accalmie, une bourrasque de vent vient devant en allant 

De l'avant pour dénicher la perle rare qui amarre le quai des rhumes du pollen

Des fleurs avec leur nectar de crème, qui rend allergiques les semeurs de graines,

Dans un élan fraternel comme la paix intérieure se mérite au suffrage élégant

Des oiseaux rebelles,

Qui prennent des gants d'argent avec un style chic et grand,

Comme sous une accalmie, une bourrasque de vent jette avant un regard troublant

En voulant savoir si ses connaissances des goélands permettent d'avoir un présent

Du savoir et des connaissances et si les oiseaux de mauvais augure

Portent malheur

Dans l'indifférence des sentiers battus au fur et à mesure

Que les animaux ont leur chaleur

Du démon de Midi et des monts du Midi, en puisant dans la réserve naturelle

De leur spontanéité réservée et étanche, mais qui penche comme La Tour de Pise

En Italie éprise de colombes, sur La Place Saint Marc qui s'en lave les mains, 

Comme si cela demeurait vulgaire de vulgariser la science qui n'est infuse, 

Car il est prévenant et avenant de populariser les solutions diffuses et incluses, 

Pour rester dans le piédestal des précieux privilèges, qui disent et prédisent 

Que l'avenir sera pendant l'ouverture des sésames qui ouvriront enclins,

Comme sous une accalmie, une bourrasque devant préviendra maintenant

Dans une éclaircie, en un clin d’œil déclin au par avant.

 

Jérôme de Mars  

Raccourci

 

En course

Voici un raccourci

Court qui court

Le long cours

D'un concours

Qui réalise un court

Métrage en un recours

Du Goncourt 

Concis et circoncis

Dont ce raccourci

Raccourcit le cours

Du temps qui recourt

Of course   !

 

Jérôme de Mars

 

 

                                                Blagues  :

 

 

1)  Que dira-t-on du sélectionneur de l'équipe de France de football s'il se fait virer par la fédération française de football si jamais l'équipe de France se fait éliminer de la coupe du monde  ?

   -  Didier déchante  !

 

2)  Que dit-on d'un plongeur sous-marin qui mentit comme il respire à ses collègues ce qui fait qu'il les auras bien eus   ?

   -   Il les entuba     !

             ( en tuba )

 

 

                                         Jérôme de Mars

Ma mer reviendra 20 ans après  !

 

24 décembre 1998- 24 décembre 2018, 20 ans seront passés et à Noël ma mer reviendra en ange-gardien ce 24 décembre 2018, pour ses 70 ans de naissance en cadeau d'anniversaire, même si c'est dans l'imaginaire, qu'elle arrivera de la Mer du Nord, comme ma Mer Morte est une Mer Blanche qui voit la Mer Noire en moi, alors que moi je vois ma Mer Rouge en souvenir, quand elle voyait rouge et qu'elle était ivre de colère, en prenant de la bouteille d'acolytes et en soûlant tout le monde, mais je souhaite pour la tranquillité de son âme à ma mer, qu'elle se souvienne lorsque son père Charles traînait ma mer et moi en file indienne en nous tenant La Manche de L'Océan Indien, d'où l'amer fuma avec nous le calumet de la paix en regardant L'Océan Pacifique.

 

Jérôme de Mars

Une terrasse pour respirer l'été

 

Après ces fées d'hiver fraîches comme le bon vin,

Heureusement que l'été nous offre en dessert,

Une accalmie en grâce avec les plaisirs de la chère,

Qui changent la donne sur le rebord de la fenêtre des rupins, 

Où que l'on soit riche ou pauvre, on a besoin d'une terrasse

Pour respirer l'été, et humer de l'excellent teint, avant qu'il nous terrasse

Dans le palace des misogynes, comme l'infâme est le soupir de l'homme,

Mais à notre soulagement, la femme reste le sourire de l'homme,

Car comme le disait Jean Ferrat, la femme est l'avenir de l'homme,

Comme d'une terrasse pour respirer l'été, car c'est pour sa pomme

Qu'Adam est aimant, et mange une pomme d'aidant en grand philanthrope,

Qui philosophe sur le pourquoi du comment, en fumant sa clope en interlope,

Comme Eve est son Eve et son élève, qui  l'élèvent dans la sève du vent d'ange,

Qui l'engrange avec un bienfaisant mélange, d'étoiles et de vendanges,

Comme elle n'est pas loin la grappe de raisin, qui lui lâche enfin la grappe

Sur la nappe transparente, aux couleurs artificielles, qui captent

La fréquence qui tape

Du point sur la table, comme on respire avec tact,

Le parfum d'une terrasse

Pour respirer l'été suave, en osmose des fugaces ritournelles, jalonnées d'un sas

De décompression, en route vers le binôme des deux

Etres généreux,

Qui s'enlacent

Sur une terrasse pour respirer l'été, pendant longtemps, avant qu'on ressasse,

L'automne au milieu des faits d'hiver et à la ramasse sagace,

Par fin routinière, tant on s'agace, mais comme dorénavant on aura un passe,

On remontera à la surface,

De cette terrasse pour respirer la pérennité de l'été

Dans la durée.

 

Jérôme de Mars

 

Le caviar BEDROSSIAN

 

En famille, parlons politique,

Entre BEDROSSIAN

Qui n'aimons les donneurs de leçons,

Mais qui œuvrons pour une répartition

Qui sonne la juste partition dans ce pays 

En perdition qui en perd son latin,

Comme en France, c'est l'anus horribilis 

Au quartier latin, car y a pas de quartier, quand Le PIB

En faillite résonne en un pays bête 

D'analphabètes à la sauce macron, 

Où l'apolitique s'en fout de ces soi-disant

Prophètes qui retentiront lors d'une prochaine défaite,

Comme en fait, la famille BEDROSSIAN,

Vote à droite en prenant le gauche, 

Car la famille BEDROSSIAN n'aime la gauche caviar,

Mais heureusement, que la famille BEDROSSIAN

Se recentre en préférant pivoter au centre,

Pour aller au restaurant des PETROSSIAN

Qui se trouve à la gauche de la rue dans lequel

On commande du caviar à gauche sur le comptoir,

Comme le tout donne en fait la gauche caviar

Qui n'a rien avoir avec la politique mais avec l'apolitique

De la gauche caviar de la famille PETROSSIAN,

Qui déteint sur la gauche caviar de la famille BEDROSSIAN

Qui prend le gauche du caviar en le recentrant 

Au centre droit d'une famille droite dans ses bottes,

Dont ça leur trotte dans la tête manu militari

D'un jeu des préceptes familles, qu'il  vaut mieux

Qu'on ne parle politique, mais de l'apolitique

De la théorie à la pratique très basique ou très prolifique,

Comme au café du comptoir, on règle ses comptes 

Dans un conte de fées d'hiver en prédisant la chute

De l'histoire, sitôt le réquisitoire de l'interrogatoire

Rendu en justice notoire,

Car enfin, tout sera résolu en exutoire

Dans les couloirs de cette histoire,

Dont le Niagara dira la chute de l'histoire

Du caviar BEDROSSIAN dans un au revoir.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

  

 

 

 

La fête de la musique  !

 

Le 21 juin, retenez bien

Cette datte du fruit de son travail,

Dès qu'on juin 

Le futile à l'agréable,

Avec du sirop d'érable

Qui enchante toutes ces p'tites trouvailles,

Où se côtoient la guitare 

Qui recharge les batteries de Johnny Guitare,

Au phare Ouest mené tambour battant,

Lors de la fête de la musique

Qui chante sous les tropiques,

Le disque rayé de Gilbert Montagné,

On va s'aimer, alors que le professeur Luc Montagnier

A déclaré on va semer du grain à moudre,

Avec des soins à en découdre 

Tous les péchés du Saint-Berger,

Comme Michel Berger sous la toile du berger

Et Gilbert Montagné sous une étoile et un oreiller,

Qui vous dédient à vous absoudre de votre responsabilité,

Lors de cette fête de la musique, comme vous faites du bruit

De vos pas qui déchantent le la, oh la la ! Avec des confettis

Cosy et une ambiance électrique, à en disjoncter une durite,

Qui s'agrippe à vous, où vous vous enflammez en une furie,

Qui siffle à l'harmonica une partition de musique très classique,

Où ça jazze entre bossa-nova et blues, avec le mérite du mythe

Qui orchestre le bal fleur bleue des flonflons, qui donnent du basique

Et atmosphérique, avec du reggae en roc qui trotte un'r frontalier,

En voisin trouble-fête, qui tape l'incruste autour d'une tasse de thé,

Qui arrose avec du sirop de rap, l'ensemble entier et terminal 

De la table de mixage lors de l'âge d'or qui marche sur les plates-bandes

Enceintes de 9 mois de gestation, pour œuvrer à un album sans contrebande,

Où l'on remercie l'équipage, qui accorde bien les violons sur le navire amiral

Avec de l'ampli, qui attise la musique électronique, et qui arrose les jarres

De Jean-Michel, avec des trombes d'eaux

Et de métaux,

Qui raccordent le tintamarre,

De cette fête de la musique qui fait du boucan

Et se contrefait à s'en crever les tympans,

A en frapper son piano qui se tape une queue,

En ne sachant que 

Dire, mais à en maudire les plaisirs

Pour sacrifier son intérêt à en jouir,

Dès cette fête de la musique

En fait de la musique qui révise ses vieux classiques,

Comme nous accordéons Yvette Horner et André Verchuren

Au panthéon des accordéonistes et à la fibre indélébile d'artistes en devenir,

Avec comme précieux sésame dans leur domaine,

Am stram gram en épiphénomène,

De l'éphémère en éphéméride, où la musique enfin

Aura finalement réussi à adoucir

Les mœurs une fois les projecteurs,

Eteints dans notre cœur

En messe basses,

A contrebasse, salut marée basse  !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 

 

                                                 Blagues :

 

 

1)  Pourquoi Katia et Laëtitia s'en foutent-elles de moi  ?

   -  Parce-que Katia et Laëtitia ont une vie riche en argent alors que moi ma vie est pauvre en pièces détachées  !

 

2)  Qu'est-ce-que ça aurait si La France avait perdu contre Le Pérou en coupe du monde de football  ?

  -   La France n'aurait pas été Le Pérou  !

 

 

                                          Jérôme de Mars

Lassie

     

Nom d'un chien,

Es-tu là si  ?

Si  oui, viens

Ici Lassie,

Si tu es la scie,

Où l'on te dit

Assis et rassis

Avec ton pain rassis,

Car si tu es Lassie,

Tu es là ici

Et si tu es la scie,

On te dit

Assis Lassie

Si tu es rassis

Là si

Avec ton gagne-pain rassis,

Comme tu es lasse si

Et que tu t'enlaces si

Si on te tend la scie,

Qu'on te tend Lassie

Et que tu détends là si

Si tu entends la scie

Assis et rassis

Avec ton pépin rassis,

Car tu es Lassie si besoin

Nom d'un chien.

 

Jérôme de Mars

 

                                                    Citation  :   

 

 

Une mère poule qui parle avec ses enfants de pleins choses qui n'ont aucun rapport passe souvent du coq à l'âne  !

 

 

                                             Jérôme de Mars

Let's go  !

 

En ce Paris métro boulot dodo

De l'argot parigot,

Il faut aller au boulot de l'art go

Pari go

Pour récupérer 

Avant la fin des haricots

Et de l'aligot

L'ergo

De l'air go

Et le joli magot

De Laly go

En se fixant des buts,

Let's go

A gogo

Qui ne rebutent

Tous azimuth

Le goal,

Le gardien du filet

De sécurité

Sans filet,

Comme un bourricot,

Let's go

A gogo,

Comme personne n'est gogole,

Nigaud,

Et ni go,

Mais demeure le goal

De sa vie

Qu'il consulte

En devis,

Vis-à-vis 

De son eau de vie,

Dès qu'il visse

Son vice de conscience,

Let's go

A gogo,

Et qu'il ne fait plus dodo

En accoutumance,

Lorsqu'il est à son boulot,

Alors que s'il s'envole

Avec son dodo

En faisant dodo,

Ce sera un drôle d'oiseau

Qui aura des bobos,

Let's go

A gogo,

Tandis que s'il prend un antivol

Cela lui fera des biscottos 

Et des pectoraux

A muscler tous ses maux,

Let's go

A gogo,

Où il enfumera sans mégots

Tout cet écran de fumée

Et cran de buffée

D'oxygène

Cent mais go,

Où après l'époque anxiogène

Surgira l'ère aborigène

D'un monde renfloué

Et à nouveau réputé hétérogène,

Sauvé par des lingots

D'or hallucinogènes

Car l'un go 

Dore sans gènes

Sur L'île De Pago Pas go,

Let's go

A gogo,

Comme on y croît

Et on y va

A tire-larigot,

Avec un beau coquelicot 

En cadeau

Et en cerise sur le gâteau

Attire Larry go,

Let's go

A gogo.

 

Jérôme de Mars

 

Poème en paix

 

Poème en paix,

Cette ode de l'été

Met du baume

Au coeur,

Qu'il embaume 

De sa liqueur

D'amour et de paix,

Qui rôde de sa saga cité

Et nulle part ailleurs

Comme il part ailleurs

Pour s'adonner au meilleur

De la vénération

Et du respect,

Qu'il esquisse sur papier glacé

Enlacé dans une étreinte 

Qu'il marque de son empreinte

Avec sa dulcinée

Qu'il dévisage et dont il se trémousse,

Quand son teint de parfum 

Acidulé et doux

Avec embonpoint 

S'émousse et mousse

Le cours du soleil fou, 

A se demander

Si le romarin coquin

Lui jette un vent hissé à voiles et à vapeur,

Qu'il regorge de sentiments alléchants

A proprement parler à bon escient

De sa senteur

Mijotée avec l'odeur

De la romantique Provence,

Dont la quintessence

Siffle comme une évidence

Son éblouissement

A l'aube des saisons

Mornes et folichonnes

Qui s'échelonnent ,

Pour clôturer le pré vert

De ce poème en paix

Qui s'achève

Avec de la sève,

Pourvu que le ciel de misère

Se relève

En bleu légendaire,

Avec des rêves 

Cap vers

Le Cap Vert

En un vent terre.

 

Jérôme de Mars

 

Lascar académie

 

Tare 90,

Je me présente Jérôme d'un seul clic

Qui fournit des indices atypiques

Et indicibles n° 1,

Comme indic

De chute,

Mais qu'elle est loin

La chute de l'histoire en uppercut,

Comme je me porte candidat

Et que je chahute

Ma posture à Lascar Académie,

Une académie des neuf

Mecs et meufs, 

D'un geste sournois

Qui dédouble mes dix doigts,

Car je suis un lascar

Avec ma tare,

Comme on n'en fait plus

Des intrus

Comme moi,

Dans mon jeu d'acteur

Dont je suis l'ange-je

En jeu

De l'enjeu

De mon je d'acteur,

Comme je suis acteur

De ma vie

Et amateur

De bonnes chères,

Avec des plaisirs à part entières

De mon immense curiosité en frénésie

Qui m'exacerbe romanesque

Et me galvanise pittoresque,

Avec des désirs magnanimes 

De ce millésime

Cuvée 2018,

Car 18

A l'infini

Ca suffit,

Depuis l'an 2000,

Où j'entre en compétition

A Lascar Académie,

Une cérémonie

De remise des prix

Très burlesque,

Nichée au Phare Ouest

Et complètement à L'Ouest,

Du soleil qui se lève à L'Est

Et de mon humour de sauvageon

Trop leste,

Des années 90

A l'an 2000,

Où lors du vote final

On me désigne

Avec l'insigne

Du Lascar Académie,

Mon vrai rôle 

De bouffon déjà roi,

Car par roi, je regarde la paroi

Qui m'enrôle

Dans une drôle de tare

Durant la décennie

Du millésime bellissime 

Et cultissime,

Dès la dernière ligne droite radicale,

Où je rentre original 

Dans les annales

Pour y rester phénoménal

Du festival du scan

Qui canne

Le festival des cannes

Et Lascar Académie,

Car à coup sûr,

Cette nouvelle aventure

Sera l'événement cinéma

Qui fera son cinéma,

Face caméra

De l'intime à mère couvée 1978

A l'ultime maladie couvée à mer 1998.

 

Jérôme de Mars

Actif  / passif 

 

A notre actif,

On entre dans le monde actif

Avec des actifs passifs,

Lorsqu'on est réactifs

Avec notre passif actif

Qui change rétroactif

A notre actif,

Lorsqu'on termine hyperactif

Notre itinéraire actif

Dans le passif rétroactif,

Au passif réactif

A notre actif passif.

 

Jérôme de Mars

 

                                                    Citation  :

 

 

Pour rester optimiste, un patient qui a le virus du sida doit demeurer positif  !

 

 

 

                                             Jérôme de Mars

 

                                                Blagues  :

 

 

1)  Pourquoi chaque semaine le jour suivant après le mercredi, Christophe, tu ne travailles pas à L'ESAT  ?

   -   Parce-que je dis   mi-temps  !

                         jeudi

 

2)  Que dira-t-on à Marion Maréchal pour qu'en France ça explose si elle est élue présidente de la république Française  ?

  -   Marion Maréchal pète un coup  !

                                  Pétain

 

 

                                           Jérôme de Mars

Le cas m'isole  !

 

En préambule de mes jours somnambules, 

Je déambule dans le vide des couloirs

A raconter au café du comptoir,

Mes histoires à dormir debout en abreuvoir

De mon réservoir qui se déteint conciliabule,

A vouloir faire le point sur ma vie des sentiers combattus

Que tout me semble fichu et biscornu,

Comme les tournesols de Vincent Van Gogh

A s'arracher les oreilles portugaises ensablées

De mes névroses instantanées avec le temps bipolaire,

Où même si on ne peut plus me voir

En peinture, je crains de finir à l'hôpital

Qui se fout de la charité horizon frontal et fatal,

Avec une camisole de force, comme le cas m'isole

Des saules pleureurs à mes variations de caractères,

Où je jette l'encre de mes dix doigts cafés frappés

Même si parfois, je prends du déca avec des cas décaféinés,

Où en reclus, on me rejette comme d'un rejet de cancre

Qui amorce en objet du scandale mon destin qui s'étiole,

Si bientôt une camisole chimique m'isole car le cas m'isole,

Même si quelquefois je prends du déca au café des cas

Sociaux dont moi-même je suis issu et idem en bémol,

Comme d'un b mol dont la camisole chimique m'isole

Car le cas m'isole psychique dans un roulé-boulé de babioles

Avec que des petites bricoles qui raffolent frivoles de mon rejet,

Dont je fais l'objet en récurrence et en insolence avec des cas

Décas d'où je vous tire ma révérence en l'état de mes tas,

Comme me va si bien la peinture de Vincent Van Gogh

Avec des choses de petites et de grandes névroses,

Où si on me laisse tomber, je mettrai en nécrose

Une ribambelle de galères et de malheurs populaires

Depuis mon cimetière en poussières

Avec en fil rouge qui défile rouge un inventaire,

D'où je tirerai à double exemplaire l'oreille coupée

A la découpe de Vincent Van Gogh, sur ma pirogue

Rendez-vous au festival de Venise à Port-Grimaud,

Où je trouverai des jolis mots mélis-mélos,

Comme dorénavant, je prendrai du déca en calme plat,

Pour que mon cas ne soit camisole, mais un encas 

Qui ne m'isole avenue de la farandole,

Comme grâce au rossignol, je prendrai mon envol

Direction le paradis des oiseaux jeunes blancs becs

Et qu'on s'en délecte au sec

Nec plus extras  !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

                                                   Blagues  :

 

 

1)  Quel est le comble pour un musulman obsédé sexuel  ?

  -  C'est qu'il baise des femmes qui sont des cochonnes  !

 

2)  Pourquoi y a-t-il eu un terroriste qui a dépassé les bornes en commettant un attentat en Belgique  ?

 -  Parce-qu'il a poussé les bouchons de Liège trop loin  !

 

3)  Qu'est-ce-que ça fera si je me suicide le 24 août, le jour de mon anniversaire où j'aurai 40 ans  ?

-  Mon anniversaire sera out  !

 

4)  Que dit-on d'un boucher qui achète du saucisson tout fait sans mouiller sa chemise  ?

-  Il achète du saucisson sec  !

 

5)  Quelle est la différence entre un musulman qui mange du saucisson et un chrétien qui mange du saucisson  ?

-  Le musulman mange du saucisson hallal et le chrétien mange du saucisson à l'ail  !

 

6)  Que dit-on d'un boucher qui n'est pas reconnaissant envers son employé qui lui montre comment fabriquer du saucisson  ?

-  Le boucher est ingrat     de saucisson

                          un gras 

 

7)  Que dit un musulman qui se fait mal à la gorge après avoir avalé de travers son saucisson  ?

-  Halail  !  Halail  !

 

8)  Que dit un Français qui se fait mal à la gorge après avoir avalé de travers son saucisson  ?

-  Ail  !  Ail  ! 

 

 

                                             Jérôme de Mars

C'est dans la boîte  ! 

 

Mise en boîte,

La boîte aux lettres

Champêtre

Reçoit le courrier,

Vol long courrier

Qui s'emboîte

Dans une boîte de nuit,

A contre dense

Des tendances

D'une boîte à chaussures,

Qui boîte la jambe

N'ayant trouvé chaussures

A son pied,

Comme c'est le pied

Que ce soit

Dans une boîte à musiques,

Fréquence France Musiques,

Emise en boîte à savons

Qui lui passe un savon

En large diffusion

Et remise en boîte à bouteilles,

Bonjour les DUGAS  !

Car c'est une boîte à merveilles,

Comme le soleil

De la boîte à sel

Qui jette un grain de celle

Dans la boîte à souvenirs,

Où c'est désormais dedans

Qu'on lira l'avenir

Et ce qui est à venir,

Puisque demain ce sera

Dans la même boîte

Démise en boîte

De la boîte de Pandore.

 

Jérôme de Mars

Bonne fête des mères  !

 

En ce dimanche

De réjouissances,

On se retrousse les manches

Pour offrir un festival d'embrassades

Avec de l'affection en accolades,

Où l'on régale la bienveillance

Des mères,

En leur chantant 

Bonne fête des mères

Et qu'elles passent du bon temps,

En chérissant

Cette journée populaire

Et en oubliant 

Leurs soucis 

Austères, car l'on dit merci

Au gentil soleil

Qui choie 

Les choix

Des mères,

En saluant 

Leur courage extraordinaire

De façon sincère,

Comme c'est la fête

Des mères

Et que c'est un fait

De leur consacrer

Tout notre amour

En ce beau jour,

Et de se rappeler

Et d'aimer

Les gens

Lorsqu'ils sont vivants,

Car ils nous apportent tellement

De choses nécessaires

Qu'on souhaite incarner

A notre tour

Le témoin du passage du noir

A la lumière,

Comme d'un exutoire

En retour

Pour leur entonner

Bonne fête des mères

Et qu'on ne les renie

Jamais les mères,

Mais qu'on soit ravis

De leur donner

Pendant une journée solidaire

Une accalmie sur La Terre,

Et donc de ce fait,

Bonne fête des mères

Et à très bientôt dans l'univers  !

 

Jérôme de Mars

 

                                                   Blagues  :

 

 

1)  Pourquoi me met-on en boîte sur mes malheurs   ?

    -  Parce-que je suis la boîte de Pandore

 

2)  Pourquoi chaque semaine le jour après le mercredi , tu ne travailles pas au CAT Christophe  ?

   -  Parce-que moi Christophe,   je dis   , c'est mon jour de repos ce jour-là et que

                                                 ( jeudi  )

      ce jour-là, je ne travaille pas au CAT  !

 

3)  Pourquoi va-t-on nous vendre en une des quotidiens et des hebdos la mort de Pierre Bellemare  ?

  -  Parce-que ça sera l'objet du magazine  !

 

 

                                             Jérôme de Mars

 

 

                                            Jérôme de Mars

Les mots paranos

 

En prolos, des drôles d'oiseaux

Signent en prologue

Un long monologue

Dans les échos du dico,

Où après une grande période

De création féconde en odes d'exode

Avec des émaux mégalos,

V'là l'époque des mots paranos

Bercés au pied du tombeau

D'affreux jojos

Qui ne volent haut,

Comme frivoles, ils frôlent

Le sol bémol à vau-l'eau 

De tant de souffrance d'un peuple

Qui se répand courant en vieux meubles,

Qui meublent l'avide décence

D'une vaste misère quand les paroles

Font que tout le monde se gondole,

De l'idole du jeûne

Aux tableaux pique à sots

Qui entretiennent la rétro

A vade rétro

Satanas, d'une queue de diable d'enfer

Oh que d'enfer Rochereau,

A ne savoir qu'en faire,

Avec les mots paranos

Qui veulent médire

Je m'en fous, pousse-toi, on verra

Et ça ne te regarde pas,

Alors que ton psy tout Penot

Attend qu'en vieillot prolo

Tu t'affranchisses du bel eldorado,

Lorsque les prolos 

Consignent des gros mots,

Comme ce sont des mots paranos,

Paranormaux et pas normaux

Dans des incroyables discussions de comptoir,

Où il y a à manger et à déboires,

Mais dès que les prolos 

Arrivent au septième ciel,

Ils se débarrassent des mauvaises nouvelles

De Machiavel,

Si bien que ressuscite le héros

De Marvel

Dans les sept Marvel

Du monde 

Qui grondent

Les mots paranos,

Comme de ce fait, ils ne sont plus paranormaux,

Puisque les mots deviennent normaux

Sans paranos et mégalos,

Et en joyaux royaux,

Ils espèrent que leurs idéaux

De babioles

S'en rapprochent, 

Sans anicroches

Et avec Gavroche

En-tête de mioche,

De mémos nouveaux

Et égaux, let's go

En épilogue.

 

Jérôme de Mars

 

 

Inquiétudes au sombre de lune

 

Lune de fiel,

Le soleil se masque

Dans des frasques

A fiel allure

Dans la zone obscure,

Qui débouche sur un rideau

De colère torrentielle

Qui part en lambeaux

Dans les abîmes 

De ses différentes faces,

Qui riment

Côté lumière 

Mais davantage côté noir

Avec des vieux démons réfractaires

Qui lui foutent le cafard

A la ramasse,

Dans des inquiétudes

Au sombre de lune

Sinistre loin de sa plénitude

En signes avant-coureurs

Qui le laissent désabusé

Et abusé

Par tous ses malheurs

Sur la rive du hasard,

Avec du blizzard

Dans le bazar

Dressé sur les hauteurs des dunes,

Dont l'existence insipide et blasée

Subit une traversée du désert

Vers le ciel mitigé et roquet

Qui ternit son itinéraire

De façon tributaire

Dans des inquiétudes 

Au sombre de lune,

Quand le soleil fugue

Et subjugue

La face de latitude

De l'ombre accusée

D'être l'instigatrice dépositaire

De griefs volontaires

Vis-à-vis de la pénombre brune,

Qui sonnent le glas

De la vie

Et de ses sparadraps

En distribuant une poignée

De dentelle

Qui s'attelle,

A modérer

Ce monde dur de vermeille,

Où après les magnitudes

Sur l'échelle

De Richter,

Rendez-vous chacun et chacune

Dans la quiétude

Au clair de lune

De sa lune de miel,

Quand il n'y en a qu'une

En interlude

De sa plénitude.

 

Jérôme de Mars

 

                                                     Citation  :

 

 

Un promeneur mécontent envoie balader tout le monde  !

 

 

                                              Jérôme de Mars

Le promeneur envoie balader

 

Dans la forêt fertile en randonnée,

Le promeneur envoie balader

Les insectes farouches

Qui font mouche

Dans la demi-heure

Charnière, quand la candeur

De l'effet papillon noie

Et broie

La clairière avec les larmes du lac

Opaque, comme la fête de Pâques

Met les oeufs dans le même panier

Des pondeuses mères poules

Qui jettent des graines à la foule

Du promeneur qui envoie balader

Les vaches à se faire paître,

Avec les arbres des hêtres sauvages

Loin du rivage

Mais près des parages

Qui sèment le trouble

Qui encense et adoube

Le promeneur qui envoie balader

La communauté et l'humanité,

Pour remettre en question leur sincérité

Et évaluer le fond de leurs vérités surréalistes

Ou simplistes,

A imaginer ce qu'adviendrait 

Le monde sans eux,

Où les animaux seuls rescapés 

Laisseraient échapper 

Tout leur amour et leur amitié,

Bien meilleurs et fabuleux

Que les humains,

Où les animaux entre copains

Joueraient les entremetteurs

De bonnes ondes qu'ils diffuseraient,

A la rencontre du promeneur 

Qui enverrait balader

Les bonimenteurs,

Pour préserver 

L'intégrité et l'intégralité

Des animaux

Et des rares badauds,

Intelligents d'avoir compris

Que l'union fait la force

De l'entière compagnie

Jusqu'à l'écorce

Terrestre, où l'unique héros

Sera le promeneur

Qui enverra balader

Le profit

Au profit d'une embellie,

Entre les humains

Et les copains

Pour vous tous

Au jardin 

Des coups de pouce

Verts, dès que le promeneur

Plantera la graine du bonheur

Pour y ramasser

La récolte d'un monde meilleur,

Revigoré et chéri

Au temps d'OTAN

De l'espérance de vie aguerrie,

Qu'a guéri 

La liberté

Et la paix,

Ensemble et maintenant.

 

Jérôme de Mars

 

 

Des accès

 

Abcès

On en a assez

Des accès

Désaxés 

Taxés

Surtaxés

Et sûrs taxés

Car malaxés

Et mal accès

Car on en a trop taxé

D'avoir assez

D'un crustacé

Qui tape incruste d'accès

D'avoir accès

A des abcès

Désaxés

Des accès

Taxés

Surtaxés

Et sûrs taxés

Car on a plus assez

Et accès

Des accès

Désaxés

Mal axés

Malaxés

Et resassés

En tapant un crustacé

Taxé

D'abcès

Désaxé

Des accès.

 

Jérôme de Mars

   

                                                      Blague  :

 

 

1) Pourquoi les prophéties du Ramadan ne sont-elles pas toujours une science exacte  ?

 -  Parce-qu'il y a à boire et à manger concernant les prophéties du Ramadan  !

 

2)  Pourquoi la famille BEDROSSIAN ne me comprend pas  ?

 -  Parce-qu'on n'a pas les mêmes centres d'intérêt  !

 

 

                                              Jérôme de Mars

Ces heures seize

 

16h16,

C'est leurre

A pas d'Eure,

Dont le loir est cher

Dans un nombre pair,

Comme ces heures seize

Attirent les faveurs

Du beurre, de l'argent du beurre

Et du sourire de la crémière,

Qui est une crème de beurre

De gentillesse et de tendresse,

Quand il est 16h16

Et que ces heures seize

Provoquent la délicatesse,

D'emmener à la semaine

Une multitude innombrable de treize

Amateurs de blues dans une musique qui dégaine,

A pas d'leurre ces heures sèches

A la guitare antisèche,

Comme une rengaine 

A l'unité de la centaine

De ces heures seize,

Où tout le monde est à leurre

16h16,

Rendez-vous au garde-fou 

Des mous et des remous

A 16h16,

Où l'horizon poétique lâche ses névroses

Artistiques dans une surdose de nécrose

Spleen et mélancolique en coliques acolytes,

Qui décrypte le phénomène

Lisse dans un des lisses oh quel délices

Cette esthétique de styliste,

Dont l'effet de mode s'érode

Et rôde

Dans des stéréotypes

A 16h16,

Ici ces heures seize

Ristournent au trapèze,

A l'aise Blaise

Pascale, comme la défaite pascale

Du groupe SUPERBUS 

Confirme le terminus,

Station à bout portant, on ferme le bal.

 

Jérôme de Mars 

 

Gratte le ciel

 

Gratte-ciel

Qui gratte le ciel,

Avec plus d'une corde à son arche

Il prend de la hauteur,

Quand il voit L'arche

De long en large, 

En marge

D'un gratte-ciel,

Qui gratte le ciel

De son papier buvard

Arc en ciel, 

Et qui jette un gratte ciel 

Mi sel, mi poivre et mi ciel

De son arc en ciel Missel,

Qui colore l'envers du décor

De l'espace ciel 

Indolore en cador,

Qu'adore le ciel bleu nuageux

Avec des crayons de couleur grisonnants,

En un gratte-ciel qui gratte le bleu plus vieux

Quand le pic de l'immeuble ordonne

Un jeu mi poivre, mi sel qui coordonne

L'ange ténébreux des sept péchés capiteux, 

De ce gratte-ciel grise mine qui se grise arc en ciel

En un gratte-ciel édifiant,

Fort, forteresse plutôt aux fruits du hasard

Genre le bazar du ciel, 

Qui gratte le ciel singulier, pluriel 

Avec une pléthore d'étincelles,

Avant que le ciel qui gratte le ciel

Nous tombe dans un casse-tête dément ciel

En ce gratte-ciel porte-bonheur.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

                                                    Blague  :  

 

 

 

Pourquoi avec moi connaît-on la chanson quand je déchante les gens qui m'enchantent  ?

  -   Parce-que c'est Jérôme  !

 

 

 

                                            Jérôme de Mars

 

 

                                                   Blagues  :

 

 

1)  Pourquoi faut-il se montrer patient lorsqu'il y a un attentat   ?

    -  Parce-qu'on est en attente ah  !

 

2)  En gros, que fait un Syrien obèse pour mettre fin à la dictature de son pays  ?

   -  Il renverse le régime Syrien  !

 

 

                                            Jérôme de Mars

Le jour et la nuit

 

Bonjour, le jour s'est levé

Et relevé pour prendre le petit-déjeuner,

Avec vous la famille

Et les amis,

Car quand c'est le jour

Vous dites bonjour,

Et quand c'est la nuit

Vous dites bonne nuit

Les inuits dans cette froide ambiance

Alors qu'il n'y a pas de nuages à l'horizon,

Dès que le soleil chauffe à bonne séance

De températures qui prennent tout au second degré

Pour en rire sur le balcon en larrons

Car c'est le jour et la nuit,

Lorsque le soleil dort pendant que la lune mange son croissant

Recrudescent en mettant l'accent sur le démon du Midi

D'un ciel bleu qui s'assoupit dans son lit penchant,

Et dépendant de plans sur la comète pendant

Le jour et la nuit,

A contre-jour et d'un beau jour presqu'île de vierge Marie

Qui marient le jour et la nuit,

Seulement si le soleil tombe en escarcelle fière

De la lune en pleine une qui marche à découvert

Le jour de la nuit et la nuit du jour,

Avec vous la famille 

Et les amis

En guise de séjour,

Ces jours-si dans la mer méditerranée

Trempée, détrempée-vous, on est à pied  !

 

Jérôme de Mars 

 

 

                                                    Blague  :

 

 

Pourquoi y a t-il eu un attentat dans le quartier Opéra à Paris le samedi 12 mai à 21 h  ?

  -  Parce-que tout le monde est à couteaux tirés  !

 

 

                                             Jérôme de Mars

En paix  !

 

Hier, on se faisait

La guerre naguère,

Alors qu'aujourd'hui

On espère

Avec une forte envie,

Que le monde reste en paix

Et en respect

Avec ses différences assumées

De quiconque en paix,

Pour que demain on fasse un appel du pied

A la fraternité d'une assemblée d'humanité,

Rassemblée dans le seul intérêt

De la réciprocité et non des rivalités

Du profit et de sa vanité,

Certes hier, on n'était pas en paix

Mais aujourd'hui, on est absolument

En paix

Et demain inexorablement,

On le demeurera

En paix dans la joie

D'un reste en paix,

Avec le respect

Du temps présent 

Et pour longtemps

En paix,

S'il vous plaît  !

 

Jérôme de Mars

 

                                                   Blague  : 

 

 

Que fait un sexe d'homme qui profite de sa fortune  ?

-  Il jouit de son bien  !

 

 

                                            Jérôme de Mars

Le soleil console la pluie  

 

Do ré mi fa sol

Qu'on sol

Le dise

En terre promise,

La pluie pleure 

Tout ce qu'il pleut

Et crache sa peur

De ce qu'elle ne peut

Prendre pour vénération,

Comme d'un orage d'été

De désillusion

Et pour échapper

A l'échafaud,

Le soleil console la pluie

Avec des si,

Car ainsi,

Voilà un gros coup de chaud

Quand le soleil cajole la pluie

Qui morfond le gris de la pluie

Et le confond avec un ciel bleu joli

Et ravi parmi son royaume favori,

Comme le soleil console la pluie

Sur le sol groseille d'un terrain fleuri

De raisins mûrs

Avec une pincée de dame nature,

Qui a bon dos

Si le soleil et son fardeau

Ont des courbatures

A jeter en pâture 

La pluie coupable d'un coup de folie

Alors que le soleil irresponsable réveille en flâneries

Le cousin du soleil et de la pluie,

D'où jaillit l'éclipse lunatique

Qui se charge de la théorie

A la pratique

De remettre en couple le soleil et la pluie,

Comme le soleil console la pluie

De son chagrin infini,

Car le con dansait

Le condensé 

Qui dormait sur ses lauriers,

Là où le soleil 

Dort l'oseille,

Qu'adore le soleil

Qui console la pluie

Sur le sol tapis,

Qui leur dédie

Merci pour la vie. 

 

Jérôme de Mars

 

  

                                                     Blagues  :

 

 

1)  Pourquoi Christophe m'as-tu dit que tu verrais pour venir demain chez moi   ?

    -  Parce-que tu n'as pas toujours la même vision des choses que moi  !

 

2)  Pourquoi Edwin, m'as-tu dit que tu verrais pour venir au restaurant avec Serge ? 

  -   Parce-que tu m'as dit mon oeil, je viendrais pas  !

 

3)  Dans quoi je te range si je te vanne  ?

 -   Je te mets en boîte  !

 

4)  Pourquoi le jeudi Christophe, prends-tu du recul avec L'ESAT de Vitry en n'étant pas là  ?

-    Parce-que je dis tu es détaché de L'ESAT de Vitry  !

 

                                             Jérôme de Mars

Le monde n'a plus de paroles  !

 

Comme une chanson

A la maison,

Chacun s'ignore

Et dans la rue,

Personne ne prête attention

Aux individus

Sans remords malgré le tort

De provoquer la scission

Et la cession

De La France en récession,

Car le monde n'a plus de paroles

Pour écrire une chanson

A l'unisson

De la farandole,

Puisque c'est chacun pour soi

Et Dieu pour tous

Sans un coup de pouce

De Dieu et de sa foi,

Comme les gens toussent

Et s'émoussent

Dans la loi du plus fort

Sans donner du réconfort

Aux plus malheureux

Qui pleurent leurs aïeux

Disparus dans le chahut

D'une vie qui les éternue,

Car le monde n'a plus de paroles

Pour décrire la contagion

Du frivole,

Alors qu'il vaudrait mieux

Y mettre un peu

De bonne action,

Pour que le monde 

S'envole avec les rossignols

En faisant une ronde,

Car ainsi si le monde 

A de nouveau de la parole 

Féconde en sondes,

Ca sera pour nous tous

Comme à la maison

En levant le pouce

Et comme une chanson,

A réenchanter le peuple sans bémol

Et en grande communauté

Si plus et affinités,

Comme ça le monde aura de la parole

Sur Venise et ses gondoles,

A l'unisson 

D'une population en communion.

 

Jérôme de Mars

Sous un ciel de bienfaisance 

 

Petit matin dans un lever

De soleil fier et pressé,

Pour siroter une bière rousse

Qui ne s'émousse,

L'univers allume sa lumière claire

Avec un bleu rayon réverbère

Sous un ciel de bienfaisance,

Qui lézarde les instants d'insouciance

Puisque c'est maintenant

Que vous savez si le temps est nonobstant 

Ou bipolaire,

Avec de la colère

Adjacente et assez de remontrance

Qui pourtant se tempère

Sous un ciel de bienfaisance,

Généreux avec les miséreux

Et heureux avec les ingénieux,

Pour capter l'air du temps bienveillant

Et le convertir en aspirant soupirant

Voulant capturer un peu

D'élan dans cet espace pieux,

Car seul sous un ciel de bienfaisance

Le silence le réhabilitera 

En joyeux aléas

De connivence

Et de prévenance

Dans l'innocence de l'enfance,

Encore assez présente 

Et oppressante 

Avec des plaies bien béantes

Et imprégnées d'une volonté farouche

Pour ne plus être dans le rouge,

Car il faut que ça bouge

En rendossant sa souche populaire

Et téméraire

Loin du chaud et du froid bipolaires,

Car sitôt d'antan

Se distancera de l'air du temps

Au présent,

Autant l'océan de magnificence 

Sera probant et plaisant

Au Port de Plaisance,

Par ici et longtemps

Sous un ciel de bienfaisance.

 

Jérôme de Mars

 

En mets, fais ce qu'il te plaît  !

 

Ouvrons les guillemets,

C'est bientôt le mois de Mai

Avec la fête du muguet mais

Qu'il faut célébrer en mets,

Comme en mets, 

Fais ce qu'il te plaît vers mes

Fleurs qui font une fleur au muguet qui démet

Des mets et ouvrent le mois de Mai,

Pour goûter en mets ce qui vous met

Du baume au coeur avec une armée

De mets comme en mets,

Fais ce qu'il te plaît mais,

Comme il faut arroser le mois de Mai

Avec un arrosoir d'histoires a contempler mes

Vieux souvenirs, donc ouvrons les guillemets,

Car il faut boire les paroles d'un sage qui a trimé

Toute sa vie, sauf au moi de Mai,

Car en mets, fais ce qu'il te plaît parmi l'armée

De jours fériés, pour se reposer mais

Dont il faut déguster les mets

De l'entremets 

Comme en mets,

Fais ce qu'il te plaît oui Mai,

C'est le printemps qui met

Des mets,

Et démet 

De l'entremets

En Mai,

Car fais ce qu'il te plaît mais

Oui mets,

Fermons les guillemets.

 

Jérôme de Mars

 

 

                                                         Blagues  :

 

 

1)  Qu'est-ce-que ça fait deux larves qui sympathisent en portant un toast  ?

      -  Un ver de contact

 

2)  Que dit-on d'un singe qui nettoie son long et gros derrière en prenant son pied  ?

     -   Il s'astique la queue  !

 

3)  Que dit-on d'une actrice porno qui s'en fout de se nettoyer après un rapport sexuel  ?

    -   Elle s'en lave les mains  !

 

 

                                                  Jérôme de Mars

Fin de semaine endimanchée

 

Après la fin de semaine, vient enfin le week-end, 

Quand ça me dit qu'on fasse un repas en happy end

Dès la fin de semaine endimanchée,

De samedi à dimanche en dix manches à balais

Dans le remue-ménage du printemps à 40 balais, 

Qui ont déballé les objets de l'histoire décalée

Dans la force de l'âge et de l'action 

Avec de la technologie sophistiquée en interaction,

Quand c'est bienvenue le week-end 

Et la fin de semaine endimanchée et démangée, 

Par les habitudes qui composent note vie quotidienne

A manger et à relâcher toute la pression accumulée,

Par le travail en semaine qui nous démène

Et nous emmène dans un besoin d'impression qui égrène

A imaginer une bouffée d'oxygène loin de notre époque anxiogène,

Où l'on voudrait s'évader en rêvant d'aimer des personnes saines

D'esprit et de corps, quand c'est la fin de semaine endimanchée

Et que ça me dit qu'on se voit dimanche dans un déjeuner arrosé

A la véranda de la place du peintre qui refait la façade dans des parpaings,

Dès que l'artiste esquisse la vie en rose d'Edith Piaf dans du papier peint

Qui reflète l'élégance et la beauté d'une fin de semaine endimanchée,

Et embaumée dans un samedi endimanché qu'on évoque mains et points liés

Et garde-fous alliés dans le département de L'Allier qui allie un dessin surréaliste,

Et opportuniste d'une vie d'artiste et arriviste dans le temple avant-gardiste

Qui retouche qu'après une semaine pleine, 

Revient par fin le week-end défunt de semaine  

Endimanchée car ça me dit qu'on soit dimanche happy end, the end.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Provocation

 

Evocation

C'est la révocation

Quand c'est de la provocation

Et vocation

Et qu'il y a convocation

Pour révocation

A la vacation

De la vocation

Quand c'est de la provocation

Et qu'il y a convocation

A la révocation

De l'évocation

Et vocation

De la vocation

Quand c'est de la provocation

La vacation

Evocation

Et qu'il y a révocation

De la convocation

Dans la vacation

Et vocation

Evocation

En révocation

De la convocation

Quand c'est de la provocation.

 

Jérôme de Mars

Ver de slam

 

Salut, bienvenue

Au bar des racontars,

Dont c'est le café du comptoir

De clamer impromptu

Un ver de slam

Dans le calme des états d'âme,

Lorsque y a pas dame

Au Paris Padam,

Où l'on vous dessert

Un ver

De slam,

Qui rame

Dans cette trame

D'Arnaud Beltrame,

Qui est un mélodrame

Dans un revers de slam,

Qui tombe en rad

Au rad

Qui trinque

Au drame,

Avec un ver

De slam,

Après avoir trinqué aux revers

Du mélodrame,

Qui se requinque 

Dans la quintessence 

De l'essence,

D'une graine de semence 

Immense et dense,

Où l'on vous déclame

Que le ver de slam

Se dessert

Aux revers bigames

D'un enjeu de gammes 

Aux vers

Pour toujours en forts revers,

Lorsque y a pas d'âme

Mais dame

Au Paris Padam

Qui sert un ver de slam

Avec du slave slam,

Qui tombe en rad

Dans votre rad,

Car merci de vos bons et loyaux services

Comme bientôt, on vous recommandera

Un ver de slam

Sous de meilleures auspices,

D'où l'on vous réclamera

A plus les quidams

Avec un ver de slam.

 

Jérôme de Mars

 

J'ai tout fait  !

 

A l'étouffée

Je vouvoie

Comme j'ai tout fait

Et que je vous vois

A l'étoffée

Quand j'étouffais

Et que je pouffais

La vie

Dont j'en ris

A en bouffer

L'étouffée

Comme j'ai tout fait

De l'étoffée

Que je vous vois

Voire que j'étouffais

Quand je vouvoie

Une bouffée

D'oxygène emmitouflée

Dans du cellophané

Et siphonné

A l'étoffée téléphonée

Comme j'ai tout fait

A l'étouffée

Touffue que je vouvoie

Un pourvoi

Pour voir

Que j'étouffais

Que je vous vois

Et que je tue toi

Si je tutoie

Comme j'ai tout fait

Et que j'étouffais

A l'étoffée

De l'étouffée

Voire pour voir

Un convoi

Qu'on voit

Que je vous vois

Et que je tutoie

Si je vouvoie

Que je tue toi

A l'étouffée

Que j'étouffais

Comme j'ai tout fait.

 

Jérôme de Mars

 

 

Le soleil est dans la lune

 

Trois, deux et d'une,

C'est la nuit

Sous un ciel de dune

Qui surgit,

Lorsque dans un coucher

De baisers volés,

Le soleil est dans la lune

A rugir

Et à rougir,

Car lunatique et capricieux,

Le soleil s'endort paresseux

Aux justes cieux

Dans un sommeil fabuleux,

Lorsque le soleil et la lune

Ne font qu'une,

Car c'est l'éclipse d'une

Aux dunes diurnes

D'une et une

Part en urne

De cendres de lune,

Lorsque le soleil est dans la lune

A en perdre la tête de sa une,

Comme il n'y en a qu'une,

C'est la lune  !

 

Jérôme de Mars

Extra-lucide

 

Dans un feuilleté de mise aux vers

J'ouvre la page extra-lucide,

Comme je n'y vois clair 

Dans ce monde qui bloque au feu vers

Dont les voyants sont aux vers

Et qui voit rouge au feu lorsqu'il passe over

Et saigne de son feu rouge,

Car je suis extra-lucide

Que mon coeur amer

Respire l'acide humide,

Du dissolvant qui n'est limpide

Avec un feu en bloc de fer rouge qui ne bouge,

Comme y a le feu au lac de mon état extra-lucide,

Où j'élucide mon âme qui n'arrive à être placide

Dans le souffle du coeur qui souffre de mes névroses

Et qui mouchent le coche de ma nécrose,

Au programme de l'amalgame que me porte

Les mauvaises langues de vipère qui déportent,

Que je suis louche, quand ça jase manouche

Dans mes égarements de gars, 

Bonjour les dégâts  ! Cupides et avides

De mon état livide et rigide,

Qui se liquéfie dans du liquide

En argent liquide qui me trucide,

Très extra-lucide dans le souffre ouvert

Ou vers de circonstances d'un jardin de Jacques Prévert

Dans lequel je m'interroge si j'ai le droit de trouver le bon endroit,

Pour me ressourcer au vers qui met bien le doigt

Dans l'oeil, car mon oeil tourne la page du mille-feuille

Qui affranchit toutes les feuilles que compose ce recueil,

Où je me recueille parmi les souvenirs et l'avenir

Que j'espère importé par le plaisir

Et exporté l'extra-lucide de ma clause de conscience

Pour renouer des contacts limpides dans une osmose de pleine réjouissance,

Comme la vie se maintient aux vers

Du bonheur haie

Dans le pré et que la page ferme se referme clôturée,

Cap je suis over.

 

Jérôme de Mars

 

A mon grand-père

 

Bonsoir grand-père,

Je pense fort à toi

Et je t'envoie 

Ce poème, car j'ai toujours eu foi

En toi même que t'es plus là,

Mais je me rappelle tellement fier

De toi et de nos bons moments

Passés ensemble à chaque instant

De ma vie qui n'a plus de sens,

Sans toi comme ton absence

Me pleure sans ta lumière,

Car il fait noir dans la pièce

Depuis que dans le ciel, il ne fait clair,

Mais une grisaille de pluie qui ne cesse

A toi mon cher grand-père,

D'où je te dédie ce poème avec ma peine incendiaire

Car je te dis je t'aime 

Parmi mes souvenirs en requiem,  

Un jour au paradis du ciel

Avec nos ailes

D'anges-gardiens,

Au-delà Le Missel 

Et des prières,

Pourvu que ce ne soit pas trop loin

Pour qu'on se revoit,

Cher grand-père

A bientôt je l'espère  !

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Les âmes fauchées

 

En prélude du soleil couché 

Dans la lune, la nuit ne tarit pas d'éloges

Sur le temps qui ne passe au beau fixe,

Eméchée par la rixe

De sa couleur crépusculaire qui déroge

A la règle de la pluie desséchée,

Comme les hommes pleurent

Du haut de leur demeure

Que les âmes fauchées

Ont été fauchées et débauchées,

Par l'orage en pleine gloire

D'une guerre déloyale embaumée

Au grand soir,

Dont l'effet de satin

Pressent le temps décoloré

Qui consent qu'il sent le sapin

Enrobé et dérobé

Dans un parfum de naphtaline

Consumé et désuet,

Qui décline et butine

La couleur du miel périmé,

Quand les âmes fauchées

Dépassent l'entendement humain

Et trépassent en lâchant du leste hautain,

Au teint

Des nuances contrastées

Et relatives en micro-ondes

Qui se fourrent

Le doigt dans l'oeil,

Bon pied, Bonneuil

A Bonneuil

Qui déclenche les effets de seuil,

Quand les âmes fauchées sont pauvres d'amour

Et riches de troubadours,

Assis sur leur fauteuil

A demander un de ces jours,

Quand est-ce-que les âmes fauchées

Seront exonérées

De malheurs

Et de misère dans leurs faubourgs,

Et renfloués ailleurs

Vers un avenir meilleur.

 

Jérôme de Mars

Médocs

 

Pare-chocs,

Tantôt on tient le choc,

Tantôt on s'entrechoque

A prendre des médocs,

Comme on est toc toc

Et qu'on consulte

Un psy

Dans le tumulte

D'une vie en dents de scie,

Même qu'on a des séances

De créances

Avec le docteur Penot

Point penaud

D'être peinard,

Et de prendre les choses

A la légère

De nos ecchymoses

Passagères

Avec son caractère goguenard,

Comme un renard

Qui voit Renaud

Et dont tout tombe à l'eau

Après avoir lu les trémolos

De Renaud

Qui finissent dans le ricard

De Renard

Et qui lui rappellent  les gros mots

De Géronimo,

Alors que je lui dis :  Mais doc  !

Je suis sous médocs

Et je redeviens Jérôme

Qui sent un bel arôme

D'une tasse de café,

Dont c'est la tasse de thé

De faire les bouteilles de rhum

Dans son travail,

Comme c'est pour sa pomme

D'être sous médocs

Et d'attendre de voir

Le docteur Penot,

Pour lui confier tous ses déboires

De la mère alcoolique

A l'amère acolytes

Tout penaud

De voir chez Penot,

Un renard

De comptoir

Qui attend que Géronimo

Se rembarre,

Pour écouter les doléances

Et les condoléances

De Jérôme qui prend ses médocs

Sur ordonnances,

En lui énumérant  :

Mais doc  !

Pourquoi ne suis-je qu'un numéro  ?

Quand je suis Géronimo,

Et que je ne sais faire que du rhum

Qui soûle les gens

Avec ses tourments,

Lorsque je respire l'arôme

Moi ici présent,

Jérôme,

Comme j'attends

De réécouter l'ancien album

De Renaud,

Avec la chanson, docteur Renaud, 

Mister Renard,

Car y a pas photo,

Renaud, c'est mon poto,

Au bar des racontards

Qui me rembarre

En canular

De Renard,

Qui déteint sur moi

Dans le froid 

D'une journée d'hiver

A écrire des poèmes 

Qui gonflent l'oedème

De leurs vers austères,

A relater ma vie de fou,

Dont tout l'immonde se fout

Sans garde-fou,

Où en suppliques anachroniques,

J'implore le docteur Penot

Tout penaud

Qu'il enlève les gros mots

Et les trémolos de Géronimo,

Malade chronique

Et qu'il redonne en insufflant 

A Jérôme,

Une dynamique d'arôme,

En l'éloignant de son côté renard

Et du docteur Peinard,

Très franchouillard,

Pour le rapprocher avec les bons mots

De si grand brio

De la thérapie du docteur Penot

Qui le guérira

De tous ses maux

Sous médocs

Et le remettra

Dans sa facette de gaillard,

D'où je lui répondrai reconnaissant,

Merci mais doc,

Docteur Penot,

Mister Peinard.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Chaque jour suffit sa peine  !

 

Au jour le jour,

On se lève

Et on prend la relève

Avec peine,

Dont on se remet à peine

Du jour d'avant éprouvant,

Et prouvant

Que chaque jour

Suffit sa peine,

Dont on peine

A dire

Bonjour

Et à médire

Les bonjours,

S'il y en a 

Encore

Pour garder l'haleine

Et rester en soi

Fort,

Comme chaque jour

Suffit sa peine

Et que les journées sont pleines

Et demeurent après l'effort

Le réconfort,

Dont on est le bras droit

A bras

Le corps,

Comme chaque jour

Suffit sa peine

Avec un compte à rebours

Pour y faire un tour

Et un retour

Par un détour

Des tours,

Dont on peine

A garder la tête pleine

Si fort

Et en renfort

Qu'on mène

La mène

Qu'on ramène

A peine,

Et dont on se démène

Avec peine,

Comme chaque jour

Suffit sa peine.

 

Jérôme de Mars

 

 

                                                      Blague  :

 

 

Pourquoi prend-on les choses avec du recul lorsqu'il fait beau et chaud   ?

  -   Parce-qu'on ne les prend pas au 1 er degré  !

 

 

                                             Jérôme de Mars

Le printemps passe du bon temps

 

Beau jour, le ciel,

Y a le soleil

Qui se lève à L'Est,

Mais très à L'Ouest

De L'Everest 

Qui reste leste,

Comme un Eden de villégiature

Dans un jeu d'écriture

Au mois de Mars, lorsque l'océan

Dans un cri exaltant prie le printemps,

D'apporter du bon temps

Avec des moineaux juchés 

Sur les arbres enchantés,

Pour que le printemps passe du bon temps

En souriant et en riant reconnaissant

Vis-à-vis du soleil bienveillant,

Et bien veillant sur la faune et la flore

Dans la forêt des animaux variés sans temps mort,

Entre deux baisers échangés avec des oiseaux migrateurs

Qui flirtent en tourtereaux le long du lit élévateur

Dans la saison qui tape l'incruste en insinuant

Que le printemps passe du bon temps,

En séduisant le roi lion et en chansons

D'une belle mélodie qui protège la loi du talion,

En y allant dans une ballade en une passade

D'un défilé amoureux sur fond de décor qui persuade

Le printemps qu'il passe du bon temps,

En amadouant le soleil dans un pseudo credo qu'il y a longtemps

Le printemps demeurait triste comme un clown triste,

Alors que maintenant, le printemps surpasse les pessimistes

En déclarant son amour d'artiste afin qu'il soit empreint tant,

Temps qu'il y aura des fleurs et les rougeurs du bonheur pourtant

Bien nécessaire pour jouer les intermédiaires, tant que le printemps

Passera du bon temps avec le soleil et le ciel bleu en aimant sciemment, autant

Qu'en emporte l'au temps d'antan.

 

Jérôme de Mars

 

                                                     Blagues  :

 

 

 

1)  Qu'est-ce-que ça fait des milliers de bouteilles qui poussent le bouchon trop loin sur le périphérique  ?

   -   Un embouteillage

 

2)  Pourquoi faut-il protéger les belles plantes et leur environnement  ?

  -   Pour préserver leur jardin secret

 

 

                                               

                                              Jérôme de Mars

D'alcooliques à acolytes

 

En cette époque mélancolique,

La France a la colique

Avec Paris amnésique,

Comme ici loin le paradis bucolique,

Où c'est chacun pour soi

Dans le chaud et le froid

Avec des calculs néphrétiques

Et des conflits névrotiques

Dans cette France ivre de bouteille,

Qui soule le soleil

Qui s'éloigne

Avec empoigne,

Dont la marque d'intérêt

Est la solidarité

Affiliée

A la fraternité,

Et pas comme ce Paris

Isolé dans l'individualisme

Sans merci et répit

De La France de l'égoïsme

Avec du grand n'importe quoi

Et du je m'en foutisme,

Ce qui prévaut l'incivisme

Et vaut le prisme

Que notre société

Ne fonctionne qu' en argent comptant,

Avec une parole qui demeure d'argent content

Dans le dynamisme mais contant

De cette France d'alcooliques,

Qui a l'âme mélancolique

Et le souffre avec la colique

Avec des conflits intérieurs névrotiques

Dont les maux d'enfant ne sont comiques,

Comme maintenant, c'est chacun pour soi

Et Dieu pour tous,

Avec des gens qui hurlent pousse

Sans coups de pouce,

Alors que si on achète un Dieu pour tous

Et de la soie,

Ca sera chacun pour soie

Et Dieu pour tous,

Avec une France d'alcooliques

Qui se sèvrera en une France d'acolytes

Ivre de soleil

Et sobre une bouteille

A la mère

De notre existence héréditaire,

Comme de passer d'alcooliques

A acolytes,

Car il suffit d'un déclic 

Hétéroclite et cosmopolite,

Pour tendre la main

Et attendre que demain

Ne soit les SDF de France

Mais des gens sans difficultés financières

En France

Dans la bienveillance salutaire,

Du passé de La France d'alcooliques

Au présent bucolique,

Avec vous mes chers amis, 

De La France d'acolytes

Qui sourit,

Comme il suffit seulement

Et simplement

D'un mot et d'une attention sympathique

Et humaniste,

En tenant à distance les cyniques

Et les égoïstes,

Pour redécouvrir

Avec plaisir

Une France o' voilà émérite

D'alcooliques

A acolytes,

Due à son seul mérite.

 

Jérôme de Mars

 

 

Alpha oméga 

 

Alphabet

T'es bouche B

Si de ton pense-bête

T'es alpha bête

Ou analphabète

De l'alpha bêta

Si t'es oméga

Avec hauts mes gars

Et si t'es oméga drive

Ou oh mes gars live

De l'alpha oméga

En alphabet

Bouche B

A l'alpha bête

En analphabète 

Où oh mes gars

Bonjour les dégâts

Si tu tombes bien

D'oméga

Et que tu tombes bien

Bas

A l'alpha

Hauts mes gars

Si de l'alpha

T'es alphabet

Et bouche B

Et que d'oméga

Tu tombes bien

Oh mes gars

A l'alpha

Qui tombe bien

Bas

Le pense-bête

Et le dépense bête

Alpha bête

Et analphabète

Comme t'hébètes

De l'alpha bêta

A l'oméga.

 

Jérôme de Mars

Je bois des vers  !

 

Accoudé au bar

Du comptoir,

Se recharge mon réservoir

D'abreuvoir et arrosoir 

D'histoires pas dérisoires,

Dont je me sers

En vers 

De paroles,

Comme d'un réquisitoire 

D'exutoire notoire,

Quand passent les chansons 

De farandoles

En moisson,

Et que ça me dessert

Bien, comme je me sers

Des paroles

Et que je bois des vers,

Comme un maudit rossignol

Libre comme l'air,

Dont je ne sais si mon revers

Dessert les vers

De bémol

Ou s'ils m'inspirent les paroles

En illuminé rossignol,

Que je suis ressoudé au bar

Que je rembarre 

Et dont je me sers

En paroles,

Comme je bois des vers

Et dont je dessers

La ligne imaginaire,

Avec mes frères

Qui se mettent aux vers,

Après tout, je bois des vers

De l'amitié parmi mes congénères,

Quand je me sers

Des paroles

Et que je dessers 

Des vers

En vieux rossignol,

Au terminus de la ligne passagère,

Point linéaire.

 

Jérôme de Mars

 

 

Vogue sur l'eau

 

Fenêtres ouvertes,

Sortez la tête couverte

Avec l'exode des oiseaux

Sur le radeau

Qui vogue sur l'eau,

Et qui emmène ses badauds

Sur un îlot,

Grâce au radeau

Qui vogue sur l'eau

Et qui tape du pied,

De par les poissons survoltés

Qui nagent dans la danse

En impatience,

Des coraux au fond de l'eau

Qui cachent de jolis lots,

Des vestiges de bateaux

Qui gisent dans un toréro

Et un boléro

De poissons métallos

Marteaux ou ciseaux,

Comme des métaux brutaux

Avec la rame du radeau

Qui vogue sur l'eau,

A boire le sel de la vie

Mais qui ne donne pas envie

D'ingurgiter la mer imbibée

De sels sur les plaies,

Avec la colère de la terre

A en extraire

Toute la paix populaire,

Ainsi puisque les congénères

Ne s'entendent guère,

Allons enclencher un hymne salutaire

En haut de l'eau,

Pour que les poissons

Vous saluent en frères

Dans la mousson,

Et que depuis le radeau

Qui vogue sur l'eau,

On arrive en héros

En prenant un nouveau départ,

Car il n'est jamais trop tard,

Comme ici la mer 

Pose pied à terre

En inventaire,

D'un monde solitaire,

Que maintenant, on espère solidaire

Ravitaillé et revigoré,

A volonté

Pour des millénaires.

 

Jérôme de Mars

Les bourgeons voient la vie en rose

 

 

Pétales de fleurs chers dulcinées écloses,

Vous trouverez dès votre retour au bercail

Le parfum au travail qui vous emmènera au sérail

Des jardiniers de l'amour quand les bourgeons voient la vie en rose,

Et que la porte aux frontières de l'extase se transporte en osmose

Avec des toutes petites choses de trouvailles qui confondent les névroses,

En des roses affables dans l'eldorado de L'Eden qui embrasse sur la bouche

Toute la ribambelle des confiseurs qui vous mettent l'eau à la bouche, 

Et qui débouchent sur un défilé de fleurs qui s'enrhument avec le nectar

De leur pollen dont c'est toujours la même rengaine de déclencher le tintamarre,

D'un bouquet de fleurs qui trouve porte close en comptant d'un trèfle à quatre Feuilles leurs bons sentiments qui divulguent leur intimité en essuyant les plâtres,

Quand les bourgeons voient la vie en rose

Avec un piaf qui arrose et irrigue les métaphores d'une prose,

Dès que la vie semble vergeture mais qu'il faut en déceler la vraie nature

Pour humer le printemps et jeter l'hiver en pâture,

Et s'imaginer sur une balançoire à réciter la poésie des belles choses

Qui ose vous déclarer sa flamme dans des dithyrambes loin les nécroses,

Comme les flammes de l'amour hasardeux vous rapprochent d'un joli sillon

Du sillon des yeux de Venise qui se gondolent avec ses gondoles aux environs,

Du magnifique endroit des tropiques exotiques, lorsque les papillons en anicroches

Reportent le printemps en hiver en cas de galère,

Et que tout et son contraire

Vous évoquent Voltaire sur le Paris inventaire de Gavroche,

Alors que les colombes insultent tous azimuths ces drôles d'oiseaux de corbeaux

A faire de l'excès de zèle en faisant les beaux sur Le Carrousel de ces corniauds

Mais puisque les bourgeons voient la vie en rose,

Autant prendre un piaf et se le réciter en chansons de pause

Sur la vie du jour et de la nuit agités, 

Et ainsi les bourgeons vous fredonneront bonjour et à plus si affinités.

 

Jérôme de Mars

Amalgame 

 

Monogame ou polygame,

Voici un gamme ouvert

Par les fenêtres de derrière,

Avec le programme

En électrocardiogramme,

Qui bat la chamade

De cette ballade,

En pictogramme

D'un amalgame

Avec toi Serge en gamme o'vert,

Où je te demande

Dans la loi de l'offre et de la demande,

Si je te sers-je un ver

De l'amitié entre confrères  ?

D'un amalgame 

Qui met un gramme 

Dans un mélo-drame,

Dont c'est un drame

Si l'amalgame

N'est plus ta came,

Puisque c'est une réclame

De ton programme

En amalgame,

Qui joue des gammes ovaires

D'un mal de mère prépubère,

Quand ton amalgame

Rejoue la partition d'une fée d'hiver,

Alors qu'arrive le printemps 

Réenchantant la saison, 

Des bourgeons 

Dans un calme plaisant

De ton amalgame,

Où l'on te rappelle avec ton programme

De tes gammes qui jettent le macadam,

Dès que ton amalgame

Dame le pion des dames,

Et que rame ton slam

Qui déclame et clame,

Revoilà ton amalgame

Pour plus longtemps, 

Dans le temps

De ton amalgame

Sur Le Paris Paname,

Car y a plus de programme

Comme ton amalgame

Finit en gamme o'vers,

Fort revers, où l'on boit un ver

Avec toi cher Serge, 

Dont je te quémande ressers-je

Moi un ver  ?

En des revers 

Diabolo menthe, 

Qui décantent, qui démentent

Et qui incantent un breuvage

Le coeur à l'ouvrage

Bientôt sans grammes,

Mais de retour avec un programme

 Qui damera sur le macadam,

Tout un ramdam

Avec ton amalgame

Gamme over.

 

Jérôme de Mars

 

 

La vie est un combat  !

 

Ils étaient des fois

Des aléas qui vous vouvoient,

Que la vie est un combat

Qu'on débat et qu'on s'ébat

Dans la joie et aussi parfois

Dans la courroie du désarroi,

Qui vous tutoie

Que la vie est un combat

Et qu'elle vous abat dans les abats

De boucherie avec pertes, fracas,

Et tracas qu'on bat dans une voie

Sans issue et avec des acras de morue

Dans un silence pesant de sangsues, 

Comme on le sait déjà 

Que la vie est un combat,

Et qu'il faut mettre bas

La résilience de son moi, 

Comme y a des hauts et des bas

Dans la vie et qu'il faut renaître de ses pas

En assurant son devenir,

Et qu'il faut mettre bas

Pour l'ire l'avenir,

Comme on a des projets ici là 

Et que la vie c'est aussi du plaisir

Avec mes dires sans médire, 

Mais éblouir sa vie d'un repas

Qui nourrit l'existence en aléas,

Comme la vie est un combat

Et qu'il faut qu'il y ait un débat,

Pour faire une musique en la

Et qu'on écoute la beauté du ciel en éclats

De lumières qui brillent au-delà d'êtres béats,

Et d'admirer la simple plaisance d'être soie

Dans un monde qu'on espère bienveillant et droit,

Comme la vie est un combat 

Et qu'on bat l'espoir d'être encore là,

D'ici là avec nos amis et notre famille à boire

La vie comme de distribuer un pourboire,

Pour remercier le royaume céleste de nous aimer extras

Avec beaucoup de carats

Et qui ornent la parure de notre bonheur ainsi roi,

Avec les parois qui lâchent la courroie

Et qui résonnent le glas

D'un tremplin enfin léger dans un canevas,

Accroché dans l'envers du décor d'un bateau qui louvoie

En prenant la direction qui porte la croix

Des vieux loups de mers, comme la vie n'est plus un combat,

Mais déjà un sempiternel débat

En route vers la joie avec un toit,

Pour toi et moi,

Chacun pour soie. 

 

Jérôme de Mars

 

 

  

Ces vers

 

D'un brin de poème qui brode l'ode de ces vers

Ces vers sont sévères vers ces vers

Des vers ces rimes qui traînent vers ces vers

Sévères verser ses vers qui ont des versets sévères

A l'encre de machine par le poème troubadour 

Qui roule et déroule trompettes et tambours

Avec le crabe-tambour qui en pince ces vers

Vers ces vers qui ont dès vers sévères 

En éjectant ces vers versés vers aux vers

Déversés vers cette poésie sans frontières mise o'vers

Cap verset vers des versets déversés sévères et faux revers.

 

 

Jérôme de Mars 

Les oiseaux voleront le ciel

 

Petits moineaux pluriels,

Demain, vous serez les corbeaux

Qui auront le dernier mot

De vos prunelles,

Et qui jetteront les moineaux

Vers la passerelle

Des corps beaux

Dans un tunnel

De mainates,

Avec mes nattes

De stress

Et mésanges,

Avec mes anges

De tresses,

Là où de la grange

Brûlera le soleil,

Lorsque les oiseaux voleront le ciel

A coups d'étincelles

Dans la providence

Des tourterelles

Et des hirondelles,

Qui feront du zèle

Sur la stèle

Des vieux oiseaux,

Qui reposeront en ribambelle

Avec leurs numéros

De drôles d'oiseaux

Qui ricaneront avec leurs becs,

Lorsque les oiseaux voleront le ciel

Avec leur fiel 

De prises de becs secs

En vilains oiseaux,

Qui tourneront le dos

Au tango des gentils oiseaux,

Dès la saison du printemps

A roucouler d'amour clément,

Lorsque les oiseaux voleront le ciel

Des Iles de l'eldorado,

Comme nous leur distribuerons notre credo 

A tous les créneaux des fuseaux horaires

Sans frontières,

Car plus loin resteront les trémolos

Du ciel,

Plus près demeureront ci-haut

Les merveilles

Qui dîneront aux chandelles

Avec les oiseaux vétérans,

En fiers princes charmants,

Lorsque les oiseaux voleront le ciel

Eternel, puceau avec la grêle

Et charnel avec le soleil.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

 Au carrefour de la rue                                                                              

 

 

 

                                                                                     D

                                                                                     e

                                                                                     s

 

                                                                                    P

                                                                                    r

                                                                                    o  

                                                                                    v 

                                                                                    i

                                                                                    s

                                                                                    i  

                                                                                   o     

                                                                                   n  

                                                                                   s

                                                                                   

                                                                                  A                            

                                                                                  u                                                                                                                                                          

                                                     A                           C        

                                                     u                           a  

                                                                                  r       

                                                    C                           r        

                                                    a                           e          

                                                    r                            f               

                                                     r                          o

                                                     e                         u

                                                     f                          r

                                                    o

                                                    u                          D

                                                     r                          e

 

                                                                            L

                                                    e                         a

 

                                                    L                          R

                                                    a                          u

Les piétons marchent dans la rue                          Et se ravitaillent

 

 

 

 

Surplace et font leurs courses of course                    Pour avoir en magasin

                                                              t                    o

                                                                                   u

                                                             A                    r

                                                             

                                                           F                    P

                                                           o                    a

                                                           n                    y

                                                           d                    e

                                                                                 r

                                                          L

                                                         a                    A

                                                                               v

                                                        C                    e

                                                        a                    c

                                                        i

                                                       s                     U

                                                       s                     n

                                                       e

                                                                            B

                                                                            i

                                                                            l

                                                                            l

                                                                            e

                                                                            t

 

                                                                          D

                                                                          '

                                                                         h

                                                                         u

                                                                        m

                                                                        e

                                                                        u

                                                                        r

 

                                                                       D

                                                                       e

 

                                                                      B

                                                                      o

                                                                      n

                                                                      n

                                                                      e

 

                                                                     F

                                                                     a

                                                                     c

                                                                     t

                                                                    u

                                                                    r

                                                                   e

                                                                   .

 

 

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Des jours avec et des jours sans

 

Vous, les copains,

Entre prises de becs

Et régime aux raisins secs,

Le bec des oiseaux ouvre le bal triomphant

Du soleil brillant,

Quand y a des jours avec

Et qu'on mange des raisins secs,

Mais lorsqu'on entend 

Des gens pète-secs

Avec leurs mots secs 

De prises de becs,

On descend l'esprit plombant

Dans des mille et des cent, 

Quand y a des jours sans

Pas tendres

A attendre

L'orage pète-sec

Aux nuages secs,

Qui provoque des prises de becs

Et qui évoque que le monde quelquefois 

Peut être orageux, houleux

Mais aussi heureux et bleu

Dans la joie,

A se remémorer qu'on sirotait

Une bonne tasse de thé

Dans l'amour et la fraternité,

Quand y a des jours avec

A déguster des raisins secs,

Et à souffler

Et à boursoufler 

La colère du vent,

Décompensant et dépréciant

Une infusion

Qui évolue en une effusion

Dans des mille et des cent,

Quand y a des jours sans

A écouter des gens pète-secs

Avec leurs mots secs

De prises de becs,

Et à se demander

Si le monde est inter net  ?

Depuis l'apparition d'Internet

Avec des plans sur la comète,

Ou s'il tombe aux oubliettes

A ne plus conter fleurette

Sans amourettes 

Depuis belle lurette,

Dès que le monde est aveugle

Et beugle,

Alors que si on met des lunettes,

On voit nec

Plus ultra net

Avec que des saynètes

Et des raisins secs,

Quand y a des jours avec

Et plus de gens pète-secs

Avec leurs mots secs

De prises de becs

Dans des mille et des cent,

Quand y a plus de jours sans

Et qu'il n'y a que des jours avec

Plus secs du tout, mais nec

Plus ultra,

A diffuser

Dans la joie

De vous à moi

Et en extra,

Comment ça va

Plutôt bien avec vous, les copains.

 

Jérôme de Mars

 

Claude François, les belles années

 

1962, cette année-là,

Cloclo, tu débutes tes années tubes,

Avec comme d'habitude 

Une chanson populaire,

Le lundi au soleil

Que tu chantes en compagnie

De Belinda, 

Toi qui te considérais le mal-aimé,

Alors que tu fus comblé

Avec toutes ces femmes,

Belles !  belles !  belles

Comme le jour,

Car ce fut toujours la même chanson

Toi le chanteur malheureux

Que tu sois avec Donna,

Une pauvre petite fille riche,

Alors que si j'avais un marteau 

Je te dirais stop au nom de l'amour,

Pour que tu cultives des magnolias for ever

Toi qui naquis à Alexandrie,

Mais quand le matin se lève

Tu me chantes à la radio

" J'attendrai " comme une chanson française,

Toi et moi contre le monde entier

Et que j'y pense et puis j'oublie,

Alors que tu n'étais pas un sale bonhomme,

Même si tu revenais d'où tu es,

Car tu sais le téléphone pleure

Depuis ta tragique disparition

Il y a 40 ans, et ça fait 17 ans

Que je viens dîner ce soir,

En t'écoutant comme un jouet

Extraordinaire et en t'emmenant

Avec moi, quand je vais à Rio 

Et que là-bas, il fait beau, il fait bon,

Et que grâce à toi et le soleil,

Je te fredonne Sha la la,

Car hier est prêt de moi,

D'où je te dédie mon cher Cloclo

Pour les 40 ans de ta mort 

Depuis ce 11 mars 1978,

Comme soudain, il ne reste qu'une chanson

D'Alexandrie à Alexandra,

Car y a le printemps qui chante.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

Chère tante Gisèle

 

Chère tante Gisèle

Depuis la ligne parallèle,

Je t'envoie ce message d'amour

Qui traduit à l'autre bout du fil

Tous nos souvenirs qui défilent,

Comme tu me manques sans retour

Et dont je prie le ciel,

Pour que mon oncle Michel

Te tienne la main

Et t'insuffle un doux parfum,

Qui caresse mon besoin

D'espérer te revoir

Un beau jour,

Pour que toi

Et moi,

On aille boire

Ensemble un verre 

Avec Coluche,notre coqueluche

Au paradis des coqueluches,

Car après les revers,

Voici le verre de l'amitié

Chère tante Gisèle,

D'où je te salue 

Avec tout mon respect fidèle

Et mon affection de longue durée,

Et sache que depuis tu t'es tu,

Je te transmets

Mon amour 

Pour l'éternité.

 

Jérôme de Mars

Embouteillages

 

Dépareillage,

Le monde est sauvage

Et règne sans partage

Dans l'aérophagie des pétages

De plombs,

Comme tout le monde

S'en fout

Et vagabonde,

Pendant que le peuple devient con

Et rubicond 

Défendant bec et ongles

Avec rubis sur ongles

Des mauvaises ondes,

D'un monde aphone

Qui en devient fou

Au garde-à-vous

Dont ça ne regarde vous,

Dans ce putain de monde

Sans garde-fous

Qui souffre le chaud et le froid,

Lorsque tout le monde

Aboie

Dans ce monde 

En embouteillages

Et en siphonnage,

Comme ne répond le téléphone

Et qu'on ne vote au porte-voix 

Du mégaphone

Dans le chemin sans croix,

Avec que des partis pris

Et des repris

De justice qui sévissent

En coupes des vices,

Où le monde

N'a plus le moral

De la morale,

Comme ça en devient banal

De faire du mal

Et que tout le monde

S'en fout,

Que l'immonde abonde

De gens à bout,

Comme le monde

Est en embouteillage

Sans partage,

Et animal

Avec Hannibal,

Comme le je m'en foutisme

Devient un incontournable refrain d'artiste

En conservatisme

Et que la violence 

Démarche en déviances,

Dans la loi du plus fort

Et du monde

De l'ignorance,

Comme c'est la loi du silence

Et du monde

Des crapules

Qui véhiculent

Des idées nauséabondes,

Et qui dévergondent

La France pudibonde,

Qui inonde d'insultes

Le folklore 

Et le phosphore

En ce monde

De métal fort,

Qui sonde

Le tumulte

De ce monde en fronde

Qui gronde,

Lorsque la différence

Et l'indifférence

Marchent ensemble

En embouteillages

Et assemblent

Un monde

De dépareillage,

Avec la rage

au ventre,

Qui évente 

L'appareillage 

D'un paradis d'enfer,

Lorsque Lucifer 

Fait l'apologie de la violence

Comme d'un hymne au respect

Et à l'intelligence,

Qui coule avec du sang de véhémence

Dans les veines

Farouches qui voient rouges 

Et qui rendent louches,

Les jeteurs 

Et les fauteurs

De métaphores,

Avec du clore

Et du fol pour clore

Ce pamphlet

Contre la connerie humaine 

Et hautaine,

Pour en faire

Un appel à l'amour à la semaine

Avec clarté

Et en aparté,

De ce monde 

Qui ne sera en embouteillages,

Mais dans le partage

De la libre circulation

Et de la communication

Sans y aller à reculons,

Comme nous vivons,

Nous marchons

Et nous avançons,

Car allons-y vers le pardon

Et la communion

Pour de bon.

 

Jérôme de Mars

Une nouvelle page

 

Au clair du printemps,

Bienvenue bientôt sera le bon temps

De tourner une page,

Pour démarrer une nouvelle page

Aux râpages

Page par page

Sans dérapages,

Mais être à la page

Pour passer le péage

D'une saison, 

Au tronc

D'un arbre 

Usufruitier, à tremper

Le marbre 

Dans du mare de café,

Et à désigner

Une nouvelle page

Qui sera le râpage 

D'un printemps en immersion,

Avec la douce France

De Charles Trenet

Qui chantera la communion

De la belle espérance,

En images,

La tête dans les nuages,

Pour démarrer moteur une nouvelle page

Avec des crayons de coloriage

Qui donneront des couleurs aux laitages,

En l'étage de l'attelage

Par âge dans les parages,

Où il suffira d'être sage

Comme une image,

Pour enfin rejoindre les rois mages,

Car lorsque une ancienne page

Se ferme

En cépages

De ces pages

En des râpages,

Voilà qu'on redémarre ferme

Une nouvelle page

A la ferme.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

                                                    Blague  :

 

 

Pour quel match, le PSG peut-il se faire des cheveux blancs   ?

-  PSG-L'Oréal

 

 

                                            Jérôme de Mars

 

 

                                                                                          Jérôme de Mars

 

 

                                                                                         Vers l'an accordé.

                                                                                         Et requiem

                                                                                         Post-mortem

                                                                                        Du diadème   

                                                                                       Dans le totem

                                                                                       Et vous dire je t'aime

                                                                                       En chrysanthèmes 

                                                                                       Pour mourir ce poème

                                                                                       Douze pieds

                                                                                       Car ainsi, vous avez encore

                                                                                       Avec des cors au pied,

                                                                                       Dans l'envers du décor

                                                                                       Le Vercors

                                                                                       Comme on vous l'a à cordée

                                                                                         Premier de cordée

                                                                                         Dans le verlan en cordée

                                                                                         Est raccordé

                                                                                         Que l'envers du décor

                                                                                         D'un rien fou à lier

                                                                                         Qui s'en foutent de nier

                                                                                         En désaveux 

                                                                                         Morts voeux

                                                                                         Des morveux 

                                                                                         Sur l'échiquier politique

                                                                                         Qui avance le mort pion

                                                                                         Du morpion

                                                                                         Dans la rue vaine

                                                                                         Qui se pavane

                                                                                         De la savane naïve

                                                                                         Dans la brousse

                                                                                         De leurs dix manches

                                                                                        Et rebroussent chemin

                                                                                         De leurs deux mains

                                                                                           Leurs manches

                                                                                           Ceux qui retroussent

                                                                                            Qui détroussent

                                                                                            Des trousses

                                                                                             Et s'élance

                                                                                              Aux trousses

                                                                                             Qui se lance 

                                                                                              L'avis

                                                                                              Et avisa

                                                                                               Qui visa

                                                                                               Du visa

                                                                                               Par l'an vers

                                                                                              Raccordé

                                                                                              Au verlan en cordée

                                                                                               De l'envers du décor

                                                                                                 Le miel 

                                                                                                 Et éliment

                                                                                                Qui liment

                                                                                               Fous déliés

                                                                                              Soirs des rois

                                                                                             Qui font les beaux

                                                                                             Bredouillés

                                                                                             Par les mots

                                                                                            Et débrouillé

                                                                                           Embrouillé

                                                                                          De ce méli-mélo 

                                                                                          Le cadenas verrouillé

                                                                                          Qui a rouillé

                                                                                          Dérouillé

                                                                                          Le tintamarre

                                                                                         Qui se marre et amarre

                                                                                         Qui prend le virage

                                                                                         Du rivage

                                                                                        A la rive

                                                                                       Qui arrive

                                                                                       Au verlan en cordée

                                                                                       Et dérive

                                                                                      A l'envers du décor

                                                                                      Qui vire

                                                                                     Sur la rame

                                                                                     Du piano rame

                                                                                     Que la queue 

                                                                                     Bouleversants

                                                                                    Des revers sans

                                                                                    Et renversant

                                                                                   Des versants

                                                                                  Versant cent vers

                                                                                 Envers Anvers

                                                                                Du décor en cordée

                                                                                Tombe dans l'envers

                                                                                Raccordé, le verlan

 

                                                                               Le verlan en cordée

La montagne gravit les échelons

 

Vent de tramontane à La Plagne,

La colline dissipée dépose ses reliefs

Avec des elfes grandiloquents, 

Lors d'un éboulement bref

En quatre temps

Qui suggère d'escalader une montagne,

Comme la montagne gravit les échelons

En latitude de bataillons

Avec un effet d'optique,

Que la température cyclothymique 

Monte de grade et rétrograde

En marchant dans la bousculade

Des chutes de neige éternelles,

Qui prennent de la hauteur

Dans un lâcher de dentelle,

Comme la montagne gravit les échelons

A se persuader de bonne raison

Que le yéti n'existe,

Car la légende résiste

A ces diseuses de bonne aventure

Et que le ciel affiche sa voilure

En dormant au bercail des chalets chaleureux,

Autour de la cheminée au coin du feu

Qui grésille en enflammant

L'hiver irascible sans les flamants 

Roses hibernant à l'endroit de l'éruption

De l'été,

Comme la montagne gravit les échelons

Piqués au sommet du piquet.

 

Jérôme de Mars

 

 

La joie est une époque moderne

 

Appel à témoins,

La planète revient de loin,

Dès le réveil du transistor

Qui recherche le trésor

Des souvenirs épanouis,

Dont on n'oublie

Ni le meilleur,

Ni la splendeur

Des candidats beaux parleurs

Et bon joueurs,

Comme la joie est une époque moderne

Qui ne met le drapeau en berne,

Dont on sourit

Et on rit,

Avec que du bonheur

Pour rallier l'amour porte-bonheur,

Car il vaut mieux aimer

Qu'aimer détester,

Et ainsi se réconcilier 

Pour être en paix,

Et se pardonner

Et pardonner

Aux autres,

Sur lesquels on se vautre,

Comme la joie est une époque moderne

Qui n'émet les yeux avec des cernes,

Rendez-vous, vous êtes cernés

Et concernés

Par la brochure du type prototype

Qui n'aimait les stéréotypes,

Comme la joie est une époque moderne

Et que c'est merveilleux

De lire Jules Verne,

L'écrivain fabuleux

Pour lequel, on voyage au centre de la terre,

20000 fois mieux pour se taire,

On éteint la lumière.

 

Jérôme de Mars

Dévale de Marne

 

Sur La Seine,

   Je vogue sur ma péniche

     En eaux troubles, je slame 

         Sans macadam de Nogent Sur Marne,

             Où je rame sans métro comme je prends l'eau

               Et je dévale de Marne dans Le Val de Marne

                  Que j'avale dès l'aval de Marne à Alfortville,

                        A Villeneuve-Saint-Georges, à Choisy Le Roi,

                            A Créteil, à Thiais et à Champigny sur Marne,

                                Où je chante et je dévale de Marne en péniche,

                                   Comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille

                                      Dans Le Val de Marne en passant sur Seine à Vitry,

                                         Et à Ivry avant de faire une halte à Villejuif sans Laval

                                              Du Val de Marne que j'avale au Kremlin-Bicêtre,                                                            Et que je dévalle de Marne à Marne-La-Vallée

                                                   Après être sorti de Seine, et de reposer en paix

                                                      Avec mon âme purifiée à Arcueil, tout Gentilly,

                                                       Comme je dévale dans l'aval de Marne et dans

                                                         Le Val de Grâce, ici où je tire ma révérence,   

                                                            En aval de grâce et dix grâces que je dévale                                                                 De Marne vers des vals de Marne en aval.

 

 

Jérôme de Mars

                                                                                                                  

 

       

 

                                                       Blague  :

 

 

Pourquoi est-ce-qu'en France c'est chacun pour soi et Dieu pour tous  ?

-  Parce-que le monde est insidieux  (  ainsi Dieu  )   !

 

 

                                               Jérôme de Mars

Promenade salutaire

 

 

Un matin logé près de la rivière muse de l'estuaire,

M'inspire une alchimie créative avec de la pluie

De Grande-Bretagne qui enjolive La Bretagne au bercail,

Qui raille de quolibets l'inventivité de la relativité dans le corail

Vingt mille mieux sous la mère à espérer merveilles en nature pubère

Dans une promenade salutaire sur une barque dans un lac ébahi,

Qui mène sa barque et m'embarque dans un rabais du ciel assailli

Par des lucioles en rêves imaginaires qui contemplent l'atmosphère

Dans cette promenade salutaire à refaire un monde solidaire,

Existe-il encore ?  J'essaie de me convaincre qu'il sera inouï

Dans cette ballade de complainte à raccorder télé mélodie 

Sur la télé, une chaîne de souvenirs qui me rappelle nostalgie,

La radio du fond des années depuis belle lurette qui resurgit en bluette 

D'une journée d'hiver au bois à courir le marathon avec des lunettes

Pour visionner le monde aveugle d'une autre façon pour voir ses saynètes

Et quand même entrevoir qu'il n'est pas si malhonnête,

Même si la vue n'est pas nette et que la bévue est nette

Dans cette promenade salutaire dans un binôme en fête,

Avec d'un côté le Caliméro de services et d'un autre un zigotto,

Avec des pectoraux, des gros maux immoraux

Et rien dans la tête, mais pour le reste, faites-lui confiance, il ramènera la quête

A la quiétude d'une promenade salutaire pour effectuer une requête

Et ramener le trésor et le retour du transistor pour toi et moi,

Où l'on évoquera 36 chandelles qui tiendra la chandelle de la quarantaine

Dans le prochain anniversaire, avec accusé de réception pour un peu de folie 

Dans une ambiance pas cheftaine mais en latitude très humaine,

Pour vous les amis et la famille au 24 août de cette année, venez si ça vous dit

Et formons une chaîne intergénérationnelle et rationnelle si le coeur vous en prie,

Dans ce cas, je vous souhaite une belle soirée depuis cette promenade salutaire

Pour refaire un monde que j'espère d'ici là sur La Terre volontaire et solidaire,

Et à bientôt dans l'univers des bons airs débonnaires, 

Avec accusé de réception sur La Terre extraordinaire.

 

Jérôme de Mars

 

 

Les alizés ont le vent en poupe

 

Brise de vent auparavant,

Le tourbillon regarde droit devant

Si les alizés ont le vent en poupe

Et si le ciel vend

Ses nuages à la découpe,

Qui soufflent le sillon adéquat

En titillant le sot des grenouilles et quoi

Donc, si les alizés ont le vent en poupe

Et qu'ils vont au Iles Du Levant,

A servir la soupe

A la grimace D'eaux Iles Canaries,

Qui relèvent le niveau

En levant les ils canaris

Et en envolant ces drôles d'oiseaux,

Cils sont en prises de bec dans l'eau

Et s'ils froncent les sourcils

Les yeux dans les yeux

Couleurs vairon par deux,

Qui leur tournent par déraison

Et si les alizés ont le vent en poupe,

Autant leur servir de la soupe

De par avant

A maintenant

Dans ce monde en marche,

Avec le paravent

Qui démarche

Les Champs Alizés,

Sitôt L'Arche de Triomphe par alizés.

 

Jérôme de Mars

Tout va bien  !

 

Aujourd'hui est demain

En boute-en-train

Et avec entrain,

On sait bien

Qu'avec les va-et-vient,

On se doit o'combien 

D'affirmer tout va bien,

Même si les jour prochains sont incertains

Et qu'il faut bien se soucier de son prochain,

Comme dans notre écurie on a le nouveau poulain

Qui a besoin qu'on lu accorde un entretien

Pour son maintien dans notre confrérie,

Avec un tour de manège de forain o'combien

Et d'affirmer tout va bien,

Même si les jours prochains sont enclins

En un clin d'oeil, à qui va la chasse perd sa place

A bout portant du fusil des daims sans dédain,

Avec le viseur sur le chevreuil ou l'écureuil

O'combien

D'affirmer en bien

Que tout va bien,

Même si les jours prochains sont distincts 

Au teint et à l'instinct,

Et que ça dépeint en de jolis pins sans pépins

Atteints comme la fin 

Justifie les moyens,

Et qu'enfin, o'combien

Tout va très bien.

 

Jérôme de Mars

D'échéances

 

Première séance,

Démarre l'outrance

D'un homme aux abonnés

Absents

Et benêt 

Simple d'esprit,

Démontrant en remontrances

Que s'impose le silence

D'échéances 

En déchéances,

Signifiant que l'être est insignifiant

Et indifférent,

A tout ce qui l'entoure

Et constant aux alentours,

Qu'avec les circonstances 

Atténuantes,

Ca n'ira que d'échéances

En déchéances

D'éminence 

Grise mine

Qui termine

Ses condoléances flagrantes

Qui dérivent 

En doléances fulgurantes,

D'échéances

En déchéances

Qui leur tombent bien bas

Et hécatombes qui font débats,

Dans cette dimension retentissante

Qui se brouille en dissension déferlante

Et déchue qui plante

Des implants capillaires,

Qui incantent 

Une potion révolutionnaire,

D'échéances

En déchéances,

Plus vite qu'on ne le pense

Qui se dépensent

En revenues qu'on dispense

A leurs dépens,

Endoloris de par leurs dépits

Très irrévocables 

Qui accablent

Déchéances

Le cas échéant

En d'échéances,

Finies les déviances

Qui se devancent

Et s'avancent

A la prochaine échéance,

Car au revoir la déchéance.

 

Jérôme de Mars

Poème bohème

 

En marge

De long en large,

L'harem de l'amour

S'ouvre en roulement

De tambours,

Mené tambour battant

Dans un poème bohème

No problème

Qui parsème 

Une histoire linéaire,

Dans un fil d'équilibriste

Qui ronge son fil nombriliste

Avec un arrosoir qui fleurit

Le tapis enseveli,

Sous un parterre forfaitaire

Dans ce poème bohème

Qui soigne l'oedème 

Par un totem

Aux alliances statutaires,

Où s'unir est exemplaire

Par les temps rouleaux compresseurs,

Quand les ouvriers 

Dans leurs jardins secrets,

Taillent des bouleaux aguicheurs

Qui triment de durs labeurs 

Qui leur mettent du beurre

Dans les épinards couleurs

Natures de l'environnement

Dans ce poème bohème,

Où fout le camp

Le temps post mortem,

Comme un requiem

Qui se meurt 

De cette période charnière

Pour voir venir au monde,

Un arc en ciel en fronde

Qui transforme cette ombre

En lumière tamisée dans l'univers,

Si bien qu'il ne fera plus vraiment sombre,

Mais un grand jour qui fleure

Bon ce poème bohème

Qui finit en choux-fleurs,

D'où tout ce monde naquit 

Sur Terre

En prospérant bonne chance

Pour la suite

Sans fuites,

Avec que du bonheur

En cadence et en opulence

Dans ce poème bohème

Qui mue en un carpe-diem,

Et vous dédie 

Loin de la bohème

De ce poète médit

Et d'esthète maudit,

Qui vous gracie 

Le carême,

Car merci Voltaire 

De donner matière

A La Terre.

 

Jérôme de Mars

 

 

Tasse de thé  !

 

 

 

                                        car

                                       c'est

Bonjour bienvenue dans ma salle ôtée, voulez-vous une bonne tasse de thé,

                                       tasse

                                       de thé,

                                       ôtée 

                                     et rotée

                                     au T,

                                    où c'est

                                    ma tasse

                                     de thé,

                                    de parler

                                  dans un salon

                                    de T,

                                 car ce n'est 

                                 ma tasse

                                  de café, mais ôtée

                                cela, car ma tasse 

                                  de T

                                 reste au thé o' thé

                                   moi de là,

                              car ma tasse à thé

                              boit la tasse de T,

                            et demeure ma tasse ôtée

                              rotée au thé,

                         de ce salon de thé athé 

                         à thé dansant au T

                        rôté, de ce salon à thé

                       qui finira en buvant 

                      la tasse athée, 

                     ôté moi de là athé.

 

 

 

 

Jérôme de Mars

 

             

                                      

                                     

    

Un artiste a-t-il le droit d'être heureux   ?

 

Moyenâgeux ou valeureux,

Un artiste

Qu'il soit avant-gardiste

Ou triste

A-t-il le droit d'être heureux  ?

Dans ce monde poussiéreux,

Comme un artiste naît poussière

Et meurt poussière en montant 

Au ciel de misère,

Avec un bon remontant au montant

De Ménilmontant au Paris de la glacière,

A rester pas de quartier le long des feuilles mortes

D'un automne atone avec le brassage des algues fortes

Que la mer furieuse rejette,

Quand tombent les eaux corsaires

Qui piratent un bateau oisif vide de sens, 

Qui encense avec de l'encens

Dans un lâcher d'ailes alouettes,

Que vous êtes chouettes les mouettes

Dont je vous plumerai de mon encre simplette, 

Où la terre qui ne tourne plus rond interroge

Le juge magistrat devant son manuscrit dans sa toge 

Si un artiste a le droit d'être heureux,

Ou d'être peureux et plus vieux que le ciel pluvieux

Qui pleure toutes les larmes de son corps,

Faute de dénicher un bon accord

Entre le soleil et la pluie qui ronronnent

A se mitonner un joli coup de klaxon anglo-saxonne,

Mais puisque il en est ainsi, 

Autant chercher un répit d'accalmie

Dans ce temps égaré atteint de diabète,

Où il ne faut plus casser du sucre sur le dos du ciel,

Mais arriver à récolter le meilleur miel

Qui saura acheter la piqûre de rappel en antidote,

Qu'un artiste a le droit d'être heureux

Et amoureux le long du carrousel à deux,

Qui l'ouvre le remède juste parfait 

En tapant sur le piano la fameuse note,

Qui prouve qu'un artiste a le droit d'être heureux

Et réprouve qu'un artiste soit mélancolique et tourmenté

Avec ses coliques névrotiques,

Car même si un artiste est atypique,

Un artiste engagé demeure sympathique, 

Sitôt qu'il libère son âme aux affres de l'amour

Et exorcise son mal-être en roucoulant radieux,

Avant que le ciel vindicatif lui tombe sur la tête,

Comme un amour tient la chandelle 

Plusieurs fois dans la cour

Des grands et voilà un artiste généreux,

Distributeur d'amour dans du satin de velours

Et fabuleux car faites l'amour,

Ne faites pas la guerre.

 

Jérôme de Mars

 

 

Bonne espérance

 

Ce matin, t'es pas cap,

Comme tu vagabondes

D'errance en errance,

Et que tu ne captes

Le monde que tu sondes,

A te demander s'il y a

Un e bonne espérance,

Cap de la bonne espérance,

Où tu noies ton blues

Dans un coup de sirocco qui émousse

Tes oeufs que tu mets

Dans le même panier

De Pâques,

Comme ton silence

Replié sur toi-même

Le nez dans tes chrysanthèmes

Qui te sont érigées,

En double impact,

Où tu cherches le cap

De la bonne espérance

Si concluante

Sera ton expérience,

A côtoyer

Si t'es cap,

A garder

Et à regarder

Dans ta direction,

Si ça marche ton expédition

A attendre tes compagnons de route

Pour triompher coûte que coûte,

Alors qu'arrivera ta délivrance,

Où enfin, tu imposeras

Ton essence

Qui ira vers le bon sens,

Cap de la bonne espérance.

 

Jérôme de Mars

 

 

                                                            Blague : 

 

 

Pourquoi le chef d'atelier n'est-il pas bienveillant et religieux comme notre père  ?

 -  Parce-que ce n'est pas l'ange Gabriel  !

 

 

                                                    Jérôme de Mars

Cons versions vers conversions

 

Verset

Conversait

Et conservait

Vers ces cons

De cons sévères,

Qu'on versait,

Qu'on servait

Et versait qu'on

De cons sévères

Verset con.

 

Jérôme de Mars

 

      

                                                         Blague  :

 

 

 

Qu'est-ce-que ça aurait fait si la famille s'était appelée PETROSSIAN   ?

 -  Elle aurait été de la gauche caviar   !

 

 

 

                                                Jérôme de Mars

 

                                                     Citations  :

 

 

1)  Une clémentine pressée passe à l'orange  !

 

2)  Un chrétien qui ne respecte pas sa religion, fait quelque chose de pas très catholique  !

 

3)  Un chrétien est traité comme un roi, car c'est la voix du seigneur  !

 

 

                                              Jérôme de Mars

Vers sots

 

Consignes sur le zodiac,

Ces bons signes du zodiaque

Donnent la niaque,

Aphrodisiaque et maniaque

Dans un lac des signes

De la voiture Bélier,

Qui signe le Bélier

Au ver sot du taureau,

Qui monte sur ses grands chevaux

Et qui tapent se lettres de caractères,

Vers sceau Des gémeaux

Vers Sceaux qui battent le torrero

Et le matador qu'on adore,

Sauf s'il tombe malade

Et que c'est mauvais signe,

D'avoir le cancer

Comme il vaut, 

Mieux adresser un cancer

De louanges,

A ceux qui mangent du lion

A Lyon,

Et qui s'accouplent 

Avec des vierges effarouchées

Qui connaissent leur verge,

Mais pas leur ascendant vierge 

Qui fait l'amour en vierges,

Quand c'est un lac des signes

Intérieurs de richesse,

Qui s'en balancent 

Qu'on signe la balance,

Pour équilibrer la balance

De leurs piques, 

A cause de la piqûre

Du scorpion,

Qui en pince

Le vers sot,

Sagittaire qui signe

De son insigne,

Aux capricornes

Qui écornent, 

Les mauvais signes 

Du zodiaque,

Mais qui ne tombent

A l'eau 

Vers sot, 

Et vers sceaux

Du signe verseau,

Qui pêche 

Fautes de poissons,

Mais qu'on signe

De l'insigne consigne,

Vers sots ces bons signes.

 

Jérôme de Mars

 

 

Sois en paix  !

 

Naguère, tu as supporté

Toutes ces méchancetés,

Mais de quel toupet

On t'a manqué de respect,

A t'inonder d'insultes et d'insanités

Dans le mépris et la vanité

En bouc-émissaire,

Où tu ne sais plus te situer

Dans cette planète Terre délétère,

Mais malgré tout, ne bascule pas 

Dans la médiocrité

Et la violence organisée,

Sois en paix

Et garde le respect

De la loyauté et de la probité

Dans tes amitiés

Quelque fois contrariées,

Mais aussi consolidées

Dans la réciprocité 

Et l'affection de longue durée,

Où l'amitié demeure la seule sécurité

Sociale à s'assurer contre les camouflets

Et les aléas de la vie souvent endeuillée,

Par la fumée

Et les écrans de fumée,

En buffet d'oxygène

Dans ce monde sans-gêne,

Mais malgré tout, ne véhicule pas

La négativité

Et la rancune consumée,

Sois en paix

Et garde le respect

De ton jardin secet

Dans l'amour, la liberté

Et la fraternité,

Avec des relations claires

Qui te mettent dans la lumière,

Et oeuvre à accorder

Le pardon

Et les effusions,

Car si tu reproches des fautes

A ta famille

Et à tes amis,

Eux t'ont pardonné

Tes fautes

En remontant ta cote,

Et en restant tes potes,

Où il faut te remettre en question

Et trouver toi-même des solutions,

Afin que tes questions

Obtiennent des réponses avec satisfaction,

Car la haine et la colère

Ne résolvent rien

Et te foutent en l'air

Dans le pétrin et le dédain,

Tu le sais, on ne vit qu'une fois,

Mais comme le disait François Valéry

Aimons-nous vivants

Avant que la mort nous trouve du talent,

Alors fais-moi plaisir,

Arrête de médire

Et de maudire la vie,

Et réconcilie-toi

Avec ta famille,

Et tes amis

Et ainsi soie,

Définitivement pour la guérison

Et en conclusion,

Sois en paix pour l'éternité

Et garde le respect

De ton intégrité,

Et oublie le passé

Et réalise tes projets

Avec ton humanité,

Où tu diras

A bientôt dans la collectivité.

 

Jérôme de Mars

 

 

Le ciel est un livre ouvert

 

O' ciel de misère, remercie

Tes fougères et tes bruyères,

De brouter l'herbe sous le pied

De la nature éblouie de nuit,

Comme de jour avec les étoiles filantes

Tissant une fresque déconcertante et clairvoyante,

Tandis que le ciel est un livre ouvert

De la terre à l'air

Libre avec la partie émergée

De l'iceberg qui reste de glace enneigée,

Sous un coulis qui frotte la banquise

Et le glacier menacé de disparition,

Si l'humain continue son extinction

Aux vues des conditions de l'ours polaire

Et de l'étoile bergère de la grande ourse bipolaire,

Dans l'atmosphère qui couche

En apportant sa propre touche dans une couche

D'ozone qui crache sa lave conquise

Dans une fonte des glaces qui glisse,

De la terre lisse

Qui s'affaisse dans un cratère volcanique

Entre les braises du chaud et la fadeur du froid

Qui brassent une eau tiède et cyclothymique,

Pour ensoleiller ce climat ingrat qui ne sait pas

Si le chaud a besoin d'un réchaud

Et si le froid a besoin de l'effroi,

Comme le ciel est un livre ouvert

Et que cela nécessite la présence du roi 

Tout-puissant en médiateur tant invoqué,

Qui saura trancher

Entre le passé de l'humanité essoufflée

Et son avenir en pleine vanité développée et dépréciée,

Pour qu'il souffle sa grammaire

Et son vocabulaire

Dans une imminente impulsion volontaire,

Qui aura pour inflexion salutaire une action charnière,

Qui signifiera que le ciel est devenu un livre couvert,

Et recouvert par un ralliement planétaire

Soucieux de l'intérêt solidaire,

Que ce livre émis au vert

Suscitera pour réveiller la belle nature des êtres ouverts et débonnaires,

De l'envers du décor

Vers en Le Vercors,

Du ciel qui est un livre qui se referme sur La Terre

Quand voilà arrivé la fin de l'univers.

 

Jérôme de Mars

Jardine ton rêve  !

 

Bonne nuit, c'est la vie,

La nuit porte conseil

Qu'on se le dise au pluriel,

Car tu songeras à t'évader

Dans un joli rêve bariolé

A t'habiller pour l'été,

Sans prendre de râteaux,

Mais en y semant un grain de folie

Qui germera en un bouquet de coquelicots,

Qui cultivera le jardin du bien

Et qui l'entretiendra ce terrain,

Alors que si tu veux qu'il devienne réalité

Ton rêve,

Plantes-y une graine

Dans ton jardin secret qui portera ses fruits

Et qui t'ordonnera :  "  Jardine ton rêve ",

Comme ce sera le bouquet

Et qu'il te fera une fleur

En forme de choux-fleurs,

Qui arroseront l'iris de tes yeux,

Et le planteront sur ton front fiévreux,

Car jardine ton rêve 

Pour ne pas qu'il se fane et s'achève,

Et peut-être que tu rencontreras ton Eve,

Sans faner ton trèfle à quatre feuilles

Dans tout ce porte-feuilles en aïeul

De ton coeur d'artichaut en paix,

Et en cultivant tes pensées

Et en défrichant les quatre volontés 

De ta bien-aimée,

Comme de passer le reste de sa vie

Avec toi et de composer la symphonie florale

Sur le bateau fluvial,

D'où découleront des banderoles chefs-lieux 

De ton amour fleuri 

Sur le balcon 

De toutes les saisons,

De retour dans le fleuron

De ton giron,

Ainsi, jardine ton rêve

Pour arroser ce jour rose

Pas fané mais compatible avec les roses,

Feuilles de roses de l'amour dont tu es l'élève,

Et qui t'élève vers la sève

Du nirvana,

Dans les chutes du Niagara,

Car ainsi va l'amour troubadour

Qui roule tout séjour.

 

Jérôme de Mars

 

Ver mi sel

 

Ver de contact,

Ca marche du tact

Au tact intact,

Grâce à la poésie universelle,

Unie vers celle

Du ver mi sel,

Qui met la main à la patte

Unie vers sel 

Des pâtes

Au vermicelle,

Puisque les vers Missel

Redonnent la foi

Au pancréas passe-plat,

Que la cuisine mijote

Vermicelle

Avec une dose de jugeote,

Ver mi celle 

Et universelle

Du ver mi sel,

Qui sert le verre mi sel

Avec du grain ver Missel,

Revenu universel,

De la piété,

Qui leur est revenue universelle,

Unies vers celles,

Des croyances ver Missel

Qui jettent du ver mi sel

Au sel de la vie vers mi celle,

Autour de laquelle

Résonnent les douze coups de minuit,

Du ver à soi

Ainsi soit,

Ouate et moite,

La vie vers soie.

 

Jérôme de Mars

Pas sa langue dans sa poche  !

 

Hier naguère,

Il y avait la langue

De Molière,

Exsangue qui tangue

A la manière,

De tenir la chandelle

Qui veille à la prunelle

De ses yeux d'iris,

Qui lui font une fleur

Avec une langue de poche,

Pour éclairer sa carrière

Et son repaire,

Avec de fraîches couleurs

Qui rutilent

Et émoustillent

Les bleus criants

Et ardents,

S'attirant les faveurs 

Qui finissent 

Avec malice

Dans la langue de Molière,

Qui n'a pas sa langue dans sa poche

Bonne poche mais qui empoche

Et qui amoche,

Le mouche du coche

Qui hoche

La tête patibulaire

A Verdun-Hoche

D'au Paris du malade imaginaire,

Qui rallume nocturne les lanternes

Rouges subalternes

De l'école des femmes

Avec leur rhum d'absinthe,

Qui propagent les flammes

Aux enceintes

De l'enceinte

D'un médecin malgré lui,

Qui garde la main

Aux petits soins

Pour les patients,

Quand une fois guéris,

Ils lui disent merci

En lui reparlant la langue

De Molière

A travers des pérégrinations populaires,

Puisque lors de l'ultime fois, Molière

A la langue

Dans sa poche,

Comme fatalement, il n'a plus la langue

Dans sa poche,

Mais une langue 

De chevet achevé

Au chevet achevé

De Molière

Depuis son lit de remords,

D'où il s'écrie : " A bientôt

Dans la boîte de Pandore " .

 

Jérôme de Mars

 

 

Diffuseur de lumière

 

Enjoliveur au matin du petit clair,

Leur vecteur de lien fraternel

Semble entremetteur et metteur en scène d'hirondelles,

Diffuseur de lumière émise en terre et

Valeur superficielle d'une infirme parcelle, qui

S'assemble et tremble de ses membres inférieurs en membres supérieurs,

Des nymphes du lac aborigène au sommet de la famille de

L'Olympe, moi je qui infuse une

Effusion ôté olé, dès qu'un vendeur décaféiné 

Lit dans le mare de café, que la

Fusion au thé au lait, se mélange chicorée dans une

Pluie d'eau d'écume qui reluit en un appétit,

Entremetteur d'étincelles,

Metteur en scène de grain de sel et

Diffuseur de lumière qui agglutine le ciel,

Quand les faiseurs de promesses ne tiennent paroles,

Autant qu'elles n'engagent leurs langues de poches muettes et perfides,

Comme la musique poussiéreuse et démodée, avec toujours le même disque rayé

Qui joue ça

Com le CD DCD, et diffuseur de lumière, en stéréo chaîne

Hifi et en wifi,

A chant' l'heure, pourvu qu'il s'arrête définitivement,

Là ( s) !  Comme le temps tombé aux oubliettes à jamais.

 

Jérôme de Mars

 

 

Seul l'avenir le dira  !

 

Extra cette journée commencera

Sous les meilleurs auspices,

Puis tu verras

Que tu prédiras,

Que seul l'avenir le dira,

Si tu t'en sortiras

Avec les prémices

De ta réussite,

Au zénith

De ta vie

Que tu gravites,

Où il te faudra

Une dynamique,

Pour que tes chromosomes

Démarchent tes atomes

Crochus avec une mécanique

Bien huilée

Et régulée,

Où seul l'avenir le dira

Si tu te maintiendras

Et tu tiendras

Le bout de tes bras,

Grâce à ta joie

Qui t'attendra

Dans un joyeux allelhuia,

Où seul l'avenir le dira

Si tu te feras

Une pléiade d'amis

Voici voilà,

Où déjà,

Avec ton existence très entamée,

Tu taperas par SMS tes amabilités

Et tu transmettras

Tes amitiés,

Certes quelques peu essoufflées,

Comme tu en feras des soufflets

Au fromage,

Dont tu dresseras l'étalage

Avec des laitages sur les étages,

Où seul l'avenir le dira

Si tu vaincras

Tes vieux démons

Et si tu vivras

Bientôt

Une guérison

Tant souhaitée,

Comme il ne sera pas trop tôt,

De quitter le ghetto

Pour l'eldorado.

 

Jérôme de Mars

Pour mon oncle Michel

 

De la terre au ciel

Il n'y a pas un jour,

Où je ne pense à toi

Mon cher oncle Michel,

Car depuis que t'es plus là

Il fait froid

Dans le doute et le fracas,

Où j'ai hâte d'entrevoir ta lumière

D'ange-gardien,

Pour veiller sur moi

Et sur mes prochains

Comme il y a peu Johnny t'a rejoint,

Où j'espère que lui et toi

Vous dégustez un festin

Dans la cour du faubourg,

Où pour toi,

Mon cher oncle Michel,

Je prierai pour toi

En gardant la foi,

Pour l'ange Gabriel

De Johnny à toi et moi.

 

 

Jérôme de Mars

Citation  :

 

Un vendeur de glace ne peut plus se regarder dans le miroir quand la glace est écornée  !

 

Jérôme de Mars

Blagues  :

 

1) Pourquoi La Seine est-elle sur le point de déborder  ?

-  Parce-que la vie n'est pas un long fleuve tranquille  !

 

2)  Pourquoi suis-je souvent en crise  ?

-  Parce-que c'est la crise de la quarantaine  !

 

 

Jérôme de Mars

La Seine déborde  !

 

En ce Paris désuni,

Le Nil découle de son lit

Qu'à Paris, La Seine

Ne concorde

Dans ce Paris en bruit

Et en dyslexie,

Comme elle aborde

Et elle saborde 

Ce Paris de La Seine,

Qui déborde

Et borde

Ce lit enfoui

Et dépéri,

Avec de l'eau décrépie

Comme la sourde haine

A une mauvaise haleine,

Et ne freine

La Seine,

Qui déborde

Son lit drogui,

Et qui aborde

Cette redondante rengaine,

Qui signifie

Que la vie

N'est pas un long fleuve tranquille,

Car elle houspille

La scène

De la ville 

De Paris,

Et qui torpille

Des balles et des lances-roquette

A Rue De La Roquette

Au racket de Paris,

Qui s'inonde

Avec de sales ondes

Inondées d'insultes,

Et inondées par l'eau crasseuse

Et affreuse

Au dégoût du tumulte,

Que traverse la ville de Paris

Dans un océan d'intempéries

Qui inonde ce Paris

En furie

Inondé par l'eau devis,

Qui serre le vice

En ces vices, sévices,

Comme La Seine De Paris

N'est pas un long fleuve tranquille,

Mais un long fleuve qui vacille

De son lit désuni,

A la sortie

De l'estuaire,

Cap vers la nature festivalière,

Que La Seine borde

Et que la scène aborde,

Loin du monocorde

Et au plus près de la miséricorde,

De ce Paris qui ne déborde

Duquel jadis, il tombait des cordes,

Comme La Seine aborde

Les inondations,

Et les borde

En réconciliations,

Qui concordent sans discorde

Au Paris de la concorde.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Sous le ruisseau

 

Au tréfonds de cet arbrisseau qui tombe des aurores, se colorent crescendo 

Des poissons marteaux qui dansent manu militari dans ces flaques d'eaux,

Sous le ruisseau qui rejette Rousseau, et le commet d'office en teneur de sort

Et jeteur d'essor, comme le jeu en vaut la chandelle dans cette longue liste encore,

Qui grappille les pupilles dans la révision des choses, qui décide sous le ruisseau

De qui portera le trésor cadet des Frères Saint-Jacques De Compostelle en gros,

Dans un effet papillon de la chenille au papillon, qui exporte aux et talons noirs

Tout les déchets toxiques, sous le ruisseau tenace, de par la besace à choir,

Le mouroir et le dépotoir de Rousseau, dans ce canevas exposé et contrefait

A s'en méfier, comme de la peste de Camus, et qui s'en déleste à rire bouche bée,

Sous le ruisseau à évader l'eldorado jusqu'au Colorado, et à se tenir à carreau

Avec les trémolos, qui gisent écorchés et hémophiles en s'habillant en paré haut,

Pour conjuguer le beau et le brio, sous le ruisseau sens dessus dessous en échos,

De Rousseau qui supplie, qu'on lui rétablit le bruit et le calme en cristaux accros,

A exploiter l'élégant et le raffiné qui se distingue des poissons vantards et roublards

Et cerner, s'ils ont des atomes crochus avec les ions, sans offenser les renards,

Parmi ces poissons zonards, s'il y en a qui racontent des bêtises, sous le ruisseau

A parsemer l'oxygène, de dioxyde de carbone qui pollue les ragots du terreau,

Sous le ruisseau, si bien que cependant Rousseau conciliant arrangera les oiseaux

Beaux parleurs en corbeaux joueurs, qui glaneront une distille de messages allegro

A se souhaiter une bonne année sempiternelle, qui ne s'arrêtera jamais, mais

Se prolongerait longtemps, sans arrêt et discontinuer, sous le ruisseau désormais,

A se demander si les oiseaux sots et ballots qui prêchent le vrai du faux, 

Seront volages ou volatiles, comme ils ricanent exacts pendant l'entracte,

Avant de pouvoir profiter de l'instant présent,dès qu'il y aura un tract intact,

A consigner Martingale et frugale, qu'on se régale de ce spectacle à demi-intello,

Sous le ruisseau en morceaux et en lambeaux, qui regrette ses râteaux penauds,

Comme rien ne vaut l'eau à vau l'eau, comme sous le ruisseau il y a de l'eau.

 

Jérôme de Mars

Notes de musiques salées

 

Aux prémices

Du solfège,

Octave,

Y a un bémol 

A doré qui a doré,

Do ré mi fa sol la si do

Sur le sol famille

Adoré la pilule

A mère monogame,

Polygame et bigame

Dans la gamme,

De la baie molle

Avec les guimolles,

De ces notes 

De musiques salées

Et renseignées, 

Expions et agents

De services secrets,

Dès le prélude

D'un jardin de Prévert

Qui facture

Ces notes, 

De musiques salées

De bonne facture,

Au grain de sel qui a doré

Mi alpha sol la si do,

A si bon dos

Effet dodo,

De ces notes

De musiques salées,

Qui ont déjanté

Et régenté

Ces octaves,

Sur des notes

De piano,

Qui se frottent

De l'épave 

Qui les pave, 

De ces notes

De musiques,

Trempées

Dans de l'acier,

Détrempez-vous

Au garde à vous,

Qui dorait mi fa

Sol la si do,

A bon dos 

D'anarchiste,

En un doigt d'honneur

D'artiste,

A l'âge majeur

Et à l'art mineur,

De ces notes

De musiques,

Qui trottent

Dans l'R, 

Qui se déroulent

Routinières,

Dans la lumière

Au grand jour

De la chaumière,

Toujours avec de l'amour

De lune de miel,

Qui s'immisce

Dans une confiture de ciel

L'esprit ouvert,

Comme y a plus de bémol

Mais une note,

Avec un accord 

De principe, 

Qui caracole sur le col

Du terminus,

Tout le monde décent.

 

Jérôme de Mars

 

 

Les douze coups de minuit dans le midi

 

                                                Dans le midi

Qui sonnera les 12 coups de minuit                    Une fille

       Et en lisant le journal onze mondial               de bonne famille

     Enchantant à Deezer du soir                              Arrive de Troyes

  Où tous disent quoi de neuf ?                Pliée en 4 avec ses amis

      De l'amitié de 7 à 8                        Qui forme le club des cinq

                                           A six sur le banc

                        

 

                

                      Jérôme de Mars

                               

Le monde nous regarde  !

 

Coucou, La Terre a un scoop à vous divulguer,

Que la planète ne tourne plus rond 

Et que ça commence à voir rubicond,

Comme le monde nous regarde

Et que ça nous concerne en prenant bien garde,

A bien cerner si de révéler l'état du monde est un pamphlet

Ou s'il est si préférable de ne pratiquer la politique de l'autruche,

Mais comme le monde nous regarde,

Nous ne sommes pas des cruches,

Comme on n'y va pas par mégarde

Et que le monde nous regarde,

Et qu'on doit y prêter attention

Pour ne pas céder à reculons,

Par rapport au système qui jette la rambarde

Des critiques à contusion qui bardent,

Comme le monde nous regarde

Et nous observe si on vous révèle un canular,

Quand c'est du cochon ou du lard

Dans des affiches campagnardes,

Que le monde nous regarde

Dans cette voie lactée hagarde, 

Où il faut y apprêter attention

Comme le monde est en danger,

Donc faisons-y attention 

En tout point et en préservant la paix,

Comme le monde nous regarde  

Dans sa vision des choses pas ringarde.

 

Jérôme de Mars

 

 

                                             

 

                                                  Citations  :

 

 

1)  Une bouteille à la mère qu'on trouve à Fontainebleau, on a envie de la secouer, fontaine, je ne boirai plus de ton eau  !

 

2)  Les paranos ne s'adressent plus la parole car ils se font des films muets  !

 

3)  Quelqu'un qui se rend compte en prenant de l'âge qu'il n'est pas fait pour l'amour malgré ses carences, va mûrir d'amour  !

 

4)  Jean D'Ormesson a passé toute sa vie à la romancer  !

 

5)  Dans la rue, Les Français ne se parlent plus, car ils ne tiennent plus parole entre eux   !

 

6)  Pétain s'il était encore en vie et qu'on le traduisait en justice, il en avalerait son bâton de maréchal  !

 

7)  Une pensée écrite qui prône la haine est une incitation  !

 

8)  Le foot, c'est un sport de chambre jusqu'au café du comptoir, à destination d'un peuple ouvrier et populaire qui manque de buts dans sa vie  !

 

9)  La politique comme plus personne n'y croit, si en 2022, je vote Marine Le Pen, ça sera parce-que La Marine s'en va-t-en guère  !

 

10)  Les hommes politiques qu'ils soient de gauche et de droite, devraient recentrer l'argent vers l'humain  !

 

11)  Le je m'en foutiste général des Français fait l'indifférence avec une minorité de belles personnes altruistes  !

 

12)  Facile de dire qu'il faut être positifs dans l'avis, car pour ne pas attraper le virus du sida, on est bien obligé d'être négatifs !

 

13)  Heureusement que je soûle plus les gens comme avant, car sinon moi et eux, on prendrait tous de la bouteille  !

 

14)  Je n'envoie plus de bouteille à la mère sinon, je vais soûler les gens  !

 

15)  Le SDF à Saint-Denis ne sera plus le stade de France de la pauvreté du football Français, le jour où on aura compris qu'il faut aider le sans domicile fixe pour qu'il n'y ait plus de SDF en France et qu'on sache à quel stade, ils en sont  !

 

16)  Un canapé de mauvaise qualité à Conforama qu'on vous fait à moitié prix, c'est forcément une promotion canapé, car vous vous faites baiser par la jolie vendeuse !

 

17)  On fait du cinéma quand on n'est pas acteurs de sa vie  !

 

18)  Dans sa vie, Roger Federer n'a plus rien à perdre car il a déjà tout gagné  !

 

19)  Un employé complètement fou qui travaille à La Poste, on le composte comme garde-fou du courrier  !

 

20)  Si je me présente aux présidentielles en 2022, je ferai de l'apolitique  !

 

21) Si un jour en France, on redevient solidaires entre nous et qu'il n'y a plus de SDF, c'est parce-qu'on sera revenu de l'ombre à la lumière grâce aux frères Lumière et à leur invention  !

 

22)  Les individus qui pètent plus haut que leur cul sont des faux culs  !

 

23)  Un lièvre qui ne se rend pas à un rendez-vous pose un lapin  !

 

 

 

                                                Jérôme de Mars

 

                                                      Blagues :

 

 

 

1)  Pourquoi Adel, n'y vois-tu que du feu qu'il y a eu un immense incendie à ton travail à L'APF  ?

    -   Parce-que tu as choisy le désarroi  !

 

2)  Quelle position un réalisateur de films pornos demande-t-il à un acteur 

d'adopter pour exécuter son travail  ?

   -   La position du missionnaire  !

 

3)  Pourquoi est-ce-que la mort de France Gall n'a-t-elle pas suscité un hommage aussi chaleureux que pour Johnny  ?

  -   Parce-que ça jette un froid au funérarium du Mont-Valérien  !

 

 

                                                 Jérôme de Mars

A l'ombre de ta lumière  !

 

A l'ombre de ton ombre,

Tué à des années-lumière

De ta lumière,

Comme tu n'es une lumière,

Mais tué une lumière sombre

A la pénombre

Et à l'ombre

De ta lumière,

Où pour sortir de l'ombre,

Rallume ta lumière

A l'ombre de ton ombre,

Comme ça,

Tu seras

A nouveau une lumière

Dans la lumière,

A l'ombre

Eteinte de ta lumière

Sombre,

Dont la pénombre

Rallume ta lumière

Pour des années-lumière.

 

Jérôme de Mars

Les bleus du ciel

 

Blues bleu du ciel

Ca ne tombe pas du ciel,

Mais à ciel o' vers

Du blues qui fait

Des bleus au ciel,

Quand le blues

Met du bleu

Clair ciel azur,

En villégiature

Dans ce bleu ciel

Aux bleus abruptes,

De ce monde de brutes

Qui quitte à la frontière

L'ombre pour la lumière,

A des années-lumière

De l'ombre,

Où il sera resté à l'ombre

Durant des années délétères

Du blues au bleu

Du ciel

Qui tombe du ciel,

Avant qu'un beau ciel

Bleu ouvert

Nous tombe sur la tête

Dans la lumière.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

Facettes d'un clown

 

Un clown naît triste,

Quand il déguste blanc

Le clown qui fait semblant,

Sans blanc de déguster

L'auguste rouge

Qui voit rouge,

Dès que le clown

Sans blanc

Fait semblant

De voir rouge,

Car il finit rouge

En auguste

Qui n'est triste,

Lorsqu'il déguste semblant.

 

Jérôme de Mars

La fresque

 

La fresque vous envoie

Des fleurs

Qu'arrose 

Leur jardin secret

Et qui cultive

Leur grain de folie,

Car les fleurs sèment

Comme c'est le bouquet  !

 

Jérôme de Mars

 

On vous fait un dessein  !

 

Conte de fées,

On décompte Morphée,

Comme l'on vous fait

Un dessin

Des seins

En des Saints,

Où l'on vous fait

Un dessein

Avec un coup de crayon

De couleurs,

Pour réaliser votre dessein.

 

Jérôme de Mars

 

 

Aimé d'amour

 

Vibrato d'une voix aimée,  Aimé émet à Aimé Césaire

Et met à portée de voix une sécurité très sociale qui blaire,

De l'amour, de l'amitié et de l'affection de longue durée

Dans un parterre de liberté comme à Marcel Aymé, 

Qui aurait pu aimer Aimé Jacquet le bien-aimé

Qui aimait d'une longue voix de velours et qui émet,

Des ondes positives sur la même longueur d'ondes et qui

Et met de diffuser et d'infuser une recette de grand-mère

De camomille dont c'est la tasse de thé de rire en singulière,

Et atypique attitudes sous les tropiques des îles qui aimaient

D'Aimé d'amour et d'attendre son tour que les sentiments aimés

Soient réciproques et l'affirmation d'amour validé qui aimait,

Et met des vocalises qui trouvent leurs voix sans porte-voix

Mais qu'ils emportent dans une voix avec issue comme c'est un doigt

Majeur qui lève la main et perd la main courante quand Aimé d'amour,

Joue tout son tam tam qui rétame un ardent défilé et de preuves que la cour

Entre dans la courre des grands qui partent à la chasse mais perdent leur place,

D'aimer d'amour car l'horloge biologique remet les pendules à l'heure de l'interface

Qui regarde de face si le profil correspond bien à de l'amour certain qui émet,

Et met Aimé conjugué à l'infinitif aimer car sinon l'accent é roule des R

Alors qu'en temps que les élèves de l'amour et de la lumière,

Autant siroter une bonne bière à l'air libre du cas libre qu'Aimé d'amour

Se mérite à chacun son tour comme des troubadours qui jettent en vautours,

Des oiseaux de mauvais augure dans la nature sauvage à vos tours

Qu'un jour ou l'autre ce sera le moment propice pour passer des caprices d'odieux,

En caprices des dieux, pour y croire un peu et allumer le feu sulfureux que le mieux

C'est l'amour à vos tours et à vautours de Tours à incarner l'Eros de la passion ivre,

Qui mène le bateau l'ivre à la conquête des flammes qui se ravivent et s'enivrent

En deux ou trois racontars comme des stars au septième ciel qui aimait, 

Sans réserve une réserve D'Aimé d'amour qui et met des conditions de chérir

Son Jules et de le retrouver à bord de la mer Aimée pour adonner en plaisirs,

Son consentement et son sacerdoce à se réaliser individuellement en être aimé

Qui a besoin d'amour comme seul l'amour sauve les âmes damnées pour les Solutionner dans le démarrage de l'amour, amarrages on largue les mal-aimés,

Et on ancre l'amour dans un jet d'ancre pour toujours célébrer le verbe aimé

Sans infinitif qu'on roule en R, dehors à aimer Aimé qui émet et met de la bonté.

 

Jérôme de Mars

 

 

L'égout de vivre

 

Sous la pluie goutte à goutte

Au compte-gouttes,

Je me livre

Dans la givre que j'égoutte,

De toute cette fureur de vivre,

Qui m'enivre

Et me dégoûte

A m'en couper les vivres,

Dont je m'enivre

A perdre le goût de vivre,

Et à reprendre l'égout de vivre

Misanthrope et égoïste,

Avec une mine triste et fataliste

Que seul un exil en Europe de L'Est

Me ferait déguster un bon Paris-Brest,

Comme c'est pas du gâteau

La vie de mille vies autel d'un torero

Boléro qui reprend l'égout de vivre,

Car vivre pour lui n'a pas de goût,

Comme il perd la salive

Et que s'ensuive

De perde le goût de vivre,

Et d'attendre le livre

De l'extrême onction,

Pour sanctuariser la bénéfication

Que je n'ai pas été un si mauvais fiston,

Car seul me manquaient une bonne relation

D'amour et d'affection, 

Dans l'hôtel des bonnes actions,

Car j'en ai une bonne à me curer

Comme un pied de nez,

A Dieu et à ses alloués

Que même si c'est noble,

Et louable, je préfère rester discret

Et demeurer distrait,

A m'en confesser au prêtre sobre

Que mes excentricités ne me font pas pavaner,

Du mauvais côté à m'en vanner en vanités

Et insanités que je suis une pleureuse sur le sol 

Et le vol plané,

A force que j'enrôle le ciel delta-plané 

Que j'en reperds le goût de vivre,

Pour revivre et regagner

L'égout de vivre qui m'enivre,

Dans la givre

Du Paris sous la pluie,

Comme Un Américain à Paris

En claquettes et anti lance-roquettes, 

A Rue De La Roquette

Qui font les emplettes

D'un docteur très snob et BCBG,

Mais très atypique qu'on croirait Monseigneur Lustiger

Fusionné avec Coluche affublé d'un bon Jean-Marie Perrier,

Comme un bon Perrier ne fait pas pousser le bouchon 

Trop loin, et quoi de neuf Docteur Penaud ? et dans son côté renard,

Mister peinard et jadis trop pénard qu'il s'en grille des cigares,

Mais qu'à l'approche de la quarantaine

La tête pleine et sereine,

Il vécut une crise de rire de la quarantaine

En se demandant si son patient et un patient et bouillonnant,

Jérôme Bedrossian se donnera les moyens de se réaliser triomphant

En laissant sa mère Rouge et la bière Russe 

Et la roulette russe

Dans une mise en bière prusse,

Pour perdre l'égout de vivre,

Mais retrouver et regagner le goût de vivre

Pendant tout ce temps que le soleil souriant

Saura se montrer clément et charmant,

Avec de l'amour qui l'enivre

En lui rendant les vivres,

Au-delà le livre 

Auquel il se livre l'ivre,

Merci de l'avoir laissé vivre.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

 

Tout pour France Gall

 

En prélude sur son piano,

France Gall est partie

Car elle a besoin d'amour,

Pour retrouver l'étoile du berger

De son mari Michel Berger hébergé,

Par Babar dont la déclaration d'amour

Lui inspire la chanson d'Azima,

Car il jouait du piano debout

Et lui chuchotait à demi-mots,

A France Gall, viens je t'emmène

Tout pour la musique,

Même si tu dis à ma mère

Si maman si j'ai besoin de vous

Comme vous m'aimiez si bien,

Lorsque j'étais un bébé requin 

Et qu'en poupée de cire et de son,

Vous montiez le son bien évidemment

Quand Cézanne peint, pour m'affirmer,

Résiste aux vicissitudes de la vie

Et fais-toi un bon ami, 

Comme Daniel Balavoine

Qui te donnera de l'avoine,

Pour nourrir ta révision des choses

Car Ella, elle l'a cette Ella,

Qui t'incitera à laisser tomber les filles,

Afin que tu fréquentes Ella Fitzgerald, 

Une femme d'influence mélomane

Qui te présentera un sacré Charlemagne,

Comme cela, tu apprendras l'école de la vie

Et les sucettes des casse-bonbons,

Jusqu'à ce triste jour d'aujourd'hui, où on te débranche

La vie, car nous t'adressons un concert de louanges,

Au zénith de ta plénitude et au sein de ton embellie pulmonaire

Ainsi, soit ta lumière au royaume des immortels, 

Tout pour ta musique, chère France Gall.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

Au bout du rouleau

 

Depuis Gavroche

Et Rousseau,

Mon coeur s'effiloche

Dans les névroses,

D'un trousseau

Emmêlé dans la nécrose

D'un poteau rose,

Au bout du rouleau

Compresseur et d'un esquimau,

Au bout du rouleau

Dans la sinistrose et la cirrhose,

De mots d'estomac en surdose

A trouver les bons mots, 

Sur le radeau de la muse 

Au bout du rouleau,

Qui décroche 

L'anicroche qui décoche

Un coeur essoufflé de la rétro,

A la nécro qui part l'eldorado

En lambeaux et en morceaux,

Sur un morceau de Rousseau

Avec la complicité de Gavroche

Qui ajoute une roche avec sa pioche,

Car bonne pioche

Dont c'est la cerise sur le gâteau,

Au bout du rouleau compresseur

Et malfaiteur où est dépassé le bonheur,

S'il marche sur les traces du chaos

Entre deux duos dans un duel à veau l'eau, 

Au bout du rouleau à chercher le final du brio

De cet imbroglio qui démet méli-mélo, 

Une parfaite alchimie à rejouer une impro

Et à jouer un rôle avec le blouson perfecto,

Que tout roule comme un scénario

Ecrit et joué d'avances dans une roulette biélorusse qui s'use,

Au bout du rouleau si le coeur pur d'un homme moche

Tombe de chagrin et de désarroi avec sa tête de mioche,

Comme il se rappelle et s'épelle le nom de sa mère en maux

Et gros mots qui lui succombent à son désespoir de porter un paré haut,

Avec une colombe de l'amour qui lui hoche

La tête vers le haut à invoquer la romanesque épopée de Rousseau

Et de Gavroche, au bout du rouleau détaché, comme le trousseau

A trouvé la clé de l'énigme en un heureux événement d'un paréo, 

Plus jamais au bout du rouleau mais avec un coeur d'hardi chaud

Dans un réchaud pour aimer son héros au bout du rouleau

De vagues sur une plage à l'eau de rose,

Qui ose dans une photogénique pose et qui vous dispose

A vous enchanter faites l'amour pour composer le bon numéro,

Qui vous dédie bravo à Rio, dans un avenir à Rio Bravo

Au début d'un rouleau de bonheur en mode dispo.

 

Jérôme de Mars

 

                                                       Citations  :

 

 

 

1)  Une citation qui prône la haine est une incitation.

 

2)  Depuis la mort de Johnny Hallyday, Amazon nous incite à acheter ses chansons sur Internet.

 

3)  Les gens perdront le fil avec leur téléphone lorsqu'il sera ex portable pour importer une discussion réelle en face à face sans fesses de boucs.

 

 

                                               

                                                 Jérôme de Mars

Légitime démence

 

Crise de démence, depuis l'enfance,

Ca laisse des traces de circonstances

Aggravantes et ternies par la loi du silence,

Où tous me manifestent de l'indifférence

Etant défaits mes mauvais signes d'insignifiance,

Découlé dans le moule du peuple qui ne s'émeut 

De ma différence de vache olé avec des meuh 

De ma légitime démence,

Comme si c'été vraiment dément

Tous ces tourments avec ce boucan, 

Que je ne démens même si je mens

A m'empiffrer de rillettes Du Mans,

Où j'espère vite réparer mes cicatrices

En n'y omettant les points de suture,

Qui saturent ma famille

Et mes amis,

Dans la déconfiture d'amère nature

De ses supplices,

Comme avec elle, ce fut dément

Et pour ça qu'elle m'a rendu dément

Dans ma légitime démence,

Qui augmente en opulence

Et je voudrais tant qu'elle soit vivante

En apparences,

Pour lui dire le fond de mes pensées 

Que ça me fera du bien d'exorciser

Toutes ces plaies que je ne démens,

Comme c'est dément

Mais que je mens

De ma légitime démence

De l'amère dépendance,

Que pour guérir cette sentence

Je me repens, 

Comme l'amère est rouge

Et que personne ne bouge,

Que mon grand-père 

Et mon arrière-grand-père

Firent tous les deux bien l'impair,

En se tirant à bout portant

Une rafle de balles que je me repends,

A reproduire la même chose 

Tôt ou tard en retard et en décalé,

Pour essayer même en vain 

De consolider le peu de ma vie morose

Et de sa dignité qui m'en restent,

Comme j'en dévie 

Du droit chemin

Avec mes blagues sur Lévy,

Où je récolte la culture 

De mon pétrin, 

Comme ma vie sent le sapin

Et le purin,

Et que Lady Gaga

A fait de moi, un par être gaga,

Au fût de l'amère très gaga

Que fut ma lady très gaga,

De mère indigne 

Et maligne,

Avec son cancer de louanges

Qui me lavèrent ma vidange,

Où et très loin mon innocence

Comme par indécence, j'encense,

L'indifférence des gens avec mon apparence

Que je ne démens mais que je mens dépendant,

Car à bientôt quarante ans, ça restera dément

Méchant et indifférent ainsi qu'encore je me repends,

Sauf si un médiateur de la paix conciliant fait alliance

Qu'avec l'urgence  je dois avoir dans les temps

Impartis une résilience et une résurgence de pleine puissance,

Pour qu'enfin, ça change triomphant même si je suis différent

Mais que je me repens compétent car véritablement

Ca sera dément, si je fais de ma légitime démence,

Un moyen de légitime défense.

 

Jérôme de Mars

 

Point d'interrogation  ?

 

Bonsoir, soyez les bienvenus au point virgule,

Un lieu acteur qui fait du théâtre à la virgule

Près, ponctué de jeux de rôles qui s'exclament

En faisant le point comme nous faisons du slam,

En un point d'interrogation qui se remet en question

Avec des sketchs qui envoient des fleurs

Dans un jardin de création aux droits d'auteurs,

Qui demandent où est la chute de l'insurrection

Et si les chutes d'eaux tombent de haut en réclamations

Avec des sentiments qui ouvrent en parenthèses,

Les charentaises de souffleurs de vers qui en synthèse

Trouvent chaussures à leurs pieds de verre qui fascinent

Les bottines et les lèche-bottes qui trottent globe-trotter,

Et referment la parenthèse en santiags de vainqueurs qui dessinent

Le point d'interrogation qui pose question en exigeant la récrimination,

De voyageurs et baroudeurs en un baroud d'honneur sur le vent

De la colline qui entendent avec des voix dans leur tête que c'est maintenant

Qu'ils devront tirer un trait en attrait de caractères en mois calendaires,

Qu'une année égale 365 jours et quelques années-lumière de la lune à la terre,

Point d'interrogation si le point virgule contacte le point virgule pour tirer

La révérence et sonner le glas de la chaumière, comme si c'été hier

Le passé d'artiste aux voix d'autistes alors que pour peaufiner, 

Et rénover les guillemets, rien de tel que de lancer des travaux en prophète

De cette vie de chantier qui reprend des couleurs dans sa vitesse de croisière,

Quand la lumière fusionne avec l'ombre et accouche d'une voie lactée

Qui récite le courant de la libre religion d'état, en les tas d'un pro fête qui est net,

Et saynète, comme c'est net que les étoiles fassent des plans sur la comète,

Pourvu que les durs du cuir avec leur blouson perfecto s'y émettent

Sur la même longueur d'ondes et que les ondes positives mettent 

Le point d'interrogation en résolution de l'équation en adéquation,

Car le point d'interrogation s'est remis en question et a trouvé pour réponse

Un catalogue de bons plans sur les comètes point virgule à la virgule exprès,  

Comme ça y est, on se défonce à montrer au point virgule de quel bois on ponce,

En un point barre de résolutions.

 

Jérôme de Mars

 

 

 

 

                                             Maux croisés

 

                                                                                                                                  

Je porte ma croix lourde et balourde à Lourdes avec ces maux croisés à la croisée

     rétamée                   t      a                                  e               a                  '

     e    a                                    l                            s                   n                    â

     s    u                                    à                                              a                      g

     q    x                                   y                                          x                   d      e

 q u i                                   névroses                                                       '

  décroisés                         e           o                                                        i

     o                                                n                                                       n

    m                                            e  t                                                      q

 mes                                                                                                    quarante

e   c                                                                                                        i          n

   h                                                                                                        é           t

   i                                                                                                 ballets          r

 z                                                                                                          u        de

 o                                                                                                          d

 paranos                                                                                             déballés

h                                                                                                               v

r                                                                                                    bipolaires                 è                                                                                                              c

n

e

s

 

                                                 Jérôme de Mars

 

Jazz à la porte d'Orléans

 

Une nouvelle va-et-vient en retombées,

Comme le jazz à la nouvelle Orléans est mort-né,

Car il a ouvert sa gestation

En musique de répercussions,

A Orléans qui enfume la Marie-Jeanne

Plusieurs cordes à son arc D'Ivanhoë,

Au jazz à la porte d'Orléans

Bien longtemps évent, car toutes les chansons

Ont une histoire,

De racontars en anecdotes de standard

Au ba du comptoir,

A recharger les battteries de son réservoir

Du déversoir arroseur d'illuminations,

Au grand soir au coin du feu

D'une cheminée feu Jeanne D'Arc à Orléans,

Qui jase en jetant des vents en jazz

A la Nouvelle-Orléans, 

Qui émane sur de nouvelles bases

Qui jase à la porte D'orléans,

Aux états unis à Orléans

Qui bûche avec des embûches,

En démangeant une bûche

Qui a bûché 

Le bûcher de Jeanne D'arc déplumée,

Dans le calumet du feu à se réchauffer

Les chansons qui tiennent paroles survoltées,

A déclamer les flammes

Du slam qui crame

Les brûlures de l'histoire,

Dont c'est la came,

Que le réquisitoire

Came l'interogatoie

Au purgatoire de l'exutoire,

Qui jazze à la Nouvelle-Orléans

Et jase à la Porte-D'Orléans,

Dans un océan de boucan

A Orléans, en plein écran,

Du tam-tam 

Qui rétame et entame

Tout un slam monogame,

Et monte polygame et bigame

Dans une gamme o'vert,

Qui démontre que c'est l'endroit propice

A préposer A Saint-Sulpice,

Et à proposer en hospice

De notre coeur de supplices 

Qui vieillit essoufflé,

Avec un jazz à la Nouvelle-Orléans boursouflé

Avec un soufflet de ramages à Orléans,

Porte de La Marie-Jeanne qui fume des gauloises

Après avoir frappé à la bonne porte gauloise,

Ici Orléans, que ça jase de La Nouvelle-Porte

Et que le jazz nouvel Orléans emporte

Jeanne D'arc en Marie-Jeanne plusieurs cordes

A son arc qui concorde au Paris quartier La Concorde,

Dans une horde d'évènements

Au jazz qui jase à la Porte-D'Orléans.

 

Jérôme de Mars

                                                             SULFURIEUX  

 

 

 

                           Stone et monotone comme les stones,  aphone, je                                            cherche ma voie sans malentendus avec le sonotone       

                           

                          Usé, par tous ces quiproquos qui restent dure de l'oreille                                 oh  que oui, du méga fun au mégaphone mégalo, démago                              et parano drogui par  

 

 

                         L'effet miroir aux alouettes, alouette, dont je te plume le                                 con texte mélancomique, en alu si no gène et anxiogène                                 sulfureux, furibond par un bond 

 

 

                        Furax, au max la menace tenace, qui casse la baraque dans                             la planque de ton poste que tu compostes sulfurieux,                                      ténébreux et ainsi Dieu,

 

 

                       Utilisé par le foi gras insidieux et pernicieux, du vice et versa                            avec le vice qui versa, l'intégralité de ton venin de serpent                            de  mère, o' ver de contact

 

 

                       Revers, qu'on tâte eau ver d'o de lentilles de contact, au                                     k atypique du cas typique, comme un épiphénomène                                        schizophrène sulfureux, effet 

 

 

                        Instantané et spontané du phénomène diplomate, qui mate                          et  qui épate demain à la pâte, en émettant les lendemains                            à la  patte en mettant o main, qui

 

 

                         Epate la poésie sans frontières linéaire, dans la rivière qui                               fait une fleur pissenlit, avec le récépissé en lit qui dort sur                               ses deux oreilles, o' feu' vers vers l'an vert

 

 

                          Ustensile, qui ne contient pas de casseroles pour tout                                     mettre à plat, comme ça ne tourne rond, mais ristourne                               Coron, du pôle nord position épris avec le

 

 

                          Xanax sulfurieux, qui calme mes penchants tendancieux et                            audacieux, aux judas cieux, dès que le 1 er janvier me                                         suicide, en un bon début damné spleen.

 

 

 

                                                            Jérôme de Mars

 

                                                  Blagues  :

 

 

 

1)  Pourquoi tout le monde me dit-il pousse-toi   ?

     -  Parce-que personne ne me donne un coup de pouce  !

 

2)  Qu'est-ce-que ça fera si je me suicide le 1 er janvier  ?

     -  Je passerai un bon début damné  !

 

 

 

                                            Jérôme de Mars

 

                                                    Citations  :

 

 

1)   Celui qui vote à gauche n'est pas forcément un pauvre gars mais sans doute quelqu'un doté d'une grande richesse humaine  !

 

2)   Celui qui vote à droite n'est pas forcément quelqu'un de riche en argent mais dont les revers d'infortune ont enrichi sa parole qui vaut désormais de l'or  !

 

 

                                              Jérôme de Mars

Bonne année et bonne santé  !

 

En cette fin damnée qui se termine,

On se demande vers quoi la nouvelle année

Nous affine et nous peaufine

En espérant qu'après l'avent,

On ira de l'avant en un bon début d'année

Au mois de janvier à se régaler,

Autour d'une galette des rois à se ragoûter

Et non à retirer la fève à gerber une galette désarrois à dégoûter,

Le sapin de Noël qui aurait les boules à la débecter

Et à enguirlander le père Noël qui sentirait le sapin

Dans tout ce pétrin à rejeter les arlequins 

Et à adouber le reliquat des restes d'hier pour demain,

Mais malgré la santé en déclin,

On rira en un clin enclin

Des clins d'oeil à souhaiter à minuit

Une bonne année et une bonne santé,

Avec le champagne qui sort de notre bulle,

Pour qu'on déambule 

Et que ça pétille en chansons

De larrons en foire avec des marrons

Et des dindes, dont on sera dingues

A déguster frappa-dingue, 

Avec les dingues aux marrons

A prier et à donner

Au bon Dieu pour s'adonner

A la mousse allons du champagne, 

Qui viendra de la campagne

De l'avant par avent, 

En prenant les devants

Que nous moussons la mousson,

Pour que nous émoussons

Cette fin damnée,

Afin qu'à fin, nous passons

Un bon début d'année ,

Dans la paix

Et dans la réciprocité,

En toute amitié

Des doigts d'une seule main,

A imaginer que demain

Sera en bonne santé

Avec la famille et les copains,

Où l'on prie

Et l'on s'éprit

Avec du pain

Béni et épanoui,

Avec aussi les amis

Et les citoyens,

A vous souhaiter 

Bonne année et bonne santé,

Abonnées à rester sur années

Et sûres de la bonne santé,

Que vous apportez à l'humanité

De maintenant à l'amour de notre prochain,

Bonne année et bonne santé.

 

Jérôme de Mars

La joie est un soleil, la peine est un nuage gris  !

 

Open, j'ouvre ma peine,

Comme un nuage gris

Sans mon gris gris

Qui grise ma joie

Qui est un soleil,

En pleuvant un nuage

Gris rabat-joie

Dans le gris de Paris,

Comme mon océan de peine

Est open sur l'open

De Bercy,

Dès que la joie

Mue rabat-joie

Et se rabat sans joie,

Dès que la joie

Qui est un soleil

Se change en une peine

Qui est un nuage gris

Avec le gris gris de Paris,

Qui grise le Paris de Bercy

Et qui clôt l'open

De ma peine

Qui est un nuage gris,

Dès que la joie m'embellit

En un soleil au gris gris

De Paris,

Qui a du beau temps disponible

A accorder et à raccorder

Ce pays prêt à disjoncter 

Ses fusibles,

Dès que ma tête dans les nuages

Bleus réduit le passage

D'une joie qui est un soleil,

En une peine rabat-joie

Qui grise le gris gris

De Paris,

En un gris et gris

De Paris

Qui est gris et aigri

Dans une peine 

Qui est un nuage gris,

Dès que le temps rabat-joie

Redevient une joie

Au Paris luxe en pour joie,

De l'open rabat-joie

Qui se dissipe en une joie

Qui reste un soleil

Sempiternel du lien fraternel,

Car clos l'o peine de Paris,

Comme été loin le gris

Du nuage gris de Paris,

Car open pour le gris gris

De Paris.

 

Jérôme de Mars

Comment ça va  ?

 

Bonjour,

Oh quel bon jour

De séjours

En ces jours,

Voici voilà,

Où l'on te demande

Comment ça va  ?

Malgré les aléas,

Allez ah  !

Que l'on a

Chacun en soi

De toit,

Ainsi soit,

Comme il vaut mieux 

D'être heureux

Ainsi soie,

Que ce soit

La ouate

Pour toi,

En supportant 

Le chacun pour soi

Et en portant

Sur demain moite,

Que ce qui compte

C'est toi,

Sans laisser pour compte

Avec un toit

Pour soi,

Où l'on te quémande

Comment ça va  ?

Dans l'offre

Et la demande

De l'étoffe de ton coffre,

Si ça va 

Plutôt bien

Pour toi

Et pour soi,

Avec les va-et-vient

Et que si tout va

Assez bien

Pour toi

Et pour soi,

Pourvu qu'avec les va-

Et-vient,

Ca ne s'en va

Et que ça vient,

Revient, devient

Et que pour toi

Et de soi,

Ca te convient

Ainsi soie

Pour toi,

Où si ça va

Bien,

A demain

Pour soi

Avec toi,

Comment ça va  

Très bien  ?

 

Jérôme de Mars

 

                                    Brèves du CMP de Vitry Sur Seine :

 

 

1) Le CMP de Vitry Sur Seine parle agressivement impatient aux patients du CMP pour leur faire subir un mauvais traitement !

 

2)  La psychomotricienne dit à un patient du CMP énervé et angoissé : «  Relax, monsieur  »

 

3) Il y a un an, la secrétaire du service social du CMP, Marie-France m'a parlé agressivement car son bureau comme mon état étaient en chantier 

 

4) Je demande l'asile psychiatrique au CMP

 

5)  Au CMP, la thérapie est acide comme du citron car tout le monde est pressé et haut pressé !

 

6) Le CMP s'en foutera si je me suicide le 1 er janvier pour que je passe un bon début damné !

 

7) Au CMP, on m'envoie des camouflets comme je suis camouflé, comprimé et caché avec mes cachets et mes comprimés

 

8) Au CMP, ils s'en balancent de mon état dégradé car ils ne pèsent pas leur mot !

 

9) On devrait me réserver une chambre d'office à Paul-Guiraud Villejuif, si je pète les plombs en perdant le fil à force de chambrer le fil du rasoir !

 

10) Jean-Yves est la lumière de mon ombre quand il m'éclaire de son phare Breton !

 

11) Si le CMP de Vitry Sur Seine laissait le sapin de Noël en décoration toute l'année, ça sentirait le sapin !

 

12) Le CMP de Vitry Sur Seine comme il privilégie les médicaments à la parole, il ne prend pas soin de leur patient !

 

13) Si souvent quand on appelle le CMP, il ne décroche pas à l'autre bout du fil, c'est qu'il met le répondeur à la place du personnel pour nous apporter des réponses à nos questions !

 

14) Si les psychiatres du CMP ne mettent pas souvent en arrêt-maladie leurs patients, c'est pour ne pas qu'ils soient en insécurité sociale.

 

15) Si au CMP, la détresse des gens, c'est leur fond de commerce, c'est parce-que le silence est d'or et la parole est d'argent !

 

 

                               Jérôme de Mars

 

 

Lenny, ben il en a marre  !

 

Nenni,

Lenny Benamar

Ben, Lenny,

Ben, il en a marre

Qu'on l'appelle,

Qu'on lui envoie des sms,

Comme il s'en rappelle

De son malaise

De parmi ceux à L'ESAT,

Qui l'ont fait chier

Et qui lui ont manqué

De respect,

A ne lui parler

Que de foot,

Car nenni,

Lenny

En a rien à foutre

Du foot,

Seul se faire des films 

Et faire son cinéma

Devant la caméra,

L'intéresse et l'empresse,

Alors que lui,

Nous presse et nous stresse

A nous critiquer,

A nous insulter

Et à s'énerver,

Comme un taret 

Qui n'a pas eu son café,

Et est surexcité

A nous enfumer,

Avec la bouffée de fumée

De sa cigarette

En nous moussant sa causette,

Et à nous emmerder

Les pommettes

Et les stigmates,

Car nenni,

Lenny,

Ben, il en a marre

Et ben, tellement marre,

Qu'il se marre

D'avoir quitté L'ESAT

Et de s'en foutre

De nous,

Alors que tout se dénoue

Pour lui,

Nenni, Lenny,

Depuis qu'il n'est plus là,

Car dis donc, celui-là,

Il lui faut un bon coup de dispute,

Pour qu'on en ait plus rien à foutre

De lui

Et de son foot,

Depuis belle lurette,

Qu'il nous envoie promener

Aux Beaumettes,

Comme il est temps qu'on s'y mette

A lui vociférer toute notre haine

A sa dégaine,

Pour médire Lenny

Nenni,

Que tout comme lui, 

Qui en a plus rien à foutre de nous,

Et ben nous les fous,

Selon ses maux, on lui dit,

Qu'on en a plus rien à foutre

De ta sale gueule,

Comme de ton foot

Que tu gueules

Casse-gueule,

Dont tu fais un semblant de bégueule,

Alors qu'à L'ESAT,

Tu nous a jamais respecté,

Car t'as grave changé,

Comme quand tu t'emportais

Contre nous avec agressivité,

Car ton seul but,

Fut que tu butes

Et tu rebutes,

Tout le monde

Dans ton immonde,

Que tu débutes

Et que tu butes

Avec tes paroles assassines,

Dont tu nous bassines 

Avec ton sifflet camouflet,

De ton libre-arbitre

Où heureusement, nenni,

Lenny,

Tu t'es cassé,

Et comme tu n'es plus à L'ESAT

Quel soulagement, 

Que tu ne nous fasses plus chier

Avec tes préjugés

A la con, 

De vieux boucher

Qui met sur le bûcher

Tous ses macarons,

Et comme t'es parti,

On a enfin

Hâte, 

De ne plus t'entendre

Evoquer

Ta tendre

Existence,

Alors que tu t'en prends

A nous avec violence,

Car moi et certains,

On en a plus rien

A foutre,

De ta sale gueule

De vieux con rubicond,

Méchant et indifférent

Avec tes jurons,

Où jurons 

De rien,

On te dit

Et te médit,

Va te faire foutre

Avec ton foot

De taret,

Car oui,

 Lenny,

Nenni, ben il en a marre

Et il se marre

De notre tare,

Comme un vieux cochon

De briscard,

Car pour Lui,

Lenny, 

Il n'est jamais trop tare

Pour se faire foutre

Et puis,

Comme on l'a révoqué

De son intégrité,

On lui dédie

Après tant de non-dits,

Va te faire foutre

Lenny avec ton foot,

Dont on en a plus rien à foutre

De toi Lenny, 

Car ben Lenny,

On se marre,

Car v'là bien le tintamarre.

 

Jérôme de Mars

Réveillons Noël  !

 

Jour de l'avent Noël est arrivé,

Et paravent, nous sommes décidés

A passer un bon réveillon de Noël,

Comme nous réveillons Noël

Et que nous nous éveillons à chanter

Noël et à contempler les champs alizés,

Qui brassent le contre champ alizé

Si les alizés essoufflent au vent

Qu'ici et là et maintenant,

Nous nous réveillerons le jour de Noël

A enchanter ce pays triste en une joie émotionnelle,

Car nous réveillons Noël dans ce monde égoïste

Pour qu'au moins, ce jour-là, il soit altruiste,

De l'oseille au soleil mais avec une richesse humaine

Qui reste le domaine du père Noël que ses étrennes,

Vous entraînent et traînent en un répit 

Et de jour de paix sur la terre pour que le dépit,

On en fasse un bon pis de vache à lait 

Pour nourrir les âmes esseulées, 

Qui ne diront plus temps pis

Mais rêveront d'une imagerie d'embellie,

Au fond du puits des songes car réveillons Noël

Sur la Terre, avent qu'auparavent on pleure nos souvenirs intemporels

Sur La Terre et que le 1 er janvier, on trépasse un bon début damné,

A se demander s'il subsiste encore des gens fraternels

Et pour cela, réveillons Noël,

Et enchantons le monde pluriel

Avent que nous nous réveillons

Et nous nous éveillons

Avec nos âmes de mortels,

Au-delà de notre stèle 

Avec le Missel, témoin de la passerelle

Vers l'éternel au-delà de la ribambelle,

Car nous regarderons ainsi Noël

De notre cheptel

Bon réveillon à vous tous, les immortels  !

 

Jérôme de Mars

Des râpages 

 

Première page,

C'est de notre âge

De râper par âge,

Et de déraper parages

En râpages,

Et d'aller en repère âge

Et d'allier en repérage,

Des râpages

Et dérapages,

Qui inondent les rapaces

De vautours en rap âge,

Qui dérapent page

A l'âge d'apaiser,

Le calumet

Des Apaches, 

Avec le panache

De l'attelage,

Qui importent des râpages

Et exportent dérapages,

Dans ce rap âge

Qui revient du moyen âge

Au moyen par âge

Dans les parages,

De ce dérape âge

Qui frappe à chaque âge,

En détournant la page

D'un crêpage,

De chignons en cépages 

De ces pages,

Dans les râpages

D'un nocturne tapage,

Qui tape âge

Et retape âge,

Qui tape ta page

Dans ces dérapages,

Page par page

Dans les par âges,

Aux parages

Qui tracent

le sillage, 

D'un pillage

De la plage

Au village,

D'une ville âge

Age parage,

Qui reste aux râpages

Décents dérapages,

Où l'on ristourne 

La page

De ces râpages,

Avec ce rap âge

D'un autre âge

Par âge,

En ces pages

Des râpages,

Qui repassent 

En images

Et en ramages

Des rois mages,

Où l'on rend aux mages

De ces ramages

En hommage,

Dommages

Et en dos mages, 

Dérapages,

En des râpages

Râpages,

Vous avez passé l'âge

Aux par âge

Des parages,

D'un breuvage

Qui abreuve âge,

De ces râpages

En cd râpages,

Qui s'amourachent

A l'arrache 

Des râpages,

Qui tâchent

Un port d'attache,

Où l'on contourne l'avant-dernière page

En cépages

De ces pages,

 Hommages

Aux images

Et hauts mages,

Dérapages

Des râpages

Oh dommage, 

Car ici le marginal

Comme la copie 

Ne vaut pas l'original,

Mais une série 

De dépannage,

En âge

En nage

Et en surmenage,

Car vivement le ménage

De printemps jusqu'au remue-ménage,

Qui ménage l'infâme de ménage

Et qui tourne la dernière page,

De ces pages

En cépages,

Dérapages

Des râpages

De sac de couchage,

Où l'on consigne la décharge

Et l'on signe à charge,

Et en surcharge

La recharge

Sans dérapages,

Avec au passage

Des râpages.

 

Jérôme de Mars

                                                      Citations  : 

 

 

1)  Quand on ordonne à un chien de roupiller, on lui dit  :  "  Mais dors  "  !

 

2)  Dès qu'un homme malchanceux dans sa vie sentimentale fait l'amour en musique avec son enceinte, il se protège en se préservant de son environnement  !

 

3)  Sébastien, toute l'entreprise de ton travail, tu l'as mise en chantier  !

 

4)  Maurice, un commerçant Arménien qui s'en fout, n'en a rien affaire  !

 

5)  Un arabe prétentieux a toujours le melon  !

 

6)  Quelqu'un qui reste toujours tout seul le jour de Noël, traverse chaque année une embûche  !

 

 

                                                  Jérôme de Mars