Je rocke avec les mots






Dès la nuée
En fumée
Des brumes
Qui parfument
Les nuages
Jusqu'aux rois mages
Dès mes moments
D'égarement
Je rocke avec les mots
Accros
Et intellos
Comme le mime
Marceau
Vers le Pont mirabeau
Mené tambour-battant
Avec emballement
Du troubadour
Vers Rocamadour
Les mots
Me glacent
D'effroi
Comme des métallos
En froid
Avec les royalties
Des palaces
En funambelerie
Je rocke avec les mots

De roc

Et en bloc
Mécano
jusqu'à la rime
En offfensive
Des passages
Subversifs
Vers les pas sages
Mis en page
Avec l'art et la manière
Objectifs
Jusqu'aux barrières
Pour feindre
Et éteindre
Les incendiaires
Subjectives
Avec cynisme
Du fond
En poujadisme
Qui fond
Jusqu'à la syntaxe
Qui taxe
Les mots
En démo
En mouvement
A contre-temps
En tempo
A concerto
Je rocke les mots
Jusqu'aux idéaux
En musique
A vade-retro
En gestes panoramiques


Jérôme de Mars

 Les saisons en chanson
 
 
 
Les saisons
Coulent
En douze mois
Qui sont rois
De la source
Qui se défoule
Jusqu'à la ressource
Qui se régénère
En hiver
Quand le mois de janvier
Se délecte dans son jardin d'hiver
Près des oliviers
Où les capucines
Se dandinent
Dans l'orchestre du tambourin
Quand les saisons font des ritournelles
Lorsque les hirondelles
Convolent en justes noces
Avec les sauterelles
Quand y a le printemps
Qui chante
Pour que le printemps
Sourit
Au bon temps
Où les pimprenelles
Restent élégantes
Sans plaider leur cause
Sans fausse note
Quand les touches pianotent
Les saisons
En chansons
Lorsque l'été
Sera chaud
Et était prolifique
Sur la crique
Des chemins
En dessins
Merveilleux
Jusqu'aux cieux
Magnifiques
Avant que les larmes fortes
S'écoulent
Dès que l'automne
Change le temps monotone
En irriguant
Les feuilles mortes
Vers le versant
Du rose
Qui devient morose
Lorsque la prose
Sonne
Et résonne
Pour prendre la pose
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Entre deux constellations
 
 
 
 
 
Quand le rêve ronronne
La pluie d'étoiles résonne
Comme le carillon
En dispersion
Lorsque La Terre met
Un pied
Dans la voie lactée
Entre deux constellations
En friction
Les étoiles fébriles
Ressassent les broutilles
De l'appel
En contant fleurette
Où la galaxie simplette
Tire une belle bordée
Entre deux constellations
Dans l'invasion
Des trombes d'eaux
Qui scellent
Le pot
Aux roses
Qui fourmille
De milliers de choses
 
 
 
Jérôme de Mars

La potion éternelle
 
 
 
Qu'il neige ou qu'il vente
La genèse
S'invente
Dans sa jeunesse
Une grande dévotion
En pleine évolution
Pour faire sa révolution
En élocution
Qui se fourvoiera
En émulation
Dans le schéma
Des thèses
En acuité
Vacante
Où l'impertinence  sera en vacuité
Cinglante
Quand la liesse
Tombera en paresse
Pour réveiller
La vivacité
Rien de telle
Que la potion
Eternelle
Pour rouvrir
Les prunelles
Des plaisirs
Aux rires
Pour que la dérision
Côtoie l'action
Pour dérider
Des rides hideuses
Et des riches idées
En onomatopées fixes
D'une rixe
Effrontée
Et frondeuse
Car la potion
Eternelle
Resplendira
De merveilles
En  tralala
Qui énoncera
Le patatras
Et rira
Quand le chapeau
S'ébat
En chapeau bas
Pour pas qu'il tombe si bas
Même que l'art
Reste dans un immense
Débat
Dense
Comme la danse
En transe
Mais une gorgée
De potion
Magique
Eternelle
Et les oiseaux fumeront
Les jurons
Des joyeux lurons
En moisson
Savoureuse de répliques
Où les étincelles
Brilleront
Jusqu'à la saga-cité
Récitée
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 

 Rivages
 
 
 
 
 
Lors de la nuit tombée
Les cigales trépignent
D'impatience
Quand les criquets
Montent en embuscade
Comme des promenades
Lorsque les papillons chuchotent
Sous les meilleurs auspices
Des prémices

Prénuptiales
Quand les itinérances
Furent prises en flagrance
D'anecdotes
Car les comptines
Se reproduisent
Qu'on se le dise
En délectation végétale
Près des rivages
Qui s'étalent des villages
En parfum
D'un teint
Doux et tendre
Comme des coins
Aimants
Dans leur élément
A s'étendre
Jusqu'au jasmin
Pétillant
Où les rivages
S'amenuiseront pour reprendre le large
 
 
 
Jérôme de Mars

Comme Gainsbourg
 
 
 
 
Comme Gainsbourg
Je soule
La foule
Dans les rues de Paris
Des faubourgs
Aux quais
Bondés
Jusqu'à en rédiger
L'apologie
Lorsqu'elle s'y met
Je me bourre
Comme Gainsbourg
Car tout m'indiffère
Sauf les calembours

Des beaux jours
Sur le retour
Qui se répandent
Comme le sablier
S'écoulant
En compte à rebours
Dans tout l'univers
Des vers
Aux revers
Où le temps demeure monotone
Jusqu'à l'automne
Comme le tonnerre
Qui retentit
Comme le bruit
Des cris
En furie
Où le silence
Voudrait tant être triomphant
Pour apaiser sa conscience
Je deviens ironique
Comme Gainsbourg
Et sa clique
Où mon humour me transcende
En type notoire
A l'âme noire
Pour que mon histoire
Pas si dérisoire
Me descende
En préhistoire
Pour que je paraisse roublard
A sagacité  jubilatoire
Où ma provoc
Suffoque
Gainsbourg
Car elle court
Et m'entrechoque
Même que je suis pare-chocs
Pour pas que le choc
Me frotte
Et me trotte
Car je suis un sacré con
Même qu'on m'ait consacré
Et narré
Comme un vieux bougon
Qui flirte avec le bouffon
Comme Gainsbourg
Où je dénigre
Comme un tigre
Tous les alentours
Où j'ai fait le tour
Lorsque je débite
Mes conneries
Car je m'effrite
Comme Gainsbourg
Dans les rues sinistrées
De l'embouteillage consumée
Et usée
Jusqu'aux bourgs
Animées
De ma folie
Où j'enlaidis
La fantaisie
En poésie
Pour que les fils
Barbelés
Restent noués
Sur le grill
Pour amuser
La galerie
En raillerie
Qui chagrine les êtres châtiés
Car je m'amuse
Sans ma  muse
Car Gainsbourg
Est mon mentor
Et mon modèle
En kyrielle
Car je n'ai jamais tort
Malgré les remords
Qui se font séduire par les regrets
De tout ce que j'ai défait
Dans ma vie
En récit
Sans conte
 De fées
Comme l'acompte
Où ma vie
S'éternise en compte à crédit
Ou content
Et comptant
Lorsque je serai mort
Et que j'agiterais plus le mors
Quand Gainsbourg s'épanchera
En amour
Et que moi, je serai à la bourre
Et que je m'enivrerai
En Gainsbarre
Car c'est là
Que je tirerai
Ma révérence
Comme référence
Pour rejoindre l'opulence
Et l'allégeance
Des lendemains
Boute-en-train
En résilience
Pour oublier
Les pétrins
Et me remémorer
Les années 80
Comme le papier
Peint
Et déteint
Des refrains
En alexandrins
Où je perdrais
Plus la main
Où comme Gainsbourg
Je m'éteindrais
Comme un sourd
Pour croupir dans l'au-delà
Car c'est là
Que je larguerai les amarres
Comme Gainsbarre
Car j'en ai marre
Et que je me barre
 
 
Jérôme de Mars

Déambulations
 
 
 
 
Lorsque les divagations
Rêvassent
Dans les marées basses
Les directions évasives
S'avivent
Dans les déambulations 
Qui flânent
Sur les allées
Qui s'en sont allées
Adouber
Et ingurgiter
Des brassées d'air
Qui émanent
Lors des promenades
Pour méduser les façades
En saccades
Lors de leur pèlerinage
Près des repères
Comme l'ombrage
Où les déambulations
Couleront
En point d'ancrage
Jusqu'à fourbir le diapason
 
 
 
Jérôme de Mars

 Bond furibond
 
 
 
 
Y a des pas
Qui marquent des faux-pas
Et qui font un bond furibond
Dans l'horizon
Comme rebond
Qui amortit
Le faux  bond   
Comme un récit
De pacotille
Qui grésille
Dans l'aventure
Sans dorure
Y a des ovations
En consécration
Que l'on témoigne aux prodiges
D'un réquisitoire
Qu'on dirige
Car on les admire
Dans la ligne de mire
Comme d'un bonheur notoire
Où il fit faux bond
Pour accomplir un bond furibond
Jusqu'au prochain rebond
Comme signal de raison
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
      
 
 

 Il fait chaud !
 
 
 
 
Grâce à ce beau temps
Il fait chaud
En ce printemps
Qui s'étend
Jusqu'au préau
Pour faire voler les corbeaux
Le soleil ensorcelle
Les nuages transparents
Comme une ribambelle
De colorant
Aromatisant
En faisant
De la dentelle
Jusqu'à faire sursauter
Les coccinelles
Et les hirondelles
Pour rassasier
Les appétits succulents
Jusqu'à la prochaine tournée
Autour d'un verre de vin blanc
Où il fera chaud
Jusqu'à faire dodo
 
 
 
Jérôme de Mars

 Mélancomique
 
 
 
Au-delà les aspects
L'âme reste mélancomique
Comme l'esprit suspect
Du reflet circonspect
Quand l'harpe entonne le carpe-diem
En vibrations philharmoniques
A cadence épique
Pour qu'elle sème
La théorie
De la mélancolie
A sonorité héroïque
Où le mystère
Etale son inventaire
Quand il magnifie
Sa grandeur charismatique
En folie
Où le grain
A le béguin
Quand la musique
Se veut mélancolique
Embaumée dans le teint
Des refrains
En rythmique
Quand la rhétorique
Se la roule mystique
Et cosmique
Comme une éthique

Mythique
En cosmétique
Comique
Et déontologique
A forte esthétique
Que la relique
Pique
Et repique
En piques
Tropiques
Quand la ferveur
Epouse la candeur
Et qu'elles mènent leur cirque
Mélancomique
En rimes métaphysiques
Jusqu'au carnaval folklorique
 
 
Jérôme de Mars
 
 
Au zénith
 
 
Lorsque retentit le cadran
L'Eden se lève au zénith
Où le temps

Se mélange
Aux anges
Qui font la pluie
Et des mirages
Comme des rites
Iconoclastes
Et chastes
Pour enduire les forages
D'étincelles
En violoncelle
Qui ruissellent
De ritournelles
Où l'ombre nocturne
Dévêtit son visage diurne
Comme un morceau
Inachevé
D'agréments
D'un amour composé
Où les mots
Crient à tue-tête
Cocorico
Comme une rose désuète
Car le rideau
Part en lambeaux
Lorsqu'il pose la touche finale
Au tableau
Comme nuance hexagonale
Où il se reposera
Au zénith
Du mas
Comme un bateau
Dérivant dans un coma
Où il prend l'eau
Qui lui  fournira
Une ébouriffante légende
Où le mythe
Se bonifiera
Dans Les Landes
Jusqu'à esquisser
Un sourire
Des pinceaux
Lorsqu'ils seront dans des beaux draps
A s'en départir
 
 
 
 
Jérôme de Mars

Un phénomène  !
 
 
 
 
Lorsque je marche
Dans l'arche
De mon talon d'Achille
J'ai la cheville
Qui flanche
Et mon humour qui part en vrille
Comme le talent d'Achille
Qui m'épanche
Comme une paire de manche
Etanche
Où je frétille
Avec mes pupilles
Lorsque y a des broutilles
Mon surnom est Jéjé
Comme la dérision qui me complaît
Où je fais le mariole
Dans la gaudriole
Comme un guignol
Qui mime la farandole
Où je prends de la bouteille
A mettre les gens en boîte
Comme l'oreille
Moite 
Sur qui conter
Et décompter
Ma répartie contemplée
Je suis un phénomène
Sans savoir où ça me mène
Comme le jardin d'Eden
Où la folie
Fit
Reine
Pour qu'elle m'emmène
Dans la ballade
Des cavalcades
Au bout de la peine
Je demeure un phénomène
Où je me casse la tête
Comme casse-tête
De l'esthète
A l'athlète
Qui court
Au cours
Du tour
Pour éviter les recours
Qui semblent sourds
Et en panne de calembours
Avant que le temps vienne
A Vienne
Et qu'il advienne
Revienne
Et survienne
A la traîne
Près des choses saines
Qui drainent
Où j'ai trouvé mon domaine
Comme différence
En indifférence
Car je suis un phénomène
Jusqu'à ce que la lueur
Me donne de la sueur
Quand j'arriverais à destination
Où je demeurerais le trublion
De service
Jusqu'à ce que je révise
Mes classiques
Narcissiques
De ma satire  caustique
Et sarcastique
Où je sors la trique
Car ça tire
L'outrance qui attire
le péché dans la ligne
Comme une pêche
En dépêche
Quand j'étrique
La haine
Et que je clique
l'amour
Comme unique solution
Pour guérir mes addictions
Sans que ça soit du lourd
Pour vaquer
Dans la croisée
Des chemins
Qui me réfrènent
Jusqu'au déclic
Miracle
Où le tacle
Devient un spectacle
Jusqu'à l'entracte
  
  
  
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 

Ca fuse !
 
 
 
Lorsque je ruse
Ca fuse
Car je m'amuse
Comme ma muse
Qui souffle à la cornemuse
Lorsque le vent infuse
L'harmonie diffuse
Et que ça fuse
Quand le temps me pulse
M'impulse
Me propulse
Et m'use
Jusqu'à l'écluse
 
 
 
Jérôme de Mars

 

Le temps éclairé
 
 
 
 
Quand le soleil bourgeonne
Les feuilles frissonnent
De leurs couleurs inouïs
Où le gris se confond
Avec le bleu joli
Comme l'horizon
Ragaillardi
Qui tourne en rond
Et déambule
En préambule
De son balcon
Fleuri
Et rafraîchi
Comme la vie
Qui polit
Au paradis
Du temps éclairé
Noué
Et poings liés
Pour épanouir
Les plaisirs
Du printemps
Qui semble content
Et se détend
Comme l'arc-en-ciel
Qui luit
Et la nuit
Qui nuit
Les merveilles
Qui produisent
Des étincelles
Dans la fabrique
En dentelle
Hardie
Et trépidante
Qui se galvanise
Lorsque les joies dissidentes
S'harmonisent
Quand les jonquilles
Transcendent
Les cendres
Des fumées
Dilapidées
Dans l'offrande
Qui exacerbe
L'amende
Des gerbes
Intrépides
Comme l'irruption humide
Des pupilles
De nos yeux
Qui s'envoleront
Vers les cieux
Lorsque le temps
Eclairé
Brillera
De flamboyance
Et d'impatience
Jusqu'à ce que le printemps
Se répande
En chansons
 
 
 
Jérôme de Mars

 Second degré
 
 
 
Quand le temps a de l'avance
L'étendard fait chapeau bas
Dans l'errance
Flagrante
De l'humour caustique
Et narcissique
Où il faut prendre du recul
Sans particule
Dans la pellicule
Gratifiante
Où le second degré
Se sait pressant
Et oppressant
De force ou de gré
Malgré
Que le répertoire
A de la mémoire
Et qu' il agrée
A l'engrais
Qui lui donne le carburant
Comme une bombe qui amorce
Dans l'écorce
De l'explosif détonnant
En second degré
Pour que le niveau zéro
Ne soit pas le Zorro
De service
Qui sévit
Pour serrer la vis
En frénésie
Qui  s'accroche
A la comédie
Qui rit
En amas
Jusqu'à la jetée
Des drôleries
 
 
 
Jérôme de Mars

La vie continue
 
 
 
 
Depuis l'instant
Où je me suis tu
De ce moment
Qui me tue
Les mois
S'écoulent
Fourbus
Comme une foule
En émoi
Pour mettre la charrue
La vie continue
Et se met à nu
Pour cracher
Le morceau
De nos langues fourchues
Et dévoiler
Les mots
Qui restent têtus
A l'excès
Inavoué
La vie continue
Malgré ce qu'elle insinue
Et qu'elle fait des sous-entendus
Quand on a vu
Ce que la vérité a lu
L'époque
Persiste
Et subsiste
Même qu'elle semble baroque
Et qu'elle suffoque
Dans des colloques
Pour aborder les travers
Des barrières
Fixées
Comme des fils barbelés
Où il n'y a plus de frontières
Pour déchirer
Les clans divisés
Entre griefs
Et préjugés
Car la vie
Fuit
Les gens négatifs
Qu'on condamne en fautifs
Dans l'objectif
Objectif
Pour  que le pessimisme soit en sédatif
Où l'on reste amis
Qu'avec les êtres positifs
Car le subversif
Est banni
Et limogé
Pour que le plaisir
Demeure envie
Jusqu'à le redire
Dans les fiefs
Car se tolérer
C'est consolider
Le respect
Entre les diverses communautés
Où la vie continuera
En une pléiade de différents cas
 
 
 
Jérôme de Mars 

Murmures
 
 
 
 
Dans un silence assourdissant
La forêt entend
Des murmures
Qui augurent
Des visages impressionnistes
Aux figures
Simplistes
Où la nature
Demeure l'artiste
De la demeure
Des âmes sœurs
Dégageant d'épiques coins
Affriolants
Comme un tableau dépeignant
Et triste
Comme le mutisme paisible
Des jardins

Invisibles
 Où les murmures
Restent au pied du mur
Mûr
Quand les fleurs
Récitent
La bohème
Du totem
Qui se fait requiem
Quand le bonheur
Incarne les rivières
Qui s'abritent
Dans les eaux élémentaires
Où les murmures
Auront des horizons
Obscurs
Jusqu'à la résurrection
Des climats en lévitation
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
Des hauts et des bas
 
 
 
Dans le monde
On a tous des hauts
Et des bas
Qui mettent bas
Quand les soubresauts
Attisent l'assaut
Et côtoient
Les joies
La vie parfois
Est immonde
Où souvent
Toutefois
Elle souffle sur la brise des vents
Quand les mois
Se font courtois
Elle féconde l'allégresse
Qui s'unit à la liesse
En vieillesse
Amie
Pour que la jeunesse
S'allie à la sagesse
Car les hauts
S'opposent à l'échafaud
Et les bas
Ripostent à la  foi inébranlable
Capables
Au préalable
D' être affables
Dans la fable
De l'école de la vie
Ou de la rue
Pour que dans la ville
Ce soit la tribu
Dans l'hégémonie
Qui part en vrille
Y a encore des âmes charitables
Mais faut les trouver
Pour croire encore
Que les torts
Ne restent point en accord
Pour que les regrets morts
Passent des remords
A des projets
Où les hauts
Feront un grand saut
Dans l'avenir
Et les bas
Iront au trépas
Pour que les faux-pas
Puissent mourir
Avec pertes et fracas
Et que les jolies idées
Fusionnent avec les mots
Pour donner
Le sourire
Aux jours à venir
 
 
 
Jérôme de Mars

Le filou
 
 
 
 
 
Quand le temps devient loup
Je suis ripou
Où je reste relou
Car je tâte le pouls
Pour que la vie ne me cherche plus de poux
Lorsque le ciel paraît fou
Et qu'il faut que je fasse le mou
Pour que je demeure doux
Et que je loue
La roue
Pour y reprendre goût
Quand ça se dénoue
Pour mettre en joue
Ma joue
Lorsque je la tends et que je surjoue
Quand je fais le filou
Pour rendre les coups
A moindre coût
Dans le cou
Où je tente le tout
Pour le tout
Comme atout
Quand je fais le filou
Pour vous dire vous
Quand je voue
Un culte qui me met bout à bout
Car ça fait beaucoup
Et que je dirais vous
En parlant de nous
Lorsque je serais plus filou
Car je m'en fous
Et que je côtoierai le peuple hindou
Pour que les cailloux
Se réincarnent en hiboux
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
Béatitudes
 
 
 
Lorsque la magnificence
Se porte caution
Elle plonge en apnée
Pendant des années
Pour que l'allégeance
Mûrit en béatitudes
Jusqu'à la vierge
Quand les prémonitions
Drainent des échantillons
En plénitude
Comme un attroupement
En tourbillon
Sans attendrir
Les messes
Qui tiennent leurs promesses
Pour s'achever en béatitude
Qui rompra la servitude
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 

            

                  Blague :

 

 

 


Pourquoi François Hollande est-il en train de foutre en l'air La France ?

                  -   Parce-qu'il a transformé en France LE PIB en Pays-Bas .

 

 

 

                          Jérôme de Mars

 

 

 

 La mélodie /  le mélo dit
 
 
 
 
Y a des aquarelles
Qui se font des ritournelles
En chanterelles
Lorsque parle la mélodie
Et que le mélo dit
Que les mots sont craquants
Et croquants
En croquis
Exquis
Acquis
Des sens requis
Pour savoir qui
Est qui
Et qui semble conciliant
Quand les êtres
Redeviennent intéressants
Et attirants
Et que le temps
Se refait  distrayant
Réconciliant
L'attraction
Des cœurs en fusion
Accommodants
Comme la mode
Pas commode
Qui s'accommode
Et prend tout 
A la lettre
A contrecoup
Quand le méli-mélo
Tombe à l'eau
Lorsqu'il dit allo
Et que l'accord paraît majeur
Comme le lac
Opaque
Songeur
Et patraque
Comme des messages rêveurs
En symbiose amicale
D'une si envahissante douceur
Quand la mélodie
Rit
Se rigidifie
Se fie
Raidit
Et contredit
Le mélo dit
A la fantaisie
Et à la frénésie
Que les contrepèteries
Se délient
En délit
Dans le lit
Des langues fourchues
Et que les paroles restent crochues
Comme la farandole
Des gondoles
De Venise
Qui frisent
Le ridicule
Lorsque la mélodie
Croupit
Et dépérit
Dans le mépris
Et que le répit
Se confond en dépit
Et que le mélo dit
Que la musique est un art
Mineur
Et minuscule
Pour taire les rumeurs
Avant que l'instrument
Joue du vent
Et se fasse rare
Jusqu'au futur concerto
Pour convier
Les oiseaux
Et leur clouer le bec
Qui se délecte
Lorsque la mélodie
S'unit
Au mélo qui dit
Qu'un mariage de raison
Vaut bien une union
Jusqu'à propager
L'unisson
  


Jérôme de Mars

Blague :
Quelle est la différence entre une femme qui rêve d'avoir un métier plus intéressant et un homme dont la maîtresse lui fait de meilleures fellations que sa femme ?
- Elle aspire à mieux et elle aspire mieux .

 

 

 

                            Jérôme de Mars

 

 

Confiant mais prudent !
 
 
 
Lorsque les vagues affolent l'océan
Je danse avec le temps
Quand il éternue
Dans la rue
Dans la vie, je suis confiant
Mais prudent
Je reste vigilant
Car le vent
Ne prend
Pas de gants
Dans du velours
Cai j' ai la dent dure
Quand la cure
C'est du lourd
Je suis confiant
Mais prudent
Car le temps est imprévisible
Mais pas extensible
Car nul n'est à l'abri
De rien
Quand les moineaux mangent leur pain
Béni
Pour sourire aux canaris
Qui rient
Je reste sur mes gardes
Car ça me regarde
Je m'en fous
De tout
Quand je deviens fou
Dans ce monde de loups
Où les vautours
On vite fait le tour
De dévorer
Les agneaux
En mauvais mots
A coups de lynchage
Répugnant
La rage
Au ventre
Qui prend
De l'âge
En âpreté
La vie
C'est le paradis
Quand on l'embellit
Et lorsqu'on est ravis
Et éblouis
Mais vaut mieux se taire
Lorsqu'on est à terre
Je resterai confiant
Mais prudent
Pour pas que le boucan
Mette ma vie en torrent
Pour que les tourments
S'atténuent en ricanements
Quand je redeviendrai frivole
Comme un rossignol
 
 
DJ Jéjé

Le combat dans l'arène
 
 
 
 
Au quotidien
Ma vie
Brille
En péripéties
Dans les acrobaties
Entre turpitudes
Et interludes
Où la démocratie
A mon égard
Se raréfie
Quand le crucifix
Me vacille
Dans mes pupilles
Qui frétillent
Comme des bougies
Consumées
Dans mes excès
Effrénés
Où le danger
Me guette
Comme le diable
Qui remue
La queue
Dans la rue
Quand je m'y rue
Où les gens m'exacerbent
Comme un ring de boxe
Qui sonne
Et résonne
Aux phrases
Et aux attitudes acerbes
Où mes collègues
De travail
Ma famille
Et mes amis
S'en foutent de moi
Et me le disent
Car ça me vise
Et me malmènent
Pour pas que je rejoigne le jardin d'Eden
Pour qu'il y ait la foire d'empoigne
Qui transcende
Le sérail
Pour qu'il prenne plaisir à me descendre
Comme des cendres
Brûlées d'avance
Où les cartouches mouillées
S'épuisent et crèvent
Comme la sève
Sur la touche
Où l'essence
Rejoint la  décence
Pour que je retrouve les sens
Ma vie est un requiem
A cause de mes problèmes
Où je suis dépassé
Dans mon passé
Obsolète
Outrepassé
Fracassé
Et cabossé
Comme une flèche sur l'arbalète
Qui rate pas sa cible
Pour que je pète les fusibles
Car personne m'aime
Car je suis l'emblème
De la haine
Vis-à-vis
Des gens
Pour serrer
La vis
Comme une brume sur le printemps
Que j'entretiens
En bedaine
Dans la rengaine
De l'haleine
Où ma vie est un combat
Dans l'arène
Où elle est sacrée reine
Où je m'ébats
Et où je débats
A me tirer
Et à m'attirer
Vers le bas
Pour sauter
Le canevas
Dans le cadenas
Je n'ai qu'une seule solution
A mes interminables questions
C'est le suicide
Où je sentirais plus l'acide
Pour éviter
De frapper
En me faisant
Ou en faisant
Du mal
Mâle
Que je propagerais
A toute l'humanité
Et à ma communauté
Moi, la tête de Turc
Le malfaisant
Faisant
Et refaisant
Le temps
Quand il est encore tant
Dans l'étang
Qui se détend
Et s'étend
Comme du faisan
Quand je tire à bout portant
Comme le fer
Où j'ai mal
A me défaire
De l'enfer
Car il me tend la main
Me titille
Pour que je pète le frein
Et que je reprenne
L'entrain
Du pétrin
De Lucifer
Qui me décompense
Et panse
Mon amertume
Dans l'enclume
Comme une fleur que la douleur
Elance
Avec vigueur
Svelte
Mais robuste
Où les arbustes
Me sclérosent
Quand mes névroses
Me laissent porte close
Pour que le rose se galvaude
Et se galvanise
En guimauve
Noire
Dure comme du granit
Où l'artiste
Pleure toutes les larmes
De son corps
Comme alarme
Frontale
Et brutale
Du cor
Des cicatrices
Qui resplendissent
Dans l'émeraude
Qui se rigidifie
En moisi
Pour que l'histoire
Se répète
Comme un clown triste
Où les cercles vicieux
Exposent chez les cieux
Qui ne m'ont point aidé
Pour retrouver mes aïeux
Et fumer
Le calumet
De la paix
Si vous saviez
J'en ai plus que marre
Où les atouts
Jouent
Le tout pour le tout
Comme mon vatout
Où la mare
Est pleine
Prête
A éclater
Dans la mer
Amère
Où le sel
Ne suffit plus
A produire
Des merveilles
Pour que les plaisirs
Ne tombent pas dans les cactus
Je joue un rôle
Devant les individus
Car si je monte ma geôle
On va me houspiller
Me piller
Et me rejeter
Comme l'intrus
Qu'on évite
Comme la peste bénite
Si je suis négatif
Jusqu'à la suie
Du feu
Objectif
Dans le ghetto
Où l'étau
Se resserre
Car j'ai tellement
Fauté
Et que je me suis repenti
En dépit
Mais que j'ai souvent
Reproduit mes inepties
Comme paravent
A l'éclaircie
Pour bramer
Les cerfs
Si je suis positif
Alors on m'acclame
Et on vient vers moi
Alors que si je suis négatif
Ou pessimiste
On me laisse tomber
Et personne ne me parle
Et me sollicite
Et préfère
M'envoyer
Paître
Au Christ
Pour qu'il proclame
Mon éviction
Dans l'ébène
Du bois
Qui se fond
Moribond
Comme moi
Dans l'émoi
Des tempêtes
En typhon
Réfrigérées
Si je positive
Je serais intéressant
Et l'on viendra discuter
Avec moi
Alors que si je suis négatif
On me laissera me plumer
Dans ma peine
Exclusive
Comme une merde subversive
Dans les récifs
Y a pas beaucoup de gens
Qui comprennent
Le boucan de ma vie
Quand les pluies
Sont diluviennes
Et que ma vie fout le camp
Dans le temps
Le combat dans l'arène
Perdurera
Jusqu'à ce que l'alléluia
Tombe en aubaine
Pour que la pente soit linéaire
Et que je prenne un bol d'air
 
 
 
         DJ Jéjé
 

Porte-bonheur
 
 
 
 
 
Quand l'arc-en-ciel lorgne
Pour minauder les cigognes
Le verre de cristal
Mène le bal
En avancée
Elancée
Comme le porte-bonheur
Des bonheurs
Ephémères
Comme le bruit de la mer
Qui languisse
L'esquisse
De la touche
En retouche
Qui louche
Les vers qui font mouche
Comme l'essence
Des sens
Du porte-bonheur
Qui fait honneur
Au bonheur
Jusqu'à la candeur
Des pensées
Illusoires
Dépensées
Dans l'exutoire
Jubilatoire
Et oratoire
De la mouvance
Qui danse
Pour que les idées
Captives
Restent évasives
Et hideuses
Avant la conclusion hâtive
De la démesure 
  
  
  
  
Jérôme de Mars
 

Blague :

 

 


Pourquoi quand ça redémarre, je suis reparti pour un tour ?

                           -   Parce-que quand c'est reparti, j'ai de la répartie .

 

 

 

                         Jérôme de Mars

Blague :

 

Quelle est la différence entre quelqu'un dont on s'en fout et quelqu'un qui ne fructifie pas son argent sur son livret A ?  -   Ils n'ont aucun intérêt .

 

 

 

                           Jérôme de Mars

Blague :

 


Que dit-on à un drogué pour l'apaiser   ?     

                        -  Came-toi

                        -  Calme-toi

 

 

 

            Jérôme de Mars

Comme un film
 
 
 
 
Lorsque l'histoire
S'écoule
Ca roule
Parfois
Mais quelquefois
Y a des patatras
A cause des aléas
Où ma vie se tourne          
Comme un film
En négatif
Dans l'objectif
Où y a pas photo
Dans la pellicule
Qui prend du recul
Car mon histoire
Sent la ristourne
Loin d'être dérisoire
Qui oscille entre le noir
Et le purgatoire
Et tout ça reste rédhibitoire
Ma vie est comme un film
En négatif
Où je ne veux plus être spectateur        
Mais acteur
Car je veux provoquer
Et invoquer
Le claps de départ
Comme le point sacré et magistral
Du septième art
Pour un voyage inaugural
Qui me répare
Je veux être le réalisateur
Ou le metteur
En scène
De ma vie
Où je naviguerai
Sur La Seine
Comme rempart
Contre les turpitudes enfouis
Pour me mettre en scène
Où ma vie demeurera comme un éternel film   
En négatif
Dont j'écris le scénario
Pour mener le tempo
Et me sentir à l'aise dans ma peau
Où j'aurai du pot
Pour ne plus connaître le chaos       
En ko
Mais devenir le héros
Où les malheurs
Se dissiperont
En ferveur
Jusqu'au montage final
De ma vie
En festival
Où j'exhumerai
La projection
Jusqu'à crier
Moteur
Quand sonnera l'heure
De ma rédemption
 
 
 
DJ Jéjé

Ballade folklorique
 
 
 
 
Lorsque la fanfare
Démarre
Le carillon sonne
La ballade folklorique
Qui mène son cirque
Et entonne
Le carnaval
Estival
Et bucolique
Des reliques
Qui répliquent
Comme la balade folklorique
Qui se déballe
En musique
Au roulement de tambours
En deux ou trois tours
Jusqu'à ce que le bal
Finisse
Et glisse
Dans une autre intervalle
Pour passer la prochaine dimension
Et se mettre en immersion
Avant d'affronter une nouvelle époque
Baroque
Pour que la ballade folklorique
Fasse du rock
Pour que ce soit plus du toc
Jusqu'à ce que le rideau se lève
Pour que les rêves
Deviennent prolifiques
 
 
 
Jérôme de Mars

Ca ne tient qu'à un fil
 
 
 
 
 
 Les jours passent
Et trépassent
Où souvent
Ma vie
Tremble en fragments
Flirtant
En acrimonie
Qui m'asphyxie
Dans un feu
De paille
Où je m'entaille
Comme le creux
De ma mélancolie
Qui se lie
Avec les âmes flétries
De mon chagrin épaissi
Car ma vie actuelle se soumet à la barbarie
Où l'on rejette ma vie
Car ça ne tient qu'à un fil
Je file
Le bourdon
Dès que je le recouvre d'édredon
Que j'enfile
Et que je refile
Au fil
Du fil
Rompu
Et débattu
Qui se tut
Dans le silence
Qui le tue
Où je me défile
Comme une pile
Usée
Par la détresse
Qui m'a consumé
De mon existence
Qui frôle la déviance
Comme un appel
Du pied
Du nez
A un être
Pour m'aider
Et me porter secours
Comme l'ultime recours
D'une personne harassée
Par cette vie
Monotone
Et maussade
Où le téléphone
Saccade
Les cris muets
Et écorchés
Qui s'évanouissent dans le mur
Dur
Comme du béton
Qui fait le con
Alors que ma vie
Ca ne  tient qu'à un fil
Où je file
Décupler ma vitesse
En finesse
Pour mettre mon cœur en terre
Où je veux me taire
Jusqu'à ce que je défile
Et je projette la rétrospective
De ma vie
Pour la mettre en liturgie
Et reposer
Dans une radieuse chaumière
Où la lumière
Demeurera objective
Jusqu'à l'hibernation
De la postérité
Comme extrême onction
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 Eruditions
 
 
 
 
Quand l'intellect
Se délecte
Ca fait casse-tête
Quand ça creuse
Dans la tête
Comme La Creuse
Obsolète
Et désuète
Quand les planètes
Fricotent
Et bécotent
Les comètes
Qui s'y mettent
A faire des saynètes
Dans l'environnement
Plat et net
Comme l'aller-retour
Des mouvements
Trépidants
De la galaxie dans son tour
En éruditions
Dans les prémonitions
De l'intuition
En ébullition
Qui se fout en rébellion
Pour que les étoiles filantes
Qu'on sait fuyantes
Décampent
Comme les hippocampes
Aériens
Qui vilipendent pour un rien
Comme les éruditions
Dans le culte
De la révérence
Comme indécrottable référence
De la somnolence
Des éruditions
Qui iront
Contempler
L'éclipse
Des prédictions
Qui s'éclipsent
Jusqu'à la promiscuité
En Galilée
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
             L'air pur
 
 
Quand le soleil bronze
Les statues
Qui jonchent
L'air pur
Il rejaillit
Sur les orties
Comme de la peinture
Finaude
Qui taraude
La cour des férus
De littérature
Où les pissenlits
Desservent leur lit
A la fraîcheur
Des matins  désodorisants
Comme la fêlure
Parcourue
Des bonheurs
Hasardeux
Qui brument les climats douteux
L'air pur
Se conjugue
Comme une armure
Qui subjugue
La vergogne
Des Edens en rogne
Comme le décor
Des bateaux
Qui paraissent d'accord
Que les mâts se hissent
Quand les matelots
Se jettent à l'eau
Pour contrecarrer
Les lanceurs de javelot
Qui les hérissent
L'air pur
Extrait
Demeure mûr
Jusqu'à l'increvable  mur
Des barricades
Où l'apparente  façade
Se démet
A l'effarouchée
Des journées
Mortes nées
 
 
Jérôme de Mars

Blagues :

 

1)  Pourquoi Le PSG est-il leader de la ligue 1  ?

            -   Parce-qu'il rebute les autres équipes de ligue 1

 

2)  Pourquoi je rebondis sur tous ce que les gens disent ?

                      -  Parce-que je sors des blagues à deux balles

 

3)  Pourquoi ce que je dis, ça coule de source  ?   -  Parce-que je lance des vannes

 

4)  Pourquoi je suis  très à cheval sur ce qu'on me dit  ?  -  Pour pas qu'on me fasse le coup de trot  (  trop )

 

 

 

                                    Jérôme de Mars

Le brouillard dans l'éclaircie
 
 
 
Lorsqu'il est temps
Que ce soit tant
La mare
Semble avare
En confidences
Avec les nénuphars
Qui se ferment
Près du phare
Dans le silence
Pour que l'odyssée
Trépide
Et parsème
Le brouillard
Dans l'éclaircie
Et qu'elle se réconcilie
Avec le jars
Au  cri rigide
Lorsque les temps
Sont cohérents
Et qu'ils sont épiés
Comme une épine dans le pied
Leurs aventures demeurent relues
Et tombent des nues
Car là y a le carême
Qui aime
Les sols disloqués
Et qui ont le hoquet
Au taquet
Pour mettre le paquet
Où le brouillard
Se gare
Dans les points d'accroche
Et où sa tête hoche
En toutes convergences
Avouées
Rares
Et renouées
Pour que l'influence
Ose la défiance
Pour amadouer
L'éclaircie
Qui rit
Et ne tarit
Pas d'éloges
Lorsqu'elle jauge
Le brouillard
En croisade
Comme la tirade
De la croix
Dans la paroi
Où ce brouillard
Ventilera
Dans le blizzard
Bizarre
Pour que la brume crache son dard
Jusqu'aux alizées
Des broutilles échangées
Contre les pétunias
Des matins qui prennent part
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
 
 
La trêve
 
 
 
 
Après tout ces brouhahas
Depuis des années
je fais un rêve
Certes impossible
Mais plausible
Pour croquer
Un amas
De résurgence
Où l'urgence
Se doit
Que je fasse une trêve
Avec toute cette opulence
De souffrances
Pour accéder
A la félicité
Où j'aurai la fève
Comme la pierre précieuse
Et le début d'une vie lumineuse
 
 
 
Jérôme de Mars

  

     L'inspiration

 

 

 

Lorsqu'on a la vocation

Sans être une vacation

L'inspiration vient

Comme l'encre

Dans la plume

Qui se dégourdit

En parcimonie

Où la mélodie

Se la joue méli-mélo

Comme le lot

Du Messie

Où la brume

S'égare

Dans les allées du hangar

Quand l'inspiration

N'est pas en saturation

Où l'expression

Coïncide

Avec l'expiration

Comme le vide

Des alexandrins

Livides

Comme le festin

De l'antre

Assidu

Et ardu

Comme le hasard

De l'art

Où l'inspiration

Cogite en érudition

Jusqu'à s'enrichir

Sans fléchir

 

 

Jérôme de Mars

Le temps
 
 
 
 
Quand le sablier
S'étend
Le temps
Se détend
Ensablé
Dans des secondes
Fécondes
Et écoulées
Comme le temps
Qui coule
A la ressource
Où la source
S'écoule
Du temps
Qui découle
Qui refoule
Qui se défoule
Et qui se fond
Dans la foule
Pour rentrer
Dans le moule
Le temps
C'est un grain
De bonheur
Comme un gain
De temps
Gagné
Remporté
Haut la main
Pour se prendre en main
Lorsqu'on dit à demain
Dans des lendemains
En surlendemains
Où le temps
Se tend
A tous les contre-temps
Pour que le printemps
Fasse du bon temps
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
         
         Mirages
 
 
D'illusions
En impressions
Sur le rivage
Se reposent des mirages
Des palmiers
Qui tergiversent
Où le sable renverse
Les lunes diverses
Qui percent
Les secrets
Des Perses
De l'abri des mirages
Où l'amarrage
Mène en bateau
Les objets
En cristaux
Qui brisent
La brise
Qui évente
Les métaux
Lorsqu'elle craque
En écarlates
De la traque
Du mâts
Qui met les voiles
Et jette l'ancre
Comme un cancre
Qui jette son dévolu
Sur les navires fourbus
Qui se posent
Jusqu'à l'étoile
Des mirages
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

 

Dans la zone
 
 
 
Lorsque ça craint
On est dans la zone
Comme les autochtones
Du 94
Où l'on se plie en quatre
Dans la faune
De ce monde
Comme la forêt
Où c'est la jungle
Dans la zone
Où les choses immondes
Roulent des patins
Aux énergumènes décriées
Pour que le téléphone
Sonne
Aphone
Et rôde
Près des quartiers chauds
Qui taraudent
Les badauds
Pour les rendre salauds
Dans les soubresauts
De la cité
Incitée
Et rétive
Aux paroles furtives
Des excuses fautives
Qui pétrifient
La zone captive
Comme le crucifix
Du diable
Au sirop d'érable
Pour que le sable
Sorte le sabre
Et se pavane
Dans les rues
En panne
Qui tannent
Et vannent
La cohue
Qui fissure
Les figures
Où la crue
Inondera
Et écrasera
Tout ce patatras
Si dans la zone
On prône
La fin des temps
La zone finira
En véhémence
Où la violence
Se conjuguera
En un ciel insolent
 
 
           
 
         DJ Jéjé

  

                            Blague :

 

 


Que dit-on d'un obsédé sexuel qui aime la pétanque  ?

                               -  C'est un cochon né  (  un cochonnet )

 

 

 

                          Jérôme de Mars

Roucoulades
 
 
 
Lorsque le dénuement
Se met au diapason
Du dénouement
En refoulement
Des fanfarons
En jacassement
Les roucoulades
Se  baladent
Jusqu'au bec des oiseaux
A demi-mot
Qui font les beaux
Pour éructer
Les tourterelles
Et les pigeons
Qui se cajolent
Et somnolent
En se badigeonnant
Et en se délectant
De paroles
Où les marioles
Eberluent
De ricanement
Les déesses
De la pluie
Qui pleurent  de mélancolie
Et chantent  lorsque le printemps
Revient et reste
Pour lâcher du leste 
Pour que les lunes en plénitude
Flattent l'interlude
Musical
Des instruments
A  flopée bancale
Comme un  violoncelle
Qui fait du vent
Jusqu'à la passerelle
Où les roucoulades
Sont meilleures
Lorsqu'elles  offrent des fleurs
Pour que le bonheur
Se fasse une accolade
 
 
 
Jérôme de Mars

                               

                                             Blague :

 

 


Que dit-on de François Hollande qui trompe Valérie Trierweiler avec Julie Gayet  ?      -   Il pense cocu

                                      qu'au cul

 

 

 

                      Jérôme de Mars

Au rebord de la fenêtre
 
 
A l'extérieur
Se dressent
Les maladresses
Des mannequins
Songeurs
Comme des arlequins
Près du rebord de la fenêtre
Les êtres se dérobent
Comme une robe
Se voilant
Comme un maître
Lorsque les rebords de la fenêtre
Vont paître
Les prêtres s'unissent
A Dieu
Pour que le pain
Bénisse
La stèle
Du scalpel
Des murs peints
Et déteints
Pour flairer
Le bon coin
Des cailloux
En ricochets
Comme le joujou
Des mal-aimés
Cherchant
A prendre le contrepied
Des monuments
En furie
Devant la galerie
De l'amour
Qui unit
Les passions
Et les sentiments
Comme le feu
Se calmant
Grâce à l'exaltation
Des plaisirs chéris
Qui exultent
Pour que le tumulte
Se range
Du côté des anges
Pour qu'au rebord de la fenêtre
Les météores chantent à tribord
Les métaphores
Des retours bienveillants
De nos ancêtres
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

De la couleur noire à la lumière
 
 
 
Depuis le temps
Que l'orage
A décuplé ma rage
Des désespoirs
Rédhibitoires
A des renaissances
Qui se font résilience
J'alterne
Les séjours
De la couleur noire
A la lumière
Où les jours se font clairs
Où soit l'histoire
Est exécrable
A mon égard
Dans la pénombre
De mes côtés sombres
Dans la lanterne
Eteinte
Dans l'atteinte
Guère feinte
De ma colère
Distincte
Qui se fait protocolaire
Jusqu'au bout de l'enfer
Où mon âme est mécréante
Vicieuse
Et perverse
Lorsque les averses
Sont véreuses
Méchantes
Et méprisantes
Dues à mon lot de souffrances
Où l'amertume
Adoubée à l'enclume
Se propage par inadvertance
Sans la clémence
Des silences
Qui se font défaut
Comme le mare
De café
Qui en a marre
D'être le vilain petit canard
Où l'on m'affuble du nom de renard
La famille
Ou les amis
Ne m'appelle jamais
Même à l'obscurité
Car je suis terne
Triste à mourir
Dépressif chronique
Qui nique
A ensevelir
Le moral au beau fixe
De tous ces membres indifférents
A mon égard
A travers leur regard
Où ma différence me fait tourment
Et me rend dément
Dans les rixes
De ma vie chaotique
Qui me trique
Les dents
Que j'ai la dent dure
Ou la peau mûre
Mais la cervelle immature
Jusqu'à l'ossature
C'est toujours moi
Qui sollicite mes amis
Et la famille
Pour que les mois
Soient sournois
Et grivois
Où je ne sais quoi
Je me sens et me sais déconsidéré
Et sidéré
Par la famille
Et les amis
Qu'on véhicule
A mon matricule
A mon sujet
Assujetti
De préjugés
En allégation
Comme conclusion
Des calomnies
Qui rendent mes nuits
En insomnie
Que je m'apitoie
Sur mon sort
En essor
Et que je m'y noie
En éternel dépressif
Toujours dans le négatif
Alors que ce sont que des facettes
Et que je peux être également positif
Selon les cycles
Où je me recycle
Aussi
Au bout de la lorgnette
En fanfaron
Qui fait le joyeux luron
Ou qui parle de choses diverses
Variées et intéressantes
Pour pas exposer une allure trop innocente
Qui verse
Son miel
Et le butine
Ou déverse son fiel
Pour fulminer
Les salauds
Qui devraient être tout penauds
Moi, je m'en fous
Et j'en ai rien à foutre
Des connards
Que j'emmerde
Et que j'enroule en zonards
Pour les jeter
Dans la merde
Et les éjecter
Dans les fils disjonctés
Pour que ça défile
Quand je pète les plombs
De l'aplomb
A la bombe
Où la détonation
Se tire
Et attire
L'explosion
Qui ébahit le monde
Je suis dans la couleur noire
Lorsque c'est pas dérisoire
Et je suis dans la lumière
Lorsque je suis débonnaire 
Pour changer d'ère
 
 
 
DJ jéjé

Les pages se tournent



...
Quand un livre
Se feuillette
Il défriche sans courbettes
Et se met à l'abordage
Des rivages
A l'ombrage
Du courage
Il crible
Sa cible
Au gré des mouettes
Du vent qui se lève
Comme la dorure
Des rêves
A l'effigie
De la fermeture
Des mièvreries
Du sommeil
Des fables
Solennelles
Comme des feuilles blanches éternelles
Où les pages se tournent
En immersion
Jusqu'aux révélations
De la jeunesse
Versatile
Et expansive
Qui dérive
Des rives
Pour qu'elles courtisent
Le festival
De la récréation
En recréation
Des images furtives
En kermesse
Qui retourne
Détourne
Et contourne
La givrée des brouillards
Au signal
De la forêt volage
Qui prémunit
Les renards
Quand ils en ont marre
De la mare
Où lorgnent les orties
Près des buissons
A l'unisson
Comme des confettis
Déconfits
Qui damnent le pion
Près des champignons
Comestibles
Et extensibles
Où les pages se tournent
Pour que le livre
S'enivre
Et fasse vivre
Les traces indélébiles
Des chemins ineffables
Et affables
Comme les rues
Désertes
Et alertes
Qui dilatent leurs pupilles
Dans l'intrépide ville
Jusqu'à ce que l'eau claire
Médusée
S'épuise
En prodige rusé
Jusqu'au large des bordées
Qui s'amenuisent
Où le livre se refermera
Lorsque les pages se retourneront
Dans la danse a capella
Pour monter au front
Et clôturer
La genèse qui s'en va



Jérôme de Mars
 

 

 

 

 l'artiste
 
 
 
Lorsque mes doigts se croisent
Je fais l'artiste
Contemplatif
Comme un créatif
Dans l'art
De l'are
Subversif
Pour être dans le vif
Du sujet
A mon sujet
Qui jongle
Diphtongue
Et retombe
Sur ses pattes
Où je mets la main à la pâte
En trombes
De mon instinct évasif
En acrobatie
Comme un ébéniste
Qui montre
De quel bois
Il se chauffe
Pour pas louper
Son tour
Des jours
Où la montre
Ne me cherche plus
De noises
Comme l'ardoise
De mes calembours
Qui me causent
Du chahut
Lorsque je bois
La loupe
De mes entourloupes
Du téléphone
Qui me parle aphone
Comme un écran
De fumée
Enfumée
Qui sonne
Et résonne
Comme l'interphone
Qui raisonne
Dans son étoffe
Qui dit bof
Comme des retours
Qui n'en valent pas le détour
Des combats
Où le ring m'abat
Et où je tombe bas
Comme les acras
De morue
Crochus
Où je garde en mémoire
Les jeux de mots
Que je veux boire
Et les maux
Que je veux dérisoires
Dans l'histoire
Où l'artiste
Se noue
œcuméniste
Et se loue
Jusqu'à ce que la contagion
Soit légion
 
 
Jérôme de Mars
 

Randonnée dans mon inconscient
 
 
 
 
Lorsque je suis abonné
Et que je me suis adonné
Et que j'ai vaqué
A mes occupations
Certes sédentaires
Mais parfois héréditaires
Je fais une randonnée
Dans mon inconscient
Où je me demande
Ce que j'attends
Pour vouloir être heureux
Près des cieux
Pour rassurer
Mes aïeux
Et faire couler l'eau
Dans le ruisseau
Et ne plus être
Un frêle peureux
Mais réapparaître
Dans un monde lumineux
Où là je ferai une randonnée
Dans mon inconscient
Car je quémande
Les offrandes
Pour savoir ce qu'elles peuvent
Me donner
Avant que mon âme pleuve
Quand y aura des tremblements
Et des effondrements
Qui affaisseront
Mon cervelet
Et l'oppresseront
Comme un citron
Dans les brumeux horizons
Où circuleront
Un mauvais air
Nauséabond
Jusqu'aux fumigènes
Qui seront les gènes
Prospères
De mes antécédents
Délétères
Qui m'enterrent
Et mettent ma vie
Terre-à-terre
Dans le mépris
Entrepris
De mes inepties
Où je fais une thérapie
Pour tenter
De guérir
Et de résister
Aux martyrs
Car je veux faire
Une randonnée
Dans mon inconscient
Pour recharger
Les batteries
Et administrer
Mon avenir
D'une multitude d'années printanières
Pour en reprendre une gorgée
Pour qu'il fasse du beau temps
Jusqu'à ce que le soleil
Remplisse ma vie de merveilles
Jusqu'à ce que le crécelle
S'en aille et que mes plaisirs
Soient perpétuels
Jusqu'aux rituels 
 
 
      DJ Jéjé

 Le marginal
 
 
 
J'ai pour surnom
DJ Jéjé
Des vastes saisons
Aux environs
Lors d'expéditions
Diurnes
En pleine avancée
Où je suis un marginal
Jovial
Et original
Lorsque y a les cigales
Jusqu'au bout des allées
Où j'aime aller
En toute quiétude
Comme la plénitude
Des haies
Où je me tais
Mais les orties
M'asphyxient
Car je les hais
Moi, l'excentrique
Bucolique
Et édulcorant
En décolorant
Quand le crayon a mauvaise mine
Et me mine
Jusqu'à bloquer
Les hallucinations
Des anges
Aux visages
Qui me dévisagent
Et m'envisagent
Lorsque je suis sage
Et que ma rage
S'évapore
Lorsque j'arrive 
A bon port
Dans les rives
Des aurores
Où je dors
Dans les neiges  éternelles
Lorsque j'ai froid
Avant que les chandelles
Me réchauffent
Pour que moi
Je sois
Bouillant
Comme Saturne
Dans son étoffe
Lorsque y a des revirements
Dans l'archange
Car je suis un marginal
Jusqu'aux époques
Où je suis baroque
Comme le rock
En cloque
 
 
 
  DJ Jéjé
 
 

 Ritournelles
 
 
 
 
Lorsque s'abat
Une pluie d'étoiles
Comme une toile
Inachevée
Des ritournelles
Paraphées
Le manège
Jette son sortilège
Comme le privilège
Des hirondelles
Qui scellent
Les hymnes des marabouts
Du bout
De l'opulence
Des chanterelles
Sur la corde raide
Comme le remède
Miracle
Qui tacle
Ici là
Et s'en va
En intendance
Qui frise la tendance
Quand les ritournelles sont frêles
Et flânent dans l'escarcelle
Des pays limitrophes
Qui ferment la strophe
Pucelles
Jusqu'au rouge vermeille
Car les ritournelles
S'entonnent
Détonnent
Et se voûtent
Jusqu'aux joutes
Verbales
Du fond de leur couplet musical
En escales
Des spectacles
Qui s'accouplent
Avec les musiciens
Boute-en-train
Comme une coupe
De champagne
Hibernant
A la campagne
Pénétrant
Dans des vénérables mélodies
Jolies
Comme la mélancolie
De l'amnésie
Mais anoblie
Par les jacasseries
Des ritournelles
Qui se mettent aux violoncelles
Pour accorder
Les accordéons
Se raccorder
S'accrocher
Et se raccrocher
Aux chansons
Et harmoniser
En mosaïque
Laïque
Les rossignols
Frivoles
Du haut de leur vol
Qui courtise les guignols
Afin de recoller
Les morceaux
Jusqu'au clivage
Du concerto
 
 
 
  Jérôme de Mars

Toucher au but
 
 
 
 
Lorsque ça vanne
Et que ça tombe pas
En panne
Malgré les tracas
Je veux toucher
Au but
Pour pas couler
Quand ça me rebute
Que la vie m'uppercute
Me percute
Me persécute
Et qu'elle est sans but
Dans la catapulte
De la langue
Qui dit flut
En flûte
Portée
Apportée
Importée
Exportée
Et reportée
Comme celle
Des gens
Qui ruisselle
Et me rend exsangue
Comme une langue
De vipère
Qui fait la paire
Avec le venin
Qui souhaite
Me contaminer
Me propager
Et me condamner
Comme un damné
D'année
Pour qu'il se pende
Jusqu'aux oubliettes
Des matins
En deuil
Qui se liguent
Contre moi
En sournois
Pour m'envoyer
Dans l'amer
A boire
Comme le pourboire
De mes déboires
Du mal de mer
Constant
Et content
Qui se met dans le rang
Et qui se tend
A mes mains
Mais que je veux oublier
Et  propulser
Dans le néant
Pour penser
A demain
Passer
Me dépasser
Et nouer
Un nouveau béguin
Pour rompre la digue
Et prospérer
Dans l'amour
L'amitié
La fraternité
Et l'extravagance
Comme la manigance
D'un gant de velours
Pour dissimuler
La laideur
Des vilaines récréations
Dans la cour
A saturation
Qui me court
Pour cesser
Le cours
De ces foutues choses
Et ouvrir
De nouvelles perspectives
Objectives
Pour générer
De futurs plaisirs
Et les orner
D'une débordante frénésie
Aux rêveries
Qui flambent
Et enjambent
Les beaux cœurs
Qui entonnent en chœur
Les façons
De s'amuser en joyeux lurons
Car je veux toucher
Au but
Avant d'être en zone
De relégation
Dans Les Amazones
De la surface
De réparation
Où je perdrais
La face
Dans l'abandon
Car j'en ai rien à foutre (  à foot )
Lorsque ce que je dis
C'est de la balle
Et que je rebondis
Comme un gilet
Pare-balles
Qui s'ôte
Et me frotte
Comme acrobatie
Dans des vaines inepties
Qui se ramassent
A la masse
Dans l'autarcie
De l'hérésie
Qui me scie
En dyslexie
Et me jette
En apoplexie
En miettes
Dans la galaxie
Quand j'aurai touché
Au but
Je mettrai le point final
Et hexagonal
De cette lutte
Qui perdure par paliers
Depuis les décennies effrontées
 
 
         DJ Jéjé
 

 Jérôme, le slameur !
 
 
 
Je me prénomme
Jérôme
Où je vogue
Dans l'aérodrome
Comme le tome
Des épilogues
De mon livre ouvert
Qui vole
Et m'enrôle
Dans des chapitres
Débonnaires
Où je fais le pitre
Et le trublion
Pour prouver
Et montrer
Que je suis pas con
Car je suis très à cheval
Lorsque je m'emballe
Et que je dévale
Les escaliers
A l'arrachée
Et que je chasse
Le naturel
Et qu'il revient au galop
Avant que ce soit
Quand je reviens à ma vitesse normale
Le trot
De trop
Qui me rend pâle
Quand j'exprime
En frime
Mes indignations
Baignées dans les désillusions
Où je crie
Quand j'écris
Mes états d'âme
Qui me broient
Comme une lame
Qui m'aboie
Dessus
De pleine gueule crochue
Quand je bois
Les vers
De mes mots
Qui sont bruts
Et brutes
Comme des métaux
Dans les revers
Quand je vais vite
Et que j'évite
Les variations
De l'espèce humaine
Qui me paraît trop hautaine
Dans les diversions
Des rimes
Qui explosent
Les aquarelles
En étincelles
Car je suis Jérôme, le slameur
Qui fais le beau parleur
Haut
Mais souvent confronté
Aux réactions
Tout penaud
Des agressions
Verbales
Et frontales
Dont je fais l'objet
Comme une pièce rapportée
Du puzzle
Qui fait le buzz
Moi, Jérôme, le slameur
Timbré
Et développé
Dans la folie
Jusqu'à pas d'heure
Comme le leurre
De mes flâneries
Qui me réanime
Comme un parfum
Qui pressent
L'essaim
Du boucan
Esquivant  le mime
Virtuel
Des numéros visuels
De l'échauffourée
De mes vannes
Distillées
Comme un robinet
Qui débite
En va-et-vient
Et les joints
Qui m'ont rejoint

Sont mes adjoints
Dans la coulée
Du temps écoulé
Comme la virulence
Acide
De ma violence
Sarcastique
Qui nique
La population cupide
De Cupidon
A l'horizon
Qui tourne en rond
Avide
Et livide
Comme le vide
Aride
Et limpide
De cette pénitence
De mon cœur
En péché
Molesté avec vigueur
Qui a dérivé
Au vinaigre
Et aigre
Arrivé
Et enivré
En péché
Dépêché
Empêché
Mais qui espère
Etre repêché
Pour trouver
Son salut
Dans la rue
Comme pour prier
Avec un frère
Pour souffler
Sur un pétillant buffet
Et  se raviver
Et ne plus s'enfermer
Dans des châtiments
Déments
De mon cheminement
Qui me ment
Depuis des lustres
Illustres
Où j'allume la torche
Avec irrévérence
Comme la référence
Du point galvaudé
De ma vie amorphe
Des nuits orphelines
Et malines
Où Jérôme, le slameur
Aiguise
A sa guise
La peur
Des lendemains
Aux surlendemains
Qui se méfient
De l'avenir hardi
A maudire
Les biens-pensants
A leurs dépens
Où Jérôme, le slameur
Continuera
De resplendir
Les hauts
Et les bas
Lorsqu'ils sont en ébats
Dans leurs débats
De la vie
Qui se ravit
Ou s'enlaidit
Qui dit
Et redit
Que Jérôme, le slameur
Luira
Ses écrits
Qui s'écrient
Dans un décor garni
Et ébahi
Jusqu'à ce qu'il meurt
 
 
DJ Jéjé

Blague :

 

Pourquoi La France est-elle dirigée par François Hollande ? 

                     -  Parce-qu'il dirige un pays bas

 

 

                      Jérôme de Mars

Notre pays La France
 
 
 
 
A ceux
Qui n'y voient que du feu
Nous sommes dans notre pays La France
La nation aux parfums de Provence
Où les valeurs se perdent
Ou se trouvent ailleurs
Comme les bonheurs
Et les malheurs
Qui asservent
L'ignorance
Des donneurs de leçon
Qui ont le bec dans l'hameçon
A critiquer
Tout, n'importe qui
Et n'importe quoi
Comme desservir la haine
Comme vieille rengaine
Des couacs
Emplis de préjugés
En pamphlets
Qui visent les faibles
Avec un abyssal vice
Qui brime
Avec brutalité
Les gens obsolètes
Comme un arc sur la flèche
Où l'on rate pas sa cible
Avec plus aucun repère
Dans notre pays La France
Qui recherche son père
Pour pas péter les fusibles
Au goût
Du ragoût
Visible
Pour s'accrocher
A la morale
Lisible
Et pas banale
Pour ouvrir les œillères
Et regarder
Notre monde
Avec lucidité
Avec sérénité
Et avec  panache
Comme un pinceau dans la gouache
Pour pas que ça  gâche
Les tableaux exprimés
Qui sondent
Le reflet
De la société
Aux propos
Parfois en  quiproquos
Sans être né
Avec une cuillère
En argent
Comme un présent
A tous les temps
Sans vent
En dévalement
Notre pays La France
Ne se relèvera
Que si on cesse
Le chacun pour soi
Qui nous met
En froid
Et nous stresse
Avec défiance
Jusqu'au trépas
Mais il faut avancer
Ensemble
Pour qu'on assemble
Une chaîne de solidarité
Pour gravir les pas
Car nous tous soudés
Et réunis
On affrontera
L'adversité
Avec combativité
Jusqu'à emballer
La confrérie
 
 
 DJ Jéjé

 Le sourire malgré la pluie
 
 
 
Qu'il neige ou qu'il vente
Je m'invente
Un semblant
D'idéal
Car je dois garder le sourire
Malgré la pluie
Et malgré les torrents
De ma vie
Qui me transperce
Et me déverse
Des rires
Inouïs
Que je croyais enfouis
Mais qui rejaillissent
Lorsque les dieux me bénissent
Pour rester l'égal
Des hommes
Qui est la somme
De ce régal
Que je voudrais tant voir venir
Pour redevenir
Un mâle
Sans le moindre mal
Qui ne  fait point ses malles
Et qui ne court plus  les dalles
Pour se réfugier
Dans des endroits
Pour être  droit
Dans ses bottes
Sans être le lèche-bottes
Des boucs-émissaires
Qui l'envoient promener
Dans les airs
Pour faire la paire
Avec les jours impairs
Où je suis sans repaire
Mais malgré les drames
Je garde le sourire
Malgré la pluie
Pour que la tragédie
Fasse place
A la comédie
Où la légèreté croisera
Le slam
Lorsque je rigole
Avec les babioles
Dans un grand éclat
Qui remplace
Les crises de panique
Qui me tétanisent
Et qui m'enlisent
Lorsque tout ça
Est un hic
Je garde le sourire
Malgré la pluie
Pour vêtir
Le ciel
D'une kyrielle
De rayonnement
Ragaillardi
Lorsque l'arc-en-ciel
Orne
Ses présents
D'un carrousel
Jusqu'à la résurgence
De la truculence
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Sur quel pied ça danse ?
 
 
 
Quand les pas
Marchent sur le la
A capella
En ola
Je ne sais
Sur quel pied ça danse
Lorsque les mouvements
Se balancent
Ou s'en balancent
Comme l'intelligence
Qui file à deux temps
Comme la cadence
Dense
De la décadence
Qui danse
A redondance
Comme la valse
Du tango
A vade-retro
Qui dance
A fleur de peau
Comme le pot
Garni
Et verni
Des mouvements salto
Recto-verso
Qui prennent leur pied
Et qui dansent
Dans la démesure
Au-fur-et--à-mesure
Que la fermeture
Approche
Sans anicroches
Comme une ouverture
Sur la piste de danse
Volte-face
Survoltée
Et revigorée
Quand on ne sait plus
Sur quel pied ça danse
De l'ouverture
Jusqu'à la bordure
De l'horizon bourru
Qui arrive
Jusqu'à danser
Avec la vie
Pour condenser
La chorégraphie

 

 

Jérôme de Mars


   

Y a toujours de l'espoir !
 
 
 
Malgré les coups durs
Et les phrases obscures
Dont il faut avoir cure
Pour trouver la sinécure
Y a toujours de l'espoir
Malgré les histoires
Et la couleur noire
Qui sont point dérisoires
Mais qu'il faut illuminer
Pour donner
Et recevoir
Car y a toujours de l'espoir
Pour trouver la clarté
Claironnée en  musique et en gaieté
Avec la joie et l'ardeur
Qui sont agrémentées
De bonheur
Dans la vie
Y a toujours de l'espoir
Car rien n'est jamais perdu
Lorsqu'on a la main tendue
Avec une force notoire
Qui nous pétrit
D'énergie
Avec allant
Qui rend pimpants
Les périples
Et les péripéties
De la vie
Comme des disciples
Où l'on apprend
Les enseignements
De la vie
Qui accomplissent
Nos acquis
Mais malgré
Qu'il y a toujours de l'espoir
Faut se remettre en question
Pour consolider
Les nouvelles orientations
Comme des belles réponses
Car lorsqu'il y a de l'espoir
On s'enfonce
Dans l'exutoire
 
 
 
          Jérôme de Mars

Pérégrinations
 
 
 
Lorsque les yeux cogitent
Dans les fantasmes qui incitent
Le ciel emmène notre esprit
Vers d'autres quêtes
Faites
Pour aborder des pérégrinations
Loin au bout du monde
Pour que Paris
Fasse apparaître  la destination
Des rues qui s'inondent
Entre La Concorde
Qui accorde
Et Rio de Janeiro
Qui dit
Cocorico
En s'exclamant chapeau
Près Des Tropiques
Où le soleil demeure toxique
Quand  les globe-trotter
S'extasient
Lorsque c'est l'heure
Cela signifie
Qu'ils se fient
Au récit
Des longues distances
Qui invoquent
Et provoquent
De drôles d'intermittence
Des pérégrinations
En ébullition
A l'itinéraire
Qui montre
Et rencontre
La vigueur
Des jours passés
Et des retours outrepassés
Où les pérégrinations
jalonnent
Du jardin
Du domaine
 De L'Eden
Pour que le tambourin
Résonne
Comme l'introspection
Des pérégrinations
A prolifique floraison
Des galvanisantes saisons
Jusqu'au retour
Pour finir le tour
 
 
 
Jérôme de Mars

Dans les pensées
 
 
 
 
Lorsque le sommeil
Se prolonge
En rallonge
Dépensée
Les étoiles sont
Dans les pensées
Comme des traversées
Qui sont à mille lieues
Du feu des dragons
Des univers précieux
Lorsque les planètes
Sont plates et nettes
Elles engendrent
Les comètes
Dans leurs saynètes
Ainsi que leur gendre
Dans les pensées
Tant aimées
Comme des fusions
De l'inclinaison
De la voix lactée
Qui vouvoie
Les voies alitées
Comme l'émoi
Durant les mois
Qui drainent
Les passions
Aux émotions
Qui dégagent
Le barrage
Des peines
En dramaturgie
Sur les jargons
De la comédie
Où la polyvalence
Joint et rejoint l'éclectisme
Du mutisme
Des figures
De proue
Jusqu'à la nature
Qui dénoue
Le silence
Grâce à la  bénédiction
Du sermon
Près  des mausolées
Dévoilés
Dans les pensées
Posées
Dans l'ordre
Du sablier
 
 
 
Jérôme de Mars

Embarquement dans la poésie
 
 
 
Quand l'encre
 Se décharge
A charge
Pour lever l'ancre
Les plumes s'éclaboussent
Dans la frousse
Des vers
Pour taire
Les rumeurs
Des emblèmes fugueurs
Où les mots s'étalent
Dans la langue de Molière
Qui se délie
Dans le lit
Des pétales
Comme les roses qui crachent  leur venin
En vipère
Pour invectiver
Comme vaccin
L'antidote
Au piano
Sur la touche
En méli-mélo
Où les mots
S'écorchent à la louche
Pour que les notes
S'accrochent
Au poème
Dithyrambique
Qui roule des mécaniques
Jusqu'à l'œdème
Du requiem
Qui sème
Le paraître
Et parsème
Pour renaître
Où les rimes
Adouberont
Le flegme
Avant que la lime
Se dore
Au silence
Jusqu'aux aurores
Qui orneront
La faune et la flore
Presque par  l'abstinence
Du règne
Des mentors
Aux métaphores
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Quand les jours tanguent
 
 
 
Lorsque les rives débordent
Et qu'elles abordent
Les passants
Des rues se dépassant
La gaudriole
Et la dérision
Ne perdent pas leur finition
Dans les sentiers battus
Répandus
Comme la gloriole
Des temps misérables
Admirables
Et iconoclastes
Comme l'appétit chaste
Des rideaux de soleil
Qui ensorcèlent
Les crayons de couleur
S'embourgeoisant
Comme Ménilmontant
Des odorants sentiments
Qui déraillent en moments de prestance
Aux furibondes instances
Qui charment leur peinture
De leur si fraîche teinture
Insatiable
Et influençable
Quand les jours tanguent
Des quais exsangues
Qui tirent la langue
Comme des rangées rôdeuses
Et flambeuses
Aux échappées qui sentent
Le parfum mangue
Quand les jours tanguent
Et que les marins tentent
L'appel miraculeux
Des remue-ménage sirupeux
Quand les jours tanguent
Jusqu'au triomphe insubmersible
 
 
 
Jérôme de Mars

 Comme un rappeur
 
 
 
 
J'écris
Pour produire
Avec plaisirs
Une biographie
De mes récits
Où la litanie
Me propulse
Comme un rappeur
Pour faire du dur labeur
Car ça  pulse
Le condensé
De ma vie
En harmonie
Où la synchronie
Me chronomètre
Comme maître
De mon être
Où les lettres
S'accordent
Pour rompre la discorde
Pour que les idées monotones
Renaissent à l'automne
Où je serais défait
De mes effets de fées
Comme un slameur
Sans noirceur
Et où je ferais
Marcher
Mes zygomatiques
Pour dresser
Des courbettes
En flèche
Comme le raisin
Qui s'assèche
En vain
Où le vin
Sera devin
Sans lunettes
Où la vue
tombera des nues
A nu
Fourbue
Comme les versants lunatiques
Où comme un rappeur
Je sèmerais le bonheur
Et comme un slameur
Je monterais en grandeur
Où j'élèverais en hauteur
 Les couleurs
Des montagnes en amateur
 
 
 
           DJ Jéjé
 

 Amis à demi
 
 
 
Je voulais vous dire
Sans médire
Que je me sais maudit
Par rapport à mes amis
Certaines de mes amitiés
Sont compliquées
Et intoxiquées
Car je ressens intérieurement
Un profond mal-être
Avec le temps
Où fuit le paraître
J'ai la conviction profonde
Que je suis le meilleur ami de personne
Et ça trotte et ça résonne
Dans ma tête
Comme casse-tête
Où je m'entête
A comprendre pas grand-chose
Dans tout ça
Ce grand tralala
Qui féconde
Et diffuse toutes ces vilaines choses
Je sais que pour tous mes amis en général
Je compte moins que les autres amis
Toujours en-dessous
Car ça se dissout
Et fout en l'air mon cœur
De tout ce vide affectif
La plaie à vif
Comme d'interminables rancœurs
Je sais et je maintiens que je ne suis l'ami préféré de personne
Et j'en souffre énormément
Comme une blessure se vidant
De son sang
Où les dégâts s'étendent
Et où les saloperies se détendent
Ma mère quand elle était encore en vie
M'avait donné trop d'amour
Comme compte à rebours
De mes furtifs beaux jours
Comme un bonjour
Bâclé
Avec qui j'avais une relation passionnelle
Et fusionnelle
Comme les deux doigts de la main
Où mon destin se fourvoye dans le pétrin
Comme du pain béni
Pour ma chair qui se dénie
Qui n'est point chère
Mais un cas qui coûte chère
Depuis que j'ai plus ma mère
J'ai souvent le désir le plus profond
Et le plus moribond
Pour faire un grand bond
Et pas un faux-bon

De rejoindre ma mère

Dans les divines atmosphères
Car je pense
Que c'est ça
Qui fera
Que ma vie ne sera plus un fardeau
Comme l'échafaud
De mon âme damnée
Où mes cicatrices ne pansent plus
Mais pensent à s'exterminer dans les cactus
Guillaume est un très bon ami
Mais c'est une amitié chaotique
Où les conflits sont chroniques
Je tiens beaucoup à lui
Mais cette relation
Me fait trop souffrir où je me mets en effraction
En faisant le con
Pour avoir la sanction
Comme le brouillon
Qui part au bouillon
il me rassure
Comme point de suture
En me disant que même si je ne suis pas en numéro un
Comme meilleur ami
Et que c'est Alexandre
 Que moi je suis en numéro deux comme meilleur ami
Mais malgré tout ce que me dit Guillaume
Ca part dans les cendres
De l'arôme
En aérodrome
Dans les airs
De mon ère primaire
Alexandre est un très bon ami
Que j'apprécie beaucoup
Aussi
Quand il fait pas les quatre-cent coups
Et qu'il s'emballe pas
Parce-que sinon c'est le patatras
Michel est un ami merveilleux également
Pour passer du bon temps
Comme le miel
Dans l'escarcelle
Pour oublier mes soucis
Et profiter de la vie
Adel est un véritable ami
Qui me connaît depuis presque vingt ans
Mais lui est calme et apaisé
Ce qui est pour moi un répit
Dans ce monde de brutes
Où le mépris
Se met en rut
Lionel est comme les autres
Un ami aussi précieux
Pour enjoliver les cieux
Mais malgré tout avec eux
Je pense et je sais
Que je suis le meilleur ami
D'aucun d'entre eux
Où ma vie se met en feu
Face à mes abnégations
Ou à mes calomnies
Envers Guillaume
Où mes interrogations
Se font ennemis
Dans le royaume
Des miséricordieux
Je souffre que Lionel soit toujours avec Fabrice
Comme un hélicoptère sans hélice
Et que Michel soit souvent avec Boris
Le moral en miettes
Dans les oubliettes
Des délices
Et je sais qu'Alexandre souffre
Car il voudrait être bien plus souvent avec Guillaume
Pour s'apaiser de sa solitude
Et que sa vie ne soit plus une servitude
S'il le veut
Alexandre n' a qu'à voir plus souvent Guillaume
Comme ça, il sera plus seul
Mais que moi, pour la énième fois
Depuis tant de fois
Je serais esseulé sur le seuil
De ma porte
Qui m'emporte
Dans l'irrationnel
Pour crever
Et clamecer
Dans les paradis émotionnels
Mes amis seront tous entre eux
Et moi, je serais seul comme un con
Dans mon pieu
En attendant que la misère
Et la mort
 Me rappellent
Comme l'aube à la pelle
De tout ce que j 'ai supporté comme mauvais sorts
Mes amis sont toujours entre eux
Et moi toujours seul
Où tout le monde s'en fout de moi
Et ne soucie de moi
Où je ne suis que la victime
De préjugés
Qui m'incrimine
Et m'achemine
Vers le bûcher
Comme un boucher
Quand j'ai besoin de mes amis
Ils sont pas forcément toujours là
Alors que s'ils ont besoin de moi
Faut que je sois là
Pour eux
Croyez-moi
J'en ai trop supporté
Et bavé
Dans ce monde de merde
Que j'emmerde
Et dont je me fous
Et qui me rend fou
Je souffre énormément de la proximité
Indéniable et éternelle
Entre Guillaume et Alexandre
Entre Lionel et Fabrice
Et entre Michel et Boris
Et moi de qui suis-je le plus proche
Sans accroches
Et anicroches
Peut-être d' Adel
Pour mettre un peu d'étincelles
Dans ma vie noire
Et dérisoire
Où les couleurs se font mourantes
Et la clarté souffrante
Y a qu'avec mon pote Christophe
Qui m'aide à finir les strophes
Que je trouve un peu d'apaisement
Et avec  lequel je passe des bons instants
Et qui me comprend
Dans tous mes tourments
Je l'apprécie beaucoup
Christophe
Il est pas méchant
Et il est vaillant
Pour m'aider à tenir le coup
Pour que ma vie soit l'agneau
Et ne soit plus le loup
Lors des mots
De mes maux
Qui me foutent dans le chaos
jusqu'au bout
 
 
 
 
              DJ Jéjé

Le reflet du miroir
 
 
 
 
Les bras s'embrasent
Et s'embrassent
Dans le feu
De la passion
Près de l'émulation
De l'au-delà crémeux
Devant une glace
Qui les enlace
Comme l'amour
Dépêché
Des jours
Des péchés
Aux sentiments repêchés
Qui font la brèche
Pour allumer la mèche
Revêche
Comme une panne sèche
Comme le reflet du miroir
Qui laisse choir
Les couleurs acryliques
Aux pensées qui somnolent
Et qui réveillonnent
Comme un dessin oblique
Qui  pourvoit dans sa relique
Le reflet du miroir
Et le laisse entrevoir
Les anges qui broient
Des arcs-en-ciel
Comme le pinceau des aquarelles
Dans la nuée
Des buées
Qui enveniment
Les rayonnements clairs
Qui briment
Les tableaux prospères
Pour orner les cymes
Comme les fleurs qui fanent
Mais qui flânent
Lorsque l'iris
S'ouvre comme le maquis
Qui se déguste en croquis
Et hérisse d'effusion
Les animaux
Emus
Comme la mue
Des radeaux
Qui surnagent
Dans l'attelage
Des attributions
Tributaires
Des voyages 
Qui errent
Du reflet du miroir
Comme pour hiberner
Dans l'immensité
Des grottes
Qui se frottent
Aux barrières
Qui trépignent
D'impatience
De l'affluence
Qui signe
Les rites
Des sites
Qui coulent sur des marécages
Loin de leur cage
Des traversées
En carambolage
Derrière les verres
De cristal
Comme l'amiral
Du reflet du miroir
Qui finira dans une bataille navale
Pour conjurer le sort
De l'histoire
Qui se dore
Au soleil
Des merveilles
Du reflet
Contrefait
 
 
Jérôme de Mars 
 

 Le clown triste
 
 
 
Tant que le festival
Dure
Et que ça carbure
A goût d'humour en escales
Je fais le clown
Jusqu'au cartoon
Qui navigue
Jusqu'aux digues
De mes vannes
Qui se débitent
Avant que la source se vide
Que mes ressources soient livides
Qu'elles s'effritent
Et qu'elles tombent en panne
Sous mes airs délurés
Et amusés
Je cache diverses facettes
Comme emplettes
Je suis surtout
Un clown triste
Qui fait l'artiste
A contre-coup
Malgré les coups
Pour faire rire les joues
Où je joue
Et je déjoue
Toute la moue
Collective
A l'effet détonnant
De mes sarcasmes bondissants
Où les gens
Sautent
Et sursautent
Comme l'assaut
De mes soubresauts
Des bonds
En rebonds
Où je bondis
Et je rebondis
Avec tout ce que je dis
De mes phrases acérées
Où je sors mes griffes
Comme l'empreinte
Déjantée
Où je mords
Sans remords
Comme une teinte
Sur le moral
Des choses peu banales
Pour me faire les tifs
Je sors la mitraillette
A grand débit
Pour swinguer mes sornettes
Pour frapper
Et taper
Mes inepties
Qui poussent en série
Comme un roman-feuilleton
Des dynamiques saisons
Où l'hystérie objective
Rejoint la solitude subjective
Souvent, j'envoie des piques
Qui me repiquent
Comme répartie
De mon emballement reparti
En tics
Qui m'astiquent
Et où je m'étrique
Le visage à force de déployer la trique
Car je titille
Les pupilles
Qui tremblent
Comme le sol qui assemble
Les éléments manquants
De mon puzzle se recomposant
Je suis un clown triste
Qui fait l'ébéniste
Pour toucher du bois
Et que ma vie redevienne hédoniste
Et épicurienne
Comme les deux doigts
De la main
Pour tendre le destin
Et que l'existence et les joies
Soient diluviennes
Pour écrire du bout de ma ligne
En faisant la pêche maligne
De mes vers longilignes
Aux hauteurs bénignes
Où les revers
Sont les reflets des turbulences
Du résultat brut
Où j'ai fait la brute
Lors de mes erreurs
Qui sont la teneur
Des nuits tombées
A m'écrouler
A force que la crosse
Me rosse
Sur les rings de tapis
Qui m'ont détruit
A longueur
D'épreuves
Qui sont la preuve
Que je reste debout
Malgré les coups
Comme garantie
De mon verbe
Acerbe
Et grinçant
Qui pousse à l'envie
Avec rondeur
Pour que la crosse
Devienne une belle rose
Pour inspirer ma prose
Et vouer ma vie aux saints
Animés
Des dessins
Réanimés
Et plus anémiés
En anesthésie
Mais en renaissance
De l'essence
Des sens
Qui reprennent des couleurs
Grâce au paradis
Pour que l'adversité
Devienne une alliée
Jusqu'à aimer
Les jours désarmés
 
 
Jérôme de Mars

J'ose
 
 
 
J'ose
Quand le rose
Est morose
Et que  la prose
Sent la sinistrose
Où elle part en névrose
Et que la nécrose
Découvre le pot en surdose
Où j'ai dépassé la dose
Qui frise l'overdose
Car j'ose me mettre en pause
Pour que la pose
Se mette en ménopause
Et j'ose
Revendiquer la même chose
Pour défendre ma cause
Des ecchymoses
De mon cœur en andropause
Qui se met en porte close
Car j'ai les idées ridées écloses
Pour que j'ose
L'osmose
Avec qui parcourir le cosmos
Jusqu'à l'os
 
 
 
     DJ Jéjé

Le temps s'arrête
 
 
 
Lorsque les couleurs criardes
Se promènent
Sur la crête
Les hirondelles
Ouvrent leurs ailes hagardes
Par mégarde
Et regardent
L'Eden
Lorsque le temps s'arrête
Pour encenser l'hégémonie
En suprématie
Prête
A susciter
Et à rallier
Les passerelles
Qui transcendent la liesse
Pour que le temps s'arrête
Avant que le ciel limpide
Affrète
Les eaux loquaces
Et liquides
Qui défrayent la masse
Jusqu'à galvaniser
Le soleil décroché
De sa lucarne
 
 
Jérôme de Mars

 Vagabondages
 
 
 
Lorsque le voyage
S'invite
Au gré des hasards
De la gare
Aux fugaces adages
Le monde s'irrite
Dans les vagabondages
D'un autre âge
Où les mirages
Se dandinent
Entre pensées libertines
Et comptines
Dominantes
Prédominantes
Et captivantes
Des rêveries
Reluisantes
Aux confettis
Assis
Des bordures
Réfrigérantes
Comme la ligne qui se dénature
Des vagabondages
Qui s'attellent
Comme des ombres
Qui s'amoncellent
De leur chapeau
En cocorico
Qui se fricote
Comme le piano
Qui se note
Comme les vagabondages
Aux états d'âme
Qui ont des vagues
Lorsqu'elles divaguent
Pour exalter les dames
En rodage
Jusqu'à la terre promise
A l'entremise
Des idées hardies
Près du bout
Des flâneries
Pour faire coucou
 
 
Jérôme de Mars

 

                     Blagues :

 

 


1) Quel est le comble pour quelqu'un qui est passé à la nouvelle année ?

                              -   C'est de passer un bon début damné

2) Quelle est la différence entre Le PSG et L'OM ?

                             -  Le PSG gagne des coupes et L'OM les découpe

3) Quelle est la différence entre quelqu'un qui a plusieurs bracelets à ses deux poignets pour regarder l'heure et un homme qui donne la preuve qu'il a de la volonté ?    -    Il a des montres et il la démontre

 

 

                                 Jérôme de Mars

Regain en rengaine
 
 
 
 
Y a du regain
A Enghien
Comme gain
De la gaine
Qui dégaine
De la rengaine
En regain
Comme gain
Des dégâts
Où les gars
Se garent
Car ils font gare
A eux
Pour pas attiser le feu
Dans la dégaine
De la gaine
Qui se mêle
Au regain
De la rengaine
Où les contraires font pêle-mêle
Et s'emmêlent
Comme la marelle
Du regain
Qui gît en rengaine
A Enghien
Comme appât du gain
En regain
De vitalité
Aux extraits
De sonorité
Jusqu'à camper
Et incarner
Le virtuose
En solo
De la rengaine
Qui note au piano
Sa prose
Comme l'effet domino
Des touches qui se frôlent
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
Quand la trompette me trompe
 
 
Lorsque je me trompe
Je tire sur la sonnette
Où je pousse la chansonnette
Et où je fais de la trompette
Pour débiter mes sornettes
En faisant la fête
Comme emplette
Avec des croquis
Croquant
Et craquant
Comme le décor
De l'accord
Des corps
Qui miment
Les instruments
Requis
Exquis
Et acquis
Qui jouent du vent
De l'air
A l'ère
Qui enchante
Et déchante
Quand la guitare
Est une tare
Et qu'elle rentre tard
En retard
Comme le tambour
Qui me roule
Des mécaniques
Avec esthétique
Et qui me tambourine
Des prophéties
En autarcie
Et des prémonitions
A déjouer les accordéons
Jusqu'aux néons
Qui rugissent
Comme des lions
Mais qui bénissent
Les actions
Qui frémissent
Comme le roulement
Du temps
Quand la trompette me trompe
En trombe
Et en trompe d'éléphant
Comme une tour d'ivoire
Où l'on y voit rien
Des joutes jubilatoires
Et oratoires
Comme l'exutoire
Des répertoires
Notoires
Et rédhibitoires
Comme l'esquisse
D'une chanson
En route printanière
Qui recherche sa tanière
Avant que les douces rivières
Prennent le morceau
Et dilapident les mots
Jusqu'à la destination
Des longues frontières
Qui se mettent en affront
Pour que la source
S'écoule
Dans la foule
Et trouve sa ressource
Dans les intonations
Des eaux troubles
Où un captivant ruisseau
Sera l'allié champêtre
Pour être
L'oiseau
Qui tâte le pouls
Et qui exprimera son admiration
Comme un musicien qui se délecte
Quand la trompette le trompe
Mais qui s'estompe
Lorsqu'il arrive au couplet final
Jusqu'à la danse hexagonale
De ce  bal-musette
En guinguette
 
 
Jérôme de Mars

 J'espère que vous serez là !
 
 
 
Si j'ai des bas
J'espère que vous serez là
A me consoler
De mon chagrin consumé
Si j'ai des aléas
J'espère que vous serez là
Sans que ça fasse débat
Pour fixer
Le mâts
Vers une réelle avancée
Si je suis perdu
Et paumé
J'espère que vous serez là
Pour m'aider
A franchir des pas
Dans la rue
Pour que j'ai le tonus
Dans les cactus
De l'existence
Qui frappe
Et qui tape
Comme une portée
Musicale
Emportée
Dans les escales
Des mélodies endiablées
A forte consonance
Si je désespère
J'espère que vous serez là
A m'extraire
De l'enfer
Pour m'emmener
Vers les belles vibrations
De l'épanouissement
Des zones oxygénées
Et protégées
Où je puisse respirer
Et humer
De tendres chansons
Glissant jusqu'aux plaisirs distrayants
Pour oublier
Les laideurs de ce monde
Et que ma détresse se féconde
En allégresse
Et en liesse
Qui vont à la messe
Et vivent en paresse
Si un jour
Je connais l'amour
J'espère que vous serez là
Quand les vautours
Seront partis
Et auront fui
Ma désinvolture
Pour connaître des nouvelles aventures
Et que l'amour me sauve
Pour pas que ma vie soit chauve
Mais que l'amour
M'apporte
Ce qui me manque
Derrière la porte
Et que je me planque
Pour dormir
Dans les rires
Du bonheur
Qui me redonne la bonne heure
Alors qu'actuellement
Ma vie n'est qu'un leurre
Et pour que je mette du beurre
Dans ma destinée
Comme la cerise sur le gâteau
Je dois guérir de mes trémolos
Et de mes bobos
Pour pas courir le risque
De prendre des râteaux
Devant L'Obélisque
Dans Paris
Où je fais le pari
Quand j'aurai rencontré l'amour
Vous serez tous là
Pour me chanter
Le la
Pour que ma vie renaisse éternellement
Sous de meilleurs auspices
Pour que les beaux jours
S'éternisent
Jusqu'à Venise
En bateau à hélice
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
La parabole cosmique
 
 
J'écris ce teste
Déjanté
Où je me lâche
Grave
Pour pas que la hache
Me gave
Vu le contexte
De la bulle éclatée
J'ai vu de mon télescope
Qui fait l'horoscope
Une parabole cosmique
Qui me fait rire
Car j'ai envie de lire
Les délires
Qui se font contagion
Où se perd ma raison
Dans la ligne de mire
Où mon aspect comique
Se trouve ou se perd
Dans les cieux lunatiques
Des climats cyclothymiques
Où un coup de baguette magique
Et le tour est joué
Rejoué
Ou enjoué
Comme le bruit
Qui s'invite
Du matin au soir
Ou des nuits dans le noir
Où ma parabole
Se capte mal
Où je perds facilement le contact
Et où je la perds de vue
Dans la revue vue revue, lue et relue
Et qui manque de tact
Où je perds le cap
Cette parabole cosmique
Fait des plans
Sur la comète
Pour dérouter le temps
Et pour qu'il soit triste
Afin que ma palette comique
Soit tragique
Et brise son allant hédoniste
Des symptômes de l'artiste
Car cette parabole demeure chouette
Et pas nette
Pour attirer les planètes
Comme internet
Les chaînes de cette parabole
Se déchaînent à tour de rôle
Du pôle nord
Au pôle sud
Car l'humour caustique se mord
Et se tord
De rire
En satire
De sa langue de vipère
Rude
Pour qu'elle reste alerte
Et incendiaire
Sans perte patibulaire
Cette parabole cosmique
Et caustique
Se mettra en défiance
Et en méfiance
Jusqu'au prochain siècle
Pour escalader
La frise
Des futures fresques
Des époques burlesques
Modernes et contemporaines
Comme des fêtes foraines
Pour enclencher
Et impulser
Un souffle neuf
Pour taper
Dans l'œil
 
 
 
Jérôme de Mars

Je me livre !
 
 
 
 
Pour vivre
Je me livre
Comme un livre
Ouvert qui m'enivre
Je me délivre
Pour revivre
Lorsque la givre
Dissipe le brouillard qui me prive
D'arriver à mon but
Et qui me rebute
Dont je n'ai rien à foutre
Car je dribble
La cible
Que je passe au crible
Quand je pète les fusibles
Ostensibles
Pour que la prime
Qui m'opprime
Esquive
Les âmes grises
Des bises
Qui se ravivent
 
 
 
     DJ Jéjé

Un merveilleux monde 
 
  
  
  
Si on changeait
Les choses
Avant que la porte soit close
Où l'on se prendrait
Tous par la main
En faisant une ronde
Pour rêver
Et changer
Le destin
Pour vivre dans un merveilleux monde
Où il y aurait
Du respect
Et de la solidarité
Pour que la guerre n'existe plus
Et que l'enfer soit battu
Pour demeurer
En paix
Jusqu'à l'éternité
De la longévité
 
 
 
        DJ Jéjé
 
 
 
 
 
 
Brin d'imaginaire
 
 
 
 
Lorsque la nuit tombe
Et que l'on s'endort
Quand l'orage chute en trombe
On se plaît à rêver
D'un brin d'imaginaire
Entre les débordements patibulaires
Et les clameurs débonnaires
Jusqu'à la vacuité
De l'essor
D'un brin d'imaginaire
Qui s'aère
Dans une prometteuse avancée
Sur cet énorme échiquier
Pour vaquer
Et balancer
D'un mouvement retourné
Et inversé
Dans les songes
Qui rongent
Le lever en coucher
Des sommeils déhanchés
Dans une grande distance
Qui magnifie la prestance
En toutes circonstances
Qui tangue
Pour retourner sa langue
Jusqu'au port de plaisance
Où ce brin d'imaginaire
Reste linéaire
Vers la route tracée
Comme l'orbite qui met le pied à l'étrier
Dans l'étendue
Des vertus
De l'envolée spatiale
Des missions inaugurales
Qui s'impatient sur le quai
Des retards crispés
Où la comédie
Croise la tragédie
Entre la saga d'apologie
Et le suspense d'anthologie
Tant que ce brin d'imaginaire
Aura un souffle
Il vivra
Et demeurera
Comme un brillant itinéraire
Avant que la magie
Se boursouffle
Jusqu'au vide enseveli
 
 
 
Jérôme de Mars

Blagues :

1) Quel est le comble pour un matelot ?
- C'est de se faire mener en bateau
2) Quel est le comble pour un écrivain ?...
- De souffrir de mots
- De souffrir de maux
3) Quel est le comble pour un cinéaste ?
- C'est de se faire des films
4) Quelle est la différence entre un gars qui fait l'amour à sa femme et un homme qui rend une femme amoureuse de lui ?
- Il la tire et il l'attire

 

 

 

 

                    Jérôme de Mars

  Le bon accord
 
 
 
 
Lorsque la vie
Joue sa partition
D'érudition
Avec palpitation
En ébullition
De sa pimpante chorale
Verbale
En joutes
Coûte que coûte
L'orchestre trouve le bon accord
Quand on est raccord
Pour battre des records
Comme le cor
Qui chasse
Les corps-à-corps
Qui font encore
La symphonie
Des paroles
Qui imitent les farandoles
Où traînent des mariolles
De la zizanie
A la dramaturgie
Qui fédèrent la liturgie
Où l'on  prend les gondoles
En hérésie
Pour rire
Jusqu'à la satire
Car ça tire
Et les événements s'attirent
Et s'étirent
Et mènent le paquebot
En bateau
Pour jauger
Le bon accord
Des mots
Qui vont à tribord
Au bord
De l'eau
Qui monte
En marée
Démarrée
Et amarrée
Jusqu'aux matelots
Qui sortent du lot
Et content
Des récits d'effets
Où dort Morphée
Pour fructifier
Les fées
En chants
D'Olympe
Sans feinte
Qui se rendent compte
De leur héroïque tempérament
Tempérée
Par l'étang
Comme les temps
Sont à contre-temps
Qui contrent
Les rencontres
Du bon accord
Pour ramasser
L'acuité
Des textes récités
Et déclamés
Comme la félécité
De la cité
Citée
Incitée
Et suscitée
Par les péripéties
Des périples
Des soleils soyeux
Et fastidieux
Des remords
Qui donnent du fil
A retordre
Pour mordre
La cible en plein dans le mille
En idolâtrie
Des disciples
Qui laisseront circuler
La traversée
Des métaphores
Versées
Déversées
Reversées
Et renversées
Par les itinéraires
Qui rouleront
Dans la voie lactée
En amont
De l'ère
En croisière
Pour qu'elle reste
Sans voix
Et qu'on lâche du leste
Où la musique
Jouera des mécaniques
Pour se voir décerner
Des trophées
Folkloriques
De la rhétorique
Des rimes
Qui slament
Et clament
La lime
Des émotions
Qui oppriment
La prime
Des rites ancestrales
Qui rament
Et damnent
Le pion
Des cotillons
Qui s'envolent comme des papillons
Pour virevolter
Et vivifier
L'appel des prières monacales
Des patrimoines
Au répertoire
Qui triomphe dans l'histoire
Où l'on signera
Le bon accord
Jusqu'à puiser
Dans le trésor
De la danse des ébats
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

Jérôme
 
 
 
Je m'appelle Jérôme
Lorsque je bois l'arôme
Pour montrer le meilleur
De moi
Pour que le froid
Soit chaleureux
Et valeureux
Et qu'il tienne chaud
Pour que l'échafaud
Prenne un coup de chaud
Pour bénir les mois
J'ai 35 ans
Vaillant
Mais chancelant
Avec le temps
Ou étincelant
Lorsque les étoiles brillent
Et que je pars pas en vrille
J'ai bon cœur
Et je rends service
Lorsque j'ai plus de vices
Et que mes larmes
Ne sonnent pas l' alarme
En vacarme
Fonceur
Quand j'ai fait mes conneries
J'ai fait le vide
Parmi mes amis
Ce qui m'a fait rester livide
Comme mes yeux liquéfiés
Et pétrifiés
Par mes horreurs
En série
Qui sont la litanie
De ma rancœur
Plein la gueule
Qui est le signe
Moribond
Comme amuse-gueule
Que j'ai fait le con
Car je me sens seul
Près du seuil
De ma porte
Qui m'emporte
Avec la colère
De l'ère primaire
De mon passé
Qui me rend comprimé
Et dépassé
Des frasques
Qui ont mis
Ma vie
En bourrasques
Je ne suis que la victime
De préjugés
Qu'on incrimine
Avec sournoise cruauté
Où tout le monde s'en fout
De moi
De ce monde qui me rend fou
A force de subir les coups
A moindre coût
Avec l'effroi
Des fois
Dès fois
Ou souvent
Je sens
Je sais
Et je pense
Que je suis le meilleur ami
De personne
Parce-que ça sonne
Comme ça
Dans ma tête
En casse-tête
Des séquelles de mes faux-pas
Où les ennemis
Se font florissants
Moi ça m'élance
Lorsque mes plaies
 Ne  pansent
Pas
Comme l'étang
Des dégâts
Moi, Jérôme
Le pauvre gars
Mais moi aussi
Je m'en fous
Des connards
Qui m'ont fait du mal
Dans mon instinct mâle
Ceux-là, je les emmerde
Et je les nique
Comme la politique
Et toute leur clique
Où je sors la trique
Comme  je m'en fous
De tous ces ignorants
Qui sont insignifiants
A mes yeux
Poussiéreux
Je rends les coups
Envers
L'envers
De mes revers
Où je peux être pugnace
Et tenace
Avec ma rage
Qui sent
L'orage
Dans le sang
Moi, vert de rage
De mes vers
Qui sentent
La vengeance
Comme sentence
Envers les méchants
Et les mécréants
Où je propage
Ma haine
De l'haleine
Que je déverse
Avant que l'averse
Renverse
Son fiel
Comme diesel
Pour renflouer
Le carburant
De l'essence
Des sens
Et abroger
 L'allégeance
Que je répudie
Et que je congédie
Car je suis un rebelle
Qui veut avoir la vie belle
Ceux qui me méprisent
Et me critiquent
Je m'en fous, j'en ai rien à foutre
Comme le cul sur la poutre
Et je les ignore
En faisant le mort
Pour activer
Le mors
Comme levier
Pour lever
Le frein
Pour ne plus le ronger
Et retrouver
L'entrain
En prenant
Le train
Pour pas louper
Les nouveaux temps
De la vie
Car je veux vivre
L'harmonie
Pour qu'elle m'enivre
Et vivre
Et revivre
Pour que mes déboires
Ne soient plus qu'un lointain
Souvenir
Et revenir
Dans la galaxie
Pour boire
Le sel
De la philharmonie
Et tirer les ficelles
Pour donner le pourboire
Et voir
La liturgie
Comme remède miracle
Pour que les obstacles
Ne me taclent
Plus
Jusqu'aux rictus
Et me réconcilier
Avec la magie
Des êtres doux
Pour que moi, Jérôme connaisse le redoux
Et qu'il fasse plus jamais froid
Mais chaud sur l'horizon
Pour rejouer l'accordéon
Et accorder les violons
En faisant la chansonnette
Pour que la vie soit une fête
Parce-que ça me rend esthète
Et que les saisons ne soient plus mortifères
Mais donnent de la joie
En émoi
Pour respirer
L'air
Pur
De la nature
Comme ritournelle
Pour conclure
Ce résumé
 
 
   DJ Jéjé
 
 

Le déclic
 
 
 
 
Lorsqu'on sent passer
Les années
En virgule
Dans le matricule
On se dit
Par pitié
Qu'il faut avoir
Le déclic
En un tour de clic
Pour être l'acteur
De sa vie
Et ne plus boire
De déboires
Quand on est spectateur
De son récit
Dans l'oubli
De l'inertie
Lorsqu'on est au bord
Du précipice
Il faut mettre sa pierre dans l'édifice
Pour s'éloigner du rebord
Pour ne plus avoir de remords
Comme pourboire
Au comptoir
Dans la mort
Mais provoquer
Le déclic
Parce-qu'on mord
La vie à pleines dents
Pour faire passer
Le beau temps
Avec sa clique
Pour cesser
La trique
Et s'en foutre de la politique
Qu'on nique
Qui joue avec nos manies
Lorsque la folie
Nous rend satirique
Faut avoir le déclic
Avec une baguette magique
Pour transformer
Ce monde cynique
En paysage féerique
Au son acoustique
Pour que les couleurs
Se mélangent
A L'Archange
De L'Arche de Noé
Dans toute sa splendeur
Lorsqu'on a le déclic
On bannit
La panique
Et on la proscrit
Car on prescrit
Le pique-nique
Avec les amis
Et la famille
Pour s'amuser
En moral d'acier
Jusqu'à l'envie
Ravie
A vie
Comme des joyeux drilles
 
 
 
DJ Jéjé
 
 
 
 
Une nuée monotone  ( Une nuée  mon automne )
 
 
 
Lorsque les vallées s'éberluent
De leur Everest pointu
S'égrène une pincée
De nuages qui éternuent
Comme le soleil caché
Et coché
Des hauteurs cossues
Et bossues
Lorsque l'automne s'en va
Comme un accroc au trépas
Une nuée monotone
Traîne sa poudre
Dans les suées de mon automne
En escampette
Comme la foudre
Qui veut en découdre
Et résoudre
Les échos aphones
Qui se font entendre
Et reprendre
Comme le téléphone
Qui sonne
Lorsque les trompettes
Fredonnent
Du blizzard
Des bruits bizarres
Des bises
Au chaud
Qui font bizz
Dès fois
Que le froid
Mette un vent
Avant
Que le gris
Bronche
Avec cris
Et jonche
Sur les feuilles
Victimes
De sifflets
Essoufflés
Qu'on incrimine
Aux maximes
Boursouflés
Des hurlements
Déments
Entre les bourrasques
Et les frasques
Qui exténuent
Les corbeaux charnus
Près des lacs opaques
Et patraques
De cette nuée monotone
En nuitée
Dénuée
De musique
Qui s'échelonne
Comme l'eau olympique
Des pics montagneux
Qui drainent un teint fastueux
Des aurores
Qui valent de l'or
Et où le coffre-fort
Dort
Dans  les ports
De tous bords
A l'abri des métaphores
Phosphores
Une nuée monotone
S'écrie
Et s'écrit
Comme mon automne
Des saisons qui résonnent
Et chantonnent
Les hymnes joyeux
Comme poème  anti-belliqueux
Où les vers
S'entrechoquent
Verts
De rage
Comme paravent pare-choc
Des naufrages
Du choc
Des titans
Des bris de verre
Qui montrent les revers
Des éclats d'éléments
Avant que se résorbe
Un ciel bleu
Clément
Des cristaux ténébreux
Qui foutent le camp
Pour laisser
Les aïeux
Du printemps
Arriver
Et venir
A grands pas
Pour que les rires
Côtoient les sires
Pour se courber
Et s'incliner
Avec aura
Pour que les sages savants
Puissent sublimer
Et enivrer
Les courants
Qui passent
En coupe-vent
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Les lauriers en auréole
 
 
 
Lorsque le typhon
Joue de la cornemuse
Et s'amuse
Avec la  muse
Des balcons
L'orchestre joue
En troubadour
Et se loue
Pour passer
Des faubourgs
Vers les lauriers
En auréole
Qui roulent
En branle-bas
De combat
Comme des tambours
Qui bourrent
La geôle
Des détours
Qui mènent
Leur barque
Et débarquent
Jusqu'à l'Eden
Des jardins
Qui se font des patins
Jusqu'aux lendemains
Pour garder
Leur faim
En fin
Vers les lauriers
En auréole
Comme l'osier
Des babioles
Qui bluffent
Les sourires
Filiformes
En filigrane
Pour contrer
La panne
Des rires
Escamotés
De l'œil
En trompe-l'œil
Qui veulent
Se divertir
En flagrant
Délire
Pour lire
Les sentiments
Des lauriers
En auréole
De la couronne
Qui rugit
Comme une lionne
Qui lisse
Le sol
Orné
De coutumes
Dans la tanière
Des plumes
Alertes
En acuité
Métamorphosée
De la clé
De l'énigme
Comme le prisme
Des voûtes immatriculées
Comme Dieu
De son vœu
Pieux
Comme l'horizon
Pompeux
De l'amont
Engendré
Par le mont
Haut et vertigineux
Des nuages
Obséquieux
En rond
De la valse
Des tangos
A vade-rétro
Et qui s'enlacent
Jusqu'à la danse
En syncope
Qui s'élance
Du télescope
Vers l'horoscope
Des oiseaux
Qui se bécotent
Sur les bancs publics
Jusqu'aux atomes
Dithyrambiques
Et alambiques
De l'oblique
Des chromosomes
Qui rigolent
Comme les gondoles
De Venise
Qui disent
Bonjour
Jusqu'aux nénuphars
Des bons jours
Du séjour
A la carte
Comme carte de séjour
Pour rejoindre les bourgs
Des lauriers
En auréole
Qu'on compare
Comme de l'or rieur
Des remparts
Jusqu'à l'aube créole
Qu'on dilue
Dans le Port-Salut
Des inconnus
Qui se mettent à nu
Dans la rue
Qui se rue
Jusqu'à l'intrus
Malotrus
Des éléments velus
Pour s'éteindre lors des sacrements relus
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Blagues :

 

1)  Quel est le comble pour un groupe de personnes reveillonnant ensemble pour le nouvel an  ?    -  C'est de passer une bonne fin damnee

2)  Comment reagira un inconditionnel de l'extrême-droite si le Front National disparaît  ?    -   Il dira que ça Le Pen   (   ça le peine  )

 

 

 

          Jérôme de Mars

Guillaume Depardieu, un être à fleur de peau
 
 
 
 
Guillaume Depardieu, tu es né
Le 7 avril 1971, dans ce monde effréné
Où tu allais connaître une vie trépidante
Loin du paradis et de ses  créatures berçantes
Tu es le fils des acteurs Elisabeth Guignot
Et de Gérard Depardieu
Où tu grandis dans le chaos

Jusqu'à ce que les cieux
T'emportent
En refermant la porte
Tu vécus une enfance et une adolescence perturbée
Dans un univers instable
Où la table
Fut écorchée
Comme toi l'écorché vif
Où tu commis maintes écarts
Dans le transgressif
Et le subversif
A l'abri de la lucarne
Tu étais dépressif
Anxieux
Et torturé
En manque de père
Et de repères
Mais pas méchant
Contre le temps
En mouvement
Tu avais besoin d'amour
Et d'affection
Mais comme tu étais si malheureux
Tu commis des effractions
Entre toxicomanie
Rébellion
Et outrages
Qui furent le reflet de ta mélancolie
Et de ta rage
En éruption
Où la sanction
T'envoya en prison
Jusqu'à ce que le brouillard
S'éclaircisse
Pour que la lumière revive le jour
Entre deux tours
Avant que tu sois rattrapé
Par tes vieux démons
Qui furent le poison
Et la gangrène
De ta vie en demi-teinte
Où tu fus le mécène
A ta façon
Pour que les atteintes
Ne te blessent plus
Dans les cactus
Qui t'oppressent
Comme un citron qu'on presse
Ton père t'emmena avec lui
Souvent sur les plateaux de tournage
Lorsque tu étais môme
Où tu fis parfois
De la figuration
Ce qui fut le signal précurseur
De ta carrière dans le viseur
De la caméra en repérage
Où lorsque tu tournais
Tes fantômes
Disparaissaient
Le temps d'une éclaircie
Comme courte joie
Tu fus révélé en 1991
Dans le film : "  Tous les matins du monde"
D'Alain Corneau
Qui fut les prémices
De tes débuts d'acteur
En parfait orateur
Où tu fis démarrer les hélices
En héros
Mais le film qui te révéla
Vraiment
Et réellement ce fut : " Les apprentis " 
En 1995
Qui fut un formidable coup de projecteur
Et qui te requinque
Mais cette année-là
Alors que tu étais en pleine ascension
Un mauvais coup du ciel  fit irruption
Dans ta vie
Comme un horrible aléa
Tu fus victime d'un accident
De moto
Où tu fis une chute
Comme ton destin
Où le chemin se fait un uppercut
A cause d'une valise
Tombée d' un véhicule
Sous le tunnel de Saint-Cloud
Pour enfoncer le clou
Tu restas un an
A l'hôpital de Garches
Entre traitement
Et opération
Comme réparation
De ton existence en bascule

Qui brisa l'arche
Et le comble de la malchance
Est que tu contractas une infection
Nosocomiale
Qui scella ton sort
Comme un trésor
Qui explose
A cause d'une bombe lacrymale
Qui est la névrose
De ta vie en péremption
Malgré tout
La vie continua
Pour toi
Même que ce fut le fourre-tout
Ensuite
Dans la suite
Tu rencontras  la femme de ta vie Elise Ventre
Que tu épousas le 30 décembre 1999
Comme le Pont Neuf
De ta vie
Pour remplir ton ventre
Après que tu vécus une idylle avec Clothilde Courau
Comme beau cadeau
Tu eus une fille
Avec l'élue de ton coeur  que tu appelas  Louise en 2001
Comme L'entre-deux
De tes frasques
Où tu tombas le masque
Tu tournas un film en 2002
Avec ton père Gérard Depardieu
"Aime ton père"
Qui fut plus un rôle autobiographique
Que de composition
De ta vie où tu jouais la partition
En finition
Et où  tu t'exprimais
Pour crever
L'écran
Dans le registre artistique

Pour jouer

Comme dans la vie
Les séquelles d'être son fils rejeté
A cause de ton personnage différent
Du sien
Loin de ses côtés exubérants
Qui te plombent
Et surplombent
Ton père
Qui te fait de l'ombre
Dans la pénombre
Sombre
De ta vie austère
Qui va de pair
En impair
Avec ton père
Où de ta voix criante
Tu revendiques le besoin d'un père
L'autre événement
Marquant 
De ton destin en disgrâce
Qui te porta le coup de massue

Dans l'impasse

Et dans la cohue
Ce fut l'amputation de ta jambe droite

En 2003
De ta destinée pas adroite
Malgré les nombreux traitements
Qui ne t'apportèrent point de soulagement 
Ainsi ce fut la décadence
Dans les années qui s'ensuivent
A outrance
A cause de tes galères
Tu te fis le porte-parole d'une association
Que tu créas la même année
Et où tu t'engageas
Comme l'apogée
De ton œuvre
Malgré les épreuves
Endurées
Pour défendre
Et faire porter
Devant la justice

Toutes les plaintes 
Des victimes
D' infections nosocomiales
A l'hôpital
En 2004, tu sortis un livre
De confessions
Avec Marc-Olivier Fogiel
Pour mettre du charbon dans le diesel
Comme résilience
De ta vie en souffrance
Cet ouvrage se nomma :
" Tout donner "
Où tu t'adonnais
Pour le restant
De tes jours
Au cinéma
Comme pause
De ta vie en sinistrose
Après ton divorce en 2006
Avec la femme de ta vie
Qui te décima
Et te déprima
Jusqu'au péril
Tu tournas ton dernier film
en 2008 en Roumanie
Qui s'intitula :  "  L'enfance d'Icare "
Mais où tu contractas une nouvelle infection
 Pendant le tournage
Ce qui fit que ta vie partit en vrille
Et s'arrêta le 13 octobre 2008

A l'âge de 37  ans
Comme un oiseau consumé
 A qui  l'on brûla ses ailes
A force de s'amocher
En kyrielle
Dévasté
Et détruit
Par les incendies
De l'agonie
Mais tu nous laissas comme requiem
Ton album d'introspection
Du nom de : "Post-mortem"
Comme thérapie
Aux chansons fleurant l'anarchie
Et l'acrimonie
Comme étendard
Du venin de ton dard
Avec des mélodies brutales
Et frontales comme : "  Je fais ce que je veux de mon corps",
et " Je mets les voiles "
Comme conclusion
Aux points d'interrogations
De ta vie qui se suspend
Avec le temps
Et où tu te dévoiles
Pour tromper les mots apaisants
Et pour gonfler les maux t'affaissant
Jusqu'au bout du volcan
 
 
 
 
     Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
 

Destroy
 
 
 
 
Je suis un bad boy
A l'allure destroy
Jouant au cow-boy
Quand je fais le play-boy
Comme un cobaye
Sur la paille
Où ça fait un bail
Parce-que je bats le  fer
Tant qu'il est chaud
Comme l'échafaud
Où j'en ai que faire
Comme la ferraille
Lorsque le train
Est sur les rails
En train
De chanter
Les vieux refrains
Enchantés
De l'humanité
Démenée
Menée
Et emmenée
Par les paroles enflammées
Promenées
Par les mélodies
Redites
En fantaisie
De la vindicte
Qui dicte
Les rencontres
Pour le sérail
A leur encontre
Où je me coucherai
Dans les entrailles
Des âmes qui vaillent
Pour faire l'épouvantail
Jusqu'au détail
Où je m'acheminerai
Jusqu'au sommeil profond
Destroy
Et moribond
Où je ferai un grand bond
Pour dormir
Vers le terminal
Horizontal
Pour vous dire
Bye bye
 
 
DJ jéjé

Nelson Mandela,  une vie au combat
 
 
 
Nelson Mandela
Tu es né le 18 juillet 1918
En Afrique Du Sud
Et tu as donné le la
A travers ton combat
Pour réconcilier
Les Noirs et les blancs
En donnant
De ton temps
Pour remplacer
Le ressentiment
Par les sentiments
Pour créer un monde idéal
Qui soit meilleur
Loyal
Et tout en douceur
Suite  à la ségrégation
de L'Apartheid
De la domination blanche
Sur le peuple noir
Une fois que tu devins avocat
A travers ton côté révolutionnaire
Tu provoquas la guerre
Aux injustices
Qui sont des sévices
Tu menas une lutte étanche
En créant
L'ANC
Un mouvement
Non armé mais pacifique
Pour désamorcer les tensions
Et pour réconcilier
Les deux communautés
Mais vu que cela ne donna rien
Tu passas à l'offensive
Supérieure
Comme directive
Pour prendre de la hauteur
Pour rentrer dans l'histoire
Où tu créas la branche armée
De L'ANC
Où avec ta pugnacité
Tu sabotas
Des lieux stratégiques
En explosions
Pour attirer l'attention
Sans pertes en vies humaines
Pour ne pas propager la haine
Car tu étais contre la violence
Mais tu préférais l'espérance
A un moment donné
Tu te fis arrêté
Par la police
En 1962
Entre quatre yeux
Qui voulait
Te faire payer
Avec le  supplice
Ta révolte
Fertile en récolte
La justice te condamna
A 28 ans de prison
Où tu fus pendant toutes ces années
Dans l'oraison
A coups de travaux forcés
Et de privation cruelle de liberté
Mais tu ne perdis jamais ta raison
Toi, l'insurgé
Et l'insoumis
Qui n'a jamais dit
Son dernier mot cité
Tu sortis de détention
Le 11 février 1990
Ensuite  lors de ta libération
Tu voulus mettre fin aux dissensions
Entre le peuple blanc et noir
Pour trouver la paix
Et la préserver
Sans que cela soit dérisoire
Tu devins le premier président noir
D'Afrique Du Sud
De 1994  à 1999
Où tu fus tout neuf
Pour mettre un terme
A la loi de L'Apartheid
Car tu étais contre la vengeance
Mais plutôt pour le pardon
Pour dire oui à la clémence
Pour qu'un monde juste
Et humain
Germe
Dans ta nation
Pour y croire
Tu ne fis qu'un mandat unique
Mais il fut magique
Car tu réduisis les inégalités sociales
Et économiques
Avec une politique royale
Pour aider les pauvres
Qui font l'aumône
Toi le roi dans ton trône
Mais durant ton mandat
Tu négligeas le sida
En pleine expansion
Grâce à la coupe du monde
De rugby
Organisée en 1995
En ton lieu
Tu fis retrouver
La vie
Et l'envie
A ton peuple
Qui se rassembla
Et se serra les coudes
Avec pour devise
Qui soude
Et qui vise
Tous ensemble, on est plus forts
Sans avoir tort
Quelque soient la couleur de peau
Pour avoir du pot
Et L'Afrique Du Sud
Renforcée dans son équipe
En son effectif
Avec l'union  des différences ethniques
Remporta
La coupe du monde
Jusqu'aux cieux
Pour toi qui en fus l'emblème
Et c'est pour ça que tu résolus tous les problèmes
Grâce à cela
Tu fus l'instigateur
Et l'ambassadeur
De la réconciliation
Des communautés noires
Et blanches
Mettant le glas
A L'Apartheid
Une fois que tu ne fus plus président
En 1999
Et que tu te retiras
De la vie politique
Malgré ta retraite
Tu continuas
De rester longtemps
Présent
Pour donner de ton temps
Où tu exprimas ton avis
Sur les interdits
Que tu préconisais
Comme ne pas faire La Guerre en Irak
Avec les casaques
Tu vécus extrêmement vieux
Pour rendre le paradis parcimonieux
Et tu gardas une infection aux poumons
Qui est la séquelle
Due à tes années
En prison
Où tu contractas la tuberculose
Car  tu  supportas de nombreuses galères
Tu fus durant ton destin
Un grand homme
Pétri de ferventes convictions
Epris de liberté
Pour favoriser
Le respect
Et mettre à bas le mépris
Tu nous guidas sur le chemin
Que la guerre est une vilaine chose
ET qu'il fallait que la paix éclose
Et la faire
Perdurer
Pour que l'enfer
S'éloigne durant l'éternité
Tu mourus d'une infection
Aux poumons
Le 5 décembre 2013

A l'âge de 95 ans
 Et nous t'oublierons jamais
On t'aimait
Car tu as donné un sens
A nos vies
Avec ta vision humaniste
De la société
Repose en paix
Jusqu'à la postérité
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 La voie est là
 
 
 
 
Lorsqu'on est perdus
Dans les imprévus
Revues
De la rue
A se demander
Si le fil est rompu
Faut se parler
Entre quatre yeux
Et implorer
Les mots miséricordieux
Pour montrer
Que la voie est là
A trouver
Son équilibre
Et à avoir la fibre
Pour supporter
La vie et ses tralalas
Faut prier
Dieu
Pour respirer
Les cieux
Et trouver
Des raisons
De penser
Au pardon
Comme ponctuation
En intonation
A espérer
Et repérer
Son histoire
Comme point de gloire
Pour dire
Que la voie est là
A se suffire
De nos aléas
Dans la vie
Faut se bouger
Pour tromper
L'ennui
Et aspirer
A la pureté
De la délivrance
De nos imprudences
Qui consolident
A brûler
Les chaumières
Pour éteindre
Les lumières
Des cylindres
Pour se consumer
Comme des petits bolides
Solides
Mais arides
En sécheresse
De nos mornes paresses
La voie est là
Comme sujet
De précaution
Face à l'élocution
De nos éruditions
Pour se remettre en question
Et prendre
Du répit
Pour pas que le dépit
Se baigne
Dans le mépris
Et pour pas se pendre
Et que le cœur saigne
Empruntez
Ce chemin
Et vous resterez
Bouche-bée
Comme le bonheur
Pieux
Et précieux
Aux vives valeurs
Pour se régaler
De ce pain béni
Comme ravis
De renouer
Avec le visage ragaillardi
De nos pensées hardies
La voie est là
Et de vous à moi
On s'évertuera
A franchir
Des tas
De pas
Gravis
Pour remplir
Sa panoplie
Et pour que le pire
Soit derrière nous
Et se fout
Des loups
Doux
Comme des ripoux
Mais on ne cessera
De penser
Que la voie est là
Pour qu'on voit
L'issue
Pour pas que ça sature
Et pour pas omettre
La mue
En râture
Et pour que le futur
Soit un cas exceptionnel
Au pluriel
 
 
 
      DJ Jéjé

En osmose
 
 
 
 
 
Lorsque je pose
La prose
Je suis en osmose
En route vers le cosmos
Et j'ose
Vaincre mes névroses
Qui se mettent en pause
Le temps que mon écriture ait eu sa dose
Pour que les choses
Eclosent
Avant que la rose
Voit la vie en rose
Pour éviter l'overdose
quand il y a surdose
Je suis en osmose
Quand le soleil n'est pas morose
Et que s'éloigne la nécrose
J'appose mes ecchymoses
Quand je suis en osmose
Pour défendre ma cause
Et pour rester en osmose
Je dispose
De mon sacerdoce
Jusqu'à la cirrhose
En ménopause
 
 
 
Jérôme de Mars

  Palette de couleurs
 
 
 
 
Lorsque les nuages
Sont jeteurs de sort
Ils peignent avec leur pinceau
Rose fluo
Une palette
De couleurs
Comme emplette
De variété
Enviée
En teneur
Comme le formatage
D'un tableau
Sonore
Qui jaillit
Comme l'impénétrable saillie
Des traits
Illettrés
Qui dessinent
Des merveilleux contours
De leur large détour
Des lunatiques figurines
Qui dévisagent
Une malicieuse silhouette
Du miroir
Aux alouettes
Aux aguets
Qui font les gais
Heureux
Jusqu'aux volcans
Bouillants
Comme des coins
Environnants
Des matins
Satins
Et transparents
Près des voyages
Parcimonieux
En rodage
D'une palette
De couleurs
Qui gesticule
Dès que les yeux noisette
Se mettent au crépuscule
Quand la noirceur
Se confond
Jusqu'au fond
Des vocalises
Qui font les valises
En une longue croisière
Aux exubérantes lumières
Qui évoquent
Des lointaines tanières
Aux époques
Baroques
Qui attise l'eau
Comme des numéros
D'artistes
Sur la liste
Des allures fières
Où la palette
De couleurs
Roulera
En façade nette
Jusqu'à la frénétique retouche
Avant l'arrivée
Dérivée
De l'heure
Comme principal éclat
Des paysages
Qui voient rouge
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
Joyeuses fêtes !
 
Les fêtes
Approchent
On s'y accroche
Et on s'y raccroche
Comme casse-tête
Pour se changer
Les idées
Avec un sapin
De Noël
Où l'on se fait
Des cadeaux
Comme le gros lot
D'une faim d'année
En fin damnée
Où l'on va
S'amuser
Jusqu'aux cieux
On va déguster
Au cours des repas
Du foie gras
Et du saumon
Entre chansons
Et rires ingrats
En étant
Harmonieux
Et vivant
Pour passer
Du bon temps
Comme des riches moments
Pour se souvenir
Pour la vie
De ce qu'on va dire
De nos désirs
Radieux
Comme les guirlandes
Sans que l'on s'enguirlande
Mais qu'on prenne
du plaisir
Jusqu'aux étrennes
Pour ravir
De bonheur
Jusqu'aux prochaines fêtes
Que l'on s'entête
A penser
Et à préparer
Pour séjourner
De Noël
Avec les âmes plurielles
Jusqu'au nouvel an
Pour manger
Avec gourmandise
Quoi qu'on dise
En rêvant
Du bon temps
Pour dorer
Le vent
Jusqu'aux boules colorées
Du sapin
Avant que les mots
Divins
Soient accros
Au calendrier
De l'Avent
Pour aller
De l'avant
Pour passer
Les mois
Du chaud
Au froid
A contre-courant
Comme rencard
D'un nouveau départ
Pour atterrir
Sur l'horizon
De l'agréable saison
 
 
 
Jérôme de Mars

Bout-à-bout
 
 
Lorsque je bous
Je suis debout

Comme un marabout

Tabou

Et bout-à-bout
Lorsque l'embout
Se met en boue
Au bout
Du rouleau
Qui sort du lot
De l'eau
En îlot
Qui dit hello
Quand je bous
D'impatience
Comme un patient
Patient
Aux nerfs
D'impatience
Du sang
Qui sent
La science
Infuse
Qui diffuse
Un cas de conscience
D'essence
Des sens
Qui m'énervent
Dans la verve
Qui réserve
Et qui m'encense
En étant
Censé
Et sensé
Comme l'étang
Quand les temps
Tentent
D'aller camper
En tente
Avant de décamper
Lorsque je suis un marabout

Tabou
Et bout-à-bout
Quand je bous

Debout
De la boue
Jusqu'au bout
De l'embout
 
 
Jérôme de Mars

 Joie et amour
 
 
 
Au fil des mois
Depuis tant
De fois
Lorsqu'il est temps
On aspire
A la joie
Pour qu'on respire
Et qu'on expire
Entre le rire
Et les dires
Lorsqu'on a la foi
Au fil des jours
Depuis les faubourgs
On veut de l'amour
Pour que les cieux
Disent bonjour
Entre la joie
Et l'amour
Des beaux jours
On ne souhaite
Qu'une chose
Comme belle cause
Qu'il y ait
La paix
Pour que la méchanceté
La cruauté
Le mépris
L'égoïsme
Et l'indifférence
Ne soient plus  une référence
Pour qu' ils n'aient pas de répit
Et qu'ils disparaissent
Pour qu'ils filent
Comme les comètes
Le feu
Dans la braise
Et qu'ils cessent
De polluer
L'horizon
Le nez
Sur le balcon
Et on doit
Tout faire
En sorte
De nos dix doigts
Pour raviver
Le respect
Et la solidarité
Avant que l'austérité
Mette
Sa sévérité
Et jette
L'univers
Dans les oubliettes
Comme conclusion
Forte
A nos interrogations
Dans l'escarcelle
De nos prunelles
Pour éviter cela
Faut se bouger
Pour vaincre tout ce patatras
Et franchir des pas
Dans une grande avancée
Pour que le dépit
Fasse place
A la philanthropie
Pour garder
La face
Dans ce monde
Où si l'on fait
Tous une ronde
Main dans la main
Le destin
Avec des magistrales lumières
Remplacera
L'inéluctable guerre
Par des bruyères
Renflouées
De paysages
Sages
Comme l'écume
Des têtes posées
Solennelles
D'ardue sérénité
Aux plumes
D'oiseaux
Déployant
Leurs ailes
Pour que le vent
S'évade jusqu'aux coraux
Où le temps
Sera plaisant
Pour que la paix
Se la coule
Douce
Dans une échappée
Comme une pierre
Qui roule
Dans les traversées
De la foule
Sans se tourner
Les pouces
Vers l'arrivée
Des issues
Climatisées
Près des rues
 
 
 
Jérôme de Mars
 

Lettre de Jérôme à prendre à la lettre
 
 
 
 
Lorsque la mare
Est pleine
Affectée
Et infectée
J'en ai marre
De cette vie
Qui m'ennuie
Où je me marre
A l'idée
Qu'un jour ou l'autre
J'en finirais
Pour voir
Dieu et ses apôtres
Pour guérir
Mes déboires
Comme seule solution
A mes questions
Qui ne trouvent pas
De réponse
Où je m'enfonce
Dans la dépression
 Que je mets
En pression
Comme une plaine
Lourde
De ce sinistre fardeau
Où mon unique
Cadeau
Serait
Un suicide
Acide
Qui me nique
Tout me dégoûte
Sur Terre
De l'enfer
A l'amer
Délétère
Où je m'enterre
Dans ma vie
Terre-à-terre
Où mon cerveau
S'égoute
De l'arôme
Au chaos
Comme Jérôme
Et Geronimo
Des mots
Aux maux
Jusqu'aux bas
Qui me blessent
Et m'oppressent
Où ça fait débat
Et où je m'ébats
Dans le caniveau
Quand avec Guillaume
ça ne va plus
Alors que je tiens à lui
Comme un chahut
Dans le bahut
Des atomes crochus
Qui sont crochus
Ou têtus
Ou bourrus
Mais qui s'adorent
Malgré leur amitié
Ardue
Avec cette relation
Compliquée
Qui se fait
Délation
En rébellion
Mais heureusement
Qu'aussi
J'ai Christophe
Comme ami
Il m'aide
A compléter
Les strophes
C'est un ami
Très gentil
Et loyal
Royal
Dans sa diplomatie
Je l'apprécie
Beuacoup
Il a trouvé
Le bon remède
Pour que je tienne
Le coup
Lorsque mon moral
Déteint
Sur mon teint
Qui se peint
En noir
Mais il me fait
Rire
Lorsque l'espoir
Ne veut plus
Y croire
Pour que le supplice
Se transforme
En plaisir
Et que l'hélice
Redémarre
Pour  qu'il ne soit pas trop tard
Lorsque ce sont les étrennes
Malgré tout
Je me sens victime
D'indifférence
Qui m'envenime
Et qui croît
Mes tendances
Où je veux ricocher
Pour me flinguer
Sur la jetée
Ejecté
Comme une vie amochée
Et cabossée
Comme abondance
Je m'en fous
De tout
De ce monde
De fous
Que j'abonde
De critiques
Maléfiques
Et de tous ces égoïstes
Où la solidarité
N'existe plus
Comme rébus
A décrypter
En jeu
Hédoniste
Je sens
Et je sais
Que personne
M'aime
Et que tout le monde
S'en fout de moi
Et me veut
Du mal
Mâle
Et me parsème
De sentences
Qui résonnent
Et où je résonne
Comme du sang
Impur
Où je pue
L'ignominie
Au fur-à-mesure
De mon vécu
Et où je fais
L'objet
De préjugés
Alors que personne
Ne se met
A ma place
Alors que ma vie
N'est que du surplace
A la surface
où je peine
A faire face
Et sonne
Comme le fait
Que mon âme
Noire
A cause
De son histoire
En ecchymoses
Et damnée
Comme le diable
Ne souhaite
Qu'une chose
Que je veux voir
Eclose
Ce serait que le sable
M'écoule
Et me coule
Dans la foule
Vide
Et avide
Du néant
Dans le courant
Accourant
Pour rejoindre
Ma mère
Dans les cylindres
Et repeindre
Mon amertume
Perpétuelle
Comme un rituel
Qui pèse
Comme une enclume
Balèse
En une plume
Pour feindre
L'écrivain
Qui garde
La main
Et qui évite
Le pétrin
Qui l'effrite
Je reste
Encore
En vie
Malgré tout
Parce-que j'ai encore
Ma famille
Et mes amis
Malgré tout
Ce que j'ai subi
De mon gré
Ou à l'insu
De mon plein gré
A différents degrés
Mais malgré tout
Avec tout
Ce fourre-tout
Le cœur n'y est plus
Moi, le malotrus
Et l'intrus
Et même que tout le monde
Se met
En chœur
Pour me faire
Croire
Le contraire
Le désespoir
Se fait plus
Présent
En mon présent
Comme ultime présent
Où je n'aspire
Qu'à la vengeance
Comme moyen d'ingérence
Pour chercher
A mourir
Pour me foutre
En l'air
Et mettre l'ère
A terre
Avec tout mon instinct
Primaire
Que je préfère
Taire
Je sais
Que je joue
Un rôle
Devant tout le monde
Devant la foule
Je joue Jérôme
Pour qu'elle m'enroule
Alors que si je joue
Geronimo
La foule
Me refoule
Pour me mettre
En joue
Avec comme excuse
Invoquée
Que les gens
N'ont pas le temps
Comme passe-temps
Pour me révoquer
Un jour
Jérôme
Ira
A Rome
A contre-jour
Comme l'arôme
De son dôme
Pour croupir
Dans le trépas
De toute la somme
De ses faux-pas
 
 
 
DJ Jéjé
 
 
 

 

Le cœur en chœur
 
 
 
 
Comme une fanfare
Qui démarre
Et amarre
Sur le tard
On rentre
Dans le la
Vers la ola
De l'antre
Qui chante
Et invente
Des ritournelles
Comme les prunelles
Des hirondelles
A leur voix
De crécelle
Qui noie
Les servantes
De déclarations
Fascinantes
Comme l'action
Des papillons
Qui desservent
La musique rare
En réserve
Pour que l'on ait
Le cœur
En chœur
L'œil rieur
Et slameur
De l'apogée
Immergée
En paroles
Emergées
Des mélodies
Acoustiques
Qui tiquent
Lorsqu'on raidit
Et qu'on s'irradie
Jusqu'à la joie
Où l'on s'extasie
Et où l'on tarit
Pas d'éloges
Jusqu'aux loges
Qui logent
Vers l'effiloche
Des cloches
Qui sonnent
Comme les sonnets
Du coche
Qui cloche
Comme une écorche
D'éraflure
Qui sent la roture
Sonnée
Du carillon
Aux chansons
En ébullition
Qui bouillissent
Et barbouillent
Comme des fripouilles
Qui trahissent
Et qui rouillent
Où l'on danse
En transe
De la décadence
Qui s'élance
Le cœur
En chœur
En parade
Où l'on cite
La tirade
Que l'on récite
Avant que les gondoles
S'effritent
En farandoles
Qui font ré mi la sol
Du sol
Aux saules
Pleureurs
Qui se voient
Et vouvoient
Les fois
D'autrefois
Qui parfois
Aboient
La philharmonie
En symphonie
De la liturgie
Qui boit
La litanie
En fantaisie
Qui se ressaisit
Et élit
L'orchestre
Qui tambouille
En ratatouille
Physique
Métaphysique
Physionomique
Et physiologique
Jusqu'à ce que le cœur
En chœur
Se défénestre
Pour insuffler
L'air musical
Des escales
Du spectacle
Pour rejouer
Le même couplet
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

Le lascar
 
 
 
 
Je m'appelle Jérôme
Comme les chemins
Qui mènent
A Rome
De l'arôme
A mes vieilles gangrènes
De mes grandes peines
Qui fourbissent
En bedaine
Quand la plaine
Est pleine
Et que je suis à la traîne
Dans les jardins
Qui drainent
Ma déprime chronique
En fabrique
Je suis un lascar
Lors de mes rencards
Où je fais le renard
Comme les roublards
Lors de mes péripéties
Et de mes inepties
Où je joue
Au vieux loup
Des mers
Dans ce monde amer
Loin de ma mère
Qui me rend fou
Et crispe
Mes nerfs
Comme le talon d'Achille
En faisant
La chenille
Des boucans
Qui jouent
En permanence
Le même disque
Rayé
Par les ricochets
Des souffrances
Qui se louent
Par démesure
Au fur-et-à-mesure
Du futur
En encablure
Qui recherche
La luxure
Comme sinécure
Parfois
Lorsque les mois
Ont froid
POur que je redevienne
Doux
Lorsque le redoux
Renaît
De ses cendres
POur pas descendre
Au niveau
Zéro
Car lorsque les arbres
Chantants
Surviennent
Au printemps
Et que les mois
Sont chauds
Je suis un salaud
Comme ma vie
En échafaud
En loupe
Qui se loupe
Et que je fais
Le zozo
Comme seul truc
Rigolo
Pour m'enlever
L'haleine
Brusque
De l'abîme
Qui m'abîme
Et qui me frustre
Jusqu'aux frusques
De mon apparence
Fripée
Comme un visage défiguré
Sans âme
A l'esprit infâme
Décompensé
Sans délivrance
Et qui attend
La résilience
Pour passer
Du bon temps
Mais lorsque le destin
Roule dans le pétrin
Les alexandrins
Prennent
Tout en main
Et me malmènent
Sans l'eden
Des éléments
Sains
Qui ne savent plus
Où vouer
Leur saint
Les contrepèteries  
Et les conneries
Me promènent
Comme un vilain
Petit canard
Car je suis
Un lascar
Témoin
De mes âneries
Sur le fil
Du rasoir
Comme un équilibriste
Qui traverse
Les averses
Et déverse
Tous ses vers
De traverse
Avant la quête
Des plaisirs
Hédonistes
De l'avenir
Qui défile
Tel un artiste
Torturé
Aux bons sentiments
Et qui se ment
Dans les doutes
Et les errements
Lorsqu'il croit
Etre en banqueroute
Sur le bord de la route
Quand le manque
De foi
Et d'idéal
L'ébranle
Comme un bateau
Qui tangue
Sans la spiritualité
Du Graal
Pour que l'étau
Se resserre 
Comme l'intrus
Des nuits animées
Et chancelantes
Sonnant
A la chute trébuchante
Sans prendre de gants
En proie
A la barbarie
Qui rit
Comme un torrent
Qui se pend
Ou une rivière
Qui prend l'ère
Et qui part en courant
Pour foutre le camp
De tout ce climat
Patibulaire
Et qui fixe le mâts
Pour franchir le pas
Lorsque mon décan
Part Du Mans
Pour démarrer
Un quart
De tour
Du monde
De l'interrogation
A l'exclamation
Où je prendrais le car
Pour lire  
Les hiéroglyphes
De la vie
A m'en suffire
Comme un coup de canif
Qui sniffe
Lorsque les strophes
M'apostrophent
Du voyage
Qui m'engage
Dans le gage
De mes avantages
Avant que la destination
Prenne fin
Et que la faim
Soit rassasiée
De l'appétit
En Paradis
Pour muter
La paix
En apnée
Comme cela
Le lascar
Sera
La star
De sa vie
A l'envie
Sans tare
Avant qu'il soit
Trop tard
Jusqu'au tintamarre
Pour que je marre
Jusqu'à la mare
Fertile
En bonheur
Et stérile
En rancœur
Pour devenir
Un oiseau
Dans l'eldorado
 
 
Jérôme de Mars
 

  Jeu en je
( Je enjeu )




Quand je
Suis en jeu
Je suis l'enjeu
De mes jeux
Où je jeûne
Et je déjeune
Les mots
De mes maux
En jeux
De mots
Ou en je
De maux
Comme enjeu
Démo
Où j'ai mes mots
En mémo
Comme la démo
Des maux
Et des mots
Où l'enjeu
Se mêle
En je
De l'enjeu
Pêle-mêle
Où j'emmêle
Les mots
Quand je me mêle
Des maux
En jeu
De mots
Pour que les mots
Se débarrassent
En jeu
De l'enjeu
En je
Qui m'harasse
Et me lasse
Jusqu'à ce que le jeu
Finisse
En je
De l'enjeu
Du jeu
Qui se termine
En je
D'enjeux
Jusqu'à ce que le je
En jeu
Disparaisse
De l'enjeu
De mon je
Qui me laisse
Et me délaisse
En jeu
Jusqu'à ce que la laisse
Laisse tomber
Le tomber
Du jour
En tomber
De la nuit



Jérôme de Mars
 

Trouve ton chemin !



La vie parfois
Est un ghetto
Pour avoir ta peau
Mais elle peut aussi
T'épanouir
Sans te voir t'appesantir
Et te rendre ravi
Jusqu'à renchérir
Les plaisirs
Pour alléger
Ton poids
Et pour abroger
Ton fardeau
Et t'amener
Au paradis
Comme cadeau
Pour éviter
Les non-dits
Et les abrutis
Qui n'en valent pas
La peine
Et t'amènent
Dans les fracas
Des patatras
Dans ta vie
Trouve ton chemin
Pour garder la main
Et conserver tes envies
A l'abri
Loin de l'hérésie
Des mauvais regards
Qui font les stars
Dans les gares
Des comptoirs
Qui s'égarent
Avec leur liturgie
Dans leur dramaturgie
Avec leurs paroles immorales
Qui n'ont pas le moral
Mais tournent
Comme un mauvais disque
Qui se raye
Comme une haie
A L'Obélisque
Qui se désole
De faire le marriole
Avec les guignols
Comme ristourne
Tristoune
Qui t'embraye
Et te balaye
Comme un parasite
Qui fraye
L'allée
Aux brebis galeuses
Evaporeuses
Comme des sales types
De l'archétype
Qui perd son destin
Dans ton histoire
Trouve ton chemin
Pour relever
Les défis
Et les affronter
Avec tact
Pour rester
Intact
Dans la démocratie
Des edens adoubés
Dans la majesté
Des sacrés choeurs
Qui ont du coeur
Pour barrer
La rancoeur
Des sournoiseries
En laideur
Et pour pas déchoir
Dans les mouroirs
D'un livre
Inachevé
Dans une hauteur
Elevée
Des peurs
Du lendemain
Où l'on craint tous l'avenir
Comme pour venir
Vers l'inconnu
De la traversée
Des années
Qui rendent fourbues
Dans ton quotidien
Trouve ton chemin
Pour bannir
L'anodin
Et pour que les soupirs
Soient repeints
En bonne humeur
Contagieuse
Pour que la ferveur
Rumine
Comme une mine
Disgrâcieuse



DJ Jéjé




Clin d'oeil


Quand le jour se lève
Les pigeons rêvent
Des coraux
aux fastes royaux
Avant que la dynastie
S'achève
En amnistie
Comme clin d'oeil
De ce fringant orgueil
De la fève
A la couronne
Qui s'adonnent
A des rites
Bourgeois
Des sites
En émoi
Près des jardins
Onctueux
Et moelleux
Comme des terrains
Conquis
Avec les maquis
Comme clin d'oeil
Du seuil
Des couloirs
En accoudoirs
Qui jouxtent
Les roustes
Des sorties
Parallèles
Qui se raréfient
En sortilège
De la musique
Acoustique
Et amnésique
En mosaïque
Et en solfège
Comme sacrilège
Des privilèges
Qui allègent
Les manèges
Alambiques
Comme des trains
Dans le pétrin
De l'entrain
Des refrains
Comme clin d'oeil
Des écureuils
Seuls
Comme l'écueil
Des feuilles
Et des amours
Mortes
De la faune
A la flore
Du folklore
Des âmes fortes
Aux tambours
Des troubadours
Qui font les sourds
Comme roulement
Des faubourgs
Aux bourgs
En parlant
Des yeux
Scellant
Les nuages hasardeux
Et lézardeux
Comme l'ombrage
Des barrages
Aux mirages
Du Tage
Faramineux
Comme la  mire
Nébuleuse
Et fabuleuse
Quand l'eau
Respire
De son fardeau
Qui expire
Comme cadeau
Pour sentir
Le clin d'oeil
Qui cueille
Les accueils
En éventail
Du sérail
Des effets dominos
Qui veuillent
Le crédo
Du bon dos
Des joailliers
Qui effeuillent
Les fresques embuées




Jérôme de Mars
 
 
 
 
 
 

A ma mère




Maman
Depuis tout ce temps
Que t'es partie
Tu me manques
Car je n'ai plus
De planque
Où trouver l'abri
Car ma vie
Est faite
De mélancolie
Et d'euphorie
Souvent
A cause
De défaite
Qui s'appose
OU de victoire
Certes rare
Malgré tout l'art
De mes propos oratoires
Maman
J'ai tous ces problèmes
Et toute cette colère
Avec tout ce que tu m'as fait
Subir
Et fait souffrir
Où j'ai besoin de prendre l'air
Comme requiem
Des thèmes
Que j'affronte
Tous les jours
Dans mon existence
Entre déviance
Du passé
Mais dépassée
jusqu'à la honte
Malgré tout cela maman
Je t'aime
Tu étais mon totem
Et mon paravent
Contre le vent
Et ses débordements
Comme toi
J'ai reproduit
En partie
Avec  parcimonie
Et en catimini
Toutes tes folies 
Au style insurrectionnel
Et en kyrielle
Avec des excès
Effrontés
Et transgressifs
Dans le vif
Du sujet
A ton sujet
Ou à mon sujet
Du complexe d'Oedipe
Où je flippe
POur pas refaire
La même chose
Sur untel
Ou sur mes amis
POur pas attirer
L'enfer
Comme névrose
Avec un fort zèle
Des défis
A l'envie
Avec sadisme
Masochisme
Et vices
Qui se dévisse
Au bal costumé
Où je tombe parfois
Le masque
POur couvrir
Mes frasques
Jusqu'à en gémir
Depuis les mois
En tourbillon
Du brouillon
Qui prend
Le bouillon
Maman
Je t'aimais quand même
Malgré tous tes problèmes
Même
Que tu sèmes
Et que tu parsèmes
Le malheur
Mitonné
Au bonheur
Aux petits oignons
Où toi aussi
T'étais malheureuse
A bien des théorèmes
Qui mortifient
D'ennui
Sur la pente pleureuse
Et ensorceleuse
Où tu te trompes
D'éléments
Troublants
Des non-dits
Aux typhons
Qui s'estompent
En en parlant
Avec tout ce que tes parents
T'ont infligée
A coups de martinet
En brutalité
Et des écarts
De ton père
Comme une vipère
Qui pique avec son dard
Où certes moi
Aussi
J'ai commis
Egalement
Des écarts
Car
J'ai fait mon quart
D'heure
Du leurre
De mes erreurs
Et conneries
Au froid
Et à l'effroi
De toi à moi
On avait une relation
Fusionnelle

Aux géantes étincelles
 Et exclusive
A vive
Eruption
Aux larges effusions
Où je t'ai tapé
Dessus
En insultes
Dans la catapulte
Du chabut
De la tribu
Où toi aussi
Tu m'inondais
D'insamnités
Avec critiques
Qui m'avaint exacerbé
D'un allant
Pas charmant
Mais caustique
Pour que j'ai la trique
Tragique
Comme le retour
De bâton
Du boxon
Où toi
Comme moi
On s'emballait
Avec un
Caractère
Déballé
Au ton
Délétère
Et pépère
Toi
Comme moi
On a eu tôt
Ou tard
L'effet boomerang

A nos inepties
Comme le goût
Du gâchis
Pour rentrer
Dans le rang
Toi
Et moi
On s'est faits
Du mal
A l'instinct
Primal
Mais l'on s'aimait
Quand même
POur te dire
Que je t'oublierais
Jamais
Comme cadeau-souvenir
De mon emblême
Et que je t'aime
Quand même
Et tout de même
Et que le jour
Où je te rejoindrais
Je bavarderais
Avec toi
jusqu'à l'aube
Jusqu'à ce que les chrysanthèmes
Se dérobent
Jusqu'à trouver
La foi
POur me réconcilier
Avec moi
Et m'apaiser
Jusqu'aux beaux jours
D'un nouveau tour
POur que ma vie
Redise
Bonjour




Jérôme de Mars

  Comme Caliméro




Comme Caliméro
Je me sens
En permanence
Comme une victime
Depuis ma naissance
Alors que j'ai fait également
Du mal
A l'esprit animal
Qu'on envenime
A coups de phrases assassines
Qui me bassinent
Comme la pénitence
Où l'on me prend
Sans arrêt
Pour un salaud
En me faisant
Passer
Pour un bourreau
Avec pleins
De gros mots
Où l'on saccage
Mon image
A bruits de métaux
Comme un taureau
Dont on brise
Les cornes
Comme la licorne
Dont on abîme
Les freins
Pour m'envoyer
Dans les abîmes
De mon destin
Pour anéantir
Mon âme
Qui devient grise
Et noire
Comme la préhistoire
De mon histoire
Pas si dérisoire
On ne cesse
De me médire
Pour qu'on me stresse
Et m'oppresse
Pour que le citron
Me presse
Jusqu'à l'extinction
Où je me sens damné
Et tenté
De plus en plus

Comme unique issue
 Par le diable

Motus

Et bouche cousue
 Comme sirop d'érable
Du sable
Coulant
S'écoulant
Avec une brise
De vents
Qui m'enlise
Et frise
Le ridicule
Comme les libellules
Qui se volatisent
Passant
Dans le néant
De l'au-delà
Par-ci par-là
Et disparaissant
Dans un récit
Dépérissant
Des récifs
Alarmants
Je suis comme Caliméro
Qu'on aime maudire
Et faire souffrir
Jusqu'au rire
Satanique
Et maléfique
Comme un martyr
Qui attire
POur qu'on tire
Et qu'on nique
Tout le temps
Avec une méchanceté
Caustique
De mon chemin
Balafré
Et cabossé
De la ligne de mes mains
Car tout le monde s'en fout
De moi
Avec un manque de goût
Alors que toutefois
Moi aussi
Parfois
J'en ai rien à foutre de moi
De même
Que mes problèmes
Et des gens à problèmes
Que j'aime ou pas
Comme le requiem
Des chrysanthèmes
Du thème
Sinistre
Que je m'administre
Qui me sème
Et me parsème
Comme un grand camouflet
Et une mémorable râclée
De ma destinée
Destinée
A la stérilité
Et aux clichés
Pris avec des clichés
Qu'on prend en photo
Pour dire
Y a pas photo
De la mire
Comme un sbire
Pire
Que le froid
De la vengeance
Plat
POur remettre les choses
A plat
De mes attitudes
Précoces
Comme interlude
Depuis ma naissance
En indécence
Qui n'a plus de sens
Qu'on aime mettre
Dans les piques
Des cactus
En rictus
J'ai la vie
Qui me dévie
Que je dévie
Jusqu'à l'envie
Qui vit
Et qui vire
A l'ennui
A coups de semence
En mélancolie
Dans ma démence
Pour que l'harmonie
Encense
La mort
Car je souhaite
Comme les comètes
Crever
A petit feu
Jusqu'à mon pieu
Du bout des cieux
De ma pierre
Tombale
Pour déposer
Les malles
POur finir
En miettes
Jusqu'au plaisir
De la fin
Pour prendre
Et reprendre
Une nouvelle ère
POur me surprendre
A respirer
Le bon air
POur avoir faim
De rejoindre
Ma mère
Car si c'était
A refaire
l'enfer
Je n'en aurai que faire
Et lors de l'été
Je désirerais
Tant
Repeindre
Ma vie
En une belle
Et saissante
Galerie
Comme un décor
Aquarelle
POur donnner
Corps
Avec davantage
D'espérance
Comme gage
De ma réhabilitation
Sans constat d'effraction
Avec moins d'indifférence
Mais juste une pincée
Comme pour me pincer
Je suis comme Caliméro
Où je me plais
Et me complais
Mais je peux être
Aussi
Un vrai héros
Pour renaître
Dans le foin
Et connaître
Le bonheur
Dans le pré
Auprès
Des maginifiques valeurs
Et prendre soin
De ma personne
Lorsqu'on sonne
Des appétits divins
Jusqu' à sortir
Et humer
L'air pur
A l'état de verdure
Dans les bordure
De la sinécure
Où l'on ne me malmènera plus
Lorsque j'aurais su
Vu
Et obtenu
De pouvoir
Vivre
De fabuleuses aventures
Sans qu'on me jette
En pâture
Dans les oubliettes
Pour suivre
La galaxie
En point de salut



Dj Jéjé
 

Le rebelle




Depuis que la citronnelle
A fait son apparition
Je fous le bazar
En faisant
Le vilain canard
Comme le faisan
Se faisant
La proie
Jamais deux sans trois
Pour me fournir
en éruption
Jusqu'à la détonation
Qui m'enverra
En branle-bas-de-combat
Qui s'en bat
Et où je tombe bien bas
Car je tire les ficelles
Je suis un rebelle
Qui se fait la belle
Où je me presse
Et je m'oppresse
Comme un citron
Ce qui fait
Que ma vie
Ne manque pas
De piquant
Reluisant
Comme un électron
Déjanté
Et libre
Qui cherche l'équilibre
Malgré mon côté
Vache
Et lâche
Des côtés
Décotés
Où je bois du petit lait
Malgré ces revers
Laids
De travers
Comme mes vers
Qui s'envoient
En l'air
Comme les voies
Qui se voient
Dans les horizons
Avec des brouillards
Qui s'égarent
Comme la brume
Qui part en bouillon
Quand je prends ma plume
Je suis un rebelle

Car je m'en fous

De tout

Dans ce monde de fous

Et de ripoux
Où je me révèle
Et où je décèle
Le zèle
Des êtres cherchant
leur trésor
A la pelle
Comme le sort
En essor
Des diamants
Aux pièces d'argent
De ce coffre-fort
Où je fais le fort
Du haut de mon Fort
Et où je coffre
Dans mon humour
Satirique
Sarcastique
Et caustique
La politique
Et la télé-réalité
Que je nique
Ainsi que toute leur clique
Aux tics
Qui piquent
De mes piques
Que j'exacerbe
Avec mon verbe
Acerbe
Avec mon âpre férocité
Je suis un rebelle
POur me remettre en selle
POur propager mon grain de sel
Et déverser mon fiel
Comme le miel
Butiné
Par les abeilles
Où je file le bourdon
En appuyant sur le bouton
De mon cynisme
D'ostrascisme
Au style grinçant
Des dents
Où j'ai pas toujours
La dent dure
Lors des jours
En cure
En grandiloquence
Où je garde ma cure de jouvence
Comme La Provence
Où j'avance
Et je m'élance
Avant que La France
M'horripile
Où je me dynamite
Sur un bâton
D'explosif
Et transgressif
A vif
Et où je suis sans cesse comme une pile
Electrique
De l'éternité
A la postérité
Je suis un rebelle
Où ma cervelle
Marche
Sur la tête
A l'envers
De l'endroit
Droit
Comme la quête
Du voile
Des griefs
Où je me dévoile
Jusqu'à la transparence
De l'indispensable
A l'impensable
Où je suis en transe
De la décadence
Où je danse
Jusqu'à la débâcle dense
Je suis un rebelle
Jusqu'à la chapelle
Qui me rebute
En rébus
De ma lointaine stèle
Comme un intrus
Où je finirais dans le néant
Dans un océan
Noir de chagrin
Pour trouver le chemin
De la sagesse
Là-haut dans le ciel
Dans Le Missel
Des messes
Où le rebelle
Fera place
A la foi belle
Pour figurer
 En  bonne face




Jérôme de Mars

Comme une chanson



Lors des vents d'automne
Qui résonnent
Le ciel s'assombrit
Comme une chanson
En tourbillon
Des nuages gris
Qui radient
Les éléments décrits
Avec la mélancolie
Des colères qui s'écrient
Lors du temps d'hiver
Aux miroirs divers
La neige fait boule
De neige
Comme la couleur rouge
Qui bouge
Et s'allège
Comme une chanson
A reculons
Derrière le siège
A l'écoute
Qui bécote
Et fricote
Jusqu'à prendre la route
Lors des rougeurs du printemps
Qui demeure en émerveillement
Les marguerites éclosent
Pour rendre
La vie en rose
A en reprendre
Comme les cendres
Qui se diluent
Dans la floraison
Comme une chanson
Où l'on fredonne
Et entonne
Les refrains populaires
De la danse des animaux
Qui prend l'air
Pour manger les mots
Du bourgeon
Qui clame sa passion
Lors du soleil d'été
Son rayon transperçant était
limpide
Et aride
Comme la mer
En chair
Chère
Des yeux
Des passants
Se dépassant
Comme les paysages
Majestueux
Des arbres sages
Comme une chanson
De la belle saison
En cargaison
En pleine représentation
Comme une chanson
On aime les saisons
Lorsqu'elles valsent avec illumination
Jusqu'à la vibration
Des élucubrations




Jérôme de Mars
 

 Relève le niveau




Lorsque le tableau
Est triste
Et négatif
Relève le niveau
Pour pas tomber
Dans le caniveau
Des clichés
De cancans
Qui se révèlent méchants
Relève le niveau
Lorsque l'étau
Se resserre
Vers le fléau
Des galères
Relève le niveau
Pour emmerder
Les quiproquos
Aux inaudibles
Propos
Qui pètent
Les fusibles
Obsolètes
Qui sont pas extensibles
Pour crever
L'abcès
Relève le niveau
Car chacun d'entre nous
A des atouts
Car on a tous une chance
Où l'on peut devenir
Des héros
Sans faiblir
Pour se conformer
A la science

Infuse
Qui fuse
Comme les idées
De la rue
Des renards
Qui sont flemmards
En France
On a pas de pétrole
Mais des idées
Illuminées
Pour rafler
Le pactole
Jusqu'à l'outrance
Qui encourage
Avec rage
La méfiance
Jusqu'à défier
Et diviser
Les Français
Entre eux
Jusqu'aux cieux
Relève le niveau
Toi, moi
Nous tous
Si on se bouge
On peut voir
Rouge
Et si on se rassemble
On peut changer
Les choses
Pour plus que les portes
Soient closes
Dans les déboires
De l'ensemble
Relève le niveau
Pour éradiquer
Le pipeau
Et renflouer
L'humanité


DJ Jéjé






Lanceur de vannes




Quand le signal
Démarre
Je me marre
En lanceur de vannes
Comme un exutoire
Aux joutes oratoires
Car je suis un lascar
Jusqu'aux rencards
Je dépanne
A coup d'humour
A moindre coût
En jeux de calembours
A compte à rebours
Je fais le guignol
Sans faire le mongole
Où je tourne tout
En dérision
Pour que ça parte
En fourre-tout
Où j'entarte
Avec mes sarcasmes
Pour foutre le vacarme
Je suis un lanceur de vannes
Comme un robinet
Qui débite
Des blagues grivoises
A cadence sournoise
Quand la crise
Nous effrite
Et nous enlise
Je démarre
Au quart
De tour
Pour provoquer
Une crise
De rire
Aux enivrants plaisirs
De mes dires
A médire
Le monde
Qui tombe bien bas
Qui abonde
Et qui s'inonde
Dans les ébats
Qui mettent bas
 Et qui font débat
Où je me plie
En quatre
Comme au théâtre
Je suis un lanceur de vannes
Qui tombe rarement en panne
Aux idées qui se bousculent
A la minute
Comme une cocotte minute
Qui coule
De source
Avec des ressources
Dans la foule
Où je me foule
Pas les chevilles

Qaund je m'emballe

Au bal
Pour trouver
Des blagues
A deux balles
Qui partent en vrille
Dans les villes
De La Sarthe
Aux Alpilles
 Où je mets
Mon gilet
Pare-balle
Pour me protéger
Des coups
De ceux
Qui me veulent du mal
Mâle
En me laissant seul
Dans mes tourments
Je suis un lanceur de vannes
Et je rebondis
A la répartie
Qui est repartie
Jusqu'à la fin des haricots
En cure
De rire
Comme sinécure
Contre la sinistrose
Eclose
Dont je n'ai cure
A l'état pur
Où je tire
A tire-larigot
Des vols à la tire
Jusqu'à l'envol
Du rire
Qui m'attire
Et qui me donne
Un elixir
Des soupirs
Jusqu'à dormir
En comique-troupier
Où je prends mon pied
Et après je me refroidis
Dans la crypte
Pour me rafraîchir
Le cerveau
Jusqu'à ce que je décrypte
Les mots
Qui m'emmènent
Vers les croisières



Jérôme de Mars
 

 Rester debout



Lorsqu'on vit sur terre
Et qu'on supporte nos galères
Du jardin en décoration
Loin des murs des lamentations
On doit rester debout
Et tenter le tout pour le tout
Lorsque les vagues
On du vague à l'âme
On doit rester debout
Avant que le monde divague
Et qu'il croupit dans l'abîme de l'âme
Rester debout
Permet de s'inventer des histoires
Et de ne plus croire
Que tout est noir
Comme le ciel gris
Qui dort comme un loir
Dans son cagibis
Rire aux éclats
Permet de danser
Sur la vie
Et de rester debout
Avant que ça bout
Et d'effacer
Nos peines dilluviennes
A grande dose d'énergie
Comme un bateau
Dont on fixe le mats
Pour fixer un cap
Et montrer de quoi
On est cap
Sans quelquefois
Nous endormir
Sur nos lauriers
Comme des cieux
Roupillant dans leur pieu
En rêvant de conte de fées
Aux comptes défaits
Sans d'effets
De coups de Morphée
Qui appellent à dormir
POur s'éblouir
Dans les saphirs
Comme petits bijoux
POur rester debout
Trouver l'amour
Aide
A rester debout
Comme le guide
Du bonjour
Des beaux jours
Qui fait le druide
Grâce à sa potion
A feu d'ébullition
Sans mentir
Comme le remède
Du menhir
Voir des amis
Donne une bouffée d'oxygène
Et contribue
A rester debout
Sans hallucinogènes
Pour profiter
Du bon temps
En s'amusant
Et en courant
Dans tous les sens
POur allumer
L'encens
Comme des joies qui se lient
Et restent soudées
Malgré les rythmes effrénés
De la vie
Surbookée
Et saccadée
On se doit
Au fil des mois
De rester debout
Pour passer un coucou
A vol d'oiseau
Le bec accoudé aux corbeaux
POur s'élever
Et se hisser
Dans les hauteurs des sommets
Des Monts en majesté
Comme une respiration
POur donner l'élan
D'un océan
Infini vers la plénitude
De la solitude
Des éclairs tourbillons
Jusqu'à la saison
En mode prestance
Avec rugissement du printemps
Où rester debout
Emmènera les hiboux
Vers les dunes ricanant
Avec le soleil jaunissant




Jérôme de Mars

 Renaître



A force
De traverser
Des épreuves
Qu'on affronte
Bras et points liés
En amorce
D'un fleuve
Pas si tranquille
Faut trouver
Des béquilles
Pour tenir debout
Envers et contre tout
Pour pas que ce soit le bazar
En fourre-tout
En restant anar
Après s'être fait
Envoyer
Paître
Dans les rosiers
A coups
D'insultes
Dans la catapulte
Sans prendre
De gants
En coupe-vent
Pour pas répandre
Un esprit fou
Je me dis
Faut renaître
Et être
La sérénité
Resplendissante
Et étincelante
De paix
Royale
A la loyale
Pour garder
Une allure
Digne
Dans la droite ligne
Avec de l'envergure
Faut renaître
Avec la résilience
Dans le silence
Et s'éloigner
Du paraître
Mais être
En tant qu'être
Pour garder
Sa vérité
Et sa véracité
Dans une attitude
En excellente altitude
Et apprécier
Les choses simples
De L'Olympe
Pour gagner
En tonicité
Et arborer
Un appétit
De vie
Avec intérêt
Sans la banalité
Qui tue
Le quotidien
Et s'amuser
A esquiver
Sans rater
La rareté
Qui rend
Epicurien
Pour passer
Des Instants
Présents
De grands moments
Faut renaître
Et peindre
Sa vie
Et en être
L'artisan
Sans restreindre
Le tableau
Des sentiments
Mais brosser
Avec la bonne touche
Sans charger
D'une énième couche
POur pas gaver
Et approcher
Du juste tempo
POur avoir du pot
Sans qu'il soit rose
Mais avec une pause
Sans ménopause
POur vivre
Et revivre
Et qu'on s'enivre
Sans traître
Jusqu'à la fin
Du morceau
Pour terminer
En apothéose
Avant que les fenêtres
Soient closes
Jusqu'à l'arrivée
De la sépulture




Jérôme de Mars
 

 Si on partait tous dans un voyage exotique !




Lorsque les oiseaux brunissent
Et que les nuages s'obscurcissent
D'un ciel sinistre
Qui voile la face
Des carapaces
Qui plombent
Les catacombes
D'un ténébreux registre
Il me vint une idée
Que je voulais
Germer
Avec une pincée
De rêve
Comme une fève
Qui sourit
Les branches ragaillardies
De l'audace
Qui reste tenace
Je soumis
Comme proposition
En affirmation
Si on partait
Tous dans un voyage exotique
Pour oublier
Les tics
Arithmétiques
De l'air
Embourgeoisé
Et patibulaire
Et dépêtri
Je caressais
Comme tendre
Projet
Qu'avec cette vagabondance
Dans les pays démarchés
Que nos tracas
Ne seraient plus que cendres
Pour vaquer
Dans l'évadée
Des pélèrinages
Pour louvoyer
La quête
De partage
Si on partait
Tous dans un voyage exotique
On verrait
La traversée
De la planète
immergée
A la bougeotte
Tangente
Et convergente
Des roulottes
A l'embardée
Emergée
Pour répandre
Une once
De bordées
Débordées
Qui vire à tribord
A bord
De ce bâteau monotone
Au goût d'automne
Aux mâts bipolaires
Mais qui atteignent
L'Avenue Montaigne
Lorsque les bruyères
Aphones
Resurgissent
Et redeviennent
Des ondes qui régissent
Les couleurs
Candeur
Comme les clones
En amonce
Cheyenne
Qui file à l'indienne
Et qui annonce
Des empreintes mauves
Saines et sauves
de la ville de Vienne
Pour qu'on vienne
Bronzer
En farniente
Et s'endoctriner
Jusqu'au déluge
Avant la luge
Car si on partait
Tous dans un voyage exotique
On resterait
En arrimage
Jusqu'à sanctifier
Les Rois Mages




Jérôme de Mars


 
 

 

Pourquoi je slame ?


Souvent
Je me demande
Pourquoi je slame
Comme offrande
Du présent
Pour déposer
Tout ça
Les mots
De mes mots
En surpoids
Qui pèsent
Et qui sont balèzes
De ma vie
En trapèze
Qui est lourde
Sans la ristourne
De l'éclosion
Des maux
De mes émotions
De l'addition
Qui est sucrée
Et salée
Du dessert
En oasis
De l'illusion
Comme synopsis
De mon roman-feuilleton
Je me demande
Pourquoi je slame
Quand je rame
Dans mon existence
Sans la clémence
Des femmes
Comme caution
De l'offre
Et de la demande
Comme une vénérable brochure
D'étoffe
Je me demande
Pourquoi je slame
Pour montrer
L'étendue
De mes facettes
Et la différence
De mes palettes
Artistiques
Où j'aime jouer
Sur le registre
Satirique
Humoristique
Et sarcastique
Des jours larmoyants
Bien entendu
Et bien vu
Avec la gravité
Ou la gaieté
De mon défoulement
En refoulement
Des gens exérables
Ou estimables
A mon égard
Sans crier
Gare
Je me demande
Pourquoi
Je  slame
Pourquoi je clame,
Je réclame,
Je proclame,
Je déclame
Et je clame
Mon innocence
Ou ma naïveté
Alors que je sais
Très bien
Ce que j'écris
Et ce que je fais
Avec doigté
En mettant
Le doigt
 Où ça fait mâle
Sans forcément
Faire
Mal
Dans l'emprise
Des somnifères
Qui me mettent
Une humeur
Et un humour
D'enfer
Sans repaire
Et sans repères
Ou sans père
Et sans paire
Sans me satisfaire
De ma vie
Délétère
Ou terre-à-terre
Pour taire
Les incendiaires
Comme récipiendaires
Où faut que je me défoule
Et que je me lâche
En hâte
Et en calembours
Avant que les troubadours
Tirent le signal
De la trompette
Comme alarme
De mes larmes
Faciles
Jusqu'à la faucille
Des oubliettes
Pour rester
Dans les annales
Et qu'ils me filent un sale tour
Et me tâtent
Sous mes bons
Ou mes mauvais jours
Ou soit je fais
Le vilain
OU le gars divin
En me mêlant
Dans la foule
Sans anicroches
Qui accrochent
Pour rester
A point
Et faire
Le plein
D'essence
Pour aller
Dans le bon sens
Sans interdit
Et avec des rires

Inédits

Pour le plaisir
 Où je recharge
Mon robinet
A vannes
Dans le débit
De l'accabit
Sans décharge
Qui tombe
Rarement
En panne
Où je demande
Pourquoi je slame
Pour trouver
Des bons clients
Acquéreurs
Et enjoliveurs
Pour que ça tourne
Et ça roule
En doux rêveurs
Pour fourbir
Ma voix
En mitraillette
En justes représailles
Du fond de mes entrailles
Qui m'assaillent
Et en mettre
Plein la vue
Au public
Amnésique
Sans omettre
Et démettre
La pagaille
Que ça détonne
Et jalonne
Et lorsque le tout
Eberlue
Les ripoux
Et les casse
A la ramasse
Pour prouver
Et conclure
Que si je slame
C'est pour remporter
La culture
De la vivacité
Sans faire
De vague




Jérôme de Mars

 Pourquoi ça rame ?




Des Etats-Unis
A La France
Qui sont unis
Traîne
La défiance
Sous nos pas
Qui avance
Comme une errance
En manigance
Près des quartiers
Chauds
De l'échafaud
Vers la délinquance
Et la delisquescence
Qui sombrent
Dans l'ombre
De la nuit
Pour épater
La galerie
On se demande
Pourquoi ça rame
Où l'on quémande
Avant que la lame
Ecrase
Le pays
De L'Oncle Sam
Et la folie
De Paris Paname
On déchante
Quand la politique
Nous nique
Dans sa clique
Aux tics
Exaspérants
Et rouspétant
Comme le chaud
Et le froid
Du sable
A cran
Ou à crocs
De l'étang
Qui s'étend
jusqu'au trottoir
Des territoires
Ambigus
A la gravité
Aiguë
Des jeunes
Qui font justice
Comme sévice
De l'effroi
Qui jeûne
La bonté
Des gens
Qui part
Dans le vent
Jusqu'aux gares
Inconnues
Pour agiter
Les rues
On dit
Pourquoi ça rame
Près de l'anarchie
Et loin
De la démocratie
Qui dilue
Dans les sangs-sues
Jusqu'au purain
Qui absorbe
Le foin
Et résorbe
La ligne
Des vertus
Qui s'entretuent
On se demande
Pourquoi ça rame
Comme amende
Honorable
Pour pas
Que les femmes
Fuient
Le tralala
Ambiant
Qui défile
Le long des avenues
Et retire
Leur bille
Pour éviter
Les vols à la tire
Qui séduisent
La nouvelle jeunesse
Et qui l'attire
Comme une kermesse
En grande prouesse
Pour qu'on arrête
De se demander
Pourquoi ça rame
Faut avancer
Comme une avance
Sans fer de lance
Pour trouver
Les solutions
A nos questions
Pour redorer
Le blason
Et nettoyer
L'écusson
Pour remettre
La France
Sur le droit chemin
Pour qu'il soit divin
Et retrouver
La flamboyance
Et l'éloquence
De nos lendemains
Qui prennent
Le train
Jusqu'aux étrennes
Des clavecins



Jérôme de Mars

Je me lâche !



Lorsque j'enterre
La hâche
De guerre
Pour battre Lucifer
Je me lâche
En laissant filer
La bride
Jusqu'au filet
Pour masquer
Les rides
Où je prends
Le pli
Contre l'utopie
De garder espoir
Et de croire
En quelque chose
Pour panser
Mes ecchymoses
Avec efficacité
Je me lâche
En crise
De rire
Avec de la satire
Avant qu'elle s'enlise
Je ne veux plus
Et j'en ai marre
De me brimer
Et de brûler
Ma vie
Par les deux chandelles
Jusqu'à l'allergie
De mes passerelles
Entre infection
Surinfection
Affection
Et manque d'affection
De mes frissons
En frictions
Où je me prends
La tête
Comme casse-tête
De mes tourments
Qui enveniment
La clé de l'énigme
Je me lâche
Et je me fâche
Lorsque ça me lasse
D'être dans un tour
De passe-passe
En impasse
Qui fracasse
Ma carcasse
Jusque dans ce monde
De sourds
Qui me rend fou
Et dont je me fous
Où je ne me fie plus
Car je suis un intrus
Je me lâche
Que je sache
Quand on me frappe
Et qu'on me tape
A goût de cynisme
Et de cataclysme
Avec une parcelle
D'indifférence
Et d'offense
Jusqu'à faire le muet
Comme pour m'enfoncer
Avec une dose
En surdose
De la prose
Que je compose
En rimes plurielles
Je me lâche
Jusqu'à me réconcilier
Avec Les Appaches
Pour fumer
Le calumet
De la paix
Jusqu'à l'horizon illustré
 

DJ Jéjé

Avec le handicap, faut être fort !



Lorsque les obstacles
Nous taclent
Il faut se dépasser
Et se surpasser
Pour triompher
Des épreuves
De l'adversité
Qui sont la preuve
Indéniable
Pour montrer
De quoi on est capables
Avec le handicap, faut être fort
Et faire des efforts
Sans baisser
Les bras
Et récolter
Des victoires
Pour montrer
Que rien
N'est impossible
Pour franchir
Des pas
Sans s'appesantir
Sur son sort
Mais se battre
Et relever
Les défis
Pour revenir
A la vie
Pour ne plus être
La cible
Des préjugés
De telle férocité
Alors que les personnes handicapées
Ne osnt pas des vauriens
Mais des êtres
Qui veulent renaître
Dans la paix
Et le confort
Car les personnes handicapées
Sont des êtres
Qui n'aiment pas
Le paraître
Mais aiment les valeurs
Authentiques
Du fruit de leur labeur
Aux performances physiques
Les personnes handicapées
Ont du mérite
Et du courage
Car elles ont la rage
Pour réussir
Et s'en sortir
Malgré les aléas
Difficiles
Où elles se font
De la bile
Mais se battent
Et luttent
Pour garder
Le cap
Et elles se rabattent
Sur l'essentiel
Pour ne pas
Qu'elles s'effritent
Malgré les tracas
Et les soucis
Elles persévèrent
Et persistent
Pour ne plus subir
Des fraces
Avec perte
Mais elles subsistent
Pour rester
En vie
Et se mettre
Au même pied
D'égalité
Avec les êtres ordinaires
Pour ne plus connaître
L'enfer
Mais pour exister
En toute loyauté
Et légalité
Avec le handicap
Faut être fort
Pour montrer
de quoi on est cap
Pour trouver
Le trésor


Jérôme de Mars






Sur l'étang


Lorsque le sol
Tremble
Et s'isole
Les barques semblent
Muettes
Et désuètes
Par la traversée
A bord
Sur l'étang
Comme le courant
Roupillant
En jetant
Des mauvais sorts
En jeûnant
Les caillous
Ricochaient
A l'écorchée
Comme des hibous
Gardant
Au fond d'eux
Leur totem
Qui sème
Des arc-en-ciel
Sirupeux
Pour se mettre
En selle
Sans jeter
Aux oubliettes
Les trésors enfouis
Du fond du puits
Sur l'étang
Le paysage contemple
Les contours du temple
Des templiers
Aux genêts
Qui gênaient
Les arbustes
Qui sculptent
En buste
Pour ne pas se fourvoyer
Dans des frictions
En effraction
A l'effarouchée
Comme le pinceau
Qui fait le sot
De sa toile
Pour élever les étoiles
L'eau reste crispée
Et nonchalante
Comme le cristal
Qui perce
Avec léthargie
Et monotonie
Les averses
Vaillantes
Du grand amiral
Qui monte à tribord
Et qui fixe le cap
A la prochaine étape
Sur l'étang
De ce bateau
Qui s'étend
Du gouvernail
A la ferraille
Près des vents
A contre-temps
Qui s'égrènent
Jusqu'au couvent
Loin des fortes marées
De la mer
Démarrée
jusqu'à la rivière
Des berges
De l'auberge
Qui regorge
De fontaines
Luisantes
Et scintillantes
Amarrées
Et claires
Comme les maisons
Aux couleur
Bleu ferveur
Qui jalonnent
Les balcons
Et les papillons
Gais comme des pinsons
Qui survolent
Les clairières
Aux barrières
Ornées
De reflets
En mixage
Et en métissage
De variété
Diverse
A la différence
Qui encense
Et qui reverse
Tout son eldorado
Qui a bon dos
Près des clôtures
Vertes
Et ouvertes
A la juste mesure
Où sur l'étang
Le soleil azur
Arrose
Avec délectation
La vie en rose
Avec pénétration
Sur une impression
D'illusion
En changement


Jérôme de Mars

Blagues :

 

1)  Quelle est la différence entre ceux qui nous causent du mal en commettant des graves erreurs et ceux qui nous speedent  ?

               -  ils nous font des péchés et ils nous font dépêcher

2)  Quel est le comble pour un photographe ? 

               -  C'est d'être négatif

 

 

                  Jérôme de Mars

Trouver des réponses




Quand on se pose
Des questions
Faut faire une pause
Pour trouver
Des réponses
A nos interrogations
Qui nous enfoncent
Faut trouver
Des repères
Comme des pères
Qui nous guident
Vers un monde idéal
De sublime beauté
Qui nous attend
Et qui tend
A nos mains
Pour accéder
Au chemin
Loin d'être banal
Faut trouver
Des réponses
A nos questions
Pour assouvir
Nos désirs
Et pour s'assoupir
Vers les bons plaisirs
Pour plus souffrir
Dans des grandes actions
Qui sont acides
Et qui dépensent
Notre énergie
Dans une méprisante
Inertie
Eprouvante
Faut trouver
Des réponses
A nos questions
Pour trouver
L'équilibre
Et avoir la fibre
Pour vaincre
Nos vieux démons
Et aspirer
A la sérénité
Et à l'harmonie
Comme une brave attitude
Et proscrire
La servitude
Comme peindre
Un tableau
Nu
POur reprendre
Tout à zéro
Et se surprendre
A relever
Le niveau
Sans gémir
Et connaître
Les facéties
D'être
Des joyeux lurons
Pour entonner
Des chansons
Et s'amuser
Pour oublier
Nos soucis
Qui nous scient
Et nous défoncent
Dans un exécrable
Désarroi
Des étapes
De la vie
Qui sont les rois
Faut trouver
Des réponses
A nos questions
Pour pas qu'on
Devienne fous
Dans le quand-dira-t-on
Des ragots
Du caniveau
Avec les langues
Exsangues
Qui se délient
De leur pur délit
Et pour éviter
Les ripous
Qui foncent
Faut trouver
Des réponses
A nos questions
Pour aimer
Et apprécier
La vie
Sans ennui
Et pour qu'elle devienne
Notre amie
Pour qu'elle ravive
Notre âme citoyenne
Et qu'elle en soit ravie
Et vive
Et qu'elle annonce
Et augure
De nombreux bonjours
Pour passer
De réjouissants jours
Avant d'affronter
Notre futur


Jérôme de Mars

 

                     Blagues :

 

 

1)  Pourquoi François Hollande et son gouvernement ont-ils fait autant de mal à La France  ?   -  Parce-que c'est la gauche bobo

2)  Pourquoi Marine Le Pen fait-elle un tabac chez Les Français en rassemblant les mécontents de François Hollande ?   -   Parce-qu'elle monte au front

3) Que répond un anglais à qui on demande d'acheter des provisions de nourriture pour son appartement ?   -   Of course

4) Quel est le comble pour un Arménien   ?  -  C'est d'être une tête de turc .

 

 

                         Jérôme de Mars

Comme un poète




Dans ma feuille
Où je m'esseule
J'allonge mes vers
Envers
Les revers
A travers
Les travers
De la vie
En poésie
Ravie
Jusqu'en radinerie
D'orfèvrerie
Où j'écris
A l'envie
Des textes
Vu le contexte
Pour alléger
Le poids
De ma plume
Pour me dorer
La pilule
Avant qu'elle pullule
Lorsque le froid
M'enrhume
Près des rosiers
Taillés
Avec perspicacité
Citée
Dans ma cité
Récitée
Incitée
Et suscitée
Avec pugnacité
De farouche
Ténacité
A la louche
De l'utilité
A la futilité
Avec mes rimes
Quand la lime
De ma vie
M'évanouit
Jusqu'à l'agonie
Avant que l'inspiration
Revienne
En priant
Pour que l'érudition
Et l'audition
Surviennent
Pour prendre
Le pli
Et me surprendre
De produire
De l'encre
Aux plaisirs
Qui crient
Pour jeter l'ancre
Jusqu'aux récits
Imprégnés
Et couchés
Sur le papier
Comme un poète
Je pose
Et j'appose
La prose
Comme un prophète
Jusqu'à la lettre
En prenant la pause
Car je compose
Malgré les névroses
Et les surdoses
De surcharge
De ce travail
Dont j'ai la charge
Comme un poète
J'écris
Comme un joaillier 
Avec la matière
Derrière
Les fourneaux
Où je me lâche
Pour enterrer
La hâche
De guerre
Avec habileté
Comme des bijoux d'acajou
Des lignes
Où mon destin
Se dessine
Vers le chemin
Insatiable
Qui me bassine
Et m'assassine
Avec les signes
Instables
Que l'on met
A table
Comme un poète
J'écris
Comme un esthète
Où je me fie
Où je me défoule
Dans la foule
Qui me refoule
Comme la poule
Aux oeufs d'or
Où je dors
Le matin
Près des aurores
Des strophes
Jusqu'aux versets
Limitrophes
Pour verser
La traversée
Des mots
A quiproquos
Jusqu'aux alexandrins
En impétueux
Renfort
Fort
Comme un ciel
De bohème
De ce requiem
Qui vole
Dans les ailes
Comme l'au-delà
Ici là
D'un bleu
Lézardeux
Comme des remparts
Qui me parent
Contre les plaies
Du passé
Dépassé
En replay
Comme un poète
J'écris
Des paroles
Avec funambelerie
Comme un fil
D'équilibriste
Sur le grill
Hédoniste
Vers les éléments
Hardis
Pour avoir du temps
Où je prends comme modèles
Jacques Brel
Pour ses passerelles
Et Georges Brassens
Comme un festin
De rois
Où la poésie
M'adouble
Et me serre
Les coudes
Jusqu'à la lisière
Des mots jolis
Vers des rêveries
Au paradis



Jérôme de Mars

 Compte à rebours



Quand je fais le tour
Je me bourre
Dans les faubourgs
En faisant le sourd
Dans la cour
Avec cette chaleur de four
Je cours
Comme un compte à rebours
Du détour
Des calembours
Des bourgs
Qui sonnent en roulement de tambours
Comme des troubadours
Je suis pour
Mais pas contre le sablier lourd
Qui s'écoule du compte à rebours
Sans faire machine arrière de l'amour
Jusqu'à la ville de Tours
Belle ville comme un gant de velours
Pour faire du rock avec humour
Jusqu'à la terre de mes ancêtres en guise de bonjour
De mes grâcieux jours

Que je labourre
Pour finir et m'envoler à Rocamadour



Jérôme de Mars

 Y a du mouvement !




A Vitry
Ou à Ivry
Y a du mouvement
Comme le temps
Qui tangue
Exsangue
Dans leur langue
Des fenêtres
Ouvertes
Mûres
Et vertes
En gambadant
Droit dans le mur
Près des clôtures
Pour être
Ou paraître
Y a du mouvement
Quand les rappeurs
Font leur labeur
Pour enflammer
Les tempéraments
Tempérés
Ou exacerbés
Comme les peintures
Ocres
Lôin d'être médiocres
Des teintures
Rafriolantes
Et galvanisantes
Jusqu'au crépuscule
Qui bouscule
Les images
Fluides
Comme la page
Des livres
Qui se délivrent
Comme les écrits
Lucides
Des fresques
Ebouriffantes
A l'allure
Clinquante
Presque
Comme des numéros
Burlesques
Qui prennent
Le taureau
Par les cornes
Comme la licorne
Qui a bon dos
Des phrases
Au sas
Qui décompressent
Et s'empressent
De ressasser
Et de ramasser
Le prestige
Qui arrive
A quai
De sa folle épopée
Y a du mouvement
Dans la mouvance
Des itinéraires
En tendance
Téméraire
Qui reflète
Le miroir
Aux alouettes
Chouettes
Comme le tiroir
Des souvenirs
Qui s'ensuivent
Comme une paire
De manches
Des dimanches
Qui pleuvent
Comme des comètes
Et qui s'abreuvent
De hasards
Chanceux
Et religieux
Comme les morceaux
D'un puzzle
Reconstitués
A l'arrachée
Des monceaux
Qui ont de la gueule
Aux fragments
Hagards
Qui végètent
Respectent
Et rouspectent
Jusqu'au spectre
Y a du mouvement
Lorsque les bras
Tombent
A ciel
Eclair
Fiers
Et croisés
Comme l'univers
Surjoué
Des années
Entamées
Jusqu'au recueillement



Jérôme de Mars
 

Comme une feuille écorchée




Lorsque le ciel
Brasse
De l'air
Les hirondelles
Amassent
Du flair
Pour balayer
Les échappées
De l'envolée
Bégayée
Par les chênes
Qui tiennent
La même rengaine
Comme une feuille écorchée
Par les lignes décantées
Du nivellement
Des défoulements
Insuflés
Et jaugés
Par la jonction
De l'annexe
Comme l'action
Des rêves circonflexes
Lorsque la mer
Amène
L'eden
Des goûts
Terre-à-terre
L'océan
Parasite
Les sites
Des sables mouvants
Comme un lagon
Qui fleurit
Avec le soleil
Qui brille
De merveilles
Et qui ne se fait
Pas de bile
Mais reste stupéfait
Par l'inclinaison
De la clameur
Qui montre l'heure
De parader
En une traversée
Jolie
Comme une feuille écorchée
Et amochée
Mais désamorcée
Par une vie
Qui se dit
En chantant
Comme une prairie
Déjantée
Et enjambée
Par la futilité
Des gens
En pleine diversité
Pour que les moments
Aient la bougeotte
Dans les roulottes
Des temps
Présents
Dans l'inoubliable féerie
Colorée
Avec une saga-cité
Dithyrambique
Et cyclique
Des trépidantes saveurs
Vers les éternelles valeurs
Allongées
Et prélassées
Avant que la nouvelle histoire
Déploie ses ailes
Et se raconte
Jusqu'à la fonte
Des joies illusoires




Jérôme de Mars

Quand ça joue, ça swingue !





Lorsque y a du boucan
Et que ça part
Dans tous les sens
Ca fait
Un sacré tintamarre
Pour voguer
De mare en mare
Pour avoir la décence
De tambouriner
Les tambours
Des bourgs
Aux faubourgs
Dans Paris
Qui ne tarissent
Pas d'éloges
Avec dévouement
Jusqu'aux prémices
Du courant
Accourant
Lorsque les instruments
Foutent le camp
Car ils regardent
Leur décan
Par mégarde
Car ils prennent
Garde
Aux étrennes
De la déviation
Qui volent
En aviation
De la médiation
En méditation
Transcendantale
Jusqu'au sol
En sole
En flûte
Occidentale
Qui fait flût
Car lorsque les mouvements
Deviennent fous
On s'en fout
Quand ça joue
Ca swingue
De la joue
Où l'on joue
Jusqu'à l'accord
Trouvé
En parenthèses
Comme thèse
Qui taise
Les montées
De cor
En cornemuse
Qui s'amuse
Ave la muse
Qui se tire
Quand ça tire
Et que y a la satire
Où l'on swingue
Comme des mélomanes
Qui émanent
Du blues
Ou du rock
Fort
Comme le folklore
Pour clore
Les années folles
Comme le funk
Qui fait le punk
Des excentriques
Dans leur clique
Qui dynamitent
Et débitent
Comme le conte
Qui fait le compte
De l'argent
En argent
Cupide
Et avide
Jusqu'à l'épuisement
Dans l'inconscient
Collectif
Affluent
Bedonnant
Et émergent
De la foire
D'empoigne
A la poigne
Des roses noires
Qui valsent
Jusqu'à la salsa
Des souvenirs
A venir
Dans l'avenir
Quand les dires
Iront médire
Et vêtir
Les goulus
Du sexe
En sarcasmes
à l'orgasme brut
De l'organe
En rut
Quand ça joue
Ca swingue
Ca fait du redoux
Qui fait le doux
Et ça rend dingue
Et frappa-dingue
Comme une guitare
Qui rentre tard
D'uen ampleur enjouée
En volume
Qui prend
De la hauteur
A contre-temps
Comme un piano
A la note
Musicale
Salée
Qui fait escale
Jusqu'à l'obstacle
Qui tâcle
L'art vertical
Et hexagonal
Qui tâte
D'un thème
A un je t'aime
Dénoué
Comme La Mer
Egée
Agée
Et amère
Car quand ça joue
Ca swingue
Avant que le vent
S'évente
Et s'invente
Du manuscrit
Ecrit
Avec prestance
Royale
jusqu'à l'appétence
Loyale
Qui reste dans les annales
Du répertoire
Au comptoir
Musical
Vers le rythme
Du tempo
A l'égal
Du régal
Du jeu
En moi, je
Pour chérir
Et languir
Jusqu'à la sinécure
Des mois
En cure
Près de l'écumoire
Rangé
Dans ses tiroirs



Jérôme de Mars

  Dans un paysage de rêve





Vers la belle saison
Dans un balcon
Rural
Dans un paysage de rêve
On s'élève
Dans un pays sage
En route
Vers un bâteau
Fluvial
Qui broute
De son sourire galant
Aux loisirs édulcorés
Des sommets
Hauts
Comme Le Mont-Blanc
Des massifs montagneux
Aux côtés vertigineux
Du charme exaltant
Pour jongler
D'un numéro
A la jetée
Du pâturage
Des taureaux
Qui font étalage
De leur élevage
Dans un paysage
De rêve
Entre attelage
Et la sève
Effleurante
Frissonnant
Les volcans
A la lave
Bavante
Comme l'épave
De l'orage
En rage
Débordante
De l'eden
Qui promène
Le ciel grisâtre
Et la neige acariâtre
Vers la légèreté
Des montagnes esseulées
Où dans un paysage
De rêve
On hiberne
Et on dort
Jusqu'à lire
Jules Verne
Pour se raffraîchir
Sans causer
De tort
Jusqu'au marécage
Vers la forêt
Pour proscrire
La cage
Des arbres fruitiers
Où ce paysage
De rêve
Deviendra
L'Arche de Noë
Jusqu'à faire barrage
Aux futures années
Des mâts
Qui mènent
En bâteau
Jusqu'à trouver
La fève
Des rois consacrés


Jérôme de Mars
 

En deux mots




De A à Z
D'une lettre
A la voyelle
Lorsqu'on prend tout
Au pied de la lettre
Et qu'on perd
La main
On lit le bécherelle
Et on monte en haut de l'échelle
Lorsque la consonne
Nous sermonne
On raisonne
Et on résonne
Comme une cloche
Qui cloche
Car c'est là
Qu'on sonne
En deux mots
Sans quiproquos
Qui font échos
Sans maux
On écrit
En galerie
Comme perdre ses plumes
Et jeter l'encre
Loin de l'enclume
Qui vole en éclat
En deux mots
Comme le ricanement
Des oiseaux
Qui ouvrent leur bec
Et se prennent
Le bec
Avec les animaux
Qui font du zèle
Comme les abeilles
Qui voyagent
Dans les airs
Avec gage
De leur ailes
Frêles
En train
De jeter
Leur fiel
Près des terrains
Respirant
De flopée
En douceur
Et en tendresse
Attendrie
Et meurtrie
Par le miel
Adjacent
Des paravents
Des princesses
A l'échappée
Qui pressent
Les pas
Etriqués
De leur clique
Qui pique-nique
En dégustant
Des aliments
En contes
Savants
Sachant
Faire le compte
Du zèbre
Au chat
Qui miaulent
Comme les saules
PLeureurs
Frivoles
Comme les rougeurs
Qui font les guignols
Pour plébisciter
Les rossignols
Avec opiniâtreté
Qui s'empêtrent
Dans le pré
Auprès
Du livre
Qui s'ouvre
Et clôt
Juqu'à l'enclos
Son récit
De la poésie
En deux mots
Cités
Dans la cité
Des romans
Du stylo
Qui sonne faux
En porte-à-faux
De leurs vitraux
Qui se tiennent
A carreaux
Comme des métaux
De pierre
Sans coeur
Et sans raison
Mi-fugue
Mi raisin
Comme le saint
Du sein
Du prélude
De l'horizon
Vierge
Des cierges
Qui les indifférent
En choeur
Aux défauts
Sans appât
En festin
Et qu'on dépose
Au dépôt
En attendant
Le prochain
Alinéa
En pause
Pour que les mots
S'enivrent
Et vivent
jusqu'à l'éclosion
Des mots secs


Jérôme de Mars

Je vais faire mes valises




Avant que ça se dise
Je vais faire mes valises
Pour éviter la balise
De détresse qui s'éternise
Car je vise
Je révise
Et j'attise
La fontaine de Trévise
Pour aller jusqu'à Venise
Par l'entremise
De la mise
En remise
De la prise
Des leçons apprises
Où je fais mes valises
Jusqu'à la maîtrise



Jérôme de Mars

Je me défoule !



A la pointe
De mon stylo
En étreinte
Je me défoule
Quand ça me soule
Pour que ça roule
POur vaincre
Les bobos
Sans feindre
Je me défoule
Contre la foule
Qui m'enroule
Dans le moule
Qui me foule
La cheville
Qui me fait
Partir en vrille
A mes risques
Et périls
Comme des pupilles
Dilatées
D'une vie
Cabossée
Par son lot
De conneries
Qui gonfle
Les bibelots
Où je ronfle
Dans le chaos
Avant de me reprendre
POur relever
Le niveau
Et me surprendre
Je me défoule
J'écris
Je me surpasse
Quand c'est l'impasse
Je chante
Malgré les joies
Et les peines
Diluviennes
Qui viennent
Surviennent
Et reviennent
Dans le chaud
Ou le froid
Durant les mois
Et je slame
De feuille
En feuille
Comme pour déguster
Un mille-feuille
Des joutes verbales
En ping-pong
Oral
Qui diphtongue
Avant le smatch
Final
De ma répartie
Qui est repartie
POur conclure
Le point
Et faire
Le point
En alexandrins
De l'air
Qui erre
En ère
Tertiaire
Jusqu'à ronger
Son frein
Je slame
Pour interpeller
Les quidams
Et ne pas laisser
Indifférents
Les passants
Avec mes rimes
A deux balles
Qui friment
Dans mes interrogations
Et mes suppositions
Où je m'exclame
Je clame
Et je proclame
En poésie
Avec la magie
De mes propos
Qui font écho
POur resserrer
L'étau
De l'eau
Orgasmique
Et céréamique
De mes mots
Terre-à-terre
Qui cultivent
Mon champ
D'ignorance
Ou d'intelligence
Où je me défoule
Pour extasier
La foule
De ma pertinence
D'impertinence
POur creer
Et faire
Des accrocs
Accros
Je slame
Et parfois
Je rame
Avec quelquefois
La peur
De la feuille blanche
POur casser
Les branches
De ma torpeur
A m'enflammer
Ou à brûler
Jusqu'aux abois
Des bois
Dans la lisière
Derrière
Mes sarcasmes
Où je jubile
Qui me rend
Volubile
POur faire
Passer
Le temps
Entre deux printemps
A me défaire
Des vieux démons
Qui montent
Et démontent
Mais laisse
MOn intellect
Intact
Avec tact
Car y a encore
De la matière
Et que ça peut servir
POur desservir
Mon style
D'esthète
De ma gym
Et de ma tête
Qui me serrent
D'athlètes
Comme pour crier
Lorsque les cerfs
Brament
Où ma tessiture
Et mon écriture
Rivalisent
D'imagination
Avant de faire
Mes valises
Et de rejoindre
Comme destination
Lors de mes pérégrinations
La salle de slam
Comme moyen d'évacuation
POur vous lire
Ce texte
POur vous cher public
Dans ce contexte
Où je vous lis mon écrit
Dit
Et rédigé
Avec sincèrité
En poésie
Et en musique
A capella
POur aller
Jusqu'au bout
De mon plaisir
Où je me défoule
De façon cool
Et je joue
Avec les mots
Comme un jongleur
D'aplomb
Qui pète
Les plombs
En humour
Et en calembour
De ma vigueur
Et de mon âme
Rieuse
Et acerbe
Au verbe
jusqu'au fil
De la vie
jusqu'à la ligne
De la main
Pour prendre
Mon destin
En main
Jusqu'au chemin
De la lame
Qui file
Comme une bougie
Frileuse
Et maligne
POur m'allumer
Et rester
En vie
Et en ville
POur pas m'éteindre
Dans des circonstances
Douteuses
En transe
Je slame
Et je chante
POur demeurer
A Paname
En panache
Jusqu'à frôler
La rente
Perpétuelle
De ma dextérité
A forte-saga-cité
Dans la gouache
De ce tableau
Et c'est pour ça
Que je me défoule
POur pas rester
Sur la touche
Et  pour éviter
Tout ce tralala
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 

  Un monde



Pour créer
Et vivre
Dans un monde
POur qu'il soit meilleur
Faut s'entendre
Et répandre
Le respect
Et la solidarité
POur qu'ils enivrent
Les gens
POur décupler
Les saveurs
Et rendre agréable
Le temps
Comme le sirop d'érable
Pour qu'on aime
Notre monde
Et habiter
Dans un monde
Faut que l'on soit
En paix
Et qu'elle sème
Et parsème
La liesse féconde
Et former
Une ronde
Main dans la main
Et trouver
Le bon chemin
En unissant
Les destins
Pour que notre monde
Soit plaisant
Car c'est en étant unis
Qu'on se dépasse
Et se surpasse
Et qu'on accède
Au paradis
Pour que l'enfer
Cède
Car si on est divisés
On atterrit
Dans une impasse
Qui mène
A la férocité
De l'obscurité
Pour qu'un monde
Marche
Soyons soudés
Pour traverser
Les épreuves
Qui abondent
Comme preuve
Que l'union fait
La force
Et renforce
Une entraide blindée
Jusqu'au bout de
La fraternité



Jérôme de Mars
 
 

 En paix




lorsque le calme
Sirote
Le vent des prairies
Sans monotonie
Mais avec énergie
Nous sommes
En paix
En somme
Comme les maraîchers
Qui font le marché
Sans vacarme
Dans ces moments-là
La mer s'embrase
Et valse
Comme les dominos
A demi-mot
Hébétés
Et embusqués
Dans la danse
Des sentiments
En transe
Comme l'envoûtement
Des villes
De France
De Paris
A La Province
Qui s'élance
Comme Le rugissement
D'un lynx
Jusqu'à l'atermoiement
Où l'on demeure
En paix
Comme le couplet
D'une chanson
Comme sermon
De nos mémoires
Qui s'éparpillent
Et se dilapident
Comme des pupilles
Cupides
De la dyslexie
Des pourboires
Qui sentent
Et pressentent
La mélancolie
Des passions
De l'irruption
Des bougies
Qui stressent
De la tresse
D'un roman
D'amour
Furibond
Et furtif
Mais captif
Sans faire
Faux-bond
Des monastères
Où l'on reste
En paix
En lâchant
Du lest
Jusqu'aux larmes
Diluvienne
Comme alarme
Pour qu'elles reviennent
En musique
Acoustique
Et que l'on soit
En paix
Jusqu'aux dignes
Joies
Vers la digue
De la croix
Comme point
D'honneur
Qui rejoint
Le bonheur


Jérôme de Mars

Des plans sur la comète



Lorsqu'on frôle
Le génie
Et qu'on l'enrôle
En égérie
On fait
Des plans
sur la comète
En se disant
Pourvu qu'on s'y mette
Dans la prose
Qu'on dispose
Du temps
En suspens
Qui dépend
Des instants
A nos dépens
Où l'on se dépense
Et pense
Comme des planètes
Plattes et nettes
Comme une mosaïque
Laïque
On fait
Des plans
sur la comète
Comme des saynètes
Où l'on se met
En scène
Comme les arènes
Du chant
A contre-champ
De la galaxie
Du florissant
Univers
Des astéroïdes
Prospères
Comme les astronomes
Du métronome
Parisien
Où on fait
Des plans
Sur la comète
De l'archétype
Des emplettes
Qui planent
Dans la caravane
Imaginaire
Qui déambule
En préambule
Dans la bulle
Des jardins
Nomades
Comme les saccades
Sédentaires
Où les fées
S'inventent
Des boniments
Qui s'éventent
Et se vantent
Jusqu'à l'épuisement
De l'agrément


Jérôme de Mars
 
 

Comme une aquarelle



Lorque les aurores
Se lèvent
Les peintres
Se révèlent
Et se dorent
Comme le soleil
Réjouissant
De scintillements
Comme une aquarelle
Tout en finesse
D'ardente prouesse
Vers la passerelle
De Vincent Van Gogh
Qui fait sa mine triste
Comme un artiste
Qui ne fait pas le guignol
Pour nourrir
Les rossignols
A en rougir
Alors que Claude Monnet
Rend la monnaie
De sa pièce
Dans l'escarcelle
Des espèces
En voie de disparition
A l'indomptable
Erudition
Comme Pablo Picasso
Qui fait le sot
Comme une aquarelle
Du pinceau
Puceau
Au paysage

Abstrait

Ou concret

Qui joue

Et loue

Les effets
En arrimage
Vers les parcelles
Des couleurs
Acryliques
Et magnifiques
Comme les senteurs
Du Sud
Comme Auguste Renoir
Qui broie du noir
Et se déteint
En raconteur d'histoires
Comme une aquarelle
De la ligne
Du dessin
Au sein
Du Saint
Sans savoir
Auquel se vouer
Comme le culte
Du tumulte
Des pourboires
Jusqu'au dessein
De la poussière
D'ange
Vers l'archange
Des fougères
Qui restent muettes
Et simplettes
Comme une aquarelle
Dans son inertie
En toile
Qui dort
A la belle étoile
Près des fjords
Du désert
Au sable chaud
Qui fait office
D'échafaud
Et qui sert
L'édifice
De modèle
Pour peindre
Et geindre
Sans restreindre
Les êtres nus
Qui se dénuent
Sans tomber
Des nues
Face à la fournée
Des autoportraits
Qui tirent
Un trait
Sur le pire
Tableau
Qui sent
Le caniveau
Mais qu'on veut
Muter
Et transformer
En paradis
Merveilleux
Pour vivifier
Et virevolter
 En flatterie
Cupide
Et avide
De beauté
Extérieure
Avec divinité
De sa contemporaine
Splendeur
Comme fête foraine
Des horizons
Globe-trotters
Pour voyager
D'escales
Vers les destinations
Estivales
Pour flâner
Comme une aquarelle
De l'errance
Qui borde
D'itinérance
Jusqu'aux estuaires
Qui craquent
La corde
Sur les rivières
Jusqu'à l'extinction
Diurne
A la résurrection
Noctune
Et opaque
Comme une aquarelle
Dont on ferme le rideau
Avant que ça parte
En lambeaux
Vers les étincelles



Jérôme de Mars
 

 Tenir la route



Dans le destin
Entre soleil
Et tempête
Qui rouspecte
Contre les merveilles
Il faut tenir
La route
Pour éviter
La banqueroute
Qui rend écorchés
Comme le chêne
Déchaîné
Des rues
A s'apesantir
Contre les badauds
Fourbus
Qu'on considère
Comme des salauds
Bien lotis
Et ravis
D'être dans l'ombre
Sombre
Des médisants
Délétères
Il faut tenir
La route
Et se rapprocher
De la lumière
Entre désirs
Intemporels
Et plaisirs
Charnels
Pour ouvrir
Grands
Les yeux
Et recouvrir
Les lieux
De sa présence
Conséquente
Et pas
Impotente
Pour éviter
L'amas
Des tas
Qui sonnent
De leurs faux-pas
Qui résonnent
Et raisonnent
Comme des citoyens
Lambdas
Pour danser
La samba
Pour oublier
La solitude
A laquelle
Ils sont dévolus
A cause
Des querelles
Qui ont leur dose
Comme la férocité
Des requins
Dans la vie
Il faut tenir
La route
Pour esquiver
Les fausses routes
Qui mènent
Dans l'eden
Du pétrin
Et ne pas louper
Le train
De sa vie
Qu'on voit passer
Et défiler
Comme un chemin
Sans entrain
Qui rend
Pas les gens
Boute-en-train
Et qui fait
Qu'on loupe
Le coche
Dans la roche
Vide
De sens
Qui encense
Les épicuriens
Et fustige
Les moins-que rien
Dans ce désert
Qui dessert
Les vestiges
D'une existence
En sentence
Aride
Il faut tenir
La route
Et tenir
la cadence
Malgré que c'est le profit
Qui mène
La barque
Et débarque
Les gens endoloris
Par ce vice
Et qui s'évertuent
A croire
Comme vertu
Pour garder espoir
Qu'il y a encore
De l'humain
Alors que c'est foutu
Et que ce sera plus
Pour demain
Mais il faut tenir
La route
Pour éluder
La déroute
Des mauvais plaisirs
Il faut tenir
La route
Et se raccrocher
A la famille
Et aux amis
Pour pas rester
Seul
Sur le carrreau
Au niveau
Des tièdes accueils
Car la vie
C'est pas du gâteau
Mais beaucoup
De pipeau
A prendre des coups
Pires que des fous
En veux-tu
En voilà
Telles des piques
Obtuses
Comme le fric
Bourru
Des tendres brouhahas
Dans tout ce tralala
Il faut tenir
La route
Mais pour cela
Il faut assurer
Et garantir
Le respect
Et la solidarité
Comme humbles
Valeurs
Pour ne plus connaître
Les traîtres
En candeur
Du malheur
Des êtres
Egoïstes
Qui flambent
Et campent
Sur leur position
De leur action
Sinistre
Qu'ils administrent
A tous les semblables
Sur La Terre
Au préalable
Et décampent
Au moindre
Souci
A forte envie
Il faut tenir
La route
Coûte
Que coûte
Et ne pas fléchir
Pour pas rester
Dans la soûte
Et voir
Son histoire
Vernir
Dans la couleur
Noire
Et choir
Ou déchoir
Dans un appétit
Sans saveur
Mais il faut tenir
La route
Et se relever
Malgré
Les difficultés
Pour venir
Revenir
Et effacer
Les doutes
Durant tant années




Jérôme de Mars
 
 

Ca fait jazzer !




Quand la musique
Devient ma muse
Je m'amuse
Comme un artiste
Hédoniste
Qu fait bouger
Le corps
Comme le cor
De chasse
De haute classe
Au strass
Qui laisse
Des traces
Mirobolantes
Et faramineuses
Jusqu'à la quiétude
Et à la quête
De spiritualité
En claquettes
Des doigts
Mois après mois
De l'interlude
Eloquente
Et rythmeuse
Parce-que ça
Fait jazzer
Entre claps
Et claquement
De doigt
Qu'on doit
De leur force
De frappe
Entre atténuement
Et défoulement
Parce-que ça fait
Jazzer
Entre volumité
Et voix
Qui voit
Sa voie
Et se dévoile
Comme le voile
Qui se lève
Et fait couler
La sève
Jusqu'à l'apogée
Métaphysique
Et prolifique
Des rites
Qui citent
L'orchestration
En mutation
Qui joue
Les chansons
Qui sont
Des sons
A ultra-sons
En joue
Cosmique
Et mystique
Parce-que ça fait
Jazzer
Des rimes
Aux rythmes
 Des cuivres
Qui montrent
 Leurs esquisses

Et vibrent
 Et démontrent
 Le teint
Du givre
Qui mime
Et frime
Les syntaxes
Aux taxes
Qui rangent
Le frein
Dans la franche
Rigolade
De l'octave
Qui fait
Tilt
Et saute
Comme de la dynamite
De sa faute
De touche
Qui le met
En touche
Et escarmouche
De façon royale
A la loyale
Parce-que que ça fait
Jazzer
Jusqu'au lever
De la promiscuité
D'une judicieuse
Journée
Avant que les papillons
Voguent
Comme épilogue
Vers d'autres rives
Spacieuses
Qui enivrent
La musique
Parce-que ça fait jazzer
Sans cesser
De jongler




Jérôme de Mars
 
 
 

Tous unis !




Il faut
Qu'on soit
Tous unis
Dans la vie
Que ce soit
Avec la famille
Et les amis
Pour retrouver
La foi
Et rester
Solidaires
Malgré
L'adversité
Qui nous guette
Derrière
Et qui casse
Les barrières
Et les fracasse
Pour nous envoyer
Aux oubliettes
Et nous mettre
En miettes
Faut s'entraider
Dans la vie
Pour que la vie
Soit un cadeau
Et non un fardeau
Dans l'obscurité
Et l'oubli
Faut être
Tous unis
Dans la vie
Car nul
N'est à l'abri
Du mauvais sort
En essor
Qui pullule
Pour faire
Renaître
La fraternité
Et pas l'égoïsme
Qui renfloue
L'incivisme
Et l'individualisme
Et qui les louent
Comme des loups
Faut rester
Tous unis
Dans la vie
Car l'entraide
Rassemble
Et assemble
Comme meilleur
Remède
Contre l'indifférence
Et la différence
Qui suggèrent
L'ignorance
Et la désobligeance
En accouplement
Près des châtiments
Sans valeurs
Et soutiennent
Le mépris
Aux solides rênes
Faut rester
Tous unis
Dans la vie
POur maintenir
L'unité
Comme étant le garant
Du respect
Et de l'harmonie
Pour que les plaisirs
De la vie
Ne cèdent pas
Aux êtres
Violents
Mais que le fait
D'être
Tous unis
Nous fasse avancer
Vers la haute marche
De la traversée
De la destinée



Jérôme de Mars
 

 Bouffée d'oxygène




Lorsque l'aura
Passe
Dans les aras
Où vivent les animaux

Dans les vivifiantes fermes

Les comètes
Font office
De bouffée
D'oxygène

Avec leur trace nette
 Du bruit
De l'ébène
Qui tasse
Les arbres fruitiers
Qui se prélassent
Fugaces
Comme les langues
Exsangues
Créoles
Et locales
Qui aiment
Sèment
Parsèment
Et se délient
Comme l'école
Des grands mots
Qui mènent
Des festivals
D'artifice
Jusqu'au val
Qui cerne
Les oiseaux
Qui volent
Et hibernent
Vers la taverne
Du col
Téméraire
Et intrépide
Comme les boutonnières
Candides
Qui respirent
L'air
Migrateur
Des heures
Fluviales
De l'eau
Qui coule
En amont
Vers le donjon
Du château
De sa foule
En liesse
Qui adresse
Une standing-ovation
De l'émotion
Au violon
Poète
Et helvète
Qui virevolte
Et tire
Sur le colt
En ligne de mire
Vers cette bouffée
D'oxygène
Qu'on voudrait
Perdurer
Jusqu'à la vieille
Rengaine
Pour rester
En veille
Jusqu'à l'infinie
De la longévité




Jérôme de Mars

Passer de l'autre côté




Après tant
De souffrance
Et de violence
Durant ce temps
Je ne souhaiterais
Qu'une chose
Que je ne voudrais
Pas voir
Close
Comme une porte
Fermée
Dans les déboires
De la sinistrose
Je suis impatient
D'en finir
Car ras-le-bol
Jusqu'aux guibolles
De cette vie
En coup de menhir
Où le fardeau
Me fait mal au dos
Jusqu'à l'épuisement
C'est pour ça
Que je veux passer
De l'autre côté
Pour que ça finisse
En apothéose
Pour ne plus endurer
Et subir
Les supplices
De ma vie
Et de ses vices
Qui me font périr
De leur abominable agonie
Je veux être
En paix
Et renaître
Dans l'au-delà
Dans la mort
Pour arriver
A bon port
Vers les dunes
A la une
Du silence
Comme résilience
Pour atteindre L'Annapurna
Comme septième ciel
Du missel
Comme ça
Je crèverais
A petit feu
Pour rejoindre Dieu
Et peindre
Le royaume
Des miséricordieux
Dans le dôme
De l'arôme
Pour dormir
Dans un sommeil
Profond
Jusqu'au fond
De mon cercueil
Du plafond
Jusqu'au tréfonds
Pour me mettre
En veille
Et me promettre
L'éternel
Je veux passer
De l'autre côté
Car je m'en fous
De tout
Comme de ma vie
Qui dévie
En fourre-tout
Dans ce monde de fous
Que je n'aime plus
Comme cette tribu
De sauvages
Et d'élevage
Qui ne m'intéressent
Plus
Et me stressent
Comme des sangs-sues
Je veux passer
De l'autre côté
Pour croupir
Pourrir
Marcher
Et  pour venir
Jusqu'au lieu
Sacré
Qui sera le berceau
Des nuits
Du terreau
Où j'aspire à roupiller
Pour oublier
Les maux
Et les mots
De la vie
Et de toute sa compagnie
Jusqu'au mausolée
Des dires
De la lumière
Du cierge
Qui s'éteint
Peu à peu
Jusqu'au teint
De la couleur
Qui vire
En noirceur
Jusqu'à la fin
De la tournée
Sans aller
En vain
Vers la tombée
Du coucher



DJ Jéjé

 Mes amis




Dans ma vie
Sans cesse
Entre allégresse
Et détresse
Heureusement
Que pour passer
Du bon temps
J'ai mes amis
Fidèles
Qui m'aident
Et me soutiennent
Pour que je tienne
Comme remède
Anti-crise
Et comme thérapie
Pour éviter
De me retrouver seul
Près du seuil
De ma porte
En sorte
J'ai pas mal
De vrais amis
Moi avec mon tempérament
Entier
Volcanique
Et hystérique
Même que j'ai perdu
Pas mal d'amis
A cause
De mes erreurs
Ecloses
Et de mes écarts
Qui m'ont foutu
Le cafard
Qui les ont rendus allergiques
De moi
Avec lesquels
Je suis en froid
Avec des tonnes
De kyrielles
Qui résonnent
Encore
Dans tout mon corps
Malgré toutes ces tempêtes
J'ai tout de même gardé
Beaucoup de précieux amis
Qui m'aident
A tenir
Debout
Malgré les coups
De la vie
Entre poésie
Philosophie
Harmonie
Et mélancolie
Grâce à mes amis
La vie est  une fête
Où je veux plus d'accrochages
POur que cesse ma rage
Je vais vous citer
Toute ma galerie
D'amis
POur lequels
J'ai une profonde affection
Et une grande attention
Avec sincérité
Aux liens indéfectibles
Malgré quand j'ai pété
Les fusibles
Mais mes amis savent
Que je vaux mieux
que ça
Entre jour pluvieux
Sans entrave
Au printemps
Enchantant
Malgré mes faux pas
Adel est un excellent ami
Qui sait me soutenir
Avec plaisir
Sans m'avoir trahi
Alexandre est aussi un super ami
Et je pense qu'il m'a plus ou moins compris
Malgré mon comportement
Instable
Dû à la table
De travers
Témoins de mes revers
J'espère qu'Alexandre
Me laissera pas tomber
POur m'éviter
De descendre
Dans les ruines
De mon destin qui me mine
Mais Alexandre est un brave gars
Où il a toujours de l'humour
Comme abri de gare
Guillaume est aussi
Un véritable
Ami
A l'âme charitable
Auquel je tiens beaucoup
Malgré cette amitié
En fourre-tout
Mais que je laisserai
Pas tomber
Malgré les horizons
Bouchés
Parce-que j'ai fait parfois le con
Michel est aussi un vrai ami
Qui a fait beaucoup pour moi
Malgré tous ces mois
Où pleins de fois
J'étais au fond du trou
Comme un clou
Eclaté
Et dilaté
Dans la pénombre
De mes côtés sombres
Je rajoute également Lionel
Dans mon escarcelle
d'amis précieux
Pour contrer
Le feu
Et faire émerger
Un beau ciel
Radieux
Je n'oublie pas non plus
Ce sacré lascar
De Christophe
Qui m'aide pour les strophes
Et qui est un très bon ami
Aussi
Avec qui je m'amuse
Dans la science infuse
De mon humour dithyrambique
Et mécanique
Je tiens beaucoup
Aussi à christophe
Qui est très courageux
POur surmonter
Les épreuves
De la preuve
De sa force
Qui amorce
Les coups durs
POur fuir
Les aléas obscurs
Johan
Aussi
Est un brillant
Ami
Avec qui je refais
Le monde
Des quais
Qui abondent
Entre rires
Et analyses lucides
De notre galaxie
J'apprécie énormément
Johan
Qui me dépanne
lorsque je déprime
De ma vie
Qui se comprime
Dans la prime
Des abymes
De ce grand cataclysme
Jonathan aussi
Est un formidable
Ami
Qui me met en forme
Avec sa bonne humeur
Constante
Et rassurante
Je l'apprécie énormément
Aussi
Jonathan
Avec son exceptionnel
Tempérament
De gaieté
Qui ruisselle
Contre la dépression
En action
J'ai aussi
Une bonne amie
Brigitte
Que j'adore beaucoup
Avec sa saga-cité
Débonnaire
POur éviter
Que ma joie s'effrite
J'aime beaucoup
Sa truculence
Et son exubérance
Qui me donne du dynamisme
Et de l'énergie
Comme les matins
De l'olympisme
Avec l'entrain
Sans inertie
J'aime bien aussi
Stéphane
Qui est très gentil
Et sympathique
Avec qui je rigole bien
Aussi
Et avec qui je parle
Souvent
Et que je trouve attachant
Sans oublier
Lenny
Que j'aime bien
Aussi
Qui est très serviable
Et adorable
Et qui a le coeur
Sur la main
Avec bonheur
POur moi
Ce sont tous mes amis
Malgré le chaud et le froid
Et j'en suis fier
C'est important d'avoir
Des amis
Dans les hauts et les bas
Sans que ça fasse débat
Lorsqu'on a des déboires
Pour affronter
L'adversité
Les amis, c'est précieux
Et ça nous rend généreux
Car l'union fait la force
Et nous renforce



Jérôme de Mars

Une aiguille dans un gant de velours




La vie est un ouragan
Comme mon destin
Qui fout le camp
Qui se noie dans les bourrasques
A cause de mes frasques
Qui égrènent mon chemin
La vie est un gant
Qui prend du bon temps
Alors que ma vie est une aiguille
Dans un gant de velours
Où c'est du lourd
Comme l'anguille
Sur roche
Qui s'amoche
Des aléas
Aux alizés
Des lits
Des délits
De ma spirale
Infernale
Comme l'engrenage
Des bombes lacrymogènes
Qui sont les gènes
De mes pas
Qui surnagent
Et font du surplace
Et se lassent
De tout
Et s'indiffèrent
Jusqu'à l'enfer
Comme des ripoux
Mutilés
Et malmenés
Par les hortensias
Qui sont piqués
Par le dard
Qui sent le lard
Comme un coup
De canife
Comme les loups
Qui snifent
Les tracas
Pour consolider
Leur animosité
Et leur aigreur
De la laideur
De cette haleine
En peine
En froid
A la vie
Où je ne me fie
Plus
Comme un torrent
Parmi les intrus
Où mon moi
N'a plus
La foi
Une fois
Deux fois
Ne sont pas
Coutumes
Ce qui fait
Que j'ai la plume
Alerte
Qui demeure
Verte
De rage
Et meure
Comme un sage
Disciple
Du complexe d'Oedipe
Qui s'effrite
L'âme
Infâme
Meurtrie
Par ma chair
Qui n'est pas chère
Pour mes semblables
Qui prend le pli
De mes conneries
En bêtises
Qui me nuisent
En inepties
Et en péripéties
Aux successives pages
Qui tournent
De mon histoire
Sans ristourne
Où mon esprit
Est noir
Comme le miroir
Déformé
De mes cicatrices
Du passé
Où je suis constamment
Dépassé
De mes tourments
Outrepassés
Qui me font supplice
Dans le langage codé
Où je ne suis pas
En paix
Pour fumer
Le calumet
Dans tout
Ce tralala
En fourre-tout
Ma vie est une aiguille
Dans un gant de velours
Où je ne veux plus
Porter
La poisse
Qui froisse
Et la guigne
Dans la guillotine
Jusqu'à partir
En vrille
Et souffrir
Dans cette communauté
Qui me rend
Sourd
Jusqu'à dormir
Dans le silence
Qui est la résilience
Sans m'en dépâtir
Jusqu'au repos
Eternel
Et solennel


Jérôme de Mars

Blague :

 

Quel est le comble pour un vendeur de fruits  ?

                      -   De dépasser la date

                      -   De dépasser la datte

 

 

                     Jérôme de Mars

Blagues :

 

 

1)  Que dit-on d'un gars originaire d'europe qui a des fuites urinaires  ?

                      -  On dit qu'il est incontinent  (  un continent )

 

2) Que fait un trader qui est en crise ?   -  Il krach sur la bourse ( Il crache sur la bourse )

 

 

                          Jérôme de Mars

  Sourire



Il faut sourire
Il faut rire
Il faut jouir
De la vie sans la médire
Mais éprouver de l'amour et le ressentir
Il ne faut pas se maudire
Mais avoir des plaisirs
Sans suffire
Sourire
C'est dire
Merci à la vie sans finir
De  l'infini à en gésir
Jusqu'aux étoiles à en crêpir
Rire
Aux éclats à les saisir
Pour dormir
Et pour mûrir
Dans les vagues aux retentissants soupirs
Dans le vague de l'elixir
Des saphirs
Où sourire
et rire
Vous donneront envie de vous réjouir
Et de sentir
Les sarcasmes et les orgasmes à vous éblouir
Et à jaillir
Jusqu'aux fontaines pour les fourbir
Continuez à sourire
Et la vie fera tout pour vous embellir



Jérôme de Mars

 

Faut faire quelque chose de sa vie !


Pour tromper l'ennui
Faut faire quelque chose
De sa vie...
Même qu'elle est pas rose
Faut se fixer
Des buts
Sans qu'elle fasse
Un uppercut
Et que ça passe
Avec doigté
Sans soucis
Et sans tracas
Pour faire
Un tabac
Sans que ce soit
L’éclair
Comme la foi
Qui s'enlaidit
Faut faire
Quelque chose
De sa vie
Pour que les envies
Éclosent
Jusqu’à' a les éblouir
Et s’épanouir
Vers les destinées
Des grands itinéraires
Pour fixer
Son chemin
Et répondre
A ses besoins
Sans se morfondre
Dans les oublis
De la vie
Faut faire
Quelque chose
De sa vie
Pour que les portes

Restent pas closes

Et pas mortes
De sorte qu'elles se construisent
Et qu'elles disent
Qu'on a réussi
Sa vie
Et relever
Les défis
Avec dextérité
Pour prendre
Les turpitudes
Et les mettre
De cote
Sans omettre
De préciser
Que dessiner
Le bon contour
Dans la juste cour
Permet
D’aménager
Et de mettre
Les aléas
En pause
Comme noble cause
Dont on dispose
Pour entreprendre
Sans s'y méprendre
Pleins de résolutions
Comme solution
Et remplacer
Le mal
Par le bien
Et y répandre
De la saveur
Et de la douceur
Pour semer
De la gaieté
Et étendre
L'amour
Et la tendresse
Jusqu’à l’allégresse
Des bonjours
Faut faire
Quelque chose
De sa vie
Pour pas
rater

Le coche
Pour en être fier
Et porter
Le brassard
Et l’étaler
Comme étendard
Jusqu'aux rencards
De la suite
Vers la liste
Suivante
Jusqu’à la piste
Qui débite
Vers les idées
Fréquentes

 

Jérôme de Mars

 

 

 


 
 

 Faut aller de l'avant !




                             Dans le temps
                             Faut aller de l'avant
                             Même que l'été
                             Décampe
                 Et que les hippocampes
                             Font place
                             A l'hiver
                             En faisant
                             Grise mine
                             Comme un ciel
                             En lambeaux
                             Qu'on ramasse
                             A la masse
                            En morceaux
                            Du rêve scintillant
                            Derrière la face
                            Assourdissante
                            Des gens téméraires
                            Qui terminent
                           Un message
                           De détresse
                           En sos
                           Témoins
                           Des éternels
                          Mêmes refrains
                          Aux neiges plurielles
                          Vantées
                          Avec véracité
                          Jusqu'aux ténèbres
                          Qui deviennent
                          Des zèbres
                          Qui reviennent
                          Des soubresauts
                          Du chaos
                           Des abymes
                         A la verdure
                         Des cimes
                         Qui lorgnent
                         Sans vergogne
                         Le long
                         De la pâture
                        Sans les râtures
                         Récurrentes
                        Et opulentes
                         De la vie
                        Qui s'en fiche
                        Jusqu'aux friches
                        Qui se mettent
                        A l'affiche
                        Désuète
                        Et chiche
                        Dans l'existence
                       Faut aller de l'avant
                       POur rompre
                       La sentence
                       Et enchanter
                       Le printemps
                       Pour pas qu'il s'égare
                       Jusqu'à la gare
                       De la voie lactée
                       surgissant
                       De sa voix
                       Monotone
                       Et aphone
                      Sans qu'elle voit
                      Personne
                      Qui sonne
                     Jusqu'aux cloches
                     Qui observent
                     Sans réserve
                      Gavroche
                    Par mégarde
                     Sans que ça tarde
                    Dans les contrées
                    Rencontrées
                    A leur encontre
                    Sans aller contre
                    Faut aller de l'avant
                    comme le vent
                    Lointain
                    Et hautain
                    Sans perdre le nord
                    Jusqu'au Périgord
                    Avant de prendre froid
                    Et que les mois
                    Filent
                   Et grapillent
                   L' évent
                   De la colère
                   Vers la rivière
                   Avant de s'assoupir
                   Jusqu'aux plaisirs
                   Des sulfureux instants
                   Vers les présents
                   De l'engouement
                   Qui rit
                   A ses dépens
                  Jusqu'à l'inertie



                   Jérôme de Mars 

 Un rêve éclairci


Quand la lune
Miroite
La dune
Etroite
Les cantatrices
Oratrices
Font
Un rêve éclairci
Jusqu'à la raison
Qui se morfond
En profusion
Des plumes
Qui s'extasient
Devant tant
De volume
Qui rudoie
Le serment
D'Hippocratte
Qui flatte
Les mois
Eventés
En paix
Comme la messe
Qui aime la paresse
Ce rêve éclairci
Surplombe
Les hécatombes
Et raidit
Jusqu'à l'érudition
Des papillons
Qui donnent le large
Pour grandir
A la marge
Du dire
Des vivres
Qui enivrent
Vers le prélude
Des plénitudes


Jérôme de Mars
 

Marche ou crève



Dans la vie
 Lorsque le matin
Ronge son frein
Jusqu'à l'anarchie
Le leitmotiv

Des couleurs vives
 C'est marche ou crève
Dont nous sommes tous les élèves
Jusqu'à l'excès
Marche
Pour gravir l'arche
Et crève
Pour couler la sève
Lorsque la pluie
Nous envahit
On fait appel
Au soleil
Pour creuser
A la pelle
Pour trouver
Et ramasser
De l'oseille
Pour remplir
Son escarcelle
Et l'ensevelir
Pour se remettre
En selle
Jusqu'à se renflouer
Et regarder
Par la fenêtre
Pour observer
La quiétude
De l'univers
En solitude
Des choix divers
Dans la vie
C'est marche ou crève
Jusqu'à la dynastie
Des enfants d'Eve
Où les oiseaux
Bécassent
Comme les ragots
Qui lassent
Où le mépris
Se propage
A l'infinie
Avec un brutal orage
Où le respect
Nous manque
Car il se planque
Dans le tréfonds
Du fond
Des va-nu-pieds
Dans la vie
C'est marche ou crève
Jusqu'à la théorie
Des lèvres
Qui se ferment
Dans la loi
Du silence
Dans l'indifférence
Des êtres
En froid
A leur indifférence
Pour paraître
Dans leurs yeux
De leurs paupières
Usées
Consumées
Et fatiguées
Jusqu'à périr
 L'âme

En peine

Pour quitter
Ce bas monde
 Dans la vie
Ca ne sera plus
Marche ou crève
Quand le rêve
Ressuscitera
Et sera
Plausible
Et possible
Et que nous redeviendrons
Solidaires
Sans faire 

La guerre

Comme cadeau
 Sans le fardeau
Et sans mordre à l'hameçon
De la fève
De l'enfer
Et lorsque nous croierons
Au bonheur
Sans douleur
Des jours prochains
Jusqu'au nouveau chemin



Jérôme de Mars

Le temps passe




Le temps passe
Lorsque la grâce
Eveille
Les hirondelles
Et qu'elle fait
Son nid d'oiseaux
Aux justes crédos
Avec vivacité
Le temps passe
Et enlace
Les amours
Des beaux jours
Pour qu'ils fassent
Bonne figure
Pour décompresser
Le sas
Dévisagé
Dans sa figure
Longiligne
Pour être
A la ligne
Et naître
Dans la désinvolture
De la nature
Le temps passe
Et trépasse
De sa longitude
En altitude
De l'attitude
De la latitude
Dans le néant
Des courants
D'air
De l'ère
Accourant
Vers la quête
Des emplettes
De l'épopée
A l'envolée
Lyrique
Aux accords
Qui font corps
Avec la musique
Qui vibre
Comme la fibre
Des effets
D'optique
Condensés
Le temps passe
Comme le sablier
Des sables mouvants
En mouvement
Loquace
Comme le temps écoulé
Mais qui passe
Jusqu'au signalement
Tenace



Jérôme de Mars

Vers de rage



J'écris
Et je produis
La poésie
Et la synergie
Des mots
Lorsque les propos
Sont synchros
Accros
Et à crocs
Lorsque la colère
Me serre
Je crie
Comme un cerf
A cran
Jusqu'au bout de l'océan
Lorsque je rédige
Ces vers de rage
La colère me dessert
Jusqu'au dessert
De l'agrume
De mon ressentiment
Détonnant
Et explosif
Comme le fil
Etouffé
Et boursouflé
Par un aimant
Aimant
La déconfiture
Et la pagaille
En verdure
Jusqu'à la paille
Ces vers de rage
Dorment
Comme des métaphores
Dans le sarcophage
Ancestral
A l'âge
Canonique
Et épique
Des lendemains
De l'aurore
Auréolée
Par le foklore
Des tambourins
Qui jouent
A tue-tête
A coups
De trompette
Pour faire
La fête
Vers l'atmosphère
De la liturgie
Jusqu'au marabout
De ces trésors
Enfouis
Qui dépassent
Les bornes
Comme tour
De passe-passe
De ces vers
De rage
Qui font les sauvages
Mis page-en-page
Des sonnets
Sages
Qui sonnaient
A la porte
Des strophes
De la sorte
Comme les amours
Mortes
Qui sont dans la cour
Des grands
Extravagants
Comme les nuits
Florissantes
Sur leur stèle
Comme le printemps
De la floraison
Du zèle
En zeste
De tout son reste
Des chansons
Entreprenantes
De ces vers
De rage
A l'envers
Des revers
De la vie
Ravie
A l'envie
Jamais finie
Envers
Le paradis
Qui s'aère
Vers les vers
De la symphonie
De ces vers de rage
Que je mets
Au diapason
De l'entremets
En tourbillon
Du reflet
Des mirages
Jusqu'à la cloison
Qui ferme
L'intonation



Jérôme de Mars

Blague :

Que dit-on d'un zonard qui traîne dans un quartier chaud qu'il évoque souvent ?   -   On dit qu'il l'a cité

 

 

 

             Jérôme de Mars

Touché ou coulé !




Lorsque dans la vie
On prend des coups
Face aux défis
Qui sont les loups
Soit on est touché
Ou coulé
Comme le temps écoulé
Des âmes esseulées
La vie est un fleuve
D'épreuves
Ereintantes
Comme preuve
Tangible
Que l'on pète pas
Les fusibles
Aux moindres aléas
De nos destinées
Chancelantes
Dans la traversée
En zig-zag
Qu'on nous abreuve
Sans les tags
De l'offense
De la démence
Des sales mentalités
Qui font l'unanimité
Soit on est touché
Ou coulé
Lorsque les chemins
Divaguent
Au-creux de la vague
Ruminant
De son coutumier
Pétrin
Qui flaire
Le brasier
Qui prend l'air
Dans la forêt
De cette zone
Marécageuse
Et frauduleuse
Qu'est la vie
Au pluriel
De ces implacables
Kyrielles
Qui copulent
Vers l'ovule
En overdose
Et en osmose
Jusqu'au dédain
Inexorable
De tous ces clones
Dans la société
 Faut faire
Emerger
Le respect
Pour que l'enfer
Somnole
Dans la geôle
De l'obscurité
Et retrouver
La solidarité
Comme éclaircie
De sa douce lumière
Vers la tanière
Du soleil embelli
Soit on est touché
Ou coulé
Si l'indifférence
Domine
Et mine
L'exubérance
De la truculence
Qui nous fait
Basculer
De l'espérance
A l'ingérence
Pour que la société
Ne coule pas
Mais reste
A flot
Sans croupir
Dans les oubliettes
Des maux
Du trépas
Des mots
Qui feraient surgir
La cruauté
Et la perversité
Aux vices
En abondance
De son inextricable redondance
Qui bascule
Jusqu'au crépuscule
Il faut rester  soudés
Et unis
Car c'est ce qui fait
Notre force
Face à l'entorse
Qu'est l'adversité
POur ne pas
Etre submergés
Par l'égoïsme
Et l'individualisme
Qui font débat
Et nous pourrissent
Jusqu'à la léthargie
Mais bénissons
Le paradis
Pour que l'horizon
Se dévoile
Et laisse
Entrevoir
L'espoir
Pour que Dieu
Adoube
Les cieux
Et  pour qu'il puise
Dans l'aura
De l'au-delà
 Pour plus qu'on soit  touché
Ou coulé
Mais réincarné



Jérôme de Mars

Blagues :

 

1)  Que disent des bébés chinois qui viennent au monde et qui ont de l'humour ?     -   On riz cantoné   (   On rit quand on naît )

 

2)  Que dit-on d'un cuisinier qui a fait une grosse faute  ?   -  On dit qu'il a commis une grande erreur  .

 

                          Jérôme de Mars

Le rappeur de Vitry





Je m'appelle DJ Gégé
Je suis le rappeur
De vitry
En poésie
Comme le slameur
Des récits
Aux textes
Acérés
Dans mon contexte
En litanie
De la symphonie
Des mots
De mémo
J'écris
Et  je survole
Les zones
Du neuf quatre ( 94 )
Où je me plie

En quatre
Comme Antigone

Le rebelle

Des ritournelles
 Aux préjugés
Proscrits
Et prescrits
De mon stylo
Affable
Et ineffable
Comme lorsque je refais
Le monde
A refaire
D'enfer
Où les fées
Sont absentes
Et non présentes
De l'avenir
A venir
Qui sonde
Les générations
En action
Des bobos
Aux prolos
En révolte
De la récolte
En panne
Qui tanne
Les érudits
Qui ont de l'esprit
Je m'appelle DJ Gégé
Je suis le rappeur
De vitry
De la frénésie
Et de l'hérésie
En autarcie
Qui s'emballe
Dévalle
Et déballe
Comme de la balle
Des joutes
Aux voûtes
Verbales
Aux rimes
Finales
Je suis un jongleur
Joueur
Et chambreur
Des cerveaux
Rieurs
Qui font les beaux
Démocrates
Et acrobates
Où je frôle
Et je jauge
Sans la geôle
Des auges
Des mécréants
Que je répands
De mon venin
En essaim
Je rappe
A vitry
Mais je tape
La mélancolie
Et je tâte
A Paris
Lorsque la philharmonie
M'emmène
Jusqu'au dolmen
Du jardin d'eden



DJ Gégé
 

Le labyrinthe




La vie est comme un labyrinthe
Où il faut trouver son chemin
Et sourire lorsqu'il y a un regain
D'espoir
C'est  pour ça qu'il faut y croire
L'existence est faite
De ruptures et de réconciliations
Et a de la saveur lorsqu'il y a plus de défaite
Mais des victoires
Sur soi
Lorsqu'on se dépasse
Et que la vie n'est plus une impasse
Mais que l'on entre dans l'action
Et qu'on n'est plus spectateur
De sa vie
Entre rires
Soupirs
Peines
Et bedaine
Dans l'appétit
De la vie
Et qu'on est acteurs
De sa vie
Dans ce gigantesque labyrinthe
Où la mélancolie
Fait place à l'harmonie
Et que l'orage
Et la rage
 Font place
Sans surplace
A l'éclaircie
Diluvienne
Qui advienne
Du ciel
En métaphore
Qui fait le fort
De fort boyard
A un grand boulevard
Place des étoiles
Des sentinelles
Aux rois
Velus
De leurs  poils
Fourbus
Lorsque la fantaisie
Jaillit
Dans les rues
Faisant du grabuge
Aux subterfuges
Qui suent
Lorsque le labyrinthe
S'efface
De la vie des gens
Et ne s'obstrue
Pas à leur énergie
Et ne leur fait pas affront
Comme une offense
Qui panse
Ses plaies
Alors les reflets
S'évadent
Et s'envolent
Dans le tourbillon
Du Roussillon
En pleine face
Et se diluent
Vers un riad
Fleuri
Jalonné
De ricochets
Aux caillous
Qui dansent
Et ne sont plus en transe
Mais ravis
Par envie
Que l'émotion
Atteigne
Le pôle
De l'illumination
En expansion


Jérôme de Mars

Renaud, un destin à multiples faces



Renaud
De son vrai nom
Renaud Séchan
Naquit
Le 11 mai 1952
A paris
Loin des cieux
Près des champs
Avec son crédo
Voguant
Entre les mots
Les maux
Et le chaos
Et de son talent
Long
Et grand
Où il mit quelques temps
A percer
Avant d'accéder
A la notoriété
Vers 1975
Où il commença
A avoir de la renommée
Gràce à la chanson
"Hexagone"
Qui le lança véritablement
Malgré les déboires
Et les aléas
De sa vie chaotique
Qui le rend cynique
C'est un artiste torturé
Naviguant entre désespoir
Mélancolie
Harmonie
Et joie des grands soirs
Avec toute cette palette
Aux emplettes
De son écriture
A sa considérable littérature
A sa voix
Désabusée
De la voie
Enpruntée
Désinvolte
Volte-face
Qui étoffera
Sson répertoire musical
Riche de créations
Du fruit
De sa féconde action
Aux idées
Pertinentes
Et reluisantes
De son génie
Abasourdi
Traversé
C'est un chanteur
Rebelle
Avec haute classe
Qui fuit le strass
Et fait des casses
Avec ses paroles
Qui font la farandole
Pacifiquement
Aux universels tourments
Dont il veut se faire
La belle
Avec son sacré savoir-faire
Il confirma son succès croissant
Avec un extraordinaire engouement
A l'incroyable raz-de-marée
Avec l'album :  "  Laisse béton"
En 1977
Qui le fit entrer
Au Panthéon
De la popularité
Avec ses ventes phénoménales
Témoins de ses nombreux hits
Il connaît un véritable
Triomphe
Car il se démarque
Des autres artistes
Avec un style inimitable
A l'âme charitable
A l'allure avant-gardiste
il arbore un look
De sauvage
Avec une tenue
Limite racaille
Mais avec un bon fond
Pour pas être pêché
Comme les poissons
Aux péchés
Il confirme son ascension
Progressive
Mais fulgurante
Avec les albums suivants
"Ma Gonzesse " en 1979

Avec la chanson-titre
De cet album iconoclaste
Qui sort des sentiers battus
Il publie ensuite en 1980
L'album :  "  Marche à l'ombre "
Très bel album
Aux critiques élogieuses
Et fabuleuses
Avec les chansons sublimes
" Marche à l'ombre"
Chanson originale du film
Du même nom
Avec aussi " Dans mon hlm "
Chansons reflétant
Déjà des signes avant-coureurs
D'une triste réalité
Future
A venir
Dans l'avenir
Qui s'est banalisé
En 1981,  il édite
L'album :  "  Le retour de Gérard Lambert "
Où il se fait le porte-parole des populations en difficultés
A travers les chansons-phares : "  Manu "
Et  " Banlieue rouge "
Renaud a une âme de révolté
Et de révolutionnaire
Où il parle dans ses tubes
Des thèmes de société
Récurrents
Tantôt empreints
De réalité
Pure
Et dure
De gravité
Et de fatalisme
Qu'il dépeint
Avec  brio
Avec sa sensibilité
A fleur de peau
Dont il se fait l'écho
La consécration viendra
Avec l'album "  Morgane de toi"
Conçu, fabriqué et destiné
Au grand public
A partir de 1983
Dont le clip de la chanson-titre
Est réalisé en 1983
Par Serge Gainsbourg
Un de ses amis proches
L'album "  Morgane de toi"
Bat tous les records
D'exemplaire vendus
Et c'est là
Qu'il atteint son apogée
En terme de renommée
Et qu'il tient son salut
En 1985, c'est lui qui va écrire
L'hymne des paroles
De la chanson pour la famine
En Afrique
En Ethiopie
De ce standard
Humanitaire
Qui va s'appeler  "  Chanson pour L'Ethiopie "
Qu'il va interpréter
Avec une pléiade d'artistes
Sous le nom de "  Chanteurs sans frontières "
L'autre album qui va lui apporter
Le firmament
De la révérence
En référence
Est l'album :  "  Mistral  Gagnant "
Qu'il sort en 1986
Mais qui va être le début
De sa lancinante
Et fulgurante
Décadence
Année
Où il perd un de ses meilleurs
Amis Coluche
Sa coqueluche
Dans un accident de moto
Ce qui l'affecta gravement
Et dont il ne se remettra jamais
L'album :  "  Mistral Gagnant "
Fait un prodigieux carton
Avec sa chanson-phare du même nom
"Mistral Gagnant"
Qui est un petit bijou
D'orfèvre
Et de trouvailles
Bien trouvées
Et tournées
Comme cadeau d'acajou
Dans les années
Qui suivent
Et s'ensuivent
Renaud s'enfonce
Dans la dépression
En abusant
Des excès
A outrance
Comme méfaits
Qu'il met
En pression
A coups de drogue douce
D'alcool
Et de cigarettes
Grillées
Comme sur le volet
Dévoilé
Par sa descente aux enfers
Chez Lucifer
Avec des coups de cafards
Des déprimes chroniques
La perte de ses idéaux
La perte de ses valeurs
La nostalgie ambiante
Et l'usure du temps
Qui passe
Qui sont ses faits d'armes
En impasse
Qu'il cumule
Durant
Des années
Durant sa période
D'égarement
Et d'errance
Il publie en 1988
L'album poignant
En hommage
A Coluche
"Putain de Camion"
Les prémices
De sa déchéance
Arrivante
Et galopante
Il édite en 1991
l'album émouvant
"Marchand de cailloux"
Un plaidoyer
Pour la paix
Et contre la guerre
Avec les chansons magistrales
Devenues des classiques
" Marchand de cailloux",
"Tonton",  et " La ballade nord-irlandaise"
Il sort en 1993 un album de chansons du nord
Intitulé :  "  Renaud cante el'Nord
Un album traditionnel
De chansons ch'tis
Qui se vend très honorablement
En défiance au temps
En 1994, il publie l'album :
"A la belle de mai"
Avec la chanson du même nom
Qui se vend moins bien
Que le précédent album
Dans ces années-là
Renaud est en galère
Il n'a plus d'inspiration
Ses vieux démons prennent le dessus
Et sa femme le quitte
Ce n'est plus Renaud
Mais Renard qui le domine
Et le mine
A l'opposé
De sa personnalité
Habituelle
Mais qu'il incarne
Parce-qu'il est dans le désarroi
Depuis des mois
il obtiendra sa rédemption
Avec l'album assez noir
Mais autobiographique
"Boucan d'enfer"
Qu'il publie en 2002
Avec les hits "  Docteur Renaud, Mister Renard"
Manhattan-Kaboul"
Dont il se sert comme thérapie
Pour guérir de ses addictions
Et pour connaître la résilience
Il refait sa vie
Et renoue avec le bonheur
Qu'il continuera
D'abonder
Avec l'album
Publié en 2006
" Rouge sang "
Où il retrouve son ton contestataire
Et protestataire
De chanteur et de citoyen engagé
Mais ce sera de courte durée
Car après la sortie de son dernier album
" Molly Malone"
En 2009
Un album traditionnel
De chansons irlandaises
Il a replongé
Dans le caniveau
Et a renfloué
Ses excès
Pour fuir
Ce mal de vivre
Persistant
Avec son destin à multiples faces
Tantôt apaisé
Tantôt sombre
Et tantôt torturé
Où le printemps
Se fait coutumier
D'être écrasé
Par l'hiver
Aux faits d'hiver
Renard a pris le pas
Sur Renaud
Mais est-ce-que l'art
Se fait dézinguer
Par le ruisseau
Lorsqu'il inonde
Les quais
Qui abondent



Jérôme de Mars
 
 

 

 

Par-dessus la route




Quand l'eau crépite
Des trésors
En pépite
En plein essor
Par-dessus la route
On évite
La banqueroute
Avant que les insectes
S'effritent
Avec l'amas
Des tas
De boue
Hideuse
Et frauduleuse
Qui bout
Jusqu'au typhon
A fond les neurones
Qui rendent aphones
Et qui détectent
Par-dessus la route
Vers le fond
Des papillons
Qui tournent en rond
De la chasse
Jusqu'à la classe
Ultime
Et rarissime
Par-dessus la route
On dévisage
La danse
En transhumance
Des pieds
Et des mains liés
Qu'on envisage
Jusqu'à l'avion
Qu'on affrète
Et qui reflète
L'éruption
Volcanique
Des citations
Théoriques
Par-dessus la route
On creuse
Le sillon
Jusqu'à La Creuse
Qui bourdonne
De fourmillements
Et qui s'adonne
A des résolutions
Jusqu'au dénuement
De l'atténuement
En dénouement
Pour clore
Ce foklore
En attroupement



Jérôme de Mars

Sous les cocotiers
 
 
 
 
Vers Les Bermudes
Les palmiers
Ont l'accent
Du Sud
Remplis
De fruits
Des bananiers
Jusqu'aux papayes
Pour qu'il ait pas
De pagaille
Sous les cocotiers
Avec le soleil
Ecrasant
De chaleur
Jaune vermeille
Comme les fleurs
Fautives
Des maisons 
Contemplatives
A l'horizon
Là où le mâts
Des bateaux
Divague
De ses dix vagues
A la fibre marine
Vers le radeau
Des belles rustines
De cette mer
Agitée
Comme les poissons
Mordant à l'hameçon
Avec un appétit
Vorace
Comme les péripéties
De ces vents tenaces
Embarqués
Sous les cocotiers
Vers d'autres contrées
Paysagées 
 
 
 
 
Jérôme de Mars
 

 Nature morte





Quand les feuilles
Deviennent défuntes
Et succinctes
Comme les écureuils
Près des glaïeuls
On voit
Un tableau
De nature morte
Avec une  noix
Qui porte
Sa croix
Au pinceau
Brossé
Comme le décor
Orné
De ses fantaisies
Erudites
En corps-à-corps
Avec le cor
De sa musique
Bucolique
Avec encore
De la cornemuse
Dirait-on
Jusqu'au bout des dictons
Escamotant
Monts
Et vallées
Jusqu'à la forêt
Dévallée
A vive allure

De bonne augure
Avec la muse
Amoureuse
Et pieuse
De son fétiche
Peintre
Riche
De ses encablures
Jusqu'au coin
De la romance
En faim
De sa fin
Et de sa verdoyance
Pour geindre
Ses sentiments
Et exprimer
Son firmament


Jérôme de Mars

 Ma vie est un échafaud  !




Je sais que ma  vie
N'est faite
Que de supplice
Baignée dans le goût
De la défaite
Juste bon à prendre
Des coups
Et à en reprendre
Avec du vice
Plein ma physionomie
Ma vie est un échafaud
Où tout le monde
Me prend pour un salaud
Où les gens m'inondent
D'agressivité, de violence
De haine et d'insultes
En abondance
Pour m'envoyer
Vers la catapulte
Tout le monde me prend
Pour un pestiféré
Un taret
Jusqu'aux suprêmes châtiments
Tout le monde me manque de respect
S'en fout de moi
Avec brutalité
Et perversité
Avec farouche foi
Tout le monde m'affuble
Et m'abreuve de préjugés
En me disant que je suis un déséquilibré
On me reproche en permanence
Sans indulgence
Ma déprime chronique
Ces gens-là, je les emmerde
Et je les nique
Et qu'ils aillent se faire foutre
Car ils ne sont pas à ma place
Et ne connaissent pas mes phases
Et mes failles
Comme celles du filet
Où je suis écrasé
Par la méchanceté
Des êtres
Malveillants
A mon égard
Avec leur regard
Compatissant
Ou méprisant
Je n'ai pas de regrets
Mais des remords
J'en ai marre
De ce tintamarre
Où l'univers me mord
De m'être toujours laissé
Faire
Et dominer
Par les autres
Jusqu'à l'enfer
On a toujours eu le dernier mot
Avec moi
Mais pas moi
Depuis tant de fois
Avec les autres
Je me sens comme un perpétuel
Bouc-émissaire
Sur lequel on se déchaîne
Comme une poubelle
Où l'on décharge ses ordures
La vie, je l'ai eue dure
Croyez-moi
Avec l'instinct sauvage et primaire
Des individus
Me prenant pour un intrus
Ou un malotrus
Ceux qui me comprennent pas
Ce sont des connards
Et des vilains petits canards
Dont je n'ai rien à foutre
Et dont je souhaite qu'ils payent
Jusqu'à en baver
Comme moi, j'ai morflé
Dans ma vie mortifère
Ceux qui me rejettent
Aux oubliettes
Sans la peine
De chercher à me connaître
C'est qu'ils n'ont rien compris
Au handicap
Malgré tout, je suis loin
D'être con
Mettez-vous ça dans votre tronche
Espèces de salopards
De gens
Méfiants
Et défiants
Je vous montrerais de quoi
Je suis cap
Et que je vois clair
Dans votre jeu
C'est vous qui allez payer
POur tout le mal
Mâle
Que vous m'avez fait
Vous allez le regretter
De m'avoir renier
Conspuer
Et jeter
Aux orties
Comme l'ostie
Des athées
Avec tout ce que j'ai subi
Je sens mon âme
Infâme
Tentée
Par l'envie
D'être damnée
Au diable
Pour me venger
De tout le préjudice subi
Je suis amer, aigri
Bourré de ressentiment
Avec d'exaltants sentiments
De colère 
Et je ressens l'envie
Profonde
Et féconde
De tuer
Tout le monde
Et d'exterminer
L'humanité
Et la galaxie
Comme le coup
De massue
D'une existence
Qui sent bon
La fioriture
Et la pourriture
De sa cohue
grandiloquente
Et conséquente
Vous tous
Vous vous en foutez
De moi
Et ben moi
Je nique votre gueule
Comme un bégueule
Et je vous emmerde tous
Et moi aussi
Je m'en fous
De vous tous
Bande d'ignorants
De ma personne
Si controversée
Et tant sujet
A polémique
Jusqu'au fric
Au détriment
De mon humanité
Qui vous sonne
Pas à l'esprit
Que moi aussi
j'ai une âme
Et que je vaux
Beaucoup mieux
Que la plupart
De tous ces égoïstes
Va-nu-pieds
Et moins-que-riens
Qui puent le purain
Jusqu'à la voie lactée
Je sais que je suis
Le meilleur ami de personne

Et que  tout le monde se réjouit

Que je sois malheureux

Dans cette vie

Faite de mélancolie
Car tout le monde
S'en fout de moi
Et je compte pour personne
Je plais à personne
Je suis sûr à cause
De mon apparence
Mais personne n'ose
Me le dire
Comme on sait
Que je suis sensible
Et susceptible
De peur que je pète
Les fusibles
Certes obsolètes
Car que ce soit dans ma famille
Et chez mes amis
Y a beaucoup d'hypocrisie
De choses taboues
Et de choses non-dites
Sur ce, je vous laisse
Continuant
A me dézinguer
En pleine gueule
Comme amuse-gueule
De vos mornes journées
Appitoyez-vous
Pauvres ignorants
Vous m'avez pas compris
Vous me connaissez pas
Sur ce, je vous laisse songeur
Et rêveur
J'espère d'un futur
Monde meilleur
Certes moins laid
Mais plus beau
Avec des jolis mots
Pour que ma vie
Ne soit plus un échafaud
Mais un escabeau
Pour aller
De l'avant
Jusqu'au bout du temps



DJ  Gégé   (  pseudo  de rappeur quand j'écris ma colère et Jérôme de Mars quand je transmets ma joie )

 

 Rien que du bonheur !





Si pour l'éternité
Pour une fois
Comme autrefois
On prenait une résolution
Comme solution
Et  qu'on disait
Rien que du bonheur
Pour être
A l'heure
Dans ce monde
Sans leurre
Qui féconde
Où le paraître
Pourrait disparaître
Pour naître
A la place
Sans surplace
Une fenêtre
Grande ouverte
Sur la planète
Où l'on verrait
Les comètes
Et des lumières
Aux couleurs vertes
Rendant joyeux
Et soyeux
Les lampadaires
Et où les arcs-en-ciel
Auraient monnaie-courante
De leur esthétique sensationnelle
A leur trajectoire fulgurante
La vie sera belle
Et pleine de pimprenelles
Quand elle sera jonchée
Jalonnée
Et engendrée
Par des fontaines
Jaillissantes
Contant amen
Sur les destinées
Envoûtantes
D'un avenir
En devenir
Lorsque la liesse
Ira à la messe
Des jours avenants
Pour encenser
Les visages prévenants
 
 
Jérôme de Mars

    Les points sur les i




Dans cette poésie
J'écris
En philharmonie
En synchronie
De l'imagerie
De mes rêveries
Je suis attendri
Par les routes fleuries
Dégageant de frénésie
Rougie
Et pétrie
Par ce destin subi
Ou choisi
Qui me meurtrit
Par les soucis
Et les tracasseries
Un coup ma vie
Me fait envie
L'autre fois, elle me dévie
En me donnant envie
Dans ma mélancolie
De rejoindre la mort comme harmonie
Pour gésir et dormir comme ultime répit
Dans mes impétueuses nuits
Ce destin cruel me blêmit
M'amoindrit
Me droguit
A cause de mes âneries
Et de mes idioties
Passées en série
Je mets les points sur les i
En m'interrogeant qui
Pour me retenir dans la galaxie
Et me donner envie
De me raccrocher à la vie
Et de  retrouver l'euphorie


Jérôme de Mars

Bonjour les hirondelles !

 
 
 
 
Lorsque le sable
D'érable
S'écoule
Et rentre
Dans le moule
De cet indomptable antre
On dit
Bonjour les hirondelles
De leurs ailes
Déployées
En minauderie
Libérées
Comme le ciel ocre
Qui rend
Les insectes fringants
Pour houspiller
Ces allées médiocres
Lorsque les libellules
Arrivent
En masse
Pour boire la tasse
Des rives
Qui frisent le ridicule
On leur déclame 
En intonation
Qu'elles proclament
Et qu'elles clament
Bonjour les hirondelles
Pour voir 
Les étincelles
Balbutiantes
De ritournelles
A entrevoir
Aux mélodies flamboyantes
En accoutumance
Jusqu'à l'overdose 
De sa dose
En clairvoyance
 
 
 
Jérôme de Mars

 Feuille blanche





J'écris
La poésie
Des mots
Du reflet
De mon ressenti
En litanie
Que mon stylo
Explore
A tort
Ou à raison
Avant l'oraison
Des joies
Et des peines éprouvées
Durant des mois
Ma seule crainte
Est la feuille blanche
Où je n'aurais plus d'inspiration
Comme ration
Non feinte
Et non étanche
J'écris
Les sentiments
Et je dépeins
Les tourments
Sans fin
De cette existence
En acrimonie
Qui m'inonde
En substance
Mais j'aime écrire
Quand seuls
Les plaisirs
Me guident
Face à l'écueil
De mon art
Fluide
Où le dard
Frêle
S'emmêle
Avec mon humour
Corrosif
Et vif
En saga-cité
Et en acuité
De ce fétiche emblême
Dithyrambique
Et sarcastique
Comme ardent théorême



Jérôme de Mars

Dans les sentiers




Quand la montagne
S'affale
Vers La Plagne
Près des rafales
De vent
Dans les sentiers
L'appel des loups
S'évertue
A contre-coup
A tonitruer
Les chemins ardus
En falaise
De leur grande aise
De la malice
En satin
Des pantins
Qui s'enlisent
Dans les sentiers
A l'abri
De la lisière
De la forêt
Qui s'épanche
Et flanche
Lorsque la rivière
Dessert
Le cri des cerfs
Vers la flambée
Des racines enfouies
Loin
Des rugissants
Aux malandrins
Du versant
Dans les sentiers
Jusqu'à gésir
Et crêpir
Près de la neige éternelle
Qui tire les ficelles


Jérôme de Mars
 

Bord de mer
 
 
Que l'on s'épanouit
Et l'on se réjouit
Lorsqu'on respire
Le bord de mer
Axphysié
Par le ciel
Qui donne le sel
Dans sa loyauté
Aux saveurs solaires
En ligne de mire
Du sable chaud
Coulant
En s'accoudant
Avec l'échafaud
Des soirées
Et des nuits agitées
Au bord de mer
Vers le rebord
Des signaux
Onéreux
Et généreux
Aux vitraux
D'âpre lampadaire
Qui aiguisent
A la guise
Nos chagrins provisoires
Pas si anodins
Et dérisoires
Dans le ravin
Qui prend le large
Comme le bateau
Qui vogue
Sur l'eau
En épilogue
De la marge
Des courants d'ère
Accourant
Vers l'instinct primaire
 
 
 
Jérôme de Mars 

Lorsque les étoiles accrochent les yeux





Quand le songe
Ronge
Les rêves embardés
Nos pupilles
Sont férus
De prodige
Et frétillent
Comme Les poissons
Folichons
Des gentlemans bien élévés
Têtus
Lorsque les étoiles
Accrochent les yeux
Entre deux couleurs émeraude
A l'ode
De ce mausolée spacieux
En toile
Furtive
Et captive
Comme le rideau
De fumée
Des lambeaux
Des cheminées
Qui fulminent
Comme la mine
Triste
Ou simpliste
Des individus
Qui aiment
Les chrysamthèmes
Ou le chahut
Des clowns
Ebenistes
Artistes
Qui montrent
A la galaxie
Entière
De quel bois
Ils se chauffent
Pour sortir de la tanière
Et trouver la voie
De la voix
Des huluberlus
Qui rient
Jusqu'aux prémices
Des saisons enchanteresses
Qui confessent
Le délice
Et se faufilent
Du fil
De leur talent
Qui flaire
Les bons savants
Pour prendre un bol d'air
Et qui s'étoffent
Lorsque les étoiles
Accrochent les yeux
Jusqu'à pleurer miséricordieux
Vers les atouts
Qui font tout



Jérôme de Mars

Poème qui prend l'eau !



Lorsque l'eau
Reserre l'étau
La galerie sort du lot
En amassant son lingot
Et tous ses bibelots
Avant que ce poème perde ses héros
Et se jette dans le caniveau
Même s'il vaut
Pas grand-chose loin s'en faut
Jetez-y un coup d'oeil comme un accro
Des mots
En maux
Comme des metallos
En métaux
Ce poème prendra l'eau
A moins que quelqu'un s'y intéresse et le trouve beau
Ce poème est écrit par des matelots
Qui vont l'encastrer illico
Et le jeter à tire-larigot
Dans les profondeurs des coraux
Parce-qu'ils mènent le monde en bateau
En tanguant dans le rétro
Et en valdaguant dans ses sauts
En longueur comme les sots
Des seaux
En largeur qui se remplissent de ce gros magot
Ce poème prit l'eau
Lorsque les esquimaux
Refroidirent la mer amère en mémo
De tout ce trafalgar en porte-à-faux
Comme le vent de Gibraltar aux forts échos
Comme ces oiseaux
Qui daignent leur dard de leurs propos
A cran de leurs inatteignables taux
Que vive ce ciel au préau
Du haut
Des dieux angéliques pour dire bravo
Et cocorico
Jusqu'à la gorgée des quiproquos
Pour demeurer aimables comme les cadeaux
Que l'on offre aux émergents corbeaux



Jérôme de Mars

Comme un été
 
 
Comme un été
Le soleil
Miaule
Comme les saules
Des rêves de vermeil
Comme un été
Le ciel bleu
S'entend
Comme le beau temps
Jusqu'aux lagons radieux
Comme un été
Le vent se calme
Et raidit
Jusqu'à la prairie
Des natures
En pâture
Pour éviter le drame
Comme un été
Les arbres s'épanouissent
Et frémissent
Jusqu'à l'orée
Des fleurs écaillées
De l'abois
Des bois
Débordés
Jusqu'la nuée
Enflammée
Comme un été
Le monde s'endort
Aux aurores
Des templiers
Jusqu'aux peupliers
Fantasques
Comme les basques
Emmitouflées
 
 
 
Jérôme de Mars

Le reflet de la vie





Lorsque les caillous
S'avancent
Dans l'eau
Et s'élancent
Comme des  matelots
Les caribous
Furibondent
Et vagabondent
De leur plaidoyer
Qui tirent
Et attirent
A flanc
A cran
Comme le reflet
De la vie
Qui dévie
La trajectoire
Obstentatoire
Des accoudées
Au comptoir
Vidant
Les tiroirs
Comme les vidanges
Des vies d'ange
S'exhumant
Du tombeau
Des pêchés
Dépêchés
Sur place
Faisant
Du surplace
En transe
Vibrant
Au tempo
De la danse
Comme un mécano
Vers le reflet
De la vie
Qui envie
Les parades nuptiales
Aux tirades verbales
Des phrases
Fluviales
Qui ressassent
Les dualités
Appréciées
Jusqu'à la finalité
Des jours
A la ramasse
Qui brêlent
Des calembours
Vers la frêle
Aspérité
Des lendemains
Anticipés




Jérôme de Mars

Comme un train qui roule




... Quand les matins
Sentent le teint
Le ciel brille
Et se crée
De la bile
Loin des contes
De fée
Défaits
De l'acompte
Comme un train
Qui roule
Et se défoule
Pour prendre
Le bon chemin
De la vie
Avec envie
Et harmonie
Sans la mélancolie
De la pluie
Qui coule
Et roucoule
Comme un train
Qui roule
Et se dessoule
Pour virer
Le venin
Du dard
De sa liquidité
Qui hante
Les boute-en-train
Et chante
Jusqu'au rencard
Des lendemains
Qui festoyent
Et aboyent
Jusqu'aux abois
Des bois
Comme un train
Qui roule
Jusqu'au bouquin
De l'existence
Qui forme
A l'école
Du citoyen
Pour étendre
Son envol
Et répandre
Sans s'y méprendre
Du bonheur
Et de l'ardeur
Pour trouver
Le respect
Et l'équilibre
Vers la fibre
D'un destin
Réussi
Et adouci
Comme un train
Qui roule
Au refrain
Qui couve
Pour être
Et paraître
Radieux
Et devenir
Sans prescrire
Un remède précieux
Qui cède
A un monde
Charmant
Et enivrant
Jusqu'à l'arrivée
En gare
Achevée



Jérôme de Mars

Voyage en avion



Si on faisait
Un voyage
En avion
Pour écouter
Les chansons
De l'été
Des cigales
Qui font le bal
Aux musiques
Pharaoniques
Qui retentissent
Des troubadours
Qui sévissent
Des tambours
Tambourinant
D'un clap
A la claque
Des effets incandescents
jusqu'au contour
De ce voyage
En avion
Entre effusion
Et irruption
Comme un volcan
S'emballant
Et plongeant
Dans l'apnée
Des rêves emmurés
Qui damne
Pour les dames
Et rame
Pour raviver
La flamme
De l'envolée
Lyrique
Jusqu'au voluptueux
Concerto
A contrario
Pour atteindre
Les cylindres
En volume ciel bleu
Cet avion
Donne
Le pion
Et endimanche
Les papillons
Et prône l'adage
Aux paroles
Qui sonnent
Et somnolent
Avec au bout
L'horizon
En marivaudage
Des marabouts
Qui brandissent
L'apanage
Pour que les chants
Hindoux
Sentent
Le bon temps
Et la naphtaline
Des comptines
Qui finissent
En paresse
Et en caresse
Pour luire
Et éblouir
Les lustres
Virtuels
Et burlesques
Comme des clowns pittoresques
De leurs numéros
Gestuels
Et pluriels
Qui frustrent
Les toreros
Qui intentent
Un voyage
En avion
Pour reposer
Les lauriers
En trublions
Hilarants
Et désopilants
Jusqu'à l'apothéose
Des fenêtres closes



Jérôme de Mars

Trouver la lumière




...
Lorsque la couleur noire
S'empêtre dans les histoires
Il faut réveiller
Le soleil
Et le mettre en musique
Pour afficher
Son sourire
Et mettre son rire
En gros plan
Des rugiments
De sa gracieuseté
Jusqu'à l'arc-en-ciel
Vivifiant de préciosité
Comme l'eldorado mystique
Et cantique
Il faut trouver
La lumière
Et l'enivrer
Vers les reflets
Des estuaires
Des rivières
Pour ragaillardir
Le clocher
En pleine lune
Jusqu'à la dune
De l'aplomb escompté
Qui gouverne
Les montagnes
Des vallées enneigées
Qui stagnent
De la taverne
De l'énergie
En synergie
Du printemps
Qui frôle
Et s'enrôle
Avec l'été
Comme si c'était
Des royaumes charmants
Qui heurtent
Et félicitent
Les fastueux instants
Que citent
Le diocèse
Et l'orfèvre
Du bout des lèvres
Jusqu'à fourbir
D'aise
Vers les plaines
Qui se plaignent
Et les raffermir
Jusqu'à la cuivre
Des nuages lunaires
Qui s'en vont
Inextricables
Comme le paroxysme
Des cataclysmes
Ambiants
Et déambulants
De la frénésie
A la parcimonie
Il faut trouver
La lumière
Pour estomper
Cesser
Et piaffer
Les rites sacrés
Jusqu'à l'ornière
Des forêts
En lisière
Extensibles
Et plausibles
Aux appâts enrubannés
Et garnir
L'oraison
En falaise
Des quatre saisons
Qui plaisent
Il faut trouver
La lumière
Pour respirer
Les êtres chers
Et se dorir
Sans flémir
Jusqu'au lagon
Dégorgeant
Et élégant
De sa lotion
Pacifique
Et laconique


Jérôme de Mars
 
Comme une ballade




... Lorsque la gorgée
Des forêts
S'embrase
Et s'enlace
La nature
Fourbit
De fantaisie
Jaillissante
En cris
D'oraison
Comme les saisons
Patrimoniales
Et patriarcales
Jusqu'à la nuit
En fourmi
Qui geint
Et met
Le frein
Comme une ballade
En cavalcade
Vers les safaris
Enguirlouchés
Comme une ballade
En cantonade
Dans la tirade
Des poètes
Qui flambe
Les comètes
Aux propos
Dithyrambes
Pour affluer
Aux bravos
De Rio
De Janeiro
Jusqu'au claps
De fin
Qui fait
du bruit
Et tape
Des mains
Pour monter
En grades
Comme une ballade
Le soleil
Flémit
Et gît
En toute opiniâtreté
Jusqu'aux crédos
Des félicités
En apogée
Comme une ballade
Le vent
Rugit
En cascade
Comme la frénésie
Du paradis
Qui grésille
Comme une ballade
Vers les villages
Champêtres
Aux fenêtres
Ouvertes
Pour arroser
Les herbes
Vertes
Comme la dragée
Qui jalonne
Qui jonche
Et qui sermonne
Les bronches
Des drôles
De tronches
Qui s'enrôlent
Chez les esquimaux
Qui trouvent
Les mots
Et ont la frousse
Du soleil chaud
Qui oublie les rideaux
Pour dissimuler
Son horizon
Des larges balcons
Sans omettre
De mettre
Le grappin
Dessus
Sur le panier
Comme requête
En enquête
Jusqu'à la quête
Des bateaux
Aux abords
Des flibustiers
A bord
Borgnes
Comme les oiseaux
Qui lorgnent
Jusqu'à la chansonnette
Comme une ballade
Jusqu'à la rive
Du Lac Léman
Qui dément
Et arrive
Jusqu'à la volupté
Des candeurs
En grandeurs
De la ferveur
Populaire
Qui se délecte
Jusqu'à l'éclosion
Des fleurs
Avant l'éruption



Jérôme de Mars

Rien à foutre !


Dans la nuit
Des matins
Au bruit
Des Sphinx
j'en ai rien à foutre
Des cons
Qui ont le cul
Sur la poutre
Car ils font fuir
Les loutres
A bien des soupirs
Comme des cornichons
Des cons
Et des larrons
En foire
POur se serrer
La poire
S'encenser
Devant tout le monde
Et derrière leur dos
Les fustiger
Tels des idiots
Dont je n'ai rien à foutre
Comme le lait
Sur le feu
Comme leurs aïeux
De l'entremets
De leurs faits
Défaits
Malfaits
Voués
Aux méfaits
J'en ai rien à foutre
Des prétentieux
Présomptueux
Qui se croient
Imbus
D'eux-mêmes
En je t'aime
De divers abus
Pour porter
Sa croix
Qui est déjà
Assez
Lourde
De la lambada
Aux ripous
De leurs subtils
Calembours
Détonnants
A l'allehuia
Des tambours
De leur musique
Mystique
Qu'on loue
Et qu'on joue
Dans bien des tribus
Qu'on attribue
Jusqu'aux fables
Affables
Dithyrambiques
Elogieuses
Faramineuses
A l'orée
De l'esthétique
Du langage parlé
J'en ai rien à foutre
De ceux
Qui font les sourds
Dès qu'on leur parle
Se croyant malins
Alors que ce se sont
Que des abrutis
En poésie
Des édredons
jusqu'au colin
Qui courent
Et accourent
Lorsque les hauts
Lieux
Montent à l'échafaud
Pour remplir
La mare
De poissons
Au sens figuré
Défigués
Par le poison
D'avril
Qui part en vrille
le lundi
Ou le mardi
J'en ai rien à foutre
De la politique
Que je nique
Et que j'emmerde
Ainsi que toute leur clique
Bons à prends
Des roustes
Dans leur gueule
Que je défenestre
En amuse-gueule
Près des glaïeuls
En sacerdoce
De leur prestation
Piètre
Comme des bouffons
Dans un cirque
Juste utiles
A passer du cirage
Dans leur face
De rat
Où je rape
Sur eux
Qui dérapent
Au ras
Des mots
Et des pâquerettes
Entre des indicibles propos
Et leurs emplettes
Prospères
Jusqu'aux triomphes
Blancs comme les colombes
Où j'en ai rien à foutre
De tout ce bordel
Jusqu'à m' enivrer
Vers les passerelles
De la continence
Des mondes




Jérôme de Mars

Une colère dans un monde de sourds




Je sens
A sang
Que personne
Ne sonne
Pour me parler
Et ne me considère
Et que ça résonne
Comme l'indifférence
De mes offenses
Accumulées
Des plaies
Qui se diffèrent
Et qui me déblatèrent
En replay
J'ai de la colère
Et de l'aigreur
Et mon âme
Est noire
Et infâme
Comme l'exécrable dard
Qui dort en moi
Depuis des lustres
Dû à mes malheurs
Synonymes de rancoeurs
Qui allument
Les incidents
Les clashs
Les accidents
De la vie
Là-haut
Des brumes
Aux orages
Telle la rage
De mon désespoir
De mon histoire
Pas dérisoire
Des soirs
Du chaos
Qui me rend ko
Qui dévie
Et refait flash
Je sais
Que je suis
Le meilleur ami
De personne
Que je compte moins
Pour mes amis
Que les autres
Je sais que je suis toujours en dessous
Par rapport
Aux autres
Où je n'ai plus d'apôtres
Et que pour ma famille
Je ne compte pas
A cause de mes aléas
Affiliés à mes ennuis
En acompte
Je sais que tout le monde
S'en fout de moi
Du reflet
De mes réalités
Où tout le temps
Je n'ai foi
En rien
De cette rengaine
Qui me rend effréné
Où j'abuse
Et j'use
Des excès
En tout genre
Et où tôt ou tard
Les médicaments auront ma peau
Sans qu'il y ait de lézards
De mon destin
Chaotique
Qui me rend cynique
Tumultueux
Où je brûle
Ma vie
Par les deux chandelles
Où je consume
Ma vie
A l'envie
Sans étui
Pour qu'elle fume
Et qu'elle ait un incendie
Pour atteindre le paradis
Au sens pluriel
Du refuge
De mes subterfuges
Je ressens
Un profond manque
Affectif
Où je ne suis
Que subversif
Et transgressif
Où je n'ai plus de planque
Qui se soucie
De moi
Personne
Ca résonne
Dans ma tête
Obsolète
Qui raisonne
Tant bien que mal
Comme un goût
De dégoût
De moisi
Je suis en détresse
Perpétuelle
Et je stresse
En kyrielles
Je sais
Que si j'étais
Dans la merde
Personne ne m'aiderait
Et on me dirait
Je t'emmerde
Ou ferme ta gueule
Pour faire les bégueules
Je sais
Que personne
Ne m'aime
A cause de mes problèmes
Et que ça sonne
Aux yeux
Des yeux
De tout le monde
Qui me perçoit
Comme un éternel
Et un sempiternel
Déséquilibré
Je suis dépressif
Chronique
Déprimé
Comme un opprimé
Oppressé
Par le poids
De la vie
Où mon existence
Me fait chier
Comme un fardeau
En sentence
Où j'ai froid
De ma mère
Que je veux revoir
Pour oublier
Les déboires
Pour éteindre
Les incendiaires
De toute façon
Je le sais
Quand mes amis
Auront une copine
ils me laisseront
Tomber
Préférant
Tirer
Leurs coups
POur soulager
Leur pine
Mais si leur copine
Les laisse tomber
Ils reviendront
Vers moi
Où je serais un bouche-trou
En attendant
Qu'ils trouvent
Une autre dulcinée
POur purger
Leur libido
Je reste en vie
Mais jusqu'à quand
La vie ne m'est plus sacrée
Elle n'est que consacrée
A la vengeance
A l'amertume
Et au ressentiment
De l'enclume
Qui plombe
Mon intelligence
En châtiment
Je suis un rebelle
Qui veut se faire
La belle
Et oublier l'enfer
En occultant
Le passé
Qui me rend
Dépassé
Comme je l'avais dit
Quand je suis
Apaisé
Je suis Jérôme
Que tout le monde
Adore
Et que tout le monde
Veut voir
Où je rends service
A tout le monde
Qui abonde
Pour oublier
Mes vices
Où je suis une poire
Pour les gens
POur faire la foire
Mais lorsque mes vieux démons
Resurgissent
Et que Geronimo
Me domine
Et me mine
Les gens me fuient
Et m'évitent
Car cette face
Torturée
Instable
Cabossée
Effraie
Et affole
Les gens
En phase
Avec ma vie
Qui s'enlise
Et s'effrite
Dans ces moments obscurs
De ma vie sans sinécure
Presque personne
Ne me comprend
Y a qu'un ou deux amis
Qui me comprennent
Et qui me prennent
Comme je suis
Sans me dénigrer
Me conspuer
Et me renier
En même temps
C'est bizarre
Quand je veux parler
Aux gens
Personne ne m'écoute
Car ça les emmerde
Mais quand les gens
Sont dans la merde
Ils ont le besoin vital
De me parler
Et de me confier
Des choses
Q'ils n'ont jamais confessées
A personne d'autre
Et là comme par hasard
Ca les emmerde plus
Je suis trop à l'écoute
Pour les autres
Mais personne n'est à mon écoute
Car ça les déroute
Et ça jette l'effroi
Je vais faire
Un pari
A votre avis
Qui va prendre le dessus
Jérôme ou Geronimo
Pour avoir le choix
Entre l'arôme
Ou le chaos
Ma vie est un fleuve
Qui par moments
Se bat dans les tempêtes
Pour rester à la surface
Ou nage en eaux calmes
Sans faire de pléonasme
Voilà ma colère
Dans ce monde de sourds
Qui m'ébranle
Et me jette
Aux lions
Dans les oubliettes
Du tour
De ma vie
Qui me lance
En sachant
Que je ne suis
qu'un pion
Dans l'échiquier
Où rejoindre
Le ciel
serait riche
De merveilles
Pour moi
Pour une fois
Sans être moindre
Qu'un cylindre
De pacotille
Pour ne plus me faire
De bile
Et m'endormir
Dans la lumière
De l'au-delà
Reposé
Jusqu'aux plaisirs
Et humer
Les nuages
Jusqu'à la tanière



Jérôme de Mars

Toi l'indifférence



Toi par les temps
Qui courent
Comme un compte
A rebours
Qui fait
Le tour
En faisant
La sourde
Oreille
Toi qui ne penses
Qu'à l'oseille
Et qui panses
Tes plaies
Avec dextérité
Pour remplir
La gourde
Sans recours
Toi l'indifférence
Tu convertis
Les gens
A l'allégeance
Avec obligeance
Sans remontrances
Aux dépens
De l'humanité
Qui se blêmit
Avec férocité
Tu répands
Ton mal
Partout
Comme des manitous
Tel un serpent
Mâle
Qui propage
Avec rage
Son venin
a toute La France
Tu la gangrènes
Jusqu'à la peine
Toi l'indifférence
Tu offenses
La nation
Avec insubordination
Et tu t'en délectes
Et tu l'humectes
En l'étalant
Lors de tes pérégrinations
Avec sublimination
Toi l'indifférence
Tu es le loup
Et tu la transmets
Aux Français
Avec cruauté
Qui deviennent
Les agneaux
Pour refouler
Leur fardeau
Dans la vacuité
De l'acuité
Dans l'ordre croissant
Lorsque les événements
Surviennent
Quoiqu'ils adviennent
Toi l'indifférence
Tu mènes
La France
Droit dans le mur
Mûr
Avec éloquence
Et affligeance
Qui se promènent
Dans le fourvoiement
Des corrompus
Qui puent
Le profit
A outrance
A haut-débit
Toi l'indifférence
Avec toi
Le monde
Est en train
De crever
Avec entrain
Tu nous bouffes
Avec esbroufe
Immonde
Comme le repaire
Des cimetières
Où on va tous croupir
Si on s'entraide
Plus
Ce seul remède
Qui s'en va
Petit-à-petit
S'enlaidir
Dans les bergeries
Lieu ancestral
Et principal
Près des cieux
Qui te arme
Toi l'indifférence
Sans sarcasmes
C'est nous qui allons
T'écraser
Te laminer
Te lyncher
Et te lapider
A l'affront
Pour casser
Ta figure
Et te jeter
En pâture
Jusqu'à la fin
Des temps
Et te laisser
Dépérir
Jusqu'à la faim
En prenant
Du bon temps
Pour te voir
Pourrir
Et entrevoir
Ta décadence
Et ta déchéance
Sans patatras
Toi qui nous a rendus
Réfractaires
Et libertaires
Nous aurons ta peau
Pour nourrir les échos
Pour que toi l'indifférence
Tu redevienennes
Toi, La France
Telle que nous t'aimons
Avec tes florissantes chansons
Pour rougir
De plaisir
Jusqu'à l'apologie
Des monarchies


Jérôme de Mars

La tête haute




... Malgré les galères
Qui s'enchaînent
De l'enfer
De sa bedaine
Il faut garder
La tête haute
Avant que le fouet
Nous ôte
Il faut garder
La tête haute
Pour affronter
La vie
Et ses péripéties
Et préserver
Sa dignité
Et faire
Croupir
L'indifférence
Vers le reflet
De sa démence
Comme camouflet
Et la crêpir
Au plus profond
Des entrailles
De plusieurs bonds
En éventail
Pour se réjouir
Et rugir
Aux plaisirs
Sans s'amoindrir
Il faut garder
La tête haute
Lorsqu'on a
Un handicap
Pour maintenir
Le cap
Sans s'apesantir
Sur son sort
A cause
Des aléas
Qui éclosent
Et qui pianotent
Sur une composition
Musicale
Des accords
D'accord
En accordéons
Aux allures
Inexorables
Il faut garder
La tête haute
Et sauvegarder
Le respect
Et la solidarité
Qui demeureront
A tout jamais
Les uniques remèdes
Pour sauver
Le monde
Des quais
Qui jaillissent
Comme les vives couleurs
Qui bénissent
Les poètes
Athlètes
De la phrase
Qui rase
La teneur
Des mots
Face à l'étau
Qui sonde
Sans discontinuité
Les bienfaiteurs
Prometteurs
Qui aident
Les êtres défaits
Par leur existence
Qui frôle
La méfiance
Et s'enrôle
Dans la défiance
Coulés
Et immaculés
Par les offenses
Incessantes
Non rafriolantes
Mais plongés
Et submergés
Dans les échauffourées
Des abîmes
Du cataclysme
Chronique
Et maléfique
Qui froisse
Et porte la poisse
Aux esprits
Qui vocifèrent
En Lucifer
Et villipendent
En disant
Du mal
Mâle
Qui les détendent
Il faut garder
La tête haute
Malgré les embûches
De la destinée
Qui met l'humanité
Sur la bûche
Se rappelant
Leur faute
Bien que le temps
Soit prescripteur
Et efface les rancoeurs
Le temps est assassin
Mais apaise
La falaise
Des sentiments
Et les rend
Balèses
Flirtant
Vers le bon chemin
De l'entrain
Des belles saisons
En floraison
Comme le jardin
S'accomodant
Avec le balcon
En s'envolant
Comme les oiseaux
Parodiant
Les zozos
Pour chanter
La divinité
Et respirer
Dans La Sainteté



Jérôme de Mars

Promenade le long des quais



Lorsque la sérénade
Avance en saccades
Elle bourlingue
Et valdingue
Dans sa promenade
Le long des quais
Du taquet
jusqu'au sacrum
Des Mausolées
Aux monulents
Epiant
A la verticale
Et à l'horizontale
En zone frontale
De ce fiévreux barnum
Somnolant
Jusqu'à la renverse
De ce languissant chemin
De traverse
Dans la colline
Des églantines
Patriarcales
Fleutrant
A l'inexorable
Calibrure
Les armures
Indomptables
De l'encens
Vers les arcades
De l'atténuement
Qui raffermit
L'esquive
Des âmes qui vivent
En rives
Qui dérivent
Des rives
Qui arrivent
Jusqu'aux flatteries
Aux basques
Besognes
Du pays basque
Vexant
Les cigognes
Jolies
Comme les mâts
Des bateaux
Rafriolants
Bécotant
Comme des badauds
De leurs ébats
Amoureux
Et parcimonieux
Des bancs
Civiques
Jusqu'aux jardins
Publics
Entre le béguin
Et les flammes
De l'amour
Qui dilattent
Les rames
Aguicheuses
Et langoureuses
Des moues
Qui flairent
Le bon tour
Dans la cantate
De la promenade
Le long des quais
Où les sages
Vagabondent
S'enlacent
Des palaces
Aux potions
Rubicondes
De sa session
De l'alpagage
Des suées
Qui fécondent
De l'arrimage
Vers le dépucelage
De la croisière
Fluviale
Aux carrières
Des maraudes
De l'amiral
Qui taraudent
Vers les paysages
Près des frontières
De la façade
Pour dédouaner
Les coups
Qui ferment les verrous
Et qui dévient
De la vie
Pour rester
Dans la gorgée
De l'amnistie
De l'eucharistie



Jérôme de Mars

Je rappe !




...
Quand les mots
Me viennent
Quoiqu'ils adviennent
Des bobos
Aux bobards
Pour échauffer
Mes humeurs
Frileuses
Ou rieuses
Comme le marbre
De café
Gesticulant dans l'arbre
Comme le violon
D'ingres
Comme les chansons
Des rimes
Conventionnés
Qui simulent
Les rites
En faisant
La mule
De leur site
Féodal
Aux temps
Bousculant
Les vertus
Des notes
Au piano
Et plotent
Le concerto
Des atomes-crochus
Dévoués
Jusqu'au stradivarius
Assourdissant
Comme le bruit muet
Des paroles
Résonnants
Du rythme
Trépidant
Aux tambours
Fracassants
Et tonitruants
Jacassant
Aux fragments
Intemporels
Charnels
Et éternels
Des demoiselles
Festoyer
Sous le joug
Des artistes
En joue
De la moue
Bravant l'amour
A l'heure
Avant de brandir
Les leurres
Des hédonistes
Emmener
Avec désinvolture
Sur fond
De posture
A demi-bond
Les ruisseaux
S'embarquer
Dans la gracieuseté
Des numéros
De clowns
Grandisloquents
Emergents
De l'eau
Qui crie
Plouf
De son univers
Arrimé
Qui met
Du baume
Au coeur
Vers le royaume
De sa sainte douceur
Pour neutraliser
L'adversité
Je rappe
De ma feuille
Aux écrits
En manuscrits
Qui fourmillent
D'idées
Des obsessions
Qui frétillent
Les frissons
Comme les écureuils
Qui grimpent
De l'olympe
Au firmament
Des océans
Je rappe
Lorsque le monde
Frappe en griffes
D' escogriffe
Et je l'inonde
D'humour grivois
Pour moucher
Les rabageois
Du torrent
Coulant
Pour mépriser
Les gens sournois
Du sablier
Déperissant
Jusqu'à la fin
Des temps
A la faim
Immaculée
Je rappe
Jusqu'au Danube
Lorsque les visages
Se dévoilent
De l'apanage
A l'effluve
Quand il se fourvoye
Et que la planète
Dérape
Mais je rappe
Et je palpe
Jusqu'à la péninsule
Lorsqu'elle reflète
L'éclat
Des yeux
Vers les cieux
Pour que Le Vésuve
S'adonne
A ses emplettes
Jusqu'au trépas
Des galaxies
De l'embellie
Au patatras



Jérôme de Mars
Un mirage



Dans ce désert
... Des nues
Des brouillards
Se parent
Les estuaires
Des rivières
Imaginaires
Issues
D'un mirage
Qui prend
Le large
Face au vent
Qui se décharge
A contre-courant
Des disciples
Sages
Comme les acolytes
Hétéroclites
Et cosmopolites
Qui s'agrippent
Face à un mirage
Pour qu'ils crépitent
Afin de faire barrage
A l'écluse
Infuse
Des bâteaux
Edulcorés
Comme les frégates
Qui gâtent
Les landerneaux
Globe-trotters
Amateurs
De passions
A l'éruption
A forte densité
Et les arbres
Qui logent
Les oiseaux
Et écoulent
Le sable
Et le désoulent
Face à la foule
De son intrépide toge
Qui s'effiloche
Comme les anicroches
De ce mirage
Qui s'endort
Avec les rois mages
Jusqu'à leur jeter
Un sort
Grâce aux comètes
Des planètes
Liquéfiées



Jérôme de Mars

 

 

          

Un jour dans le monde



Un jour dans le monde
... Nous irons naviguer sur les eaux troubles
Des quais qui inondent
Faisant chasser-croisés
Avec les bateaux qui amarrent
Pour béatifier les marins qui baladent l'air
Saltimbanques jusqu'aux danses
A vive allure et au galop dense
Pour broncher le saccerdoce
De ce florissant tintamarre
S'alliant avec les renards
Et loupant les rencards
Des galaxies grandioses
Qui ne manquent pas d'ère
De leurs historiques flairs
Pour jouer coup double
Face aux corrosifs plaidoyers
Des périlleux pamphlets
Un jour dans le monde
La mer grondera
Et calmera
Les ardeurs qui jonchent
Les vallées et les montagnes
Comme Tarzan avec son pagne
Qui saute à la corde
Dans la brumeuse forêt
Sans provoquer de discorde
Métaphysique
Bucolique
Folklorique
Et cosmique
Comme le clocher
Du village
Qui incite aux distances
En sillage
De leur marche en intermittence
Vers les papillons
Accroupis
Comme la toupie
Des inexorables missions
Un jour dans le monde
Tout le monde s'évertuera
A aller à la fronde
Pour houspiller
Et trouver
Un abri
Comme idée
De génie
Pour s'arrêter
Et hiberner
Jusqu'à la fin des temps
En Alaska
Pour rêver
Sans acrimonie
A une vie
Allégée
Près des champs
A contre-temps


Jérôme de Mars
            Le printemps prend du bon temps !


Quand les oiseaux
volent
... A demi-mot
Le bec cloisonné
Loin des geôles
Des quolibets
Le printemps
Prend
Du bon temps
Entre le soleil levant
Et la lune couchante
Comme Le vin
Sirotant
Une haleine
Dégustante
Comme la vieille
Rengaine
Des camouflets
Qui resurgissent
Lorsque les tymbales
Ont la gale
Comme ces fleurs
Qui grossissent
Et rigolent
Comme les gondoles
De Venise
En efflusion
De forte vigueur
Où l'émotion
S'enlise
Et s'emballe
Vers le bal
Le printemps
Prend
Du bon temps
Lorsque
L'horizon
Est bleu
Comme les cieux
Et que les cons
S'en vont
Bramer
Monts
Et merveilles
Où les étincelles
Ruissellent
Come une pluie
Torrentielle
Du fond
Des puits
Profonds
Où s'agitent
Les buissons
Et cogitent
Comme le vent
Qui bouge
Les mèches
De cheveux
Avec sérieux
Et toute la bronca
En gaudriole
De couleur rouge
Comme les carrioles
Qui fêtent l'avent
Pour aller
En avant
Comme les tiges
Sèches
Des visages
Sages
Comme des statues
Inertes
Au stade alerte
Faisant les momies
Obtuses
Jusqu'aux papillons
Qui aboient
Les hirondelles
Dans les bois
Entre ritournelles
Passagères
Face aux libellules
Se dorant
La pilule
Adorant
Les randonnées
Pédestres
Adonnées
Avec bonheur
Champêtre
L'eau coule
Dans les airs
Et saoule
Les éléments
Rudimentaires
Qui réconcilient
Les âmes
Avenantes
Et prévenantes
Pour l'extase
Des femmes
Jusqu'à la dernière
Phase
Sempiternelle
Et solennelle
Vers les signaux
Qui partent
En croisière
Le printemps
Prendra
Du bon temps
Jusqu' au futur clivage
Approximatif
Des rivages
Qui prennent le large
Jusqu'aux étrennes
Qui lâchent les rennes


Jérôme de Mars
Dans mon texte




... Lorsque j'écris
A l'infini
Dans mon texte
Je trouve prétexte
Comme contexte
D'exprimer
Mes idées
Qui se baladent
Comme un prélude
En escapade
Dans la latitude
Des sornettes
Des sonnets
En prose
Qui se disposent
En vers
Envers
Et contre tous
Pour donner
Un coup
De pouce
Pour virer
Les loups
Et amasser
Mousse
Dans mes poèmes
En emblème
Qui pousse
Et fait abondance
Dans la quintessence
De mon terrain
De compétence
Des alexandrins
Qui brillent
Comme des bulles
De champagne
Et pétillent
Comme les funambules
A la campagne
Dans mon texte
Je me défoule
Pour amadouer
La foule
En rimes
Acérées
Et tremper
Ma plume
Pour alléger
L'enclume
De mes jours
Et de mes nuits
Et faire
Le tour
Des repaires
Avec minauderie
Pour jeter
L'encre
De mon stylo
Et trouver
Les mots
Qui pansent
Mes plaies
Et pour que je pense
A remonter
L'ancre
Pour voyager
Et voguer
Vers d'autres rives
Littéraires
Qui m'enivrent
Pour prendre
L'air
Et m'y répandre
Jusqu'aux soudaines
Répliques
A la bedaine
Coulissante
Qui arrive
Jusqu'à la prochaine
Givrée
De phrases
En porcelaine



Jérôme de Mars
La peinture des mots



Lorsque le tableau
... Se teint
avec embonpoint
Comme point
Final
Et magistral
Les propos
Indicibles
Et comestibles
Indélébiles
Font la bile
A la peinture
Des mots
Pour jeter
en pâture
Avec saga-cité
Les verbes
Et les proverbes
Acerbes
Dans la veine
De l'esquisse
De la gestuelle
Du doigté
Avec peine
Surnaturelle
Aux regards
Des kyrielles
Des majuscules
De l'ampleur
De la peur
Des poignards
Figurés
Comme au sens
Propre
Interdit
Inédit
Ou Flirtant
Avec l'essence
Des saisons
De l'estragon
De l'automne
Monotone
Au printemps
Des bons instants
Du temps présent
En présent
En cadeau
Ou en fardeau
Passé
Ou dépassé
La peinture
Des mots
S'exprime
Avec les abîmes
Des sentiments
Divers
De l'hiver
Aux chaleurs
En candeur
De l'abondance
Massive
De la colère
Des récifs
Aux récits
Subalternes
Ternes
Aux délices
Du bonheur
De la mélancolie
De l'euphorie
Et de l'harmonie
Restreintes
Et succinctes
A la ferveur
Populaire
Des oiseaux
S'envolant
A la nuée
Des plaisirs
Aux roucoulements
Pour gésir
Loquaces
Cocasses
Volubiles
Et subtiles
Ingénieux
Et judicieux
Comme les cieux
Qui s'empêtrent
Comme les prêtres
De l'église
Vers les vitraux
Qui glissent
jusqu'à la peinture
Des mots
Verdoyants
Comme la tessiture
De la voix
Vers la voie
Des libellules
Qui pullulent
Jusqu'aux décorums
Du corail
Des festivals
Estivals
Du sérail
Des grands barnums
Pour amoindrir
Les soupirs
Récalcitrants


Jérôme de Mars
 

Je flingue avec les mots !





Quand les gens
Sont cons
Et montent
En embuscade
Je flingue
Avec les mots
Et je dézingue
Les dingues
En baltringues
De ce monde
Qui me fait
Honte
Du conte
De fées
Aux comptes
Défaits
A découvert
De ce pays
La France
Aux verbes
Acerbes
Qui prolifèrent
La nuisance
Et l'affligeance
Des technocrates
Et des bureaucrates
De la finance
Qui prospèrent
Les maux
Des gens
A sang
Avec leur dictature
Execrable
Et insoutenable
Consolidant
Les plaies
De l'indifférence
des individus
Dans la rue
Qui abondent
Dans la mouvance
De ma colère
Qui flambe
Comme le coût
De la vie
Des coups
De poing
Qui marquent
Des points
Et dévient
Du droit
Chemin
Et l'aboient
Des bleus
Qui transpercent
Mon âme
Des horizons
Et des routes
Qui traversent
La banqueroute
Des mentalités
Qui se rabaissent
A quai
De l'inventaire
De La France
Qui se rapproche
De l'anarchie
Aux accroches
Qui fanfaronnent
Et claironnent
Le cynisme
L'incivisme
L'agressivité
La violence
La méchanceté
L'individualisme
Le fascisme
La dictature
Et le totalitarisme
Des hommes
Politiques
Que je nique
En somme
Je flingue

Avec les mots
Pour dire
Et médire
Que ce monde pue
Comme des sangs-sues
Le profit
Qui est roi
A tort
Et a raison
Aux échos
Et au miroir
Déformant
De mes propos
Blasphématoires
Assourdissants
Que le fric
Est l'homme
Fort
Pour sa pomme
Et que l'humain
Est le maillon faible
Et brise la chaîne
Il trinque
Et ça le pique
Dans son honneur
Son piédestal
Et son bonheur
Qui s'étiolent
Comme des babioles
Qui partent
En fumée
Et prennent
Des mandales
Aux échauffourées
Je flingue avec les mots
Pour affirmer
Que nul n'est à l'abri
D'un coup dur
Dans l'existence
Obscure
Entre véhémence
Mélancolie
Harmonie
Et euphorie
Dans la brutalité
Des quiproquos
Qui agitent
Et cogitent
Tout ce peuple
Erudit
Qui contredit
Conteste
Proteste
Et se méfie
Des théories
superficielles
Et futiles
Comme la pluie
Utile
Mais qui ruisselle
De l'ombre
A la pénombre
Du soleil
A l'éclaircie
De l'oseille
Qui fout le camp
Et contrarie
Le temps
A court
D'argent
Et en courant
Pour le mettre
Au courant
Sans omettre
De voguer
Sur l'océan
Au long cours
Même que la vie
N'est pas un fleuve
Tranquille
Pour jeter
La boule
Sur la quille
Et partir
En vrille
Comme l'égoïsme
Des êtres
Pour paraître
A la mode
Comme ode
Du printemps
Actuel
Au sens
Pluriel
Qui encense
Les riches
Et fustige
Les pauvres
La tête
En friche
Ce principe
Obsolète
Qui dissipe
L'entente
Et amplifie
Les dissenssions
Dans la dimension
Je flingue
Avec les mots
Pour certifier
Et valider
Qu'il faut demeurer
Et rester
Solidaires
Face aux troubles
Que sème
La crise
Et qu'elle parsème
En divisant
Et en montant
Les Français
Entre eux
POur conspuer
Et renier
Les cieux
C'est en s'entraidant
Qu'on s'en sortira
POur apaiser
Cette nation
En frictions
Aux frissons
Ressentis
Et garantis
Pour attendrir
Les aléas
Et renouer
Avec les plaisirs
De l'union
Fait la force
Pour cesser
La rebellion
Et retrouver
La jouvence
Je flingue
Avec les mots
Aux accords
Majeurs
Quand la liqueur
Tonitrue
La rue
Et provoque
Le chahut
Sans équivoque
Mais je joue
Avec les mots
En musique

Sans instruments

Mais avec un récital
 Oral

Pour taire

Les ouragans
Quand la saveur
Et la douceur
S'allègent
En ferveur
Après le sacrilège
Qui se délectent
Et que j'humecte
Dans l'atmosphère
Entière
Pour prendre l'air
Lorsque l'orchestre
Entonne
Chantonne
Des ritournelles
Au parfum
De l'insouciance
Du dédain
A la déférence
Car la musique
Est un art
Mineur
Mais de grande ampleur
Dans l'are
Des jardins revigorants
Pour conter
Et contempler
Les oiseaux
Scintillants
Jusqu'à la panacée




Jérôme de Mars

Jeux de mots



lorsque la ruse
Russe
Est de pair
Comme de père
En mémo
Pour mes mots
Le mur
Est mûr
Comme la nuit
Elle nuit
Elle erre
En changeant
D'ère
Pour prendre l'air
Avec ses frictions
En frissons
Bercés dans les émulsions
En émotions
Pour montrer son art
Dans l'are
De la terre
Pour se taire
Avant d'aller en trot
Pour pas en faire trop
Face à l'étau
Qui annonce les taux
Qui serrent
Les cerfs
Des cors
En décor
En accords
Et en corps-à-corps
En orage
Et en rage
De l'or dur
Et de l'ordure
Qui arrêtent
Les arêtes
De la raie
Vers l'arrêt
Des vannes
Qui vannent
L'évent
Et les vents
Qui mettent
En avant
Le ciel
Qui vend
Le soleil d'or
Qui lui
il dort
En disant chut
Dans les chutes
Du Niagara
Qui coulent
Et s'écoulent
Comme la mer
Et sa mère
Pour faire la démo
Des maux
Et pêcher
Les poissons panés
POur fructifier
Les péchés
Qui dépannaient
Le maire
Des horizons
Amers
En guise
De jeux de mots
Qui se déguisent
Pour fuir les maux
Jusqu'à la banquise
Vers les eaux exquises
De l'esquisse
Des banquets
Et des plénitudes acquises


Jérôme de Mars

Comme un vieux refrain !


Lorsque les pluies
Diluviennes
... Cessent
Quoiqu'elles adviennent
De la forteresse
Des mots
Mis en musique
Intellos
Et physionomiques
Comme un refrain
Mijoté
D'un effet regain
Les vignes
S'arrosent
Contre la sinistrose
Du raisin
De la ligne
De la main
Comme un refrain
La parole
Libère
Et la prose
Délibère
Comme les chauvins
Qui font
Les marrioles
Des rimes
Qui posent
Des attitudes
En altitude
Pour mener
L'affront
Des syllabes
Indéchiffrables
Et inestimables
Comme l'orée
De l'or
Doré
Qui dort
Comme les chenilles
Qui s'esclaffent
A table
De la prime
Accolée
Au lampadaire
Des sentiments
Qui éclairent
Ce long tunnel
Noire
Comme une vue
incitative
Et suggestive
D'une paire
De jumelles
Pas anodines
Et dérisoires
Comme les histoires
Qui honorent
Leur engagement
Dans le décor
Des oubliettes
Qui mettent
La scène
Sur La Seine
POur voguer
Comme un refrain
Sur le train
Frivole
Qui pétille
De bulles
Champêtres
Pour naître
Vers les monticules
En eden
Et en havre
De paix
POur oublier
Les peines
Comme un vieux refrain
On se quitte
 Et on se réconcilie
Comme la quille
Qui tombe
Au moindre tremblement
Des temps
Qui se lient
Aux langues
Exsangues
Auxquels ils se fient
Comme un vieux refrain
On tire
Son coup
De chapeau
Aux tempos
Qui déchirent
Le courroux
Qui se met
A nu
Face aux orchidées
Qui enlaidissent
La société
Et l'univers
  Et les appauvrissent
A l'envers
Des cors
A corps-à-corps
Des vers
Qui se déversent
En profusion
De féconde
Abondance
A monnaie-courante
Comme le torrent
Fertile
Aux reflets
Stériles
Qui lorgne
Comme des borgnes
Et prône
Vers les ivrognes
Verbaux
Aux châtiments
Oraux
Qui comme Dieu
Bénissent
L'orifice
Des auréoles
Qui enrôlent
Les pensées récurrentes
Flirtant
Avec La Joconde
Qui coule
Avec romance
Et découle
Vers les édifices
Comme un vieux refrain
Pour embarquer
Vers le bon chemin
Des rites privilégiés



Jérôme de Mars
le ciel s'offusque



Dès que les fumées
... Et les nuages
Cessent
Leur nuée
Qui brouillent
Les pistes
Avec leur brouillard
Rondouillard
Qui presse
La longue liste
Des gorgées
De l'abordage
On fouille
Les rêveries
Des athlètes
Qui font office
D' esthètes
Aguerris
On les invoque
Grâce au Saint-Esprit
Comme ordonnation
De l'eucharistie
De sa divination
Pour honorer
La dynastie
POur pas
Que le ciel
S'offusque
Entre serments
Brusques
Aux tourments
Qui ruissellent
De versets
Qui louchent
En escarmouche
De ses rites
Exacerbés
Qui s'ébruitent
Face à dieu
De ses rugueux
Torrents
Et impénétrants
De ses eaux troublantes
Et edulcorantes
Qui marchandent
De l'offrande
Aux prix
Qui sentent
La naphtaline
Et qui jouent
Avec le feu
De la roue
Qui tourne
POur épanouir
Les capucines
Entre le diocèse
Balaise
Et la clameur
Des hommes
Songeurs
Et des femmes
Qui incantent
La ristourne
Des sentiments
En jeu
De l'enjeu
Des jours
Passant
Comme les détours
Langoureux
Des slows
Nombreux
Comme les échos
En grande fécondité
Et saga-cité
Des drames
Qui laissent place
Aux pléonasmes
De la face
Claire
Et prospère
Pour pas
Que le ciel
S'offusque
Quand il rencontre
Les étincelles
A l'encontre
Des vieux éléments
Qui font les frusques


Jérôme de Mars
Le soleil s'élève au zénith



A l'accoutumée
... Des matins
Qui sentent
Le foin
Les prairies
Groggy
Descendent
Et scandent
Le long
Des pentes
Clairsemées
Des coins
Rustiques
Et amnésiques
De la fente
Jolie
Comme le paradis
Soyeux
Et Radieux
Des champs
Tendres
Comme l'esclandre
De ce grand
Trésor
De l'essor
Des marécages
Moyen-âgeux
Et fougueux
Comme l'eau
Fluvial
Du Tage
Aux illustres
Liturgies
Contées
Avec véracité
Qui tapent
L'incruste
Vers L'Everest
Lorsque le soleil
Se lève
A L'Est
Pour vider
Son oseille
Et s'élève
Au zénith
Comme Eve
Au fruit défendu
Et que les sombres
Granites
S'effritent
De la pénombre
De Pluton
Et s'étrippent
Avec les lions
En cage
Le soleil
Dénue
Tombe des nues
Se dévêtit
S'investit
Et ventille
Les airs
Tempérés
De l'atmosphère
Lunaire
Aux broutilles
De ses pupilles
Qui frisent
Les nuages
Bourdonnant
De leur teneurs
Grises
Sans saveur
Lorsque l'averse
Plombe
L'hécatombe
Et scintille
De sa palette
Bleue-ciel
En horizon
Limpide
Et aride
Comme L'azur
En sinécure
Qui se dévoile
Sans brumage
Mais avec page
En gros plan
Témoin
De ce temps
Plaisant
A l'abri
Des sauvageons
Qui périssent
D'ennui
Sans satin
Lorsque le présent
Fait ses emplettes
Il vivifie
Les merveilles
Brillant
Comme les chandelles
Récitant
Les cantiques
Sacrés
Et authentiques
De l'ineptie
Des paysages
Ardents
Et gesticulants
Comme
Les mois
Fervents
Et rugissants
De la symphonie
Des saisons
Qui escaladent
En amont
La façade
De L'Acropole
Qui tient
Le monopole
Des tableaux
Peints
Aux gestes
Fins
En majuscule
De la bascule
Des tentacules
Qui virevoltent
La péninsule
Lorsque le soleil
Se couchera
En vermeil
Tout le monde
Partira
Jusqu'à la voix lactée
Pour patauger
Avec vivacité



Jérôme de Mars
 
D'un jour ou l'autre



Près du ruisseau
... Dans le désert
A demi-mot
Y a les cerfs
Qui crient
Leur ras-le-bol
De ce monde
Qui va
Au trépas
En montrant
Le pas
Pour accéder
Au col
Qui abonde
De La France
Qui se fourvoye
Dans la mutinerie
De l'offense
Des temps
En mouvement
S'impatientant
Des brides
Qui lâchent
Pour déterrer
La hâche
Et que ça finisse
En guerre
Des plaies
Jusqu'aux rides
Où d'un jour
Ou l'autre
Nous attendra
La déroute
Comme bonjour
Des dégâts
Qui sont
Les nôtres
Et les vôtres
De l'affront
De ces rats
Des villes
Qui font
Du bile
A La France
Entre désespérance
Et ingérence
Des troubles
A la voie
Publique
Entre émoi
Et regrets
Sadiques
Où l'on se serre plus
Les coudes
Préférant
Ce chahut
Comme présent
Pour reproduire
Le passé
Des phénix
Qui renaissent
De leur cendre
Pour descendre
Dans la rue
Et se jeter
Aux lions
Dans l'arène
Pour dégager
La reine
D'un jour
Ou l'autre
Faudra
Que tout ça
S'arrête
Avant l'échafaud
Qui finira
En arête
De ce tour
Qui prendra
Un four
Grâce à Axtérix
Et à sa potion
Magique
Pour écraser
Les demi-portions
Fanatiques
Des âmes
Infâmes
Qui blessent
Les êtres
Bienveillants
De ce beau printemps
Pour envoyer
Paître
L'hiver
Jusqu'à l'enfer
En puberté
D'un jour
Ou l'autre
Faudra
Bien
Retrouver
La paix
Comme réponse
Plausible
A ce climat
Lourd
Qui n'est pas
Sans conséquence
Sur la morosité
En puissance
Qui enfonce
Ce pays
La France
En anarchie
Qui saute
Les fusibles
Et détruit
En faisant
La cour
Dieu
Et ses Apôtres
D'un jour
Ou l'autre
Renouons
Comme des trublions
Aux plaisirs
Des rires
Pour aimer
La vie
Et avoir envie
De davantage
D'humanité
En gage
Pour déguster
La cuisine
De Gaston Lenôtre
Sans être sourds

Jérôme de Mars
Le roman des poètes



Dès l'aube
 Lorsque le sol
Se dérobe
Sous nos pieds
En fa,sol
En rythmique
Au piano
Acoustique
Des mots
A la note
Endiablée
Jacques Prévert
Chante
Les feuilles mortes
De leurs amours mortes
Au coin
De l'arbre
Des refrains
Qui tentent
Comme Louis  Aragon
Qui demande
Que serais-je sans toi
En offrande
De nos dimanches
Qui sentent
Le froid
Et le chaud
Comme paire
De manche
Au repère
Qui s'empresse
De clamer
Je suis venu te dire
Que je m'en vais
A Paul Verlaine
Dans sa chanson d'automne
Qui demeure monotone
Dans sa veine
Des plaisirs
Rugissants
Comme des lions
En cage
La rage
Au ventre
Près de l'antre
Du bercail
Des écueils
Qui vaillent
L'accueil
Comme Jean Renoir
Dans son regard noir
Près de la complainte
De la butte
Qui rebute
Les faubourgs
De paris
Des bourgs
Aux paris
Energiques
Qui fleurent
Les acrobaties
Verbales
Et orales
Comme la liqueur
Des litanies
De la philharmonie
Aux esquisses
Qui esquivent
Les rives
Qui dérivent
Et arrivent
Jusqu'aux âmes
Qui vivent
Des fantasmes
En sarcasmes
De l'orgasme
Des parfums
Qui feintent
Les femmes
Teintes
De leur beauté
A la chimère
En verve
Qui serve
Le tonnerre
Pour clôturer
Cet éventail
De ce cercle
Des artistes disparus
A l'affût
De ce détail
A la bonté
Consumée
De ce roman
Des poètes
Qui s'achève
Jusqu'aux temps
Futurs
En devenir
De cet écriture
Désuète
En tessiture
De l'air bégayant
Sans dormir
Jusqu'à la sève
Qui s'écoule
De la source
Jusqu'à l'encre
Qui jette l'ancre
Jusqu'au prochain terminus
De ces proses dithyrambiques
Jusqu'au bateau
Qui atterrisse
Au quai
Des quolibets
Prolifiques
Jusqu'à la rupture
De stock
Qui dira stop


Jérôme de Mars

Lorsque les fougères débrayent


Près des grains
De poussière
Envolés
Jusqu'aux primevères
La forêt s'émancipe
Et s'agrippe
De trains
Aux quais
Comme les flibustiers
Errant
Et arguant
Des slogans
Arborant
Des vaillants
Malandrins
D'effigies
En fresques
Baroques
Qui suffoquent
Comme les idylles
Burlesques
Qui partent
En vrille
Vers l'eden
Des vieilles rengaines
Jonglant
Comme l'amnistie
Des clowns
Dégivrant
Les parures
De la sinécure
Qui font plouf
Lorsque les bruyères
Débrayent
De la haie
Jusquaux fougères
Dénuées
Jusqu'aux barrières
Les saccades
S'offusquent
Comme les mollusques
De la mer
Amère
Vers les rivages
Embrasés
Afin d'atténuer
Les villages
Voisins
Comme le chemin
En chaloupe
Au regard
De la loupe
Qui mène
Vers le phare
Breton
Des piétons
Qui freinent
Les gouailles
Des gens
Envers
Les vers
De ces poètes
Sveltes
Comme le sérail
Des fermes
Où hibernent
Les phacochères
Et lorsque les fougères
Débrayent
Les jardins
de Paris
Lient
De la main
L'hiver
Et l'été


Jérôme de Mars

Ring de boxe



Malgré les joies
... La vie connaît
Des turpitudes
Qui donnent
Pour habitude
Auxquelles
Elles s'adonne
Avec ténacité
Des éléments
Qui laissent
Croire
Souvent
Sans espoir
Que parfois
La vie
Est un ring de boxe
Féroce
Qui rosse
Avec une crosse
En plusieurs rounds
Limite
Burn-out
Qui s'effrite
Jusqu'à l'apologie
Des lendemains
Boute-en-train
Qui chantent
Et qui hantent
Les plaies
Et les cicatrices
Sans artifice
Des moments
Eprouvés
Avec exténuement
La vie
Est un ring de boxe
Jusqu'au combat
Final
Et fatal
Des courroies
Qui se brisent
Au vent
De l'échine
Où la mainmise
Adoube
Le roi
En faisant
Des courbes
Comme une loque
En équivoque
Pour faire
Sourire
Et rire
Les capucines
Sans coma
Délétère
La vie
Est un ring de boxe
De la poésie
Des mots
Jusqu'aux maux
Où habitent
L'indifférence
Jusqu'à la différence
De mèche
Avec la violence
Comme antisèche
La vie
Est un ring de boxe
De l'infâmie
de l'égoïsme
jusqu'au prisme
De la sauvagerie
De l'incivisme
Jusqu'à la barbarie
Où l'individualisme
Le cynisme
Et l'agressivité
Dominent l'humain
Et la collectivité
Avec héroïsme
Et perversité
POur abroger
La communauté
Et la mettre
Dans le pétrin
Et la brûler
Avec des allumettes
La vie
Est un ring de boxe
En plusieurs actes
Où faire l'amour
Sert d'entracte
Pour souffler
Avec des calembours
Sur des parties
De jambe
En l'air
L'ère
De rien
POur soulager
Sa libido
comme saccerdoce
Accro
Et dévoué
A la révérence
Qui flambe
Les esprits
Trompeurs
Et vengeurs
Pour défouler
Les plaisirs
Consommés
En parfaite
philanthropie
Sans elixir
Obsolète
Où la vie
N'est plus
Un ring de boxe
lorsqu'elle s'adoucit
Avec les individus
Qui offrent
L'envie
D'ouvrir
Le coffre
POur s'épanouir
Jusqu'à l'harmonie
Des anges
De l'usufruit

Jérôme de Mars
Le soleil laisse le ciel rêveur



Lorsque les étoiles
... Surplombent
En hécatombe
L'univers
Et son miroir
Le soleil laisse
Le ciel rêveur
Jusqu'au crépuscule
Songeur
Des nuits minuscules
Qui se blottissent
Jusqu'à l'écrin
Des nuages
De l'âge
D'or
Fort
Comme les femmes
Qui attisent
L'orfèvre
Et l'orée
Déteints
Des soirs
Entérinés
Comme la couleur
Noire
Des ferveurs
Populaires
Flairant
L'air
Fluctuant
Comme la gouache
De la bâche
De la toile
Peinte
Et succincte
Des tableaux
Evoquant
Les héros
De notre temps
Des clameurs
En candeur
Qui bavardent
Et qui s'attardent
En apothéose
Face aux testaments
En surdose
Le soleil laisse
Le ciel rêveur
Et s'abaisse
Pour le rendre bateleur
Jusqu'à l'ensevelir
Vers les planètes
Des comètes
Aux têtes
Obsolètes
Pour tarir
Les saphirs
Et atterrir
Sans languir
Et dormir
Jusqu'aux nymphes
De l'olympe
Aux chimères
Lancinantes
Et coulantes
De source
Vers la grande ourse
De la colère
Vers les carrières
Ruisselantes
De la lune dépaysante


Jérôme de Mars
Putain de vie !



Lorsque les cigales
... Font la gueule
Comme des bégueules
Je cale
Ma colère
Pour m'éloigner
De l'enfer
En écrivant
Mes tourments
Témoins
De mon ressenti
Du reflet
De ma vie
Tantôt mélancolique
Tantôt féérique
Qui lézardent
Les murs
Obscurs
De mes phrases
Criardes
Et assassines
Où je dézingue
Et je flingue
En exorcisant
Et en extirpant
Ma haine
De l'haleine
De ce monde
Que j'inonde
D'insultes
Et d'insamnités
Pour partir
En croisade
En tirade
POur enrichir
Ma prose
Qui est l'osmose
De cette vie
Qui est parfois
Mon ennemi
Parfois mon ami
Où elle cicatrice
Mes blessures
Ou les rouvre
Avec un sécateur
POur m'en mettre
Plein la figure
Avec torpeur
Jusqu'au fantôme
Du Louvre
Vers les dômes
Des abîmes
Aux oubliettes
Putain de vie
Oserais-je dire
Des soupirs
Jusqu'aux plaisirs
Par moments
Je me réveille
De la folie
De mon inconscience
Où j'aspire
A la vengeance
Ou à la clémence
Comme répit
Quand ma bonté
Se réveille
Et que les bleus
De mon âme
Infâme
Se dispersent
Pour donner naissance
A un beau ciel
Radieux
Où je déverse
Point
Mon fiel
Pour passer
De l'averse
A l'éclaircie
C'est là
Que la vie
Pour moi
N'est plus
Une poubelle
Mais belle
Pour passer
De la cohue
Au chahut
De cette légèreté
Dont j'ai tant besoin
POur me réconcilier
Avec les êtres
Humains
Pour oublier
Le paraître
Mais faire naître
La paix
Qui est le seul
Remède
Pour fleurir
Les glaïeuls
Et les faire
Rire
Jusqu'au coucher
Du soleil
Et abonder
Les merveilles
Où ce ne sera plus
Putain de vie
Mais j'aurai
Des envies
Jusqu'aux charmants
Matins
Des Coins
Berçants
De ma destinée
Qui prendra
Son apogée
Vers les hortensias
Des couleurs
Où j'arriverai
Joyeux
heureux
Et gai
Comme un pinson
Superficiel
Et futile
Mais utile
Aux étincelles
Enjouées
Comme le vol
Des pigeons
POur décoller
Du sol
Et rejoindre
Le Colisée
POur peindre
La vie
En paysage
Ragaillardi


Jérôme de Mars
La vie est un chemin !




... Quand les cygnes
Fleurissent
Les paysages
Aux signes
Qui jonchent
Les intrus
Lorsqu 'ils bronchent
Obtus
Comme leur plumage
En marivaudage
Le livre
S'ouvre
Et enivre
Les péripéties
De l'existence
De la jouvence
A la résilience
Entre deux égards
Aux regards
D'insolence
Et délivre
Un message
En gage
Que la vie
Est un chemin
Qu'on feuillette
Comme un bouquin
Des paillettes
Aux instincts
Masculins
Et féminins
Sempiternels
Et éternels
Aux atomes
Crochus
Des individus
Coquins
D'érotisme
En paroxysme
Avant le cataclysme
Des clones
Aphones
De ce roman
Qui file
De page
En page
Et défile
De ses reluisants
Ornements
Qui parent
Sur le tard
Les équinoxes
Vers la répartie
Qui boxe
L'inertie
De la somme
d'événements
En éléments
Intermédiaires
Primaires
Secondaires
Tertiaires
Et lapidaires
Jusqu'à la transition
Des parenthèses
En synthèse
Qui pose
Et dispose
En pause
De la ménopause
Du requiem
Vers le totem
De ce fait
Que la vie
Est un chemin
Entre saynètes
Qui frôlent
L'allergie
Aux rôles
Des binômes
Du syndrôme
Des mécènes
Sur la scène
Aux tangibles
Tambourins
Qui basculent
Au crépuscule
Des fusibles
Qui sautent
Comme la pluie
Qui grelotte
Inchallah
Comme les torrents
Détonnants
Sur des poésies
Salaces
Et tenaces
Comme des orgies
Copulant
Vers le bas
Des plaisirs
Charnels
Aux instants
Jouissifs
Et jubilateurs
Comme le stylo
Créatif
Et novateur
Des intermèdes
En épiphénomène
Qui malmène
Archimède
Et son théorème
Complexe
Et annexe
De ses abruptes
Mots
Comme des cactus
Aux puces
Insolvables
Et pas fiables
Des catapultes
Que la vie
Est un chemin
Qui se referme
Lorsque le livre
Arrive
A la fin
De son destin
Vers les rives
insatiables
Des fables
Affables
Au préalabre
Qui arrivent
En frénésie
Jusqu'à la ferme
Où la couleur
Sera répandue
En ardeur
Des grandes ferveurs
Vers les fervents
Intrus
Des temps
Incertains
Jusqu'aux pas
De l'heure
Des leurres
A branle-bas
De combat
Où le livre
Une fois
Lu
Sera rendu
A la vie
De la foi
Des paradis
Naviguant
Entre printemps
Et Pénombre
Sombre
Mais plein
D'allant
Et d'entrain
Jusqu'aux limites
Qui s'imitent



Jérôme de Mars

Le bourgeon en extase

Lorsque les fleurs
Dégagent leur frimousse 
Rieuse
Elles se trémoussent

Aux attitudes aguicheuses

Car elles dégorgent
D'ardeur
Loin des forges
Des sentiers
Encensés
Elles s'égayent
En faisant le guet
Près des squares
Fricotant
Et bécotant
Avec les têtards
Bondissants
Et planant
Lorsque le soleil
Et la lune
Roupillent
Et frétillent
Comme des prunes
Dorant
A la couleur
Teinte jaune
A la noblesse
Du coeur
De mille et une richesses
Symbolisant
La faune
Et la flore
En décor
Aux impérissables accords
Proliférant
Des hymnes
Aux rimes
Qui chantent
Qui fermentent
Et qui incantent
Le bourgeon 
En extase
Quand il éblouit
Et séduit
Les fleurs
Fécondes
Et fertiles
Des forêts vagabondes
Aux vibrations 
Stériles
Comme les hirondelles
Des horizons
Qui bordent
Les oeillères
Des animaux
Sautillants
Sur les cordes
Des arbres
En panne
Gisant
En jachère
Que le marbre
Abandonne
Et il erre
Près des rivières
En flânant
Sous les jardins
Du grand chemin
Bourdonnant
Sans intermittence
De l'itinérance
De pérégrinations
En vacuité
D'acuité
Auxquelles
S 'adonnent
Les oiseaux
Jusqu'aux airs
Gracieux
Et élogieux
Où les bouffons
S'esclaffent
Et gaffent
Pour que le bourgeon
En extase
Rase
Les murs
Immatures
Flairant
Les cabotins
Luminaires 
En arlequins
Aux égarements
Innocents
Où les fleurs 
Cajoleront
Les saules pleureurs
Pour rire
Sans dire
De jurons
Pour voguer
Vers l'avenir
Des étés prolongés
Sans crépir

Jérôme de Mars

Lorsque la foule se défoule !




Quand la liesse
Des rues populaires
Cogite
Près du gîte
Des maximes prospères
Les jardins Laissent
les ruisseaux
Couler
Jusqu'à remplir
Les tonneaux
Et les frire
Pour dévaler
Les collines
Lorsque la foule
Se défoule
Pour bonifier
Les églantines
Vers les rives
Distancées
Par le regard
Hagard
De la foule
Qui défoule
Et enivre
Les cloportes
Qui colportent 
Jusqu' aux lucioles
Qui arrivent
Les bras
Pleins de babioles
Pris dans les aras
Des rêves
Amassés
De la sève
Enjouée
Où lorsque la foule
Se défoule
Elle roule
Dans la farine
 Soule
Et roucoule
Les tulipes
Aux tripes
Arides
Des feuillets
Fouillés
Et souillés
Jusqu'à la tambouille
Qui gribouille
De croquis
Exquis
Succulents
Et lents
Comme des tortues
Sveltes
Et fourbues
Comme les villes
Obsolètes
Qui partent 
En vrille
Avec pancarte
A la carte
Qui dithyrambe
Les fakirs
Et les saphirs
A guise
Qui déguise
Les membres
Qui tremblent
Des vergers
Et des bergers
Aux rubans
Qui font
Tilt
En bâtons
De dynamite
Qui défoncent
Les jambes
Inertes
En alerte
Où lorsque la foule
Se défoule
Elle amasse
Pas mousse
A la ramasse
Mais elle pousse
Jusqu'à ouvrir
Aux effets
D'elixir
Un monde meilleur
Aux saveurs
Cuisinées
A déguster
Sans modération
Et sans trahison
Jusqu'à la postérité
Validée
Jérôme de Mars
Le sourire des étoiles filantes





Lorsque la nuit
fulgurante
Eclate
Et se dilate
Vers l'archange
Des anges
Qui se ruent
En magie
Près du salut
Le soleil
Acquiesce
Le sourire
Des étoiles filantes
Entre rire
Sur les comètes
Comme Galilée
Du crépuscule
Aux monticules
Le long de la galaxie
Ravie
De la vie
Qui envie
Les paysages fleuris
Les étoiles
Peignent
Et s'abstiennent
De faire la toile
Des labyrinthes
Qui flambent
Comme le ciel
Et ses astres
Qui bloquent
La passerelle
A l'entre-jambe
A l'abri des nymphes 
Qui pointent
Le pinceau
Et le stylo
Frontaux
Et unilatéraux
De la transe
Qui encense
Les dieux olympes
Qui grimpent
Jusqu'au rad
Des rhétoriques
Léthargiques
Jusqu'au clap
Qui clôture
Cette jetée
En pâture
Des contrées
Rencontrées
Courbées
Jusqu'à l'échine
Qui va en Chine
Pour roupiller
A l'office
Des vertus
Et des vices
Pour broncher
Jusqu'au verso
Des cactus
Qui hérissent
Le réseau
Jusqu'à qu'il bénisse
Les peuples
Qui meublent
En bonus-malus
Le sourire 
Des étoiles filantes
Qui émane
Les platanes
Jusqu'au tir
Des sirs
Qui engrangent
Jusqu'à la divine grange
Edulcorante
Jusqu'à conter
Fleurette
Et décompter
Les ruches
Qui s'y mettent
Et qui grugent
Les fortunes 
Florissantes
Et embarrantes
Des unes
Qui se dilapideront
Jusqu'à Avignon
Quand le sourire
Des étoiles filantes
Cessera
Les plaisirs
Adonnés
Pour tapir
A l'horizon 
Camouflé
Des rixes
Qui fixent
La bravoure
Des magnolias
Aux jurons
Terminant
Le culte
En serment
Abrupte
Jusqu'à la liturgie
Apposée
Et embaûmée
Roucoulante
D' idéologie


Jérôme de Mars

                   Blagues :

 

1)  Que fait un homme politique qui est alcoolique ?

               -  Il abuse des pots de vin

 

2)  Pourquoi La France coule-t-elle  ?  -  Parce-qu'elle engraisse les autres pays                                                                        en Grèce

 

3) Pourquoi l'essence coûte-t-elle chère  ?  -  our inciter les gens à marcher à pied pour retrouver les sens

 

4)  Pourquoi les autorités sanitaires sont-elles strictes quand au contenu des produits alimentaires sur les barquettes Findus et Panzani  ?

                              -  Parce-qu'elles sont très à cheval

 

 

 

                       Jérôme de Mars

 

Au bout du chemin

Lorsque la vie
Vous a pas ménagés
Avec ses embûches
Qui mettent sur la bûche
De railleries
En méchanceté
Il faut du cran
Pour aller de l'avant
Lorsque vous avez un handicap
Pour garder le cap
Vous devez faire
Deux fois plus d'efforts
Pour vous rapprocher
De la lumière
Et parvenir
Au réconfort
Des plaisirs
Vers les jours heureux
Et radieux
Comme les pensées
Ajustées
De sérénité
Grandement apaisée
Lorsque vous avez une fragilité
Vous sentez les choses
Jusqu'à la pose
Avant que la pause
S'interpose
Jusqu'à la prochaine lignée
On vit
Jusqu'au bout du chemin
Quel que soit 
Notre destin
A la foi
Des fois
Où notre histoire
Pas si dérisoire
S'embrase
Dans le phare
Du dard
Des lendemains 
Incertains
Où la frénésie
Et les rêveries
Trompent l'ennui
Jusqu'au bout du chemin
Pour vaincre le dédain
Et récolter
Sans discontinuité
L'offrande
En demande
Du présent
Bougonnant
Jusqu'au coin 
Fredonnant
Des chants 
Partisans
Vers les libertins
Quoi que l'on soit
La vie
Nous mène
Au bout du chemin
Qui emmène
Notre étoile
En toile
jusqu'à la philharmonie
Des paysages
Sages 
Et libertaires
Comme les tableaux Peints
De Paul Gauguin
Iconoclastes
Et désinvoltes
Jusqu'aux âmes chastes
Comme une arme
Avec son colt
Qui pointe l'alarme
Jusqu'au bout du chemin
Qu'on écrira
En alexandrins
Pour voyager
En apogée
Jusqu'à Brasilia

Jérôme de Mars

 Je slame !
 
 
Où que je sois
Souvent je slame
Dans ma tête
Ou comme un prophète
Je clame
Je déclame
Je réclame
Pour qu'on m'acclame
Pour avoir une reconnaissance
Artistique
Aux effets philosophiques
Pour garder la foi
Et croire
Aux belles influences
Pour avoir l'espoir
Je slame
pour peindre
Ma vie
Et arrêter de geindre
En mélancolie
Et je veux plaire
Aux femmes
pour enlever
L'âme
Torturée
De mon existence
Chaotique
Narcissique
jusqu'à l'outrance
Je slame
pour donner
L'essence
A mon chemin
Pour trouver 
Les sens
Pour avoir du bonus
En plus
Et pas en moins
Qui rame
Ce livre
Qui tourne 
La page
Difficilement
Et qui invoque
Le passé
Comme châtiment
De cette époque
Maudite
Dite
Avec pugnacité
Sans ristourne
Mais qu'il faut
Que j'oublie
Pour alléger 
Mon fardeau
Et que j'aille
Vers l'harmonie
Jusqu'aux entrailles
Comme unique remède
Et recours
Sans appeler
 Au secours
Pour être
Celui qui m'aide
Et préconiser
La solution
En réponse
Qui fonce
Pour bannir ces interrogations
Perpétuelles
Plurielles
Je slame
Et je proclame
L'être
Ou le paraître
De la société
En rimes
De la dîme
Psychique
Aux tempêtes mélangées
Dithyrambiques
En forte saga-cité
Je slame
Jusqu'à Paname
En faisant le pari
D'aller à Paris
Et je slame
Pour les dames
Aux paroles
En carrioles
En me faisant
Le porte-parole
Du temps
Des lumières
Et des lucioles
jusqu'à l'extinction
Des brouillons
Solaires
Avant que je slame
Vers les quidams
En récit terminal
De cette route
A destination finale
 
 
 
Jérôme de Mars
 
 
 

 Un rêve de printemps





Lorsque les aurores
Dorment
De leur forme
Qui honore
Le soleil songe
Comme une étoile
Qui s'accroche
En anicroches
Des berges
Qui émergent
Des contes
Qui rongent
En acompte
Des poêles
En surchauffe
En strophes
Où la foule
Qui se déroule
Fait un rêve de printemps
D'images
A l'éclosion
Des fleurs
Vers la contagion
Qui nage
Vers la flopée
Qui resplendit
D'ardeur
Emplie
Jusqu'à l'apnée
Des fables
Qui s'affablent
En prime
Qui mime
Les chants
Charmants
Des accords
Sans tort
Avec les princes brillants
Que le rêve
Du printemps
Elève
Jusqu'aux disciples
D'Oedipe
Qui raffermit
En joie attendrie
Les odes
Qui rôdent
Des dires acclimatisants
Avant que la nuit
S'achève
Jusqu'à la brèche
Qui crêche
A l'apparition du soleil
Qui se lève
En goujaterie
Pour que le rêve
Du printemps
Devienne réalité
A destination du bout
Des temps
Et des caribous
POur arriver
A la péninsule
De la royauté
Et hiberner
Jusqu'aux courroux
De la capsule
Vers l'effluve
Des sioux
Avant la bascule
Des chiens-loups


Jérôme de Mars



 J'ai la dent dure !





Face à ce monde
Qui plonge
Dans le caniveau
Des abîmes
Qui me rend ko
Dans le chaos
Et s'allonge
Dans la lime
Du nivellement
Vers le bas
Aux ébats
Qui fleurent
En choeur
Les orgies
Avec la bassesse
De la liesse
Qui luit
J'ai la dent dure
Comme Excalibur
Face à tout le mal
Qu'on m'a fait
De mon âme défaite
Moi en mâle
Du collège épin
De tous ces salauds
De camarades
Qui paradent
En badauds
Où l'on m'a humilié
En sinistre cruauté
pour remercier
Les oursins
Aux plaies
Qui puent
Les larcins
J'ai des bleus
A l'âme
Jusqu'aux cieux
divins
rouspétant
Au temps
infâme
Comme un chien
Errant
Aux tourments
En châtiment
Qui grandit
En moi
Avec aigreur
Sans foi
Aux horizons bestiales
Et animales
En bureaucratie
J'ai la dent dure
contre les amis
qui m'ont dit
Que j'étais pas
Leur meilleur ami
Faisant croître
Ma face obscure
S'embrouillant
Dans le brouhaha
Bouillant
En funeste tralala
Mettant
Ma bonté à bord
A tribord
Chancelant
Davantage
Mon existence
En gage
De ma torture
Qui jette en pâture
Ma cure de jouvence
En proie
Aux fois
surgissant
Des sentiers
Tranchants
Qui cloîtrent
les jeteurs
De mauvais sort
A mon essor
En troubles rieurs
J'ai la dent dure
contre ce monde capitaliste
Où le profit
est roi
en manières
Laides
Et raides
Comme des bunkers
Du froid
Qui fait l'effroi
Au poker
Menteur
Et riche en mépris
De crétins
En balivernes
Tamisant
sur leur taverne
Mettant La France
Dans le pétrin
Où il n'y a plus d'humain
Faisant creuser
Un cimetière
Vivant
D'indifférence
En offense
D'amabilité
En hypocrisie
Fumiste
Vociférant
Avec cynisme
Sans armure
Pour casser
du sucre
Sur les gens
Avec méchanceté
Sanguignolaire
Et primaire
En cruauté
Qui lutte
Depuis des lustres
Ce monde m'oppresse
Et me stresse
Me blessant
PLus chaque jour
Au tour
De la déroute
Qui s'encroûte
En argumentant
Ma sensibilité
Et mon côté
Ecorché
Vif
Comme le sang subversif
Amoché
Dans ma dignité
où l'on m'a pas respecté
J'ai la dent dure
Contre la télé-réalité
Et sa débilité
A l'asservissement
Aux cerveaux
Plats
Comme des moineaux
Béats
D'admiration
Devant ce spectacle
Qui tâcle
L'insubordination
De tous ces candidats
Cons
Et abrutis
comme des ahuris
Faisant
Les cochons
De la foire
Pour montrer leur poire
J'ai la dent dure
contre cette télé de merde
que j'emmerde
En sarcasmes
Qui frôle l'orgasme
Où je jubile
En tempérament volubile
J'ai la dent dure
Contre la politique
Que je nique
Sans limite
Que imitent
La gauche
Et la droite
Moites
Comme la fauche
Des imbéciles
Indélébiles
J'ai la dent dure
Contre tous ceux
Qui s'en foutent
De tout
Et de tout le monde
De ceux-là, je m'en fous
Et je les ignore
comme un carnivore
Ripou
Qui répand
Son ressentiment
Avec malin plaisir
Pour crépir
Ces malotrus
Qui font les intrus
Ceux-là
Je les emmerde
En la
Qui vole
Comme les merles
Et atterrit
En sol
Sur le sol
Fertile
Et stérile
où je me déchaîne
Dans mon humour
Caustique
En réprimande
De l'amende
Satirique
Aux calembours
Qui frôlent le four
Cuisant
Au torrent
Expansif
Comme les récifs
impétueux
Des cimes
Fastueux
J'ai la dent dure
contre la société
Egoïste
Et pas solidaire
De l'ombre
A la pénombre
De l'enfer
Lapidaire
Aux accents
Consuméristes
jusqu'aux versants
Tristes
Je n'aurais plus la dent dure
Quand j'aurais trouvé
La force
Qui amorce
Ma méchanceté
Pour rendre
Ma vie
Pure
Et la prendre
En harmonie


Jérôme de Mars

Quand le jazz prend la parole !





Lorsque la musique
Amnésique
Pugnace
Et loquace
Défoule
Et soule
L'ivresse
Des comtesses
On sent le piano
Qui démarre
Au tempo
En fanfare
Les mots défilent
De fil
En fil
Avec puissance
D'équivalence
Jusqu'aux duos
Trios
En quators
Sans brimer
Les torts
Jusqu'aux esquisses
Qui puissent
se dégénérer
Et se désintégrer
Avant que les paroles
Sourient
Avec mièvrerie
Quand le jazz
Prend la parole
En courtisant
Les gondoles
Sanglotant
Qui s'enlacent
Pour déduire
Et induire
Des fêtes
Comme des chansons
Qui reflètent
En trublions
Les notes
Qui donnent
Et se frottent
Aux instruments
Aphones
Avec scintillement
Sans dramaturgie
Des orgies
Aux fantaisies
Quand le jazz
Prend la parole
Il minaude
Taraude
D'éloges
En loges
Voguant
De louanges
Aux anges
Vers le firmament
Des étoiles
Qu'il peint
En toile
Aux couleurs
Des teints
Qui pleurent
Et qui rient
Avec malice
Et fourberies
Des délices
Qui frisent
Jusqu'aux brises
Qui brisent
Les églises
Jusqu'à la sol
Qui tombe
D'outre-tombe
Quand le jazz
Prend la parole
Nos âmes
Divaguent
En vague
Sans états
Qui blâment
Pour bluffer
Les marioles
Qui sentent
La naphtaline
En capucines
Au sens
De l'encens
Des sas
Qui mentent
Jusqu'à ce que le jazz
Se taise
De face
Avec les rudiments
Balèzes



Jérôme de Mars

Le soleil réveille la nuit
 
Lorsque le ciel bleu
S'éclaircit
Face aux images
Qui gisent
Des cages
Des feux
Lumineux
Comme la terre
Et la mer
Amoindries
Le soleil
Réveille
La nuit
Des prunelles
En escarcelle
où pétrissent
Et rougissent
Les sphères
De l'air
Endolori
De l'ombre
A la lumière
Sombre
comme les carrières
pétrifiées
jusqu'aux lames
Emincées
Jusqu'à la rame
Des lacs
Qui claquent
Le soleil
Réveille
La nuit
De ses merveilles
Choisies
En Patagonie
Pour effleurer
Les montagnes
De la forêt
En pagne
Des vallées versatiles
Volubiles
Qui blairent
Les versants protocolaires
A L'Est
De L'Everest
Aux gimbres
Qui timbrent
L'olympe
Des jacinthes
Succinctes
Et rejointes
Par les tilleuls
Parrains
Des glaïeuls
En assemblée
Comme les pingouins
de l'enjambée
Des cygnes
Qui font signe
jusqu'aux noirâtres
Typhons
Enfourchés
Et affamés
Au sud
Des violons
En prélude
lorsque le soleil
Réveillera
La nuit
Vers les jacasseries
Qui bêlent
Les hortensias
Jusqu'au trèfle
A quatre feuilles
En apothéose
Du recueil
A la fièvre
Qui propose
La résilience
En phase
Terminale
De l'expérience
Finale
POur terminer
La phrase

Jérôme de Mars

 

Je crache mon venin !




...


A l'aide de mon stylo
En quiproquos
Je crache mon venin
Avec appoint
Sur ce monde
Que j'inonde
De mon esprit critique
Au fond sarcastique
Cette société
Me gonfle
Aux oreilles
Qui ronflent
L'oseille
A tire-larigot
Sur mes remarques acerbes
Aux vents acariâtres
Qui idôlatrent
Le verbe
Qui fout le camp
Comme la fin des haricots
Du bout des champs
Je crache mon venin
Avec toute mon amertume
Du bitume
Pour régler le compte
Des contes
Défaits
De cette vie
Que j'éxècre
Avec frénésie
jusqu'à l'horizon
Qui bat en retraite
Comme des cons
Le long des fenêtres
En attendant
La faim des temps
Qui tend
A nos mains
Au béguin
Insistant
Je crache mon venin
Sur ce monde
Qui abonde
Dont je n'ai rien à foutre
Comme les loutres
Qui regardent
Le ciel
Témoin
Des kyrielles
Qui incriminent
Cette télé
De merde
Que je fustige
D'insamnités
Au vertige
Qui s'achemine
Du doux chemin
Dont j'ai besoin
pour mettre
Le frein
A mes conneries
En série
Sans omettre
De mentionner
La paix
Comme seul remède
Qui aide
Pour arrêter
Ces emmerdes
Et trouver
La sérénité
pour respirer
Cette bouffée
D'oxygène
Comme vaccin
Pour fuir ces gènes
Qui sont comme des coups
De poing
Fous et fulgurants
Qui font
Que je déblatère
En écriture prospère
Sur ce monde
Et ses ignominies
Que je trouve fécondes
En inepties
j'arrêterais de cracher
Mon venin
Quand j'aurais trouver
L'antidote
Et la cote
pour rebondir
Aux plaisirs
Pour trouver
La cuvée
Qui me fera aimer
La vie
Et renouer
Avec l'harmonie
Jusqu'à la clarté
En couleurs fleuries



Jérôme de Mars
 
 

 

                                    Blagues :

 

 

1)  Que dit-on à quelqu'un de bavard pour qu'il se taise et qui vient de tomber ?        - chut

                     -  chute

 

2)  Que dit-on d'une histoire d'argent qui se termine mal avec quelqu'un qui n'a plus d'argent sur son compte bancaire et qui est contraint de le fermer ?          -  On dit que c'est un compte défait

 

3)  Que dit-on d'un groupe d'amis excité sexuellement par une femme  ?

                    -  On dit qu'ils bandent

 

4)  Que dit-on d'un obsédé sexuel dont le rendez-vous galant avec une femme échoue  ?    -     ça capote

 

 

 

                 Jérôme de Mars

 

 

Je rappe sur ce monde qui dérape !






Quand la musique
Démarre
En fanfare
Acoustique
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Où le profit
Est roi
Tant de fois
Au détriment
De l'humain
Du temps
Assassin
Où arrive l'heure
De l'anarchie
Leurre
Du reflet
De notre société
Où l'individualisme
Est de mèche
Avec l'égoïsme
Pour allumer la brèche
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Et le scalpe
Avant de perdre le cap
Où la morale
A disparu
Vers la cohue
Des réprimandes verbales
Où le respect
N'existe plus
En chahut-bahut
Du cynisme
Et de l'incivisme
En guerre
Pour couler
Les rivières
Et consolider
La violence
Et l'ingérance
En insurrection
Et en révolution
En court-circuitant les incendiaires
Pour virevolter
Le tonnerre
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Où il n'y a plus
De solidarité
Mais le chacun pour soi
En manque de foi
De cette moribonde
Humanité
Qui abonde
Des quais
Naissants
A l'essai
De l'essor
Prépondérant
En trésor
De survie
A l'infinie
En envie
De la vie
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Qui rate
Les vertus
Qui attendent sa venue
Avant que ça éclate
Où le vice
Enlise
Notre pays
En crise
Et vire les hélices
De la démocratie
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Où les injustices
Sont de mise
Et s'épanouissent
Et réussissent
En gage
De notre système
Economique et social
Pervers
Aux portes de l'enfer
Jovial
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Où la solitude
Augmente
Et alimente
Les servitudes
De l'autorité
Avec vacuité
Je rappe
Sur ce monde qui dérape
Où l'avidité
De l'argent
Pourrit les gens
Avec acuité
Les assouvis
Et les asservis
Tels des dindes
Qui blindent
Les patrons
Des multinationales
Aux chansons
Hexagonales
J'arrêterais
De rapper
Quand La France
Regorgera de magnifiscence



Jérôme de Mars